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ONEX Magazine Mairie d’Onex | Parait 9 fois par an | Tirage : 9’500 exemplaires | Responsable d’édition : Pierre Olivier ( 022 879 59 59 ) [email protected] | www.onex.ch 02 | mars 2008 DOSSIER / Evolution démographique de la Ville d’Onex éDITORIAL Onex, Ville de progrès — ACTUALITé Nouvelles de la commune en bref... — JEUNESSE & ACTION COMMUNAUTAIRE Cours civiques de langue — VIE PUBLIQUE Les jeunes de Taizé à Onex — SOCIAL / SANTé Onex–Familles — AîNéS Tourisme pédestre SERVICES DES BâTIMENTS Les surveillants et nettoyeurs de la commune — FINANCES Situation financière de la commune éCOLES Bilan d’Onex se bouge — ACTIVITéS CULTURELLES Ces prochaines semaines aux Spectacles Onésiens — DéVELOPPEMENT DURABLE Ménages pilotes : Eau et énergie / Au coin de la rue — SéCURITé Nouvel îlotier au poste de Police de Lancy-Onex et Brèves du BPA — VOIRIE / ESPACES VERTS Info-déchets : où vont nos déchets ? — éQUIPEMENTS / INFRASTRUCTURES Station de pompage des eaux usées URBANISME / PROMOTION éCONOMIQUE Cité de l’énergie — POLITIQUE Conseil municipal de février 2008 — VIE PRATIQUE La Fondation Immobilière de la Ville d’Onex (FIVO) — AGENDA Mars — Juin 2008

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DOSSIER / Evolution démographique de la Ville d’Onex n° 02 | mars 2008 Mairie d’onex | Parait 9 fois par an | Tirage : 9’500 exemplaires | Responsable d’édition : Pierre Olivier ( 022 879 59 59 ) [email protected] | www.onex.ch

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oneX≥MagazineMairie d’onex | Parait 9 fois par an | Tirage : 9’500 exemplaires | Responsable d’édition : Pierre Olivier ( 022 879 59 59 ) [email protected] | www.onex.ch

n° 02 | mars 2008

DOSSIER / Evolution démographique de la Ville d’OnexéDITORIAL Onex, Ville de progrès — ACTUALITé Nouvelles de la commune en bref... — JEUNESSE & ACTION COMMUNAUTAIRE Cours civiques de langue — VIE pUbLIqUE Les jeunes de Taizé à Onex — SOCIAL / SANTé Onex–Familles — AîNéS Tourisme pédestre SERVICES DES bâTIMENTS Les surveillants et nettoyeurs de la commune — FINANCES Situation financière de la commune éCOLES Bilan d’Onex se bouge — ACTIVITéS CULTURELLES Ces prochaines semaines aux Spectacles Onésiens — DéVELOppEMENT DURAbLE Ménages pilotes : Eau et énergie / Au coin de la rue — SéCURITé Nouvel îlotier au poste de Police de Lancy-Onex et Brèves du BPA — VOIRIE / ESpACES VERTS Info-déchets : où vont nos déchets ? — éqUIpEMENTS / INFRASTRUCTURES Station de pompage des eaux usées — URbANISME / pROMOTION éCONOMIqUE Cité de l’énergie — pOLITIqUE Conseil municipal de février 2008 — VIE pRATIqUE La Fondation Immobilière de la Ville d’Onex (FIVO) — AGENDA Mars — Juin 2008

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édito | 2

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°02 | mars 2008

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SOMMAIRE éDITORIAL Onex, Ville de progrès page 3

ACTUALITé Nouvelles de la commune en bref... pages 4 — 5

JEUNESSE & ACTION COMMUNAUTAIRE Cours civiques de langue page 6

VIE pUbLIqUE Les jeunes de Taizé à Onex page 7

SOCIAL / SANTé Onex–Familles page 8

AîNéS Tourisme pédestre page 9

SERVICES DES bâTIMENTS Les surveillants et nettoyeurs de la commune page 10

FINANCES Situation financière de la commune page 11

DoSSIeR Evolution démographique de la Ville d’Onex pages 12 - 13

éCOLES Bilan d’Onex se bouge page 14

ACTIVITéS CULTURELLES Ces prochaines semaines aux Spectacles Onésiens page 15

DéVELOppEMENT DURAbLE Ménages pilotes : Eau et énergie / Au coin de la rue pages 16 — 17

SéCURITé Nouvel îlotier poste Police Lancy-Onex / Brèves du BPA page 18

VOIRIE / ESpACES VERTS Info-déchets : où vont nos déchets ? page 19

éqUIpEMENTS / INFRASTRUCTURES Station de pompage des eaux usées page 20

URbANISME / pROMOTION éCONOMIqUE Cité de l’énergie page 21

pOLITIqUE Conseil municipal de février 2008 page 22

VIE pRATIqUE La Fondation Immobilière de la Ville d’Onex (FIVO) page 23

AGENDA Mars — Juin 2008 page 24

Alain Bittar est né en Egypte, en 1953. D’origine syro-libanaise, sa famille est alors installée au Soudan. Détenteur, à l’époque, de la nationalité soudanaise, Alain Bittar arrive en Suisse en 1960 pour suivre sa scolarité en internat, puis à Genève en 1965 où il effectuera toutes ses études. Eclaireur et engagé dans la vie communautaire de la paroisse de la Trinité à Sécheron, il s’est rapidement senti concer-né par la question sociales. Après des études à HEI, il crée en 1979 la Librairie Arabe l’Olivier qu’il gère avec son épouse, Catherine Maurin. Alain et Catherine ont trois enfants. La cadette, Maude, s’est mariée à Onex le 31 mars 2007. Autour de la Librairie Arabe : un vaste réseau culturel Autour de l’activité professionnelle de la librairie, Alain et Catheri-ne ont développé un réseau d’activités culturelles se rapportant au monde arabe, parmi lesquelles nous pouvons citer :

– L’Agenda culturel arabe ( www.arabooks.ch/agenda.htm ) qui rend compte de toutes les activités culturelles se rapportant au monde arabe à Genève.

– L’organisation de concerts, de manifestations et de conférences.– Une galerie d’exposition, au sous-sol de la librairie.

parallèlement à toutes ces activités, Alain bittar assume, entre autres, la co-présidence du Manifeste, mouvement qui regroupe des Juifs et des Arabes, des Israéliens et des palestiniens, œuvrant pour créer des espaces de dialogue, dans le cadre du conflit du Moyen-Orient. C’est en tant que trait d’union entre les cultures que la Ville de Genève a décerné à Alain bittar la médaille de la Genève reconnaissante en 2006.

La question de l’immigration et de l’intégration selon Alain Bittar« Chacun d’entre nous, à certains moments de sa vie, est ‘‘l‘autre’’ de quelqu’un ». Et de prendre son propre exemple : « Enfant, d’origine li-banaise et issu d’une famille chrétienne, je n’entrais dans aucune clas-sification habituelle. Par contre, mes copains Fribourgeois ou Valaisans pouvaient faire l’objet de quolibets. Au cours des années, ‘‘l’autre’’ a changé. Il y a eu les Italiens, puis les Espagnols. A ce moment-là, on a connu l’initiative Schwarzenbach. Il y a eu ensuite les Portugais, les Turcs et, au rythme de la mondialisation, les échanges de populations continuent et s’accélèrent ».

« En 2002, nous avons organisé, avec le Musée d’Ethnographie de Genève, un événement autour de Genève et la Méditerranée. Dans les

écoles primaires du canton, nous avons constaté que 70% des enfants avaient un grand-parent d’origine étrangère ».

Et de prendre encore l’exemple de la rue de Fribourg à Genève, l’une des plus représentatives des vagues de l’immigration… D’abord rue des artisans italiens, c’est là que se sont ouverts les premiers res-taurants espagnols. puis la rue qui a accueilli la Librairie Arabe, lui donnant ainsi un air d’Andalousie. Aujourd’hui, on y voit encore fleurir des restaurants chinois ou marocains, ainsi qu’une épicerie pakista-naise qui a succédé à un magazin iranien. Et il ne s’agit plus seu-lement d’une diversité nationale et culturelle, mais aussi sociale et générationnelle. Ainsi, un restaurant espagnol, populaire à l’origine, est devenu l’une des meilleures tables de Genève.

Onex, une ville aux multiples défis, pour Alain Bittar« Je suis impressionné par l’engagement des autorités municipales pour améliorer en permanence la vie quotidienne à Onex, à l’instar de René Longet qui est toujours à la recherche de nouvelles idées favori-sant les relations entre tous les citoyens d’Onex. Je suis conscient que c’est quelque chose de difficile, de par l’importance de la population étrangère et la présence dans la commune d’anciennes familles gene-voises qu’à priori rien ne pouvait sembler lier à ces nouvelles popula-tions. Statistiquement parlant, Onex pourrait tout à fait être une de ces communes pauvres qui végètent. Ce qui n’est absolument pas le cas. En termes d’intégration, de vie associative,de culture, d’écologie... notre commune relève des défis multiples de façon performante ».

pour Alain bittar, l’amélioration du bien-être des citoyens passe aussi par un renforcement du sentiment de sécurité et de convivialité qui bénéficie à tous. « La sécurité n’est pas uniquement l’apanage des classes aisées. Les familles plus modestes aiment aussi l’idée que leurs enfants ne courent pas de risques dans les rues. Je suis convaincu que l’intégration passe par le respect de la règle qui rappelle que les droits et les devoirs sont les mêmes pour tous ».

Et de conclure, « Onex pourrait n’être qu’un lieu de transit dans la voie de l’intégration et il est important justement de la tranfromer en un espace de vie harmonieux pour l’ensemble des citoyens. Tout ce qui peut être fait dans ce sens, avec les modestes moyens de la commune, est d’une importance majeure ».

Propos recueillis par Pierre Olivier

Alain bittar, citoyen onésien

IMPReSSUM Magazine de la Ville d’Onex.

Mairie, chemin Charles-borgeaud 27, 1213 Onex

mairie@onex,ch, www.onex.ch

n°2 — mars 2008

Responsable d’édition : pierre Olivier, 022 879 59 59,

[email protected]

Conception et réalisation graphique : Frédéric Fivaz / la fonderie

Imprimerie : SRO - Kundig / Impression sur papier 100% recyclé

9’500 exemplaires

prochaine parution le 3 avril 2008.

M.Romain Chassot a fêté son nonantième anniversaire en présence de M. philippe Rochat, conseiller administratif de la Ville d’Onex.

Alain bittar dans sa Librairie Arabe L’Olivier

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| Actualité | Nouvelles de la commune en bref... Nouvelles de la commune en bref... | Actualité | 4

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°02 | mars 2008

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ACTUALITéonex Magazine est imprimé sur du papier 100% recycléQu’on se le dise, il n’est plus nécessaire aujourd’hui d’imprimer sur du papier jaûni ou grisâtre pour afficher l’authenticité de sa provenance écologique. La mention faite dans l’impressum, en page 2 de l’édition du mois de février (premier numéro d’Onex Ma-gazine), aura peut-être échappé à certains. Onex Magazine est effectivement imprimé sur du papier 100% recyclé, du Cyclus print de 100g/m2. Ce papier offset est produit d’une façon totalement écologique, ce qui signifie qu’il n’est pas blanchi au chlore, mais seulement désencré dans le strict respect des conditions cadres du recyclage écologi-que. L’usine de production de ce papier est alimentée par une centrale électrique fonc-tionnant au bio-fuel (carburant vert issu de la biomasse). Chaque fibre de Cyclus print provient de déchets papetiers collectés dans un rayon de 300 km autour de l’usine, ce qui limite les transports. Ce papier bénéficie de tous les certificats écologiques : l’Ange bleu, le Cygne nordique, le label recyclé des distri-buteurs anglais, etc. Il est également agréé pour contacts alimentaires (papier d’embal-lage de la nourriture) et pour l’archivage (ga-ranti 200 ans).

René Longet, maire d’Onex

Association Cérébral GenèveL’association Cérébral Genève fête, cette an-née, son cinquantième anniversaire au servi-ce des personnes handicapées. Cinq modules ponctuent notre organisation festive :

- Un concours photo, sur le thème de « la relation, la tendresse, la complicité », pour lequel le jury va prochainement désigner les gagnants.

- Une vidéo couvrant les différentes activi-tés de l'association, produite par l'équipe Ex&Co de Clair-bois Lancy, projet qui de-vrait se finaliser fin mai.

