MERCREDI 2 FÉVRIER 2011 - 28 SAFAR 1432 - N° 6171 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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LETTRE OUVERTE DE SAÏD SADIÀ DAHO OULD-KABLIA

LETTRE OUVERTE DE SAÏD SADIÀ DAHO OULD-KABLIA

«Démissionnez !»«Démissionnez !»

ÉGYPTE

La rue a tranchéLa rue a tranchéPAGE 5

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De la rénovation de la mosquée

KetchaouaAlors que tout le monde

pensait que la prestigieu-se mosquée Ketchaoua(Alger) avait déjà connudes travaux de restaura-tion, on apprend que le

départementde Ghoula-mallah vientde lancerun appeld’offrespour lesmêmesmotifs.

Aen croire des sources informées, le SG du FLN aréuni, «de manière informelle», il y a quelques jours,certains de ses proches collaborateurs au sein

du parti. Objet de cette réunion : sortir avec unesérie de recommandations à même d’empê-cher une explosion sociale similaire à cellesqui ont secoué la Tunisie et l’Egypte, ajou-tent nos sources qui précisent que, entreautres suggestions que Belkhadem devraitprésenter «à qui de droit», figurent la sus-pension des retraits de permis de conduireainsi que la levée de l’interdiction d’octroide crédits bancaires à la consommation.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats d’hierPensez-vous que la manifestation

monstre attendue aujourd’huifera tomber Moubarak ?

OUI : 76,42%NON : 21,26%SANS OPINION : 2,33%

Pensez-vous participer à la marche du12 février que comptent organiser la

société civile et des partis politiques ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

ERISCOOPERISCOOPPP Soirperiscoop@yahoo.fr

Mercredi 2 février 2011 - Page 2

Nouveau siège des AE fin prêt ?La construction du nouveau siège du ministère des

Affaires étrangères semble tirer à sa fin. En effet, ceministère est à la recherche d’une entreprise pour lagestion et la maintenance des ascenseurs et autre

monte-charge du siège.Il est également recherché une entreprise pour

l’installation et la maintenance de la climatisa-tion.

Edité par la SARLSIÈGE :

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Djamel SAÏFIFouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSI

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Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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1re étage, Sétif.Tél. : 036 91 48 59Fax : 036 84 18 37

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(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Des véhiculespour transporter

les repas Alors que le personnel char-

gé du suivi de la disponibilitédes médicaments au sein dela PCH (Pharmacie centraledes hôpitaux) souffre terrible-ment du manque de véhiculespour mener cette mission, auniveau de la direction généra-le, ce n’est pas ça quimanque. Certaines personnesqui n’ont aucune charge detravail sont transportées.Mieux encore, des véhiculessont mobilisés pour le trans-

port des repas de lacantine vers lesiège de la PCH,alors que la can-tine se trouve surle même site.

Les «suggestions»de Belkhadem

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 2 février 2011 - PAGE 3

ÉGYPTE : L’APRÈS-MOUBARAK A COMMENCÉ

La rue a tranché

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Au Caire, cesont des centaines de mil-liers d’Égyptiens — deuxmillions, iront jusqu’àavancer certaines chaînesde télévision — ont prispossession de la place dela Libération, au cœur dela capitale.

Leur mot d’ordre estunique, exclusif et unani-mement partagé danstoutes les autres villes d’É-gypte : le départ du prési-dent Moubarak.

Une mobilisation d’au-tant plus réussie que lerégime a tout mis enœuvre pour faire avorterces manifestations : arrêttotal, dès lundi, desréseaux de téléphoniemobile, de l’internet ettous les transports encommun.

Or, non seulement lesmanifestations serontgrandioses, mais draine-ront toutes les franges dela société et toutestranches d’ages confon-dus et ont lieu sans lemoindre incident notable.Il faut dire que la position

exprimée par l’armée,lundi soir en affirmant«que les revendicationsdu peuple égyptien sontlégitimes» a fini par isoler,complètement, Moubarak.

Ce dernier, qui avaitchargé le nouveau vice-président, OmarSouleymane, d’inviter «lesforces de l’opposition àl’ouverture d’un dialogue»,obtient immédiatement unautre camouflet : «Oui audialogue, répondent lespartis d’opposition et lesinitiateurs du mouvement,mais une fois Moubarakparti.»

