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Outre-mer, l’agritourisme comme alternative aux bains de mer Vous connaissez l’Office de Développement de l’économie agricole d’outre-mer (ODEADOM ) ? Non, c’est normal. Rarement en haut de l’affiche médiatique, ils font pourtant un travail essentiel dont on peut chaque année apercevoir un chapitre avec une grande conférence programmée par Alain Blogowski. Cette année, tourisme et agriculture locale étaient au menu des réflexions. Permettre une alternative au tourisme balnéaire, renforcer les revenus des paysans et enrichir l’offre de produits pour les touristes comme pour les ultramarins: le développement de l’agritourisme présente une piste de développement supplémentaire dans les territoires d’outre-mer. Hervé Deperrois, Directeur de l’ ODEADOM , a d’ailleurs rappelé en introduction que 2018 était l’année européenne du patrimoine et qu’il conveneait de s’activer pour prendre le train en marche. Les pistes de développement fonctionnent à condition d’être correctement accompagné. « Quand un touriste fait le choix d’aller chez un agriculteur, il veut partager son quotidien, consommer ce qu’il produit. Nous avons les atouts en gastronomie, on sait accueillir, on est au top« , assure Véronique Charabie, membre du réseau bienvenue à la ferme en Guadeloupe. Jusqu’ici, il y avait avant tout un « tourisme balnéaire » mais « les départements d’outre-mer sont les seuls territoires européens en zone tropicale, avec leur biodiversité, les sites inscrits au patrimoine de l’humanité, cela permet de mettre en valeur des produits originaux: le rhum aux Antilles, les plantes aromatiques et médicinales ou encore la canne à la Réunion« , souligne Emmanuel Berthier directeur général des Outre-Mer au Ministère des Outre-mer. Vendre de la passion La coopérative réunionnaise Provanille a ainsi créé un parcours pédagogique pour présenter la culture de la vanille. Dans un petit sous-bois avec des lianes, « les touristes peuvent toucher les gousses, ensuite ils voient la transformation, ils peuvent sentir, à l’occasion de la floraison ils peuvent féconder la fleur de vanille naturellement« , raconte son président Willy Boyer. Sur ce site qui reçoit 30.000 touristes chaque année, « on vend un produit agricole mais aussi l’histoire et notre passion pour la Réunion« , ajoute-t-il. Le président du comité de défense du rhum en Martinique, Charles Larcher, explique, lui, son projet de développement collectif du spiritourisme: « on n’a pas de différences sur les plages par rapport aux autres territoires de la Caraïbe, alors l’idée c’est de rendre notre territoire plus attractif et donner une alternative au tourisme balnéaire« . Pour Babette De Rozières, animatrice culinaire originaire de Guadeloupe et conseillère régionale d’Ile de France, « les touristes sont privés de beaucoup de choses car ils ne voient que l’aspect aseptisé, ils ne connaissent pas l’arrière-pays. De plus, les touristes ont envie de manger local et souvent, dans les hôtels ou les restaurants sur place, nous sommes en manque de produits locaux« . Or, « l’augmentation du taux d’autosuffisance de chaque territoire peut-être soutenue par des démarches d’agritourisme intelligente qui permettent d’apporter à l’exploitation une ressource supplémentaire« , assure M. Berthier. « C’est plus compliqué de recevoir du parisien que d’élever du cochon » Mais « pour faire de l’agritourisme, il faut une forte volonté de partage des exploitants agricoles. Tous droits de reproduction réservés alimentation-genera URL : http://alimentation-generale.fr/ PAYS : France TYPE : Web Pro et Spécialisé 1 mars 2018 - 09:58 > Version en ligne

Outre-mer, l’agritourisme comme alternative aux bains de merMais « pour faire de l’agritourisme, il faut une forte volonté de partage des exploitants agricoles. ... d’hébergements

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Outre-mer, l’agritourisme comme alternativeaux bains de mer

Vous connaissez l’Office de Développement del’économie agricole d’outre-mer (ODEADOM) ? Non,c’est normal. Rarement en haut de l’affiche médiatique,ils font pourtant un travail essentiel dont on peut chaqueannée apercevoir un chapitre avec une grande conférenceprogrammée par Alain Blogowski. Cette année, tourismeet agriculture locale étaient au menu des réflexions.