- Une grande journée « portes ouvertes » dans notre pavillon d'Onex, prévue le 6 septembre 2008,

- Un concert de musique baroque prévu le 13 novembre 2008, qui aura lieu dans l'église de Saint-Germain.

- Un concert de musique classique prévu le 16 novembre 2008, dans l'église Notre Dame des Grâces, à Lancy.

Réjouissances festives mises à part, le but de notre jubilé est aussi de faire connaître notre association, et de promouvoir toutes nos différentes activités.

Bernard Grezet, membre du comité

Association Cérébral Genève16 chemin de Sur-le-Beau - 1213 Onex

Chéquier culturelDepuis le début de l’année 2008, les Spec-tacles Onésiens acceptent le chéquier cultu-rel, qui donne droit à des réductions aux personnes à faibles revenus. Les ayants droit domicilés à Onex, munis de la lettre du Département des Affaires Culturelles, peuvent le retirer au bureau des Spectacles Onésiens, situé au 133 route de Chancy, de 13h45 à 17h45 du lundi au vendredi.

Cyrille Schnyder, cheffe du service loisirs et culture.

Drapeau tibétainAujourd’hui, être en possession d’un drapeau tibétain au Tibet expose à une peine de pri-son de sept ans.L’origine du drapeau national tibétain re-monte au 7ème siècle, mais c’est au 13ème Da-laï Lama ( 1875 – 1933 ) que l’on doit la forme définitive.

Petite explication de texteLa montagne de neige au centre signifie « grande nation du Tibet entourée par de hautes montagnes de neige éternelle ». Les six raies rouges dans le ciel bleu se réfères aux six tribus considérées comme étant à

l’origine du peuple tibétain : les Sé, Mou, Dong, Tong, Drou et Ra.L’alternance des raies rouges et bleu foncées symbolise l’incessante activité déployée par les deux protectrices et gardiennes du Tibet, agissant afin d’y préserver l’harmonie, tant spirituelle que séculaire.Les six raies bleu foncé sont le symbole du ciel si proche de la terre au Tibet. Le soleil levant et son rayonnement dans toutes les directions représente la prospérité ainsi que la liberté sociale et spirituelle équitablement partagées par tous les habitants du pays.Les deux lions des neiges, fiers et sans crain-tes, symbolisent la réussite et l’accomplisse-ment du pays et de ses habitants, tant sur un plan social que spirituel. Les « trois joyaux » radieux que les lions maintiennent élevés se réfèrent à l’éternel respect et indestructible confiance que le peuple tibétain conserve à l’égard des trois « refuges sublimes » : bouddha, celui qui a atteint l’éveil ; Dharma, l’enseignement du bouddha ; Sangha, ceux qui nous accompagnent sur le chemin vers le bonheur.Le symbole de la roue bicolore reflète l’at-tention que porte le peuple tibétain, tant à l’éthique par l’abandon des « dix actes non-vertueux », qu’à la morale sociale grâce au respect des « seize règles civiques ». Enfin, la bordure jaune du drapeau symbolise la diffu-sion, en toutes directions et à toutes les épo-ques, de la parole du bouddha dont l’éclat est en tous points semblables à celui de l’or le plus pur.Le Dalaï Lama est évoqué comme une « montagne sacrée » et les lions des neiges, présents sur le drapeau, symbolisent l’indé-pendance du Tibet. Du coup, les autorités chinoises ont interdit, depuis plusieurs an-nées, de déployer le drapeau et d’utiliser ou d’écrire le mot tibétain qui désigne cet ani-mal légendaire. Un écrivain de Lhassa aurait été arrêté en 1997 puisque la police aurait retrouvé chez lui un texte où figurait ce mot. Il serait toujours emprisonné (source : RSF). Depuis 2001, la Ville d’Onex arbore le drapeau national du Tibet et a rejoint les collectivités qui expriment de la sorte leur solidarité avec ce peuple et cette culture.

Médailles pour chiens :Attention, nouveau tarif !Le 17 juin 2007, le peuple genevois approu-vait en votation les modifications de la loi sur les conditions d'élevage, d'éducation et de détention des chiens. Ces changements ont notamment pour conséquence la mo-dification des dates de paiement de l’impôt sur les chiens et une réactualisation de son montant.

Conditions d’acquisition :En vente dès le 1er février 2008 au guichet de la Sécurité municipale, les détenteurs de chiens pourront s’acquitter de cette taxe jus-qu’à la fin du mois de mars 2008. A ces fins, les propriétaires de chiens devront se pré-senter munis de leur pièce d’identité, de l’at-testation d’assurance responsabIlité civile, du certificat de vaccinations du chien, (contre la rage depuis moins de 2 ans ; mais, validité de 3 ans pour les vaccins DEFENSOR 3, RAb-DOMUN, RAbISIN et NObIVAC RAbIES), de l’attestation de l’identification du chien par la puce ou le tatouage (ANIS). pour les chiens potentiellement dangereux, tels que définis à l’article 27 du règlement, une autorisation d'acquisition et de détention.

Le montant de la taxe : 107 francs pour le premier chien, 147 francs de plus pour le deuxième chien, et 207 francs de plus pour le troisième chien et suivants.

Port obligatoire de la marque :Dès le 1er avril 2008, tout chien doit être por-teur de la marque officielle fixée au collier, valable pour 2008. Jusqu'au 31 mars 2008, la marque 2007 est valable. L'impôt entier est également dû par la personne qui acquiert un chien dans le courant de l'année. pour les jeunes chiens, l'impôt est dû dès que le chien atteint l'âge de six mois.Les chiens d'aveugles, de police et des gar-

des-frontières, ainsi que de membres de l'as-sociation « Mon Copain », sont exonérés de l'impôt. pour toute médaille rendue dans le courant de l'année à la caisse de l’état, il est accordé, sur présentation du reçu, un rem-boursement de l'impôt correspondant aux trimestres non encore entamés.Informations diverses : En plus de la marque officielle, les chiens doi-vent être munis d'un collier auquel un support doit être fixé, indiquant le nom, l'adresse et le numéro de téléphone du propriétaire.

Philippe Courtet, chef de la Sécurité municipale.

Travaux à la salle du Conseil municipalLe Conseil municipal, lors de sa séance du 11 décembre 2007, a décidé d’allouer un crédit de 300'000 francs pour les travaux de toiture de la salle qui l’héberge. Après obtention de l'autorisation de construi-re, voici les principales étapes de ces travaux :

- 12 mars : ouverture du chantier (échafau-dage, toiture provisoire, démontage et dé-molition).

- Début avril : travaux de charpente, isola-tion et couverture.

- Début mai : travaux de ferblanterie, pierre naturelle.

- Début juin : travaux de finition et démon-tage de la toiture provisoire et des écha-faudages.

- Mi-juin : fin des travaux.

L'accès aux salles du Conseil municipal et des commissions sera maintenu en tout temps, soit par l'avant soit par l'arrière.

Toute les séances du Conseil municipal où des commissions pourront avoir lieu en tou-te quiétude. par contre, il sera préférable de

ne pas prévoir de réunion pendant la jounée, en particulier à cause des nuisances de bruit. Les interventions sur la porte d'entrée et la moquette se feront également pendant cet-te période.

Michel Cuttat, chef du service des bâtiments

et des locations.

eclairage publicLe réseau d’éclairage public qui appartient à la Ville d’Onex est entretenu par les SIG. Ces derniers ont informé la commune de la nécessité de traiter une partie des candé-labres contre la corrosion et d’en remplacer d’autres, devenus défectueux, sur l’ensem-ble du territoire onésien. Ces réfections sont en cours. Le budget des travaux, s’élève à 142'000 francs. Il a été voté par le Conseil municipal, lors de sa séance du 15 mai 2007.

Gérald Escher, chef du service de la voirie,

des espaces verts et des infrastructures.

Branchement à CADIoMDes travaux de fouilles ont commencé le 4 février dernier, à l'avenue du Gros-Chêne, pour le branchement du bâtiment, situé au numéro 38, à CADIOM (chauffage à distance par l'incinération des ordures ménagères).

Garderie Plume et crèche Rondin-PicotinLes inscriptions à la garderie plume et à la crèche Rondin-picotin auront lieu le mercredi 12 mars, de 8h30 à 15h, à la crèche Rondin-picotin.Coordonnées : 60, avenue du bois-de-la-Chapelle, 1213 Onex Tél. : 022 792 89 13

Salle du Conseil municipal de la Ville d’OnexLe drapeau tibétain sera définitivement hissé à Onex, dès le 10 mars

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| Jeunesse & Action communautaire | Cours civiques de langue Les jeunes de Taizé à Onex | Vie publique | 6

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°02 | mars 2008

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La connaissance de la langue du pays d’accueil est la clé pour en-trer en communication. Sans elle, les actes les plus courants de la vie quotidienne deviennent vite un parcours du combattant. Ima-ginez-vous ne pas pouvoir vous diriger lors de vos achats, ni vous repérer pour prendre le bus, être incapable d’expliquer où vous avez mal chez le médecin, ne pas pouvoir parler à l’enseignant de votre enfant, ne pas oser demander un renseignement, etc.

Afin d’aider les personnes désireuses d’apprendre le français, no-tre commune propose à ses habitants, depuis 2002, des cours qui sont donnés à la Maison Onésienne. Après un test d’évaluation des connaissances, trois niveaux sont proposés : débutants (pour les personnes qui ne parlent pas du tout notre langue) – élémentaires – intermédiaires. Madame Albana Krasniqi Malaj enseigne aux deux premiers niveaux, et Madame Claudia German au troisième. La parti-cipation financière s’élève à fr 100.- par année scolaire.

Rencontre avec Madame Krasniqi Malaj qui parle avec enthousiasme de ses cours et de ses élèvesChaque cours accueille 14 élèves de tous âges et de tous les milieux socioculturels. Ici, le Nord de notre planète côtoie la pointe sud de l’Amérique ou de l’Afrique. Les femmes – souvent plus isolées – sont plus représentées que les hommes, ces derniers trouvant, sur leur lieu de travail ou au contact de leurs congénères, des opportunités de parler qu’elles n’ont pas toujours. Les personnes s’inscrivent principa-lement pour apprendre à parler la même langue que leurs enfants, les aider dans leurs devoirs ou pour améliorer leur bagage professionnel et leurs conditions de travail. Motivation et ténacité sont indispensa-

bles pour mener à bien des études après une journée de travail do-mestique ou salarié.Les cours « débutants et élémentaires » – qui durent 1h30 à raison de 2 soirs par semaine pour les « débutants et élémentaires » et 2h un soir par semaine pour les « intermédiaires » – s’articulent autour de deux temps forts : une première partie, en classe, pour s’exercer et apprendre la grammaire, où le professeur utilise des supports variés comme des livres, la presse écrite, des émissions de radio. Depuis la rentrée 2006, la seconde partie se passe au Café communautaire de la Maison Onésienne. Dans une ambiance conviviale, les participants sont encouragés à aller les uns vers les autres et à entrer en contact avec les autres usagers du Café. Deux éducateurs et éventuellement d’autres animateurs sont présents avec l’enseignant pour dialoguer avec eux. Et si, lors des premiers cours, les élèves sont encore inti-midés, bien vite ils deviennent plus assurés puis totalement à l’aise, allant parfois volontiers jusqu’à dépasser l’horaire…L’apprentissage de la langue passe par celui de l’écriture et de la lec-ture pour certains. Une très large place est faite à l’acquisition d’un langage permettant de se débrouiller dans les situations quotidien-nes. Les thèmes sont abordés selon les besoins et les intérêts des participants. Ils tournent autour de trois axes : la culture (avec la participation gratuite à des spectacles ou manifestations culturelles à Onex), la santé et l’éducation, ainsi que la découverte des organisa-tions institutionnelles.Ce faisant, grâce à leur courage et à leur application, les élèves acquièrent non seulement des connaissances linguistiques mais aus-si plus d’autonomie personnelle et sociale.

