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OTTüTEMEKTTS Ov 8*xB«roiB sox Bareaiïs du Journal et dans ioâs- les bureaux de poste. — L’abonnement est payable d’arance et continue de pleift droit jiisqa’f.rece{«ion Aatree dip. 8 fr. Sfr. d*ans contraire. Senlie 01ie« 6 fr. ♦ fr. Un aft............ Six mois. i Ç Ü ^ À tf X , ADMMSTMTiOî* 2ii cfa' ICT de clxaqa» jndia. r'.sÈ flau is ■- **, -CÎ s; -1 ' * -x»f ,4e - - . u . ? ' -Les ynéfitLéèrifsC^^érês ou non, rie sont pas rendus, - r: ■ ; , ___________ : _________ -fa- .'--■■fZ'-. «l'ff ,r T. L . \ - Annonces l^ales 0*20 c. là %ne^ *’j ' la Bga«^ ( Tclontaires’. ........ 0|26 v- ) Biiâs*firgt8r..;Vr.’'.;vi«.r.«. I fr. > —■ ON nVccspte PAS n'msBsnô^iÎM^ssiiës^iA't frA ïkk - - SBuamies, rédaznes, etcti concernant I^ais èt les.) , i ' ' ^ ■ I ’ À : . aux bureaux du iourùâfif - J ü -- ^ -W y.. A» W t ...- y. ^j • .g-- .<L , txtr .T‘?ti7a»i f «i. É.ü Sènlis, le 3f jarivièr 1 ^6 : La précipitation avec làguelle les blocards ont voté la loi de la séparation ne leur a pas plus- pw - mis de s’énionvoir des difficultés qui surgiraient dans- son applica tion que d’envisager le projet au point de vue juridique. Le mot d’ordre donné par le Grand-Orient •était de voter la loi dans le plus bref délai, sans s’occuper de ce qu’elle pouvait renfermer de con traire à la liberté de conscience et aux droits des citoyens. Pour les blocards qui consti tuent la majorité des deux Cham bres, la question juridique est se condaire ; ils poursuivent un but : la laïcisation à outrance, et comme le faisait remarquer un jour M. ■Clémenceau, l’important est de <fbâcler» toutes les lois qui s’y « rattachent ». C’est ainsi que par lant dd la séparation, le Orateur du Var a dit qu’on ne pottvail pré voir où elle nous conduirait, et qïie ce projet de loi, conçu à la hâte, mai défini, mal présenté prê tait le; flanc à de nombreuses cri tiques. IKest irrai qu’il concli^t aussitôt quVl fallait quand meme le voter sans hésitation ! Nous ignorons, ajoutait-il, où nous al lons et les résulîats, les consé quences de la bescgneA laquelle nous nous livrons nous sont in connus ; qu’importe^ marchons toujours, poursuivons notre route sans savoir où elle conduit 1 Voilà pourtant le singulier raisonne ment qu’ont tenu les radicaux et radicaux-socialistes! Eh bien, non ! ils savent où i_s -vont et ce qu’ils veulent, et la vé- Tité, comme le disait si bien un jour un confêreacier, c’est que les sectai es, dont l’appétit est féroce, après avol- mangé du momê et du curé, mangeront du bourgeois, Certhios rvdicaux, efii’ayés par le chemin parcouru, ne peuvent cc— cher leurs appréhensions pour l’avenir ; ils voudraient bien s’ar rêter un peu sur cette pente dan- gerep^.e, mais les socialisles, les- ■uatern'àtionslistes, les sans-patrie, tous ennemis irréductibles de la bourgeoisie, de la société ajle- Miême, sont derriê-e eux qui les aiguillonnent et leur crient ; mar- tihez, marchez toujours! La première application de la loi de la séparation a été l’inven taire des biens de l’Eglise. Ceux qui ne sont pas brouillés avec la logique ou qu’an esprit de sectaire tl^tiveugle püs, contrsteût h 1 E ÿt le .droîPd’iaventorier les objets OU ctiiiti et les objets mobiliers prove nant de donations effeoluécs p.ar ,des particuliers. L’Etat ne peut, iU’est-fl pas vrai, s’emparer léga- iinent des bi°ns légués au curé lal^même, à pharge de les trans mettre ^ ses successeurs, cela ne se discu'e pas, cela tombe sous le l^n sens plus élémeuiqÿe. Ct l » n’em pèche j nyenlaires a a- ■voi’ ii ni e', en réponse aux légiti mes et éner; iques piptestalions des membres des conssjisdctauri- que et du clergé, les sectaires du Bloc se iMrnent &engagercea^qui se croient lésés à intenter dés pro cès pour faire valoir leurs droits N’était-ils pas plus simple, ^lus logique, plus correct de ne pas violer ceé droits t' Une autre difilcnlté dont la gra vité n’échappera â personne, se présente. en -ce moment. On sait que lesourésou desservants nom més après la promulgation de.la nouvelle loi ■ ne recevront aucun traitement Les associations cul tuelles siéront chargées de subve nir à leur existence; mais, comme, lès dites associations ne pourront aux termes de la loi, fonctionner que dans trois mois, les paroisses seront donc privées de leurs pas teurs ou ceux-ci dans l’impossi- Ibilité de toucher un traitement. Avait-on pensé à ce coup drut ^orté au libre exercice du culte? Ou bien n’a-t-il pas été prévu et voulu ? Voici maintenant que la com mission extra - parlementaire chargée de préparer le règlement d’administration publique pour l’applicat'on de la loi de la Sépa ration est embarrassée. Il s’agit de savoir si les évêques nommés par le Pape exercent leurs fonctions sans un exequatur délivré par le f ouvernement, et si la nomination es curés par les évêques ne de vait pas être suivie d’un agrément du même genre. Autrement dit, l’Etat se désintéressant du choix des évêques et des curés, ne re- noncerait-il pas à ses droits? Et d’une autre part, s’il s’occupe de ces nominations, n’est-il pas en contradiction formelle avec l’es prit de la loi de la Séparation ? La commission à hésité devant ce grave problème, mais elle in clinait, nous disent les Débats, Vîirs une nouvelle intrusion du g.niverneîne''t dans les affaires -cclésijstiques. Mais le gouverne ment a reculé devant le ridicule dont il se serait couvert si, le len demain de ta Séparation, il avait rétabli l’ingérence de l’Etat dans la nomination des évêques et des curés, ce qui est le Concordat tout entier, le Concordat qu’on vient de supprimer 1 Voiei encore une question qui res'e sans soluljon. En vérité, 1a no ivelle loi reçoit à peine sa première applicatio ' que de tous côtés surgissent des diffi cultés. Cefa, croyez-le bien, n’est p.ss fait pour arrêter les radicaux- socialistes; ils ont violé toutes nps libertés, ils violeront le droit des gens avec l’ardeur que. leur com munique la rage de la persécution. Et quand on en sera au chapitra du règlement de la police inté rieure des églises, ce sera une autre histoire, et les sectaires de ta Frqno-Maçonnerie nous donne ront Ta juste jîiesure des procédés de représailles et de vexations dont fis sQat capables. 1.0UP BERTROZ. Election an Conseil arénéFal. Nièvre. — Canton, du Preni^ry. f .s rils : 2.925. — V t’nls ; 2 359 li.lféral *.117 ELU CuiiloD fipuj t, fiiUgal- solalista ..................... â59 G Barbio, îoci., i-i« .... 60 lit f r -î-J : CUOftta (Ser»lceféWfrrapâi9ua spécial) Séance du matin 29 janvier I90â . La séance est ouverte , à 9 b. sons présidence de It. Gerville-Réache. , On reprend la discussion du projet de loi sur les Sociétés coopératives agricoles. M. Bonhey-Alex propose nu amende^ ment à' l’article premier tendant à étendre - lé bénéfice de la loi ans communes rura- les. M. Ruan, ministre, combat l’amende ment en disant ofiserverque la commune ne peut être assimilée à un syndicat. On accepte, par contre, un amendement de 31. Cazeneuve, qni limite le montant des avances spéciaiés versées aux Socié- tés. L’article 2 est adopté. L’article 3 du projet déterminait le taux de l’intérêt à verser aux Sociétés coopéra- iivés par les caisses régio&aies qui eu su j raient reçu lés dépôts. U Un déliât s’engage sur ce point entre MM. Decker David, Jean Cudet et Caue- neuve -, finalement les caisses régionales restent libres de fixer 1» taux de 1 inté rêt. L’article 3 est adopté.- / Sur l’article S,.M.Ory- proposeun ÿmen- demeat launbfeâux assoc:a8DmOA!>ié>’ res de travailleurs agricoles et finit par le retirer à la demande du ministre. Sur l'article 3, une discussion s’élève sur lé point de savoir si on laissera les caisses régionales libres de fixer le mon tant du prêt à taire aux sociétés coopéra tives. Contrairement à l’avis du rapporteur, M.M, Fernanii David et .leun Cooel, esti ment qu’il y a lieu de permettre aux cais ses régionales de prêter les sommes qu'el les jureront à propos. , Elles seules apprécieront la valeur des ‘garanties liypothicaires olVertes dans les sociétés coopératives. L’enserabiedu projet de loi est adopté. Séance levée. i Séance de l’après-?nidi La séance est ouverte à 2 Ii. sous la présiiieucede 51. Dotimor. du reprend la discussion du Inidgct île l’agricnltiire I M. S’jcliplcl se plaint du retard apporté 'an dépôt du rapport sur le projet a>aut Iponr olpet d'éiever les droits de douane Isur les graines de coi/a. Ii estime que ia culture de coUa a abso lument liesoin d'être protégée. I.’orali’ur réclame le retour aux ancien nes tolérances pour la cli isse à l’alouetle. .M. lliiaii fait rem arquer que ces toi éran-.ç ces ont été supprimées par la loi de 190:i. li applique c“tte loi avec libéralisme et jamais ne fait intervenir la politique dans ces questions. M Saeiietet assure que les prétels ne suivent pas les instructions du ministre et appliquent la loi avec rigueur. M. flrindeau blâme,lui aussi, l’interdic tion de la citasse -à l’alonette. ta conven- tio.n internationale de 1903 ne parle pas de l’aiouette. M. Pli.s,sonnioi- coistate qne le budget de ragricriltiire estinsuflisamment doté. M. r.naii. — 7esuis lieureqx d'entendre ce langage. .51. piîssnimiei-. — t.’enseignement agri cole doit être niorgatiisé. Il doit êire pro digué aux petit= esploitants, qui sont plus dr quatre lieillinns. rt 'a t cré.’r, dans chaque commune, di- sociétés n ..ssiirmces mutiielie coniro la ,.ia|iidie des ôjsti.iux,. .lonlra i'inC’én- di ‘ .( iHut . j.'S sv i licats agricoles rO'.mmtnaiK ; il fr.il! déveiapoer les sncié- t s coopératives agri»‘o!es de fruits, de ipr.-nnnirs, d<? vins, de beurres, de fro- m-ég'-s- . , • . Les tards de clicmin? .te tsr doiv^ant éli-r siuipïüb’s. réiiiids: le,5 .vagp ts rrigq- riiiques pour le transport des friiîts etpri- menjs de Vétfqngcf dQiveut être cons truits. I.e système des primes doit être suppri mé; il'ne fait réaliser aucun progrès. Il faut consacrer les millions du Imdget à là défense des intérêts généraux de l'u- gricnltnre. "j£"Lücren rannnrtenr. — I zis - :.'Ct y-'-silt ! ^ I;: top ■■>-.ssaJ ^ I ' - venh.cfâÿSri^tolàefltyâBSÎFiyiidîcâ^f li&eëi.BOA^^I^.si]hvMfimsâ:ellEtat ‘ M.^Pl’ssœnnier. — L’enseignement'agri- TOle est trop théorique. - - La Conférence d'A lgésiràs Les nâgoclallons entre Français et - AHamands Berlin, 28 janvier.— h se confirme dans les 'milieux diplomatiques de Berlin que les négociations sont engagées entre les Allemanas et les Français, à Algésiras, .pour arriver à une euteote sur les ques tions les plus épineuses, telles qué celles de la police. milHaire; - On croit_que la Conférence pourra ter miner," en quatre semaines, ses ira vaux,si le sultau du Maroc se conforme anx déci-. sious de ia Conférence. Le sultan convoqua las tribus Tanger, 28 janvier, -r D’après des infor mations provenant de Fez,le sultan a don né l’ordre d’envoyer des courriers auprès de toutes les tribus de la région deMar- rakesli pour inviter les caïds respeetifs de ces tribus à se réunir à Fez, afin de confé rer au sujet de tons les projets de réfor mes qui pourront être soumis à la confé- reuce d’Algésiràs. . ... Les Andjeras ont décidés qu’à moins qne Je jnagbzep ne leur^ donne, satisfaction pour t e piemXres dont plnsieprs des tettés onlêté vietimea; il» décfareftffiiïttirjtuerrer' a Raisuli et à ses partisanSi et prendraient des mesures contrè les Européens babitaat dans le voisinage de Tanger.________ TniBUiSTAUxi - ' > Le procès de l’oseesta Paris, 29 janvier. — Anjourd’lini com^ roeuce devant la cour d’assises de la Seine l’atfaire Jeanne 'Weber. Cette femme est accusée d’avoir, en moins d’un mois, tué, quatre enfants, ses trois petites nièces et sou fils. I .Accusée de trois meurtres et d’une ten- tilives de meurtre, Mme Weber a contre elle les dépositions souvent contradictoi res des témoins et Jes constatations médi cales de M. l’interne Seignan qui a reçu le petit Maurice AVeber quand sa mère i’a aiipor.é à l’iiôpital Bretonneau. M. Seignan est alfirmatif et déclare que Maurice We- iier a subi un cbinmenceraent de strangu- laiion. A ladéDOsition de 51. Seignan s’a joute celle de sou chef de service. M. le ilo-'umr Seveste, qui a vu l’enfant le len- dciiKAin malin seulement, et qui a simple- in 'lit constaté derrière le cou de Maurice Wdber une snrtusion s.anguine. A cotù de cela, Mme W’elier a pour elle les expertises m.'dico légales et les der- n.ères constaiatioits de M.M. les doqteurs Ti oinot, Ürouai-del, Descouts, qui décla- ■ro.'rt que, dans les autopsies faites « en temps utile », on n’a r trouvé sur les ca davres anciihe trace d'asphyxie, aucune trace de strangulation. Les experts décla rent en outre que. si les victimes étaient mories par suite de compression du cou ou de l’altdomen, par obstruction des fos ses nasales ou de la bouche, l’aulopsie l'aurait révélé ; ils concluent donc à des morts natiirellss. ' Pour répondre aux témoignages qni pré sentent Mme Jeanne Webér comme une monomane hystériiiue, la défense a fait examiner l’accusée par les plus éminents aliénistes. Tous déclarent qu’elle est saine d’esprit et pas le moinsTiu monde atteinte d’hvstérifi. ‘ I C’est donc comme une victime de la fa talité que .Mme Véber va comparaître de vant ses juges, sauf cependant en ce <| ni concerne le cas du petit 5laurice Véber, où elle aura à répondre aux constatations dé MM.-Seignan et Seveste. ta grande ba taille entre i accnsatiuu et ia détende se livrera autour da .Maurice Véber. Avfcdes hommes coqipie .'.1. Sgiigmaq et ü» Hcnr} Roberi, cette bataille promet d'être palpG tante. En tous les cas. jamais cause criminelle ne souleva gu palais de justice un pareil émoi. L’audience A miiji djx, l’audience est ouverte sous ja'présidehce de 5|. ie conseiller lièrtuiiis, Sur la table des pièces à conv:ction, on a placé gis grandes liouteilles enveloppées de papier et un panier. . 5ime Jeanne \Vober est âgée de trente et un ans. C’est une femme petite, blonde. ’51î5W5vHFT7 assez corpniëntë, d’aspect iifsignifiaiÆll'ô est en giaa^-dêntl: C’est àyeciuné çeétainé IndiaèreBcO qn’êlle' écontê l'a ieettirede' ’l’acte d’aecBsatlon! - - i Le président Bertnliis procèHtafà Einter rogatoire tfe.racensée. » I Après avoir établi l’état-civil de Jéanna 'Weber,le président lui {aitobserverqn’cil'è doit fournir toutes les explications qui lut paraîtront utifes à MM. les jurés; et ce,afiu a’étabür tonte.la. vérité.. I Le président rappelle dans quelles con ditions se produisirent les morts Suspectes qni lui sont reprochées. ! L’accusée a eu trois enfants. — Le premier, dit le président, est mort subitement ? Dans quelles conditions ? / — Il a en des convulsions. I — Le secouden&ntest mort subitement aussi ? ( — Non, il a eu une pneumonie aiguë 2 ni a duré plusieurs jonrs. 11avait vingt- eux mois. ' I —Le troisième est mort en marsl O'i- aussi très rapidemenL Quelle a été la cause de sa mort? ' — Je ne me souviens plus bien. , — L’accusation vous dira que vous avez, en outre, donné volontairement la mort à „ trois enfants, vos neveàx et nièces, et que >ons avez tenté d'en tuer nn quatrième. .> — Non, monsieur. " t Le président s'étoBnè.que,ayant eu pen dant longtemps des relations espacées avec les sien», Jeanne Weber ait éprouvé le besaiD-de Je t voir. Il constate qu’elle a 'Khdn visitea^te’béHet-Ksurs dit 2^àrs an S an il et qne, dans cette période, trois 'entants meurent dans des conditions iden tiques et qu’un quatrième est mourant. I A cet accusations directes, l’aconsée ré pond en pleurant et en affirmant qu’elle est innocente. « . y i-vAS tte.UE» .'.I — La première d? celles que l'accnsa- pretendAètre vos victimes est Geor- gette weber. Votre belle-sœur a déclaré avoir laissé son enfant bien portante et l’avoir retrouvée mourante, la langue pen- ' dante et l’écume aux lèvres. j I — C’est faux, je n’étais pas seule dans la chambre. Le père est resté constam ment là. j I — A'otre beau-frère vonsdonne.à ce su jet, un démenti formel, et des voisins ont dit aussi que vous étiez restée seule quand l’enfant est mort. Le président examine, dans qnelles con ditions est morte Suzanne Weber, sœur da la petite Georgelte, et dit que l’enfant por tait, comme sa sœur ainée, des traces de strangulation. — C’est faux ! Tout ce qu’on a dit est feux I Après un incident entre le président et M' Henri Robert, le président rappelle dans quelles conditions s’est produite la mort de Germaine, sa troisième nièce. , L'audience est susnendue. Les troubles en Russie t_9 Saint-Pi’ters! Ourg,28 f vrier.— Le calmo reste absolu et la pinp-Tl :.>s- usines so it ici en plein travail. D'ailleurs, toute.s les mesures sont prises poiiréviter ie» causes de couilit. C’est ain q (jne la poiiçu a inter dit aux orc'nèstres des restaurants de jouer i'iivuine impérial et les inarciies ré gimentaires, pour enlever tout sujet de manitcstation. Cm a tenté d’assassiner lu gouverneur de Minsk, mais seuls quelqucs agents ont été blesses. ‘Oii CQutinue,d'ailleurs, a ■rre- ter et à fusiller les révolutionnaires, dans les provinces de la Baltique, i’rèsde Viina, une rencontre a en lieu, entre les sÿldats et les révolutionnaires, qui ont perdu trois morts. ' Les travaux nécessaires pour mettre d’accord avec le manifeste du 39 octobre les lois essentielles de l’empire et las djs-: positions dn 19 aoi'rt.au sujet de la douma, Sftsl que Is'sàulfes travaux visant la mo dification totale ilu conseil de l’empire, se lon les principes tondamentaux indiqués par le comte VVitjs dans ^on décret aCr coropagna'nt' ifi manile'sté dù 30 pctq.'pg Spritaetiiélièment en u|ein cpnrs, lAno vtite aq i!aiqt-Pétèrs.'.ourg, J'Ij.inricr. — Ojj télé- gpaiiisie de Gouicl qiie la ville est en flam mes. La fusillade cotit.nue depuis deux jour.s dans les n.-es. De nombreuses p rsnnnes ont été tuées ou lilessées. Les habitants s’eiiDiien:. La Sénat diséitto aoiiÀiifiïia 'lâi' Icfi fhir les tendes flectorales : nori l i d _ sigaaloBs ose dictne dn départm m de ia Hxnte-Garoime^chertienT«li]e»e,fP elle a été commfee avec la comÿieité de mate minlstntieB. On né lit pas assez, le» Hjqiarta shr les p é tiii^ adressées i la Cbusbre : Us sent parfoisffès'instractifiL C’est dans onde ces doenatents, rédigé par M. dé Sjdnt-llanin, qne nous trouvons le récit suivant,' inviai- sefflblable mais vrai. La commune de Bagsères-de;Lni^« a une majorité feible, mobile, incettamcv Im maire s’étant présente an Conseil général, a échoué à 34 VOIX et s’est trouvé en minorité de 7 dans sa commune même. 11 fallait obvier à ua td état de choses. Un enfent de-la Gascogne, le sieur Fierra Ribet, a imaginé pour cela bb moyeu qui lui a paru très simplej: prendre t.”? élerteustdans un canton rokia, celui de Saint-Béat, et les faire inscrire sur la liste électorale de Lncbon. Ds ns figuraienZpas anx rôles de l’une des contribatio'ns diiéetes : qu’à cela Beüemte! le sieur Kibet sans même ^«gdie Ja peineidA les en;.averfir et de sa muuir de leur aveur se décima leur ' m aite- taire verbal et se rendit .Mquérenr 'en leur nom d’une pavcmie de terrain, eu {dntdt d’u rocher sans valeur dinne snpeifide dè 4 ares 30 céntiares, qui. figure an r e le f o n e te d A ^ chou pour nn revenu de.3 trarimeui « nies rendit ainri, dh É.’dé SktofiapSi^q^epii^ taires coUectiiii et centribuablesi sans leur consentément, pour une cete m ^ duaU e M infinitAimale. > Ici intervient l’aihaiBistratta préiactmale. On avait quelques jouis seule- . ment Mnr obtenir, avant la dêtuiedalaïuvi- siou des listes électorales, une m ut^on de rotes gai permit de faire figurer les 132 pie- priétnres sans le savoir au i ^ foncier de tnchon. Dn arrêté du fteseihde piOectnre y pourvut le 1*' février 1905. 11 < suppose » l’existence de requêtes individuelles des'l£ à fin de mntatien. Matériellement, cas requêtes existaient ; elles avaient été expédiées en bloe de Toulouse ou de Lnchon, sur formules auto- grapbiées et transmises de l’une de ces villes a l’administration compétente, touiours i l’insn des intéressés, qui même ignoraient encore h ce moment l’acte d’acquisition fait en leur nom. Ds finirent cependant par en savoir quelque chose et deux d’entre eux protestè rent anssltêt, en m enss^t d’jnteifter contre l’auteur de la supercherie une action en doia- mages-intéiêts. Le sieur Ribet n’en fut nulle ment embarrassé. 11enleva aux protestataires, par un nouvel acte, la propriété qu’il leur avait spontanément conférée, et la passa ê d’autres. Il trouva un notaire complaisant qni, sprès avoir reçu les premiers actes de ven'e, ne fit pas pHs de difficulté pour recevoir t e actes de revente. Cela fait, le sieur Ribet se sentit en règle avec les fois de son pays et les m ires des communes du canton de Saint- B at, d’cù l(s 132 étaient originaire», reçurent n b a i jour 1.32 demandes de radiation sur t e listes électorales des dites communes. N u nâvons pas besoin di dire que toutes c. ^ d mandes étaient des làtx. Une vingtaue d'électeurs de lucben, justement indignés de ces f?itq adresrèrent une plainte i M.le pro- cuien • généra! de Toulouse, » plainte que ce , magisirst semble avoir accueillie avec use r a faite indifférence et à laquelle il n’a pas donné suite ». Tant d'irgéniosité n’a pas été dépenséq w le sieur Ribet en pure perte. La commission de révision de ia liste électorale de Lncbon a maintenu l'inscription des 132, sous prétexte qu’ils s’étaient réclamés d’un arrêté de muta tion, et qu'ils avaient justifié de leur demanda de radiation snr la liste de la cemmune où ils figuraient antérieurement. Us n’avaient, nous 1avons vu, rien réclamé ni rien justifié. Ces Inscriptions illégales furent attaquées ,par voie d'appel, devant le jrge de paix qui, s’appro priant les motifs énoncés par la eommiision municipale, maintint 130 inscriptions snr 132, f|x décision fut, i son tonr, attaquée en caa- isfion ; ma’s, la Cour, s'appuyant sur un vte» de forme dans le pourvoi, confirma la dzcislaq dn juge dp j-aix. Le strU'' Blbet a donc trtom- phâ fur fonte la ligne. Il a triomphé plus mf me qu’i} p’anrâft osé lê croire. On se rap- pe'lé les deux électeur» qui ont protesté avec. moDace contre l’acbat de terrains fait en leijy nom. ta stepr Rihgi s’est empressé ds Ifg d'poEsédiT ; n’importe ! Ils avaient été Insa nits sur la liste électora’ede Lnchoii, ils ; sont rest e, lis y avaient été inscrits puce qu’ils y étaient devenus contribuables ; ils ; font P s'és, dit M. de Saint-Martin, » en vertu de l’a rêl de ca-ssiioa, quoique, par l’arta imtarié qui les a postérieuremeat dépossédé», ijs se soient plus ni propriétaires, ni coLtci- ygmi I irroa po COURRIMR DS l ’OfSE (20) PETITE FIFI PAB Hv.!!!*! D E M B S S E PBRMIÈRK PAR'HK (t* iX ^ ’L HOTEL BÛÜRELLY (soita) Il salu’a profondément et respeclueu- semra s, «Mf Félicité ; puis, souriant, il sement s. , fillette, qui recula avec s aporocha i -un ind.cible mouyemeot d horreur Ce mouv»'n‘“ t> dont petite Fibna- va tp-.intété maîtresse, occasionna une nêae visible <v to«rale ! * T avam do ‘l" farM adm ^r r^'ondit ie jeune — bi tau, Jn fixait toujours qui ont été m it "fort S x ! J| dTmoî Madame, ne vous o c c u pe z Vous reconduisiez Madame, il me sem b’e Faites, je vous prie, faites- LattrM Sœur Félicité intervint. — Et moi. Madame^ dit-elle, je vous prie de ne pas vous déranger. Ma voiture m'atiènd dans la cour Miette me reconduira,. Encore tous mes remerciements. Je ^'Hi.s salue,-madame. El'e fit un signe de tête plein de grâce et de poblesse pour saluer M. Tanala, et, prenant la main de Petite Fifi, elle dit ; — Viens, mon enfant ! Il faut que je te fasse mes adieux... Viens ! L’arrangement sembla plaire à ma dame Bourelly, qui, pourtant, minauda et répliqua : Vousmevoyezconfuse.maMère!.. Mais vous m’excusez, n’est-ce pas? 'Vous êtes si indulgente ! C’est convenu. Miette va vous reconduire. Elle vous fera ses adieux Sa femme de chambre ne peut tarder à venir. Justement, la voici ! En effet, la jeune servante qui avait pris les bagages de Miette avait paru dans le vestibule. — Vous conduirez Mademoiselle à sa chambre quand elle aura quitté Ma dame la supérieure ! dit madame Bou relly. Puis, s’adressant de nouveau à la re- ; Ugieuse : i — A bientôt, ma Mère ! A bientôt ! I fit elle. EL avec M. Tanala, sur qur pesait encore lé regard de l’enfant, elle passa dans le petit salon qui donnait, de plain- pied, sur le vestibule. Miette suivit des yeux, jusqu’au mo- _ -.X 31 kig\mvnés nill A3ttICI-L« V . ^ j 1---- . , ment où il disparut, cet homme qm de vait être — elle l’avait deviné— le futur mari de sa mère ! La supérieure était stupéfaite de l’at titude étrange de la fillette. La physionomie de Miette exprimait, à la fois, de l’effroi et de l’horreur ! Que se pàssait-il donc en elle ? La religieuse se promit de ne pas quitter la place sans le savoir, et ce — est-il besoin de l’indiquer? — non dans un but de banale curiosité; mais bien dans l’intérêt même de l'enfant. L’équipage de la supérieure se trou vait, à présent, au bas du perron, et le laquais restait debout près de la por tière, qu’il tenait ouverte. Sœur Félicité et Miette passèrent sur lé perron, dont elles descendirent lente ment les degrés. — Merci, Monsieur;., dit la religieuse au valet. Et elle mit la main sur le montant de la portière pour la maintenir ouverte sans l’aide du domestique ; cette ma nœuvre. avait pour but de lui faire com prendre que ses services étaient inutiles et qu’on souhaitait qu’il s’éloignât. Il comprit... salua et se retira. — Ma mignonne, qu’as-tu donc?., dit alors la supérieure à Miette. Il s’est passé quelque chose, tout à l’heure, qui t’a bouleversée... — Oui!., répondit la fillette... Oui! Quand i’ai vu l’homme qui a parlé à ma mère ! — Pourquoi?.. Est-ce que tu sais... qui il est? — Non! — Alors... je ne m’explique pas... Miette poursuivit, à voix basse : — D’abord, je me s-jis dit ; « C'est lui... le... man de... ma mère! » Et puis... — Et puis? Petite Fifi, épouvantée, reprit : — Ses yeux.. Ses yeux... — Achève donc ?- — Oh! ses yeux... ils me regardaient comme ceux de cet homme que j’ai vu, l’autre nuit, dans mon rêve — voi« vous rappelez ce que je vous ai raconté, ma Mère — de cet homme qui était derrière la fenêtre de la salle, dans la maison de Patrice Mouraille... de cet homme qui avait braqué un pistolet sur mou papa ! Miette frissonna. Sœur Félicité, impressionnée, essaya d’apaiser le trouble de l’enfant, qui. était en proie à une surexcitation d’au tant plus excessive qu’elle comprenait, instinctivement, qu’il lui fallait la ca cher aux regards curieux des domesti ques : le valet et la femme de chambre, qui, du vestibule, examinaient la scène. Il faut que nous nous séparions, ma fille, dit la religieuse de sa voix aux modulations si caressantes. Mais je ne veux pas que tu me laisses partir sous une fâcheuse impression ! Calme-toi ! Prends garde: on t’observe! Pense que je ne serai plus là, désormais, pour te consoler, quand tu auras du chagrin ! Souviens toi que tu dois être résignée à tout ! Ne i’as-tu pas promis « à qui tu sais i ? La supérieure avait touché juste ! — Oui ! oui ! s'écria Miette. « La voix I » Je me souviendrai, ma Mère! Je serai résignée ! Prie, quand tu souffriras prie ! Adresse-toi à la Vierge, à ta relique ! Toujours, la prière te consoler.s ! Je pars!.. Il ne m’est pas possible de re- meurer avec toi plus longtemps, à pré sent! Embrasse-moi, ma mignonne, embrasse moi, et séparons-nous ! Petite Fifi étreignit la religieuse, qui la serra tendrement sur son cœur. Elles demeurèrent, ainsi, un instant, enlacées étroitement, poitrine contre poitrine. . . , — Adieu! dit sœur Félicite. — A^eu ! adieu, ma Mère ! Sois heureuse, mon enfant! Adieu! La supérieure monta dans son coupé après avoir dit au cocher : — Au couvent ! — La portière se referma. — Prie ! dit encore la religieuse. La voiture tourna et sortit- Miettè, debout sur la première mar che du perron, la suivit des yeux tant qu’elle put la voir. Lorsqu’elle eut disparu, la fillette se retourna et rentra dans le vestibule. — Je vais conduire Mademoiselle à sa chambre, lui dit la servante qui l’a vait attendue. Miette la suivit, portant toujours son coffret. La chambre de l’enfant se trouvait au premier étage, tout près de celle où elle était entrée, un instant auparavant, lors de son arrivée à l’hôtel avec sœur Féli cité : M. Bourelly, en effet, avait voulu que sa fiile, de qui il ne pouvait pas se passer, fût logée tout près de lui. Miette entra dans une pièce dont la femme de chambre lui avait ouvert la porte, une jolie pièce, gaiement éclairée par le so’eil. : La fillette était redevenue impassible, j et, pourtant, en pénétrant dans cette j chambre, elle se sentit émue : mais son émotion fut douce et bienfaisante ! I — Mademoiselle a-t-elle besoin de quelque chose ? lui demanda la ser vante. — Non ! — Je menommeBerthe; je ferai tout ce que je pourrai pour plaire à Made moiselle. Je vous remercie. — Faut-il que je laisse Mademoiselle seule ? — Dur! je vous en prie, Berthe. — Si Mademoiselle veut me voir. Mademoiselle sonnera. — Oui ! La servante sortit. A'ors, Miette. s’assit et regarda tout autour d’elle. Sa chambre, où elle se plaisant tant, jadis, lorsque son père l'y avait ins tallée, était bien restée telle qu’elleœtait naguère, ainsi que l’avait dit ma lame Bourelly, Tendue d’qne be'le étoffe en laine blanche, rayée de barres en soie bleue, que l’armateur avait achetée tout ex- p ès, en Afrique, elle était meublée d’un lit en bois, peint en blanc, avec filets i b^eus, et entouré de rideaux pareils aux t. ntures ; d'une petite armoire ornée d’une glace, d’une toilette drapée, sur montée d’un miroir, et de plusieurs sièges. Bien de plus simple que celte cbam- brette; rien de plus frais et Je plus co quet ! Berthe, qui était une bonne créature, avait mis quelques fleurs dans les deux cornets en verre de "Venise, aux tons opalins, qui, sur la cheminée, ffanr- quaient un curieux vide-poches, en nacre ouvragée, monté sqp uu pied en ivoire, fA suK>re.j