Permettre une alternative au tourisme balnéaire, renforcerles revenus des paysans et enrichir l’offre de produitspour les touristes comme pour les ultramarins: ledéveloppement de l’agritourisme présente une piste dedéveloppement supplémentaire dans les territoiresd’outre-mer. Hervé Deperrois, Directeur de l’

ODEADOM , a d’ailleurs rappelé en introduction que 2018 était l’année européenne dupatrimoine et qu’il conveneait de s’activer pour prendre le train en marche.

Les pistes de développement fonctionnent à condition d’être correctement accompagné. « Quandun touriste fait le choix d’aller chez un agriculteur, il veut partager son quotidien, consommer cequ’il produit. Nous avons les atouts en gastronomie, on sait accueillir, on est au top« , assureVéronique Charabie, membre du réseau bienvenue à la ferme en Guadeloupe. Jusqu’ici, il y avaitavant tout un « tourisme balnéaire » mais « les départements d’outre-mer sont les seuls territoireseuropéens en zone tropicale, avec leur biodiversité, les sites inscrits au patrimoine de l’humanité,cela permet de mettre en valeur des produits originaux: le rhum aux Antilles, les plantesaromatiques et médicinales ou encore la canne à la Réunion« , souligne Emmanuel Berthierdirecteur général des Outre-Mer au Ministère des Outre-mer.

Vendre de la passionLa coopérative réunionnaise Provanille a ainsi créé un parcours pédagogique pour présenter laculture de la vanille. Dans un petit sous-bois avec des lianes, « les touristes peuvent toucher lesgousses, ensuite ils voient la transformation, ils peuvent sentir, à l’occasion de la floraison ilspeuvent féconder la fleur de vanille naturellement« , raconte son président Willy Boyer. Sur cesite qui reçoit 30.000 touristes chaque année, « on vend un produit agricole mais aussi l’histoire etnotre passion pour la Réunion« , ajoute-t-il. Le président du comité de défense du rhum enMartinique, Charles Larcher, explique, lui, son projet de développement collectif duspiritourisme: « on n’a pas de différences sur les plages par rapport aux autres territoires de laCaraïbe, alors l’idée c’est de rendre notre territoire plus attractif et donner une alternative autourisme balnéaire« .

Pour Babette De Rozières, animatrice culinaire originaire de Guadeloupe et conseillère régionaled’Ile de France, « les touristes sont privés de beaucoup de choses car ils ne voient que l’aspectaseptisé, ils ne connaissent pas l’arrière-pays. De plus, les touristes ont envie de manger local etsouvent, dans les hôtels ou les restaurants sur place, nous sommes en manque de produitslocaux« . Or, « l’augmentation du taux d’autosuffisance de chaque territoire peut-être soutenuepar des démarches d’agritourisme intelligente qui permettent d’apporter à l’exploitation uneressource supplémentaire« , assure M. Berthier.

« C’est plus compliqué de recevoir du parisien que d’élever ducochon »Mais « pour faire de l’agritourisme, il faut une forte volonté de partage des exploitants agricoles.

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Il faut aussi qu’ils soient correctement accompagnés pour construire leur offre. Si jamais ils vontjusqu’au bout, ils vont être confrontés à des touristes étrangers qui ne parlent pas forcémentfrançais, il faut donc prévoir des formations« , ajoute-t-il. « C’est plus compliqué de recevoir duparisien que d’élever du cochon, tous les agriculteurs ne sont pas prêts », souligne sur le mode dela plaisanterie Olivier Junot, de la direction générale de l’Outre-Mer. D’un point de vue pratique,« l’agritourisme demande des infrastructures, mais pas celles qui ont été développées pour letourisme de masse« , estime Yves Brossard, directeur général de Primeahôtels.

