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Quels sont leurs besoins prioritaires ? Sont-elles nombreuses à participer aux stages ? Et dans quelles professions ? Où s’informent-elles ? La dernière enquête de la FCGA passe au crible les pratiques de formation dans les petites entreprises.Principaux enseignements.Chaque année, partout en France, des milliers d’artisans, commerçants et prestataires de services indépendants participent aux actions de formation organisées par les Centres de Gestion Agréés (CGA). En prise directe avec les besoins des entrepreneurs, ces organismes de proximité capitalisent une expérience unique en matière d’accompagnement des dirigeants de petites structures.Au total, ce sont plusieurs centaines de milliers d’heures qui sont consacrées à la formation continue des TPE dans le réseau des CGA. Ce qui en fait l’un des tous premiers réseaux formateurs des petites entreprises (hors secteur privé). L’enquête statistique exclusive menée par la FCGA sur les pratiques de formation dans les TPE vient étayer cette connaissance pratique du terrain.
Citation preview
tude ralise auprs des petites entreprises adhrentes des Centres de Gestion Agrs, membres de la FCGA
Fdration des Centres de Gestion Agrs Banque PopulaireJUIL
LET
201
5 -
N
57 lObservatoire de la Petite Entreprise
Selon lINSEE, au premier trimestre
2015, le secteur a cr 7 500 postes :
4 600 dans la restauration et 2 900
dans lhtellerie. Une premire depuis
2011 ! De quoi nourrir un certain opti-
misme chez les restaurateurs et les
hteliers indpendants qui attribuent
cette vague importante de recrute-
ments au dynamisme de la consom-
mation des mnages et une mto
particulirement favorable.
"Cest une excellente nouvelle pour
le secteur qui dpassera bientt le
million de professionnels si la crois-
sance se maintient", dclare Vincent
Sitz, prsident de la Commission
emploi et formation du Syndicat
national des hteliers, restaurateurs,
cafetiers et traiteurs (SYNHORCAT).
Nanmoins, cette anticipation de la
reprise ne se traduit pas encore par
une hausse systmatique du chiffre
daffaires dans les 164 000 entreprises
de lhtellerie-restauration. Sur les
trois premiers mois de lanne, le
secteur enregistre une activit en
baisse de 2,0 % par rapport la
mme priode en 2014 (voir page 2).
Mais, sur le terrain, la plupart des pro-
fessionnels observent un retour de la
clientle dans leurs tablissements et
une amlioration progressive de la
conjoncture.
Selon Didier Chenet, prsident du GNI
"Il est important daccompagner
cette croissance afin de la maintenir.
Il faut donc confirmer les initiatives
engages par le gouvernement
dans la revalorisation du tourisme et
dsormais prendre en considration
le caractre spcifique des emplois
et des conditions de travail de notre
secteur afin dadapter la lgislation
et en finir avec les lenteurs et difficul-
ts administratives qui ralentissent les
embauches".
Potentiellement, le secteur - qui occupe
dj pas loin de 700 000 salaris - est
un formidable gisement demplois.
Mais de nombreuses contraintes,
brideraient les employeurs.
Le Groupement national des indpen-
dants craint, notamment, une remise
en cause du "contrat dusage" dit
"dextra". Pourtant, selon le GNI,
"le recours ces contrats est une
ncessit dans la branche des Htels,
Cafs, Restaurants (HCR) puisque ces
derniers sont utiliss afin de faire face
aux fluctuations de leur activit".
ZOOM
Dbut danne morose dans les TPE. Au premier
trimestre 2015, lindice dactivit des petites
entreprises affiche un taux moyen en net repli
(- 2,9 %). A lexception des professionnels de la
sant, qui enregistrent une croissance nulle
(+ 0,0 %), tous les secteurs sont dans le rouge :
quipement de la personne (- 5,6 %), artisanat du
btiment (- 4,2 %), transports (- 4 %) pour ne citer
queux Pourtant, sur la mme priode, lINSEE
annonce une hausse du PIB de 0,6 %. Une perfor-
mance exceptionnelle depuis le printemps 2013.
Les dpenses de consommation des mnages
augmentent sensiblement (+ 0,8 %, aprs + 0,1 %),
de mme que la demande de biens fabriqus
(+ 1,4 %, aprs + 0,5 %), porte par les achats dauto-
mobiles. Les dpenses en services restent, quant
elles, peu dynamiques (+ 0,3 % aprs + 0,1 %).
2,9 %2,8 %
1er trimestre 2015/1er trimestre 2014
avril 2014 - mars 2015/avril 2013 - mars 2014
TendancesRecord dembauches dans lhtellerie-restauration !