Désigné par l’opposi-tion comme son représen-tant, Mohamed El-Baradeia tout simplement invitéHosni Moubarak à quitterson poste, «au plus tardvendredi prochain».

Dans la journée, le chefde file de l’opposition a euun premier contact avecl’ambassadrice des Etats-Unis au Caire, MargaretScobey, tandis que BarackObama a, dans la mêmejournée d’hier, dépêché unancien ambassadeur

américain au Caire, pourrencontrer «les hauts res-ponsables égyptiens»,dont Moubarak bien sûr.

La Maison Blanche fini-ra-t-elle par pousserMoubarak à lâcher le pou-voir ? Le président de laCommission des affairesétrangères au Sénat, pré-senté par les agences depresse comme un proche

d’Obama, a, dans unedéclaration à Al Jazeera,parlé «de l’après-Moubarak qui n’a plus delégitimité».

Un après-Moubarak quine faisait plus de doutedans plusieurs capitales,hier.

Le Premier ministreisraélien, jusque-là trèsprudent dans ses déclara-

tions, a lancé un pressantappel «à la communautéinternationale pour exigerdu prochain pouvoir enÉgypte à respecter lesaccords de paix», à savoirles accords de CampDavid de 1978.

Jusqu’au début de lasoirée d’hier, tous lesindices plaidaient pour lafin de règne de Hosni

Moubarak. Reste à savoirla forme que cette chuteprendra.

Se dirige-t-on vers une«sortie honorable», sug-gérée par le chef de l’op-position, Mohamed AlBaradei ? A n’en pas dou-ter, la réponse est certai-nement dans les bagagesde l’émissaire d’Obama…

K. A.

L’Égypte a vécu hier une journée historique :de gigantesques marées humaines ont réponduà l’appel de l’opposition, à travers tout le pays,pour réclamer le départ de Hosni Moubarak. Unesorte de référendum «grandeur nature» qui adéfinitivement mis fin à la légitimité du Raïs.

Sofiane Aït-Iflis - Alger (LeSoir) - Le fait est l’un des plusnotables que les soulèvementspopulaires en Tunisie, d’abord, etÉgypte, ensuite, ont donné àconsigner : les deux armées ontrefusé de se dresser contre lepeuple.

Une attitude qui a dû sur-prendre plus d’un, tant est querares étaient ceux qui gageaientsur une telle situation.Notamment en Égypte, où l’ar-mée est un élément prépondé-rant sur lequel s’appuie le régimede Moubarak, contrairement à laTunisie, où c’est la police quiimposait l’autorité du régime BenAli. Aussi le serment de l’arméeégyptienne de ne pas faire obs-tacle aux revendications légi-

times du peuple, prononcé lundi,soit la veille des grandiosesmarches ayant rassemblé desmillions de personnes, est élo-quent.

Le Tian’anmen de tristemémoire n’est, donc, pas repro-ductible sur la place de la

Libération, au Caire. D’ailleurs,les principales villes dÉgypte ontvécu hier au rythme de marchesimposantes, sans que l’armée,pourtant déployée après le retraitde la police, intervienne pour lesréprimer. L’engagement de l’ar-mée égyptienne à accompagner

le changement est vite vérifié surle terrain, moins de 24 heuresaprès son expression solennelle.

Par leur résolution à ne pasaller à contre-courant des aspira-tions populaires, les galonnéségyptiens donnent, par leur atti-tude, à méditer des comporte-

ments non seulement possiblesmais salutaires pour les émanci-pations républicaines et démo-cratiques.

Pour avoir, elle aussi, refuséde réprimer la révolution duJasmin, l’armée tunisienne acontribué, du moins de manièrecollatérale, à la chute précipitéeet rapide du régime de Ben Ali.Un régime des plus policiers quifût. Rien n’est moins salutairepour les peuples de la régionque les armées se découvrentdes vocations républicaines etqui, surtout, les assument.

De la sorte, elles évitent queles transitions démocratiques,non seulement revendiquées parles élites politiques mais aussiportées par les peuples, nes’opèrent dans le chaos. Il s’agit,en fait, pour les armées d’aiderleurs nations et leurs peuples àêtre de leur époque, de leurtemps et non de les maintenirdans un sous-développementpolitique chronique.

N’étaient-elles pas belles cesimages venues du Caire de charsimposants de l’armée tagués parles manifestants ?