Catherine Maurin

Les cours civiques de langue, une clé pour l’intégration

Accueil et confiance ont marqué le passage à la nouvelle année. La banderole — affichée sur chaque église du canton et des environs — disait « On a besoin de vous ! ». L’enjeu était de taille : il s’agissait d’accueillir dans des familles, du 28 décembre au 1er janvier, les 40'000 jeunes qui venaient de toute l’Europe et même de plus loin pour certains, à l’occasion du Pèlerinage de confiance sur la terre organisé à Genève par la Communauté de Taizé. A Onex, près de 600 personnes étaient attendues.

pèlerinage, accueil, confiance, ces mots sem-blent moins utilisés de nos jours. Cela n’a pas empêché les membres des paroisses protes-tante et catholique et les habitants de notre commune de répondre avec chaleur à cet ap-pel. Ainsi, près de 200 foyers ont ouvert non seulement leurs portes mais surtout leur cœur et leur intelligence à ces pèlerins enthousias-tes et juvéniles. Dans un esprit d’œcuménis-me, ces familles ont vu dans ce partage avec l’autre, dans cet accueil de l’inconnu et de l’imprévu, la possibilité de vivre leur foi, leurs valeurs et leurs engagements, de pratiquer la solidarité et l’hospitalité, d’ajouter du sens dans le passage à une nouvelle année.

Ainsi, une vague humaine souriante et joyeu-se a déferlé sur Genève et environs, lui don-nant un air de fête. Chacun les a croisés, dans les bus ou cheminant par petits groupes, sac au dos et plan à la main. Certains commu-niquaient avec leurs hôtes grâce à l’anglais, l’allemand ou l’italien. D’autres n’avaient que le langage des gestes et des sourires pour tenter de se faire comprendre. Les échanges furent riches et les temps forts nombreux, tant dans les familles que dans les paroisses et pour les grandes prières communes célébrées avec les Frè-res de Taizé, chaque jour à palexpo, où la qualité de recueillement et de silence était impressionnante.A Onex, il y a plusieurs années que les pa-roisses protestante et catholique collabo-rent dans un esprit d’œcuménisme, ce qui a d’ailleurs surpris de nombreux jeunes venus des pays de l’Est, étonnés d’assister à des cé-lébrations co-animées par l’abbé Giovanni Fo-gnini et la pasteure Caroline Ingrand-Hottet ! C’est à la Salle communale, gracieusement mise à disposition par la Commune qui a également apporté une aide financière, que le passage à la nouvelle année s’est fait dans la joie, les chants et les danses.

Ils laissent derrière eux des graines dont cer-taines ont déjà commencé à germer, ouvrant le dialogue et l’échange entre voisins : « Vous en avez combien ? Ils parlent quelle langue ? » ont été les prémisses de ces nouvelles rela-tions. Jeunes et moins jeunes ont pu mieux se rencontrer et s’apprécier et les parois-siens, enchantés par l’expérience, désirent prolonger cet esprit d’ouverture et de récon-ciliation entre chrétiens.Comme l’a souligné notre maire, Monsieur René Longet, en s’adressant aux familles invitantes « en pratiquant l’accueil et une autre façon de faire, vous avez démontré que le monde n’est pas que menaces et difficul-tés ». Jolie façon d’entrer dans la nouvelle an-née, n’est-ce pas ?

Catherine Maurin

« Les autorités onésiennes sont fières de ce que tous les 600 jeunes de Taizé aient pu être logés dans les familles onésiennes. Ceci a magnifiquement illustré la capacité d’accueil et d’ouverture de notre population »

René Longet.

L’esprit de Taizé a soufflé sur Onex

Le recueillement...La rencontre...L’œcuménisme

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| Social / Santé | Onex — Familles Tourisme pédestre | Aînés | 8

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L’évolution de notre société fait que les en-fants doivent être placés, pendant la journée et dès leur plus jeune âge, dans des structu-res adaptées à leurs besoins et à leur épa-nouissement. Ceci par nécessité, parce que, les deux parents travaillent, ce qui arrive de plus en plus souvent. Ou encore dans le cas de familles monoparentales, dont le nombre s’accroît régulièrement. Et surtout pour leur socialisation qui passe par des moments partagés avec leurs pairs.

Mais, il se trouve que l’offre n’est de loin pas adaptée à la demande. Les places de crèche viennent à manquer drastiquement et il faut alors trouver des solutions qui puissent être satisfaisantes, tant sur le plan éducatif que financier. C’est la raison pour laquelle l’ad-ministration onésienne a créé Onex-Familles en 2003.

Relations contractuelles entre Onex-Familles et les familles d’accueilOnex-Familles – qui fait partie du service de prévention sociale et de promotion de la san-té, dirigé par pierre-Antoine Lacroix – est pla-cé sous la responsabilité de Sophie Demau-rex qui en coordonne les activités, conciliant cette fonction avec ses autres occupations de sage-femme à domicile et d’enseignante à la Haute Ecole de Santé. Au fil des années, Onex-Familles a mis sur pied un réseau de soixante familles d’accueil, répondant aux besoins d’environ 150 familles dites « placeuses ». Mais il ne s’agit pas là que d’une simple mise en relation. Les fa-milles d’accueil recrutées par Onex-Familles doivent répondre à des critères rigoureux, permettant de garantir leur « compétence

d’accueil », ce qui sous-entend une attitude adaptée vis-à-vis des enfants qui leur seront confiés. Cette sélection passe, entre autres, par un entretien en couple avec une assis-tante sociale de l’ELp (Evaluation des Lieux de placement) et une visite à domicile.

Un réseau de compétences très bien étayéUne fois la famille « agréée », Onex-Familles met à sa disposition toute une batterie de prestations qui lui permettra de renforcer ses compétences et de trouver les appuis indispensables à la pérennisation de son ac-tivité. Soit un accompagnement permanent, des interventions en cas de non-respect (par les parents des familles placeuses) des règles fixées dans le contrat, des soirées de forma-tion et des groupes de parole, du matériel pédagogique en prêt, des matinées de ren-contre et de bricolage, des sorties récréatives (notamment en forêt), un soutien logistique pour résoudre des problèmes administratifs, une protection des paiements et encore, si nécessaire, une orientation vers d’autres prestations de la commune. La famille d’accueil devient ainsi une vérita-ble « micro-entreprise », au sein d’une sorte de « consortium » lui assurant tout l’appui nécessaire. Dans ce contexte, les familles placeuses se voient proposer, via la structure de placement d’Onex-Familles, des familles d’accueil « professionnalisées », adaptées à leurs besoins, et intégrées au sein d’une or-ganisation fiable.

Les autres tâches d’Onex-FamillesOnex-Familles assume le réseau de baby-sitters formé(e)s, mis sur pied par Onex-Santé, et collabore avec la petite Découver-

te, structure destinée à la socialisation des familles. C’est également Onex-Familles qui a la charge de développer les relations avec les crèches. Son regroupement avec la Villa Yoyo et la petite Découverte, dans la grande Maison du bois-Carrien, a ainsi permis de créer un pôle de synergie « enfance » dans la commune. Sophie Demaurex est aussi impliquée dans des tâches dépassant les frontières de la com-mune, au sein du réseau de partenariat inter-communal, dans un groupe de travail de com-munes suburbaines de la petite enfance, ou encore dans le débat actuel qui vise à améliorer le statut des familles d’accueil. Ces divers thè-mes seront prochainement abordés dans Onex Magazine.

Onex-Familles, un lieu de stage appréciéOnex-Familles accueille en permanence une stagiaire de première année de l’école de la petite enfance, selon un roulement semes-triel (4 stagiaires par année, à raison de deux à la fois), avec un programme bien étoffé. La stagiaire doit rédiger et valider les objec-tifs de son stage. Elle découvre le réseau de la petite enfance à Onex, participe aux travaux administratifs (permanence téléphonique, etc.) et effectue elle-même des placements. Elle organise, voire anime, des rencontres avec les familles d’accueil, contribue à la rédaction de la publication d’Onex-Familles (qui paraît 4 à 5 fois par an) et aux activités de la petite Découverte. Actuellement, Noëlle Frei-Cazajeux, de la petite Découverte, a la tâche d’accompagner les stagiaires dans les animations des familles d’accueil.Tout cela sous la supervision avisée de Sophie Demaurex.

Onex-Familles met de l’huile dans les rouages des foyers onésiens

Optimiser sa santé, tisser des liens, s’amuser… Rien que du bonheur à n’user que ses souliers ! Marcher, c’est bon pour le moral et la san-té ! Rien que cette entrée en matière explique tous les bienfaits de cette activité, organisée par le SPPS (Service de prévention sociale et de promotion de la santé), destinée aux aînés de la commune.

Dix marches par année sont programmées et initiées par mes soins, en collaboration avec des bénévoles, dont Raymonde pottier, Marie-Thérèse Angeloz, Antonio Di Feliciantonio et bruno Muller, lequel re-père et teste les balades, pour notre bonheur. En général, ces sorties pédestres – et gratuites – se déroulent soit en campagne onésienne, soit aux alentours de la commune. A titre indicatif, notre dernière sortie s’est effectuée aux bords de l’Aire, jusqu’à Lully. Les prome-nades, qui rassemblent environ une trentaine d’aînés enthousiastes, ont lieu chaque premier mardi du mois. Au mois de juin, une excur-sion d’une journée est offerte. Cette année, il est question d’emme-ner tous les intéressés, sac à dos, dans la Vallée de Joux.

Pourquoi participer à cette activité ? Tout simplement parce que les bienfaits sont multiples et indénia-bles. En piste… Tout d’abord, la marche est une activité saine et agréable. Elle ne demande pas de préparation physique spéciale. Il suffit de bonnes chaussures et de vêtements confortables pour ensuite trouver son rythme de pratique. Au niveau de la santé, autant dire que c’est « le » sport de référence pour les aînés. En effet, il diminue le risque de chutes et de fractures, et améliore l’équilibre, la mobilité, ce qui favorise une meilleure autonomie, ainsi qu’une meilleure qualité de vie. Selon une étude du Dr. François Lowe, médecin spécialiste de la

prévention des chutes des personnes âgées et professeur à la Haute école de santé de Genève, il ressort qu’une alimentation saine et un entraînement physique régulier d’une demie-heure par jour optimi-sent le quotidien des aînés. Autres points positifs non négligeables : rencontrer, partager un ins-tant, tisser des liens et prendre du plaisir. La solitude mal vécue, on le sait, ne fait pas bon ménage avec le quotidien. Le tourisme pédestre permet de connaître et de rencontrer de nouvelles personnes. Un lien qui peut se transformer en amitié et faire naître d’autres projets. Enfin, laissons la parole aux participants. « J’adore venir, car je me fais du bien en venant marcher. Et qu’est-ce que je rigole ! », nous a avoué une sémillante aînée. Une autre personne nous a lâché, avec émotion : « que je suis heureux d’avoir découvert cette activité qui m’a apporté plusieurs connaissances sympathiques alors que j’étais rompu à la solitude ». Autre personnalité ravie et remise sur pied : « Au début, j’étais essoufflée. Aujourd’hui, je ne tempête plus contre moi, je marche et respire à pleins poumons ».Alors, qu’attendez-vous pour allier l’utile à l’agréable ?prochain rendez-vous, le mardi 1er avril, 13h45 devant la salle com-munale d’Onex, à destination du jardin botanique : départ prévu à 13h30, en bus jusqu'à la place "bel-Air", à pied jusqu'à la buvette du Jardin botanique ; durée de marche d’environ 2 heures. Dernière information : Le bureau des aînés a du matériel à disposition des personnes intéressées par l’initiation au nordic-walking (marche avec des bâtons).

Gaëlle Frasse, responsable du Bureau des aînés SPPS, 13 rue des Evaux. Bureau des aînés (tél. 022 879 89 24).

Tourisme pédestre pour les aînés

Rencontre insoliteUne ballade à la montagne

Sophie Demaurex, coordinatrice d'Onex-Familles, et Claire-Lise WeltenDevanture d’Onex-Familles

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1. Légalité : Exigence d’une base juridique inscrite dans une loi ouvrant un crédit, ou un texte équivalent.

2. equilibre budgétaire : Equilibre du budget de fonctionnement.

3. efficience : Emploi mesuré des moyens, exécution des tâches publiques financièrement supportables (ordre de priorités).

4. efficacité : Emploi judicieux des moyens, rapport optimum entre les dépenses engagées et les résultats obtenus.

5. Utilisateur-payeur : participation acceptable du bénéficiaire d’une prestation à son coût.

6. non-affectation : Interdiction de lier l’utilisation d’un type d’impôt exclusivement pour le financement d’une tâche publique déterminée.

| Services des bâtiments | Les surveillants et nettoyeurs de la commune Situation financière de la commune | Finances | 10

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°02 | mars 2008

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Ils veillent à la propreté et au confort dans les bâtiments communaux : les surveillants et nettoyeurs

bruno Aceti, Luis Ramalho, pierre buchs, Maxime Cano, Michel potier, Jackie Chauvet, Enza Monorchio, Michel Cuttat (chef de service), Evelyne Lanier, Arlinda Monteiro, Assunta Marano, Edi peruffo (contremaître), Joao Carvalho, Jacques Cottier, Mohamed pejom, Gérard Marchetti. Manquent : Rose Aceti et Hubert bochud.