1er Trimestre 2015
C
hris
top
he
FO
UQ
UIN
Indices sectoriels1 er T 2015/1 er T 2014 12 derniers mois
COMMERCE ET SERVICES -2,4% - 1,5%
ALIMENTAIRE -0,8% 0,3%
SERVICES -2,3% - 1,2%
BTIMENT -4,2% - 6,8%
EQUIPEMENT DE LA MAISON ET DE LA PERSONNE -4,1% - 3,8%
Tendances
2
Taux daccroissement du chiffre daffaires
1er trimestre 2015 / 1er trimestre 2014 1er trimestre 2015 / 1er trimestre 2014
AUTOMOBILE - MOTO :
AGRICULTURE SYLVICULTURE OSTREICULTURE : CULTURE & LOISIRS :
QUIPEMENT DE LA MAISON :
QUIPEMENT DE LA PERSONNE :
SANT :
SERVICES :
TRANSPORTS :
BAR - HTELLERIE - RESTAURATION :
BTIMENT :
BEAUT - ESTHTIQUE :
COMMERCE DE DTAIL ALIMENTAIRE :
Parcs et jardins - 2,0 %
Carrosserie automobile 1,1 % Auto, vente et rparation - 2,1 % Moto vente et rparation - 13,8 %
Htel-Restaurant - 1,0 % Htellerie de plein air 7,4 % Restauration - 2,0 % Caf - 3,4 %
Couverture - 1,5 % Maonnerie - 4,9 % Electricit - 3,5 % Plomberie-Chauffage-Sanitaire - 3,7 % Pltrerie-Staff-Dcoration - 6,7 % Menuiserie - 3,5 % Carrelage-faence - 6,6 % Peinture btiment - 2,7 %
Terrassements-Travaux publics - 9,7 %
Parfumerie - 2,8 % Coiffure - 1,7 % Esthtique - 0,6 %
Charcuterie - 0,6 % Boulangerie-Ptisserie - 0,3 % Ptisserie 4,1 % Alimentation gnrale - 1,8 % Fruits et Lgumes - 0,4 % Boucherie-Charcuterie - 1,8 % Poissonnerie-Primeurs - 0,7 % Vins, spiritueux, boissons diverses 2,4 % Crmerie 0,0 %
Librairie-papeterie-presse - 1,3 % Articles sport, pche et chasse - 2,0 % Tabac-journaux-jeux - 2,9 %Studio photographique - 8,0 %Commerce-rparation cycles 2,3 %Jouets et Jeux - 8,0 %
Electromnager - TV - HIFI - 2,9 % Magasins de bricolage - 6,1 % Fleuriste - 0,9 % Vaisselle, verrerie, faence,luminaire 0,7 % Meuble - 11,1 % Ebnisterie - 9,4 %
Mercerie-Lingerie-Laine - 1,6 % Vtements enfants - 5,9 % Prt--porter - 6,4 % Chaussures - 6,4 % Maroquinerie et articles de voyage 2,1 % Horlogerie-Bijouterie - 5,1 %
Pharmacie 0,0 % Optique-lunetterie - 2,3 %
Laverie pressing - 4,3 % Entreprise de nettoyage 1,7 % Agence immobilire - 12,0 % Pompes Funbres - 10,2 %
Taxis-Ambulances - 1,3 % Transport de marchandises - 5,1 %
- 2,0 %
- 2,3 %
- 2,0 %
- 4,2 %
- 1,6 %
- 0,8 %
- 2,1 %
- 2,9 %
- 5,6 %
0,0 %
- 3,3 %
- 4,0 %
La profession dmarre lanne 2015 en trombe, avec une acti-
vit en hausse de 4,1 % au premier trimestre 2015. A lexcep-
tion des cavistes (+ 2,4 %), les artisans ptissiers sont les seuls
professionnels du commerce de dtail alimentaire enregistrer
un chiffre daffaires en hausse. Tous les autres mtiers de bouche
affichent un taux dactivit ngatif. En France, 4 685 ptissiers
traditionnels se partagent un march valu 1,35 milliards
deuros (CGAD). Le secteur emploie 13 859 salaris.
Les ptissiers sont la fte !
Grosse inquitude dans les magasins doptique ! Les profession-
nels redoutent l'impact du plafonnement du remboursement
des tarifs des lunettes fix par la dernire loi de financement de
la Scurit sociale : 150 euros par monture et, surtout, une fois
tous les deux ans seulement. La nouvelle, dans le secteur, a fait
leffet dune bombe. Entre en vigueur en avril 2015, elle
menace srieusement lactivit des opticiens. Selon certaines
tudes, la mesure pourrait rduire dun milliard deuros le
march (estim 5,8 milliards par lInstitut GfK). Et causer la
destruction de 10 000 emplois.