S. A. I.

TUNISIE ET ÉGYPTE

Quand les arméesfréquentent les révoltes !

Les armées en Tunisie eten Égypte ont refusé d’obs-truer les chemins de larévolution. Dans l’uncomme dans l’autre pays,où les révoltes populairesfont rage, elles n’ont pasrépondu au souhait despouvoirs en place de materle peuple. Evolution remar-quable.

2 millions de manifestants ont pris possession de la place de la Libération, au cœur du Caire.

L’armée tunisienne a contribué à la chute de Ben Ali.

Phot

os:D

R.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 2 février 2011 - PAGE 4

«Nous soutenons laCoordination nationale pourle changement démocratiquedans sa démarche parce qu’il

est temps de lever l’état d’ur-gence et d’ouvrir les champspolitique et médiatique mais,nous disons qu’au même titre

que cette revendicationpopulaire est légitime, il fautrespecter les droits desautres et aussi leurs biens»,a déclaré Moussa Touati.

«Le FNA ne participerapas en tant que parti maisnos militants sont libres d’al-ler marcher», a-t-il encoredéclaré.

Dans son analyse de ladynamique sociale traversantl’Algérie et plusieurs autrespays arabes, Moussa Touatidira que le soulèvementpopulaire de début janvier

dernier est la «conséquencedu tout dernier amendementconstitutionnel, des fraudesélectorales, des violationsdes libertés individuelles etpubliques».

«Nous étions les premiersà nous opposer à cet amen-dement (les députés du FNAse sont abstenus lors du votede cet amendement par leParlement, ndlr). Nousdisons maintenant que c’estce qui a déstabilisé le pays»,a-t-il estimé.

L. H.

Dans une conférence de presse tenue hier ausiège national du parti, sis à la rue Tanger, leprésident du Front national algérien (FNA),Moussa Touati, a exprimé le soutien de sa for-mation à la Coordination nationale pour le chan-gement démocratique dans sa démarche d’or-ganiser une marche le 12 février prochain. Ils’est néanmoins demandé si les initiateurs decette marche ont les capacités de l’encadrer etd’éviter la casse.

Dans la conférence de pressetenue hier matin à Alger, le secré-taire général du Mouvement pourla réforme nationale (El-Islah) acommuniqué la liste des adhé-rents à l’«initiative pour le change-ment démocratique» que prôneson parti.

Parmi eux, figurent des personna-lités plutôt connues sur la scène poli-tique nationale et qui ne sont pasd’obédience islamiste. Cette tribune

a permis également à l’ancien SGdudit mouvement de décrier l’attitudedu «pouvoir» à plutôt exagérer lamenace terroriste pour légitimer lemaintien de l’état d’urgence.

Djamel Abdesselem, tout enappelant le ministère de l’Intérieur àne pas interdire la marche du 12février, a néanmoins affirmé que sonparti n’y participera pas. «Lesmarches n’entrent pas dans nos prio-rités du moment mais nous appelons

le pouvoir à autoriser cette marche etaussi à protéger les manifestants», a-t-il déclaré. Il annoncera, par ailleurs,que des personnalités comme«Ahmed Benbitour, ancien chef dugouvernement, et TaharBenbaïbèche, ancien SG du RND,des partis comme le Mouvementpour la prédication et le changement,le Rassemblement algérien, le MSP,des syndicats comme le SNTE et uneaile du Snapap se sont joints à l’ini-

tiative d’El-Islah». Une conférencenationale est ainsi programmée pourle 5 février prochain à Zéralda, juste-ment pour débattre d’une «alternati-ve» que le parti présentera, selonDjahid Younsi, au pouvoir d’abordavant de s’adresser au peuple. D’unton menaçant, il a averti le «pouvoir»sur le refus de dialoguer avec les«représentants légitimes du peuple».

Sur un autre plan, Djahid Younsi aaccusé les tenants du système

d’«exagérer la menace terroristepour justement maintenir l’état d’ur-gence et écarter les islamistes, et defaire croire au peuple qu’il y a tensionpour rester au pouvoir». Et il est alléjusqu’à reprocher à des partis poli-tiques sans les nommer de véhiculerce discours pour «bénéficier», selonses termes, «de leur proximité avecles sphères de décision».

