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* . OBSERVATION- biologiste à l’Institut d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux DE TANANARIVE I SUR LA REPRODUCTION ET SUR LA PATHOlO(SIE i DES ANIMAUX AU PARC ZOIBi1061QME DE TSIMBAZAZA) I968 GfNTRE URSTQM /R.ALBIGN*C.cLr du Parc Botanique 1 et Zoologique et J. BLANCOU, Vétérinaire Micro- , Janv. juil. & Août Septembre Octobre Total - L.m. fulvus L. hybride. Fz L. hybride : L.m. rufus L.m. fulvus xL.m. (L.m. macaco x albifrons x 9 (L.m. L.m. albifrons) , fu1vusxL.m. rufus) I ETTE deuxième étude complète nos connaissances antérieures dans ce domaine de la biologie et de la patholögie des animaux sauvages en captivité (2). Elle nous permet de faire le point sur les régimes alimentaires et de comprendre certains comportements de nutrition, notamment des lémuriens et carnivores, qui sont les principaux animaux étudiés ici. C’est en effet sur ces deux groupes que le Laboratoire de Zoologie du Centre ORSTOM de Tananarive concentre ses efforts actuels d‘observations biologiques et écologiques. (3 Nous diviserons notre étude en quatre chapitres principaux : - Naissances ; - Inventaire des mammifères en collection au Parc ; - Pathologié ; - Discussion. I. LES NAISSANCES L~MURIENS -3-

Observation sur la reproduction et sur la pathologie des ...horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/... · helminthe à Madagascar. ’.,; La découverte

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* . OBSERVATION-

biologiste à l’Institut d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux DE TANANARIVE I

SUR LA REPRODUCTION ET SUR LA PATHOlO(SIE

i

DES ANIMAUX AU PARC ZOIBi1061QME DE TSIMBAZAZA)

I968

GfNTRE URSTQM /R.ALBIGN*C.cLr du Parc Botanique 1 et Zoologique et J. BLANCOU, Vétérinaire Micro- ,

Janv.

juil. & Août Septembre Octobre Total

- L.m. fulvus L. hybride. Fz L. hybride : L.m. rufus L.m. fulvus xL.m. (L.m. macaco x

albifrons x 9 (L.m. L.m. albifrons) , fu1vusxL.m. rufus) I

ETTE deuxième étude complète nos connaissances antérieures dans ce domaine de la biologie et de la patholögie des animaux sauvages en captivité (2). Elle nous permet de faire le point sur les régimes

alimentaires et de comprendre certains comportements de nutrition, notamment des lémuriens et carnivores, qui sont les principaux animaux étudiés ici.

C’est en effet sur ces deux groupes que le Laboratoire de Zoologie d u Centre ORSTOM de Tananarive concentre ses efforts actuels d‘observations biologiques et écologiques.

(3

Nous diviserons notre étude en quatre chapitres principaux : - Naissances ; - Inventaire des mammifères en collection au Parc ; - Pathologié ; - Discussion.

I . LES NAISSANCES

L~MURIENS

- 3 -

Août -

$ , .i .

" -

L.m. cQllaris

L.m. r u f y

" .

Scptembrc

L. hybride :

L.m. rufus) L. hybride : (L.m. macaco X

L.m. collaris) , L. catta L.m. fulvus L. hybride : (L.m. macaco Y L

L.m. fulvus L: hybride : (L.m. albifrons x

L.m. macaco)

L. hybrzde : (L.m.fulvus x L.m

rufus) L. hybrzde : (L.m. macaco x L

m. refus) L. hybride : (L.m. macaco Y L

m. fulvus) L. hybride :- (L.m. macaco x L

m. collaiis)

L. hybride : (Lm. macaco Y L

m. rufus) L.m. fulvus L. hybride : (L.m. macaco x L

L. hybrzde : (L.m. macaco / L

m. rufus) L.m. fulvus L. hybride : (L.m.rufus Y L.n-

collaris) L.m. rufus L.m. macaco T,.m. fulvus

(L.m. macaco y

in. fu1vus)-

m. fulvus)

Octobre

L.m. albifrons L.m. albifrons

L.m. macaco L. hybrìde : [L.m. rufus x L.m.