Les opticiens voient leur avenir en gris
3 La formation dans les TPE
Gros plan sur les pratiques et usages de la formation dans les petites entreprises. Une tude indite de la Fdration des centres de gestion agrs.
Les secteurs les plus dynamiques
Les professionnels de la sant (pharmaciens et opticiens) sont, de
loin, les plus gros consommateurs de formation. Avec un taux de
participation de 80,3 %, ils figurent en tte des secteurs les plus
dynamiques. Probablement en raison de lvolution constante de
leurs environnements rglementaires respectifs. En deuxime posi-
tion, on retrouve le secteur "Culture et Loisirs" (librairies, papeteries,
magasins de sports, studios photographiques, dbitants de
tabacs) : 37 %. Lquipement de la maison (lectromnager,
bricolage, meubles), soumis une perptuelle innovation tech-
nologique, occupe la troisime place (31,7 %). Tandis que les
artisans du btiment et les professionnels de lautomobile, habitus
des stages fournisseurs, se partagent le quatrime rang avec un
taux identique de 25,7 %.
Sant
Culture et loisirs
Equipement de la maison
Automobile
80,30%
37,00%
Caf, htellerie,restauration
Beaut, esthtique 15,80%
31,70%
22,90%
19,80%
25,70%
25,70%Btiment
Commerce de dtail alimentaire
Transports
Equipement de la personne 17,60%
17,60%
Les sources d'informationAutresOui
Non
13,20%24,69%
Experts-comptables 58,94%16,17%
Organismes de gestion 41,69%24,23%
Organismes professionnels 38,64%25,48%
Organismes consulaires 8,98%40,69%
Le taux de participation *Sur les douze derniers mois, moins des deux tiers (60,9 %) des chefs
de petites entreprises questionns dclarent avoir particip une
action de formation. Un taux moyen deux fois suprieur celui de
notre dernire enqute (ralise en juillet 2012) sur le mme
thme. Mme si cette proportion dissimule en ralit une grande
diversit de situations selon les secteurs dactivit (voir graphique
ci-dessous), elle illustre nanmoins une tendance trs nette : les
dirigeants de TPE sont de plus en plus nombreux participer des
sessions de formation.
Efficacit professionnelle
Communication,commercial
Informatique
Gestion, comptabilit
44,50%
29,50%
27,50%
26,00%
25,00%Internet
Les besoins en formation
Oui
Non
60,90%
33,80%
Sans rponse 5,30%
* au cours des 12 derniers mois
Sans surprise, ce sont les formations ddies laccroissement de
lefficacit professionnelle qui remportent les faveurs des entrepre-
neurs (44,5 %). Concrtement, il sagit de stages pratiques destins
amliorer les capacits dorganisation des dirigeants de TPE
et leur matrise technique : gestion du temps ou acquisition de
nouvelles comptences "mtier", par exemple. Les formations
consacres la communication et laction commerciale
rpondent aussi un besoin prioritaire pour 29,5 % des artisans,
commerants et prestataires interrogs. Dvelopper la prospec-
tion, dynamiser les ventes ou encore faire sa publicit sur les
rseaux sociaux sont autant de thmes qui attirent les stagiaires en
formation. Lusage de loutil informatique arrive enfin en troisime
position des thmes prfrs des chefs dentreprises (27,5 %).
Complment naturel de loffre pdagogique, linformation parti-
cipe galement la formation des entrepreneurs. Elle joue un rle
stratgique dans la comprhension des nouvelles dispositions
lgales : loi de finances, mesures fiscales, aides lembauche
Les deux premires sources dinformation privilgies des dirigeants
de TPE sont : lexpert-comptable (58,94 %) et le centre de gestion
agr (41,69 %). Synonymes de fiabilit et de scurit, ces deux
interlocuteurs ont la confiance des dirigeants de TPE. Les orga-
nismes consulaires (40,69 %) sont aussi perus comme des parte-
naires fiables, devant les organisations professionnelles (38,64 %).