L. H.

MARCHE NATIONALE DU 12 FÉVRIER

La demande d’autorisation déposée aujourd’huiC’est ce matin que la

Coordination nationale pour lechangement et la démocratie(CNCD) déposera auprès de laWilaya d’Alger la demande d’auto-risation de la marche nationalepacifique à laquelle elle a appelépour le samedi 12 février.

La Coordination a maintenu dedéposer cette demande même si,entre-temps, le ministre de l’Intérieuret des Collectivités locales, DahouOuld Kablia, a, dans un entretien àLiberté, affirmé qu’aucune marche nesera autorisée dans la capitale.

Pour la Coordination, qui resterésolue à organiser la manifestation,il s’agira d’acculer le pouvoir qui,sous prétexte du risque d’attentatsterroristes, interdit toutes lesmarches à Alger. D’ailleurs, l’un desmots d’ordre de la coordination n’estque la levée de l’état d’urgence envigueur depuis 19 ans.

Un état d’urgence dont le pouvoirse sert aujourd’hui pour fermer lesespaces et les cadres d’expressionet bafouer les libertés politiques etsyndicales. En un mot, la liberté d’ex-pression. La Coordination réclame,au demeurant, l’ouverture deschamps politique et médiatique. Unerevendication qui fait consensus ausein de la classe politique et parmiles organisations de la société civile,parties prenantes ou pas dans laCoordination. Mais plus fondamenta-lement, la Coordination, initiée aulendemain des émeutes de débutjanvier, revendique un changementpour un Etat démocratique. Ce quipasse par le changement du systèmeen place et qui gouverne le paysdepuis l’indépendance.

La Coordination est un espacefédérateur qui regroupe des partispolitiques, des syndicats et des asso-ciations de la société civile. Dans sa

dernière déclaration, elle a lancé unappel au peuple algérien a rejoindrela marche du 12 février et à se mobi-liser pacifiquement pour le change-ment.

Farid S.

MOUSSA TOUATI :

«Il est temps de lever l’état d’urgence»

DJAHID YOUNSI :

«Le pouvoir exagère la menace terroriste pour légitimerle maintien de l’état d’urgence»

En dépit de la pluie et du mau-vais temps, des milliers de mar-cheurs ont battu le pavé dans lamatinée d’hier, mardi, à Tizi-Ouzou, à l’initiative de la CLE,Coordination locale des étudiantsde l’Université de Tizi-Ouzou.

Ils étaient plus de dix mille (lesorganisateurs parlent de 15 mille) àrépondre à l’appel à une marche quise voulait trans-partisane, populaireet œucuménique dans ses motsd’ordre, car mêlant des revendica-tions de nature socio-pédagogique àd’autres, à portée politique. «Pourune université performante et pro-gressiste», «pour un changementpacifique, démocratique et radical du

système», sont les slogans qui résu-ment les objectifs qui ont été fixés àcette action revendicative des étu-diants auxquels se sont joints denombreux citoyens, essentiellementdes militants et élus locaux ainsi quedes parlementaires du RCD, dont lesouci de «visibilité» lors de cettemarche, aux côtés des étudiants, seveut, selon le sénateur Ikharbane, unsoutien aux revendications socio-pédagogiques des étudiants, «dontnous partageons les mots d’ordreappelant à un changement radical dusystème politique en Algérie».

Une revendication qui revient telun leitmotiv dans les slogans scan-dés ou écrits sur les banderoles et les affichettes brandies par les mani-

festants et portant la griffe de la CLE.Tout en demandant le maintien duCAPA pour les étudiants en droit ainsique l’ouverture de la post-graduationet la sécurisation de l’université, les

manifestants n’ont pas cessé de crier«pouvoir assassin, y en a marre dece pouvoir, halte à la corruption, halteà la répression ! pour l’ouverture deschamps politique, syndical et média-tique, pour le respect des libertés

démocratiques…» Autre fait saillant :les marcheurs qui ont tenu à exhiberle drapeau tunisien ont scandé :«Bouteflika dégage !» «Bouteflika-Ouyahia, Houkouma irhabia ; pouvoirassassin ; corrigez l’histoire, l’Algérien’est pas arabe…» sont des slogansqui remontent aux années de larevendication identitaire et à cellesde la contestation citoyenne du débutde la décennie écoulée. Pour Yacine,étudiant de fin de cycle en géniemécanique, «la permanence de cesslogans et leur reprise aujourd’huipar de jeunes étudiants de 20 ansest une preuve que le système dicta-torial, répressif et corrompu, en placedepuis l’indépendance suscite l’exas-pération du peuple. Il faut un change-ment radical qui fasse place à unautre système politique respectant ladémocratie et toutes les libertés».