L.m. collaris)

L. hybride : (L.m. ,albifroiis x

L.m. macaco)

L. hybride : (L.m. macaco X

L.m. fulvus)

L. hybride : (Lem. macaco X

L.m. fulvus) Deux Varecia vari-

cgatus

Triplés de L.m. al- bifrons

L. hybride : (Lm. fulvus x L

a m . sandfordi)

Total

. .

16 iaissances

. .

. I .

. . . . , .

. ,

24 iaissances

. .

1

'I

I1 est intéressant de noter que pratiquement toutes les naissances at- tendues sont arrivées à terme. Le nombre de ces naissances est encore en augmentation très nette chaque année. Ceci est 'dû d'une part à l'amélio- ration progressive des installations et d'autre part aux rations mieux équilibrées ttablies grâce à l'expérience des années précédentes. On peut sans aucun inconvénient mettre deux femelles avec un mâle, au-delà surviennent des combats entre femelles, entraînant la mort des jeunes quelques jours après leur naissance (z cas mortels dans une cage en 1968 et 3 cas mortels dans z cages en 1969).

-4-

Photo Foürnel CheirogaZas major

. .

I . . . . . . .

.” . . ..’ . I .

'La ration alimentaire des Lémuriens s'établit ainsi :

LÉMURIENS DES GENRES LEMUR ET PROPITHECUS

Nous avons réduit les bananes à zoo grammes par tête (au lieu de zio)

En supplément nous donnons du pain (zy grammes), du riz cuit

Soit au total : 4 j0 grammes de nourriture par animal et par jour.

Nous ajoutons aussi des branches de manguier et de bambou à volonté dans les cages, surtout les propitlièques.

Le lait à raison de j o millilitres par tête est maintenant distribué tous les jours, à l'exception du samedi et du dimanche. Les doses de vitamine restent inchangées, c'est-à-dire une cuillère à soupe d ' c c Alvityl )) (sirop) pour IOO lémuriens dans le lait tous les jours.

HAPALEMUR

, alors que les fruits divers sont passés de j o à I 5 0 grammes (2).

'(JO grammes) et des carottes ( z j grammes).

Réduction du poids de la nourriture à zoo grammes, selon les pro- ' portions précédentes. La quantité journalière de lait reste la même. Le bambou, très apprécié de cette espèce, est donné tous les jours à volonté.

LEPILEMUR

On réduit ici la nourriture à IOO grammes par tête toujours selon les mêmes proportions, et tous les jours nous ajoutons 30 millilitres de lait

r

-- I

I enrichi en vitamine (z gouttes d'Alvity1) et des feuilles à volonté.

PHANER

Même rafion que le Lepilemur, mais nous ajoutons I O grammes de uterelles distribués quotidiennement.

MICROCEBUS

Environ IO. gmmmes de fruits divers et 20 grammes de bananes, j millilitres de hit enrichi en vitamine et.-y .grammes +de sauterelles par jours:

DAUBENTON IA

Son régime se compose de noix de coco verte et noix de coco mûre (300 grammes) aiwi que de larves (environ 20 grammes par jour). Les autres fruits et la viande ne sont consommés qu'en très petite quantité.

- 6 -

CARNIVORES

196s

Une étude de leur biologie et de leur écologie est actuellement en cours dans notre laboratoire, aussi nous attachons une très grande importance aux naissances. I1 est intéressant de souligner que la plupart de ces carni- vores ne font généralement qu'un seul petit par an (I).

Galidia elegans .................. 4 naissances. ................ Galidictis vittata I naissance. 7

Année

Fossa fossa .................... I Cryptoprocta ferox ..............

Esbtce

I naissance. z naissances.

Nombre de Total naissances I I I

.................. .................... . . . Galidia elegans 5 naissances.

. . Fossa fossa. I naissance.

DIVERS

o En 1968 : .z naissances de cerf. o En 1969 : 3 naissances de potamochères.

I naissance de cerf. I naissance de chèvre mohair.

II. LES MAMMIFÈRES EN COLLECTION AU PARC

LGM U RI ENS

- Lemur macaco macaco. - Lemur macaco fulvus. - Lemur macaco rufus. - Lemur macaco albifrons. - Lemur macaco sandfordi. - Lemur macaco collaris. - Lemur catta. - Lemur mongoz mongoz. -T- Lemur mongoz coronatus. - Lemur rubriventer. - Varecia variegatus: I

- Hapalemur' griseus. - Propithecus verreauxi verreauxi.