P E T I T E F I F I - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1906/bms_js_1906_02_01_MRC.pdf · di- sociétés n ..ssiirmces mutiielie coniro la ,.ia|iidie des ôjsti.iux,. .lonlra i'inC’én-

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O T T ü T E M E K T T S —Ov 8*xB«roiB sox Bareaiïs du Journal et dans ioâs-

les bureaux de poste. — L’abonnement est payable d’arance et continue de pleift droit jiisqa’f.rece{«ion

Aatree dip. 8 fr. Sfr. d*ans contraire.

Senlie 01ie«6 fr.♦ fr.

Un aft............Six m ois.

i Ç Ü ^ À tf X , A D M M S T M T iO î*• 2ii

cfa' ICT de clxaqa» jndia.

r ' . s È f l a u i s ■ - ** ,-CÎ s; - 1 ' * -x»f ,4e - - . u . ? '

-Les ynéfitLéèrifsC^^érês ou non, rie sont pas rendus, - r: ■ ; ,___________ :_________-fa- .'--■■fZ'-. «l'ff ,r T. L . \ -

Annonces l^ a les 0*20 c. là %ne^ *’j ' la Bga«^( Tclontaires’. ........ 0 |2 6 v - ) Biiâs*firgt8r..;Vr.’'.;vi«.r.«. I fr. > —■

ON nVccspte PAS n'msBsnô^iÎM^ssiiës^iA't frAïkk -- SBuamies, rédaznes, etcti concernant I^ais èt les.)

, i ' ' ■ I ’ À : . aux bureaux du iourùâfif- J ü -- -W y.. A » W t ■ ...- y. j • .g-- .<L,

txtr .T‘?ti7a»i f «i.

É.ü

Sèn lis , le 3 f ja r iv iè r 1 ^ 6 :

L a p ré c ip ita tio n av ec là g u e lle le s b lo c a rd s o n t v o té la lo i d e la s é p a ra t io n n e le u r a p a s plus- p w - m is d e s ’én io n v o ir d e s d ifficu ltés q u i s u rg ira ie n t dans- so n a p p lic a ­tio n q u e d ’e n v is a g e r le p ro je t a u p o in t d e v u e ju r id iq u e . L e m o t d ’o rd re d o n n é p a r le G ran d -O rien t •était d e v o te r la lo i d a n s le p lu s b r e f d é la i, s a n s s ’o c c u p e r d e ce q u ’e lle p o u v a it re n fe rm e r d e co n ­t r a i r e à l a lib e r té d e c o n sc ie n c e e t a u x d ro i ts d e s c ito y en s .

P o u r le s b lo c a rd s q u i c o n s ti­tu e n t la m a jo r i té d e s d e u x C ham ­b re s , la q u e s tio n ju r id iq u e e s t se ­c o n d a ire ; i l s p o u rs u iv e n t u n b u t : la la ïc is a tio n à o u tra n c e , e t co m m e le fa is a it re m a rq u e r u n jo u r M. ■Clémenceau, l’im p o r ta n t e s t de < fb â c le r» to u te s le s lo is q u i s ’y « r a t ta c h e n t ». C’e s t a in s i q u e p a r ­l a n t d d la s é p a r a t io n , le O r a t e u r d u V a r a d i t q u ’o n n e p o ttv a il p ré ­v o i r o ù e lle n o u s c o n d u ira it , e t q ï ie c e p ro je t de lo i, c o n çu à la h â te , m a i d é fin i, m a l p ré s e n té p rê ­ta i t le; f la n c à d e n o m b re u se s c ri­t iq u e s . IK est irrai q u ’il c o n c l i ^ t a u s s i tô t quV l fa lla i t q u a n d m em e le v o te r s a n s h é s i ta t io n ! N ous ig n o ro n s , a jo u ta i t - i l , o ù n o u s a l­lo n s e t le s r é s u l îa t s , le s c o n sé ­q u e n c e s d e la b e s c g n e A laq u e lle n o u s n o u s l iv ro n s n o u s s o n t in ­c o n n u s ; q u ’im p o rte ^ m a rc h o n s to u jo u rs , p o u rs u iv o n s n o tr e ro u te s a n s sa v o ir o ù e lle c o n d u it 1 V oilà p o u r ta n t le s in g u lie r ra iso n n e ­m e n t q u ’o n t te n u le s ra d ic a u x e t ra d ic a u x -s o c ia lis te s !

Eh bien, non ! ils savent où i_s -vont et ce qu’ils veulent, et la vé- Tité, comme le disait si bien un jo u r un confêreacier, c’est que les sectai es, dont l’appétit est féroce, ap rès avol- m angé du momê et du curé, m angeront du bourgeois, Certhios rvdicaux, efii’ayés par le chem in parcouru, ne peuvent cc— cher leurs appréhensions pour l’avenir ; ils voudraient bien s’a r­rê ter un peu su r cette pente dan- gerep^.e, mais les socialisles, les- ■uatern'àtionslistes, les sans-patrie, tous ennem is irréductibles de la bourgeoisie, de la société ajle- Miême, sont derriê-e eux qui les a iguillonnent et leur crient ; m ar- tihez, m archez toujours!

L a p re m iè re a p p lic a tio n d e la lo i d e la s é p a ra tio n a é té l’in v e n ­ta i r e d e s b ie n s d e l’E g lise . C eux q u i n e s o n t p a s b ro u illé s av ec la lo g iq u e o u q u ’a n e s p r it d e se c ta ire tl^tiveugle p ü s , c o n tr s te û t h 1 E ÿ t le .d ro îP d ’ia v e n to r ie r le s o b je ts OU c tiiiti e t le s o b je ts m o b ilie rs p rove­n a n t d e d o n a tio n s effeo luécs p.ar ,des p a r t ic u l ie rs . L’E ta t n e p eu t, iU’est-fl p a s v ra i , s ’e m p a re r lég a - ’iinen t d e s b i° n s lé g u é s a u c u ré la l^ m ê m e , à p h a rg e d e le s t r a n s ­m e ttre ^ se s s u c c e s s e u rs , c e la n e s e d is c u 'e p a s , ce la to m b e so u s le l ^ n s e n s (é p lu s é lé m e u iq ÿ e . Ct l » n ’em p èch e j n y e n la ire s a a-■voi’ ii ni e ', en ré p o n s e a u x lé g iti­m e s e t én e r; iq u e s p ip te s ta lio n s d e s m e m b re s d e s c o n s s j is d c ta u r i - q u e e t d u c le rg é , le s s e c ta ir e s d u

B loc se iM rn en t & e n g a g e rc e a ^ q u i s e c ro ie n t lé s é s à in te n te r d é s p ro ­c è s p o u r fa ire v a lo ir le u r s d ro its N’é ta i t - i l s p a s p lu s s im p le , ^ lu s lo g ique , p lu s c o r re c t d e n e p a s v io le r ceé d r o i t s t '

U n e a u tr e d ifilcn lté d o n t la g ra ­v ité n ’é c h a p p e ra â p e rs o n n e , s e p r é s e n te . e n - c e m o m e n t. O n s a i t q u e le s o u r é s o u d e s s e rv a n ts nom ­m é s a p r è s la p ro m u lg a tio n d e .la n o u v e lle loi ■ n e re c e v ro n t a u c u n tr a ite m e n t L e s a s s o c ia tio n s cu l­tu e l le s siéront c h a rg é e s d e su b v e ­n i r à le u r e x is te n c e ; m a is , com m e, lè s d ite s a s s o c ia tio n s n e p o u r ro n t a u x te rm e s d e la lo i, fo n c tio n n e r q u e d a n s tro is m o is , le s p a ro is s e s s e ro n t d o n c p riv ée s de le u r s p a s ­te u r s ou c e u x -c i d a n s l’im p o ss i- Ibilité d e to u c h e r u n tra ite m e n t. A v a it-o n p e n sé à c e co u p d r u t ^ o r té a u lib re e x e rc ic e d u cu lte ? O u b ie n n ’a - t - i l p a s é té p ré v u e t v o u lu ?

V o ic i m a in te n a n t q u e la co m ­m is s io n e x tr a - p a r le m e n ta ire c h a rg é e d e p ré p a re r le rè g le m e n t d ’a d m in is tra t io n p u b liq u e p o u r l’a p p lic a t 'o n de la lo i d e la S ép a­ra tio n e s t e m b a rra s s é e . Il s ’a g it d e s a v o ir s i le s é v ê q u e s n o m m é s p a r le P a p e e x e rc e n t le u r s fo n c tio n s s a n s u n e x e q u a tu r d é liv ré p a r le

fo u v e rn e m e n t, e t s i la n o m in a tio n e s c u ré s p a r le s é v êq u es n e d e ­

v a it p a s ê tr e su iv ie d ’u n a g ré m e n t d u m ê m e g en re . A u tre m e n t d it, l’E ta t s e d é s in té re s s a n t d u c h o ix d e s év êq u es e t d e s c u ré s , n e r e - n o n c e ra i t- i l p a s à s e s d ro its? E t d ’u n e a u tr e p a r t , s ’il s ’o ccu p e de c e s n o m in a tio n s , n ’e s t- il p a s en c o n tra d ic tio n fo rm elle av ec l’e s ­p r i t de la loi de la S é p a ra tio n ?