S. A. M.

TIZI-OUZOU

Forte mobilisation à l’appel des étudiants «pour un changementpolitique radical»

LES CITOYENS DE RAFFOURREVIENNENT À LA CHARGE

La RN15 de nouveau ferméeLa population, faute d’interlocuteur fiable et face aux fausses pro-

messes, mais surtout à une marginalisation criante, se voit obligée derevendiquer ses droits les plus élémentaires de recourir aux actions de rue.Hier encore, la population du village Raffour, dans la commune deM'chedallah, a récidivé en procédant, pour la deuxième fois en moins d’unesemaine, à la fermeture de la RN15 au niveau du pont Wakour, situé à lasortie-est de ce village de la commune de M’chedallah.

D’après certains villageois que nous avons joints par téléphone, la pre-mière action initiée dans la matinée a été l’œuvre d’un groupe de citoyensqui voulaient attirer l'attention des autorités de la wilaya sur le retard mis parle promoteur dans la réalisation de 109 logements LSP. Au total, ils étaient40 futurs bénéficiaires à s’être acquittés de leurs droits en versant leurquote-part au promoteur depuis plus de 3 ans, sans que le projet ne soitencore démarré.

Cette action a visiblement attiré l’attention des autres citoyens qui sesont joints, quelques minutes après, à l’action pour réitérer les revendica-tions de la semaine dernière restées sans suite et relatives à l’assainisse-ment, à la nécessité de la réalisation d’une nouvelle conduite d’AEP — l’an-cienne étant en amiante —, le changement des fils électriques en torsadé,ainsi que la réhabilitation du réseau électrique au niveau du village deThaddart Lejdid, situé en haute montagne, après la déstruction des fils parles terroristes durant les années 1990.

Après plus de trois heures de fermeture qui a grandement pénalisé enco-re une fois les usagers de cette route qui l’empruntent pour aller vers lawilaya de Béjaïa et son port ou vers Jijel, une délégation a été constituée etdevait rencontrer les responsables de la wilaya dans l’après-midi.

Y. Y.

Des milliers de manifestants ont répondu à l’appel.

Moussa Touati, président du FNA.

M. Sidi Saïdnous écrit

Le quotidien Le Soir d’Algérie a,dans son édition du 31 janvier 2011,fait état de propos tenus à monencontre par Monsieur Nordine Aït-Hamouda, député du RCD. Outre lefait que ces propos soient dénuésde tout fondement, ils dénotent d’unmanque flagrant d’éthique, demorale et de culture de leur auteur.

L’auteur de ces déclarations dif-famatoires et calomnieuses aura àen répondre devant la justice de laRépublique.

Phot

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Sid

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 2 février 2011 - PAGE 5

SAID SADI DANS UNE LETTRE OUVERTE À OULD KABLIA

«Démissionnez !»

Sofiane Aït-Iflis - Alger (LeSoir) - Saïd Sadi, qui avait déjàmaille à partir avec le ministre del’Intérieur, Daho Ould-Kablia, estrevenu à la charge ce mardi 1er

février, après les saccages orches-trés dans la ville de Beni-Abbès etla destitution illégale et autoritairepar le chef de daïra du maire, éluRCD. Le président du RCD sérieun chapelet de décisions similairesdont l’administration s’est renduecoupable au fil des années, toutestouchant des élus et des cadres duparti. C’est ce que les juristespourraient appeler plaidoirie avecprésentation de pièces à convic-tion qui évacuent toute circonstan-ce atténuante. La sentence : «Ladignité comme la démission – lapremière ayant souvent inspiré laseconde, notamment en politique— ont toujours existé. Il faut croireque ni l’une ni l’autre n’a, jusque-là, croisé votre existence. C’est unpeu dommage pour un homme devotre âge. Même ceux qui consen-tiraient à vous plaindre par certainsaspects auraient de la peine àatténuer ou nier votre culpabilité.En faisant saccager Beni-Abbès,pour neutraliser un édile qui a refu-sé de trahir ses engagements etde se laisser corrompre, vous avezcommis l’innommable : délivreraux autres élus un message quisanctifie la prédation et insulte l’es-pérance», écrit Saïd Sadi, poursui-vant «vous avez abusé du men-songe au nom de l’Etat, vousvenez de vous enfoncer dans uncrime d’Etat. Il faudra assumer».Sadi, qui use, quand nécessité etobligation militante l’exigent, d’unverbe corrosif, ne tient pas en mireOuld-Kablia pour le seul ministrede l’Intérieur qu’il est mais élargitla portée de l’estocade pouratteindre le régime et le systèmepolitique que ce dernier incarne.«Votre système a mutilé politique-ment et moralement l’Algérie ; il adévasté notre potentiel écono-