Philippe ROSAY
Co-diteurs : FCGA - 2, rue Meissonier 75017 PARIS - www.fcga.fr / BPCE - 50, avenue Pierre Mends France - 75201 PARIS Cedex 13 - RCS Paris N 493 455 042 www.banquepopulaire.fr Directeur de la publication : Yves MARMONT Directeur de rdaction : Michel ROUX Rdaction en chef : Nasser NEGROUCHE Maquette : VE design Impression : Vincent Imprimeries Crdit photos : Christophe FOUQUIN - KERNEVEZ Tirage 26 411 exemplaires Priodicit tri-mestrielle Cible : acteurs conomiques, organisations professionnelles et consulaires, collectivits territoriales, presse professionnelle, conomique et financire, nationale et rgionale N ISSN : 1632.1014
Les indices dactivit sont calculs chaque trimestre, partir des chiffres daffaires dun chantillon de 17 000 petites entreprises de lartisanat,du commerce et des services. Pour toute demande d'information sur les indicateurs, contactez la FCGA : 01.42.67.80.62 - E-mail : [email protected]
La FCGA et les Banques Populaires sassocient pour publier chaque trimestre lvolution des chiffres daffaires des principaux mtiers de lartisanat, du commerce et des services. Les chiffres publis proviennent de lexploitation, par la FCGA, de donnes communiques volontairement par les adhrents des CGA rpartis sur lensemble du territoire.
Mthodologie Partenariat
4
Parole
LObservatoire de la Petite Entreprise (OPE) : Pouvez-vous, tout dabord, nous dire quels sont aujourdhui la place et le rle de la formation dans les TPE-PME ? Gnralits et spcificits sectorielles ?
Philippe ROSAY : Le rle de la formation dans les TPE-PME est crucial, les entreprises ne devraient pas ngliger la formation ! Beaucoup de patrons de TPE-PME dlaissent la formation pour une question de cot, mais surtout par manque de temps. La plupart dentre eux considrent enfin que les com-ptences de leurs salaris rpondent dj aux besoins de l'entreprise. Or, la formation peut apporter beaucoup aux TPE-PME, notamment en matire de comptitivit. Moins formatrices, quel que soit le type de formation considr, les entreprises de 10 49 salaris sont dailleurs la cible de latten-tion conjointe des pouvoirs publics comme des partenaires sociaux. 40 % dentre elles sengagent nanmoins dans la formation, et structurent leur politique en la matire et seules 6 % semblent vritablement articuler recours important la formation, stratgie conomique et carrire de leurs salaris.
OPE : Quels sont les principaux changements introduits dans les TPE-PME par la rcente rforme de la formation ? Points forts, points faibles ?
Philippe ROSAY : La loi place tous les acteurs face leurs responsabilits : disparition de lobligation de financement, instauration du compte personnel de formation (CPF), cra-tion de lentretien professionnel individuel pour les salaris et du conseil en volution professionnelle (CEP) pour tous les actifs. La formation est prsente comme un levier de perfor-mance pour la petite entreprise de moins de 10 salaris comme pour le grand groupe international. Dun ct, on passe d'une obligation fiscale de financer la formation une obligation de faire, fonde sur une responsabilit accrue des entreprises, qui sont dsormais responsables de dfinir leur propre niveau dinvestissement en matire de formation.
Mais, dun autre ct, la loi a supprim la mutualisation des contributions obligatoires des entreprises de 10 299 salaris, permise par le fait que toutes les entreprises ninves-tissent pas dans la formation au mme moment, la mme anne, pour tous leurs salaris. Il existait donc un "pot commun" qui permettait dassurer une interface entre les besoins des entreprises et le niveau de contribution quelles pouvaient verser.Dans le nouveau systme, cette mutualisation est considra-blement rduite. Voil pourquoi les acteurs craignent aujourdhui un effondrement de leffort de formation dans les entreprises franaises, et cest ce que nous devons tous viter compte tenu des enjeux de la formation en matire de comptitivit et demploi.
OPE : Quelles sont vos recommandations pour une amliora-tion de laccs la formation dans les TPE-PME ? Quels sont, selon vous, les enjeux prioritaires pour ces entreprises ?
Philippe ROSAY : Pour dvelopper la formation des salaris des TPE et PME, AGEFOS PME privilgie deux axes dinter-vention majeurs :- Favoriser la mise en oeuvre de services de proximit qui remplissent des fonctions dintermdiation sur le march de la formation. Dans cet objectif, laccompagnement et le conseil apports par les conseillers en formation sont tout fait stratgiques.- Promouvoir la mise en rseau des entreprises sur un territoire donn, source dconomie dchelle et de formation sur mesure. Il sagit donc de favoriser les dispositifs de formation de proximit construits sur une logique territoriale, car ils sont susceptibles de rduire les difficults lies leffet dmiette-ment des trs petites et petites entreprises.
Prsident national dAGEFOS PME
K
ERN
EVEZ
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