La commission à hésité devant ce grave problème, mais elle in­clinait, nous disent les Débats, Vîirs une nouvelle intrusion du g.niverneîne''t dans les affaires -cclésijstiques. M a is le gouverne­ment a reculé devant le ridicule dont il se serait couvert si, le len­demain de ta Séparation, il avait rétabli l’ingérence de l’E tat dans la nomination des évêques et des curés, ce qui est le Concordat tout entier, le Concordat qu’on vient de supprim er 1 Voiei encore une question qui res 'e sans soluljon.

E n vérité , 1a no ivelle loi reço it à p e in e s a p re m iè re a p p lic a tio ' q u e de to u s cô té s s u rg is s e n t d e s diffi­c u lté s . C e fa , c ro y ez -le b ie n , n ’e s t p.ss fa it p o u r a r r ê te r le s r a d ic a u x - so c ia lis te s ; ils o n t v io lé to u te s n p s lib e r té s , i ls v io le ro n t le d ro it des g e n s avec l’a rd e u r que. le u r c o m ­m u n iq u e la ra g e de la p e rsé c u tio n . E t q u a n d on en s e ra a u c h a p itra d u rè g le m e n t de la p o lice in té ­r ie u re d e s é g lise s , c e s e ra u n e a u tre h is to ire , e t le s se c ta ire s de ta F rqno-M açonnerie n o u s d o n n e ­ro n t Ta ju s te jîie su re d e s p rocédés d e re p ré sa il le s e t d e v ex a tio n s d o n t fis sQat capab les .

1.0UP B ER TR O Z.

E l e c t i o n a n C o n s e i l a r é n é F a l .Nièvre. — Canton, du Preni^ry.

f .s rils : 2.925. — V t ’nls ; 2 359li.lféral *.117 ELU

CuiiloD fipuj t, fiiUgal-solalista..................... â59

G Barbio, îoci., i-i« .. . . 60

litf r -î-J :

CUOftta(Ser»lceféWfrrapâi9ua spécial)

Séance du m atin 29 janvier I9 0 â

. La séance est ouverte , à 9 b. sons présidence de It. Gerville-Réache. ,

On reprend la discussion du projet de loi sur les Sociétés coopératives agricoles.

M. Bonhey-Alex propose nu amende^ ment à' l’article premier tendant à étendre

- lé bénéfice de la loi ans communes rura- les. M. Ruan, ministre, combat l’amende­ment en disant ofiserverque la commune ne peut être assimilée à un syndicat.

On accepte, par contre, un amendement de 31. Cazeneuve, qni limite le montant des avances spéciaiés versées aux Socié- tés.

L’article 2 est adopté.L’article 3 du projet déterminait le taux

de l’intérêt à verser aux Sociétés coopéra- iivés par les caisses régio&aies qui eu su j raient reçu lés dépôts. U

Un déliât s’engage sur ce point entre MM. Decker David, Jean Cudet et Caue- neuve -, finalement les caisses régionales restent libres de fixer 1» taux de 1 inté­rêt.

L’article 3 est adopté.- /Sur l’article S,.M.Ory- proposeun ÿmen-

demeat lau n b feâu x assoc:a8DmOA!>ié>’ res de travailleurs agricoles et finit par le retirer à la demande du ministre.

Sur l'article 3, une discussion s’élève sur lé point de savoir si on laissera les caisses régionales libres de fixer le mon­tant du prêt à taire aux sociétés coopéra­tives.

Contrairement à l’avis du rapporteur, M.M, Fernanii David et .leun Cooel, esti­ment qu’il y a lieu de permettre aux cais­ses régionales de prêter les sommes qu'el­les jureront à propos., Elles seules apprécieront la valeur des ‘garanties liypothicaires olVertes dans les sociétés coopératives.

L’enserabiedu projet de loi est adopté. Séance levée. i

Séance de l’après-?nidi

La séance est o u v e rte à 2 Ii. sous la p ré s iiie u c e d e 51. D otim or.

d u re p re n d la d iscussion du Inidgct île l’a g ricn ltiire

I M. S ’jc l ip lc l se p la in t du re ta rd appo rté 'an dépô t du ra p p o r t s u r le p ro je t a>au t Ipon r o lp e t d 'é iev e r les d ro its de d o u a n e Isur les g ra ines d e co i/a .

Ii estim e q u e ia c u ltu re de coUa a abso ­lu m e n t liesoin d 'ê tre protégée.

I.’o rali’u r réc lam e le re to u r aux an c ien ­nes to lé ran ces p o u r la cli isse à l’a lo u e tle .

.M. l l iia ii fait r e m a rq u e r q u e ces toi éran-.ç ces o n t été su p p rim é e s p a r la loi de 190:i. li ap p liq u e c“ tte loi avec lib é ra lism e et jam a is n e fait in te rv e n ir la p o litiq u e d a n s ces q u estio n s.

M S a e i ie te t a s s u re q u e les p ré te ls ne s u iv e n t pas les in s tru c tio n s du m in is tre e t a p p liq u e n t la loi avec r ig u e u r.

M. f l r in d e a u b lâm e ,lu i au ss i, l’in te rd ic ­tion de la citasse -à l’a lo n e tte . t a conven - tio.n in te rn a tio n a le de 1903 ne p a rle pas de l ’a ioue tte .

M. Pli.s,sonnioi- c o is ta te q n e le budget de rag ric riltiire e s tin su flisa m m e n t doté.

M. r .n a i i . — 7 e su is lie u re q x d 'e n te n d re ce langage.

.51. p iîssn im iei-. — t.’e n se ig n em e n t ag ri­cole do it ê tre n io rg a tiisé . Il doit ê ire p ro ­digué aux petit= e sp lo itan ts , qu i son t p lu s d r q u a tre lieillinns.

rt 'a t cré.’ r , d an s chaque c o m m u n e , d i - sociétés n ..s s iirm c es m u tiie lie con iro la ,.ia|iidie des ô jsti.iux ,. .lo n lra i'inC ’én- di ‘ .( iHut . j.'S sv i licats ag rico les rO '.m m tnaiK ; il fr.il! d év e iap o er les sncié- t s coopératives agri»‘o!es de fru its , de

ipr.-nnnirs, d<? vins, de b e u rre s , d e fro- m-ég'-s- . „ , • .

Les ta rd s de clicm in? .te ts r doiv^ant éli-r s iu ip ïüb ’s. ré iiiid s : le,5 .vagp ts rrigq- riiiques p o u r le tra n sp o rt des friiîts e tp r i - m e n js de V étfqngcf dQiveut ê tre co n s­tru its .

I.e sy stèm e des p rim es doit ê tre s u p p ri­m é ; i l 'n e fait ré a lise r a u cu n p rog rès .

Il fau t co n sac re r les m illions du Im dget à là défense des in té rê ts g é n érau x de l'u- g r ic n ltn re ." j£ " L ü c r e n ra n n n r te n r . — I

zis - :.'Ct y-'-silt ! ^I;: top ■■>-. ssaJ I ' -venh.cfâÿSri^tolàefltyâB SÎFiyiidîcâ^f li& eëi.BOA ^^I^.si]hvM fim sâ:ellEtat ‘

M.^Pl’ssœnnier. — L’enseignement'agri- TOle est trop théorique. - -

L a C o n fé re n c e d 'A l g é s i r à s

Les n â g o c la llo n s en tre F ran ça is e t - AHamands

Berlin, 28 janvier.— h se confirme dans les 'milieux diplomatiques de Berlin que les négociations sont engagées entre les Allemanas et les Français, à Algésiras,

.pour arriver à une euteote sur les ques­tions les plus épineuses, telles qué celles de la police. milHaire; -

On croit_que la C onférence p o u r ra te r ­m iner," e n q u a tre sem aines , ses ira vaux ,si le su ltau d u M aroc se co n fo rm e a n x déci-. s ious de ia C onférence.

Le su ltan convoqua la s tr ibu sTanger, 28 janvier, - r D’après des infor­

mations provenant de Fez,le sultan a don­né l’ordre d’envoyer des courriers auprès de toutes les tribus de la région deMar- rakesli pour inviter les caïds respeetifs de ces tribus à se réunir à Fez, afin de confé­rer au sujet de tons les projets de réfor­mes qui pourront être soumis à la confé- reuce d’Algésiràs. . ...

Les Andjeras ont décidés qu’à moins qne J e jnagbzep ne leur^ donne, satisfaction pour t e piemXres dont plnsieprs des tettés onlêté vietimea; il» décfareftffiiïttirjtuerrer' a Raisuli et à ses partisanSi et prendraient des mesures contrè les Européens babitaat dans le voisinage de Tanger.________

TniBU iSTAU xi- ' >

Le procès de l’oseestaParis, 29 janvier. — Anjourd’lini com^

roeuce devant la cour d’assises de la Seine l’atfaire Jeanne 'Weber. Cette femme est accusée d’avoir, en moins d’un mois, tué, quatre enfants, ses trois petites nièces et sou fils. I

.Accusée de tro is m e u rtre s e t d ’u n e ten- tiliv e s de m e u r tre , Mme W eber a c o n tre elle les dépositions so u v en t co n trad ic to i­re s des tém o ins e t Jes co n sta ta tio n s m édi­cales de M. l’in te rn e Seignan qu i a re ç u le p e tit M aurice AVeber q u a n d sa m ère i’a a iip o r.é à l ’iiôpital B re to n n eau . M. Seignan est a lfirm atif e t d éc la re q u e M aurice We- iier a sub i un cb in m e n ce raen t de s tra n g u - la iion . A ladéD O sition de 51. Seignan s’a­jo u te celle de sou ch e f de serv ice . M. le ilo-'um r Seveste, qu i a vu l’e n fa n t le len - dciiKAin m alin seu le m en t, e t qu i a s im p le- in 'lit consta té d e rr iè re le cou de M aurice W dber u n e snrtusion s.anguine.

A c o tù de cela , Mme W’e lie r a p o u r e lle les ex p ertise s m .'d ico légales e t les d e r- n .è re s consta ia tio its de M.M. les doq teu rs Ti o ino t, Ürouai-del, D escouts, q u i décla- ■ro.'rt q u e , d an s les au to p sies faites « en tem ps u tile », on n ’a r tro u v é s u r les ca­d av res an c iih e trace d 'a sp h y x ie , au cu n e trace de s tran g u la tio n . Les e x p e r ts décla­re n t en o u tre q u e . si les victim es é ta ien t m ories p a r su ite de co m p ress io n du cou ou de l’a ltdom en , p a r o b s tru c tio n des fos­ses nasales o u de la bouche, l’au lopsie l 'au ra it révé lé ; ils co n c lu en t donc à des m o rts n a tiire lls s .' P o u r ré p o n d re au x tém oignages qn i p ré ­s e n te n t Mme Jea n n e W ebér com m e u n e m o n o m an e h y stériiiu e , la défense a fait e x a m in e r l’accusée p a r les p lu s é m in e n ts a lién iste s . Tous d é c la re n t q u ’e lle e s t saine d ’e sp r it e t pas le m o insT iu m onde a tte in te d ’hvstérifi. ‘I C’e s t d onc com m e u n e v ic tim e de la fa­talité q u e .Mme V éber va c o m p a ra ître de ­v a n t ses juges, s a u f c ep e n d a n t en ce <| ni co n ce rn e le cas d u pe tit 5 laurice V éber, où e lle a u ra à ré p o n d re aux consta ta tions dé M M .-Seignan e t Seveste. t a g ra n d e ba­ta ille e n tre i a ccnsatiuu e t ia détende se liv re ra a u to u r d a .Maurice V éber. A v fcd es h om m es coq ip ie .'.1. Sgiigm aq e t ü» Hcnr} R oberi, cette ba ta ille p ro m e t d 'ê tr e palpG tan te .

E n to u s les cas. jam ais cause c rim in e lle n e sou leva gu palais de ju s tic e u n pare il ém oi.

L’audience

A miiji djx, l’a u d ien ce est o u v erte sous ja 'p ré s id e h c e de 5|. ie co n se ille r liè rtu iiis ,

S ur la tab le des pièces à conv:ction , on a p lacé gis g ran d es liouteilles enveloppées de pap ier e t un pan ier.. 5ime Jeanne \Vober e s t âgée de tre n te e t u n a n s . C’est u n e fem m e pe tite , b londe .

’5 1 î5 W 5 v H F T 7

assez corpniëntë, d’aspect iifsignifiaiÆll'ô est en giaa^-dêntl: C’est àyeciuné çeétainé IndiaèreBcO qn’êlle' écontê l'a ieettirede'

’l’acte d’aecBsatlon! - -i Le président Bertnliis procèHtafà Einter rogatoire tfe.racensée. »I Après avoir établi l’état-civil de Jéanna 'Weber,le président lui {aitobserverqn’cil'è doit fournir toutes les explications qui lut paraîtront utifes à MM. les jurés; et ce,afiu a’étabür tonte.la. vérité..I Le président rappelle dans quelles con­ditions se produisirent les morts Suspectes qni lui sont reprochées.! L’accusée a eu trois enfants.

— Le premier, dit le président, est mort subitement ? Dans quelles conditions ?/ — Il a en des convulsions.I — Le secouden&ntest mort subitement aussi ?( — Non, il a eu une pneumonie aiguë

2ni a duré plusieurs jonrs. 11 avait vingt- eux mois. '

I — Le troisième est mort en m arsl O'i- aussi très rapidemenL Quelle a été la cause de sa mort?' — Je ne me souviens plus bien., — L’accusation vous dira que vous avez, en outre, donné volontairement la mort à

„ trois enfants, vos neveàx et nièces, et que >ons avez tenté d'en tuer nn quatrième. .>

— Non, monsieur. " t Le président s'étoBnè.que,ayant eu pen­

dant longtemps des relations espacées avec les sien», Jeanne Weber ait éprouvé le besaiD-de J e t voir. Il constate qu’elle a 'Khdn visitea^te’béHet-Ksurs dit 2 ^ à rs an S an il et qne, dans cette période, trois 'entants meurent dans des conditions iden­tiques et qu’un quatrième est mourant.I A cet accusations directes, l’aconsée ré­pond en pleurant et en affirmant qu’elle est innocente.

« .y i-vA S

t te .U E » .'.I

— La première d? celles que l'accnsa- pretendAètre vos victimes est Geor-

gette weber. Votre belle-sœur a déclaréavoir laissé son enfant bien portante et l’avoir retrouvée mourante, la langue pen-

' dante et l’écume aux lèvres. jI — C’est faux, je n’étais pas seule dans la chambre. Le père est resté constam­ment là. j

I — A'otre beau-frère vonsdonne.à ce su­jet, un démenti formel, et des voisins ont dit aussi que vous étiez restée seule quand l’enfant est mort.

Le président examine, dans qnelles con­ditions est morte Suzanne Weber, sœur da la petite Georgelte, et dit que l’enfant por­tait, comme sa sœur ainée, des traces de strangulation.

— C’est faux ! Tout ce qu’on a dit est feux I

Après un incident entre le président et M' Henri Robert, le président rappelle dans quelles conditions s’est produite la mort de Germaine, sa troisième nièce. ,

L'audience est susnendue.

Les troubles en Russiet_9

Saint-Pi’ters! Ourg,28 f v r ie r .— Le calm o res te abso lu e t la p inp -T l :.>s- usines so it ici e n p le in trav a il. D 'a illeu rs, toute.s les m esu res so n t p rises p o iiré v ite r ie» causes de couilit. C’es t a in q (jne la poiiçu a in te r ­d it au x o rc 'nèstres des re s tau ran ts de jo u e r i'iivu ine im péria l e t les inarciies ré ­g im en ta ire s, p o u r e n le v e r to u t su je t de m a n itc sta tio n .

Cm a ten té d ’assa ss in e r l u g o u v e rn e u r de M insk, m ais seu ls q u e lq u cs ag en ts o n t é té b lesses. ‘Oii C Q utinue,d 'a illeu rs , a ■ rre - te r e t à fu s ille r les ré v o lu tio n n a ire s , dans le s p ro v in ces de la B altique, i’r è s d e Viina, u n e re n c o n tre a en lieu , e n tre les sÿ ldats e t les rév o lu tio n n a ire s , qu i o n t pe rdu tro is m o rts .' Les trav a u x n écessa ires p o u r m e ttre d’accord avec le m anifeste du 39 oc tob re les lois e ssen tie lles de l’e m p ire e t las djs-: positions dn 19 aoi'rt.au s u je t de la d oum a, S f ts l q u e Is 's à u lfe s tra v a u x v isan t la m o­dification to ta le ilu conseil de l’em p ire , se­lon les p rin c ip e s to n d am en tau x ind iqués p a r le com te VVitjs dans ^on d écre t aCr coropagna'n t' ifi m anile 'sté dù 30 pctq.'pg S p ritae tiié lièm en t en u |e in cp n rs ,

lAno vtite aqi!aiqt-Pétèrs.'.ourg, J 'I j .in r ic r . — Ojj té lé-

gpaiiisie de Gouicl qiie la ville e s t en flam ­m es. La fusillade co tit.n u e depu is d eux jour.s d an s les n.-es.

De n o m b reu ses p rsn n n es o n t été tuées ou lilessées.

Les h ab itan ts s ’eiiD iien:.

La Sénat diséitto aoiiÀiifiïia 'lâi'Icfi fhir les tendes flectorales : nori l i d _sigaaloBs ose dictne dn départm m de ia Hxnte-Garoime^chertienT«li]e»e,fP elle a été commfee avec la comÿieité de mate minlstntieB. On né lit pas assez, le» Hjqiarta shr les p é ti ii^ adressées i la Cbusbre : Us sent parfoisffès'instractifiL C’est dans onde ces doenatents, rédigé par M. dé Sjdnt-llanin, qne nous trouvons le récit suivant,' inviai- sefflblable mais vrai.

La commune de Bagsères-de;Lni^« a une majorité feible, mobile, incettamcv Im maire s’étant présente an Conseil général, a échoué à 34 VOIX et s’est trouvé en minorité de 7 dans sa commune même. 11 fallait obvier à ua td état de choses. Un enfent de-la Gascogne, le sieur Fierra Ribet, a imaginé pour cela bb moyeu qui lui a paru très simplej: prendre t.”? élerteustdans un canton rokia, celui de Saint-Béat, et les faire inscrire sur la liste électorale de Lncbon. Ds ns figuraienZpas anx rôles de l’une des contribatio'ns diiéetes : qu’à cela Beüemte! le sieur Kibet sans même ^«gdie Ja peineidA les en;.averfir et de sa muuir de leur aveur se décima leur ' m aite- taire verbal et se rendit .Mquérenr 'en leur nom d’une pavcmie de terrain, eu {dntdt d’u rocher sans valeur dinne snpeifide dè 4 ares 30 céntiares, qui. figure an re lefonetedA ^ chou pour nn revenu de.3 trarimeui « nies rendit ainri, dh É .’dé SktofiapSi^q^epii^ taires coUectiiii et centribuablesi sans leur consentément, pour une cete m ^duaU e M infinitAimale. > Ici intervient l’aihaiBistratta préiactmale. On avait quelques jouis seule- . ment Mnr obtenir, avant la dêtuiedalaïuvi- siou des listes électorales, une mut^on de rotes gai permit de faire figurer les 132 pie- priétnres sans le savoir au i ^ foncier de tnchon. Dn arrêté du fteseihde piOectnre y pourvut le 1*' février 1905. 11 < suppose » l’existence de requêtes individuelles des'l£ à fin de mntatien. Matériellement, cas requêtes existaient ; elles avaient été expédiées en bloe de Toulouse ou de Lnchon, sur formules auto- grapbiées et transmises de l’une de ces villes a l’administration compétente, touiours i l’insn des intéressés, qui même ignoraient encore h ce moment l’acte d’acquisition fait en leur nom. Ds finirent cependant par en savoir quelque chose et deux d’entre eux protestè­rent anssltêt, en menss^t d’jnteifter contre l’auteur de la supercherie une action en doia- mages-intéiêts. Le sieur Ribet n’en fut nulle­ment embarrassé. 11 enleva aux protestataires, par un nouvel acte, la propriété qu’il leur avait spontanément conférée, et la passa ê d’autres. Il trouva un notaire complaisant qni, sprès avoir reçu les premiers actes de ven'e, ne fit pas pHs de difficulté pour recevoir t e actes de revente. Cela fait, le sieur Ribet se sentit en règle avec les fois de son pays et les m ires des communes du canton de Saint- B at, d’cù l(s 132 étaient originaire», reçurent n b a i jour 1.32 demandes de radiation sur t e listes électorales des dites communes.N u nâvons pas besoin di dire que toutes c. d mandes étaient des làtx. Une vingtaue d'électeurs de lucben, justement indignés de ces f?itq adresrèrent une plainte i M.le pro- cuien • généra! de Toulouse, » plainte que ce , magisirst semble avoir accueillie avec use r a faite indifférence et à laquelle il n’a pas donné suite ».