.. , . n <,

. % i.

- 7 -

- Propithecus verreauxi coquereli. - Propithecus verreauxi deckenii. - Microcebus murinus murinus. - Microcebus coquereli. - Chirogaleus major. - Chirogaleus medius. - Phaner furcifer. - Lepilemur mustelinus mustelinus. - Lepilemur mustelinus ruficaudatus. - Daubentonia madagascariensis.

Soit au total : 23 espèces ou sous-espèces de Lémuriens.

CARNIVORES

- Galidia elegans. - Calidictis vittata. - Fossa fossa. - Viverricula indica. - Cryptoprocta ferox.

Soit 5 espèces de carnivores.

DIVERS

- Potamocherus larvatus larvatus. - Cerfs d'Asie. - Chèvre mohair. - Kangourou.

I I I . PATHOLOGIE

Le tableau ci-dessous rend compte des principaux cas pathologiques observés parmi les animaux du Parc au cours des années 1968 et 1969.

o Congestions pulmonaires (pneumonie,. ,

pleurésie) . . . I . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . CB Rupture d'anévrisme de l'aorte. . . , . . . .

28'cas mortels, 4 cas mortels.

. . . , . -8-

Lemur tizongo~ (ORSTOILI)

o Toxoplasmose ...................... 3 cas mortels. o Microfilariose.. ..................... 3 cas. o Invaginations intestinales . . . . . . . . . . . . . z cas mortels. o Septicémie à staphylocoques . . . . . . . . . . z cas mortels. o Mycoses cutanées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . z cas.

CARNIVORES

e Galidia elegans - Mycose . . . . . . - Charbon bacté-

ridien . . . . . . - Paragonimose .

QB Cryptoprocta ferox - Charbon bacté- ridien ......

Potamochaerus lar- - Infestation par vatus- <( A s c a r i s

suum n . . ~ . ,

'

. _- I , ' t *

I cas.

I cas mortel. I cas mortel.

z cas mortels.

3 cas dont I mortel.

. - 9 - 7

OISEAUX il

o Agapornis cana - Septicémie à cana S tap hyloco-

ques. . . . . . . z cas mortels. o Vinago australis - Trichomonose. I cas mortel.

Mortalités par congestion pul- monaire .................

Parmi les divers cas observés beaucoup l'avaient déjà été au cours des années précédentes. C'est ainsi que la microfilariose (6), la toxo- plasmose (7), les mycoses, les infestations ascaridiennes, la trichomonose, les septicémies (3) ont été souvent rapportées chez des animaux domes- tiques ou sauvages de l'Ile.

Par contre, au cours de ces deux années, certaines maladies ont sévi avec une fréquence inhabituelle, ou ont été observées pour la première fois à Madagascar.

J F M A M J J A S 0 ---------- 6 8 3 1 1 1 3 1 - -

1 0 CONGESTION PULMONAIRE DES LÉMURIENS

La congestion pulmonaire représente de loin la cause de mortalité la plus importante des lémuriens. Ces primates présentent une sensibilité toute particulière au froid, liée probablement à une acclimatation délicate s x les Hauts-Plateaux d'animaux originaires pour la plupart des régions côtières.

La mortalité semble, comme pour beaucoup d'espèces animales, liée à l'âge des sujets, les plus jeunes étant les plus fréquemment atteints. La mortalité est saisonnière, comme l'indiquent les chiffres suivants :

.

Les mois de janvier, février, mars sont les plus favorables à l'apparition des cas de congestion pulmonaire, sans doute en raison de l'humidité nocturne importante qui règne sur les Hauts-Plateaux durant cette période.

La congestion est toujours la lésion pulmonaire primitive. Elle précède parfois la pneumonie ou la pleurésie, dont les bactéries les plus fréquem- ment responsables sont Kdebsiela pnezwzoniade ou Escherichia cod.. Mais le plus souvent la mort est brutale et les poumons ne récèlent aucun germe infectieux. ,

La prophylaxie de ces mortalités consiste essentiellement en une climatisation parfaite de l'abri des animaux, qui n'est pas toujouxs aisée,

.-

- 10 -

Photo Fournel Propifhecm u. uerreartxi

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- 11 -

ni à l'abri des défaillances mécaniques. Toutefois un traitement à 1'Hexa- cycline, par voie orale, peut prévenir dans certains cas les ,complications

,bactériennes.