Construire plus de 200 kilimètres de pistes cyclablesPour lui, le retard économique et touristiquede Grande-Terre, l’île du Nord de la Guadeloupe, « va devenir son atout » pour se convertir àl’agritourisme. Et il a pour cela des propositions concrètes. « Le lien fondamental entrel’agriculture et le tourisme c’est la mobilité douce« : M. Brossard préconise la construction d’unréseau de 200 à 250 kilomètres de pistes cyclables. Il prévoit également de sanctuariser lepatrimoine foncier, pour empêcher un développement anarchiques des constructions, tout enpermettant aux agriculteurs de proposer des hébergements. Pour cela, il faudra selon lui « uneplanification et un changement des plans locaux d’urbanisme (PLU)« . « Si vous n’offrez pasd’hébergements dans les structures agricoles, vous allez laisser le champ libre aux acteurs dutourisme de masse. Mais on peut aussi penser à des solutions plus légères: le développement d’unhabitat léger de loisir type camping« , propose-t-il.Par Emmanuelle Trecolle pour AFP

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Sia 2018 : avec 9 médailles, un bon cru ! 1ermars 2018Sia 2018 : avec 9 médailles, un bon cru ! 1er mars 2018 : Stand de l'odeadom où ont été remisesles médailles d'or 9 médailles dont 2 d'or : tel est le bilan des produits Reunionnais au saloninternational de l'agriculture qui se tient jusqu'à dimanche Porte de Versailles à Paris. La vanilledu domaine du Grand Hazier a obtenu les deux médailles d'or, 4 médailles d'argent ontrécompensé des confitures (pour Saveurs de la Fournaise et le Comptoir de Mélissa) et des rhumsde la société Rhum Metisse. Rhum Métisse a aussi obtenu 3 médailles de bronze. Le salon del'agriculture 2018 restera « d ans les mémoires » comme l'a dit Serge Hoareau, vice-présidentdélégué à l'agriculture. A plusieurs titres. Source :http://www.cg974.fr/index.php/Sia-2018-avec-9-meda... www.zinfos974.com

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DEPARTEMENTALES

La Martinique défend sesproductionsLe 55e salon international de l'agriculture a ouvert ses portes samedi dernier et lesrefermera dimanche. Chaude et belle ambiance pour les visiteurs, banane équitable etquotas de rhums pour les ministres...

F-X.G.Louis-Daniel Bertome ne savait plusoù donner de la tête, mardi, au saloninternational de l'agriculture deParis. Avec deux ministres(Agriculture et Outre-mer) quiarpentaient le hall 5 du parc desexpositions où se trouvaient lesstands d'Outremer, le Martiniquais aeu bien du mérite à assumer sadouble casquette de président de laChambre d'agriculture de Martiniqueet de président de l'ODEADOM!

TRAVAIL...« Nous avons des choses à leur dire,explique-t-il. Nos agricultures sontimportantes pour la France, parcequ'elles relèvent de la biodiversité.Et puis nous devons bien leur fairecomprendre que si la canne, labanane et le rhum sont importants,nos cultures de diversification tantvégétales qu'animales sont tout aussiimportantes! » Louis-DanielBertome revient sur la nécessitéd'organiser mieux encore les filières,mais il insiste sur le soutien qu'ilfaut porter « aux populationsd'agriculteurs qui sont dans unedémarche d'agriculture de petiteéchelle, biodiverse etagro-écologique ». La plupart d'entreeux cherchent d'ailleurs à valoriserleur production et se placent quand

ils le peuvent dans une démarche detransformation.« Agrotransformation maiségalement agrotourisme, complète leprésident Bertome. Nous avons desefforts à ce niveau-là et nous avonsbesoin de moyens... » Car s'il y ades moyens, ils ne sont pas toujoursaccessibles ou pas toujours bienfléchés pour la production.Si la chambre n'organise pas devoyage à Paris pour ses agriculteurs,nombreux sont ceux qui de leurpropre initiative ou avec leursorganisations professionnellesviennent à Paris pendant le salon.