Tant d'irgéniosité n’a pas été dépenséq w le sieur Ribet en pure perte. La commission de révision de ia liste électorale de Lncbon a maintenu l'inscription des 132, sous prétexte qu’ils s’étaient réclamés d’un arrêté de muta­tion, et qu'ils avaient justifié de leur demanda de radiation snr la liste de la cemmune où ils figuraient antérieurement. Us n’avaient, nous 1 avons vu, rien réclamé ni rien justifié. Ces Inscriptions illégales furent attaquées , par voie d'appel, devant le jrge de paix qui, s’appro­priant les motifs énoncés par la eommiision municipale, maintint 130 inscriptions snr 132, f|x décision fut, i son tonr, attaquée en caa- isfion ; ma’s, la Cour, s'appuyant sur un vte» de forme dans le pourvoi, confirma la dzcislaq dn juge dp j-aix. Le strU'' Blbet a donc trtom- phâ fur fonte la ligne. Il a triomphé plus mf me qu’i} p’anrâft osé lê croire. On se rap- pe'lé les deux électeur» qui ont protesté avec. moDace contre l’acbat de terrains fait en leijy nom. ta stepr Rihgi s’est empressé ds Ifg d'poEsédiT ; n’importe ! Ils avaient été Insa nits sur la liste électora’ede Lnchoii, i l s ; sont rest e, lis y avaient été inscrits puce qu’ils y étaient devenus contribuables ; ils ; font P s'és, dit M. de Saint-Martin, » en vertu de l’a rêl de ca-ssiioa, quoique, par l’arta imtarié qui les a postérieuremeat dépossédé», ijs se soient plus ni propriétaires, ni coLtci-

ygmi I irroa po COURRIMR DS l ’OfSE (20)

P E T I T E F I F IPAB

Hv.!!!*! D E M B S S E

PBRMIÈRK PAR'HK(t*

iX^ ’L HOTEL BÛÜRELLY

(so ita)

I l s a l u ’a profondément et respeclueu- sem ra s, «Mf Félicité ; puis, souriant, il sement s. , fillette, qui recula avec s aporocha i

-u n ind.cible mouyem eot d horreurCe mouv»'n‘“ t> dont petite F ib n a -

va tp -.in té té maîtresse, occasionna une nêae visible <v to«rale !* T avam do ‘l"

f a r M a d m ^ r r^ 'o n d it ie jeune — b i ta u , Jn fixait tou jours

qui ont été

m i t "fort S x ! J | d T m o îMadame, ne vous o c c u p e z

Vous reconduisiez M adam e, i l me semb’e Faites, je vous prie, faites-

t» L a ttrM

Sœur Félicité intervint.— E t moi. Madame^ dit-elle, je vous

prie de ne pas vous déranger.Ma voiture m'atiènd dans la cour

Miette me reconduira,. Encore tous mes remerciements. Je 'Hi.s salue,-madame.

El'e fit un signe de tête plein de grâce et de poblesse pour saluer M. Tanala, et, prenant la main de Petite Fifi, elle dit ;

— Viens, mon enfant ! Il faut que je te fasse mes adieux... Viens !

L’arrangement sembla plaire à m a­dame Bourelly, qui, pourtant, minauda et répliqua : ‘

Vousmevoyezconfuse.maM ère!..Mais vous m’excusez, n’est-ce pas? 'Vous êtes si indulgente ! C’est convenu. Miette va vous reconduire. Elle vous fera ses adieux Sa femme de chambre ne peut ta rder à venir. Justem ent, la voici !

En effet, la jeune servante qui avait pris les bagages de Miette avait paru dans le vestibule.

— Vous conduirez Mademoiselle à sa chambre quand elle aura quitté Ma­dame la supérieure ! dit madame Bou­relly.

Puis, s’adressant de nouveau à la re-; Ugieuse :i — A bientôt, m a Mère ! A bientôt !I fit elle.

EL avec M. Tanala, sur q u r pesait encore lé regard de l’enfant, elle passa dans le petit salon qui donnait, de plain- pied, sur le vestibule.

Miette suivit des yeux, jusqu’au mo-_ —-.X 31 kig\mvnés nillA3ttICI-L« V a». ^ j 1----. ,ment où il disparut, cet homme qm de­vait être — elle l’avait deviné— le futur m ari de sa mère !

La supérieure était stupéfaite de l’at­titude étrange de la fillette.

La physionomie de Miette exprimait, à la fois, de l’effroi et de l’horreur ! Que se pàssait-il donc en elle ?

La religieuse se promit de ne pas quitter la place sans le savoir, et ce — est-il besoin de l’indiquer? — non dans un but de banale curiosité; mais bien dans l’intérêt même de l'enfant.

L’équipage de la supérieure se trou­vait, à présent, au bas du perron, et le laquais restait debout près de la por­tière, qu’il tenait ouverte.

Sœur Félicité et Miette passèrent sur lé perron, dont elles descendirent lente­ment les degrés.

— Merci, Monsieur;., dit la religieuse au valet.

E t elle mit la main sur le m ontant de la portière pour la maintenir ouverte sans l’aide du domestique ; cette ma­nœuvre. avait pour but de lui faire com­prendre que ses services étaient inutiles et qu’on souhaitait qu’il s’éloignât.

Il comprit... salua et se retira.— Ma mignonne, qu’as-tu donc?.,

dit alors la supérieure à Miette. Il s’est passé quelque chose, tout à l’heure, qui t’a bouleversée...

— Oui!., répondit la fillette... Oui! Quand i’ai vu l’homme qui a parlé à ma mère !

— Pourquoi?.. Est-ce que tu sais... qui il est?

— N on!— Alors... je ne m’explique pas...Miette poursuivit, à voix basse :— D’abord, je me s-jis dit ; « C'est

lui... le... m an de... ma m ère! » E t puis...

— E t puis?

Petite Fifi, épouvantée, reprit :— Ses yeux.. Ses yeux...— Achève donc ?-— O h! ses yeux... ils me regardaient

comme ceux de cet homme que j’ai vu, l’autre nuit, dans mon rêve — voi« vous rappelez ce que je vous ai raconté, ma Mère — de cet homme qui était derrière la fenêtre de la salle, dans la maison de Patrice Mouraille... de cet homme qui avait braqué un pistolet sur mou papa !

Miette frissonna.Sœur Félicité, impressionnée, essaya

d’apaiser le trouble de l’enfant, qui. était en proie à une surexcitation d’au ­tan t plus excessive qu’elle comprenait, instinctivement, qu’il lui fallait la ca­cher aux regards curieux des domesti­ques : le valet et la femme de chambre, qui, du vestibule, examinaient la scène.

Il faut que nous nous séparions,ma fille, dit la religieuse de sa voix aux modulations si caressantes. Mais je ne veux pas que tu me laisses partir sous une fâcheuse impression ! Calme-toi ! Prends garde: on t’observe! Pense que je ne serai plus là, désormais, pour te consoler, quand tu auras du chagrin ! Souviens toi que tu dois être résignée à tout ! Ne i’as-tu pas promis « à qui tu sais i ?

La supérieure avait touché juste !— Oui ! oui ! s'écria Miette. « La

voix I » Je me souviendrai, ma Mère! J e serai résignée !

Prie, quand tu souffriras prie !Adresse-toi à la Vierge, à ta relique ! Toujours, la prière te consoler.s ! Je pars!.. Il ne m’est pas possible de re- meurer avec toi plus longtemps, à pré­

sent! Embrasse-moi, ma mignonne, embrasse moi, et séparons-nous !

Petite Fifi étreignit la religieuse, qui la serra tendrement sur son cœur.

Elles demeurèrent, ainsi, un instant, enlacées étroitement, poitrine contre poitrine. . . ,

— Adieu! dit sœ ur Félicite.— A ^eu ! adieu, ma Mère ! Sois heureuse, m on enfan t! Adieu!La supérieure monta dans son coupé

après avoir dit au cocher :— A u couvent !— La portière se referma.— Prie ! dit encore la religieuse.La voiture tourna et sortit-Miettè, debout sur la première mar­

che du perron, la suivit des yeux tan t qu’elle put la voir.

Lorsqu’elle eut disparu, la fillette se retourna et rentra dans le vestibule.

— Je vais conduire Mademoiselle à sa chambre, lui dit la servante qui l’a­vait attendue.

Miette la suivit, portant toujours son coffret.

La chambre de l’enfant se trouvait au premier étage, tout près de celle où elle était entrée, un instant auparavant, lors de son arrivée à l’hôtel avec sœ ur Féli­cité : M. Bourelly, en effet, avait voulu que sa fiile, de qui il ne pouvait pas se passer, fût logée tout près de lui.

Miette entra dans une pièce dont la femme de chambre lui avait ouvert la porte, une jolie pièce, gaiement éclairée par le so’eil.

: La fillette était redevenue impassible,j et, pourtant, en pénétrant dans cette j chambre, elle se sentit émue : mais son

émotion fu t douce et bienfaisante !I — Mademoiselle a-t-elle besoin de

quelque chose ? lui demanda la ser­vante.

— Non !— Je m enom m eBerthe; je ferai tout

ce que je pourrai pour plaire à Made­moiselle.

Je vous remercie.— Faut-il que je laisse Mademoiselle

seule ?— Dur! je vous en prie, Berthe.— Si Mademoiselle veut me voir.

Mademoiselle sonnera.— Oui !La servante sortit.A 'ors, Miette. s’assit et regarda tout

autour d’elle.Sa chambre, où elle se plaisant tant,

jadis, lorsque son père l'y avait ins­tallée, était bien restée telle qu’elleœtait naguère, ainsi que l’avait dit ma lame Bourelly,

Tendue d’qne be'le étoffe en laine blanche, rayée de barres en soie bleue, que l’arm ateur avait achetée to u t ex- p ès, en Afrique, elle était meublée d’un lit en bois, peint en blanc, avec filets

i b^eus, et entouré de rideaux pareils aux ■ t. ntures ; d'une petite armoire ornée

d’une glace, d’une toilette drapée, sur­montée d’un miroir, et de plusieurs sièges.

Bien de plus simple que celte cbam- brette; rien de plus frais et Je plus co­quet !

Berthe, qui était une bonne créature, avait mis quelques fleurs dans l e s deux cornets en verre de "Venise, aux to n s opalins, qui, sur la cheminée, ffanr- quaient un curieux vide-poches, en nacre ouvragée, monté sqp uu pied en ivoire,

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le* ttaetlons fatiTM 7 m o n t ddtermiaiee i* t cet appert. Anjonrd’hol, 250 onC utaB b de Lniébon, ne n e lm t i qni^ t t o e e » ■envdent une pfilUM A te (^Œ r-^ r ê . nrsTfflJfent c i ^ T a ^ t t p«Bctpral

«ai a eotuaoé' te-frad^. Autant ]id«r lenr- Ifoteitatioa au fond d t o initoLÆ n ^ a pa» de droit plaa UliiKdTe qna'eelnl de pttition. Jamais te Cbunbre ne dtecnte m e p t t u ^ ;

t<M)joiu8 elle la lenToie aux mimstres cômpitents, cônlormtment anx condnid(w .d’un lano rtqne personne ne lit. Les minis­tres cmnpdtente te ddposent dans nn carton, n ir leqnel le temps diÿose i son toor sa pons- glèce.I)üs le eas-aetnel,. le rapport, impose de renrejer la pétition anx mbistres de la JusHce, de’nnterieur et des Haances. et de la eonunnniqnor à la commission nconmee c en Tne d’àssnfér la sinaérité des opérations dleeteiales >.La commission pourrait s’émoa- Toir d’on fait anssi scandaleux. Kais, lè fera- t-elle, et, si eUe le teisait, aurait elle le temps, deTant une Cliaaüire distraite et impatiente, d’ouirir un débat d’où sortiralartlea sanc­tions nécessaires ? Non. Le sieur Aibet peut dormir tranquille. Peut-être sera-t-fl lui- m'tme élu quelque chose i Luchon,»ill aura bien mérite. Son succès monbe qu’il; n’y a pins de lois dans eertaines régiopa'de la France, et qu’on y peut tout faire, Ala <mn- ditiao, bien entendu, d’ayoir 1 administration

(Le» Débats),

Les Fraudes électorales.De VEtho de Pari» : ^Le tripatouillage des^listes électorales.Le mot n’est pas trop gros pour qualifier

les étranges et nombreuses erreurs dont sont farcies les listes électorales mises en ce moment dans les mairies, A te disposi­tion des électeurs.

Rappelons à ' nos lecteurs que les ins­criptions et les réclamations ne seront pas reçues après le 4 février et qu’il est de la pins haute importance pour tous nos amis politiques de rérifier eux-mêmes ou de faire Térifier leur inscription.

Nous pourrions remiilir plusieurs co­lonnes de ce journal avec- toutes les irré­gularités qui nous ont été signalées. Dans certains quartiers, il n’y a pour ainsi dire las un immeuble qui n'ait une inscription busse. Prenons un exemple an hasard ;

Un de nos lecteurs ayant fait, l’année dernière, rayer de te h'ste un certain Heff- mann, indiqué comme habitant sa maison, le retrouve cette année sur la liste, dans la même rue, mais que'ques numéres plus loin. Or, A cette adresse, se trouve une chapelle !

La snperriierie n’est-elle pas.-évidente et cet Hoffmann est évidemment nn élec- ieur supposé dont la carte servira à grossir les voix d’un candidat.

Il importe donc, comme on le Toit, que nos amis qui ont des loisirs consacrent quelques heures de. leur temps jusqu’au 4 février i éplucher très sérieusement les listes électorales. C’est le seul recours que la loi notis accorde contre la fraude poli­tique.

II

Mort du roi Christian IX.Le roi Christian de Danemark est mort

lundi, à trois heures quarante de l’aptès- midi.

Le roi avait accordé dsns la matinée les grandes audiences habituelles du lundi. Il s’était ensuite retiré pour se reposer avant le déjeuner.

L’impératrice de Russie s’est rendue, à trois heures, auprès du roi, qui ne se sen­tait pas bien. L’impératrice a fait appeler les membres de la famille royale, dont plusieurs arrivèrent aussitôt.

A trois heures quarante, le roi a rendu doucement le dernier soupir.

Le roi Christian IX avait quatre-vingt- buit ans. Il était né le 8 avril 4818, à 6 0 1- torf. Quatrième fils du duc Guillaume de Slesvig Holstein-Sonderburg-Gluck bmrg et de la princesse Louise de H sse, il ap­partenait à la branche cadette de la msi- Mn d’Oldenbourg.. Il portait le titre de prince de Slesrig-Holstein lorsque, en 4863, la branche aînée de la famille d Ol­denbourg s’éteignit en la personne du roi Frédéric VII. En vertu du traité de Lon­dres (mai 4852) et de.la loi de succession to o i ie (juillet 4853), il fut désigné p6ur lui succéder, n monta sur le itOne le 46 novembre 4863.

Le roi Christian, qu’on a appelé le b 'an- père et le grand père de l’Europe, s était marié, le 26 mai 1842, à la prin''esse Loniss de H^sie Cassel, morte en 4898 II en eut six enfants, qui sont alliés à toutes les familles royales d’Europe.

Le général Donop.Un de nos meilleurs généraux vi nt de

quitter le service actif: M. le génér. l Do­nop, membre du conseil supérieur de la Guerre, a passé, en effet, au cadre d- réserve dimanche dernier, 28 janvier. On a appris ainsi qu’il accomplissait sa 65' an­née, ce dont personne ne se fût douté a le voir.

Les grands journaux parisiens font una­nimes à regretter le départ de ce chef resté si jeune et si actif : qo’il nous soit permis ici de lui consacrer quelques lignes, à juste titre d'ailleurs, car Senli» reçut, à plusieum reprises, sa visite, lorsqu’il étaitinspecteur de cavalerie, et, plus récemment encore, eux obsèques du général de Lafoi t, où il prononça un da ces vibrantsetpatriotiques liscours dont il avait le secret.

Colonel à 45 ans, du 4* chasseu s, à Saint-Germain, qui était devenUi fous ses ordres, un régiment'modèle; général de divi ion en 4897. il était nommé. en 1899, commandant a Rennes du 40* corps d a r ­mée, que cet habile manœuvrier ne tardait pas i faire nn de nos corps les mieux exer­cés; mais sa droiture et son indépendance de caractère n ’étaient pas pour lui coocilier les honn s grâces* du ministre André, bien an contiaire. Dès qu’il eut accompli les trois années réglementaires, il fut relevé de son commandemont et n’en reçut pas d’antre. Pourtant, comme on n’osait pas laisser en disponibilité un général d’une aussi rare valeur, bu le fit entrer au conseil supérieur de la Guerre, dont il fut un des membres les plus écoutés.

Le général Donop était, dans touie ’a <Orce du terme, un beau soldat. A sa dis- linetion native, il joignait les plus hautes lualités d’organisateur et de tacticien, et.

^ i p e s . I ^ ^ g e s t e d e ç e g n ^ ^ N ^ - m inr d lü q jn )* », à qm m tw H /m x m e ^ ^ ra n td iie m des phrases o te ip e e e ik ^ e II fdut f ^ ü h r e . aw jour'^H ànotre FreaUie^hé^ : e Mire, n tn is'w & i.. < où ftMt Û fm perîO üfau t-ilvà^ »,sur im da süÀmtes, d i» e , n r nn de ses

1 , à s iraDtents %litets l ’auraient partbtit:M il a tm ^ véiiln tes 4»n>

du in .Les circonstances n e M mit pas p m i^ I se montrer sur le de bataille

Ftenule desLassaUe e t’d ÿ ^ u r a t : Finexo-wiàr muteStéi %*• ~ ' *!ra$rà.'Jj)ititeL.d’é â l’a f i^ ^ é A son tour. Hais, même si l’imprévÉ qm plane sur nos têtes ne rappelle pas avuftt peu ce vaillant an milieu des combats, le général Donop teisseralfrsouvenirdngdirtra tde cavalerie le pins accompli de notredg^pie—et,pourtout dire, {Tên second 1

Albert Haio.

É C H O S il N ® V E L L E SLi’in y e n f a ip é

d e s B i e n s d ’i ^ l i s e s .La question èe l’ouTCTture des tabernacles,

k l’occasion dee inventaires des biens des églises, deœenre 4a préoccupation de l’Epis- Copât.

Mgr Douais, évéque de Beauvais, a adressé au clergé dd diocèse des instructions quant à la conduite à tenir au moment de l’inventaire des biens des églises qui a été incessamment étabU.

. Voici le texte de ces dispositions inséré dans le dernier numéro du BuUetin religieux :

Avti oSetel.Comme suite* au .décret du. 20 décembre der­

nier, relatif * à 'linventaire des biens d’églises, les instructions ,d é jl données par Mgr l’Evè- que sont maintenues.

En conséquence :1- MM. les curés e t les conseillers de fabri­

que ne doivent n i ne peuvent prendre une part active à la confection de Finventaire des biens e t du mobilier, parce que ces biens sont ina­liénables; :

2° MM. les curés et les consaillers de fabri­que qui ont la garde de ces biens protesteront contre la légitim ité de l’opération, parce que, s i elle était vraiment conservatoire, elle de­vrait être faite d’accord avec le pape et l’évê- que du diocèse ;

3* MM. les curés et les conseillers de fabri­que seront simplement présents à l’opération, non tém oins légaux. Us pourront aussi se faire représenter par leur conseil judiciaire ;

4* MM. le s curés ou tout autre « représen­tant de rétablissement s , ne devront n i signer ni faire une déclaration quelconque ;

5- En ce qui concerne les tabernacles, MM. les curés diront loyalement quels sont les va­ses sacrés qu’ils contiennent. Ils ne souffri­ront pas qu’ils soient ouverts, sinon par eux- mémes, comme légitim es ministres. Si des actes de profanation^^ produisaient, ils de­vraient nous en informer aussitôt et nous faire connaître les auteurs de ces profanations pour qu’il soit procédé contre eux conformé­ment aux règles du Droit canon selon les cas. Si le lieu saint se trouvait violé, ou s i le s reli­ques des saints subissaient quelque outrage par défaut de respect ou autrement, ils s e ­raient tenus de nous en informer aussitôt ;

6" Nul autre que le prêtre ne peut, pour une raison quelconque, toucher les vases sacrés, les reliques des saints, les burettes des Saintes Huiles. MM. les curés devront s’opposer k toute tentative contraire ;

r Les objets non achetés par la fabrique et en possession desquels elle n’a pas été mise légitim em ent, c’est-à-dire par autorisation spéciale, peuvent être retirés ou repris par les ayants droit, qui ont aussi qualité pour faire les réserves nécessaires, s’ils les laissent à l’église à titre de dépôt, d’usage ou autre­ment;

8" En outre, chacun des « chefs d’établisse­m ent • , MM. les curés ou tous autres, feront un rapport écrit sur l’opération de l’inven­taire dans les hu it jours qui suivront le susdit inventaire et le feront parvenir à Mgr l’E- vèque. _____

Extrait d’un journal de province rendant compte de la mort d’un personnage célèbre.