Dans le cadre des articles qui vont se succéder en 2008, le sujet des charges de fonctionnement est vraisemblablement le plus impor-tant. Il s’agit, pour le Conseil administratif, de proposer au Conseil municipal les prestations qui seront réalisées pendant l’année. L’exercice est d’autant plus difficile que les moyens sont modes-tes et les revenus (dont nous parlerons dans le prochain numéro du magazine) pas faciles à estimer et réservent quelquefois des surpri-ses, pas forcément agréables.

En ce qui concerne ce point, la maîtrise du budget fait que, globale-ment, les prévisions correspondent aux résultats. Avant d’aborder les charges dans le détail, il faut rappeler l’organisa-tion institutionnelle des communes suisses et situer leur place dans le secteur public national. La gestion des finances publiques d’une col-lectivité locale, comme la Ville d’Onex, n’est pas déconnectée de l’envi-ronnement institutionnel et budgétaire des collectivités.Si les communes suisses bénéficient d’une certaine autonomie en ma-tière de dépenses budgétaires, une bonne partie des prestations offer-tes est dictée par des dispositions légales ou correspond à des presta-tions de proximité qui ne sont pas réalisées à l’échelon supérieur.A l’inverse, les communes ne peuvent fournir seules certaines pres-tations publiques, car elles seraient trop onéreuses pour une popu-lation trop faible. En Suisse, les communes comptabilisent leurs dé-penses sur la base d’un plan comptable harmonisé. Cette manière de faire permet des comparaisons et la possibilité de consolider les chiffres afin de connaître les dépenses de telle ou telle fonction. A Onex, le budget 2008 présente un total de Fr. 37'791’424 de charges de fonctionnement (voir tableau 1).

Ces dernières années, les coûts de fonctionnement ont passablement augmenté dans différents domaines de l’activité communale. Ceci exige une connaissance précise des coûts et des prix de revient de certaines tâches et la maîtrise des instruments de gestion. Les décideurs politiques et les administrations ont besoin d’informations fiables et transparentes sur l’efficacité et les coûts des prestations délivrées. Six principes de gestion financière permettent d’assurer une information comptable pertinente. Ils concernent la manière de gérer la collectivité locale à moyen et à long terme (voir tableau 2).

pour conclure, on peut dire qu’il est indispensable que la compta-bilité donne une vue d’ensemble claire, complète et véridique de la situation financière de la collectivité. Les instruments adéquats pour atteindre ces objectifs sont : la planification financière, le budget, le bilan, le compte administratif et le système de contrôle interne. Ces éléments seront abordés dans les prochains numéros de Onex Magazine.

Alain Walder, secrétaire général

L’augmentation des charges peut paraître considérable ces treize dernières années. Elle représente en fait une augmentation consé-quente des prestations offertes à notre population par la commune, comme, par exemple, la nouvelle crèche.

Philippe Rochat, conseiller administratif

Les charges de fonctionnement

Tableau 1 : évolution des dépenses de la Ville d’onex, entre de 1995 à 2008

Comptes 1995 Comptes 2000 Comptes 2005 budget 2008

Charges de personnel 9’666’207 10’816’898 13’839’374 15’171’355

biens, services et marchandises

5’025’952 7’648’172 8’851’819 8’047’271

Intérêts passifs 3’035’948 2’155’277 1’339’599 1’415’580

Amortissements 4’350’586 6’691’390 6’072’673 4’027’018

Contributions autres collectivités

69’938 64’465 105’881 174’000

Dédommagements à collectivités publiques

2’830’297 2’456’963 3’563’448 4’336’850

Subventions accordées 1’801’569 1’456’245 2’606’866 4’619’350

Financements spéciaux 75’842 2’606’866 0

TOTAL 26’856’339 31’289’410 36’379’660 37’791’424

Tableau 2 : principe de gestion financière (Source : La gestion des finances publiques locales – Bernard Dafflon – Economica)

Entretenir les nombreux bâtiments de notre Commune n’est pas une mince affaire. Ren-contre avec ceux qui veillent quotidienne-ment au confort des usagers de ces quelques 20 bâtiments, appelés « surveillants » quand ils s’occupent des écoles, ou « nettoyeurs » pour les autres bâtiments tels que la Mairie, la Maison Rochette, le Centre social, le Ser-vice culturel et la Sécurité municipale.

L’entretien de tous ces édifices dépend du Service des bâtiments et Locations (SbEL), placé sous la responsabilité de Monsieur Michel Cuttat. L’équipe qui en est chargée est composée de 18 personnes, dont 1 net-toyeur-tournant chargé des remplacements et 1 contremaître — M. Edi peruffo — ce der-nier ayant principalement un rôle adminis-tratif de gestion d’équipe et faisant le lien entre la direction du Service et le terrain.

C’est à ces personnes qu’incombe l’entretien quotidien de l’intérieur des bâtiments (les préaux des écoles dépendant eux du Service de la voirie et des espaces verts) et la main-tenance courante. Les endroits où il faut veiller à la propreté sont nombreux : dans les

écoles, les salles de classe et de gymnasti-que mais aussi les couloirs, les innombrables portes et vitres et bien sûr les sanitaires qui sont passés en revue plusieurs fois par jour. Dans les autres bâtiments, il s’agit surtout de salles de réunion et de bureaux.

Mais, le travail des surveillants et nettoyeurs ne se limite pas qu’à ces deux activités. Ils ont également un rôle relationnel plus ou moins important, selon les contacts qu’ils sont appelés à avoir avec les usagers. Celles et ceux qui travaillent dans les écoles, par exemple, sont en relation constante avec les élèves et les enseignants, ainsi qu’avec les représentants et les membres des nom-breuses associations ou privés qui louent des salles pour leurs rencontres ou leurs cours. Le surveillant est une personne de référence qui assure aussi le lien avec la commune. Consciente de ces défis, cette dernière leur propose de suivre une formation à l’Univer-sité Ouvrière de Genève (UOG).Monsieur Cuttat salue la fidélité et la motivation de son équipe dont les membres doivent non seulement assurer une propreté irréprochable, mais aussi être capables de

travailler de façon indépendante, de prendre des initiatives, de résoudre des problèmes et de posséder une certaine autorité natu-relle et conviviale. Il est à noter que ces cinq prochaines années, huit personnes partiront à la retraite et devront être remplacées.

Si ces collaborateurs ont des horaires régu-liers, répartis sur 40 heures par semaine, ils doivent parfois être atteignables en soirée ou le week-end. Et ne croyez pas que ceux qui travaillent dans les écoles partent en vacances tout l’été ! C’est alors pour eux le moment des grands nettoyages : le mobi-lier est sorti des salles et nettoyé, les sols décapés et recirés. Grâce à eux, les écoles sont toutes belles pour accueillir les élèves à la rentrée !

Catherine Maurin

«C’est une équipe formidable et motivée qui compose ce personnel des nettoyeurs, et dont j’ai fait connaissance lors de ma prise de fonc-tion».

Philippe Rochat, conseiller administratif

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| DoSSIeR | Evolution démographique de la Ville d’Onex Evolution démographique de la Ville d’Onex | DoSSIeR | 12

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°02 | mars 2008

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Essor démographique de la Ville d’Onex

De 260 à 18'000 habitants : La démographie d'onex, du pas au galop

Au moment de la création de la commune en 1851, Onex n'est qu'un petit village de 260 âmes. Durant tout le XIXe siècle, sa popula-tion est formée essentiellement de paysans du cru (cultivateurs et agriculteurs) en majo-rité catholiques et de quelques notables pro-testants de la ville qui y possèdent de belles propriétés. Le nombre d’habitants stagne jusqu'à la fin du siècle. On décèle ensuite une légère augmentation : 306 en 1914. La croissance est plus rapide après la Première Guerre mondiale (1914-1918) : 390 habitants en 1919, 581 en 1929, 861 en 1937. L'entre-deux guerres voit en effet la construction du quartier pavillonnaire du Gros-Chêne, entre le Petit-Lancy et le village d'Onex, où vient s'installer une population mi-urbaine, mi-rurale, travaillant généralement en ville.

La population du Gros-ChêneDans le corps électoral de 1932, on trouve au Gros-Chêne de nombreux employés et commis, des comptables, un tramelot, un magasinier, un emballeur, un nettoyeur, des manœuvres, un terrassier, deux pein-tres en bâtiments, un graveur-ciseleur, des émailleurs, des mécaniciens, un électricien et un mécanicien-électricien, un garçon de café, un marchand de primeurs, des épiciers, un cuisinier, un cordonnier, un infirmier, un bijoutier, un représentant de commerce, un photographe, un journaliste, un officier de police, un horticulteur, un jardinier et des retraités. beaucoup sont Genevois, mais il y a aussi un certain nombre de Confédérés, souvent d’origine alémanique. Nul doute que la route de Chancy construite en 1882 et son tram établi dès 1889 avaient stimulé l’implantation du lotissement, dont les habi-tants étaient nombreux à travailler en ville, en particulier dans le quartier industriel de la Jonction, où étaient installés les Services

industriels et les abattoirs. On y trouve en ef-fet un certain nombre d’employés de ces en-treprises. Le Gros-Chêne, avec ses pavillons individuels pourvus de jardins où l’on élève poules et lapins, n’a donc rien d’un quartier riche, et c’est aux Laz ou au Cercle, dans les terres du coteau sud, sur le versant de l’Aire près de la route du Grand Lancy, que sont édifiées ou se dressent déjà, en plus petit nombre, les villas plus cossues du médecin, du dentiste, du pharmacien, du professeur, de l’entrepreneur ou du rentier, à côté des domaines des notables qui subsistent tou-jours.

L’après-guerreLa croissance d’Onex reprend au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : 938 habitants en 1949, 975 en 1954. Le chiffre de mille est dépassé en 1957 avec la construction, par la Commune, de deux pe-tites HLM sur l'actuel chemin François-Cha-vaz, destinées en priorité aux habitants de la

commune et à leurs enfants. Suivront quel-ques immeubles de même gabarit (un ou deux étages sur rez-de-chaussée), contruits par des promoteurs privés. En 1959, alors que la commune atteint 1’100 habitants et que le maire, paul Rose, très impressionné, note que la population a qua-druplé en 60 ans, une communication inat-tendue de l’Etat provoque un véritable effet de bombe. Au nord de la commune, sur les terrains communaux des Tattes, alors à peu près vierges, sera construite une véritable cité comportant des barres d’immeubles de 8 à 9 étages et des tours de 15 étages, et la population de la commune sera, en peu d’an-nées, multipliée par 20 ou 30. Il s’agit de lo-ger en périphérie les habitants que la ville ne peut pas absorber – citadins délogés de leurs immeubles vétustes remplacés par des bu-reaux, confédérés affluant vers Genève, tra-vailleurs étrangers attirés par le boom éco-nomique et par le manque de main-d’œuvre.

Construction de la Cité NouvelleLes chantiers s’ouvrent dès l’année 1960. La construction de la cité est confiée à une fondation dont le président sera le maire de la commune. Les terrains sont vendus à bas prix. Une partie importante des construc-tions sont des HLM subventionnées par l’Etat. Il faut trouver des acheteurs pour les immeubles. Un assureur allemand, Allianz, en acquiert un nombre important. Diverses caisses locales et quelques privés saisissent le reste. La loi HLM subventionnant le nom-bre de pièces et non la superficie des loge-ments, on réduit la taille des pièces et on en multiplie le nombre. La cité se compose

donc d’une multitude d’appartements, dont beaucoup de 4 à 5 pièces, de dimension très réduite. Les habitants suivent : 8500 en 1964, 10'000 en 1965, 16'000 en 1970. En cette époque de prospérité économique, on imagine pour 1980 une Genève de 800'000 habitants (le canton en compte aujourd’hui 445’000), dont 30'000 à Onex. En fait, la commune plafon-nera à 18'000 pour redescendre à 16'500 en 2002. La population d’Onex est aujourd’hui remontée à 17’400. En fait, la Cité - et la commune tout en-tière - se compose surtout de logements. Le centre civique initialement prévu n’a pas été construit. La zone d’activités au nord de l’avenue des Grandes Communes non plus. Il s’ensuit un déficit spectaculaire d’emplois. Les Onésiens travaillent essentiellement hors de leur commune, principalement en ville.