, 20 RUPTURE D'ANÉVRISME DE L'AORTE I j Cette cause de mortalité èst la' plus fréquente après la congestion I pulmonaire : I 5 cas au cours des six dernières années (2). Elle a été observée depuis très longtemps puisque G. Buck, Vétérinaire chargé du

I Parc de Tsimbazaza, en relate plusieurs cas dès 1936 ( 5 ) . Ces lésions d'anévrismes, très classiques, étaient rapportées jusqu'ici à des troubles métaboliques ou héréditaires. Au cours de l'année 1969, une analyse anatomo-pathologique de la paroi de l'anévrisme ayant été demandée afin d'en préciser la structure histologique, elle révèle une CosinophiIie massive et des vestiges d'une larve parasitaire*.

Deux autres lémuriens ayant succombé par 19 suite à une rupture d'anévrisme, la dissection des parois vasculaires a permis dans les deux cas d'extraire une larve de (( Spirocerca sp.** B.

Bien qu'il ne soit pas permis d'attribuer à tous les cas de rupture d'anévrisme la même origine, cette étiologie paraît la plus probable s'agissant de lésions identiques constatées chez une même espèce animale. Le cycle de ce parasite pouvant comprendre nombre d'hôtes intermé- diaires différents (insectes pour la plupart) il est dificile de baser une prophylaxie sur la destruction de ces hôtes particuliers.

30 CHARBON BACTÉR~DIEN

Trois cas mortels de charbon bactéridien ont été constatés en 1968 (4) chez CgyVoprocfa ferox et Galidia elegam. Cette maladie septicémiquk, due à B a c i h aiztbraci.r est en général très rare chez les carnivores. Elle Be traduisait chez un Galidia par une laryngite et une pleuropneumonie

Cypoprocfa par un œdème hémorragique de toute la ée. Dans ce' dernier cas la mort survient par asphyxie,

en quelques heures, les symptômes observés étant plus ceux d'un traumatisme ou d'une intoxication que d'une infection microbienne. L'origine de l'infection n'a! pu être déterminée, mais la localisation des lésions doit faire suspecter une contamination par voie orale.

L

* Nous remercions vivement les Docteurs Ramisse et Duchassion des Laboratoires d'Anatomo-pathologie de 1'IEMVT et de l'Hôpital Girard-et-Robic pour la réalisation et l'interprétation des coupes histologiques.

** Ces larves sont actuellement en cours d'identification exacte au Laboratoire de parasitologie de J. Prod'hon à YORSTOM.

- 12 -

i

40 TREMATODOSE

En 1969, au cours de l’autopsie d’un Galidia eiegans l’attention est’ attirée sur l’aspect nodulaire du parenchyme pulmonaire. La dissection permet d‘isoler huit trématodes vivants appartenant à la famille des troglotrématodes *.

C‘est à notre connaissance, la première relation de l’existence de cet helminthe à Madagascar.

’.,;

La découverte de ce nouveau parasite appelle quelqltes remarques. :

- Le cycle de ce trématode est souvent à deux hôtes, l’un étant un mollusque, l’autre un crustacé d‘eau douce prédateur du mollusque. Le Galidia infecté n’étant pas nourri au Parc ayec des crustacés, . il s’est donc infesté durant sa vie sauvage. Ceci plaide en faveur de l’importance des proies aquatiques dans le régime alimentaire naturel de ce carnivore (I). Nos observations nous ont d‘ailleurs montré que ce carnivore se nourrit beaucoup de proies aquatiques, qu’il capture en longeant les cours d’eau. Ce parasitisme prouverait donc que le Galidia peut également soulever des cailloux pour saisir des crustacés, ce que nous avons pu vérifier depuis dans des pièces aménagées à cet effet.

- Les crustacés d’eau douce (crabes, écrevisses) entrant fréquemment dans l’alimentation de l’homme à Madagascar, l’attention doit être attirée sur la possibilité d’infestation humaine en cas de cuisson insufi- smte de ces crustacés.

IV. DIS@USSION

Avec quelques précautions, toutes les espèces du genre Lenztlr sup- portent à peu près normalement la captivité. Elles se reproduisent très bien, à l’exception du Lemr P J O ~ ~ O ~ qui semble plus fragile et nécessite comme les Propithèques des soins particuliers. I

71 . . 11 en est de même pour la Varecia .va&eghu et 1’’Hápdeimw.

