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s. N. C. F.
BLAISY-BAS
Cours de la Gare 21000 DIJON
Tél. (80) 32-50-60
SOUTERRAIN S.N.C.F. DE BLAISY-BAS
RAPPORT N° 4
OBSERVATIONS SUR LES PLOTS D'ESSAIS EXPÉRIMENTAUX
DE TRAITEMENT DES TERRAINS INSTABLES
par
P. BEAUDUC et H. GUDEFIN
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 45018 ORLÉANS CEDEX Tél. (38) 66.06.60
Service géologique régional JURA - ALPES
B. P. 6083 . 69604 VILLEURBANNE / Croix-Luizet - Tél. (78) 52.26.67
Bureau de Recherches
Géologiques et Minières
BIBLIOTHEQUE
72 SGN 400 JAL Lyon, Décembre 1972
RESUME
Dans le tunnel de BLAISY-BAS (21 ) la SNCF a fait exécuter
des essais expérimentaux de traitement des couches de matériaux
et de terrains désagrégés sous les voies, suivant deux procédés
devant servir de tests (l) :
- traitement classique par injections conventionnelles d'un
coulis de ciment.
- traitement par réalisation de réseaux de pieux racines.
Le service géologique régional JURA. ALPES du B.R.G.M. a été
chargé d'assurer une surveillance, à vocation géotechnique, de
l'ensemble de ces essais.
Ce rapport présente et commente les observations recueillies
au cours de cette phase de travaux.
Dates d'exécution effective des travaux (non compris la phase
préparation) :
- réalisation des plots d'essais : du 9 au 31 octobre inclus,
1972
- creusement des "fouilles" de visite, dans les plots, après
traitement : les 3» ^» 6 et 7 (pro-parte) novembre 1972.
- visite, examen, puis rebouchage, de ces excavations de
contrôle : le 7 novembre 1972.
Ingénieur SGR JURA ALPES chargé de suivre cette
opération
Technicien SGR JURA ALPES changé de la surveil¬
lance
Dessinateur
Secrétariat
H. GRJDEFIN
P. BEAUDUC
J.F RIEUX
J. RIEUX
(l) Les photos en couleurs (pleoiches hors texte) illustrant lesaspects des excavations de contrôle, ont été réalisées par les
soins de la SNCF.
TABLE DES MATIERES
1 - GENERALITES
1 1 - INTRODUCTION
12 - MOYENS MIS EN OEUVRE
22 - DISPARITE DES EFFETS OBSERVES, EN FONCTION
DES METHODES CHOISIES
23 - DIVERGENCE DES APPRECIATIONS SUR L'EMPLOI
DU MORTIER
2k - OBSERVATIONS SUR LES COUCHES ARTIFICIELLES
TRAVERSEES
25 - PRESENCE DE VIDES ET DE MATERIAUX FRIABLES
VERS IJl BASE DU PIEDROIT (PAREMENT OUEST )
6
6
7
2 - Bi^ABSy§|^pj^gBDBl^GE^R^^_|yR^L'l§^RE§ULT^TS
OBSERVES 9
21 - CONTROLE DES EFFETS DU TRAITEMENT ("fouilles ^
de visite")
1 1
12
13
U
163 " Sk9î:.i4iiièiz:i49S¥^î
31 - LOCALISATION ^g
32 - PLAN DE DISPOSITION DES FORAGES (cf figure 32) ^^
33 - REPARTITION DES POINTS DE TRAITEMENT ^g
SELON LEURS CARACTERISTIQUES
3k - PHASES SUCCESSIVES DU MODE OPERATOIRE -, g
35 - NATURE DU TRAITEMENT I9
36 - COMPOSITION DES COULIS ET DU MORTIER 20
37 - OBSERVATIONS PONCTUELLES RELEVEES EN 2I
COURS D'EXECUTION
371 - Phase forage 21
372 - Phase d'injection 23
38 - REMARQUE SUR LE COMPORTEMENT COMPARE
DES POINTS D3 ET D5 EN PIEDROIT
k7 - REMARQUE SUR LES QUANTITES ABSORBEES, ET SUR LE
MODE DE TRAITEMENT
27
27
29
31
39 - PLOT D'ESSAI BACinr I
310 - EFFETS OBSERVABLES DES INJECTIONS
(sur les parois de la fouille)
311 - COMMENTAIRES SUR LA COUCHE SABLO-GRAVELEUSE
INFERIEURE (rapportée à la base du radier)
^ - PLOT^D^ESS^I^B^CHX^II 33
k^ - LOCALISATION 33
k2 - PLAN DE DISPOSITION DES FORAGES (cf figure k2) 33
k3 - REPARTITION DES POINTS DE TRAITEMENT SELON LEURS
CARACTERISTIQUES
kk - MODE OPERATOIRE 36
k5 - REMARQUE RELATIVE A L'EFFICACITE DU "LAVAGE" 36
DES FORAGES
k6 - OBSERVATIONS PONCTUELLES RELEVEES EN COURS 37
D ' EXECUTION
k6^ - phase forage 3^
462 - Phase d'injection 39
k2
k8 - PLOT D'ESSAI BACHY II U3
k9 - EFFETS OBSERVABLES DES INJECTIONS l^l^
(sur les parois de la fouille)
k^0 - REMARQUE IMPORTANTE k6
5 - PLOTD^ESI^I FQNDEDILE Z,y
51 - LOCALISATION 4 y
52 - PLAN DE DISPOSITION DES FORAGES (cf figure 52) !^y
53 - REPARTITION DES POINTS DE TRAITEMENT SELON
LEURS CARACTERISTIQUES ^1
5k - SURVEILLANCE DU CHANTIER - REMARQUE PREALABLE k9
55 - OBSERVATIONS PONCTUELLES RELEVEES EN COURS
D ' EXECUTION
35^2- Observations notées en cours de
réalisation
57 - EFFETS OBSERVABLES DU TRAITEMENT PAR PIEUX-RACINES
(sur les parois de la fouille)
50
551 - Injection des forages en piédroit kq
552 - Confection des pieux racines 32
5521 - Principe d'exécution 32
53
56 - PLOT D'ESSAI FONDEDILE 5k
57
LISTE DES FIGURES
Fig. 32 : Plot d'essai BACHY I 17
canevas de répartition des forages
Fig. 39 : Plot d'essai BACHY I
fouille ouverte après traitement 30
par injection
Fig. k2 : Plot d'essai BACHY II
canevas de répartition des forages
Fig. k8 : Plot d'essai BACHY II
fouille ouverte après traitement par injec¬
tion
Fig. 52 : Plot d'essai FONDEDILE
ceinevas de répartition des forages
3k
k5
k8
Fig. 56 : Plot d'essai FONDEDILE
fouille ouverte après création des 57
pieux-racines
LISTE DES ANNEXES
\
ANNEXE I
Interprétation de l¿i consistance des couches traversées en
forage, d'après les vitesses d'avancement.
'^BDÊîË_i.ê (*ig-) <^ûupe longitudinale du plot d'essai BACHY I
(interprétation d'après les vitesses d'avancement)
Annexe_lb (fig.) : Coupe longitudinale (interprétation) du plot
d'essai BACHY II.
Annexe_^c (fig.) : Coupe transversale (interprétât i on) du plot
BACHY II. Sur la rangée N° 6.
aDí}í:í5_iá (fig-) Coupe traíisver sale (interprétation) du plot
BACHY II. Sur la rangée \'° 8.
ANNEXE II
CMironol ogi e des travaux (journal calendaire des chantiers).
1 - GENERALITES
1 1 - INTRODUCTION
Dans le but de définir la méthode la mieux adpatée au
traitement dee terrains altérés et désagrégés, pour obvier à
l'instabilité du support naturel des voies dans la zone des désor¬
dres reconnu?, dans le souterrain, la SNCF a décidé de lancer
l'exécution d'une campagne d'essais experiment avix in situ ; essais
portant sur des segments de voie définis, de longueur unitaire limi¬
tée (de l'ordre de la dizaine de mètres, ils sont tous situés sur
la voie 2, côté occidental du souterrain).
En vue des décisions à prendre poiu' la campagne de con¬
fortement définitif sur l'ensemble de la zone d'instabilité, et
afin d'obtenir une comparaison destinée à orienter en meilleure
connaissance de cause le choix du ou des procédés susceptibles
d'assurer la plus grande efficaci té , différentes méthodes de trai¬
tement ont été testées, par la réalisation de trois plots d'essais
distincts .
La SNCF a fait appel pour cela à deux entreprises spécia¬
lisées, dont les chantiers ont travaillé simultanément, et, peut-
on dire, concurrentiellement , puisque les résultats de leurs tra¬
vaux respectifs doivent être objectivement confrontés.
L'entreprise BACHY a pris à sa charge l'exécution de deux
plots d'essais, à traiter classiquement par le procédé des injec¬
tions conventionnelles de coulis de ciment.
Ces deux plots, distingués par la désignation respective
de "essai de type I" (BACHY I), et "essai de type II" ( BACHY II)
dçvaient différer par les phases successives du mode opératoire
(préparation des forages préalables à l'injection), par la nature
du traitement, ainsi que (du moins dans le plan initial) par la
densité des points de traitement .
La réalisation du troisième plot d'essai a été conficie
à l'entreprise FONDEDILE, appliquant la méthode de traitement des
terrains par la création de réseaux de PALI-RADICE - "pieux raci¬
nes" (brevet Fondedile).
Après exécution des essais de traitement, des fouilles
ont été ouvertes, par l'entreprise MONCOCOL, pour permettre un
contrôle par visualisation in situ des résultats obtenus. Dans
chaque plot d'essai line excavation a ' ' pratiquée manuellement
(pelle-pioche) avec utilisation temporaii e d'un marteau-pitjueur .
Creusée verticalement, chaque fouille de visite a pour
ouverture un quadrilatère de 1 ,10m x 1m de côtés.
La SNCF a demande au service géologicjue régional
JURA ALPES du B.R.G.M. d'assurer une surveillance (à vocation
géotechnique) des chantiers d'injection.
A cet effet, un technicien du S.G.R. JURA ALPES a été
détaché en pennanence au tunnel, pendant la dui'ée de cette campa¬
gne d ' essais .
12 - MOYENS MIS EN OEUVRE
Entreprise BACHY
disposait de deux groupes de travail ou trains-chan¬
tiers mis à sa disposition par la SNCF :
- 1 plate-forme de forage, avec matériel d'équipement
- 1 plate-forme pour le chantier d'injection (comprenant
mixer, compresseur, "presses" d'injection)
- plus diverses unités appropriées = fourgons, wagons-
citernes pour l'eau, containers pour sable, ciment.
L'entreprise BACHY utilisait un appareil de perforation
Atlas-Copco, travaillant en percussion et rotation conjuguées
(roto-percussion) , avancement simultané, en principe, du tube
8
de protection (dont la base est munie d'une couronne) et du corps
de sonde (tiges de forage terminées par un fleuret à taillant en
croix). En pratique, dans la progression du forage, il y a fréquem¬
ment un décalage de profondeur entre les deux éléments.
Source d'énergie = pneumatique
Deux diamètres ont été utilisés :
- 0 5" = 153mm (rangées C et B du plot type II)
- Ç^ 3"t = 10711111 (pour tous les autres forages des
plots I et II)
La plate-forme d'injection comprenait un dispositif de
dosage-malaxage des coulis, et un groupe de 3 presses (pompes)
d ' injection .
Les deux plates-formes ( chantier forage et chantier injec¬
tion) sont indépendantes et interviennent alternativement sur l'un
ou l'autre des deux plots, selon les nécessités du moment.
Entreprise FONDEDILE
disposait d'un wagon plate-forme de forage-bétonnage ,
d'un wagon plate-forme avec matériaux et dispositif de dosage-mala¬
xage du coulis et du mortier ; en plus : deux wagons citernes et
deux fourgons .
Cette entreprise a utilisé deux types d'appareils de fo¬
rage :
- 1 sondeuse travaillant uniquement en rotation, avec
injection d'eau
Energie : électricité
Deux diamètres de forage ont été employés :
- 0 60mm (couronne)
- 0 80mm (rock-bit) pour les forages en piédroit.
- 1 appareil de perforation travaillant en roto-percussion
(corps de sonde équipé d'un marteau perforateur).
Energie : pneumatique
0 de forage : 1 1 0mm
(occasionnellement - 76mm)
Le coulis et le mortier des pieux-racines ont été coulés
manuellement, et "chassés" par poussées brèves de pression à l'air
comprimé .
L'exécution des forages s'effectue avec les deux appa¬
reils simultanément. Les trous sont exécutés un peu en "ordre dis¬
persé", selon les possibilités du moment, tributaires de l'encom¬
brement sur la plate-forme de travail .
La chronologie d'exécution s'inspire également de la
nécessité de ménager un espace de temps entre l'exécution de deux
pieiix consécutifs (risques de perturbation avant prise du mortier).
2 - BÇMARQUÇI p^QR^II gENEB4L_SUR LES^RESULTATS^gB|ER^
21 - CONTROLE DES EFFETS DU TRAITEMENT ("fouilles de visite")
La partie la plus concrète des observations recueillies
est évidemment celle ciui se rapporte aux résultats constatés dans
les fouilles de visite pratiquées dans les plots d'essais après
traitement de ces derniers.