Louis-Daniel Bertome, président del'Odeadom : « Si la canne, la banane etle rhum sont importants, nos cultures dediversification tant végétales qu'animales

sont tout aussi importantes! » (F-X. G./F-A)

(F-X. G. /F-A)

... ET PLAISIRSCôté stand péyi, la Chambred'agriculture s'est alliée avec sespartenaires traditionnels, le Comitémartiniquais du tourisme et laCollectivité territoriale. « Nousprésentons nos productions, maiségalement la destinationMartinique », explique M. Bertome,qui n'oublie pas de citer les standsadjacents dévolus à la partiecommerciale. Il s'agit d'abord de lacabane à rhums, le temple des AOCMartinique qui ne désemplit pas etqui a l'honneur cette annéed'accueillir dès leur arrivée tous lesvisiteurs du hall des Outre-mer. Il

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RUBRIQUE : PromotionJOURNALISTE : F-X.G.

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s'agit encore de la désormais célèbre« Bonne crêpe martiniquaise », des60 parfums de crèmes glacées etsorbets d'Excellence glace duLamentin, des doucineries de« Doux caprices, Coeur des îles » ouencore de la confréries des cuisinierset pâtissier de la Martiniqueconduite par Jean-Pierre Emidof. Siles ministres ont privilégié les standsinstitutionnels, le public ne s'est pastrompé!F-X. G., à Paris

Le public a fait un bel accueil aux standsdevolus à la partie commerciale entre

autres celui de la « Bonne crêpemartiniquaise » (notre photo). (F-X. G.

/F-A)

La banane équitable dans les pasde la banane françaiseL'événement mardi au saloninternational de l'agriculture, c'étaitle lancement officiel de la bananeéquitable française! Trois ans aprèscelui de la banane française et aprèsdeux rudes saisons cycloniques dontla dernière a mis à terre 100% de labanane de Guadeloupe et 70% decelle de Martinique, l'union des

groupements de producteurs(UGP-Ban) est à nouveau prête àrepartir à l'offensive commerciale.En trois ans la banane française a suconquérir ses parts de marché : 2millions de pièces (de 3, 4, 5 ou 6fruits sous un ruban tricolore et paréd'un code barres pour accélérer lepassage en caisses) se vendentchaque semaine dans plus de 2100magasins dans l'Hexagone. Cettefois, avec la banane équitablefrançaise, l'UGPBan sous-segmenteson marché pour tenter d'attirer 88%des Français pour qui le commerceéquitable est une démarche positive.Cette banane est produite par 420petits producteurs dont la taille desexploitations n'excède pas 3 à 5hectares en moyenne. Ainsi, lepublic du salon a pu s'entretenirdirectement avec quatre d'entre euxqui ont fait le déplacement à Paris,dont Sandra Bartel qui exploite 2 haau Lorrain et Daniel Nouvet, 3, 62ha au Robert.

MEILLEURE RÉMUNÉRATIONLa banane qu'ils produisent estcommercialisée à la pièce (desbouquets de 3 à 6 fruits),enrubannée couleur vert feuille etbleu, blanc et rouge et toujoursdotée d'un code-barres.« Ça permet, a déclaré le présidentde l'UGPBan, Eric de Lucy, derenforcer l'image de la banane deGuadeloupe et Martinique, commeune banane familiale, artisanale, laplus vertueuse au monde. »La rémunération qui est garantie auxproducteurs se veut supérieure de40% entre l'augmentation du prixd'achat et le financement d'actionscollectives. « L'un des objectifs,explique M. de Lucy est depérenniser les petites exploitationsfamiliales des producteurs et pourles plus âgés, les inciter àconvaincre les plus jeunes de leur

succéder. »Également, cela peut attirer desjeunes générations à investir danscette production...La banane équitable française a reçula bénédiction de deux parrains, lesministres de l'agriculture et desOutre-mer, Stéphane Travert etAnnick Girardin.