> L’illustre savant X ... a fait à notre modeste abef-lieu d’arrondissement l’honneur de décé­der dans ses murs. »

*--------Une jeune fille a épousé nn vieillard.— Comme il est courbé, dit quelqu’un en

désignant l’époux.— C’est pour faire croire à un manage..

d’inclination.

lJe pjn»,-8e lustiagGait' iiar sue loyauté et use é i ^ é m e s ; il était l’idole de ses

Q u e s t i o n s M i l i t a i r e s .CoBT^eatlon d es r é s e r v is te s em 1 9 0 6 .

Les dates de conTOcation des réserristes en 1906 sont dèfinitiTement arrêtées. Pour se conformer à la circulaire ministérielle de novembre 1905» aucun appel ne sera fait pen­dant le m ois de mai, au cours duquel doivent avoir lieu les élections législatives.

Les réservistes seront convoqués comme toujours en deux grandes portions, l’une au mots de mars, l’autre au m ois d’août pour la période des manœuvres. Les hommes non appelés pendant ces deux périodes seront convoqués successivem ent par petits paquets

L es p u l t lo n s d e prison.M. Eug. Etienne, ministre de la guerre, vient

d’adresser la circulaire suivante aux com­mandants de corps d’armée :

« A la suite d’actes d’indiscipline c o r n â t par des hommes de la réserve de l’armée territoriale au cours d’un exercice de garde des voies de commudTCatioD, la question a été posée de savoir si les hommes de cettè. catégorie étaient susceptibles d’une répression disciplinaire après leur libération.

< £ n vertu des dispositions en vigueur, les généraux commandants de corps d’àrmée ont le droit de maintenir au corps, à l’expiration; de leur convocation, les hommes de la réserve de l’armée territoriale punis de prison, mais non celui de les rappeler au corps après leur, rentrée dans leurs foyers, pour leur faire subir une punition de prison» ce rappel n’étant pas prévu par le règlement. >

liB d o ssier sa n ita ir e d e s C onscrits.La nouvelle loi militaire a apporté de nom­

breuses modifications dans le tonctionnement des conseils de révision. Une des modifica­tions les plus intéressantes consiste dans l’é ­tablissem ent pour les conscrits qui en feront la demande, d’un dossier sanitaire.

Jusqu’à présent» les conscrits pouvaient pré­senter au conseil da révision, m ais à titre pu­rement officieux» des certificats médicaux à l’appui des réclamation^ qu’ils avaient à-for muler.

Il n’en sera plus de même maintenant. En effet» pour les conscrits qui en feront la dé- cîaratmn à ia mairie de leur commune» il sera établi un dossier sanitaire contenant les cer­tificats déposés par l’intéressé.

Ce dossier devra être soumis au conseil de révision» et si malgré les infirmités ou mala dies invoquées l’inscrit est déclaré bon pour le service, soq dossier, sanitaire devra le su i­vre après son incorporation et être conservé par le corps auquel il sera affecté et transmis a chaque mutation à son nouveau corps..

Pour cette année, le dossier sanitaire devra être constitué au plus tard le 15 février pro­chain. (Art. 10 de la loi du 21 mars 1905 )

L a ero lx de la B éserv e .Contrairement à ce que* l’on annonçait ré­

cemment» la promotion de la Légioo d’hon­neur et de' la médaille militaire» au titre de 'a réserve e t de l’armée teTritoriale. ne paraîtra à l’O^cteZ que dans âne dizaine de jours.

Le Conseil de l’Ordre ayant demandé, en exécution de la loi du 15 décembre 1905. que les candidats justifient de dnq ans dé présence dans L’une ou l’autrè arme, il da est résulté un remaniement complet dans les décrets en pré-Saration. I a plupart des officiers ou hommes

é t r o u p e proposés n’ont pas» en effet, ces cinq années exigibles bien qu’ils soient ins­

crits au tableau de concours de Fmmée der*' ■

1 «M « e a se ila d e vdvislem*. A i'oiecéaion de la ndse m iviguénr Cde la'loi

'dedeQx.ans, le ministre de la g u ^ re :irient : i'riler .les préfets à présider, en p e r sa n e

amm C6 ii»efla«de révision au fieu de'lifisser-ce soin Imz secrétaires généraux où à dca^c<m|m de préfêcture d é lé ^ é s . H 'e s t r a ^ ^ lé is ta

;piéarts q u ^ doivent de mémp;qmrles offidêrs a sd sfera u x séances des/conBèus'dé ïévisloB, rêvétûs de leur costume offidel.

C eriiflea t naUttaire e n S n lsee.C c^orm jbn^ t à une coutum e inàugorte; i l

V à quêlquies ainnées» la direction, sulitaire Demolse v ient de faire, délivrer aox ..soldats libérés de tou t service, ^cat-à->dire, cette an­née, à la dàsae i855, un jo li souvahtr, iou s la forme d’une carte agréablement ornemen­tée,'constatant que le titulaire a rêmpH in- tégndem ent tous ses devoirs militaires, et « le renxerciant de ses bons et loyaux servi­ces ».

Cette attention fait un plaisir sen sib le . à ceux qui en 0 0 0 1 l’objet. On raconte, à ce sujets une anecdote qui montre 'combien le S u sse est attaché à ses institotions inili- taires.

Il y a une année enriron, un brave paysan bernois entre dsBK le bureau 'du^firectenr-mi- litaire cantonaL'D’un air embarrassé, côtume un homme qui présente une requête d’%por- tance capitale, ü raconte qu'il a servi d e |iste l bataillon» qu’i l s ’est toujours bien conduit»'et il demande» s ’i l ne mérite pas» lo i aussi, la carte qu'on a délivrée à ses anciens camara­des X ... e t Z...

i l ajoute qu’il y ^ e n t beaucoup à cause de ses ei^anU» auxquels i l veut montrer qu’il a bien rempli ses devoirs de soldat. Par mé- garde, on avait oublié le brave homme , dans la distribution des souvenirs. On s’empressa de réparer l’erreur» et il s’en alla le sôurire aux lèvres.

Ajoutons -que le paysan» venu d’une com­mune éloignée» avait fait un voyage de plu­sieurs lie.ues pour présenter sa réclamation.

Les 4-éronautes du Siège.SouTeniis de 1870-71. — La descente de

Gambetta dans r o iie ; — Le chêne d'Epl-nense.Le ministre de te guerre a inauguré di­

manche, A Neuilly-sor-Seine, le monu­ment aux aéronautes du siège de Paris.

U. Etienne était plus que quiconque dé­signé pour repréiénter le gouTernemeht A cette cérémonie> pnisrae lui-même quitta Paris en empruntant la voie aTentnrense des airs. Dans son discours, il a retracé le rôle héroïque des aéronautes, rétablissant les communications interrompues entre Paris bloqué et la Frapce assiégée.

L’œuvre inaugurée dimanche est celle du sculpteur Bartho'ldi, que rendit nuiver- sellement célèbre la Liberté, diéssèei au­jourd’hui devant New York. • BrTiholdi conçut le projet de son monument aux eéro- nautesen 4870; l’idée lui en fut suggérée par un ballon passant au-dessus de sa tête, tandis qu’il montait la garde sûr les glacis de Paris.

Le regretté sculpteur a représenté un groupe central que surmonte un ballon II avait d abord pensé exécuter ce ballon en albâtre et le rendre lumineux. H iison s’ett, A la fin, résolu pour du bronze clair. La hauteur totale est de sept mètres. Tout autour du pigeons voyageurs sont figurés sur dé petites stèles.

Il n’est pas sans intérêt de rappeler que le monument qui s’élève maintenant A la porte des Ternes ne sera'pas seul A glori fier le souvenir des aéronautes, qui, pen­dant le siège de Paris, en 4876-4874, au péril de te vie, parvinrent A maintenir des communications entre la ville assiégée, les départements et les armées.

Dans l’Oise, notamment, le 47 octobre 4888, les habitants d’Epineuse ont inau­guré un monument rappelant la descente de VArmand-Barbès. A bord duquel se trou­vait Léon Gambetta.

La cérémonie fut particulièrement inté­ressante, car elllTétait présidée par Eugène Spolier, minittre de l’instruction publique, qui avait accompagné Léon Gambetta’dans cette expédition périlhuse

Eugène Spolier racista alors les détails de ce voyage aérien, qui avait failli avoir une issue funeste, parce que l’aéronaute voulait toujours descendre, et qu’il avait fallu que Gambetta le m en a it de lui brùfler la cervelle s’il touchait de nou­veau A la corde de soupape avant d’en avoir reçu l’autorisation. La distance A laquelle les voyageurs arrivèrent ainsi était A pe<ne suffisante, car c’est par miracle que les deux amis échappèrent aux hulans lancés A leur poursuite. Ils n’y seraient pas-parvenus sans le dévouement des ha­bitants.

La descente de l’Armand-Barbès avait été exécutée dans une fourche formée par deux maîtresses branches d’un chêne. Cet arbre devint l’objet d’un véritable pèleri­nage, surtout A partir de la mort prématu­rée de Gambetta. Le propriétaire du bois dout le chêne faisait partie le fit abattre. Cet acte souleva nue indignation générale, et provoqua la souscription publique aux frais de laquelle fut élevé le monument d’Epineuse.

Leg Permis de Chas«e.H. Lasies a déposé A 1a loi de fioances

l’amendemect suivant : « Pendant la pé­riode de chasse, des permis valables pour la journée du dimanche et jours fériés seront délivrés dans les bureaur de tab -c moyennant un versement de 0 fr. 25 »

D M S L E D M l i !Attachés de Cabinet.

Dm Journal de Clermont :Savourez ces lig-ces, extraites de VOIIi-

eiel, qui furent prononcées A la tribun»'d8 la Chambre, le 22 janvier par M. Sîee,;, député radical-socialiste :

a Alors que M. Constans, en 4889, avait avec luicinq ou six persoones, a'ors qn. M. Birtnou m comptait avec loi douze M.Bris ononze.M. Dupuy quatorze. 1 « M.'Wadec-:k-Rousseau à ta fois p é i dent du conseil et ministre de l’in éneu en avait dix huit, M. Combes prési.ien du 'onseil et mi- idre de l’intérieur en avait TRENTE SEPT »

Ce qui n’empêche pas la Gazette de l’Oise de trouver que tout est pour le mieux dans le meilleur des budgets.

Ce oui n’empêche pas la République de l’Oise de publier cette pbénomêcale... naïVôté :

< Notre parti n’est pas un parti d’embi- tieux, les arrivistes y p,;3S6nt mais n’y de meurect point i .

Les attachés de Cabinet y passent et n’y demeurent pas ; c’est entendu, ils s’en vont dans de grosses sinécures, dans de b.’Hs fromages de Hollande !

Qui nous dira ce que sont devenus les 37 attachés de H. Combes?

371 pas un de plus, pas nn de moins, 37 freluquet', 37 fils A-papa qui grovitaient dans l’orbe du Petit Père....

Le Petit Père est tombé, que sont deve­nus les 37?

D- B.

V vtodte DM S ^ iM ir c .

Sérutia sur DopofiB^aà.D â tiû y e à Farticle 4 dre'laj»rbfiositiœi'4 l^oiû adi^tée par la Chambre des dépntéa» àÿaht.

objet d à^ p rim erleé actéa de eorniptioa. les otiirofoBs éléetoralés.l A Sénat n’a pas adopté.Ont Toté contre .'tons le s sénatenrs de l’Oise.

Séance du S6 janvier.Scrutin sur l’amendement de MM. Audif-

£ r ^ Re;raiond e t Bonrgarel à l’article 4 de la nroposinon de lo i tendant à réprimer les ac­tes de corruption ^ "râles.

corruption dans les opérations électo-

Le Sénat n’a pas ad<^té.Lés sénateurs de l’Oise ont Toté w xtr*.— Scrutin sur l’article additionnel de M.

Gouxju à intercaler entre rarticie 4 e t l’a i ^ e 5 demandant que les dtoÿéns lésés aient d'o- xénasant le droit d’appeler deyant la juridic­tion répressiye e t dans des conditions déter­minées les fonctionnaires de l’ordre adminis­tratif e t judidaire ^ i auraient commis l’un des délits préTop par la loi.

Le Sénat n’a pas adopté.Les sénateurs de l’Oise n’ont pas pris part1 TOte.«^ Scrutin sur l’ensemble de la proposition

d e lo i relative à la corruption électorale.Le Sénat a adoptéA voté pour.* M. Cuvinot.N’ont pas pris part au vote : MM. Diilpont

et Noël.

Vote d e nos D éputés.' Séance du 25 janvier.

Scrutin sur Fatuendêment de M. Vaillant à l’article 4 sur les caisses de retraites ouvrières tendant à ce que les ouvriers étrangers soient admis au bénéfice de la retraite au même titre que nos compatriotes.

La Chambre des députés n’a pas adopté.Ont voté contre; tous les députés de l’Oise.

Séance du 26 janvier.Scrutin sur le renvoi à la commission du

projet de loi sur la marine marchande.La Chambre des députés n’a pas adopté.A voté pour ; M. Baudon.Ont voté contre ; MM. Audigier, Duquesnel»

Gaillard e t Haudricourt.

D éoopations E oadém iquas. — Fararrêté du münistre de l’iastruction publi­que et des beaux-arts, en date du 28 jan Tîer, ont été nommés :. .OfideTsds l’Instruction publique,

UH. Aconin (Charles), président du tri­bunal de commerce, délégué cantonal A Compiègne ;

Baron (Séraphin - Amédée), professeur de musique A Houy ;

Bernard (Henri-Alexandre), architecte en chef des monuments historiques A Com­piègne ;

Deljiierre (Casimir-Yictor), docteur en médecine, conseiller général, maire d’Au- sanvillers, délégué cantonal ;

Desjardins (Onésippe), agent voyer prin­cipal, délégué cantonal A Lassigny ;

Dupuis (Charles), conseiller général, maire des Ageux, délégué cantonal;

Garet (Pierre-Osésime), juge de paix A Clermont ;

Halmontet, conseiller de préfecture de 1a Loire, ancien chef de cab’net de M. Gri- manelli. ancien préfet de l’Oise ;

Pènable (Jules), directeur de la fanfare de Uéru ;

Rebours (Pierre), adjoint au maire de Verberie ;

De Saint Fuscien (Eugène-Hébé), con­seiller général, maire de Grandvilliers, délégué cantonal.

Officiers d’académie.Bordez (Fidelie), publiciste, délégué can­

tonal A Beauvais ;Boulanger (Aristide), conseiller d’arron­

dissement, maire d’Antheuil, délégué can­tonal ;

Bourdon (Louis-Florentin-Crépin), an­cien instituteur A Lagny ;

Bontillier (Zèphir Hyacinthe), maire de Lavacquerie, délégué cantonal ;

Brière (Jules-Florimond), conseiller mu­nicipal A Beauvais ;' Mile Cbainiron (Haria Héloïse), direc­

trice d’institution libre A Compiégae ;Clavel (Eu'tache), régisseur comptable

de l’orphelinat Prévost, A Cempuis;Cozetle (Paul Oscar-Urbain), médecin

vétérinaire A Noyon ;Dély (Guillaume-Jean-Baptiste-Adrien),

publiciste A Beauvais ;Denain (Enile-Léopold-Arthur), maire

de Giraumont ;Dobigny (Ernest-Isidore), délégué can­

tonal A Sarron ;Dûment (Gaston-Ernest-Gustave), con­

seiller municipal i Noyon ;Gérardin (Joseph-Belisairs), membre du

bureau d’administration du collège A Cler­mont ;

Groult (Adolphe), membre du bureau de la Société des Amis des Arts A Beau- vais ;

D’Hailivillée (Cyr-Jean-Marie), inslitu- tenr honoraire A Romescamps ;

Hochard (Auguste-Victor), délégué can tonal A Houy ;

Imbert (Joseph), docteur en médecine, délégué cantonal A Fresneaux-Montche- vreuil ;

Lebesgne .(J^êù Louis-Edonard), con­seiller municipal A La Chapelle-anx-Pots. délégué cantonal ;

Hanmecé dit Gabriel (Eugène-Jaliaa), chef de !a fanfare municipa'e de Bonneuil ;

Mouchet (Claude), maire de Saint-Just- des Marais ;

Patin (Thierry-Lonis), conseiller muni­cipal, directeur de l’Union musicale de Valdampierre ;

Poulain (Albert), chef de bureau A la mairie de Compiègne ;

Rondet (Léopold), maire de Godenvil- 1ers ;

Tanpin (François-Paul), prsfossear de gymnastique A l’orphelinat de Cempnis.

Union départem entale d es S e c ­tions des P révoyants de l’aven ir de l ’Oise Voici a situation de la S cié é de rembourrement mutue' en ras de dééés des Pré-'oyants d-s lAv'enir (fondée e- 1899):

Conseil d’administration.Président : M. Douvry, président de la

768' section Eslrées-Saint-Denis.Vies Présiient i M Cozatte, ancien pré­

sident de la 1252’ section, Noyon.Secrétaire général : M. Lacère, secré­

taire-adjoint de la 768* section, Estrées- Saint-Denis.

T ésorier : M. Havellier, président de la 45° section, Creil.

Comptable : M. Follet, président du Bu­reau des Prévoyants de l’Oise de la 7f 8* section, Etirées-Saint Denis

Conseil de surveillance.Président : H. Capiémont, président da

la 4033* section, Guiscard.Vice-Président ; H. Carbounier, délégué

de la 62° section, Beauvais.Secréiaire :'H. Pinçon, président de la

4488° section, Houy.Membres : MM. Martin, président de la

4061’ section, Nantenil; Hacher, préri- dent du bureau des Prévoyants de l ’Oise de la 4406° section. Le DélngœNoailIes ; Tourneur, secrétaire de la 195° section. Compiègne; Mion, de 1a 4288' section,

Graiulpius;!Ç:«ton, deteiSQ l.Jec&i|i^ B e i i ^ - s a ^ a l t e . 1

Tofiieau i^honneiir.(Seetimu ay a^ ohtâknïaa IBOiDs 40Adhé-

~ripnspmidaBtl’aiuièà)905). 4.Estréet-S«lnt Dente, tô;Î2. to u v a te ,

35; 3 Houy; 30 ; 4 .ffaBteBiUe-HuidoiiiB, 27; 5- Ressons snr-lfeîi^48p.O. Gatenrd, 44 ; 7. Deslinloart-CfinliÉgmt,' 44 ; s De Dèluge-Moailtes, 4o ; 9. Saint-Just en- Chanstée, 40 ; 40. GrandTiUers, 40.

Siège sodal : Crèll, 4, nie de Monta- taire. i, * ! .

Nota. — Adresser te correspondance AH. Donvry, président, A Estrées-Smnt- Denis.Situation générale-au-Si déermbre 1905,I. — Compte remboursement (actif réalisé

mis en. réserve représenté par un livret de la caisse d’épargne d’Éstrées Saint- Denis, an nom .de la société des P ré­voyants de l’Oise).. . . . . ___ 8.264.78

H. — Compte disponible ^ t i f en eusse du Conseil d’admi­nistration et des sections).. . 480.25

Total (actif général date Sociétéau 34 décembre 4905).......... 8.743.03

Progression.La Société a mis en réserve, tons rem-

beursementeffeetués, au compte rembour­sement des dé ès :4 . — Aurée 4899 .................. 778.672. — Année 4900 997.743. — Année 4904 ................ 540.674. — Année 4902 ................ 611.335. — Année 49D3......... 4.407.946. — Année 4904 ................ e.S65.307. — Année 4905................. 2.060.16

Total de l’actif de la réserve. 8.261.78 Le président, Douvry ; le vice pré­

sident, Coxette ; le secrétaire-gé­néral, Lepbre ; le comptable. Fol­let ; le trésorier, .Voue f lier.

Chambre de Commeree de Beau-vale « t de l’Olae. — Adjudication d» {Il de fer recuit et galvanisé, pour le ser­vice des Postes et des Télégraphes. — Le présid-mt de a Chambre de commerce de Beauvais et de l ’Oise a l’honneur de por­ter A la connaissance des industriels inté­ressés du département de l’Oise que, le 43 février prochain, il sera procédé, A l’Office colonial (galerie d’Orléans, Pa­lais Royal), A Paris, A l’adjudication de 40.000 kilogrammes de fil de fer recuit et gtlvanisé, destinés au service des Postes et des Télégraphes.

— Exposition internationale de Milan (Italie). — Le président de la Chambra da Commerce de Beauvais et de l’Oise a l’honneur de fa’re connaître sux indus- tr’els et commerçants du département de r0ise.4ue, A l’occasion de l'inanguratioa du tunnel du Simplon, une .Exposition internationale aura lieu A Milan (Ilalit ). en 4906.

Quelques exemplaires du règlement gé­néral concernant cette exposition sont déposés au siège social de la Chambre de Commerce, A Beauvais, rue Sadi Carnet, 43, où les personnes intéressées peuvent les consulter.

Bibliographie.La Revue des Jeums, vient de paraître

sons la forme d’un charmant opuscule, édité avec un goût distingué auquel les bibliophiles rendront un hommage bien mérité.

Son titre indique suffisamment le but poursuivi par lejeune confrère, auquel nous souhaitons longue vie et prospérité.