La visualisation, sur les parois des excavations, des
effets obtenus, pour chaque procédé de traitement, représente
assurément le moyen le plus rationnel de se rendre compte du tra¬
vail accompli.
10
Cependant la validité de ce mode d'investigation n'est
pas exempte de considérations restrictives, et, par souci d'ob¬
jectivité, il nous parait nécessaire de présenter quelques remar¬
ques sur la qualité représentative de ces observations .
En premier lieu, les "fouilles" de contrôle ouvertes
dans les plots d'essais n'ont pu, pour des raisons de délais,
atteindre la base des couches traitées, dont la profondeur est
généralement proche de km (ou au moins égale à 3,50m).
Sur les plots FONDEDILE et BACHY II les excavations de
contrôle ont atteint la profondeur 3m.
Sur le plot BACHY I, le fond de la fouille n'a guère
dépassé la profondeur de 2m, sauf sur le côté sud de l'excavation
où le terrassement a atteint la profondeur 2,50m et pénétré de
0,50m environ dans le terrain naturel.
L'examen des excavations laisse ainsi une vision pratique¬
ment limitée à la partie supérieure, altérée, des terrains naturels
au contact du radier ; de sorte que les terrains réputés sains,
hors de la zone superficielle d'altération, échappent le plus sou¬
vent à l'observation directe, ou n'apparaissent pas nettement carac¬
térisés. Ces excavations n'offrent donc qu'xin aspect partiel des
effets du traitement dans les terrains naturels ; ceci d'autant
plus que le terrassement a nécessairement supprimé, au cours de
son exécution, des aspects ou effets tangibles du travail accompli
dans le rayon d'influence de certains points de traitement.
C'est ainsi que, dans l'excavation du plot BACHY II noteim-
ment , des amas ou "bouchons" compacts de ciment injecté ont été
détroiits dans le volume de la fouille, et sans laisser de traces
observables sur les parois.
1 1
De même, dans le plot FONDEDILE, des pieux racines ont
dû être sectionnés et partiellement détruits pour permettre l'ap¬
profondissement de la fouille de visite.
L'examen "à posteriori" des excavations de contrôle peut
donc, dans certains cas, ne présenter qu'une vision assez trom¬
peuse des effets du traitement .
Pour cette raison il est seins doute plus prxident de
considérer que le seul aspect des parois n'est pas exactement
représentatif des résultats moyens obtenus .
22 - DISPARITE DES EFFETS OBSERVES, EN FONCTION DES
METHODES CHOISIES
Dans les différents aspects des résultats obtenus il
faut aussi considérer que, selon le procédé adopté, les difficul¬
tés inhérentes à la nature même des couches à consolider n'ont pas
la même répercussion sur l'efficience du traitement.
Le principe du traitement par injections conventionnelles
est davantage tributaire, pour réussir, des conditions naturelles
existantes : présence de vides communicants, cavités de dissolu¬
tion, terrain penetrable au coulis grâce à une perméabilité de
fissures ou fractures .
L'interposition d'une zone marneuse délayée, réduite à
l'état d'une pâte plastique ou semi-fluide, tout en constituant
un terrain friable de tenue instable, n'en est pas pour autant
facilement penetrable au coulis .
A ce sujet, il convient de noter que dans l'excavation
du plot FONDEDILE, on a rencontré au cours de son creusement de
petites zones sporadiques de terrain délayé, seois cohésion, de
consistance plastique, voire semi-fluide.
12
Mais il faut dire que dans ce cas le principe de traitement
choisi recherchait moins la compaction et "l'essorage" des terrains
que "la création d'une couche résistante prenant appui par effet
de surface sur le gypse sain" (selon la propre expression de
FONDEDILE ) .
Par la densité des points de traitement, la création des
pieux racines constitue dans le terrain, évidemment quelle que soit
la nature des matériaux traversés, vme interposition artificielle
et géométrique de points d'appui multiples, à composition de
mortier compact, dont chacun pénétre en continuité à travers les
terrains traités.
Nous ne disposons pas d'éléments d'appréciation pour por¬
ter un jugement dur l'efficacité et la capacité de porteince du
support artificiel ainsi créé.
23 - DIVERGENCE DES APPRECIATIONS SUR L'EMPLOI DU MORTIER
Les différences de conception des méthodes mises en
oeuvre, et les constatations faites des résultats obtenus respec¬
tivement pour chaque procédé, conduisent les entreprises concer¬
nées à formuler des conclusions ou émettre des avis qui sont parfois
diamétralement opposés, queoit à l'efficience des différentes techni¬
ques .
Ainsi en est-il notamment à propos de l'utilisation du
mortier.
L'entreprise FONDEDILE, en présentant sa méthode de trai¬
tement par réseaux de PALI-RADICE accorde à cette solution, utili¬
sant du mortier, des avantages par rapport aux injections conven¬
tionnelles, et écrit notamment :
''" 1 - pas de pressions élevées (susceptibles de créer
des désordres dans la voie)'''
* 2* - meilleur remplissage des vides, avec des matériaux
résistants : mortier "
13
* 3* - pas de retrait ^
et (page 8 de son rapport)
Nous avons rempli les vides en assurant un serrage
du terrain^ (emploi de mortier)
tandis c^ue , dans les conclusions du rapport établi par l'entreprise
BACHY, on relève, page 9 :
utilisation du mortier à proscrire, sauf conditions
très exceptionnelles
Des commentaires, dans ce même rapport, attribuent à
l'emploi du mortier -dans le traitement des forages de la maille
primaire- la cause d'un remplissage défectueux des vides et d'un
blocage prématuré, en première phase d'injection.
On voit donc que l'emploi du mortier suscite des avis
fort discordants, selon la méthode de traitement préconisée.
2k - OBSERVATIONS SUR LES COUCHES ARTIFICIELLES TRAVERSEES
Les excavations pratiquées dans les plots d'essais
recoupent intégralement les couches de matériaux rapportés pour
constituer le support construit des voies. Elles ont permis une
observation plus précise sur la dispositi on de ces couches et sur
la nature des matériaux constituants,
A ce titre, les séries de photos en couleurs, réalisées
par les soins de la SNCF (voir planches photos hors texte) sont
particulièrement instructives.
Elles révèlent notamment ime épaisseur très irrégulière
du radier en béton, dont la base se situe en certains points vers
2m de profondeur.
^k
Elles confirment que le radier est toujours surmonté
d'une couche sablo-graveleuse meuble, interposée "en coussin" entre
le béton et le ballast.
On constate également que ce radier est hétérogène et
comporte deux parties distinctes, différenciées par la composition
du béton d'agrégats et notamment par la nature du liant :
- une partie supérieure, dsins laquelle les agrégats sont
cimentés par un mortier à la chaux, peu résistant.
- une partie inférieure, dans laciuelle le lieint , sombre,
noirâtre, évoque un ciment fondu (alumineux) et confère au béton
une meilleure cohésion, en général.
La base du radier présente en coupe un tracé très irré¬
gulier, onduleux ou sinueux, pénétrant parfois en indentations ou
constituant des poches dans le terrain sous-jacent.
On observe dans cette partie básale la présence sporadique
de quelques zones de tenue friable.
Il n'est pas impossible que de telles zones localisées
tout à la base du radier, et montrant une propension à la désagré¬
gation, correspondent en réalité à un apport de cailloutis sablo-
graveleux, remblayeunt des poches à la suite d'anciens travaux de
stabilisation des voies.
Ces cailloutis auraient été plus ou moins pénétrés, et
partiellement agglomérés, par une percolation du ciment fluide,
avant la prise du béton sus- jacent (?)
25 - PRESENCE DE VIDES ET DE MATERIAUX FRIABLES VERS LA BASE
DU PIEDROIT (PAREMENT OUEST)
Au cours de la phase d'exécution des forages préalables
à l'injection, on s'est efforcé de recueillir le meucimum d' observa-
15
tions susceptibles de renseigner sur l'état des matériaux traversés,
en notant en particulier le comportement et le rendement de l'outil
de forage .
Des indices tels que : "avancement très rapide",
ou : "presque instantané",
s'ils ne permettent pas de se prononcer sur la nature exacte de
la couche rencontrée, sont cependant révélateurs de son état et
évoquent des matériaux très désagrégés, friables et tendres, ou
encore la présence de vides.
Ces indices se corroborent généralement avec les obser¬
vations notées, au cours de la phase d'injection, sur les quantités
absorbées de coulis ou de mortier.
Sur chacun des plots de traitement, ces faits observés
se conjuguent ainsi pour mettre en évidence, en divers points,
l'existence de vides importants et de matériaux friables, derrière
le revêtement, vers la base du parement concerné.
On retiendra notaumnent :
Sur le plot BACHY I : (voir § 37I , 372)
les points de traitement : D3 . D5 . D7 . D9 .
Sur le plot BACHY II (voir § k62)
les points de traitement D3 et D5
Sur le plot FONDEDILE; (voir § 55I )
le point de traitement PI 3 essentiellement
16
3 - ?^QT^D;^ESSAI^BAgHY_I
Traitement par injection classicjue d'un coulis de ciment,
31 - LOCALISATION
En position kilométrique dans le souterrain le plot
d'essai BACHY type I est compris entre les P.K 291 .792, k et
291 5 soit une longueur de 5 > 1 Om ,
Par suite des délais d'exécution, impératifs, la réali¬
sation de ce plot a dû être réduite par rapport au plan initial,
32 - PLAN DE DISPOSITION DES FORAGES ( cf figure 3,2)
Dans le projet initial ce plot d'essai, dit de "type I",
devait être exécuté suivant une disposition plus espacée des
forages, répartis sur une maille géométricjue finale de 1,75ni env.
En définitive, décision a été prise de modifier ce plan
initial et d'adopter une maille plus resserrée en ramenant l'es¬
pacement des forages à 1 ,25ni environ (densité de points identique
à celle du plot de type II).
donc :
Le canevas de répartition des forages pour ce plot comporte
7 lignes longitudinales (parallèles aux rails) désignées
par les repères :
A.B.C, = maille primaire
D = forages en piédroit (parement ouest)
E,F,G, - maille secondaire
Les lignes longitudinales sont croisées, perpendiculaire¬
ment, par 7 rangées transversales, numérotées de 3 à. 9 inclus, et
de l'amont vers l'aval.
PLOT D'ESSAI "BACHY I"
CANEVAS DE REPARTITION DES FORAGES
PK = 291792,4
V
PK = 291795,5
5,10 m
PK = 291797,5
0,85 m4
Rangées transversales
Vers
Paris
Rail
axe de
la voie
Rail ,^
t_ A J
T
0
-a-
^
t=5^
t
A i
^
Position sur plan
Implantation réelle
-e- -B-t
-e-
«^
Emplacement de la
fouille Moncocol
O
D
0
o
I
Piédroit
^orages diamètre 107 m /m = maille primaire
" " " = " secondaire
" " " = complémentaires de contrôle
" de vérification prévus (3) en carottage
Orientation du forage
©
-©
U)
01
u
-a
co
V-\o
(U
c
00
.©
©
©
©
ef-i
u
a-
(U
^J hJ
Ni (
Echelle 1/50.
£j?¿ÍA/f. S'a/? 7¿/jPJ.AlP£S -/2.72. 72 Sû/i/ Aûû JÁI
18
La maille géométric^ue du plot comporte au total 28
forages (points de traitement),
33 - REPARTITION DES POINTS DE TRAITEMENT SELX)N LETJRS
CARACTERISTIQTJES .
Tous ces foraf^es ont été exécutés au 0 nominal 3" ^ >
correspondant à un 0 effectif du trou foré (théorique) de 107mm.
Les foraf^es sont tous oblicúes ; leur longueur tuiitaire
est très variable d'un point à un autre, en fonction des condi¬
tions d'avancement et de la nature des matériaux rencontrés (dure¬
té , cohésion) .
S ' échelonnant entre 3^ ^t ^ , 50ir.' , la loni^uour unitaire est
le plus conmiunément comi^rise entre 3 > 50 et 3 > 90m .
Les forages des lignes A.E.B. sont tous inclinés vers
l'Est, c'est à dii^e vers l'a<iUedtic (axe du souterrain).
Les forages des lignes F.C.G. et D (ces derniers en pi(;-
droits) sont tous inclinas vers le parement occidental du souter¬
rain .
3k - PHASES SUCCESSIVES DU MODE OPERATOIRE
a)- On fore d'abord en série tous les points de traitement de la
maille primc^lre .
Ces forages une fois exécutés n'ont pas subi de "purge"
ou lavage (par injection sous pression d'air et d'eau : "air-lift")
b)- Dès l'extraction du corps de sonde (le tube de protection étant
toujours en place), chaque forage reçoit sa garniture d'injection,
en tubes spéciaux de 0 1"^. Les tubes de cet équipement sont
19
centrés et fixés au radier en béton par un packer - gaine en
matière plastique, "gonflée" par un remplissage sous pression
au coulis de ciment épais, dense.
La garniture d'injection est constituée de tubes pleins
sur la hauteur du ballast et du radier ; sa partie básale, au droit
des terrains naturels, est crépinée de façon globale (c'est à dire
sans discontinuité par intercalation de segments non perforés).