1990 — 2008parmi les premiers habitants de la Cité, on trouve un très grand nombre de jeunes mé-nages largement pourvus d’enfants en bas âge, qui s’impliqueront dans de multiples so-ciétés et organismes d’entraide communaux.Vers 1990, la population d’Onex, et surtout de la Cité et des grands immeubles, est en majorité une population d’actifs. Deux sur cinq sont des employés, un sur dix un ouvrier ou un cadre inférieur. Les cadres supérieurs forment environ 3% des habitants de la com-mune. Le niveau de formation le plus élevé d’un gros tiers des actifs est la formation professionnelle et celui d’un autre petit tiers est la scolarité obligatoire.

Autour de l’an 2000, quarante ans après les débuts de la Cité, la population onésienne se répartit à peu près à égalité entre Gene-vois, Confédérés et étrangers. La plupart de ces derniers proviennent d’Europe, principa-lement du portugal, d’Italie, d’Espagne et de France. Les personnes venues d’autres pays européens (en particulier des pays de l’ex-Yougoslavie) ou d’autres continents se réduisent à quelques pour-cent. Sur l’en-semble des Onésiens, quatre habitants sur cinq déclarent la langue française comme leur langue principale et la proportion est en augmentation. Aujourd’hui, le souci de la municipalité est d’attirer des emplois et de rééquilibrer la population du point de vue social et profes-sionnel. S’agissant de l’emploi, un premier immeuble de bureaux a vu le jour route de Chancy. plus récemment, l’installation, tout à côté, de l’Office de la population représente un gros succès. S’agissant de logements à construire, la municipalité veut diversifier les types de logement et convaincre l‘Etat que ce n’est pas faire une politique sociale que de construire des immeubles sociaux là où il y en a déjà beaucoup. C’est donc par une politique volontariste que la commune cherche aujourd’hui à infléchir sa démographie, que ce soit celle de ses ha-bitants ou celle de l’emploi sur son territoire.

Eric Golay, historien

Fin du xIxème siècle : inauguration de la nouvelle pompe à incendie devant la maison de Jules Rochette — La société de jeunesse d'Onex, l'Espérance, à la belle époque Route de Chancy vers 1959 – 1960La route de Chancy en 1910 — A droite le café de la ferme

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| écoles | Bilan de l’action « Onex se bouge » Spectacles Onésiens | Activités culturelles | 14

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°01 | février 2008

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Les cinq maîtresses et maîtres d’éducation physique des écoles onésiennes ont mis sur pied une action visant à préserver la bonne santé des élèves, en favorisant les activités physiques. C’est ainsi que l’opération ONEX SE BOUGE a été mise sur pied, en étroite col-laboration entre les écoles et la commune.

La marelle est ainsi revenue au goût du jour dans les cours de récréation, tout comme les traditionnelles cordes à sauter ou plus récents élastiques. C’est le service des bâti-ments et des locations qui a été chargé de doter les écoles de ces différents matériels et dispositifs durant l’été 2007.Mais la commune a voulu aller encore plus loin dans cette opération, considérant que l’exercice physique doit aller de pair avec une alimentation saine. Les sucreries et autres gourmandises ont fait place à de délicieu-ses pommes distribuées à chacun des 1'450 élèves, une fois par semaine, durant sept se-maine d’affilée. Aujourd’hui, l’heure est au bilan de cette opération fort originale qui a été vivement appréciée du côté de la direction cantonale de l’enseignement primaire.

Informations recueillies auprès de Sandra Alder, maîtresse d’éducation physiqueL’activité des cordes à sauter et grandes cor-des a eu du succès dans toutes les écoles. De nombreux élèves continuent actuellement cette activité avec plaisir et beaucoup font des progrès.

Les sauts à l’élastique n’ont pas pris l’essor espéré. peut-être est-ce encore trop difficile pour de jeunes élèves de sauter à des hau-teurs élevées, tout en mémorisant un en-chaînement ? pour cette activité, les enfants ont besoin de plus de suivi et de motivation de la part des enseignants.Le jeu de la marelle a été victime de son succès. Il a fait l’objet d’une peinture au sol dans chaque cour de récréation. Mais, les en-fants ont parfois été las de faire la queue (ils étaient jusqu’à 40 à attendre). Si bien que les maîtres d’éducation physique ont multiplié les marelles dans les préaux, à coup de craies au sol, en le reproduisant sous des formes et des couleurs variées. puis, avec l’épuise-ment rapide du stock de craies et le bout des doigts râpés à force de dessiner, ils ont dû re-noncer à ce projet en attendant la réalisation de nouvelles marelles peintes au sol.Les jeux de ballons ont été difficiles à organi-ser dans certaines écoles, car il n’y avait pas ou plus de marquages visibles au sol pour dé-limiter les différents terrains. Dans les éta-blissements bénéficiant de bons marquages au sol, cette activité a été très appréciée.Dans les discussions que les maîtres d’éduca-tion physique ont eues avec les enseignants, certaines demandes d’aménagement ont été formulées : peintures de marelles sup-plémentaires, fixation d’un panier de basket, retouches des peintures de lignes existantes quand elles sont trop effacées, indications au sol des distances des parcours de course.La distribution de fruits était très attendue

chaque semaine par les enfants. Les ensei-gnants ont trouvé très symbolique le fait de partager et couper des pommes avec les élè-ves, pendant les récréations. Ils ont constaté un changement dans le choix des goûters ap-portés aux récréations qui ont désormais fait la part belle aux fruits et légumes crus. Tous les enseignants, sans exception, ont été enchantés par cette initiative. Certaines voix auraient même souhaité, de temps en temps, une distribution de carottes, plus di-gestes pour les estomacs fragiles.La question de la reconduite de cette action se pose donc. Cela permettrait, à chaque fois, de relancer la machine « activités physiques et goûters sains ». Les enseignants souli-gnent le plaisir qu’ils ont eu à pouvoir col-laborer avec la mairie pour cette réalisation pour laquelle ils se sont sentis très soute-nus, faisant de ce projet de santé, une action communale. Ce à quoi René Longet répond : « Je félicite les enseignants de gym de leur heureuse initiative. Cette mobilisation a été une réussite et notre partenariat sera pour-suivi ». Les enseignants ont été très souvent re-merciés par les parents et ont pu constater un certain nombre de progrès moteurs chez leurs élèves. Relevons encore que, durant ces 7 semaines, il y a eu une très nette diminu-tion des conflits aux récréations, ce qui a été fortement apprécié.

Dans les écoles onésiennes, on s’est « bougé » pour rester en bonne santé !

SpECTACLES ONéSIENSAu programme ces prochaines semaines

Katia Guerreiro — Fado, Portugal Au portugal, c'est LA nouvelle jeune star du Fado ! Adulée par le public spécialisé, Katia Guerreiro participe au renouveau actuel de ce chant de l'âme déchirée. Avant de rencontrer le succès, cette magnifique artiste exerçait le métier de médecin urgentiste à Lisbonne. Est-ce au contact de la souf-france qu'elle a puisé ce supplément d'âme qui donne à sa voix cette chaleur et cette sensibilité si particulière ? Elle le dit elle-même : « je chante le fado pour guérir les âmes, mais je reste médecin pour soigner la souffrance des hommes ». Son timbre de voix rappelle celui de la grande Amalia Rodrigues et cette filiation est revendiquée par la jeune artiste, qui fait revivre la tradition du fado avec une fi-délité presque religieuse, ce qui ne l'empêche nullement de chanter quelques poètes contemporains comme Antonio Lobo Antunes, accompagnée par de merveilleux musiciens dans une formation de fado traditionnelle. Une voix qui donne des frissons, un talent pur ! Salle communale, Vendredi 7 mars, 20h30prix des places : 40.- ; AVS, AI, chômeurs : 35.- ; jeunes de moins de 20 ans, étudiants et apprentis (jusqu’à 30 ans) : 30.- ; carte « 20 ans, 20 francs » : 20.-

Renseignements : 022 879 59 99 l’après-midi / www.spectaclesonesiens.chChéquiers culturels acceptés

Tricicle — Humour burelesque et visuel, Espagne Si t Avec benjamin Conesa, Fedor De pablos et Antonio Del Valle. Spectacle familial et international.Cela fait 20 ans que la compagnie Tricicle oeuvre pour faire travailler les zygomatiques du monde en-tier avec leur humour déjanté et leurs scénographies impressionnantes. Après avoir vu ce spectacle, vous ne regarderez plus jamais une chaise de la même manière ! Le fameux trio Catalan puise dans un imaginaire sans limite pour faire rire avec des riens, des objets détournés, des gags puisés dans le plus vieilles techniques de clowns, mais avec la folie catalane en prime. Le mime est associé au comique de situation et aucun détail n'est laissé au hasard; les objets mis en scène et les situations les plus abracadabrantes se succèdent à un rythme d'enfer dans une série de sketches qui font parfois penser à Mr bean, mais à la puissance trois. Une réflexion burlesque sur l'art de s'asseoir... Un moment d'an-thologie ! En coproduction avec le service culturel Migros Genève. Salle communale, Jeudi 13 et vendredi 14 mars, 20hprix des places : 40.- ; AVS, AI, chômeurs : 35.- ; jeunes de moins de 20 ans, étudiants et apprentis (jusqu’à 30 ans) : 20.- ; carte « 20 ans, 20 francs » : 18.-

Roger Alain — Ventriloque : « Dans le galetas » L’extraordinaire ventriloque explore son galetas pour le plus grand bonheur des petits et avec des clins d’oeil pour les grands. Accompagné de six peluches, plus vivantes les unes que les autres, il nous offre un spectacle joyeux pour toute la famille. Le Manège, espace culturel, 9 mars à 15h et 12 mars à 14h30 prix des places : Adultes : 12.- ; enfants : 8.-Réductions avec le pass-Futé.

Dessins des enfants de l’école de belle-Cour, envoyés à la mairie.en remerciement pour les pommes offertes à chaque élève, durant sept semaines.

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| Développement Durable | Ménages pilotes : Eau et énergie / Au coin de la rue Ménages pilotes : Eau et énergie / Au coin de la rue | Développement Durable | 16

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°02 | mars 2008

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Madeleine Serpolet : Vous achetez des frai-ses en février vous ?

Valérie Verdura : J’ai des invités et les fraises c’est pratique, un peu de crème chantilly quelques fraises et le tour est joué.

Madeleine : J’arrive pas à y croire, vous qui me faites toujours la morale ! Achetez des pommes faites une tarte, ou des poires au sirop. Mangez les fruits du pays, voyons !

Valérie : Mais qu’est-ce qui vous arrive ? Vous m’en dites des choses…!

Madeleine : Oui, depuis que je suis dans les ménages pilotes, je m’instruis

Valérie : Et qu’est-ce que vous avez appris, par exemple ?

Madeleine : Maintenant, j’me nourris en achetant avec clairvoyance et à meilleur prix, j’économise l’énergie. La mairie, elle nous donne des ampoules basse énergie, vous vous rendez compte ? Je trie mieux mes dé-chets, je fais un peu, mais un tout petit peu d’exercice. Ils nous encouragent à la mairie, ils mettent des vélos à notre disposition. Je fais des éco-gestes simples pour préserver la planète

Valérie : Là, Madeleine vous m’en bouchez un coin. Et, cette nouvelle vie vous plaît ?

Madeleine : Moi ça va, mais c’est Alfred qui rouspète! Parce que le plus dur, c’est écono-miser l’eau. On nous recommande de prendre des douches et pas des bains, c’est trop d’eau. Je note les douches d’Alfred et comme il n’aime pas se laver, je contrôle s’il prend sa douche quotidienne. Vous savez ce qu’il me dit: « Avant, je prenais un bain par semaine, et maintenant qu’il faut économiser l’eau, tu veux que j’en prenne une douche par jour. Tes ménages pilotes, Madeleine, ils te montent à la tête, méfie toi, tu deviens une enquiqui-neuse ! » Et pourtant, Valérie, il a signé la charte avec moi mon Alfred!

Valérie : Mettez-le au pas une bonne fois pour toute votre Alfred !

Madeleine : C’est ce que je fais. Je passe der-rière lui pour éteindre la lumière. Je l'emmène avec moi faire les courses pour qu’il apprenne. Je vais faire des petits tours à vélo avec lui et je lui ai supprimé ses crevettes du matin et dont il raffole. Parce que, ces petites bestioles là, avant d’arriver dans notre assiette, elles voya-gent, elles voyagent du nord au sud et du sud au nord dans des gros camions... Ce n’est ni sain, ni économique. Vous voulez que je vous explique le trajet de la crevette ?