La Revue des .Jeunes, est une lecture saine, attrayante, et ^ r le. temps qui court, la littérature qui élève l’esprit et réconforte l’âme est d’autant plus appré­ciée que des éc-ivains sans honte ni ver­gogne jnondant les librairies de livres, de brcchures dort la lecture fausse le juge ment de la jeunesse l’excite A la débauche, et fait naître en elle des ambitions illé­gitimes.

La Revue des Jeunes, est en quelque so'te un re uëil de morceaux choisis, de nouvelles, d-i poésies qui présentent le plus vif attrait. Nous détachons du numéro q ie nous avons sons les yeux l’exqaise poésie que voici :

A une Jeune Femme.Je ne fuireig pas, si j ’étais abeille»V ers les prés fleuris aus.parfam s si doux»Je laisserais l ’herbai aux m urm ures fous.Les g T ^ d s bois profonds, la lande vermeille, L a plaine embaumée.... E t j ’irais vers vous.

Dédaignant le cœ ur enivrant des roses, J ’abandonnerais l ’ombre des vallons E t les fleurs de pourpre aux robes déclôses, P our me reposer su r vos cheveux blonds,P ou r me divertir à vos lèvres -roses.

Mais ce q'ui serait plus charm ant encor»C’est que vous fassxpz, entr’ouverte à peine, Une rose blanche, au cœ ur teinté d’or ;U n réduit d’am our ! Une alcôve pleine D’un charm e subtil, pénétrant et fort î

Car si vous étiez une rose I — E t belle Comme en ce moment ! — Je viendrais à vous. Vous ne seriez pas à mes vœux rebelle E t j'écarterais un peu sous mon aile Vos pétales blancs très purs et très doux.

Lors, en votre vie enclose,-en votre âme, Léger comme un songe, un souffle, un rayon Je pénétrerais, vivant tourbillon, —E t vous n© pourriez m'en bannir, madame,Si vous étiez rose, e t moi papillon.

A ndrk JOUISSAIN.

Les R'C'-veurs spéciauxLe ministre de l’Intérieur vient d’insti­

tuer une ' omm'ssion chargée de recher­cher Its modifications i apporter au déc.-tt du 27 juio 1876. concernant la r.munéra- tion des receveurs des conununef, des hos­pices et des bureaux do bienfaisance, et eil g liérai de l’étude de toule les questions in ­téressant les receveurs spéciaux en Fran e

A t r a v e r s S a il l is .S o c i é t é d ’A g r ic i i l tu r e .

Mardi dernier, la commission nom ­mée par la Société d’Agriculture s’est occupée du projet d’association à don­ner en exemple entre les fabricants de sucre et les cultivateurs. Il est reconnu par tou t le monde^ que la suppression ou même une diminution un peu consi­dérable de la culture de la betterave serait la cause de pertes graves pour notre agriculture, et rendrait la p ro­duction du blé et de la viande plus otié- reuse. Dans la crise que traverse la fabrication du sucre, il est donc néces­saire de réunir tous les efforts pour a r ­river à une entente qui puisse permettre de vivre aux fabricants et aux cultiva­teurs.

M. Gibert, après un exposé très bien fait, a présenté son projet. U a posé

t S t

comme b a s é i ^ e le i A 7° M pouieS%« Ide 20 fr. la fe tbnne .______p a ^ le 10; francsbrication. _ ,,.fe -reste M . "VMviile,jerSSiéî6 du S*Fabricants « sn â « . :

Mais on m penfid-Du’i t i t e sTarrêter A (GhT pour toutes;'ijcra-^éfait*^

Sour l’approvisionnement de l’u n ae 'une mamère normale, pour le main­

tien fu n e bonne e a ( e ^ t e n t r e fribri- çtmts ët-cultivÊtfeniâ, î ^ e to u s partici­pent aux bénéfices comme aux pertes résultant soit des cours, soit des pro­c è s A intervenir. Aussi le projet de i l . Gibêrt « t û n ÿ q i t l g MM ^ on entre la société anonyme ou entre le propriétaire de la fabrique et im syndi­cat représentant tous les cultivateurs foum sseurs de betteraves.'Cette ïAso- ciatipn aurait une durée de douzè dns, pou r donner aux deux’parties plus de sécurité; les bénéfices e t lespertes'se- raient partagés entre la fabriqué et la culture, dans la proportion de 660/0 A frtcv^ture e t d e 34 0/0 à la &brique.

Ce projet contient en outre plusieiurs dispositions pour la surveillance et la défense des mtéréts des deux associés. Ce projet s o n exam inéde nouveau à la prochaine séance de la Société.

Espérons que nous pourrons ainsi conserver dans nôtre pays une indus­trie et une culture qui donnaient lieu A im grand mouvem ent de capitaux et fournissaient un travail rém unérateur A nos ou-vriers.

Nous pouvons rem arquer en passant les progrès de l’agriculture et de l’in . dusfrie betteravières. E n 1884, une tonne de betteraves produisant 6 0/0 de sucre, coûtait 19 à ^ francs; aujour­d’hui cette même tonne produit 11 A 12 0/0 de sucre et est payée le même prix. A la même épouque, la fabrication d’une tonne coûtait 15 à 20 francs ; au­jourd’hui ce prix est abaissé A10 francs. Ces progrès sont rem arquables pour une période de vingt années seulement, et on ne peut accuser l’agriculture de routine.

■ ' ♦

' L’Inventaipe des Biens de l’EgItse.

L’inventaire des biens de l’Eglise est aujourd’hui term iné à Senlis. Nous sommes heureux de constater que M. Levron, sous-inspecteur de l’Enregis­trement, a fait preuve, dans, l’accom­plissement de sa délicate mission, d’un tact et d’une courtoisie qui sont tout A son honneur.

E s s a i d e m o b i l i s a f io n .Dans la nuit de lundi à m ardi der­

nier, vers deux heures du matin, une animation inaccoutumée régnait en ville. C’était une simple alerte, un essai de mobilisation du 2° hussards qui, après une intéressante manceu'vre rega­gnèrent leurs quartiers vers dix heures du matin.

N é c r o l o ^ e .Une nombreuse assistance accompa­

gnait, bondi dernier, à sa dernière de­meure, une femme de bien, s’il en fut une, sœ ur Blanche de Fitte, en religion sœur Mélanie, bien connue des malades de l’Hôpital de Senlis, auxquels elle prodigua, pendant de longues années, des soins empressés, ainsi qu’aux en­fants, qu’elle entourait de sa sollicitude.

Sœur Mélanie était âgée de 67 ans ; elle était sa cinquantième année de vo­cation.

Sœur Mélanie emporte les regrets unanimes du Conseil d’administration de l’Hôpital et de la population senli-

— Nous avons aussi a enregistrer le décès de Mme Moquet, née

édé

ïgistrer Reine-

"Virginie Guibert, décédée lundi dernier à l’âge de 80 ans, en son domicile, rue St-Jean. Cette m ort met en deuil une des plus vieilles et des plus honorables familles de la région. Les obsèques de Mme Moquet auront'lieu demain jeudi, à 10 h . 1/2, en l’Eglise cathédrale.

E n cette douloureuse circonstance nous présentons à la famille de la re­grettée défunte, l’expression de notre plus vive, et profonde sympathie.

E x p l o i t s d e V a g a b o n d s .Hier matin mardi,- M. Lelièvre, en .

tran t dans son jardin, proche la cathé­drale, fut tout, surpris dV trouver le grand thermomètre de M. 'Vignon, li­braire, gisant sur une cloche brisée.

Un malfaiteur avait, pendant la nuit, arraché du m ur de la librairie le lourd instrum ent, qui y était scellé, et avait été le jeter, par un violent effort qu’un gamin n’eût pu réussir, par dessus le m ur du jardin de la rue aux Flagears. Ce thermomètre est tellement détérioré par ce bel exploit, qu’il sera bien diffi­cile de l’utiliser désormais.

On signale également que, depuis quelques temps, des plaques de cuivre posées près de certaines porte.s d’entrée ont été.ainsi arrachées et jetées de di­vers côtés.

A u T h é â t r e .Lundi 5 février 1906, la Grande Tour­

née « Napoléon » viendra donner une seule représentation de ce grand succès, qui a atteint, au Théâtre de la Porte- Saint-Martin, plus de 600 représenta­tions et 500 à ce jou r en tournée :

Napoléon, grand drame historique en 8 actes, de M . H. Klausse.

Prem ier acte : La N uit d’Iéna.Deuxième acte : P rojet d'Amour im­

périal.Troisième acte ; Madame Sans-Gêne

et 1 • Divorce.Quatrième acte : Après la Bérésina ;

le Lion chez le Renard.Cinquième acte : Mémorial de Saint-

Hélène.Sixième acte : Le Testam ent de l’Em­

pereur.Epilogue, septième et huitième actes :

L’Aiglon « Roi ».M“' Guyo, de l’Odéon, jouera le rôle

du Duc de Reichstadt (Aiglon).P our la location, s’adresser comme

d’usage.

H u s s a r d i n d é l i c a t .Devant le conseil de guerre d’Amiens

vient de' comparaître Prudent-Lucien- Anatole Acloque, 24 ans, originaire de l'Etoile, qui s'engagea pour 4 ans, en 1902, au 2° hussards, à Senlis. Ce n ’est pas un mauvais soldat ; toutefois il a su b i. deux condamnations dont une pour vol dans la vie ciirile et, au régi­m ent, 202 jours de punition. P lusieurs

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II

U ^ f e î s è ie t e w e «wwtfîits t f ia d â K S tt» iqa’ilr comparait atgoûToT*»

i tànsèàldiegniare. .‘ déceadg» îei) io r . àa 2* hassarfs, qm « g y tM « e gtenue pour *DÇ “^ c w S S 'M êQ uelques *“ “ *• s o u p ç n n a raMUe-

A doque qw le to m ro jt aeuldans fà chambre au-m om «it du'voL

f g volé se plaignit à s o n satfféehal des logis chef; on fit fouffler Acloque et on trouTa sur lui une montre e t d eu i portemonnaies, dont eelui de Dior.

Quant à la m ontre, d ie avait été volée le 20 novembre au cavalier Gui- bert.

Acloque avoue le vol du portemon- naie que, dit-il, il n’avait prte que pour faire une < blague » et qu’il n’a plus osé rendre quand on a eu prononcé le mot de vol ; mais il dit avoir trouvé la montre enveloppée dans un mouchoir su r une poutre de l’écurie.

Le conseil, écartant le vol de la mon­tre, a condamné Acloque à un an de prison. ^

L e s P r é v o y a n t s d e l ’A v e n ir .L a recette mensuelle aura lieu le

dimanche 4 février, de u n e heure et d e m ie à tro is heures, chez M. Razet, m archand de vins restaurateur, 44, rue Vieille-de-Paris. ,, , s t

L’assemblée générale annueUe (où la présence des hommes est exigible, et celle des dames facultetive) aura heu le 25 février 1906, date fixée par les statuts. Nous indiquerons prochainement le lieu et l’heure où letiendra cette réuiM n.

Les personnes qui déareraient adhé­rer à fa Société sont prévenues qu’on

F eut se foire inscrire à to u t mom ent de année, et qu’il est loisible de se libérer

petit à petit pour le paiem ent des mois écoulés.

♦Objet peirda.

U ne clef de sûreté.

P e t lo e œ e e e e t ie n e e l le d a S en li» .Audience d u 31 Janvier J906 .

Présidence de H. Paisaht, président. Ministère pohllc : M. Giinxuioi,

jnge suppléant.Avmmt. — L« 28 décembre dermer, les

ceadarœes de Seolis ont rencontre, près d’Aumont, Robert (Petxl), âgé de m . eu- Quel ils demendèrent se* psp itts. En »exécu- U n t, Robert nrit à décooTert nn lapin qu il disaim olaitsous son gilet e t qni.P®tt*it au cou i* trace du collet a^ec lequel il avait été cantnrè. ,

Par défaut Robart récolte deux mois de pri­son et 50 francs d’amende.

B arb try . — Occupé à l’usine de B ar^ry, Denis Guillaume. 33 ans, journalier, s’é t ^ t fait régler, est parti en emportant les vête­ments d’un camarade de chambre. Retrouvé quelque temps après, Denis était encore en possession des objets soustraits, qui flirent rem is à leur propriétaire.

Il s’en tire avec huit jours de pnson.C h a n tilly . — Kirkup(Jamesy 22 ans, palefre­

nier à Chantilly, a été surpris, le 18 décembre damier, tirant avec une carabine sur de* pe­tits oiseaux. , -

Poursuivi pour ce fait, le Tribunal lui octroie 16 francs d’amende avec la loi de sur­sis.

— L o rs de son înterTOgatoire pa^lagendar-..« ;. LT;,.b.i,n * ÂiSt ohliffé d’avouer.

1 u«vait pas fait sa déclaration d’étranger.Il paiera pour cette omission 5 francs

d’amende.—:Petit(Ju’es), 31 ans, et Ruffîer (Alphonse),

19 ans. ont été vus, le 17 novembre dernier, p isant des collets, dans un petit bois, terri­toire de Gouvieux. a chacun 50 fir. d’amende.

— Pinçon (LéopoldV 46 ans, et Tempête CLouis), 29 ans, ont fait de même les 12 e t 19 décembre. Le Tribunal leur irflige, pour cha­cun des délits, huit jours de et 50 francs d'amende.

Creïl. — Lambert (Renri), 40 ans, Bu’lot (U’ric), 35 ans, Plumecoq (André), 27 ans. et Tissèrent (Louis), 27 ans, manouvrier 4 Creif, ont chassé le faisan au brancher, la nuit du 19 déceml^e. dans le bois de la Basse-Pom* meraye.

Chacun un m ois d e . prison et 50 francs d'amende.

— Le 18 décembre, vers 7 h w res du matin, les gardes Martin, e t DessUilSs, embusqués près d’une tente de colleta, ont surpris Matha (Adolphe), ’âd an*. Decreus (Edmond), 28 ans, e t Mahieux (Charles). 23 ans, visitant les

^ ^T ribunalleur octroie à chacun quinze jour de prison et 50 francs d’amende.

— Plumecoq (Augustin). 22 ans, manouvrier à Creü, est opposant à dix jugements par dé-

le condamnant 4 diverse* peines d’em­prisonnement pour chasse, coups et ivresse.

Le Tribunal réduit le totaL de* peine* àâuatre mois et huit jours de prison, ^ 0 francs

'amende.Lé\jigiun — Le 6 novem bre, Gauthier

(Adolphe), 27 ans. manouvrier è Lévigoen, était condamné par défaut à trois mois de prison pour vol de canards au préjudice du sieur Romain. « . , ^ .

Ayant formé opposition. Gauthier entend réduire la peine 4 quinze jours

M ontataire. — Poursuivis pour adultère et complii.’ité , D’Haurer (Cstherioe), fem-ve Adam, 45 ans, et Plétaixr (Auguste), 46 ans. ayant demeuré 4 Montataire. sont condamnés chacun 4 25 frases d’amende.

— Binaud (Adolphe). 35 an», est invité 4 se reposer pendant un m ois, à-l’hôtel de la rue d e là Poterne, pour avoir mendié 4 Moata- taire

Nogent-lea-yierges, — Convaincus de v io­lences envers les garde* champêtre Lejeune et Girouard. dans la soirée du 17 décembre, Mcsnard (Marceau), .18 ans, et Mireux (Adol­phe), 30 ans, sont condamnés chacun 4 huit jours de prison.

puîMKux’lç~Bau.ïbtTgtT. — Dams (Joseph), 53 ans, sujet belge, sans domicile fixe, pincé posant des collets, attrape par défaut huit jours de prisan et 50 francs d’amende.

Saisit-Firmin. — Dana la soirée vembre dernier, les gardes Bigot e t W eytens ont surpris plusieurs individus qui chassaient au fusil, dans le bois de la Basse-Pwnm era^. territoire de Saint-Fr'min. Ils ont pu rejomdre deux des braconniers. Bu’lot (Ulnc), 35 ans, et Plumeccq (.4.TTgust-n;, 22 ans Pendant que Bulîot terrassait le garde auxiliaire W eytens. Plumecoq, armé de son couteau, menaçait le tarde Bigot de l’éventrer .

Plumecoq s’entend infl ger trois b u is de prison ; quant à Bullot, le Tribunal lu i oc­troie par défaut six mois.

Sealis — Etant en état complet d’ivresse, le 45 jM vier. Mahieux (Charles), 23 m s , a outragé les gendarmes B utcui e t Douine.

Coût : six'jours de prison. ♦-------

B l a r t i i é d e S e n l l e d u M a r d i 3 0 J a m ? îe r f O O O .

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q-Bé, pouls net de l’heetùl. : 1' -- -3«q7L ^

Seigle, poids net de l’hectoL : 7Î. Aifitte, poMs net de Fhect;: l " q

î ’q.43.Orge, poids net de ITiect. : 66.

75;

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2 -q .7 3

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r - Vaut- f (Firm ia), é s Bafogoy,

« t iKciitoii.4’«nH r pris d m 1* trato . à C S a » # (4 a 8 o , iw e b a i r m «m ulonàB t AS*** Dq>'8& élève .de ITcolesupérieure de M enj. '

— ' UirTol d’u te eane e t de deux kpiiis, aéM eom sB s an pféjndice de M. L e s a ^ , chef de gare deB ilagny, qtd a porté plainte i la gendarmerie de Ifeauly-en-Théile.

L’antenrAst ineonim.— ComiATEiinoN — Une contraven­

tion ponr tapage noctnme a été récoltée par les sieurs Rchiliard (Bmest) et Del- place (Charles), de Balagny snr-Thérain.

B a r o n . — S ain t S is ism R . — La Compagnie d’are de Baron la Renaissance baronnaise a célébré dimanche dernier S8 janvier sa première fête famiiiale de Saint Sébastien.

Vers r e if henres, le tambonr battait le rappe’, invitant les archers à se rendre à. l’église ponr y entendre la messe.

A la sortie de l ’église, on lunch, servi chez M. Th-’éfine, permit aux nob'es che­val ers de faire honneur à la brioehe a p - pétissaote et d’apprécier ainsi le réel talent de M. Galet, bonfangw-pâtissier de Fon- taine-le'-Co^ps-Nnps, membre htmoraire de la Ctnnpagaie.

L’aprèsm idi, i denx heures préciies, les archers sa rendirent an jen d’arc, où fat tirée la « partie de jard in » M. Emile Flenry, fils du Maire de U commune, a été’

Srorlamé champion, et reçut les vives fé- citations de tonte la Compagnie.Le soir, vers six henres, im ' repas des

mieux servis réunissait les chevaliers et les membres honoraires dans la salle de M. Thiéflne. Le menu, excellent, fut apprécié par tons les convives. tnntUe de dire que tont se passa d’une foçon tout à fait cor­diale et charm ante; on sentait qu’on re trouvait entre aiqis véritables. Aussi la gaieté franche et loyale régne-telle en souveraine maltresse dans ces agapes de la chevalerie.

Au dessert, M. Fleury, maire de Bartm, porta la santé de M. le comte de Kersaint, président de la Renaissance baronnaise; de H. Fautrat, connétable, et de toas les chevaliers de la Compagnie.

Le capitaine Pierre Dion prononça anssi quelques paroles de remerciements i l'adresse de M. le Maire et des membres honoraires, et il but & la bonne harmonie des chevaliers baronnais.

La parole fut donnée ensuite aux nom­breux chanteurs, q i i, tous, furent très app'andis.

Enfin, on se quitta, en se donnant ren­dez-vous a l’année prochaine.

B e l l e - B a l i s e ~ — Vol. — Un vol audacieux a été commis, cette semaine, dans ce paisible bourg. Des nomades, sta- tiocnés dans les champs, prés d’une meule d'avoine appartenant à ts. Chiron, adjoint au maire, 1 ont démontée et en ont battu environ ISO gerbes. Q tan i on s’en est aperça, les voleurs étaient loin. Ils sont

fassés la nuit sur la rente de Persan, oû dn a retrouvé me r t un de leurs chevaux.B é t h î s y - S a i n t - P i e i w e . — Ma-

lUAGB — Lundi, S* janvier, a eu lieu le mariage de M"* Eugénie Lefèvre, fli’e de M. et M“ * Lefèvre-LequeuT, avec M. Ri ch ird . entrepreneur de travaux publics à La Cro*x-S-iut Ouen.

Les ténoins étaient ; pour le marié MM. Dugrosprezet Jespierre, de La Croii-Saint- 0 en ; pour fâ mariée, M. Neveu, son on­cle, et M. Havart, son beau-frè e.

La b^nédiciisn nuptiale a été donnée par M. l ’abb i Ca ëlte.

Après la cérémonie, les nouveaux époux ont reçu les félicitations et les vœux de bo 'heu r des nombreuses personnes qui y avaient assisté.

— Accibent. — Jeudi soir, la domes­tique de M. le docteur Résibois, nommé 6 ston, est tombé d’une échelle où il était menté et, dans sa chute, s’est fracturé la jambe gauche.

C l i a i i t i l l y . — M asug*. — Nous ap­prenons -e récent mariage de M"* Jeanue Robinvau, fille de M“ ’ Robineau, débitante de tabac à Chaot lly, avec M. Michel Pan- tall, eutraineur de chevaux de courses, d.m eurent à Gouvieux, rue de la Source.