Les éléments crépines sont généralement protégés par
des manchettes en caoutchouc, s ' écartant sous la pression pour
laisser passer le coulis .
c)- On procède alors à 3 ' injection en série des forages de la
maille primaire, cependant que l'appareil de perforation passe
à l'exécution des forages de la maille secondaire ; à son tour,
cette dernière sera ensuite injectée en série.
35 - NATURE DU TRAITEMENT
Tous les forages de la maille primaire ont été traités
au coulis de ciment pur, souvent avec coulage de mortier en phase
terminale de remplissage de chaque point, ou en phase de reprise
ultérieure pour parfaire l'obturation, juscju'au refus, de certains
points .
Les forages de la maille secondaire ont généralement été
injectés avec un coulis plus fluide composé essentiellement de ci¬
ment, mais avec adjonction de bentonite, conférant au mélange luie
fluidité de tenue plus colloïdale.
Dans certains cas, l'injection a été parachevée par ad¬
dition de silicate de soude pour activer la prise (dans le but
de résorber des résurgences ou déperditions de coulis par exemple).
20
36 - COMPOSITION DES COULIS ET DU MORTIER
La composition des coulis injectés n'a pas été immuable;
elle a au contraire été très variable selon les points et selon les
circonstances : montée en pression des presses d'injection, con¬
ditions de remplissage des forages (absorption importante, refus,
résurgences) ,
De manière générale, pour chaque forage, le début de
l'injection a été réalisée avec un coulis, assez fluide, de ciment
. , . . cimentpur, suivant les proportions = 1
eau
Pour les phases suivantes du rebouchage, sauf deins les cas
de refus obtenu très rapidement, on a utilisé un coulis plus épais
J J- j^ J ' n ciment 2 / . , \repondant aux proportions de melange = - (en poids;
Pour l'ultime phase d'obturation, d'ailleurs fréquemment
exécutée en "reprise" ultérieure, après début de solidification
des injections initiales, on a souvent utilisé un mortier ainsi
composé :
ciment
sable (fin)
eau
50 kgs
50 kgs
proportion variable de 26 à 30 1
Le ciment employé est un ciment de laitier au clinker
(C.L.K, )
Dans le cas d'adjonction de silicate de soude pour activer
le "gel" (coagulation) du coulis, chaque "dose" de silicate était
préparée dans les proportions suivantes :
30 1, de silicate
délayés dans 60 1. d'eau
21
37 - OBSERVATIONS PONCTUELLES RELEVEES EN COURS D'EXECUTION
Le travail sur ce chantier a débuté le 18 octobre 1972
par les forages, exécutés en série, de la maille primaire.
371 - Phase forage
Les particularités suivantes ont retenu l'attention
en cours de forage :
Point Bl - maille primaire
avancement rapide = matériaux traversés friables
ou tendres - de 1,90 à 2 , ^Oro
l'outil de forage se bloque à 2 , 60m
- 2 heures d'instrumentation pour le dégagez-
- forage abandonné à cette p>rofondeur
- le tubage est maintenu provisoirement dans le sol
(il sera extrait le 28 octobre I972).
Point B5 - maille primaire
avancement rapide de 2,20 à 2 , 80m
avancement lent de 2,80 à 3)85ni (fond)
Point A3 - maille primaire
avancement rapide, avec passages très rapides
de 1 , 20 à 3m
avancement lent de 3 à 3>81m (fond)
Point A5 - maille primaire
avancement lent de 1 ,20 à 1 ,70m
avancement très rapide de 1 , 70 à 2,80m
avancement lent de 2,80 à 3.80m (fond)
Point D5 - en piédroit
avancement très rapide, presque instantané, de
1 ,^0 à 2,40m
avancement lent de 2,^*0 à 3>95ni (fond)
22
Point D7 - en piédroit
avancement rapide de 1 , 30 à 1 ,80m
avancement très rapide de 1 , 80 à 2 , 60m
avancement lent de 2 , 60 à 3,75m (fond)
Point D9 - en piédroit
avancement rapide de 1,50 à 2m
avancement très rapide de 2 à 2 , 60m
avancement lent de 2 , 60 à 3» 83m (fond)
Point C5 - maille primaire
avancement très rapide de 1 , 70 à 2 , 50m
avancement lent de 2,50 à 3 » 90m (fond)
Point C7 - maille primaire
avancement très rapide de 1 , 90 à 2 , 60m
avancement lent de 2 , 6O à 3 > 90m (fond)
Point C9 - maille primaire
avancement très rapide de 1 , 80 à 2,30m
avancement lent de 2,30 à 3 > 83m (fond)
Point F6 - maille secondaire
avancement facile de 1 , 60 à 311
avancement lent de 3 à 3^57^ (fond)
Point Gk - maille secondaire
avancement très rapide de 1 , 30 à 2 , 60m
avancement lent de 2 , 60 à 3.52m (fond)
Point G8 - maille secondaire
avancement très rapide de 1 , 20 à 2,30m
avancement lent de 2,30 à 3.10m
avancement très rapide de 3.10 à 3 » 50m
avancement très lent de 3.50 à 3.86m (fond)
2 3
Point G6 - maille secondaire
avancement très rapide de 1 ,30 à 2,50m
avancement lent de 2,50 à 3,53ni (fond)
Point F^ - maille secondaire
avancement très rapide (boue ?) de 1 ,80 à 2,30m
avancement lent de 2,30 à 3m
avancement assez rapide de 3 à 3,20m
avancement très lent, terrain très dur, de 3.20 à
3.53m
Point E7 - maille secondaire
avancement rapide de 1 , 20 à 1 , 50m
( 1 ' eati prend une teinte verdâtre)
avancement moins rapide de 1 , 50 à 2m
(eau de coloration brunâtre)
avancement très rapide de 2 à 2,50m
(marne desagrégée en boue, probable )
avancement rapide de 2,50 à 3m (eau noire)
avancement moins rafiide de 3 à 3.17m (fond)
372 - Phase d'injection (a débuté le 23 octobre 1972)
Le chantier d'injection disposait d'un groupe de
trois presses ou "pompes d'injection".
Les trois presses fonctionnant simultanément, il
n'était pas possible de discerner et noter séparément les quan¬
tités injectées respectivement dans chaque point traité.
Le premier jour, traité par injection les points
suivants de la maille primaire :
A3. A5- A9 ; B3, B9 ; C9 ; D9 .
2k
donc la rangée transversale ti'9 au complet
(points sur les lignes A.B,C.D.)
Pour les points ci-dessus l'injection a atteint
le refus en première phase.
Injecté également les points A7 et D3 -ce dernier
en piédroit- mais sans atteindre la saturation.
Au total, pour les 9 points traités ce jour, on
a consoirmié :
5, 150 T de ciment
2,500 T de sable
1 sac de 50 kgs de bentonite
L'injection de D3 a été complétée par adjonction
de silicate de soude pour accélérer la prise.
Dosage : 30 1 de silicate pour 60 1 d'eau.
On a injecté 3 fois cette dose dans D3 .
Au total, ce point de traitement a absorbé à
lui seul : 2 T (environ) de ciment + 900 kgs de sable.
2k octobre :
Traitement en série, par injection, des points :
B5 , B7 ; C5 . C7 ; D5 , D7 ; ces deux derniers en
piédroit ,
au cours de l'injection de B5 . constaté une résurgence du coulis
en B7 (ligne proche de l'aqueduc) mais aucune apparition de coulis
dans l'aqueduc lui-même.
Consommé au total, ce jour :
ciment = 6,350 T
bentonite =100 Kgs
pas de sable .
25
26 octobre
Traité par injection les points :
- maille primaire = C3
- maille secondaire = Ek
E6 - résurgence en F6
E8 - résurgence en F8
F6 - résurgence autour de
ce même point, en sur¬
face
F8
Pour le traitement de ces 6 points, consommé,
ciment : 123 sacs = 6,150 T
bentonite : 2,5 sacs
Sur ces quantités, le point Ek a absorbé à lui
seul 3.9 T de ciment.
ce jour
28 octobre
daire
Traité les points suivants, de la maille secon-
F^ . Gk . G6 . G8
G^ inachevé, l'injection n'a pas atteint le refus.
Pour ces k points on a utilisé : 1,^00 T de ciment
Injection de mortier dans le point CI - maille pri¬
maire = 6 sacs de ciment + 6 sacs de sable - injectés sous pression
de 1 bar
30 octobre :
Les points suivants ont reçu un complément de trai¬
tement (injection complémentaires en 2eme phase)
B3. B5. B7,
C5. C7. C9.
D3, D5. D7. D9.
26
E6 . E8 ,
Fk. F6.
Gk . G6 , G8
Sur l'ensemble de ces points ont été consommés,
ce jour : I5 sacs = 750 Kgs de ciment C,L,K,
31 octobre :
Traité par injection, les points suivants :
Bk . C6 (maille primaire) dits "de contrôle"
E7 - maille secondaire
Dosage du coulis : 50 Kgs de ciment pour 20 1
d ' eau
- injecté sous pression de
1 bar
Autres points à noter, en raison d'une importante
consommation de ciment au colmatage :
- sur la rangée transversale N"4 :
- E^ = 3900 Kgs de ciment
- F^ = 1U5O Kgs de ciment
- sur la rangée transversale N"7
- A7 = 1750 Kgs de ciment
- B7 =^ 1450 Kgs de ciment
^ : Ces deux points sont inclus dans le péri¬
mètre de la fouille pratic¿uée pour contrôle,
et vers son angle sud-est ,
- sur la rangée transversale N"9
- C9 = 1 700 Kgs de ciment
- D9 = 1 700 Kgs de ciment
27
38 - REMARQUE SUR LE COMPORTEMENT COMPARE DES POINTS
D3 ET D5 EN PIEDROIT
Si l'on s'en fie aux indices fournis par la phase préa¬
lable de forage : comportement de l'outil, vitesses d'avancement,
c'est le point D5 qui présentait les caractères les plus accusés
d'un terrain très friable ou inconsistant = avancement presque
instantané entre 1 ,kO et 2,^0m de profondeur.
Or, dans la phase d'injection, c'est le point voisin
D3 qui se signale plus particulièrement à l'attention par une
importante consommation de mortier et de coulis : selon les éva¬
luations de l'entreprise = 2 T au moins de ciment
0,9 T de sable
D3 ayant été traité avant D5 et les deux points n'étant
distants que de 1,70m, il est plausible d'en déduire qu'il y
avait conmiunication naturelle, par le tei'rain, entre les deux
points ; de sorte t^ue le remplissage initial de D3 aurait contri¬
bué pour une large part au colmatage -au moint partiel- des vides
et du terrain non cohésif, que laissait présager le forage, en D5
En tout état de cause, ces faits observés se conjuguent
pour mettre en évidence l'existence d'une zone de terrains très
détériorés, friables, avec présence de vides conmiunicants , vers
la base du parement concerné, dans ce secteur.
39 - PLOT D'ESSAI BACHY I
Coupe observée dans la fouille ouverte après traitement
(cf fig, 39 et planches photos hors texte).
Chiffres
repérage
couches
de
des
sur
fig. 39
1 = Ballast
2 = Couche sablo-graveleuse meuble (rapportée)
intercalée entre le ballast et le radier en béton.
28
Composition de sable, graviers et petits galets (en
faible proportion) ; présence de débris coquilliers
3a - Partie supérieure du radier = béton d'agrégats ; liant
constitué par un mortier de couleur claire, riche en
Ca 0 (vive effervescence sous HCl dilué), béton sain
dans l'ensemble, mais degré de cohésion très inégal
(variations zonées, laissant par places des parties plus
ou moins friables).
3b = Partie inférieure du béton (correspond peut-être à
l'emplacement d'une "pilette" construite lors des travaux
de confortement réalisés en 1922 ?,..), béton d'agrégats
à ciment de couleur sombre, noirâtre, non effervescent
(évoc¡ue un ciment fondu, alumineux). Béton sain dans
toute sa masse, fortement aggloméré, mais cependant po¬
reux : présence de vacuoles et petits vides centimètriques ,
dispersés, contemporains de la prise du béton,
k = Coulis de ciment injecté en une veine sinueuse, au contact
entre radier et couche graveleuse sous-jacente ; la colo¬
ration gris-beige du ciment est due à l'adjonction de
bentonite ,
5 = Couche sablo-graveleuse rapportée, de consistance meuble,
contenant des galets lisses polygéniques , dont le 0 n'ex¬
cède pas 5cm -matériaux d'origine fluviatile- surfaces
de contact et épaisseur très irrégulières. Cette couche
artificielle se comporte comme un "magasin"ac;uifère
(caractère local).
6 - (Sous la couche sablo-graveleuse artificielle)
Terrain naturel, constitué essentiellement par des marnes,
dont la consistance et la tenue sont très hétérogènes ,
29
Ce sont des marnes stratifiées (se débitent en plaquette.-)
parfois indurées, mais altérées suivant une répartition
confuse et inégale, par zones à limites diffuses ; les
parties altérées sont désagrégées en menus fragments dis¬
séminés dans une pâte de consistance plastique.
On y distingue deux types d'inclusions gypseuses :
- en petites masses noduleuses de gypse rose
- en veinules ou lits minces, dispersés, de gypse
blanc à texture fibreuse (cristallisation secon¬
daire) .