Le Lepilemiw, lui, reqte très fragile ’et notre réussite actuelle semble principalement due au chauffage permanent. Néanmoins nous n’avons pas qncore pu obtenir de reproduction chez cette espèce.

A condition d’être soignés rapidement les lémuriens réagissent très bien aux traitements antibiotiques : la pneúmonie a pu être traitée avec succts dans 5 cas par un traitement oral à 1’Hexacyclire à raison d‘une

* Ces trématodes sont actuellement en cours d’identification exacte au Laboratoire de parasitologie de P. Daynes au Laboratoire Central de 1’Elevage et J. Prod’hon à l’ORSTO1\1.

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cuillère à-soupe trois fois par jour pendant quatre jours. Une toxicose chez un Propithèque a pu être guérie par traitement à I'Hexacycline aux même doses que précédemment pendant cinq jours avec injection sous-cutanée 'de sérum fhysiologique.

Nous avons enfin guéri plusieurs indigestions par ingestion de charbon animal actif.

CO N CL U S Il O N

Les régimes alimentaires semblent actuellement à peu p r b mis au point. Les difficultés actuelles proviennent surtout du froid et il est toujours délicat de bien acclimater à l'extérieur un certain nombre d'espèces de Lémuriens à Tananarive. Les carnivores sont tous en cages climatisées, ce qui évite facilement les congestions pulmonaires.

La plupart des cas mortels sont impossibles à déceler avant la mort de l'animal, et des traitements préventifs devront être envisagés dans les' années à venir.

Observations biologiques et pathologiques sont donc étroitemert liées. L'étude de la pathologie d'animaux dont la biologie et l'écologie4 sont souvent très mal connues permet d'établir certaines mesures de prophylaxie. En outre elle peut appuyer certaines observations faites en captivité et rendre ainsi bien des services à l'étude de ces groupes.

Centre ORSTOM de Tananarive, BP 434. Laboratoire Central de l'Elevage, Tananarive, BP 4.

* RÉFÉRENCES CITEES

I . ALBIGN AC (R.). - .ïVotes étbologìqttes sur queZqLdes carnivores malgaches, le (( Gali,dia elegans )) I. Geoffroy. (( La Terre et la Vie )) 1969, 2 : Z O Z - Z I ~ .

2. ALBIGNAC (R.), RIBOT (J.- J.). - Mortalité, nataZité e t pathologic desanima~~xda Parc zoologique de Tsimbagaza. Centre ORS'TOM de Tananarive. ((Bulletin de Madagascar )) nos 280-281, 811-826.

3. ANONYME. - Rappwts anwels dit Laboratoire Central de I' ElruaRe d# Tananarive (( Archives de I'IEMVPT P, Tananarive.

4. BLANCOU (J.-M.). - Cas de charbon bactéridien chez des carniilores saiiuages de Mada- gascar. (( Rev. Elev. Med. Vtt. Pays trop. D, 1968, 21, 3 : 339-40.

J . BUCK (G.). - Rgfports anmieels du LoborGtoire Central de Z'Eleziage de Tananarifie. (( Archives de 1 IEMVPT n, Tananarive.

6. DAYNES (P.). - Note stir les helminilldoses des animazix doniefiipes reconnz[es 2 Alada- gascar. (( Rev. Elev. Med. VCt. Pays trop. )), 1964, 17, 3 : 477-490.

7. UILENBERG (G.), RIBOT (J.-J.). - Note sur lu toxoplasmose des létinzirriens (Pri- mztes, L47aidvidrre). <( Rev. Elev. Med. Vtt. Pays trop. D, 1965, 19, 3 : 247-248.

- 14 -

.I - 1 ‘ i

R. ALBIGNAC, Directeur du Parc Botanique et Zoologique

ET

J. BLANCOU, Vétérinaire Microbiologiste B l’Institut d’Elevage et de Médecine Vétérinaire des Pays Tropicaux

SUR LA REPRODUCTION ET SUR 1A PATHOtOlJE DES ANIMAUX AM PAR[: ZOOlOGlQUE DE TSIMBA~A~A

CENTRE ORSTOM DE TANANARIVE

E X T R A I T D U B U L L E T I N D E M A D A = ,

G A S C A R N O 2 9 2 - . S E P T E M B R E 1 9 7 0