mique, désespéré notre jeunesse,tribalisé l’Etat, humilié la Nation,trahi Novembre et la Soummam…tout cela ne vous suffisant pas, ilvous faut susciter et entretenir laguerre entre les régions et lespopulations pour assurer votre sur-vie.» Par cela, le président duRCD conclut un réquisitoire élabo-ré contre Daho Ould-Kablia qui ainterdit la marche du 22 janvierdernier mais qui s’est aussi, aprèscoup, fendu de commentaires ten-tant de présenter la marche enquestion comme manifestationd’essence et d’ancrage kabyles.

«Quand vous affirmez que lamarche du 22 janvier ne concer-nait que les citoyens de Kabylie,vous mentez. En plus des 20 000policiers appelés en renfort aucentre-ville et qui interdisaient toutregroupement de plus 10 per-sonnes, vous avez bloqué leréseau routier menant vers la capi-tale à Khemis Miliana, Mouzaïa,Blida, Lakhdaria et aux Issers.Vous avez, en plus, ordonné l’arrêtde tous les trains en directiond’Alger, qu’ils viennent de l’est, dusud ou de l’ouest. Mais pour ce quivous concerne, les Algériens sesont fait une raison et admettentque le mensonge, une secondenature, n’est pas forcément ce quivous accablerait le plus. Le pireest ce que suggère votre perfidie :la mobilisation des manifestantsde Kabylie, “sous-citoyens” défini-tifs, constituerait en soi un dangeret donc, pour vous, un motif sup-plémentaire, sinon essentiel, pourinterdire et réprimer la marche.Autant dire que vos chefs de daïrane font que traduire fidèlement,dans les institutions de laRépublique, le fiel que vous aveztoujours distillé.»

Beni-Abbès,la provocation de trop

La commune de Beni-Abbès,dans la wilaya de Béchar, a vécu le

30 janvier dernier des scènes desaccages, des suites d’une alter-cation entre jeunes du Polisario etdes lycéens de la localité. SaïdSadi accuse le chef de daïra, s’ap-puyant sur des familles des ex-candidats FLN, d’être l’instigateurde ces saccages. «Ce 30 janvier,suite à une altercation survenueentre des jeunes du Polisario etdes lycéens de Beni-Abbès, leP/APC s’est aussitôt rendu sur leslieux pour calmer les esprits.Saisissant au vol l’incident, le chefde daïra instruit une vingtaine d’in-dividus pour organiser un saccagede la ville après avoir fait déployerdes services de sécurité autour deses bureaux, laissant le siège del’APC sans protection pendantqu’une poignée de nervis accom-plissaient sa sombre besogne.Parmi ces casseurs, la majorité estissue des familles des ex-candi-dats du FLN, certains sont desindicateurs des services de sécuri-té», dénonce Saïd Sadi, ajoutantque «comme pour bien exécuterau plus vite un scénario préparéde longue date, le même chef dedaïra convoque dans la soiréel’Assemblée communale et procè-de, en violation du code commu-nal, à la destitution du P/APC.Cette précipitation et cet outrageinfligés à l’administration contras-tent avec le laxisme dont fait régu-lièrement preuve votre ministèreface à des P/APC pris en flagrant

délit de corruption, effectivementdésavoués par leurs pairs et qui,grâce à votre caution, continuent,eux, de sévir en toute impunité.»