310 - EFFETS OBSERVABLES DES INJECTIONS
(sur les parois de la fouille)
Le périmètre de la fouille ouverte dans ce plot
englobe les points de traitement E6 . F6 , C6 . G6 - E7 . B7 . C7,
Présence de coulis de ciment (prend une couleur
verte en durcissant) qui apparait en claquages fractionnés, sous
forme de petits lits ou veinules fragmentaires, d'épaisseur variant
de quelques millimètres à 1 ou 2 centimètres, assez fréquents dans
les marnes recoupées en fond de fouille (l), plus rares dans la
partie básale de la couche sablo-graveleuse rapportée ,
Autour de certains forages, ce même ciment vert,
durci et très compact, forme parfois des amas mameloruieux massifs,
à contours irréguliers, pouvant atteindre 3 à. ^ décimètres de dia¬
mètre (ainsi autour du forage E7 . en fond de fouille -voir croquis
fig. 39-)
(l) La répartition des éléments fragmentaires de coulis dans
les marnes en fond de fouille est schématisée, mais cependant
bien représentative de leur densité ,
LEGENDE DES FIGURES
-30-f/6. 39
PLOT D'ESSAI 'BACHY I"
FOUILLE OUVERTE APRES TRAITEMENT PAR INJECTION
Ballast
Couche sa bio-graveleu se meubî e rapportée.PAROI W
VERS PIEDROIT
N
VERS PARIS VERS AOUEDUC VERS DIJON
' x / X
Marnes p.ypseuses altérées, partiellement désagrégées.
Amas ou nodule de gypse en inclusion.
Partie sunérieure du. radier= béton d'agrégats à ciment calcique.
Partie inférieure du béton- agrégats à ciment a lumineux.
Coulis injecté
= c iment compact
Cou-lis injecté= imprégnât ion diffuse dans le matériau encaissant.
• . • . • • • , ' • - • . • * " • • . . • • - • • * . ' * * '
0,2- ECHELLES
(U--m
Niveau d'eau observé après 20 h d'arrêt de
travail.
Venues d'eau réparties surtout suivant deux pointsd'émission, le débit cumulé peut être évalué trèsapproximativement à 5 1/minute.
\ Z2.72. 72 J/ûû 7ML
31
Il apparait également en éléments noduleux épars ,
de dimensions centimètriques, correspondant au remplissage de vides
dispersés mais généralement communicants (fissures ou joints de
stratification agrandis par dissolution et érosion ).
- présence de ciment gris beige (ciment + adjonc¬
tion de bentonite) en un liséré onduleux et discontinu au contact
de la surface de base du radier béton ; son épaisseur, variable,
n'excède pas quelques centimètres en général, sauf côté paroi
sud de la fouille, où elle atteint 10 à 12 centimètres.
On note également des traces, diffuses et disper¬
sées de coulis vert, dans la partie supérieure du radier béton.
311 - COMMENTAIRES SUR LA COUCHE SABLO-GRAVELEUSE INFERIEURE
(rapportée à la base du radier)
Lors de la visite de la fouille ouverte dans ce
plot d'essai, les observateurs n'ont pas manqué d'être frappés
par le fait c^ue la couche sablo-graveleuse artificielle, très per¬
méable, disposée "en coussin" sous le radier en béton, n'ait pas
été injectée par le coulis de ciment.
Eu coupe cette couche parait plus ou moins enca¬
drée par des lisérés de ciment, observables à son toit et à son
mur, mais ne pénétrant pas dans l'épaisseur de la couche meuble.
A titre d'hypothèse pour rechercher une explication
à ce fait constaté, on peut invoquer divers éléments susceptibles
d'exercer une influence restrictive sur la pénétration du coulis,
a) - Tout d'abord la présence d'eau saturant cette couche qui se
comporte comme un "magasin" aquifère circonscrit.
32
Des obstacles ou difficultés peuvent faire opposition au
libre départ de cette eau ; son évacuation en est freinée, et,
faute d'être chassée, l'eau ne laisse pas la place libre à la
pénétration du coulis.
b) - Ces matériaux perméables se caractérisent surtout par une
porosité d'interstices ténus, peu penetrables au coulis plus ou
moins épais. Leur comportement doit être bien différencié de
celui d'im terrain à perméabilité de fissures ou de cavités de
dissolution .
PLOT D'ESSAI * B A C H Y I"
Vue plongeante sur la fouille,vers la paroi N
PLOT D'ESSAI BACHY
Paroi ouest
Couche meuble
Sablo-graveleuse
rapportée.
Profondeur 0.75 m
environ.
Radier
~ partie supérieur*.1
béton sain,
bonne cohésion.
Liant : mortier de couleur
clair, calrique
Vers 1.30 m
Partie inférieure, béton à
forte cohésion.
Ciment alumineux, noirâtre.
Traces éparses de coulis d'in-jection (bleu, vert clair) pridu point C7,(incliné vers 1'V) .
PLOT D'ESSAI BACHY
Paroi nord
Couche meuble sablo-graveleusi(rapportée)
Profondeur 0.75 m environ.
radier en béton d'aprégatibonne cohésion dans> l'ensemble
Dans la partie supérieure, leliant est un mortier claiiriche en CaO. t
Vers 1.10/1.20 m(contact irrégulier).
Partie inférieure à cimentalutnineux (noirâtre)
Profondeur 1.70 m
PLOT D'ESSAI BACH Y I
Paroi est
Couche sabio-graveleuse, inter-
calée entre ballast et radier;
à gauche du mètre : imprégnation
diffuse de mortier (effet dû
probablement au pieu E . 6 ) .
Base de la couche
sablo-graveleuse : 0.75 m envi
Partie supérieure du radier en
béton, absence d'altération;
bonne cohésion, liant riche en
CaO (coloration claire)
Profondeur 1.15 m environ.
Partie inférieure du béton, à
ciment alumineux (noîratre) soli-
dement aggloméré; certaines taches
bleu-vert correspondent à du
coulis d'injection.
Profondeur I.50 m
PLOT D'ESSAI BACHY I
Paroi sud
Garniture d'injection (manchette) du point C 7
Ballast
tracé irrégulier de sa base.
Couche meuble rapportée, sablo-graveleuse, épaisseur = jusqu'à0.40 m .
Les éléments anguleux bien visiblesproviennent du ballast sus-jacent.
Radier en béton
- partie supérieure - absencede désagrégation-liant de couleurclaire, essentiellement calcique.
l'artie inférieure du béton, sain,Ttement aggloméré, mais cependant
¡•oreux.
Liant de couleur sombre, vert *~noîratre, à ciment alumineux (cor-respond à une pilette ? ) .
Surface de contact au tracésinueux, souligné par une veinulede coulii d'injection*
Profondeur 1.68 n
couche sablo-graveleuse meuble,rapportée.
Profondeur 1.80 m,*la colorationgris beige du coulis est due àl'adjonction de silicate (avecfaible fraction de bentonite).
33
k - PLOT^p^ESS^I^IACHY TT
Traitement par injection classique d'un coulis de ciment,
ou de mortier pour certaines phases .
k^ - LOCALISATION
En position kilométrique dans le souterrain, le plot
d'essai BACHY type II est compris entre les PK 291.957,3 et
291 .966,2, soit une longueur de 9^ environ.
k2 - PLAN DE DISPOSITION DES FORAGES (cf figure k2)
Le canevas de répartition géomètri. ue des forages pour
ce plot comprend :
7 lignes longitudinales (parallèles aux voies) se répar-
tissant ainsi :
maille primaire = lignes désignées par les repères
A,B,C.
ligne D : forages exécutés en piédroit
dans le parement ouest
maille secondaire = lignes désignées par les repères
E,F.G.
Les lignes longitudinales sont croisées perpendiculaire¬
ment par des rangées treoisversales numérotées de 1 à 11 inclus,
et de l'amont vers l'aval.
Les rangées N*1, 3. 5, 6. 7 et 11 comportent k forages
chacune .
La rangée 9 compte 5 forages -dont un forage supplémen¬
taire dit de contrôle- sur la ligne E.
La rangée N*2 ne compte qu'un seul forage : G2 .
Les rangées k .S et 10 comptent 3 forages chacune.
PLOT D'ESSAI ''BACHY II"
CANEVAS DE REPARTITION DES FORAGES
PK = 291957,3+ 9,0 m
PK = 291964,7 PK = 291966,2
I l' 2|0.85 V, 7
'<an'"',ée s
t ransver sa 1 es-
Ka i 1
r"
3 A
1
1
5
8, 50 m
6 7 8 9
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1 mn 1 a n L a t i o n s réel les
vñx\yw^.^';;^x\\, \x\^, \\vvYvv\Y
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Pi ed ro i_ t c
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''orayes diamètre 107 r.'/m | ^
O
D
0
I
la i 1 le pr i :"a i t^153 ni/ni \
107 m/m " sefonciaire
" " 107 m/m = complémentaires d-- contrôle
l-'orages de vérification prévus (A), en carotta(";e.
Orientation du fora;',e.
Nota : Le forage 1) 5 a dû être décalé, en
vue d'éviter la fouille pratiquée dans
la niche 74.
Echelle 1/50.
72 S'aA/ ÁOO 7Al
35
Certaines rangées comportent un forage décale -de la
largeur d'une traverse- par rapport aux autres forçages de la
range :
rangée N"5 = forage D5 décalé
rangée N'6 = forage f6 décalé
rang'e N'8 = forage F8 décale-
rangée N"10 = forage FIO décalé
Au total i^_e_p_l o_t_ d ' es sai comporte 39 points de traitement
k3 - REPARTITION DES POINTS DE TRAITEMENT SELON LEURS
CARACTERISTIQUES
Pour l'exécution des forages de ce plot deux diamètres
différents ont été utilisés.
Les forages disposés sur les lignes longitudinales C et B
(lignes centrales) ont f't ' exécutés en 0 5" = 153mm, avec tubage
de 0 80/90mm.
Les forages disposés sur les lignes A et D, E.F.G. ont
été exécutés en 0 3"? = 107mm.
Les forages sont obliques; leur longueur unitaire a varié
en fonction des conditions de forage rencontrées. Les premiers
forages exécutés ont été poussés jusqu'à la profondeur km ; par
la suite, pour la plupart des forages, la profondeur a été limitée
entre 3,50 et 3,90m,
Tous les forages des lignes A.E.B, sont inclinés vers
l'Est, c'est à dire vers l'aqueduc longeant l'axe du tunnel.
Tous les forages des lignes F.C.G,, et bien entendu D
(en piédroit) sont inclinés vers le parement ouest du souterrain.
36
kk - MODE OPERATOIRE
Pour ce plot de traitement BACHY, dit de type II, l'exé¬
cution des forages a généralement été suivie, pour chaque puits
foré, d'une "purge" préalable à l'injection du coulis.
Deux méthodes ont été employées : soit simple lavage du
trou foré, par injection d'eau ; soit purge par "air lift", c'est
à dire décolmatage du terrain et "chasse" de l'eau par emulsion
à l'air comprimé, en recherchant la communication entre deux
forages consécutifs : insuflation de l'air comprimé dans un forage,
évacuation de l'eau -plus ou moins chargée de matières en suspen¬
sion- par pompage dans le forage voisin.
Hormis cette opération qui introduit tine différence dans
la préparation entre type I et type II, pour tout ce c ui concerne
les autres phases du mode opératoire, la nature du traitement, la
composition des coulis et mortiers, la tualité du ciment employé :
les différentes données, le processus, et les normes observées sont
identiques pour les deux plots BACHY. Il est donc superflu de
rapporter ici ces indications qui se confondent avec celles déjà
présentées pour le plot I.
^5 - REMARQUE RELATIVE A L'EFFICACITE DU "LAVAGE" DES FORAGES
Au cours de l'exécution de ces "purges" après forage,
on n'a pas constaté de remontée de boue floculée en surface.
Ce fait ne doit pas étonner, et ne peut conduire à la
conclusion d'une absence de boue plus ou moins fluide dans le
terrain naturel altéré.
Selon les observations recueillies dans les diverses
feuilles pratiquées, la présence sporadique de boue, de consis¬
tance variée, plus ou moins plastique (visqueuse) ou fluide, n'est
pas douteuse ; elle nous parait résulter des effets conjugués de la
désagrégation des marnes (altération), et de leur "macération" dans
l'eau, cette imbibition entrainant dans certains cas une saturation
en eau au-delà des limites de lic.uidité des marnes.
37
De même, de la boue floculée peut exister sous forme
de cloisons ou enduits pelliculaires déposés dans des fissures
ou sur les parois des cavités.
Mais dans les deux cas, sous la pression du jet d'eau
de lavage, ou le brassage de 1' emulsion, cette boue est pulvérisée
et les particules en sont mises en suspension dans l'eau, comme
l'indiquent les remontées d'eau fortement chargée et teintée
(noire, verdâtre) par un débit solide extrait du terrain naturel.
k6 - OBSERVATIONS PONCTUELLES RELEVEES EN COURS D'EXECUTION
^61 - Phase forage
Les particularités suivantes ont retenu l'attention
en cours de forage :
(les points sont citéa dans l'ordre chronologique
d' exécution) .
Point C5 : maille primaire
avancement facile de 1,80 à 2,50m
à partir de la profondeur 1,80m : perte du fluide
d'injection (l'eau ne remonte plus).