Valérie : Non, non, mais vous avez raison, qu’il mange des truites du lac de Genève.

Madeleine : J’suis bien d’accord, mais main-tenant, les crevettes, il va les manger chez la veuve du troisième, et hier soir quand je lui ai supprimé sa lampe de chevet parce qu’il lit toute la nuit et dépense trop d’énergie, c’est chez elle qu’il est allé finir son livre à deux heures du matin! Valérie je suis désespérée, j’ai perdu mon Alfred

Valérie : Ne pleurez pas ma belle, il va bientôt avoir une indigestion de crevettes votre mari, et c’est en courant qu’il rentrera à la maison. Et puis, la gymnastique à deux heures du matin, à long terme, ça fatigue quand on a plus de septante ans !

Danielle Meynet

Au coin de la rue

Le forum sur la mobilité à la salle communale d’Onex, mardi 19 février

Frédérique Haessig s'adresse à un ménage pilote, la famille pellet

La population s’essaie aux vélos et scooter électrique !Le stand NEW RIDE, qui stimule la mobilité douce, et l’association Ecocycle sont installés devant la salle communale. Une quinzaine de vélos et un scooter électrique sont prêts pour être testés par le public. Après quelques explications, les engins sont tous enfourchés et les nouveaux conducteurs partent faire un tour d’essai dans la commune. Ils en revien-nent enchantés !

L’heure du forum arrive à grands pas !C’est comme une grand’messe, on les attend, ils ne vont pas tarder à arriver. Mais qui ? Les Onésiens et les ménages pilotes. Ils vont as-sister au forum sur la mobilité. Les collabora-teurs de l’EpFL s’affairent, pour l’instant, à la cuisine. On mangera ce soir : soupe, fromage, fruits, jus de pomme, vin et carafe d’eau…. Canal Onex a posé sa caméra, on filme.

Frédérique Haessig, responsable du service du développement durable, a l’œil à tout. Voilà pour l’ambiance !

Ça commence.René Longet, maire d’Onex, prend la parole. Il félicite les intervenants et les ménages pilotes pour leur engagement. Il a remarqué, sur le site Internet des ménages pilotes, une question relative à ce que fait la commune et relève tous les efforts et les réalisations qu’Onex a entrepris pour devenir, par exem-ple, Cité de l’Energie. René Longet souligne aussi qu’en termes de mobilité, le tram va revenir sur la route de Chancy, et que cela permettra de donner une nouvelle impulsion aux dessertes en bus de la Cité, aux cheminements piétonniers et aux pistes cyclables. Il termine en réaffirmant que « c’est en travaillant sur le local que l’on atteint le

global. Il est très important que chacun prenne sa place dans cet enjeu qui nous concerne tous ».

puis vient le tour de François Turk, ingénieur en environnement, qui accompagne avec sa collègue les ménages pilotes. Il compare les différents moyens de transport en souli-gnant que la mobilité a un impact sur la san-té, la qualité de l’écosystème, les ressources en biens et en énergie, et le changement cli-matique. Nous savons maintenant comme il est important de choisir, si faire se peut, notre moyen de transport en misant sur le moins polluant. Vincent Kaufmann, professeur en sociologie urbaine de l’EPFL, complète cette démonstra-tion en nous posant les questions : quels sont les ressorts de l’utilisation de l’automobile ? Ou, plus simplement, pourquoi avons-nous de

la difficulté à laisser notre automobile au gara-ge et à utiliser un autre moyen de transport ?Il nous démontre, chiffres à l’appui, pourquoi nous devons emprunter les transports en commun et aller à pied ou à vélo. Si nous de-vons faire 2 à 5 kilomètres à l’intérieur d’une agglomération, et si que nous avons de la difficulté à nous parquer, ou encore si la circu-lation est dense, nous choisissons de prendre notre voiture pour aller faire nos courses à la périphérie. Autrement dit, nous contournons le problème. Mais pourquoi cet acharnement à maintenir nos habitudes ? Eh bien, parce qu’en utilisant la voiture, on évite la promis-cuité des transports publics et la difficulté des transbordements. Le sondage souligne aussi que la voiture est plus rapide, plus conforta-ble, malgré le fait qu’elle soit plus polluante! pour changer nos habitudes, il faudrait que les transports en commun soient moins lents, plus confortables, avec moins d’attente aux arrêts et que les nœuds de transbordement soient facilités. Un rêve ?

Olivier Norer des TPG conclut en présentant les nouvelles lignes TpG et les efforts entrepris pour faciliter la vie des voyageurs. Malgré tous les bonnes volontés des uns et des autres, beaucoup de travail reste à faire pour se mou-voir autrement et protéger notre planète.

Une pause est bienvenue et les participants se dirigent vers le buffet avant de s’atteler aux travaux de groupe ; j’en profite pour hap-per au passage quatre participants.

Vous êtes un des « ménages pilotes » ?« Oui »

Qu’avez-vous retenu de cette soirée ?« Il y a des évolutions, mais encore beaucoup à faire. On fait des statistiques mais jamais sur les personnes qui vont à pied ou en vélo. »

C’est vrai.« C’est dommage je suis frustré. C’est difficile de changer les mentalités. »

Quels sont les gestes du quotidien qui sont les plus difficiles à changer pour vous dans votre expérience ?Les personnes interviewées se regardent. « Vous voulez un exemple précis. On m’a adapté un réducteur de pression sur ma dou-che et, le matin, l’eau passe sans arrêt du chaud au froid. C’est très pénible ».

Une demi-heure plus tard, tout le monde se remet au travail, 4 groupes sont constitués sur différents sujets : le vélo, la voiture, les transports publics et le mode de transport de nos vacances. Après, les rapporteurs resti-tuent les discussions de chaque groupe. Les échanges et les idées fusent jusque tard dans la soirée. Chacun part avec la conviction que si tout le monde se donnait la main… notre planète bleue tournerait de nouveau rond !

Danielle Meynet

bernard Zurbrugg, des TpG, expose les projets de développement du réseau

Test d'un vélo électricUne assistance captivée par des orateurs passionnants

Les mémères, croquées par l’illustrateur Raphaël Haab, pour les animations télévisées de Canal Onex

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Info-déchets : les volumineux | Voirie / Espaces verts | | Sécurité | Poste de Police de Lancy-Onex / Brèves du BPA

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°02 | mars 2008

on trie nos déchets et ils les récupèrent pour en refaire des matières premières. Serbeco, un recycleur genevois, fait son marché dans nos poubelles.

Le va-et vient est incessant dans la cour de Serbeco. Les camions déchargent notre verre, pET et autres cannettes d’aluminium, et ils croisent ceux qui repartent chargés de marchandises qui feront peau neuve dans l’industrie du recyclage. Le marché du déchet explose : en 5 ans, les matières récoltées passent de 60’000 à 80’000 tonnes.

Les restes du festinIci, les matières triées par les ménages ou les industries sont bien rangées entre de gros blocs de béton armé. Fenêtres, ferraille, gravas de chantier, tuyaux noirs en polyé-thylène, verre coloré et verre blanc, à chacun sa case. Des relents de vin, de champagne et de vodka sortent des bouteilles cassées. La fête est finie. C’est l’heure du ménage à grand coup de pelleteuse : le verre ruisselle bruyamment dans la benne, et chaque jour un wagon entier roule pour Saint-prex, chez Vetropack, pour un recyclage sans fin.

nouvelle vague plastiqueEn face, une mer bleue de bouteilles dé-ferle dans la machine à compacter 50 tonnes

à l’heure. Ecrasées, compressés, 20’000 bou-teilles de pET et 16’000 canettes d’alu s’en-tassent par balle d’un mètre cube. Un clark les empile et forme des rubicubes géants de plas-tique ou d’aluminium qui scintillent au soleil en attendant des repreneurs – de Suisse, d’Europe et d’ailleurs – des 300 tonnes d’alu et des 1’400 tonnes de pET par année. Un camion de 12 mè-tres de long, venu d’Europe de l’Est, emporte des balles de bidons plastiques industriels en Allemagne. Le polyéthylène haute densité (pehd) y est régénéré en petite billes. De moin-dre qualité, le plastique recyclé est injecté dans du plastique vierge pour donner naissance à d’autres bidons, gaines électriques ou tuyaux de canalisation des eaux usées.

Mort prématuréeplus loin, un tsunami semble avoir balayé la planète et laissé derrière lui les restes de nos vies jetées aux ordures. La pile des en-combrants est haute, très haute. Les ma-telas éventrés, les canapés déglingués, les vieilles moquettes boursouflées, tout est là, sans dessus-dessous. Inerte. Mort. Des pin-ces métalliques tombées du ciel pénètrent dans ce bric-à-brac et piochent dans le tas ce qui peut être réanimé. Ordinateurs ou fri-gos sont mis de côté pour être désossés en toute sécurité. 3’000 tonnes annuelles de ferraille à refondre. 25’000 tonnes de bois à

broyer pour nous chauffer via les Cheneviers. D’ailleurs, 85% des encombrants ménagers sont recyclés par valorisation thermique.

RésurrectionAprès ce premier tri mécanique, le reste de nos restes est jeté dans une fosse. Et dans un bruit d’enfer qui tape, claque et rugit, un tapis roulant les monte au purgatoire pour que des anges leur accordent une dernière chance : en haut, dans l’atelier, 8 hommes trient à la main les sacs en plastique, les petits bouts de fer, les morceaux de bois, le carton, le papier qui défilent devant eux sur le grand tapis roulant. Leur œil repère, leur main empoigne et jette tous ces déchets à recycler par un trou au plancher. Les feuilles de papier récupérées in-extremis du tout-ve-nant, retombent alors sur terre comme des flocons tout blanc. Mais, au bout du tapis et à la fin de l’atelier de tri manuel, le rebut du rebut fait son ultime chute et s’écrase sur le sol. Il est définitivement déchu. Il est le seul déchet.

Reportage de Flora Madic,information gestion des déchets

www.onex.chwww.serbeco.ch

Mais où vont nos déchets ?Un métier pour récupérer la planète…

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Le poste de gendarmerie d’Onex-Lancy est désormais doté de deux îlotiers supplé-mentaires. Depuis le 1er février, le Brigadier Christophe Eberlin et l’appointé Jean-Yves Plee sont affectés au poste de gendarmerie du secteur dans la fonction d’îlotier, pour épauler leur collègue, le Brigadier Philippe Rossel.

Les 14 communes et les quelques 80'000 habitants qui dépendent de ce poste de gen-darmerie peuvent se réjouir de ce renforce-ment. En effet, le poste de Lancy-Onex est le premier poste de gendarmerie du canton a être doté de trois îlotiers. plus que le nom-bre, les compétences et l’expérience de ces agents de la force publique doivent être mi-ses en évidence.

Le brigadier philippe Rossel, entré au corps de police en 1984 est le doyen des îlotiers à Genève. Il occupe cette fonction depuis la création du concept de police de proximité à Genève, soit juin 1994. Il a une longue ex-périence du travail en réseau qu’il a acquise durant plus de 10 ans dans le secteur des pâquis. Christophe Eberlin, policier depuis 1986, a débuté sa carrière dans l’élite du groupe d’intervention. En quittant ce grou-pe, il a été affecté au poste de gendarmerie de Carouge où il a travaillé en qualité d’îlotier

pendant plus de 10 ans. Le cadet de l’équipe, Jean-Yves plee, est gendarme depuis 2001 et débute dans la fonction d’îlotier. Son appro-che du métier et la solide expérience de ses collègues lui permettront d’évoluer aisément dans cette nouvelle fonction et d’en assurer la pérennité.Le secteur d’activité du poste de gendar-merie de Lancy-Onex couvre une large part du territoire genevois. Il s’étend sur la rive gauche du Rhône, de la route des Jeunes à la Croix-de-Rozon et jusqu’à la frontière fran-çaise au sud et à l’est du canton. Le travail effectué par les îlotiers est pré-cieux. Ils sont le lien entre la police, les auto-rités communales et les différents acteurs sociaux de leur secteur (associations d’habi-tants, d’aînés ou culturelles, commerçants, restaurateurs, etc.). Leur champ d’action est vaste et la bonne collaboration qu’ils entre-tiennent avec les agents de sécurité muni-cipaux, notamment à Onex, sont autant de facteurs qui nous permettent d’affirmer que le niveau de sécurité sur notre territoire com-munal est à la hauteur de ce que nos citoyens sont en droit d’attendre de leurs polices can-tonale et communale.