La cérémonie a eu lieu lundi dernier Î9 janvier.

Nou'i leur adressons toutes nos félicita- t ODS. ainsi qu’à leur famille.

—-U n PiQDBtiB n o sb u . — Honrvari, le remmrpiqueux de l’ u ipage Lebaudy,- i ni de mcurir à Fontainebleau. C’est une fi are curieuse et sympathique qui dispa- r it en emportant les regrets de tous les veneur." qui l’ont connus.

H surv .ri avait conservé intactes les grandes traditions de la c vraie > chasse à courre française. S-, s débuts remontent ar.x fa tes de l ’équipsge du comte d’Osmont, part cu ièremeot réputé, et qui chassait, il y a une quarantaine d’années, dans la Nièvre. Plus tard, après la guerre, il p i? sait à l’équipage du duc d’Auaala, qu’i t q i ta i t pour estre r comme premier oi- qneaï chez le due de Gramont. puis enfin chez MM. Paul et Pierre Lebaudy.

C i r e s - I e s - M e l l o . — rosiUAVïN- TiON — Un mandat d’arrê t peur vol d'ef- fris a été lancé contre le nommé Billoire (Adolphe), âgé de 17 ans, natif de Cires.

C r e i l . — Conmi bépubucain dùmo- CBATiau*. — Le Ctmiié républicain dé- iDocraiique de Creil s’e t réuni le samedi S7 jau g e r, sous la présidence de M. le docteur Ja quot.

Il a volé des féücitafons à M. Lamé- caurt. son dévoué secrétaire, pour avoT eu'^é et su obtenir, malgré la réristanca du maire, qui n ’a cédé que devant une sommation par huissier, la communication des listes électorales.

Il a également voté das félicitations à MM. Durand, Navelüer, Perret et Tsrdi- von p ju r avoir courageusement pris la dé fense des contribuables de Creil ea pour- su ire rt le recouvrement d’une créance de i . joo francs que le Conseil municipal avait obacdousée. Il les ergage à soutenir éner­giquement leur requête devant le Conseil de Préfecture, malgré la délibération que vient de prend-e le Conseil municipal, qui, po-.r la seconde fois, néglige les iLtérêis de la Ville.

Après s’ètie entretenu de diverses ques- tioûs, le Comité s’ajourne à une date très rapprochée.

— GüBBBi A LA « GüICHB ». — ToUt dernièrement, un accident très grave avait lieu cité Saint-Médard ; un enfin t reeevait dans las yeux une c goiche »,' en verre, qui lui causait la perte d’un oeil et mena­çait l’autre à un tel point qu’on ne sait enco B à l’heure actuelle s’il pourra le conservfr.

Eu conséquerce, le commissaira de po­lice a donné ordre à ses agents de veiller à ce qu’aucun enfant ne se livre à ce jeu sur la voie publique ; d’autre part, comme conséquence do la loi réprimant les jeux

dancscenz, les panait des eafontt qti seniflBt soTris prstiiÿianl A ce jo i sn- niant; -pansatvis comme cirilemeat let- pàuablei. '

— Abbissaiioh. — Matha (Adelphe), qni, étant ivre, criait et inju iait tout le auHido avffirue de la Gare, samedi après- midi, a été èenmé su v'olon municipal.

— IVBissa — Procès-verbal a été d r»sé lundi près dn pont de fer, contre H Henri D:..

s u t eânl de Creil du 19 au 26 jaumer.Naùsanee*. — 19 iw i-ier: DientegarU Pm I-

DtnieL — 21 : BoirUllon Viot*tt».Saz*ime-FIo- rina. — 23 : Borat Suzanne-Berthe-Eugénîe. — 24 : D èf n sé Louise Henriette. »

Dti-ét. — 18 : Bonvelet Engène-Jole», 31 ans, ébéniste. — 19 : Cbppens Gaston. 22 ans, ou­vrier d’usitte. HOpttal. — 20 r Manier Claira- Bléonore-EInbège. femme Mangebt, 24 ans, nsénâaère; Bernauer. présenté sans v ie (sexe féminm) ; MUet, présenté sans v ie (sexe mas­culin). — 25 : Hiot Jean-Bmrtiste-Victor-Léo- nidss, 38 ans, manouvrier. HOpilaL

PuMicofions'de mariage*. — Éntre Cabaret Charles-Auguste, manouvrier. domicilié a Monchy-Humières (Oise), e t dame Butz 'vic­toire, veuve Fauvet, demeurant à Creil.

Mariagee. —20: Entre LemaireJutes-Heim, aiustênr, e t demoiselle V ign o i Charlotte-Ju- lie, sans profession, tous deux 4 Creiî.

23 : Entre Foulon Auguste-Aleiandre, coif­feur, et demoiselle B ouâiez Raymonde-Victo- rine, sans profession, tons deux à Creil.

C F é p y -e n - 'V a lo is .— L’Invintaibi MS Bixns M l’Egusk BK CaiFT -7 Ven­dredi dernier, rinventaira des biens de l’église de Crépy a été fait par M. Fonr-

de ------------- ‘

s S S S i S üi j s e o s s ^ g L m J À

mer, receveur de l ’Euregistrement, de MM. Psnant et Cahit, témoins-Ayant de laisser commencer cette opération, M. Abraham, coré-doyen, a lu uife protes­tation contre un acte que tons les catho­liques considèrent comme il^gal.

L’inventaire s’est fait sans incidents.— Ao C m cu d’Etodes.— Le dimanche

S< janvier, le Cercle qMStudes de Crépy avait invité un grand nombre de nos conci­toyens i venir entendre denx conférences, dans la salle de la Jeunesse de Crépy, gracieusement mite A leur disposition par M. A. Cardin.

Après l’exécution, par l’Œuvre du Jeudi, du Jfoël de Botrel, nous entendimes une conférence de M- Bmlèo sur l’alcoolisme, conférence accompagnée de projections ; puis MM. Joly, dans ton monologue Les Renseignements, et Kalmbacfaer, dans Le Député, firent passer quelques agréables moments à l’auditoire. Il en fut de même do M. L Bacin?, inimitable dans les Cadres de l'Armée.

M. Abrahîm, curé-doyen, prenonça en­suite une ccorte allccntion où U expliqua le but de ces conférences, et, toujours avec des projections, M. Boulée fit défiler de­vant nous les principaux épisodes de la première partie de la guerre de <870.

Les speetatènrs se retirèrent ensuite, enchantés des quelques instants qu’ils ve­naient de passer.

— Abjudication — Le lu n ü 42 fé­vrier, à dix heures du malin, il sera pro­cédé. à l’HOtel de-Ville, à l’adjudication au rabais, par voie de soum ssions cache­tées, de la fouraiture dn vin à faire à l’Hosp ce en 4906.

Le cahier des charges, clauses et condi­tions de l’adjudication est d posé an se crétariat de la Mairie, où les intéressés pourront en prendre connaissance.

— Octroi db CsipY. — En conformité avec le règlement, toute personne por­teuse de gibier et de volaille, devra do'é- navsnt se présenter au but eau cent al, 6, ruo Nationale, po iren acqui'ter les droits, et ce avant de les mettre en veate au marché.

— Le Bal dü 3 Fivargu. — On nous communique la note suivante :

« Par snlts d’une erreur, les lettres d’iovitatioa au bal du Cercle arlisüqte, qui doit avoir lieu le 3 février, portent que le vris <i6® voi nres sera de 4 fr. 25 par course et par personne. C’est par course qu’il faut lire, quel que soit le nombre de personnes ».

G il lo c o n r t .- — EN chassant l i s CoBBKAiri. — Dimanche dernier, vers trois heures de l’après-midi, la jeune Ge­neviève Lefèvre, de Bellival, âgée de dix ans, revenait de Gilîoconrt, où tes parents l’avaienl envoyée faire plusieurs commis­sions. Elle se trouvait au iieu dit le Clos, s'-r la route de GilJoconrt à 'Fillaiv-Cotte- rêts, au moment où M. Ernest Vignon en observation dans le Clos ponr faire la chasse aux corbeaux, tira un coup de fu­sil dass la direct on où le trouvait l’en- fint, et quelques graiss de plomb ayant ricoché allèrent l’atteindre snr différentes parties du corps. Heureusement, les bois à galoches qu’elle venait de chercher et qu’elle portait appnyfs sur le côté, reçu­rent la plus forte partie de la charge et la prOtégèreat coûtie les effets du plomb meurtrier.

L’imprudent chasseur se porta vi’e au secours de la victime, et la transporta anssitét chez ses parents.

Le docteur Résibois. mandé immédiate- 'ment, conseilla à la famille de coadu re l’eufaat à Paris, poor qu’il y soit procédé à l’extraction des grains rte plomb.

On espère que ce -Tnalheure’’x accident n’aura pas les suites déplorabl’s qu’il y avait lieu de craindre.

On doit dire à la louange de M. Vignon, très affecté de l’événement regrettab'e dont it est l’auteur bien invoie ta re, qn’ii s’est sponianfm’Ut chargé de tous les fra s occssionnés par cette malheu­reuse affaire. >

— AcctnENT — Mardi d rnier, dans l’après-mi.ii Charles Badin, eharretierau service de M. Bourgeois (Désiré), trans­portait dn fcmier-'Arrivé dars la pièce qu’il amendait, la voiture, par ssite de la 'erre f-'ctemenî gelée, fit un h urt qui obligea le limonier à obéir et à sa porie- vivemsat du côté du condu :tear. q-ji. na s’attendant pas à ce choc, fut vioiemmeat frappé par le limon de la voiture et ren- ver.sé sur le sol, où i! resta une demi- heure su moins sans secours et sans pou voir se relerer.

Hsareu-ement, Caren (Alfred), qui, lui aussi, faisait des charrois dans cette ré- giou, s’aperçut que i’ülîeiage de Badin paraissait abandonné. lly courut et trouva le malheu^'eux charretier trarsi de froid ettrêssrtrff-aut. Oa la rapparia chez loi, où des soins empressés lui fm^ent prodi­gués Aujocrd’nui, il va au si bien que possible, t , malgré ce.-(aines douleurs internes qu’il ressent encore da temps en temps, il pourra sous ptu de jours re- preodre ses occupations habituelles.

I v o r s .Etat âeil pour Vannée 1905.

NaUeanee. — 12 juin : DarsonviUe Fer- naode-

j)icè i. — 18 jsn-rier : Gourmet Julie. 7“ 31 jan-vier ; Rebours Casimir. — 1” mai ; Carrier Victorine. — 20 juillet : Brujfuet Marie. — 28 juillet : DaTScm^ille FemaiKle. — 4 août ; Moiret Marie. >— t l décembre : Miicens Marie.

MiLriagea. — 18 mars : Gobert Auguste- Fem as'I e t demoiselle Fradet Margaerite- Honoriae.

mai : Renard CyrillevArtbur et demoi> selle Bezin Lèontine.

19 se^m bre Lafièvie NaieiwGictser e* éaao iselte Lebon Hene-AltiMilise.

7 déooibire r Mfiiat JeaBvtetmtc ci ta c l* seUc. Gcyi^ ytientme-Alexanar^Be.

a i e U o . — COHIlAViaiHHria— GWBCf»-vrât'oT u été retevéa contre um débitant de Mello, nommé Piron, poux «voie htisié ^vq^M ^tàiiehiœ «anneoUi^

— AaàxraxM Lapins a bon naBCNfi — Les lapins tflitent tetqours les voleurs. Leum ande est teujeaTs appréciée. Les é ^ u x M&rim ont pu faire cette constation, ses jours der- niers, en s’affireevant qu’un mttfaiteur leur avait soustrait denx de cet aniBiaa i . La gendarmmûe recherche les lapins et surtout le volènr.

— A l ’Abbi ne B eso in . — La gendar­merie a arrêté et conduit à la prison de Clennont, ponr 20 jours, le nommé Char lesGosset, 27 ans, manouvrier, qui so re­fusait à payer une somme de75 francs, ré ­sultant d’une condamnation et brais de jugement pour vol.

B f o n t a t e i r e . — C hien s a n s C o lu s b .— Irecès-veriial a été dressé contie M. Albenqae(Paul), 26 ans.

— CoNDiHXAnoN. — Le tribunal cor- recliocnel de Senlis a condamné lundi, à six mois de prison, le nommé Plassier (Emile), 20 ans, jonrn lier à Tbiveruy, qui avait tenté, une de ces dernières nuits, de frapper avec son couteau le brigadier de gendarmerie Caron, et qui avait vio­lemment frappé le .gendarme Paté. Le brigadisr Cvon n’a dû qu’à sa promptitude et à son énergie de ne pas être atteint p v l’énergumène, qui a étt, la nuit même, éeroué par les soins des deux rénrageux gendarmes.

— SNCcmx LE billiqusdx n i Merlbib.— Entre Belges. — Une rixe a éclaté dans le débit Geerstelyhck entre les sieurs de Merleer (Alphonse), 22 ans, et Lefranc (Gustave), â ans.

— VÔL Ua vol d’un lapin a été com­mis dernièrement au p'éjudice d'un ou­vrier d’usice, M. Dérivé (Louis).

L’auteur en est activement recherché. Btateiail deldaniatairedul8au25 fanvitr.

Naieaaneea. — 21 janvier : Andivert Armand- Henri. — 22: Deansarest Marcel-Lucten ; M i- ; cHel Simocne-Honozine.

Jléeie. — .18 : Lonvet Marie-Roaaüe. u n s profcuioD, 56 ans.- — 19: Bourgeois Jnlien, peintre en tiàtiments, «7 ans.

B le u iU jie n -T h e U e . — La S a in t- SiBABTUN- — La Compagnie d'arc de NeaiUj-eu-Thelle s’est réunie dimanche dernier pour fêter son patron. Saint Sé­bastien. Après la messe, un banquet où régna la plus cordiale gaîté, a réuni, dans la salle de M. Àuffrsy, les chevaliers et qnelques-nns de leurs amis.

N o g e n t l e s - U te r g e s — Feu bb CEiMiNdx. — Un feu de cheminée a éclaté jeudi après-midi, vers quatre heures, ch'z M. Tandy, 50, rue Carnet; il a pu être fa- eilemeni maîtrisé; toutefois,*. Tacdysera pourscivi peur n’avoir pas fait ramoner sa cheminée en temps, utile.

R a s s ^ - B é m o i i t — Sociéié nx SicouBS MUTUELS. — Dimaüche dernier a été créée, a Russy-Bémont, une Société de secours mvtuels d’adultes. Vingt-cinq per­sonnes ayaxt donné leur adhésion provi­soire se sont réunies à l’Ecole, à deux henres de l’après-midi, et ont arrêté les statuts de la nouvelle Société, qui sera déslBnée sous le nom d’Union mutuelle de Russy-Bémont.

Ont été tommés membres du Bureau : Président, M. Duvivier (Eugène); vice- présidents. MM. Longcet, de Chalaubsrt, Lacour; trésorier, M. J. Duvivier; t éso- rier adjoint, M. BiHy ; secrétaire, M. Rous­seaux ; secré'aire adjo nt, M. Nicolas.

Commissioa de contrôle : MM. Dirivier, Pillon, Deb'ay.

Conseil d’administration : MM. Duvivier, J. Duvivier, Forte, Concy, Strophane.

La cotisation mensuelle est fixée à 4 fr. pour les hommes, et 0 fr. 75 pour les femmes et jeunes filles.

Eu cas de maladie, et pour la présente année, sous réserve de modifications les années suivantes, il sera accordé aux so­ciétaires malades i hemmes, 2 francs par jour le premier mois, 4 frapc le deuxième mois ; femmes, 4 fr. 60 par jour le premier mois, 4 franc le deuxième mois.

A l’issue de cette réunion, deux géné­reux concitoyeas se sont spontanément tait inscrire comme membres honoraires; ce sont MM. Durivier (Eugène) et Duvivier (Jean), chacun pour ia somme de 4 00 fr. Las sociétaires leur adressent tous lems remerciements.

S a in t - L e u - d ’£ s n s e re n t . — Pro­cès Verbal. — Un ouvrier terrassier, Aa- sart (Charles), âgé de 25 ans, qoi, le 49 janvier, occasionnait du scandale à Saint- Leu par ses extravagances bachiques, sera poursuivi pour ivresse.

S a in t - V a a s t - d e - I - o o g m o n t .Etat civil pour Vannée 1905.

NaUsance». — 2 jan-rier : Debout Made- leine^abrielle. — 9 janvier : Corneloup Paul.— 21 mars : Gœatens Yvonne-Justinéî — 27 avril : Gatté André-A^bert. — 4 juin : Babu EugêDie-Valeutine. — 27 août ; MahoQ A o- drée-Eugénie.

Publications de ifariages. — Entre M. Polin FrançoiS'Lucien et MUe Gascogne Louisc- Fêlide.

Jdaaiage. — 23 décembre ; M. Brocard Paul- Elie Victor et Mlle Lecomte Marthc-Alice.

Décè». — 24 janvier ; Ceracloup Pau i — 24 juillet : Gigaux Delamarie-Josenb. — 6 dé cembre : Cardon (mort-ûé). — 23 décembre : Debout Hély-Hoûoré.

ü U y - S a m t- G e o r g e s , — V o l. — Un voi de bois a été f omocis àa hameau de Cousnicourt, au prfjadce du sieur Cou- lettï. Des épiants du quartier eu ont été reconnus les auteurs.

■V illera-’ a in t-P a o l '; — M lecohte n’.tRCHTAC C0JUL4.NBSUR M l ’ObDRB DE 'aint-Grègojre — Mgr h.joais évêque de Beauraiz, s’est re da â| Paris pour re­mettre à M. le comte d’Arehi:c. su nom du Sa ni-Père, la croix de commandeur de Saint G.’-égoi e le-G aud-

M. le comte d’Arohiac est fort connu dans l’Oise Ano eu maire de Vülers-Saint- Paai, il n’a cessé de s’occuper des intérêts religienx de cette commiine, après avoir servi sons le drapeau de la Fiance C’est le noble chrétien et Je grand Français que le Pape a voulu hocorer.

» —

Arrondissements voisins.^ o s x U l e s . — Vol de 10 ÔGÔ Francs.

— ün~ cambriolage, accompli dans drs circonstances les plus dramatiques, a été commis dans le bourg de Noailles.

Vers 5 heures et demie du matin, le domestique de M. BranthOme, docteur en méd-c'ne, ncmmé Armile tiaillan, âgé de 48 ans ■'escs-c-tait de sa chambra du S* ét ge de ! habit tiou, située en face de 'a m ici -, rou a de Paris, poar al er, su vant Süü habitude, djcner a ma ger aux cbe vaux.

.A'rivé au rrz de-chaussée, près de la g-a de porte, son attention fut attirée par uaa lumièrè provenant du salou.

------------------i6 S t t « a ^ lrd e M q s ts fc p w a it : i lfiatîM ^'lt

Ba -iilÿ ^eail. JL ^ é ta ftÀ ^ ré iM ié , saisi i b n s le bM anâ^cet^ ik ib ÿ é ia * ù a eosp M centew aa h n v Instiimtivateut. le mirihearen

dranUeàa éuU dirigé.La ffayeuE. e t la«deqilinr . . . . .

üévan^ssêB H ^ dé (^B as. A y ^ r ^ t a peu a^ès' ses serts. i la e liainaregHM.I! put jusqu’i la grande porte. Là. U a > p ^ A son aide des envriera qui s’en a ''a i:n t tra­vailler.

Cenx-el aeeonnmnt et to eondnû im t chez M. BaHin, tapistiar, nmdant qu’on allait chercher le m â o ir Bupsy. ' H vint peu après et fit un premier passement an blessé.

Da son cûté, la gendarmerie de Noailles, informée de révénmnaat, eemmençait son enquête.

Dans le salon régnait le désordre le plus compieL Sur la sol <m découvrait des ob­jets d’art et d e 'l ’argenterie raipaqnetés dans un lac.

Dau h cave du idoctanr ou trouvait le coffre-fort éven'ïré, son leentenu enlevé, .soit une dizaine de mille fr&ncs en o r et en billets.

n résuBe des renseigBements recueillis au cours de l’enquête,-que les cambrio­leurs n’ignoraient pas le départ depuis ht veille au soir du docteur et de M"** Bran- thème.

Etaient senleasoit restés an It^is lenr fi'Iette, les deux bonnes et le domestique Caillan.

Celui ci, après le pansement dn derienr Dupn.y,fut transporte i l’auberge DeUcour, où son maître, le doetenr Branthûme, A son retour, loi prodigua les soins les plus dévoués.

On n’a relevé aucune‘traco d’effraction dans les pièces du premier étage de la maison.- Détail A noter: avant son départ, le docteur n ’avait pu ouvrir son eoire-lort, ce qui montre que déji ce meubl i avait été l’objet de tentatives indiscrètes.

De nombreuses penonnes ont été en­tendues au cours de la première enquête.

Le Parq uet de Baauvais est sur les lieux.