Il y a donc infiltration et absorption importante
par le terrain, indice révélateur de la présence
de vides et d'une circulation d'eau dans le terrain.
En cours de forage (outil attel^fiant la profondeur
2,80m) une cavité se forme autour et en tête du
forage ; elle est large de 0,30m, profonde de 0,70m.
Point B7 : maille primaire
avancement normal de O à 0,90m
avancement facile de 0,90 à 1 ,10m
avancement très rapide .presque instantané de
1 .10 à 2,50m
avancement lent de 2,50 à km (fond)
38
Point Bl 1 : maille primaire
avancement très rapide, de 1 , 60 à 2m
avancement assez rapide de 2 à 2 , ^Om
avgincement lent de 2,^0 à km (fond)
Point C7 ' maille primaire
à partir de la profondeur 2 , 80m : terrain très
dur, avancement très lent (30' pour forer 10cm)
forage repris et continué le lendemain :
foré 1 , 1 ^m en 33 minutes.
Point G2 : maille secondaire
avancement très facile de 1,30 à 1,50m
avancement assez rapide de 1,50 à 2,20m
avancement très rapide de 2,20 à 2,70m
avancement très lent (l cm/minute) de 2,70 à
2,80m
forage exécuté à l'air comprimé seulement (sans
eau)
Difficulté d'exécution ; l'outil de forage se
bloque à 3m ; à la remontée, on constate la pré¬
sence de ciment coincé, à la base, entre le tubage
et le corps de sonde.
Il y avait donc dans le terrain naturel, vers la
profondeur 3m, des vides comblés par du ciment
provenant d'un point d'injection de la maille
primaire .
(le pied de l'équipement a été posé à la profon¬
deur 3 . 86m) .
Point E10 : maille secondaire
avancement rapide de 1 , 60 à 2,80m
avancement très lent de 2,80 à 2,95m
après deux heures de travail la garniture d'éc|Ui-
pement reste coincée, puis se casse au cours d'une
tentative d'extraction ; reforage ; nombreuses
difficultés .
39
Point e6 : maille secondaire
avancement très rapide de 1,80 à 2 , 60m
avancement lent de 2 , 60 à 3,53m (fond)
Point g6 : maille secondaire
avancement facile de 1,20 à 2 , 60m
terrain dur, avancement lent de ^ , 60 à 3,53m
(fond)
Point G8 : maille secondaire
avancement rapide de 1,70 à 2,20m
avancement lent de 2,20 à 3,20m
Point B6 : maille primaire
matériau dur, avancement lent de 0 , 60 à 1,70m
avancement très rapide présence présumée de
boue de 1 , 70 à 2 , 30m '.
de 2,30 à 3.50m : le comportement de l'outil
laisse présager un terrain compact, sain, avec
intercalation plus tendre sur 0,20m, vers 2,50m
de profondeur,
k62 - Phase d'injection (a débuté le 18 octobre 1972)
Point D3 : en piédroit
Ce forage a absorbé de très importantes quantités de coulis
: d'abord 3^ gâchées ainsi dosées =
par gâchée : 50 Kgs de ciment
pour 26 1 d'eau
puis le traitement du forage n'étant pas parvenu
à saturation, on a modifié la composition du coulis
et complété l'injection par 7 gâchées supplémen¬
taires ainsi dosées :
par gâchée : 50 Kgs de ciment
+ 50 Kgs de sable
+ 22 1 d'eau
soit au total = k^ gâchées = 2050 Kgs de ciment
+ 350 Kgs de sable
ko
Les autres forages de cette même rangée N''3 :
A3. B3 . C3 . ont absorbé ensemble k3 gâchées
soit 31 gâchées dosées à ^ Kgs de ciment
pour 26 1 d'eau
et 12 gâchées dosées à : 50 Kgs de ciment
50 Kgs de sable
22 1 d'eau.
Au cours de cette même phase d'injection (I8 oc¬
tobre) : arrêt à 1 6h 35» car localement se manifeste une faible
variation du niveau de la voie ; elle se soulève très légèrement,
de 3mm environ.
Cette variation de niveau se résorbera assez ra¬
pidement ,
Au cours du traitement des rangées transversales
n° 1 et n°5 ' résurgence, apparition de coulis, en B7 . puis en
Bl 1 20 minutes plus tard, alors que B9 (entre B7 et Bl 1 ) n'en
montre pas ,
Dans 1 ' aqueduc , au droit de la rangée 5. apparait
un peu de coulis, aux joints de maçonnerie, sur une hauteur de
1 0cm ,
Ce coulis est entraîné avec l'eau circulant dans
1 ' aqueduc ,
Le forage D5 . en piédroit, a absorbe? d'importantes
quantités de coulis : selon les évaluations de l'entreprise =
1100 Kgs de ciment + 85O Kgs de sable.
Les quantités absorbées par le point Dl sont
moitié moindres.
Au cours du traitement par injection des points
de la maille secondaire :
kl
G2 , Gk . G10 - Ek et E10 (25 octobre) = constaté
une résurgence du coulis en E^ et surtout en G2 .
Pour le colmatage du point E10, on a recherché
à accélérer la prise du coulis par adjonction de silicate ;
dosage : 1 00 1 de silicate dans 200 1 d'eau.
Sur ce même point E10 on a procédé, le 27 octobre,
à un essai d'absorption d'eau ; en 5 minutes, sous une pression
de 2 bars, le puits a absorbé 1 55 1 d'eau.
Le colmatage a été assuré par injection d'un coulis
de ciment additionné de bentonite.
Au total ce point E10 a absorbé près de 2,5 T de
ciment .
Le point E8 en a absorbé 2,350 T.
Traitement par injection des lignes intermédiaires E et F
(maille secondaire)
Sur trois points surtout les injections ont provo¬
qué des résurgences, en surface, autour du point lui-même ; il
s'agit des forages Fk . E6 et FIO.
Pour assurer le colmatage on a alors complété le
traitement par adjonction de silicate, injecté sous une pression
de 1 bar (proportions du mélange : 60 1 de silicate pour 1 20 1
d' eau) .
Le point FIO a absorbé 1,100 T de ciment.
Le point G6 (maille secondaire) injecté en deux
phases -les 30 et 3I octobre- a été traité au coulis de ciment
additioruié de bentonite. La consommation de ciment a été importante;
1 ,850 T.
k2
k7 - REMARQUE SUR LES QUANTITES ABSORBEES, ET SUR LE MODE
DE TRAITEMENT
De l'ensemble de ces observations, il ressort que les
absorptions les plus importguites de coulis sont le fait de forages
appartenant à la maille secondaire (traitement au coulis fluide) :
dans l'ordre décroissant des quantités consommées de ciment :
E10. E8 . G6 . FIO, Pour chacun de ces points la consommation de
ciment a été supérieure à 1 tonne.
Ces données quantitatives se prêtent mal à une comparaison
exacte avec les points de traitement de la maille primaire, car,
pour ces derniers, le remplissage a généralement été assuré par
coulage d'un mortier à composition de ciment + sable.
Pour cette maille primaire, seuls deux points, en pié¬
droit : D3 et D5 ont absorbé plus de 1 tonne de ciment ,
Par contre en cumulant les quantités consommées, ciment
+ sable, en poids, on constate que les points suivants ont absorbé
plus d'une tonne de ces matériaux, injectés en coulis plus mortier:;
D3 - D5 (déjà cités)
Bl 1 = 1500 Kgs ciment + sable
C1 1 = 1^00 Kgs ciment + sable
B9 = 1250 Kgs ciment + sable
C9 =1100 Kgs ciment + sable
Les points A3. B3 . C3 . Dl ont absorbé chacun 900 Kgs
de ciment + sable.
k3
k8 - PLOT D'ESSAI BACHY II
Coupe observée dans la fouille ouverte après traitement
(cf figure 48 et planches photos hors texte).
Chiffres de
repérage des
couches sur la
figure k8
Ballast
2 : Couche sablo-graveleuse meuble, rapportée ; inter¬
calée entre le ballast et le radier béton ; prédomi¬
nance de la fraction sableuse -à grain grossier- avec
gravier ; petits galets peu abondants.
3a : Partie supérieure du radier : béton d'agrégats, dont
le liant est constitué par un mortier beige ou blan¬
châtre, riche en CaO . Dans l'ensemble le béton est sain,
mais son degré de cohésion est très variable dans la
masse, laissant place à des zones sporadiques de tenue
plus ou moins friable .
3b : Partie inférieure du radier : béton d'agrégats; il
diffère du précédent par la nature du ciment, qui est
de coloration vert ou noirâtre plus ou moins sombre
(évoque un ciment alumineux).
Le béton est sain dans l'ensemble et ses éléments sont
très solidement cimentés, déterminant une forte cohésion,
en gtméral ; on remarque cependant une désagrégation
partielle, très localisée, vers la base, dans la paroi
nord de la fouille.
La surface de contact entre la base du radier béton
et le terrain naturel présente un tracé onduleux ; elle
coïncide cependant le plus souvent, dans cette fouille,
avec la profondeur 2m.
kk
k : Terrain naturel (au-dessous de 2m;observé jusqu'à 3m)
Il se présente sous l'aspect d'vin complexe de marnes
gypseuses altérées, affectées de désagrégation limitée,
sporadique. Les marnes, gris sombre ou noirâtres, sont
en proportion largement prédominante ; de structure ini¬
tialement litée, elles se débitent, par effet d'altération
en petits fragments lamellaires ; en présence d'eau, la
désagrégation s'accentue, en certaines zones circonscrites»
jusqu'à la réduction à l'état de pâte plastique, voire de
boue visqueuse.
Les marnes sont parsemées d'inclusions gypseuses apparais¬
sant sous deux formes :
- le plus généralement, gypse rose en masses lenticulaires
ou noduleuses irrégulières, ainsi qu'en rognons à contours
taraudés par les circulations d'eau (dissolution).
- petits lits ou filonnets (au plus centimètriques) de
gypse blanc fibreux (cristallisation secondaire).
k9 - EFFETS OBSERVABLES DES INJECTIONS
(sur les parois de la fouille)
Le périmètre de la fouille ouverte dans ce plot englobe
les points de traitement E9 . B9 . C9 et FIO.
Sur les parois de l'excavation, les effets les plus apparents
des injections sont ceux attrlbuables au point de traitement E9, dont
les conséquences sont visibles sur la paroi est de la fouille.
Dans le terrain naturel altéré, entre les profondeurs 3m
et 2m, le coulis injecté apparait sous la forme d'un amas de ciment
vert clair, compact, à contours très irréguliers, découpés, se pro¬
longeant par des intrusions en apophyses effilées dans le terrean
enceuLssstnt (0 moyen de ce "bouchon" : 0,50m environ).
Un autre amas mamelonneux de ciment compact est visible
dans l'angle sud-ouest de l'excavation, et sans doute attribuable
au forage FIO.
-US'
LEGENDE DES FIGURES
PLOT D'ESSAI "BACHY
FOUILLE OUVERTE APRES TRAITEMENT PAR INJECTION
Ballast
Couche sablo-graveleuse meuble rapportée
Marnes gypseuses altérées, partiellement desasar égée s
Amas ou nodule de gypse en inclusion.
Partie suuérieure du radier
= béton d 'agré,'-',at s à ciment calcique
Partie inférieure du béton
= a>;ré-i:ats a. ciment alumineux.
Coulis injecté
= cim.ent comnact
Coulis injecte
= imprégnation diffuse dans ie matériau encaissant.
PAROI W
VERS PIEDROIT
N
VERS PARIS VERS AOUEDUC VERS DIJON
0,2
m
ECHELLES
®
Niveau d'eau observé après 42 h d'arrêt de travail.
Venues d'eau. Trois points d'écoulement ont été re¬
pérés, sur les parois N et E. Ils se localisent à la
surface de contact entre la base du radier et les
marnes gvpseuses sous-jacentes. Débit insignifiant ;
suintements ou très faible écoulement.
ByP¿ÍÁy. S^a/? :;z//?^-JjPSS.y2.72 r2 sv/i/ jiiûû yÂi
k6
En plus des injections les plus caractérisées, formant
des amas importants et compacts, on observe également de petits
claciuages fragmentaires, matérialisés sous forme de veinules lenti¬
culaires, ou lits irréguliers, discontinus, de ciment inséré et
dispersé dans les marnes gypseuses altérées (leur représentation
sur le graphique est schématique).
Dans le radier en béton, les injections ont laissé deuns
les parois (après destruction, par le terrassement, du cylindre
de ciment du forage proprement dit) des traces soit diffuses, soit
en éléments noduleux remplissant des vides, épars et de faible
importance (centimètriques au plus), ainsi vers l'angle sud-ouest
de l'excavation = traces de coulis attrlbuables au traitement du
point FIO.
Au sommet du point de traitement E9 . sur la paroi est,
on remarc^ue également une diffusion du coulis, s ' évasant en éven¬
tail vers le haut, dans la partie básale du ballast.
k^0 - REMARQUE IMPORTANTE
Dans le chapitre 2, page 9 , nous avons attiré l'atten¬
tion sur l'aspect seulement partiel des effets d'injection obser¬
vables sur les parois de l'excavation de contrôle.