Philippe Courtet, chef de la Sécurité à Onex

La police de proximité renforcée dans le secteur d’Onex

SéCURITé en BRef

Vélo et VTT

A l’approche du printemps et des beaux jours, nous sommes tous tentés de res-sortir nos montures métalliques pour retrouver les joies du sport en plein air.

A VTT par monts et par vaux, à vélo de course ou à bicyclette : plus de 3 millions de Suissesses et de Suisses plébiscitent la petite reine! Le revers de la médaille, ce sont 33’000 accidents par année, dont 1’500 qui se soldent par de graves traumatismes cérébro-crâniens.

pour faire du vélo en toute sécurité, il faut donc être bien équipé. La loi exige que les vélos soient munis de feux, de réflecteurs, de freins en bon état et d’une sonnette. Le bpa (bureau de pré-vention des accidents) recommande aux enfants, comme aux adultes, de porter un casque, celui-ci permettant de dimi-nuer de manière décisive les conséquen-ces d’un accident. En roulant de manière prévoyante, en anticipant les dangers et en ayant des égards pour les autres, vous arriverez à bon port !

pour le VTT, le choix de l’itinéraire est décisif. Choisissez-le en fonction de vos capacités techniques et de votre forme physique. Outre le fait que le VTT doit être techniquement irréprochable, le « vététiste » n’oubliera ni son casque ni ses gants. Il aura de la considération pour les piétons, raison pour laquelle il empruntera uniquement les itinéraires VTT.

pour tour renseignement, votre délégué bpa vous répond : Service de la sécurité de la Ville d’onex Rue du bois-Carrien 14 – 1213 ONExTél. 022 879 51 60

Les trois îlotiers du poste de Lancy-Onex : Jean-Yves pLEE, Christophe EbERLIN et philippe ROSSEL

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| équipements / infrastructures | Station de pompage des eaux usées Cité de l’énergie | Urbanisme / Promotion économique | 20

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Notre confort est assuré grâce à une foule de services dont on méconnaît souvent la na-ture et la fonction. Ainsi, lorsque l’on se sert d’un robinet, d’une machine à laver ou en-core des toilettes, les eaux résiduelles, dites « eaux usées », sont évacuées puis traitées grâce à un réseau et des infrastructures par-fois complexes.

Il faut distinguer les eaux claires des eaux usées. Les premières résultent des précipita-tions et des eaux de drainages. Les secondes sont liées à l’activité humaine. Afin de ne pas surcharger les stations d’épuration et de ne pas mélanger inutilement ces eaux de natu-res différentes, les eaux claires sont évacuées dans le Rhône, alors que les eaux usées sont récoltées pour être traitées, avant de les res-tituer à notre environnement.

Séparation eaux claires – eaux uséesAujourd’hui, la loi impose cette séparation et ce traitement différencié entre eaux claires et eaux usées. La plus grande partie du ré-seau communal est déjà en séparatif. Le traitement des eaux usées nécessite un dispositif combinant un réseau d’achemi-nement et des infrastructures de pompage.

parmi toutes ces infrastructures, il se trouve qu’une station de pompage des eaux usées, actuellement entretenue par les SIG, est propriété communale. Elle se situe à l’an-gle Grandes-Communes / Vieux-Moulin et achemine les eaux usées d’une dizaine d’im-meubles voisins, assurant le relais avec la station de pompage située en amont qui, elle, appartient aux SIG. Ce qui nécessite un parcours d’aller-retour le long du chemin du Vieux-Moulin.

Réfection de la station de pompage de la commune : l’occasion de faire des écono-mies financières et d’énergieOr, il se trouve que l’état de vétusté de la station de pompage de la commune appelle une rénovation. Afin de raccourcir l’ache-minement des eaux usées, Angelo Autullo, ingénieur de la commune, et Gérald Escher, chef du service de la voirie des espaces verts et des infrastructures, ont eu l’idée de man-dater un bureau d’ingénieur pour trouver une alternative plus rationnelle. Résultat, il suffit de traverser la route en occultant cet inutile aller-retour, ce qui simplifie l’acheminement des eaux usées au collecteur primaire et per-met de faire des éconiomies d’énergie, car

les pompes tourneront à plus bas régime.Après appel d’offres, c’est l’entreprise Stei-mer SA qui a été choisie pour effectuer les travaux. Ce qui a permis de réduire leurs coûts et de diminuer les frais d’entretien qui seront désormais également confiés à cette entreprise.La première phase des travaux, qui a débuté le 14 janvier, consiste à poser des canalisa-tions en travers de l’avenue des Grandes-Communes. Après quoi le béton de la fosse de 45m3, souffrant de carbonatation, doit être reconstitué. Les vannes hydrauliques et les moteurs des pompes sont remplacés, tout comme l’armoire électromécanique du poste de commande de la station de pompa-ge. Le coût de l’opération se monte à 247'000 francs, budget voté par le Conseil municipal lors de sa séance du 11 septembre 2007. Les travaux seront terminés courant mars.

« Notre vie est tributaire du bon fonctionne-ment de tout un réseau souterrain d’appro-visionnement et d’évacuation des eaux. Son suivi est une tâche importante de la commu-ne » René Longet.

Les secrets de nos sous-sols

Station de pompage angle Grandes-Communes — Vieux-Moulinplan de situation

En octobre 2006, Onex a reçu le label « Cité de l’énergie ». 18 mois plus tard, ou en som-mes-nous avec ce processus continu d’amé-lioration de l’efficacité énergétique de nos activités communales ?

Tout d’abord, rappelons que ce label n’est pas un processus isolé, ni une couche supplé-mentaire d’actions à mener. Celles-ci s’intè-grent dans la politique communale en ma-tière de développement durable et d’agenda 21. Les actions à développer vont dans le même sens que les programmes de la Confé-dération et du canton, visant à réduire les consommations énergétiques et à augmen-ter les quote-part d’énergies renouvelables (Société à 2000 W, Fondation du centime climatique, Fonds pour les collectivités publi-ques, Eco 21). Actuellement 140 communes suisses (représentant plus de deux millions de personnes) ont obtenu ce label créé en 1993. C’est considérable et prometteur.

Rappels du processus - Le label Cité de l’énergie est un processus

de certification qui donne un cadre de réfé-rence à l’ensemble des actions de la Com-mune en matière d’énergie.

- Le but du programme est de passer de l’empirisme à une logique de résultat dans les domaines suivants : aménagement du territoire, bâtiments communaux, domai-ne public, mobilité et transport, organisa-tion interne de l’administration, communi-cation.

- L’avancement de nos diverses actions est régulièrement contrôlé.

- En 2009 sera organisé un nouvel audit de nos actions pour voir si nous méritons de garder le label.

Bilan 2007Durant l’année 2007, nous nous sommes ap-pliqués à saisir les données énergétiques de nos bâtiments communaux ; le graphique ci joint montre l’évolution de nos consomma-tions par type d’énergie. A relever l’impor-tance de Cadiom comme source de chauf-fage pour nos locaux communaux, ce qui est réjouissant car c’est une énergie que l’on peut qualifier de renouvelable, et de plus bon marché par rapport aux autres sources.A noter également une baisse de la consom-mation de chauffage qui est due à un meilleur réglage des installations, à une amélioration de l’isolation suite à des travaux importants (comme dans le cas de l’école d’Onex-parc) et à une sensibilisation de nos concierges et utilisateurs des bâtiments.A relever, enfin, les efforts entrepris dans le domaine de la communication, avec notam-ment la distribution de trois dépliants pour sensibiliser nos riverains dans les domai-nes suivants : mobilité, appareils ménagers, éclairage et confort, en collaboration avec Suisse énergie et les Commune de bernex et Confignon.

Programme 2008 - Analyse plus fine de nos consommations et

recherche des causes de certaines anoma-lies (le cas échéant, lancement d’un audit énergétique des grands consommateurs afin d’identifier les priorités de travaux

ayant un bon retour sur investissement). - Analyse tarifaire pour nos consommations

d’électricité.- Sensibilisation de notre Fondation immo-

bilière communale pour une implication plus prononcée dans une démarche éner-gie.

- Sensibilisation des grands propriétaires immobiliers de notre Commune aux éco-nomies d’énergie (Journée de l’immobilier en cours de préparation).

- Développement du réseau Mobility à Onex en aménageant d’autres emplacements pour ce type de véhicule en partage.

- proposition d’implantation de panneaux solaires photovoltaïques, dans le cadre du crédit de construction de la rénovation du complexe Maison Onésienne.

- Lancement d’un plan directeur des mobi-lités douces à Onex (aménagements pour piétons et vélos) et poursuite de notre pro-gramme de modération de trafic.

- Extension de la campagne énergie dans les écoles et réalisation de nouvelles émis-sions de sensibilisation avec Canal Onex.

Enfin, cerise sur le gâteau, nous rappelons que depuis le début de l’année 2008, 8 cartes journalières CFF sont à disposition à la mai-rie et au guichet de la Sécurité municipale au prix de 35 francs la carte. C’est une manière économique de voyager tout en ménageant notre environnement.

Jean-François FREUDIGER, délégué à l’énergie

Illustration : Wazem

Onex, Cité de l’énergie : état des lieux

évolution de la consommation d’énergie des bâtiments propriété de la commune

12’000’000 KWh

10’000’000 KWh

8’000’000 KWh

6’000’000 KWh

4’000’000 KWh

2’000’000 KWh

2002

2003

2004

2005

2006

TYPeS D’eneRGIe

ElectricitéCadiom

Gaz naturelMazout

Bois

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Patrimoine de la fIVo

- 6 immeuble locatifs ( 160 logements ) : François-Chavaz 8 à 10 ; 12 à 14 Grandes-Communes 22, 24 pampres 1 à 7 bandol 12 à 14

- 3 bâtiments commerciaux : Auberge communale Immeuble artisanal : Grandes-Communes 26

Immeuble commercial : Grand’portes 2

La FIVO | Vie pratique | 22

ONEx Magazine | n°02 | mars 2008 ONEx Magazine | n°02 | mars 2008

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La Fondation immobilière de la Ville d’Onex (FIVO) vient de se doter d’un nouveau conseil de fondation et a confié sa prési-dence à Mme Carole-Anne Kast, conseillère administrative.

présidée jusqu’alors, pendant quatre ans, par le soussigné, en tant qu’ancien maire, la FIVO a préparé le terrain, ces dernières an-nées pour s’engager dans de nouveaux déve-loppements. Créée en 1991 par le Conseil municipal, la FIVO a tenu la première séance de son conseil le 12 octobre 1992 sous la présidence de Mme Gabrielle Keller-Maître, ancienne maire de la commune. Le but de la FIVO était de faciliter et d’op-timiser la gestion de la part immobilière du patrimoine financier de la commune et ainsi d’appliquer une gestion plus souple pour mieux répondre aux règles du marché. Ce que ne permettait pas la gestion du patrimoine administratif qui est constitué par des élé-ments non commercialisables (routes, éco-les, etc.).La création de la FIVO a ainsi permis de sé-parer ces éléments de la fortune de la com-mune, clarifiant du même coup les respon-sabilités du Conseil municipal et de l’exécutif communal dans la gestion de ce parc immo-

bilier. Au cours de ces dernières années, la FIVO a été confrontée à la crise du logement à Genève. Cette crise a asséché ses possibi-lités de contribuer à retenir des Onésiens sur le territoire communal en privilégiant leur accès à des logements non subventionnés. Elle a donc travaillé sur l’amélioration des critères de sélection des candidats à un loge-ment pour concilier une politique de gestion performante, intégrant des éléments d’ap-préciation économiques, sociaux, etc. Ceci au bénéfice de cette mixité sociale à laquelle les autorités communales sont attachées.En 1992, la FIVO était propriétaire de 7 im-meubles. Aux Communailles sis rue du Com-te-Géraud, aux Grandes-Communes 22 en droit de superficie, aux Grandes-Communes 24, aux Grand’portes 2, en copropriété, au chemin F.-Chavaz 8 à 10 et 12 à 14, ainsi qu’à la route de Loëx, l’Auberge communale. Au tournant du siècle, elle fit construire l’im-meuble des pampres 1 à 7, et acquît les im-meubles situés au 12 et 14, rue de bandol.Tous ces immeubles, qui représentent 160 lo-gements et des surfaces artisanales, ont fait l’objet de gros travaux de rénovation ou d’en-tretien au cours des dix dernières années. Ils représentent aujourd’hui un patrimoine d’une valeur globale (valeur d’assurance) de plus de 50 millions de francs.