(F-X. G. /F-A)

Avec la banane équitable française,l'UGPBan sous-segmente son marchépour tenter d'attirer 88% des Français

pour qui le commerce équitable est unedémarche positive. (F-X. G. /F-A)

La répartition des quotassupplémentaires de rhum toujoursen débatLa ministre des Outre-mer s'estexprimée mardi soir au sujet de larépartition des quotas de rhumsupplémentaires débloqués en juindernier par l'Europe. Alors que leCIRT-DOM a proposé une clé derépartition au gouvernement, une cléqui ne fait pas l'affaire duGuadeloupéen Damoiseau, laministre a indiqué que plutôt que dese crisper autour des 24 000 hapsupplémentaires, il serait plusefficace de raisonner sur l'ensemble

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des 144 000 hap en fonction de laqualité des rhums (traditionnel ouagricole), des territoires, etc... Lecontingent actuel arrive à terme en2021.Annick Girardin propose doncd'entamer dès l'an prochain desnégociations globales pour créer unnouvel équilibre. Pour l'heure, larépartition du contingentsupplémentaire devrait encore êtreau menu d'une réunion du centreinterprofessionnel des rhumstraditionnels le 6 mars prochain.ans doute la réunion de la dernièrechance! ■

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Salon de l’agriculture : 70 médailles pour lesproduits d’Outre-mer au concours généralagricole

Qu'elle soit en or, en argent ou en bronze, la célèbre feuille de chêne du Concours généralagricole contribue à une reconnaissance des produits qu'elle orne. Les rhums n'y échappent pas :une médaille, c'est l'assurance de meilleures ventes. Cette année, 70 produits ont été primés dansles rangs des producteurs ultramarins. La Guyane empoche deux médailles pour une bière et unrhum. 26 ont reçu une médaille d'or, 33 d'argent et 11 de bronze. La Martinique rafle 41 de cesmédailles, principalement pour ses rhums AOC. La Guadeloupe en remporte 17 pour ses rhums,mais aussi ses miels et punchs. La Réunion se distingue avec ses confitures, sa vanille et sesrhums arrangés et repartira du Salon avec huit médailles. Surprise, la Polynésie remporte, elle,une seule médaille, pour un rhum arrangé "shrubb", une saveur typique des Antilles. LaNouvelle-Calédonie remporte aussi une médaille, dans la catégorie des miels cette fois.

© Rael Moine L'ODEADOM a décerné des diplômes ce jeudi au médaillés d'or du Concoursgénéral agricole.

Bières noiresMédaille de bronze - Blaka (Guyane)

Confitures, gelées et crèmesMédaille d’argent – Confiture Mangue-Letchis, Les saveurs de la fournaise (La Réunion)

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Médaille d’argent – Confiture extra de Tangor, Le Comptoir de Mélissa (La Réunion)Médaille d’or – Miel de tibaume, Miellerie Maniba (Martinique)Médaille d’or – Miel de la Jungle, Les trésors de l'île (Nouvelle-Calédonie)Médaille d’argent – Les ruchers de Sapotille, Case à Miel (Guadeloupe)Médaille d’argent – Délice exotique de la côte sous le vent, La vie en miel (Guadeloupe)Médaille d’argent – Mille Fleurs, Miellerie Maniba (Martinique)Médaille d’or – Hydromel toutes fleures, Miellerie Maniba (Martinique)Médaille d’or – Planteur, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille d’or – Schrubb, Héritiers Crassous de Medeuil (Martinique)Médaille d’argent – Coco Clément, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille d’argent – Schrubb, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille d’argent – Schrubb, Tamure Dream (Polynésie)Médaille d’argent – Vanille, Rhum Metiss (La Réunion)Médaille de bronze – Ananas Clément, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille de bronze – Coco, Rhum Métiss (La Réunion)Médaille de bronze – Passion, Case Caraïbe (Guadeloupe)Médaille de bronze – Passion, Domaine de Séverin (Guadeloupe)Médaille de bronze – Passion, Nou La Arrangé (La Réunion)Médaille de bronze – Planteur, Nou La Arrangé (La Réunion)

Rhum ambré élevé sous bois de moins de 3 ansMédaille d’or – Select Barrel, Héritiers Clément (Martinique)Médaille d’argent – Rhum Gold Damoiseau (Guadeloupe)Médaille d’argent – Rhum Agricole Martinique Paille Saint-James 50 % (Martinique)Médaille d’argent – Rhum HSE (Martinique)