Ainsi, pour citer un exemple concret, du forage B9 , point
de traitement le plus centré dans la surface de cette excavation ;
au cours du terrassement, on a pu y observer un amas important
(0 30 à ^Ocm) de ciment massif injecté ; il a été nécessairement
détruit par le terrassement et n'a laissé auctine trace sur les
parois .
L'obturation de vides ou cavités notables peut être
ainsi soustraite à l'observation à posteriori, et celle-ci risque
alors de susciter des impressions plus ou moins faussées. Les
parois ne montrent que l'un des aspects du travail accompli.
PLOT D ' E S S A I ' B A C H Y II"
Vue plongeante sur la fouille,vers la paroi N
PLOT D'ESSAI"BACHY
Paroi ouest
. -: surface de contact
du ballast est très ¡regu-
liere» sur la couchi- sablo-
pr.iveleuse.
„Point C 9 - incliné w r l'W -
sectionnement, du packer,
rempli du ciment
"Cylindre de citr-ent (coulis) :
autour de la "manchette"
~ Rase de couche graveleuse
O.f.5 rr à O.7O m
•marque la disparité d'aspect
ton, hétérogène dans sa compo-
rt et sa tenue.
Zone de béton compact à forte
cohésion -
le liant est constitué par un
noirâtre, évoquant le ciment
fondu («lumineux)
Base du radier
vers I.90 / I.95 m
marnes indurées (loca-
nt) à inclusions gypseuses.
riiiiiiiiiiiiiiiiiiii
PLOT D'ESSAI "BACHY
Paroi nord
V _ llarniture d' inject ¡un et iir-.-nt -
PLOT D'ESSAI "BACHY
Paroi est
Profondeur 0.70 i
Profondeur 0.85 m
Traces diffuses de coulis
Padii-r en béton d'agrégats.
Tenue nórmate dans l'ensemble
bien que le degré èe cohésio
soit d'inégale valeur.
L a •
plus sombre est plus forte-
ment agglomérée.
Sur cette paroi s'esquisse
la trace du point d'injection
à 9 • [irtotMict; b|>oradi<|Ut: et
clair)
'le (Virent cor^act f*u
cylindre a été détruit
par le terrassement)
PLOT D'ESSAI BACHY
Paroi sud
^7
5 - PL0X==-ii§^î=?9^2Ç5ÎLE
Principe basé sur la confection de pieux-racines.
51 - LOCALISATION
En position kilométrique dans le souterrain le plot d'essai
Fondedile est délimité par les PK 292.1^*9, côté amont, et 292,159
côté aval. Sa long:ueur est donc de 10m environ (traitement sur 10,08m)
52 - PLAN DE DISPOSITION DES FORAGES (cf figure 52)
Le plan de disposition des forages comporte pour l'ensemble
du plot :
6 lignes longitudinales (parallèles aux rails) désignées
par les repères A.B.C.D.E ; la sixième ligne est repérée par la
lettre P et se rapporte aux forages exécutés en piédroit, dans le
parement ouest.
Les lignes longitudinales sont croisées, perpendiculaire¬
ment, par 19 rangées transversales, numérotées -dans le plan Fonde¬
dile- de 1 à 19»de l'aval vers l'amont.
Chacune de ces rangées transversales compte 6 points de
forage, positionnés respectivement sur les 6 lignes longitudinales.
La maille géométrique du plot comporte donc, au total :
19x6= ^^k forages.
53 - REPARTITION DES POINTS DE TRAITEMENT SELON LEURS CARACTE
RISTIQUES
Les forages de la ligne P, exécutés à la base du parement
(point d'attaque, dans le parement, à 0,50m environ au-dessus du
niveau des voies) ont été réalisés le plus souvent au 0 80mm, à
l'exception de quelques points forés en 76nini > leur profondeur est
de 3» 50m (longueur oblique).
PLOT D'ESSAI "FONDEDILE"
CANEVAS DE REPARTITION DES FORAGES
PK. 292,149 PK. 292,150,5 PK, 292,159
Paris
10,08 m
0,56 m
19 18 17 ! 3 15 14 13 12 11 10 9
i ©
©
©
©
©
©
Rail
!{áil
t 1
I
1
-î0t
I
"î
t
t
t
Ii
Il t
t
'
±
r T
Niche 78
Position de la fouille Moncocol
^^771^777^77^777^77777^^
Q\) Ligne de forages en piédroit
(P) (E) © Cb) © Lignes longitudinales du plot
Q Forages de contrôle, par carottage, préconisés
« La flèche indique l'orientation du forage.
1 à 19 Rangées transversales
futí. J/Sû
1
72 fuA/ Áaa 7A¿
k9
Ils ne comportent pas de pieiix racines ; ils ont été
injectés au coulis de ciment.
Tous les points des lignes A.B.C.D.E, exécutés en radier
de la voie 2, ont été traités en pieux racines ; la longueur des
forages, obliques, est généralement de 4,50m ; ils ont été réalisés
en deux diamètres différents selon les points : 110 mm et 60mm
(voir chronologie des travaux en annexe).
La confection des pieux racines s ' enchaîne sans délai avec
l'exécution de chaque forage préalable.
Une seule qualité de ciment a été utilisée sur le chantier
Fondedile : C.P.A 325 H.R.C.
5k - SURVEILLANCE DU CHANTIER - REMARQUE PREALABLE
Il est bien évident que le technicien du B.R.G.M. ne
pouvait prétendre suivre intégralement le déroulement des opérations
sur les trois chantiers fonctionnant simultanément.
Ces conditions de mise en oeuvre concurrentielle des chan¬
tiers impliquaient nécessairement une option en matière de surveil¬
lance ; celle-ci n'a pu être que très partielle sur le plot d'essai
Fondedile, pour lequel les observations recueillies sont inévitable¬
ment fragmentaires .
D'autre part il est à noter que les caractéristiques
(avancement automatique) et les perfomtances de la foreuse la plus
puissante, se traduisant par une foration dans l'ensemble rapide,
ne se prêtaient pas à discerner et interprêter un comportement dif¬
férencié de l'outil de forage, en rapport avec la nature des couches
successivement traversées (ballast, radier en béton, terrain naturel)'
50
55 - OBSERVATIONS PONCTUELLES llLEVEES EN COURS D'EXECUTION
551 - Injection des forages en piédroit
Composition du coulis et conditions d'obturation
exemple du point P I3 (profondeur 3,50m , injecté le
13 octobre, repris et complété le 14 octobre)
En partant du fond
eaude 3.50 à 1,40m : coulis dosé suivant le rapport ^=2
ciment
de 1 , 40 à 0,70m : rapport . = 2. pression : 5 bars^^ ciment '.
pour monter en pression on passe à :
. eau , . ,^1,rapport r = 1. pression : 10 bars
^'^ ciment ' *^
de 0,70 à Om : avec rapport : . = 1 -pression 0 bar, et' *^* ciment ^
résurgence du coulis
, eau 1 A^ w iavec rapport : ^^ = ~ > pression 0 bar et
^'^ ciment 2
résurgence du coulis par les joints dans
la maçonnerie du revêtement, autour du point
d'injection, ainsi que dans la niche distante
de 3m .
L'obturation de ce forage P I3 a été con.plétéc par
injection en 2eme plxase le ^k octobre, après solidification du cou¬
lis apparu en résurgence.
Les points voisins PI 2 . PI 4 et PI 6 n'ont pas montré
de résurgence au cours du leur injection ; une seule phase a suffi
pour assurer leur colmatage jusqu'au refus.
Cette constatation suggère la déduction que les
fissures dans le revêtement du parement et celles du terrain à
l'extrados de la paroi maçonnée, ont été colriatées eseentielleruent
par la c^lffvision (rtteftée par ]ef= réeua ¿.encee ) du coulis injecté
pour le traitement du forage PI 3.
51
La distance entre les points PI 2 et PI 6 est en
effet modérée : 2,50m.
Injection du coulis dans les forages en piédroit
PI 2 et P5.
Le traitement n'a pu être achevé le même jour
(19 octobre) en raison de la résurgence du coulis en PI et P3
Reprise en 2eme phase d'injection, de P2 et P5
le 23 octobre, résurgence encore en P3
Traitement toujours en piédroit, des points suivants
(26 octobre) :
P8 : 200 Kgs de ciment
+ 20 1 de mortier en fin
de colmatage (ciment + sable
+ eau)
total : 210 Kgs
de ciment
pression : 5 bars
(tenninale : 3 bars
PII : 100 Kgs de ciment
+ 20 1 de mortier
total : 110 Kgs
de ciment
pression : 10 bars
terminale : k bars
PI 5 : 175 Kgs de ciment
+ 20 1 de mortier
total : 185 Kgs
de ciment
pression : 8 bars
terminale : 5 bars
Forages en piédroit injectés le 28 octobre
(colmatage jusqu'au refus)
PI
Vk
P6
100 Kgs de ciment (coulis)
50 Kgs de ciment (coulis)
ko Kgs de ciment (coulis)
52
Forage PÍO (traité le 30 octobre)
= absorption de 25 Kgs de ciment (coulis)
+ 20 1 de mortier
pression : 8 bars
552 - Confection dea piexix racines
5521 - Principe d'exécution
! Si le trou foré contient encore de l'eau
après extraction du corps de sonde, on procède d'abord à la pur^e
du forage pour en chasser l'eau, le tubage de protection étant sim¬
plement relevé de quelques décimètres pour découvrir la partie
básale du forage .
ralement suivant le rapport r = 1*^*^ ciment
brefs espacés .
- purge par injection d'un coulis dosé géné-
, eaupport r = 1*^*^ ciment
- chasse sous pression de 2 bars, par coups
2*) Miá« en place de l'annature métallique,
centrée dans l'axe du trou foré ; c'est une tige de fer TOR, 0 12mm.
Pour certains pieux racines -forages en
gros diamètre- l'armature métallique comporte deux fers TOR.
- remplissage au mortier, coulé manuellement ;
- chasses successives ("coups de bélier") sous
pression de 5 bars, le tubage de protection étant remonté mètre
par mètre, au fur et à mesure du rençjlissage .
Composition du mortier des pieux racines
le dosage des gâclî-ées est en principe le
suivant
C 600 Kgs de ciment
450 à 480 1 d'eau
0,900 m-^ = \ 1350 Kgs de sable
53
5522 - Observations notées en cours de réalisation
Point particulier se signalant à l'attention
par une absorption inqjortcaite de mortier :
- pieu racine du point Bl (profondeur 3. 50m)
- de 3,50 à 3m : coulé 50 1 de mortier
- de 3 à 1m : coulé 280 1 de mortier
- de 1 à 0,80m : coulé 20 1 de mortier
total 350 1 de mortier
sur les points
sur les points
A 2
A 4
Al4
AI 6
C 6
c 9
cil
C13
C15
A 8
A10
A19
Notes Journalières
pieux racines réalisés le 27 octobre
pour chaque forage : injection
préalable de 20 1 de coulis pour
purge de 1 ' eau
- coulé de 50 à 80 1 de mortier,
selon les points.
pieux racines réalisés le 28 octobre
par forage : injection préalable
de 20 1 de coulis pour chasser
1 ' eau .
- coulé de 40 à 60 1 de mortier,
selon les points
sur les points
pieux racines réalisés le 30 octobre
B 7 20 1 de coulis + 60 1 de mortier
Bl 3 20 1 de coulis + 60 1 de mortier
Bl6 20 1 de coulis + 60 1 de mortier
BIS 20 1 de coulis + 40 1 de mortier
C 4
C 8
20 1 de coulis + 40 1 de mortier
20 1 de coulis + 40 1 de mortier
5k
D 5 20 1 de coulis + 40 1 de mortier
D 6 20 1 de coulis + 58 1 de mortier
D 8 20 1 de coulis + 40 1 de mortier
56 - PLOT D'ESSAI FONDEDILE
Coupe observée dans la fouille ouverte après traitement
(cf figure 56 et plauiches photos hors texte).
Chiffres de repérage
des couches sur la
figure 56
1 : Ballast
2 : Couche sablo-graveleuse meuble, rapportée ; à compo
sition de sable à grain grossier (en proportion
prédominante), graviers, et petits galets (également
débris, petits fragments, de brique).
3 : Radier en béton. Sa surface de base présente en coupe
un tracé sinueux, et son épaisseur est très irrégu¬
lière .
- béton d'agrégats ; la composition des agrégats,
comme celle du mortier qui les agglomère, apparaissent
très hétérogènes.
- agrégats à éléments polygéniques comprenant des
fragments anguleux (brique) .
- degré de cohésion très inégal .
- dans la masse : prépondérance du béton sain, mais
affecté de discontinuité ; présence sporadit:ue de
petites zones plus ou moins altérées et de tenue
plus friable (avec parfois traces ou dépôts pellicu¬
laires marneux) .
55
Terrain naturel = complexe de mames gypseuses,
prédominance des marnes, entrecoupées d' intercala¬
tions ou d'inclusions gypseuses.
Ces marnes sont inégalement altérées, suivant une
répartition discontinue, à caractère zone.
Dans les zones peu altérées on peut reconnaitre
une structure stratifiée, avec litage apparent ;
la marne présente alors une consistance indurée.