La Com pagnie du NordB T L A B A I E D E L A S O m M E

L’embouchure de la Somme constituait jadis un vaste es'uaire de plusieurs kilo- mèt'es de large, dans lequel la marée re­poussait les vagues de la Manche jusqu’à Ab'’evilla. Cet temps sont'déjà loin. De­puis un siècle, la baie de la Somme, en dépit de tous les travaux effectués, ne cesse de s’ensabler progressivemmit. an grand désespoir de la poptlation mari­time.. I! faut cependant en prendre son parti : la mer recu'e, et les c terriens > profitent de l’espace qu’elle abandonne.

Use nouvelle barrière va être opposée au flot entre le petit port d î Saiut-Valery, situé en face de la plage du Crotoy, et la commune de Noyelles-sur-Her, qu’on avait classée il y a que’ques années comme station balnéaire. -

La mer ne viendra plus à Noyelles, — qui ne méritera plus son qualificatif, à l’instar de Montreuil et de bien d’autres villes dn littoral.

En effet, l’antique et branlant pont de bois qui, depuis cinquante ans, permet à la voie ferrée de traverser la baie, va être supprimé très prochainement, dans nuelques mois peut k re , dans un an au plus.

Sa disparition, officiellement décidée, n’est plus qu’une question de jours... et de fo'malités.

La Compagnie des Chemins de fer du Nord, qui poss^e tons les terrains en aœout de cette «tacade, va établir nne digue qui interdira le passage à la ma^ée

Les terrains de la baie, connus sous le nom de Moll'ères, mis aiasi à l’abri des incursions lu flot, seront acquis à l’agri- cuiiure.

Ces terrains avaient été concédés à la Coinpaguie du Nord comme subvention de l'Etat, il y a un demi siècle, lors de 1 éta­blissement de la ligne du chemin do fer.

On ne prévoyait peut être pas alors que la complaisance de la mer permettrait d’en tirer profit.

Q toi qu’il en soit, la baie de la Somme est défiaitivement ‘■ondamnée. Elle va-dis paraître à bref délai, réduite à l’étendue de sable qui prolonge, ta plage du Creloy et que la mer couvre pendant une heure deux fois par jour.

Ajoutons que. générâlement, les habi­tants des contrées intéressées sont satis­faits dn projet qui va .être réalûé, car la création de la digue, qui aure une Ion guenr de deux ki'omètres environ, per mettra l’étabhssement d’une route. eo:re deux vastes région» privées* de ecmmaoi- caiions : le.Vimeu et le Marquenterre.

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i t lB o 3 ^ ^ 33e.« 2* 30 e. B e n r e l t k i lo f i^ à 3 . . . ÜEafk 1*.

mé,y ,1 6 5 0 L 8 r i^ l-< p * , 9 76; 2-,Otg*i 4 - ^ 10 67 r 2>, 1037; 3*, 10 OG. t« q tè ,9 l2 ;2 > , S 8 8 ;3 V 8 64.

IWii. la U ag ., 1- qté, 84 a ; *•, 29 Grfipy^Sî jsBMier.

BU qté 23 . . , 2* 22 50» 3* t t a..Ora«19 1950, 2* I&i32 50v le teitt snz 100 Uios.

Oa cote iliaet<^itre : I** qté 193* 15 84. S « d e iS .. . . Orga 1 2 ^ . Arcùiê^ 916„.2?&3C

Poids net de l'hectolitre, hlâ.. 1** o â ISk' _3* 71. Seiÿe 72. AToine l" àU 4T, f

Pain le küo l" «{té 33 c., 2> 29 e.■éra» Sfijannerê - i

Blé, r* «té, 22 25. HéteO, . . . . . SdM», 15^ .. O ^e, 17 ^ ; ÂYoifté, 2} ; le tosit soz h ^ n o s

r a o , le kÛo. 1** qt^ 34 2*, c. -Beozie, le kilo, I** qté, 3 8(^ 2* 3 20. le

cent, 12 . . .27 janvier.

Blé, 22 75. Seide, 15 . . . Orge, 17 50. A vtm , 20 . le tout aoz lûO kilos.''

On cote lliectolitze : Blé, 17 05. Seiÿe, 10 80. Orge, 11 35, AToine, 9 60.

fSdn le kuo qté'35 c., 2« 32 c;Benxre le Irilo 1** qté 4 2* 3 20.CEofs le cent 12 tr. . . .

26 janvier.On cote : Froment vîeaz, l'* qté, 17 94; 2* 1672 ;

3* 15 33. Seigle, 10 50. Orge, . . . . . . Avdtaè, 1**qté, 10 . . ;2«, 9 50 ; 3“, 9 . . .

Fromentvieox, I'*qté, 23 . . : 2*,22 . . ;3*,21 ! . . Seigle, 15 Oi^e . . . . . ATome, qté, 20 2«, 19 . . ; 3*, 18 .. ; le toat aux lOO kilos. ;

Pain, le kilo, I'* qté, 35'c. ; 2*, 30 c.Beurre le kilo, 1^ qté, 3 60 ; 2*, 3 <En& le cent, 12 50 à' 13 . . .

b n l f e ûu fciÿifttttiiti >

Auaftle (S.-In£), 27 janvier.Blé, 1** qté, 22 47; 2*. 21 36; 3* 20 25. lléidl,

Seigle, Orge, 22 47. Avoine, 1** nté,19 79; 2*, 18 23, le tont aux 100 küo*. ^

On cote l*hectoütre : Blé, l** qté, 17 75; 2*, 16 87; .3*, 16 Méteü, Smgle, Orge, I l 75.Avoine, l** qtéy 9 5C 2*, 8 75.

Pain, le kilog., 35 c., 2 qté 37 e.(S.-L), 25 janvier.

Avoines de 9 30 à 9 70. O ^ , de 12 .• k 13 •• l’hectolitre.

Beurre de 2 80 à 3 23. le kilg. CEnâ 10 à 12 .. le cent. -

Beatisv». — ISO vesnz gras, 1** qté 2 30, 2*2 .,,3* 170 le kü. 45 veanz maigres de 20 à 35 ft. la pièce. porcs gras 1** qté 135, 2*130 ie kU. . . . pores coureurs, 40 k 55 fr. 1a pièce. ... porcs laitons de 18 à 26 fr. la pièce.

Bestiaux, — 50 vaches amomllantes de 45Ô à 550 fr. par ‘tête. 45 vaches grasses, 1** qté 1 50, 2* 1 45, le kilo. 170 vaches maigres et uâtières, \r* qté 1 25, 2* 1 20, 3* 110, le kilo.L asa (Aisne), 24 janvier.

Blé roux 22 .. à 22 50. Seigle 15 .. à ........Orge . . . . à Avoine 18 50 k 19 . le toutaux 100 kilos.

le kilo 1** qté .. c. 2* .. c.M«atdldier (Somme), 27 janvier.

Blé, i - qté, 22 50 à 23 2*, 22 ,. à 22 50.Seigle, 15 .. à 16 ... Orge, 17 .. à 18 ... Escour­geon, 17 . à 18 ... Avoine, 17 .. à 18 ... Son, 12 . à 13 ... Remonlagà 14 .. k 15 ...

Beurre, le demi-kilo, 1 20 i 1 40. ŒoD, le quar­teron, 2 ^ à 2 60.Nevfehfitel (Seine-Inférieure), ^ janvier.

Blé, 21 25 à 2! 88. Seigle, . . .. à Orge,.. . . à Avfwe, 17 .. k 21 le tout aux100 kilos. ■

P ^ , V* qté. 40 c.; 2*, 32 c.; 3% 28 c. le kü*. Beurre, 2 '^ à 3 10 le kilogr. (Eufs, le cent,

llJ . k 12R«aeB (Sâae-lnférieure), 26 janvier.

Blés, . . . . Avoines, 21 35. Seigle, Orge,16 O'i. Farines, 32 '25, le tout aux lOO kilos.

La Phlébite.Voulez vous vous m e ttre à l’sb i da

l’embolif, l’accident le plus t rrible de 'a p h lé b ite T Si vous y avez échappé vaa- W vous évtier les enflures periistaatas, las engourdissements, llrapoteac:; qui ré­su lte n t si souvent des p h lib ite s aDciennesT P r^ (< à chaque re p a s un v e r re à liqueur d’E l ix i r d e 'V ir^ iiiiie N y rd a Û -q n i ré ta b lira la c’rculation at fe ra disparéi re toute don'etr. Le flacon, A fr. S O . banco. Njrdahl, S. rua de ia Tieharie, Paris. Epvoî g ra tu it de la b ro c h u re expli­cative. Exiger su- l’envelopfe de chaque fiacou, la signature de garautie 'X y r - d a h l .

a u c m B

Une nouvelle F édéra tlon des ArohersDu P e tit Journal :MM.. 'Vivot, capitaine de l’Onien des

Archers, de Vii’ers-Bretonn^ux ; De.-:preï, Cipitîiue dè la Fondamentale, d’AmieDs, et A Donné, capitiine de l'Union des F ranci-Archers, d Amiens, propo eut, en les lennes .'•uivanis, 1» créatio.u d’nce Fédération des Compagnies d'Arc duNerd :

€ Lorsque, en 4898, fut créée à Fontai­nebleau la premier caampiounat de tir a l’arc, la question dè transmùsicn du cLa a- pioDuat nscss it i laréuaioa des capitaines des Compagnias intéressées, et eu isèaie temps, fut fondée U Fédération des Com­pagnie d'Arc de Vile dê-Ffance.

.< ospuis c tîe egoqitr, clost ie conseil supérieur da celte FéJéralioa qut ts t chargé d’assurer tous les ans J ’o.rgaUiSitioa da Championnat de Fraeee.

€ Ea 1903, ta Cempaguia d'Arc l i F on- darrwntale d Amiens, ayant à rendra sou Gracd-Prix gésérà! et provincial, etfèttnt en même temps le centenaire de sa fonda tioa, avait demandé à avoir le si.\iêma Chsnspionat de France. N’ayant pu l’obte­n ir,les deux Comtajuie d'arc d’Amiens, réunies, ^cidèreni la création d’un tham- piounat du Nord, rhampionnat qui a été repris en 4904 par U villa d’Arrat, lors de son Bxpesition, et, en 4963, par la Compa­gnie d’arc l ’Union des.Archers de Mllers- Bretonneux, en même temps qu elle ren­dait son Grand-PriX général et Béuqiet provincial.

« Mais, ponr aaîurer la tran-mission régulière de ce Championsat, et en mèmé temps, faci iter le» rapports et la banne euteote entre toutes les Compagniss d'arc de noue Tég on, nous avens pensé qu'il serait utile de fond-r nne Fcdé atton (S0 U3 le nom de ; Fédération da Nord, par eieupit) qui g ouperait tentes les Coai- psgD'es d’arc des rondes de la S tm ie , de rO se, de l’Aisne et du Nord

€ Pour arriver a ce réittltat, nous tous

B A N D A 6 E 8 0 U P A K

v m mGuériron des hernies et difformités’du

corps à tout âge, plus de S9 ans d’expé­rience, breveté s. g. d g. Bandagiste- Orthopédiste, ancien curateur herniaire, venant de Paris, attaché à la chirurgie. Après trois mois d’appiicatioa du bandage VUACHET, le malade, que les h»rnies ont alité depuis plusiturs anuées, obtient la cure certaine et redevient anssi robuste qu’avant.

Par l'application de son appareil, dont il est le seul propriétaire, M. Ifaadiet s’en­gage à maintenir toutes les hâ.rnios quel qu’en soit le vulume ou l’au^ienneté, des­centes, ruptures, cassures, et . 11. preuve la guérison radicale par des miUiers d at­testations identiques à ta suivante : -

Voici nue lettre de constatation ;< J'ai ati.endn 6 ans pour vousrmnerrier

de mon entière guérison, obtenue eu i mois, par votre nouveau bandage Sou­pape. Depuis, je n’ai jamais vu repareitre ma hernie. Je suii heureuse de-voos en­voyer cette att«tation comme gage de mon éternelle reconnaissance.

Madame DESB0ÜRSS5, Nouvelle Cité, Fosse n» 3, à Len» (P.-do-C ).

Consultations gratuites chaque mms :MiRU, hâtai du Lion d’Or, le 3 ie~ â ia -

que mois.Bianelis, hôtel de l'Ecu. le 9 de chaque

meis.CHAHniXT, hôtel du Petit-Lpnis, la 8 de

chaque m ^ .SiHtm, hôtel dn Grand-Cerf, le 40 de

chaque fimis.Creil, bôtd du Commerce, le 46 de'cha­

que mois- J- .Pour tontes demandes et ce rn ip a t-

dances, s’adress«;diraetem«it 34 bit, rue ie Denkerque. PARIS.

Le Gérant : SavxiCX-BïûürâQdfo. -------J ’ - 'a '. .T4L' ' ü y ■ .............. ... II lit! III ig f l ip É i u n i e

9-44, place da l’Hétal-rtle-Vll.ê,

EE COURRIER DE L’OÏSE

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^ e t j u s c ^ B o u î»nt-SaiiBe-Maxaiiea.

5’.«MBC_— , ----------------f ' t B o S Sofr^taiM , n* 10,, a». M’ ‘ Lst« ox ;

I et de É* ÙÇGIM, n o ^ r e à Verberie.

4 e fc leM 4 e a t fe e v r f

D B :U N B

berle ;5* A M* DHERBB, hoiisier à Pont-1

Sidate-Maxonce.

[ M A I S O N• a u x ençkères' -puoUquex,’ ■ 4 D E ; in îB

M A I S O N»i^ée àiPONT $•' MAXENCE,

* i ^ , tu e l

b t i * •Medam*- B e r t l» -^ d » i““ feoiue de Motmear Baymoad

s s s - s æ s u ’S d f f l i i

fé«r'^n»ai conttitoé;Kt ’ l ' Moiweui Edjàtoôd Hoibart,

(éndant »ctQeflw».e»t , _ deLebord»;

Défendeur, ayant M* Lo.r pour aroué ennatitué;^. .

r M* Gaiton Lioir, a r o u * .a ^ a ScaBs. . « agiiaant au “o?. a AnnUteur indioiaire, dudit Moum*™

’U m m u A Boibaut, um^ - b rotte ^ jugement du Tribun^ de

* 8enli». >•i'décembie mit neuf cent cinq, e m - yialré; • Interrenant, occupant pour]

Ü appert : /Ona la séparation de bîer s a et* p ra

non” , d’entre leediie éppua Boibauy-

Poureitrm t:78 Signé : CHAMBARP-.

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k Chambly lOae).

CessioB d î Fon^dê Commerce.

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^ ; .n d a lV o n « ê u r M^ame Gea^ IpENTiiB-PATTE, mtrcerie et L .

Ü Ü P I m a i s o ncondition, supulés audit “ ““ at. _ ,

L’entrée en j “neuf janTier mil neuf cent sx .

Domicile a été éln i. Chambly, ritude de M* Tuserant.

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le D Im tw ie k e * S F é u r le r i » 0 « ,à d^ux heures de relevée,

en l'É tiide e t pa r le m inistère de M* BEAUGHAMPS,

nota ire ,à Pont-Saiute-M axence, êommis à cet effet,.

X a d re tter p eu r les renseignements : A «* « a e c e s B O H A K D . avoué k

I Senlis, poifrsulTant la rente ;A M* ESCAYY, aroné ’a Senl’s, pré­

sent 4 lk‘vénte ; _Et à M"‘BEAUCHAMPS, notaire 4

[ Pont-Sainte-Maxence, dépositaire - duI cahier des ;cbarges.

Étude do M* SAINTf.BElJVE,* aroué k^Senlit.

v ‘ e n t eAUX ENCHÈRES PUBLIQUES

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L’adjudication aura lien le D iaA N C nB < 1 FËVBIEB lOOB,

à une heure de relevée,

eu l’Étude et par le ministère de M’ MAUGIN, notmre k Verbene,

commis k cet effet.

Xesdresser pou r les renseignements

1* A 6 orc< a aO H AN», aronék Senlis, poursuirant la vente ;

i ‘ Et à M’ MAUGIN, notaire k Ver­berie, dépositaire du cahier des chargés

Études de M* SAIItiTE-BEBVE. avoué 4 Senlis (Oise),

et de G corsen H ABILLE de POHCHBVILLE, notaire

4 Yalenciennes (Nord), Î6 rue des Anges.

HÉflB iT V B Bî* A M* MARDELET, notmre 4 Nantenil-le-Handouin, dépositrire du cahier des charges;

3* A M‘ MORAND, aroué k Senlis ; ------------ .4. A M. MAUGIN, "«t»!™ à Y«^ S -sV -

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mune de Montëpilloy, le Mardi 6 Fé­vrier 1906, I» deux/ heures, à Senlis, en l ’Etude de Mî t^étit, notûre. '

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S, adresser p o u r les renseignements .p A H ’ SAIMrE-BEBVE, avoué i

Senlis, pourstùvant la vente ;2” A M‘ MORAND, avoué k Senlis,

présent à la vente;O- A M’ MÉZIÈRE, notaire k Beti.

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à (Uux heures de relevée, en la Mairie de Belle-Eglise,

par le ministère de M* Qüsntibr, noture à Chamb^,

commis à cet effet.

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en l'audience des criées du Tribunal civil de 1'* instance de S-nlis.

au Palais de Justi-e de ladite ville, rue de la Républ’que.

S'adresser jpour les renseignements : 1« A U * SAlW iTE-BEU V E avoué

à Senlii, poursuivant la vente ;2* A M* MORAND, avoué à Senlis,

présent à la vente ;3* A M» PETIT, notaire à Senlis ;4* Et au Greffe du Tribunal civil de

Senli*, où le cahier des charges est dé' ?osé. ____ -

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à deux heures de raprés-midi, en l’étude et par le ministère de M*

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S'adresser p our les renseignements : l* A M* S A IX IT -B E U V E , avoué k

I Senlis, poursuivant la évente ;2» à M* SAVARY, avoué h SenUs,

présent à la vente ;j 3* à Georges MABILLE de PON- I CHEVILLE, notaire à Valenciemnes,126, rue des Anges,.dépositaire du cahier . des charges ;I 4* et à M. Dervillé, géomètre à Com- I piègne. __________

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Sentis, poursuivant la vente ;2» A M* LENOIR, huissier à Senlis ; 3* au Greffe du Tribunal civil de

Senlis. où le cahier des charge^ est déposé. ’

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successeur de M'Delaportb; et de B A LÉZEA U R , notaire

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d'EïSei’i ,Diman"hc 18 Kévri''r 19('6, k deux heures île relevé-, par le ministère de M* X.ombo’"s, notaire. Pain. 73

Form er des filles, des sœurs, des épouses et dos mères dévouées ; leu r 1 inspirer l.'umour de Dieu, de la famille ôl de leurs devoirs; leur enseigner à faire — riches ou pauvres — lo bonheur j de leur maison; orner leu rôsprit; déve­lopper leur intelligeuce, tout eu les ini- I liant aux travaux, à l'économie, aux; soins du ménage, tel est le but que sc propose lo Jùut^nal des Demoiselles. soixaute-ti'cizo aunées d'un succès lou- jo trs croi sant l’autoriseut k croire 4u'il ne s'i-'U est faniais écarté.

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hourgâf'isc, u b 4 a r . t l u i c r coonaissant la taUle des arbres, les châssi-^, primeurs et ffeurs, et s'occuper d'un cheval ; sa f e m m e bonne cuisine, sachant coudre ot laver.

S 'adr. au Bureau du Journal. 19

On demande a a a p p r e n t ichez M. DESCHAMPS, charcutier, 9, rue de Paris, k Chantilly. 20

«■T* On demnnd# d# suite 4 e n x bOK* E o u v le ra*

6’adr. nn Borenn dn JourxuO. US5’ O a demande b b Bo b B r e m 'f f

i r?(épeîî0#l,

Étüdô de M* T lllk Ü ü l.V , notaire à Acy-en-Mul'ieu (Oîsa'.

A vendre pqr adjudigaUoâ volont -'re, 1(3 Diniaochc lê Fév-isr i‘. 06. a une de r tle -ée , à B o ii’laucy, eantou de Betx {Oise', en la salle de la Mairie, et par le m 'nistère de M“ Thirrî|i;i, fao- tairc k A y, u a d e l- 'ev iu i,situé à Büuillancy, e t 1 9 tic® a r a s ti9 ’ «fe*i J r T4*>resitués aux te rro irs de Bouillancy et Réez Fosse-M artiu.

Étude de M* FERRY , notaire k Béthisy-Saint-Pierre.

A vendre k l’amiable, n u e K n ln o ii i usage de boucherie, et u » J a v d ln , sis à Morienval, le tout loué jusquen 1918, moyennant 550 francs par an. — S’adresser k M* F erry , notaire.

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Etude de M* Edmond FERRY , notaire k Béthisy-Saint-Pierre.

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Pcor- wiutei ##tt# M#BtiO* :

le* iiM#riio*s portent

S'adresser «u Jsurnal,toute demande de 'enseignements doit i tr r . t mpagttée d ’un timbre.

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V u o s r nons. Maire de la Ville de Senlis, pour légalisation de la signature (le . a p p o ^ i fa r t id e . Le ,

Enregistré à Senlis, Reçu

Imprimerie Administrative et Commerciale de Sen lis, Loup BERTROZ, Directeur-AdlBinistrâielll’i U , place de l’H ôtél-de-V ille.