Rhum blanc agricole de 50°Médaille d’or – Longueteau (Guadeloupe)Médaille d’or – Damoiseau (Guadeloupe)Médaille d’argent – Rhum Island Cane, Island Compagnie (Saint-Martin)Médaille d’argent – Rhum blanc agricole premium, Liquoristerie Madras (Guadeloupe)

Rhum blanc agricole de 55°Médaille d’argent – Agricole de la Guyane, La Belle Cabresse (Guyane)Médaille de bronze – Rhum Bologne (Guadeloupe)

Rhum blanc agricole supérieur à 55°Médaille d’or – Longueteau (Guadeloupe)Médaille d’argent – L’intense, Rhum Karukera (Guadeloupe)

Rhum blanc inférieur à 50°Médaille de bronze – Bologne Silver 40° (Guadeloupe)

Rhum blanc agricole de Martinique AOC de 50° Médaille d’or – HSE, Distillerie du Simon (Martinique)Médaille d’argent – Dillon (Martinique)Médaille d’argent – Trois Rivières, Bellonie et Bourdillon Successeurs (Martinique)Médaille d’argent – Duquesne, Bellonie et Bourdillon Successeurs (Martinique)Médaille d’argent – JM, Héritiers Crassous de Medeuil (Martinique)

Rhum blanc agricole de Martinique AOC inférieur à 50°Médaille d’or – Trois Rivières, Bellonie et Bourdillon Successeurs (Martinique)Médaille d’or – Rhum Clément, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille d’argent – Rhum HSE, Distillerie du Simon (Martinique)

Rhum vieux avec indication géographique de 3 ou 4 ansMédaille d’or – Rhum vieux agricole Single Cask Moka, Héritiers H. Clément (Martinique)

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Médaille d’argent – JR Cuvée Spéciale, Bellevue Reimonenq (Guadeloupe)Médaille de bronze – Rhum Bologne VO (Guadeloupe)

Rhum vieux avec indication géographique de 4 ans et plusMédaille d’or – Rhum Vieux Agricole XO, Distillerie Séverin (Guadeloupe)Médaille d’argent – Rhum Bologne Grande Réserve (Guadeloupe)Médaille d’argent – Rhum Vieux JM 2005-06 Finish Calvados Lecomte, Héritiers Crassous deMedeuil (Martinique)Médaille d’argent – Rhum Vieux JM 2005-06 Finish Cognac Delamain, Héritiers Crassous deMedeuil (Martinique)Médaille d’argent – Rhum vieux agricole Single Cask Canne Bleue, Héritiers H. Clément(Martinique)

Rhum vieux de Martinique AOC de 3 ansMédaille d’or – Rhum vieux Depaz Plantation, Distillerie Dillon (Martinique)Médaille d’or – Vieux Saint-James 42 %, Rhums Martiniquais Saint James (Martinique)Médaille d’or – Rhum vieux agricole Colonne Créole, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille d’argent – Rhum vieux JM VO, éritiers Crassous de Medeuil (Martinique)

Rhum vieux de Martinique AOC de 4 ansMédaille d’or – Rhum Clément, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille d’or – VSOP¨Maison La Mauny, Bellonie et Bourdillon Successeurs (Martinique)

Rhum vieux de Martinique AOC de 6 ans et +Médaille d’or – Cask Strength 55,5° - Trois Rivières, Bellonie et Bourdillon Successeurs(Martinique)Médaille d’or – Rhum Clément millésime 2002, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille d’or – Rhum vieux Depaz Grande Réserve XO, Distillerie Dillon (Martinique)Médaille d’or – Rhum vieux Depaz Single Cask (Martinique)Médaille d’or – Rhum HSE XO, Distillerie du Simon (Martinique)Médaille d’argent – Rhum HSE Single Cask 2003, Distillerie du Simon (Martinique)Médaille d’argent – Rhum vieux Depaz Cuvée Prestige, Distillerie Dillon (Martinique)Médaille d’argent – Rhum vieux Depaz Porto Finish, Distillerie Dillon (Martinique)Médaille d’argent – Rhum vieux Clément XO, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille d’argent – Rhum vieux Clément Cuvée Homere, Héritiers H. Clément (Martinique)Médaille de bronze – Rhum Vieux 7 ans Saint-James 43 % (Martinique)Médaille de bronze – Rhum Sherry Finish Pedro Ximenez, Distillerie du Simon (Martinique)Médaille d’or – Vanille Bourbon de la Réunion, La Vanilleraie (La Réunion)Médaille d’or – Vanille Bourbon Bio de la Réunion, La Vanilleraie (La Réunion)