Les prévisions de développement, notam-ment avec la construction d’un immeuble de logements aux Communailles et la participa-tion de la fondation au développement du périmètre de la pralée, devraient porter la va-leur de son patrimoine à quelque 90 millions de francs. L’endettement de la FIVO passera alors de 26,2 à 56 millions.Ces projets sont l’aboutissement d’efforts nombreux de la commune, visant à réhabi-liter les quartiers Nord. En ce qui concerne la pralée, il s’agit de participer à la réalisation d’une zone de développement en y faisant valoir les préavis de la commune. La FIVO joue ainsi un rôle croissant en matiè-re d’aménagement, d’habitat et de création d’espaces dévolus à des activités artisanales. Les réalisations précitées s’inscrivent dans une telle vision et expriment les vues de la commune dans la recherche d’un meilleur équilibre social, de la réhabilitation de cer-tains quartiers et de la création d’emplois.Les projets en perspective donneront à la FIVO, à n’en pas douter, des occasions de développement stimulantes pour mettre en œuvre une politique urbaine ouverte sur l’avenir et donc pleine de défis.

Laurent Nicole

La Fondation immobilière d’Onex : un patrimoine communal pour agir à long terme

M. Daniel Fino, premier vice président, Mme Françoise bourgoin, présidente du Conseil municipal, Mme Nelly Guichard, première secrétaire

22 points étaient à l’ordre du jour de la séan-ce du Conseil municipal qui s’est tenue le 5 février. Voici les principales décisions pri-ses lors de cette réunion.

Rapport de la commission des pétitions : Pétitions d’opposition à la requête en auto-risation de construire concernant la parcelle 524 (quartier du Col-Vert)La commission a été saisie d'une pétition de riverains qui sont opposés à la densification prévue par les propriétaires sur la parcelle 524. Considérant que certains des arguments avancés par les pétitionnaires étaient perti-nents, la commission a décidé de déposer une motion demandant au Conseil adminis-tratif de préaviser négativement ce projet. Néanmoins, le Conseil municipal a tenu à rappeler qu'il n'est pas opposé à une certaine densification sur cette parcelle, mais avec un projet adapté aux habitations existantes et à la qualité de vie dans le quartier. Au vote, le projet est accepté par 25 oui et une abstention.

Rapport de la commission des bâtiments : Crédit pour la réfection des préaux de l’école d’Onex-ParcIl s’agit de créer un cheminement sur le préau Est pour canaliser les passants exté-rieurs à l’école, de créer une nouvelle surface de jeu avec des copeaux, drainage et enga-zonnement et de réhabiliter le préau couvert, tout en le sécurisant. Au vote, le projet est accepté à l’unanimité.

Rapport de la commission d’urbanisme : Surfaces inconstructibles au bord des cours d’eau ; approbation des nouveaux plansLa loi fédérale sur l’aménagement du terri-toire prévoit de tenir libres les bords des lacs et des cours d’eau, pour faciliter l’accès pu-

blic aux rives et pour protéger le paysage. Au vote, le projet est accepté.

Rapport de la commission d’urbanisme : Projet de modification des limites de zone du parc de la PraléeIl s’agit d'une proposition du canton d'éten-dre le parc de la pralée. Cette modification aurait pour conséquence de supprimer de nombreuses places de parking. Le Conseil administratif propose de préaviser négative-ment cette modification tout en suggérant de remplacer les 11 places longitudinales prévues, par 30 places aménagées perpen-diculairement. Ceci en laissant la possibilité d’étendre le parc de la pralée et de planter une nouvelle rangée d’arbres.Le projet est accepté à l’unanimité.

Dérogation de densité pour la création de deux villas jumelées chemin de la Dode 10 C - chemin de Cressy 25 bisLe projet est accepté par 24 oui et une abs-tention.

Secteur vieux village d’Onex et abords : Crédit de modération de trafic (2ème étape)Après une longue discussion sur l’utilité d’une telle modération, le projet est renvoyé en commission par 16 oui, 7 non et 3 absten-tions.

Ecole de Belle-Cour : Crédit d’extensionLe Conseil administratif propose de voter un budget de 2'250'000 francs pour l’extension de l’école de belle-Cour, dont 700'000 finan-cés par le Fonds d’équipement communal. Ce qui permettrait de passer de 6 à 8 classes et ainsi de conserver sur place la classe de 5p-6p transitée à l’école du bosson durant l’an-née scolaire 2007—2008, et d’éviter le départ de la 4p.

L’accueil de ce projet a été favorable et le renvoi en commission a été proposé par l’en-semble des groupes. Le projet est renvoyé à l’unanimité en commission des bâtiments.

Place du 150ème : Crédit d’aménagementLe projet consiste à implanter un certain nombre d’aménagements sur la place du 150ème de façon à y favoriser le développe-ment d’un certain nombre d’activités asso-ciatives et de loisirs. Le budget, qui se monte à 780'000 francs, comprend notamment l’aménagement d’une place multisports, la construction d’un pavillon, des équipements pour des activités de détente, du mobilier urbain et de l’éclairage public, ou encore la clôture d’un parc pour chiens. Le projet est renvoyé en commission « Infras-tructure et Espaces verts ».

Réponse du Conseil administratif à la motion concernant la décoration de l’école de Belle-Cour.Compte tenu de la levée de bouclier vis-à-vis du choix de la statue, le Conseil administratif va réétudier la question de la décoration de cet établissement.

Réponse du Conseil administratif à la motion relative au remplacement du bus de la communeUn conseiller municipal s’intéresse à l’usage de ce bus, seulement pour les enfants ou aussi pour les adultes ? Un autre conseiller municipal rappelle qu’il faudrait tenir compte des éléments environnementaux.

La séance du Conseil municipal est levée à 23h15.

Conseil municipal du 5 février

Chemin de pampres 1-7Rue de bandol 12-14

| Politique | Conseil municipal de février 2008

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| AGENDA | Mars — Juin 2008Date Catégorie evénement Lieu Horaires Renseignements

7 mars Spectacles Onésiens KATIA GUERREIRO (Fado., portugal) Salle communale 20h30 022 879 59 99

11 mars politique Conseil municipal Salle du Conseil 19h Mme Jeannette Sanchis / 022 879 59 59

11 mars Développement durable Forum participatif sur l’eau et l’énergie Salle communale 18h Mme Frédérique Haessig - Mairie d’Onex (sur inscription) 022 879 59 59 / [email protected]

13 mars Vie publique promotions citoyennes : service civil Café communautaire 19h 022 879 80 20 / Maison Onésienne

13 et 14 mars Spectacles Onésiens TRICICLE (humour burlesque et visuel) Salle communale 20h 022 879 59 99 / www.spectaclesonesiens.ch

8 avril Développement durable Forum participatif : déchets et achats Salle communale 18h Mme Frédérique Haessig - Mairie d’Onex responsables (sur inscription) 022 879 59 59 / [email protected]

8 avril politique Conseil municipal Salle du Conseil 19h Mme Jeannette Sanchis / 022 879 59 59

8 avril au 3 mai Culture «Tango barbare» Théâtre Argot Le Manège Ma -Sa 20h / Di 17h 022 879 59 99 / www.spectaclesonesiens.ch Service culturel Migros Genève / 022 752 39 59

10 avril Spectacles Onésiens JULIEN COTTEREAU Salle communale 20h 022 879 59 99 (one clown-mime-show) www.spectaclesonesiens.ch

12 avril Fête Soirée dansante (Sabor Latino) Salle communale 20h-02h Carlos Cervantes / 022 733 83 63

15 au 20 avril Exposition 30ème anniversaire d’Art Artisanat Salle communale Ma 17h-20h / Me 14h-20h Mme Lucienne Stitelmann / 022 793 01 68 Je 17h-20h / Ve 17h-22h Sa 14h-22h / Di 10h-18h

22 avril Ecoles Fêtes de l’école du bosson UCE Salle communale 18h-22h30 Mme Marianne Jenni / 022 793 20 20

25 avril Spectacles Onésiens JUAN CARLOS CACERES Salle communale 20h30 022 879 59 99 (chanson et musique argentine) www.spectaclesonesiens.ch

26 avril Sport Meeting sprint d’Onex Natation piscine d’Onex 11h-18h Mme Sonia Candolfi / 078 830 08 31

26 avril Culture Chœur mixte le Moléson Salle communale 19h30-24h Mme Cathy Venturi / 022 347 83 37

26 avril Vie publique Fête du printemps place du 150ème 13h-24h Mme patricia Elouaret / 022 793 41 96 (Cartel des Sociétés d’Onex) [email protected]

3 mai Sport Tournoi de rock acrobatique Ecole de Vailly à bernex Journée Rocking club / Mme Stéphanie Trueba 022 782 10 55 / www.rocking-club-onex.ch

3 mai Fête Soirée dansante (Sabor Latino) Salle communale 20h-02h Carlos Cervantes / 022 733 83 63

3 et 4 mai Sport Descente du Rhône quai du Seujet Journée Club subaquatique d’Onex / M. pascal Christin du quai du Seujet à la STEp d’Aïre 022 740 47 45 ou 079 409 50 06

3 et 4 mai Sport Disc Golf Swiss Open Centre sportif des Evaux Sa et Di : 9h-17h M. boris Lazzarotto / 079 292 78 54 [email protected]

6 mai Aînés Concert de la chorale des aînés (25e anniv.) Salle communale 14h-17h Mme Gaëlle Frasse - bureau des aînés avec la chorale de l’école du bosson 022 879 89 24 / [email protected]

8 mai Spectacles Onésiens CIE CHApERTONS (humour visuel) Salle communale 20h 022 879 59 99 / www.spectaclesonesiens.ch

9 et 10 mai Exposition Exposition d’articles ménagers Salle communale Journées Casa bella / 091 935 09 60

13 mai politique Conseil municipal Salle du Conseil 19h Mme Jeannette Sanchis / 022 879 59 59

13 au 24 mai Spectacles Onésiens FREDERIC RECROSIO (one man show) Le Manège 20h30 022 879 59 99 / www.lemanege.ch «Aimer et trahir avec la coiffeuse» Relâche 18 et 19 mai www.spectaclesonesiens.ch

16 au 18 mai Sport Concours de pétanque boulodrome des Tattes pétanque Onésienne / M. Raymond Nicollerat 022 792 72 04 ou 022 879 02 09

20 mai Développement durable Forum Cité de l’énergie Salle communale 19h M. pierre Olivier - Mairie d’Onex

Avec la participation de la FEDRE 022 879 59 59 / [email protected]

24 mai Fête Soirée dansante (Sabor Latino) Salle communale 20h-02h Carlos Cervantes / 022 733 83 63

25 mai Sport Grande journée sportive du club Go parc des Evaux Journée Club Go / M. patrick Tschanz / 022 793 22 04

28 mai Sport Eliminatoires du challenge piscine d’Onex 11h-14h Mme Sonia Candolfi / 078 830 08 31 Tribune de Genève [email protected]

28 mai Culture Atelier de danse Onex-Village Salle communale 13h30-20h30 Mme Eliette Roy / 022 793 08 14

1er juin Culture Les Concertus Saisonnus Le Manège 17h Spectacles onésiens / 022 879 59 99 récital de chant d'Isabelle Henriquez www.spectaclesonesiens.ch

7 juin Culture Atelier nature enfants-parents parc des Evaux 10h-12h Mme Yubitza Saa Thème: observation dans la nature [email protected]

13 juin Vie publique Soirée avec Action Innocence Maison Onésienne 19h M. Joël bianchi / 022 879 80 20 Natel et prévention sur Internet

13 juin Ecoles 37ème Concours de natation piscine d'Onex 8h30 M. pierre Olivier / 022 879 59 59 des écoles primaires d'Onex [email protected]

17 juin politique Conseil municipal Salle du Conseil 19h Mme Jeannette Sanchis / 022 879 59 59

26 juin Ecoles Réception officielle du corps enseignant, Le Manège 17h45 M. pierre Olivier / 022 879 59 59 du parascolaire et des patrouilleuses (sur invitation) [email protected]

27 juin Ecoles promotions 2008 - Fête des écoles parc de la mairie Dès 19h M. pierre Olivier / 022 879 59 59 [email protected]

pour les Spectacles Onésiens : www.spectaclesonesiens.ch