Mais' le plus souvent le litage est brisé, et,
dans les zones les plus altérées, la marne se
désagrège en menus fragments leunellaires ; en pré¬
sence permanente d'eau, cette marne désagrégée se
réduit en partie jusqu'à un état de pâte plastitjUe,
plus ou moins malléable.
Gypse . Sa distribution dans la masse de la forma¬
tion marneuse est très irrégulière et revêt, selon
les zones, des aspects diversifiés.
Ainsi dans la paroi ouest de l'excavation, au toit
des marnes (au contact du radier) est observable line
couche lenticulaire essentiellement gypseuse mais
très irrégulière (épaisseur : 1 à 2dm), formée de
masses noduleuses, contournées par des lits ou
cloisons pelliculaires de marne noirâtre .
Une cavité de dissolution (hauteur : 1 dm ; profon¬
deur : 4dm) est bien visible dans cette couche.
Le gypse se présente aussi -surtout vers le sommet
des marnes- en inclusions circonscrites plus isolées,
sous forme d'amas ou masses mamelonnées de taille
variable (l à 3 ou 4 dm), ainsi qu'en rognons nodu¬
leux erodes par la circulation d'eau et la dissolution
A la partie básale de l'excavation, les inclusions
ou intercalations gypseuses apparaissent surtout
56
en petits lits ou filonnets (au plus centimètriques),
discontinus, de gypse blanc fibreux (cristallisation
secondaire) .
57 -EFFETS OBSERVABLES DU TRAITEMENT PAR PIEUX-RACINES
(sur les parois de la fouille)
Le périmètre de la fouille ouverte dans ce plot englobe
les points de traitement Bl 5 . Bl 6 . Bl 7 ; CI 5. CI 6. CI 7 ; Dl 5 . Dl6.
DI7.
Les pieux racines sont bien apparents et se matérialisent
par une gaine cylindrique de mortier compact entourant l'armature
métallic;ue axiale, centrée dans l'axe du forage préalable.
La gaine de mortier présente généralement des bords irré¬
guliers, au tracé onduleux ou festonné, et son diamètre, variable de
1 à 2dm en moyenne, dépend surtout des irrégularités de la paroi
du trou foré, dont la tenue est conditionnée par le degré d'alté¬
ration et de cohésion des couches traversées, naturelles, ou ar¬
tificielles (radier).
En dehors du cylindre de mortier des pieux "moulés" dans
les forages, on observe aussi des remplissages et pénétrations
plus diffuses de mortier dans des vides ou dans des zones altérées
dépourvues de cohésion. La couche sablo-graveleuse meuble (artifi¬
cielle) montre plusieurs exemples d'imprégnation diffuse, zonée ,
Les cas de fusionnement ou liaison entre deux pieux succe¬
ssifs sont rares et d'extension très limitée. On remarque une telle
liaison transversale linéaire, dans le radier (imprégnation diffuse
de mortier), entre les pieux Dl 5 et CI 5.
Sur la paroi ouest de l'excavation, la pénétration du
mortier apparait en ctontinuité sur une épaisseur de 10 à 20cm, ë la
partie supérieure des terrains naturels (sous la couche gypseuse),
tantôt en imprégnation diffuse, tantôt en masses plus compactes de
remplissage .
PLOT D;ES5AI "FONDEDILE"- 57-
f/ó.56
LEGENDE DES FIGURESFOUILLE OUVERTE APRES CREATION DES PIEUX RACINES
&.'•.• ••.«=•;.
Ba Hast
Couche sablo-graveleuse meuble rapportée.
Marnes gypséuses altérées, partiellement désagrégées.
Amas ou nodule de gypse en inclusion.
Partie supérieure du radier= béton d'agrégats à ciment calcique,
Partie inférieure du béton= agrégats à ciment alumineux.
Coulis injecté • oumori/et= ciment, compact.
Coulis injecté-= imprégnation diffuse dans le matériau encaissant.
PAROI W •VERS PIEDROIT
NVERS PARIS VERS AOUEDUC V E R S DIJON
O 0.2 ( U mI 1 f-i
0,2 I ECHELLES
0, / . - -m
Niveau d'eau observé après 42 h d'arrêt de travail.
Venues d'eau. Suintement ou très faible écoulement,observé en trois points, à la surface de contact entrele radier en béton et le terrain naturel.
l") "70
58
Enfin, en tête des pieux, la gaine de mortier s'évase vers
le haut pour former des masses irrégulières non jointives, de 30
à 40 cm de diamètre .
Il est à noter qu'au cours du terrassement de l'excava¬
tion, le terrain naturel entre les pieux racines apparaissait
souvent dépourvu de cohésion, se présentait par zones, sous un
aspect friable, de délayage à consistEince meuble ou malléable.
PLOT D'ESSAI "FONDEDILE"
Vue plongeante sur la fouille,vers la paroi S
PLOT D'ESSAI "FONDEDILE
Paroi ouest
Radier en béton d'agrégats
le tracé de la base est sinueux.
Au contact et sous le radier = banc
gypseux dont les liirites et l'épaisseur
sont très irrégulières = masses gypseusi
d'allure contournée, amas noduleux.
Décollement élarp-i en fissure, par dis-
solution, suivant le contour du nodule
gypseux
au milieu, profondeur 1.70 m = cavité di
dissolution (ouverture décimètrique)
Sous le gypse : injection de mortier
diffusé en remplissage
des vides.
PLOT D "ESSAI "FONDEDILE'
Paroi nord
Profondeur 0.25 i* environ.
Padier en béton.
composition hétérogène et de pré
de cohésion très inépal.
Le mortier dv remplissage du
pieu racine, avec son fer TOP.
se distingue nettement du
téton encaissant.
Profondeur 1.25 r envi roi
s'enfonce obliquement dans
ta par tu V,
Profondeur 1.55 »environ.
¿ droite de la photo :
ímpréfnjtion diffuse
Je c»ults t«tss£« p*r
le pieu D 17
<irf*re de bate du
idier - u ir.rf tr
•ul<-nt4t ion« d*am lr
' tawrhc du atir* i
>nt«ct vers I .frn r.
_pTofood»»ir 2-1 ""* <•
»aviron.
PLOT D'ESSAI "FONDEDILEParoi est
Ballast
1 rcp re pn at ¡on tlo c itnont
l.iissë? par le pieu C 16
fincliné vers 1 ' E ) .
Couche sablo-
ftraveleuse meuble
1 rapportée
Profondeur U . 7 0 i
sraaulomètrie et compos itit»
irrégulières.
Pefré de cohésion inégal.
"ais absence de désaprépati
essentiellement.parnés
prises ou gris noir, a
rares inclusions gypseuse
Imprégnation diffuse
le coulis (ciment)
.probablement attri-
buable au pieu D 15
(incliné vers l'W)
B 16 ? e t sa gaine de
PLOT D'ESSAI TONDEDILE"Paroi sud
Ballast
inpréftnat ion diffuse
de ciment, laissée par
le pieu C 15
Profondeur 1.32 i
reliant les pi*ux C15 et D!5
Fer TOF du pieu D 15
frofondr-ir I.&S m t-nvirun
• rrain naturel •
"arnes montrant une al-
. ration i rrêjzut ière . ronéo.
lar pinces la déssstréftation va
jusqu'au dé lay a ¡te d*t*r»inani
iru> pStv plastique,
viiirtune bout' vi»qup««e.
.is noduKux tir yypa«, di»per-
Profon4«ur 2.20 m «nviron
59
- A.\'NEXE_I -
INTERPRETATION DE LA CONSISTANCE DES COUCHES TRAVERSEES EN FORAGE
D'APRES LES VITESSES D'AVANCEMENT
Sur les plots d'essais BACHY I et BACHY II, les observations
recueillies au cours de l'éxecution des forages font ressortir des contrastes
plus ou moins accusés quant au comportement de l'outil de forage et aux
vitesses de perforation, selon les couches recoupées ponctuellement.
Pour mieux condenser la relation de ces impressions fugitives,
nous les avons représentées sous une forme synthétisée, par des graphiques
interprétatifs, tendant à distinguer des couches de matériaux différenciés,
en fonction de leur résistance à la perforation.
Nous insistons sur le fait qu'il ne peut s'agir que d'une inter¬
prétation dont les résultats doivent être accueillis avec une certaine
circonspection.
Elle ne peut évideirmient prétendre à discerner la nature exacte
des couches successivement recoupées.
En effet, des causes ou des caractères différents peuvent produii'e
les mêmes effets, se traduire par les mêmes conséquences sur les \'itesses
d'avancement, la résistance opposée à la perforation.
Par exemple, un béton de'cohésion médiocre, à ciment friable,
peut se forer aussi rapidement qu'un terrain altéré ou désagrégé, de
consistance hétérogène.
La différenciation s'inspire donc de notions suggestives basées
seulement sur la marche du forage, ceci indifféremment pour des matériaux
artificiels (radier, couche rapportée) ou pour les terrains naturels en place.
C'est dire que l'interprétation tend à discerner et délimiter
des couches successives d'après leur état,non selon leur nature exacte.
60
A ce sujet nous rappelons l'hvpothèsc commentée dans le chapitre 24
et relative à la présence éventuelle de cailloutis m.al agglomérés, par une
cimentation seulement partielle (accidentelle), et disposés en "poches" ou
amas à contours imprécis, en divers points à la base du radier.
En forage, la traversée de telles zones de béton à faible cohésion
peut prêter à confusion avec le comportement au terrain naturel altéré :
d'autre part, en raison des conditions d'observation, les limites attribuées
sont approximatives, la marge d'imprécision pouvant être de 1 à 2 dm.
Fig : Annexe la
Coupe 1 ongitud inal e du plot BACHY 1 (interprétation d'après les vitesses
d ' avancement)
Fig : .Annexe IB
Coupe longitudinale (interprétation) du plot BACHY T
Fig : Annexe le
Coupe transversale (interprétation) du plot BACHY IT. Sur la rangée n°6
Fig : Annexe Id
Coupe transversale (interprétation) du plot BACHY II. Sur la rangée n°8
PLOTS D'ESSAIS D'INJECTION
LEGENDE DES COUPES INTERPRETEES
D'APRES LES VITESSES D AVANCEMENTí fía. JA/A/£X£ la â
Cote de référence n
(dessus H.es traverses"1
Fadi er
Ma teri au-le
dureté royenneassez variable
Couche plus résistante - forage plus lent
à forace rapide on très rapide
Matériaux altérés,présence de vides.
i on partiell'
Zone saine, peut adrettre des interca-iati'ins lenticulaires d ' ni térat i on
//
¿_
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1
=
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a)
u• ,-4i j |
• ^
4-1
c
C
i-
celon le cas :
radier ou terrain,
altérés.
. 72. 72 T/SA/ ¿Où
P K : 291,792,/.
VA3 VU
BUEU GU
B5A5 5 C5 B5
F6 G6E6 6 C6
E7 C7A7 7 D7
8G8
PK:291
A9
,797,
I9
C9
5
D9
• 0 .2
0.U
0,6
0.8
-1,00
-2 .00 ^
- 3 , 0 0 y
y.
yk>
y.
y
- 4 , 0 0
o.
_62_
£//S.JA/A/£Xâ Ja
COUPE LONGITUDINALE
SUR LE PLOT D'ESSAI
"BACHY I"INTERPRETATION DES COUCHESTRAVERSEES D'APRES LESVITESSES D'AVANCEMENT DES
FORAGES
72 ¿ûû JÂl
COUPE PERPENDICULAIRE AU PLOrBACHY M"DE LA
RANGEE 6 PASSANT PAR LES SONDAGES E6 ,B6 ET
G6 ( LES SONDAGES F6 ET C5 ETANT PROJETES)( Vitesse d'avancement interprétée )
E6 B6
. 72 72 s'óA/ ¿ûû 7A¿
65
COUPE PERPENDICULAIRE AU PLOT BACH Y II" DE
LA RANGEE 8 PASSANT PAR LES SONDAGES
E8 , F8 , G 8 (LE SONDAGE B7 ETANT PROJETE )
VITESSE D'AVANCEMENT INTERPRETEE
E8 B7 F8 G8
. S'a £ . J2.72 72 SV//V ¿Ûû 7A1.
66
ANNEXE II
CHRONOLgCIE^^nES^TRAVAyX
Journal calendaire des chantiers
(mise en place des "trains chantiers" le 9 Octobre 1972)
Point des travaux au 12 Octobre 1972
Du 9 au 12 octobre inclus, les travaux suivants ont été exécutés
Chantier FONDEDILE
Les pieux racines suivants ont été réalisés :
Bl - B3 - B5 - B17 - B19
CIO - C12 - C14 - C16
D4 - DIO - D12 - D14 - DIB
PI 3 et PI6.