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SALON DE L'AGRICULTURE : 70MÉDAILLES POUR LES PRODUITSD'OUTRE-MER AU CONCOURSGÉNÉRAL AGRICOLE

Les jurés du Concours généralagricole ont rendu leur verdict : 70médailles ont été attribuées auxproduits d'Outre-mer, dont 26 en or.Rhums, miels, bières, confitures,vanille… Tour d'horizon des délicesqui afficheront désormais la célèbrefeuille de chêne sur leur emballage.Qu'elle soit en or, en argent ou enbronze, la célèbre feuille de chênedu Concours général agricolecontribue à une reconnaissance desproduits qu'elle orne. Les rhums n'yéchappent pas : une médaille, c'estl'assurance de meilleures ventes.

Cette année, 70 produits ont étéprimés dans les rangs desproducteurs ultramarins. La Guyaneempoche deux médailles pour unebière et un rhum.26 ont reçu une médaille d'or, 33d'argent et 11 de bronze. LaMartinique rafle 41 de cesmédailles, principalement pour sesrhums AOC. La Guadeloupe enremporte 17 pour ses rhums, maisaussi ses miels et punchs. LaRéunion se distingue avec sesconfitures, sa vanille et ses rhumsarrangés et repartira du Salon avec

huit médailles. Surprise, la Polynésieremporte, elle, une seule médaille,pour un rhum arrangé "shrubb", unesaveur typique des Antilles. LaNouvelle-Calédonie remporte aussiune médaille, dans la catégorie desmiels cette fois.L'ODEADOM a décerné desdiplômes ce jeudi au médaillés d'ordu Concours général agricole. ■

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RUBRIQUE : Fenêtre sur l'outremer

5 mars 2018

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France Ô la Radio au Salon de l'agriculture

A l'occasion de la 55ème édition du Salon de l’Agriculture qui se tient du 24 février au 04 mars2018 à Paris, France Ô (la radio) propose une programmation spéciale avec de nombreusesémissions en direct. Hier, la station a proposé une émission spéciale animée par Elyas Akhoun sur l’agricultureultra-marine, la canne à sucre à la Réunion, la banane après le passage de l'ouragan Maria dans laCaraïbe, les pesticides aux Antilles, le prix de la vanille à Tahiti, l'élevage et la gestion de l’eau enNouvelle-Calédonie. Avec une question récurrente qui se pose depuis de nombreuses années: comment mieux vendre les produits agro-alimentaires Outre-mer ?Demain

10h00-12h00 : Emission spéciale Salon 2018, animée par Sun’Shyne et Louis-Gérard Salcède.•

15h15-16h00 : Lundi Politique (avec pour invité Stéphane Fouassin, Président del l'IRT et de•l'Association des Maires de la Réunion), une émission en direct sur Réunion La 1ère animéepar Gael Le Dantec.

17h00-19h00 : Plein Soleil, animé par Sun’Shyne.•

Mardi 27 Février

10h00-12h00 : Emission spéciale Salon 2018, animée par Sun’Shyne et Louis-Gérard Salcède•

15h15-16h00 : Le Débat du Mardi. Gael Le Dantec recevra trois invités : les Présidents des•Chambres de l'Agriculture de La Réunion et de Martinique ainsi que le Directeur del'ODEADOM. Emission en direct sur Réunion La 1ère

17h00-19h00 : Plein Soleil, animé par Sun’Shyne.•

Samedi 03 Mars

12h30-13h00 : Qu’est-ce qu’on mange ? Une émission culinaire animée par Jean-Michel•Fontaine qui mettra en lumière les spécialités réunionnaises.

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