Chantier BACHY (plot type JI)
Exécuté les forages, préalables à l'injection :
Al à Al 1 ine lus
et ni à Dl 1 inclus
13 octobre 197 2
Chantier FONDEDILE
Foré les trous :
Ail - A15 - C17 (en 0 60 mn)
Dl et C3 (en 0 110 mm)
Coulé le mortier dans :
Bl 9 - Al 5 - Al 1 (0 60 mm)
Dl et C3 - (0 110 mm)
Injecté le point PI 3, en piédroit
67
Chantier BACHY (plot typii 11)
exécuté les forages de :
Cl 1 et C9 (C7 en cours)
Pour Cil et C9 : gonflage du paker par remplissage de ciment
14 octobre 1972
Chantier FONDEDILE
Forage des points :
El 3 - Eli - El 5 (en 0 60 m.m)
Al - C2 - C5 - (en 0 110 mm)
PI 2 (on 0 80 mm)
Coulé mortier dans les points :
Cl 7 - Eli - El 3 - El 5 (0 60 mm)
Al - (0 1 10 mm)
Injecté coulis dans les points :
PI 2 - PI 3 - PI 6
P13 : en reprise pour completion (déjà traité le 12)
Chantier BACHY II
Reprise et achèvement du forage du point C7
Foré les points C3 et C5
Lund i 16 Oc tobre
Chantier FONDEDILE
Forages dos points :
Cl 9 (0 60 mm)
Cl et C3 (0 1 10 mm)
PI 4 et PI 7 (0 80 mm)
Coulé mortier dans les points :
Cl - C3 - C5 (0 110 mm)
Injecté coulis dans les points
PI 2 - PI 4 - PI 7 (0 80 mm)
Chantier BACHY II
Exécuté les forages des points ;
Cl - Bl - B3 (B5 en cours)
Cir'cnté jusqu'à 0,50 m du sol le sondage B.R.c;.^'. N°56
68
17 Octobre
Chant ier FONDEDILE
Exécuté les forages des points :
ElO - El 2 - E14 - El 6 - F 18 (0 60 mm)
PI - P3 - P5 (0 76 r-)
Coulé mortier dans les points :
Cl 9 - El 4 - El 6 - El 8 (0 60 mm)
Chantier BACHY II
Reprise et achèvement du forage E5
Exécuté les forages B7 - B9 - Bll
18 Octobre
Chantier FONIM^DILE
Exécuté les forages des points :
B2 - B4 - B6 - B8 (en 0 1 10 mm)
('oulé mortier dans les points :
FIO - El 2 (0 60 mm)
B2 - B4 - B6 - B8 (0 110 mm,)
Chantier BACHY II
Pour ce chantier, l'exécution des forages de la phase primaire est
t e rm i n é e .
Les injections des trous forés pour cette même phase primaire dé¬
butent ce jour.
Les premiers forages traités sont ceux de la rangée 3.
Le traitement comprend deux phases :
1° Lavage par emulsion d'air et d'eau (air lift) dans les forages
A3 et C3.
Sim.ul tanément : pompage dans le.'^ forages voisins B3 et D3 .
2° : phase d'injection : injection de coulis dans les 4 forages
préalablement préparés.
Chantier BACHY 1
Début des travaux sur ce chantier
69
Forages exécutés en 0 3" 1/2 (107 mm) par rotation et percus¬
sion (roto-percussion) - énergie : pneumatique.
Corps de sonde constitué par un tube muni d'une couronne ("mé¬
tal dur") et à l'intérieur duquel travaille en synchronisation un fleuret
avec taillant en croix, équipant les tiges de forage.
A noter que la disposition du plan de forages sur le terrain
comporte 4 lignes primaires (dont 1 en piédroit )
Exécuté, ce jour, les forages des points :
B7 - B9 - B5 - B3 - Bl (0 107 mm).
19 Octobre
Chantier FONDEDILE
Exécuté les forages des points :
E2 - E4 - E6 (0 60 mm)
BIO - B12 - B14 (0 110 mm)
C7 (0 127 mm)
Coulé mortier dans les points
E2 (0 60 mm)
C7 (0 127 mm)
BIO - B12 - B14 (0 MO mm)
Injecté coulis dans P2 et P5 (travail en cours, non terminé, par
suite de résurgence du coulis dans PI et P3) .
Chantier BACHY II
Traité les rangées de trous 1 et 5.
1° Purge préalable des trous :
Bl - B5 - Cl - C5; purgé à l'air (0,5 bar)
Lavage des points :
Al - A5 ; Dl - D5 ; lavés à l'eau (sous 2 bars).
2^ Injection
Injecté le coulis dans les 8 points ci-dessus, préalablement
prepares ,
Chantier BACHY I
Exécuté les forages des points :
A3 - A5 - A7 - A9 - D3 («S 107 mm)
70
Vendredi 20 Octobre : grève S.N.C.F. pas d'activité des chantiers,
Samedi 21 Octobre
Chantier FONDEDILE
Exécuté les forages des points :
EI3 - A17 - A13 - D19 - D15 - Ail - A9 et D13 (en 0 60 mm)
Coulé mortier dans les points :
E4 - E6 - E8 - A17 - D19 - A3 (0 60 mm)
Injecté coulis dans les points P2 et P3.
Chantier BACHY II
Traité les rangées 9 et 1 1
1° Lavage, à l'eau, des points :
A9 - D9; Al 1 - Dl 1
Dans le même temps : pompage sur les points :
B9 - C9; Bll - Cil.
2° Injection :
Injecté tous les points ci-dessus, préalablement purgés
D'abord Bll - Cil -Ail puis la suite (sous 2 bars).
Chantier BACHY I
Exécuté les forages des points :
D5 - 1)7 - D9 - C9 - C7 - C5 (0 107 m,m)
Lundi 23 Octobre
Chantier FONDEDILE
Exécuté les forages des points :
Ü13 - A7 - Dll - A5 - D9 - A3 (0 60 mm)
71
Coulé mortier dans les points :
D15 - A9 - D13 - A7 (0 60 mm)
Injecté coulis dans les points :
P2 et P5 (0 76 mm) (résurgence de cim.ent en P3)
Lundi 23 Octobre
Chantiers BACHY :
Interversion des chantiers
- le train injection passe sur le chantier I
- la plateforme de forage passe au chantier II, où débute
l'exécution de la maille secondaire.
Chantier BACHY II
Exécuté les forages des points :
G2 -G4 - GIO (en cour s, non achevé)
Chantier BACHY I
Injection du coulis dans les points suivants :
A5 - A9 - B9 - D9 - A3 - B3 - C9
Injection partielle des points A7 et D3 (l'injection n'a pas encore
atteint le refus après remplissage com^plet)
Reprise du D3 au silicate pour accélérer la prise.
24 Octobre
Chantier FONDEDILE
Exécuté les forages des points :
D7 - A3 - El - E3 - E5 (0 60 mm)
En piédroits :
P8 et PI 1 (0 80 mm)
Coulé mortier dans les points :
A3 - A5 - D7 - D9 - El (0 60 mm)
(la mise en place du mortier est toujours précédée d'un "lavage"
au coulis (2 volumes d'eau pour 1 volum.e de ciment).
72
24 Octobre
Chantier BACHY II
Achevé le forage du point GIO (com.mencé la veille)
Exécuté le forage des points :
E4 - ElO (0 107 mm)
Chantier BACHY 1
Injection du coulis dans les points :
B5 - C5 - D5; B7 - C7 - D7 .
En fin d'injection de B5 : résurgence du coulis en surface, autour
de B7.
Aucune apparition de coulis dans l'aqueduc
Pas de répercussion sur la position de la voie, qui reste stable.
25 Octobre
Chantier FONDl'DTLE
Exécuté les forages des [loints :
E7 -A 18 - El 5 - E9- 111 - Cl 8 - B9 - B16 (0 60 mm)
Coulé le mortier dans les points :
E3 - E5 - Al 8 - E7 - E9 - B15 (0 60 mm)
Chantier BACHY I I
Traité les points suivants :
"Lavage" préalable = piir emulsion dans les points A7 et D7
simultanément : ponipage sur B7 et C' 7
Lavage des forages secondaires :
G2 - G4 - E4 - ElO - GIO
Injection du coulis de ciment dans les 9 points préparés.
Sur ElO : adjonction de silicate
On a constaté une résurgence du coulis en E4 et G2.
73
25 Octobre
Chantier BACHY I
Exécuté les forages des points :
E6 - C3 - E4 - ES - F8 - F6 (0 107 mm)
26 Octobre
Chantier FONDEDILE
Exécuté les forages des points :
B9 - A12 - A6 - A4 - E19 - E17 - A2 (0 60 mm)
Forage en piédroit :
P15 (0 80 mn-)
Coulé le mortier dans les points :
C18 - D16 - B9 - A12 - Bll - A6 - E17 - E19 (0 60 mm)
Injecté le coulis dans les forages :
P8 - Pli - PI 5 (0 80 mm)
Chantier BACHY II
Exécuté les forages des points :
F4 - F8 - FIO - F6 - E6 - E8 (0 107 mm)
Chantier BACHY I
Traité les forages suivants :
"Lavage" des forages C3 - E8 - E4 - E6 - F8 - F6
On a procédé, dans ces forages, à des essais d'eau, d'une
durée de 2 à 5 minutes - sous une pression variant de 0,2 â 1,6 bars - Selon
les points la quantité d'eau absorbée a varié de 90 à 190 litres.
Ensuite injecté le coulis de ciment dans ces 6 forages :
C3 - E4 - E8 - F8 - F6 - E6
On a observé au cours de l'injection sur ES résurgence en F8
sur E6 " en F6
" " " sur F8etF6 ="résurgence
en surface autour de ces mêmes points.
74
Ensuite : préparé par claquage à l'eau (pression 10 à 12 bars)
puis injecté, en coulis de ciment, les points suivants :
D3
D5 résurgence du coulis en F6
D7 pas de refus à reprendre
D9 d° d°
C5
C7 pas de refus -â reprendre
C9
Ensuite : reprise de D? : résurgence en F6 (pression 3 bars)
reprise de D9 : résurgence en F6 (pression 3 bars)
27 Octobre
Chantier FONDEDILE
Exécuté les forages des points suivants :
A16 - C6 - Cl 1 - C13 (0 60 mm)
Forages en piédroits :
PI - P4 - P6 (ce dernier en cours, non achevé)
Coulé le mortier dans les points :
A2 - A4 - C6 - A16 - A14 - C9
Chantier BACHY II
Traité les forages suivants :
Essai d'absorption d'eau sur les points :
ElO absorbé 155 1 d'eau
E8 débit rapide
FIO idem
G4 débit nul.
Ensuite, obturé, par coulis de ciment, les packers des forages
équipés la veille - adjonction de silicate pour accélérer la prise.
Injection :
Injecté le coulis de ciment dans les points :
F4- ElO - F6 - F8 - ES - El 0 - FIO - 04.
75
Sur trois forages notamment les injections ont provoqué des
résurgences en surface; ce sont les points :
F4 - E6 et FIO.
On a alors utilisé du silicate (60 1 de silicate pour 1 2C 1 d'eau)
27 Octobre :
Chantier BACHY I
Exécuté les forages des points :
G4 - G8 - G6 - F4
Cette phase termine l'exécution des forages sur le plot BACHY I
28 Octobre
Chantier FONDEDILE
Exécuté les forages des points :
B18 - C15 - A19 - AlO - A8 - B16 " B13 (0 60 mm)
Forages en piédroit :
P6 (0 80 mm)
Coulé le mortier dans les points :
Cil - C13 - C15 - A19 - AlO - A8 (0 60 mm)
Injecté le coulis dans les points :
P4 - PI - P6 (0 80 mm)
Chantier BACHY II
Exécuté les forages des points :
G6 - G8
Plus les forages de contrôle (non prévus au programme initial)
E9
B6
Chantier BACHY I
Retiré le tubage resté dans le puits Bl
76
Injection de coulis dans les forages :
F4 résurgence de coulis en G6
G8
G6
G4 (ce dernier non terminé) résurgence en G4
Injection de mortier dans Cl (pression 1 bar) puis panne du groupe
électrogène arrêt à 15 h 30
Lundi 30 Octobre
Chantier FONDEDILE
Exécuté les forages des points :
D8 - es - D6 - B7 - D5 (0 60 mm)
Réalisé les injections des forages suivants :
(la mise en place du mortier est précédée, dans tous les
forages, par l'injection de 20 1 de coulis plus fluide) :
B18
B16
B13
D8
C8
C4
D5
D6
B7
PIO
Chantier BACHY II
Seul le chan! ier d'injection est en activité - pas d'activité de
la plateforme forages ; ^nératrice en panne depuis le 28
Injection du coulis dans les forages :
G6 résurgence en G8
G8 résurgence sur G6 (adjonction de silicate et benthonite)
E9
B6 résurgence en surface autour de ce mêm.e point.
D9
77
Plus reprise sur les points F4 et FIO déjà injectés le 27 octobre.
En fin d'injection dans FIO = résurgence en G8
Lundi 30 Octobre
Chantier BACHY I
Réinjection (reprise en 2ème phase) des sondages injectés la se¬
maine précédente :
G4
G6
G8
E6
E8
F4
F6
C5
C7 résurgence en surface autour de ce même point
C9
D3
D5
D7 résurgence en surface autour de ce même point
D9
B3
B5
B7 résurgence en surface autour de ce même point
Mardi 31 Octobre
Chantier FONDEDILE
Pas de travaux effectifs ce jour ; (seulement nettoyage du chantier)
Mardi 31 Octobre 1972
Chantier BACHY II
Repris et complété les injections des points suivants, déjà traités
la veille :
G8 - G6 - F4
(absorption importante de G6)
G8 : 1/2 sac de ciment
G6 : 35 sacs de ciment(1750 kgs)
F4 : 1/2 sac de ciment.