Poursuivant son accusation,Saïd Sadi enchaîne avec l’énumé-ration d’autres situations où l’admi-nistration a joué d’illégalité et d’au-torité pour brimer les élus etcadres du RCD. C’était le cas, rap-pelle Saïd Sadi, à Tébessa, plusprécisément dans la commune deBoukhara, qui portera à jamaisl’immolation de Mohcine Bouterfif,un militant du RCD, comme balafrehideuse. «Autre exploit de votredépartement : en 2007, le chef dedaïra d’El Aouinet (Tébessa) avaitimposé un P/APC par la fraudeélectorale dans la commune deBoukhara, gagnée par le RCD.Cette manipulation des urnes sera,trois années plus tard, à l’originede l’acte désespéré de MohcineBouterfif, militant du RCD, qui futle premier jeune Algérien à s’êtreimmolé à l’âge de 27 ans avant dedécéder suite à ses blessures le24 janvier 2011. L’observateur duRCD, qui refusait de quitter lebureau de vote au moment de larédaction du P-V fut évacué dansle coma ! Ayant eu plus de chanceque Mohcine, il a survécu au trau-matisme crânien provoqué parl’agression commanditée par votresubordonné. La plainte déposéefut naturellement classée sanssuite. Ce chef de daïra avait décla-

ré en public le jour même du vote,qu’un parti politique de l’opposi-tion, qui plus est, est dirigé par unKabyle, ne présidera jamais unecommune dans la wilaya deTébessa ! Ce propos tenu par uncommis de l’Etat ne sera pasdésavoué et encore moins sanc-tionné. Et pour cause. Sectaire etdiscriminatoire, il fait fidèlementécho à votre politique», accuse-il,non sans rappeler aussi qu’en2009, des élus APW et APC duRCD de Tamanrasset et de Chlef,accompagnant la dénonciation duviol de la Constitution ayant précé-dé la présidentielle, sont enlevés,menacés et, pour certains, brutali-sés en pleine campagne électora-le, période pendant laquelle l’op-position était interdite de parole.

Ces élus tiennent grâce à leurcourage et au soutien de leur parti.Combien d’autres élus dévoués,de fonctionnaires compétents, demagistrats intègres ou d’officiersde police valeureux ont été briséspour avoir voulu échapper à l’em-prise de vos clans en honorant leurmission dans le cadre de la loi ?Combien de citoyens anonymesont été broyés par votre adminis-tration pour avoir revendiqué leursdroits ?»

Des jeunes manipulés pourcasser du marcheur

Saïd Sadi, qui a eu déjà àdénoncer les comités de veille misen place par l’UGTA dans lesentreprises publiques, accuseaussi le département d’Ould-Kablia de manipuler des jeunespris dans les quartiers populairespour chahuter la marche du 12février prochain. «Il y a deux jours,toujours englué dans votre straté-gie de la provocation, vous faitesinterpeller plusieurs dizaines dejeunes désœuvrés des quartierspopulaires d’Alger qui sont les pre-mières victimes de votre gestion.Ils sont à ce jour détenus par vosofficines qui essaient de les initieraux infiltrations prévues parl’UGTA contre la manifestation du22 janvier, afin de tenter une nou-velle incursion contre “les ennemisde la nation” le 12 février.»

S. A. I.

Le coup est porté sec, d’une plume qui, telle une flèche déco-chée à bout touchant, fait mal. Saïd Sadi, président du RCD etdéputé élu dans la circonscription d’Alger, tresse, avec doigté,un collier d’épines pointues au ministre de l’Intérieur et desCollectivités locales, le rendant coupable, après le mensonged’Etat, de crime d’Etat. Démissionnez ! Lui assène-t-il dans unesentence sans appel.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - «Lesrécentes expériences algérienne, tunisienneet égyptienne démontrent l’urgente nécessi-té de construire un interlocuteur valable faceà un pouvoir aux abois et une jeunesse déci-dée à arracher sa liberté, y compris par laviolence», estimera, d’emblée, Benbitour.«Ce qui prime, aujourd’hui, c’est une prisede conscience collective de la menace surl’avenir de l’Etat et de la nation.»

Pour ce faire, l’ancien chef du gouverne-ment de décembre 1999 à août 2000 propo-se tout un programme et un calendrier poli-tique pour une transition vers «une nouvellerépublique». Il écrit que «le calendrier poli-tique de transition et de sauvegarde permet-tra l’avènement du nouveau système degouvernance et la mise en place des institu-

tions de transition chargées de l’élaborationd’une nouvelle constitution démocratique etde l’organisation d’élections présidentielleset législatives anticipées». Pour cela,Benbitour propose la mise en place,d’abord, «d’un gouvernement de sauvegar-de et de transition composé d’une équipecompétente, représentative des différentscourants de la société (et qui) mettra enœuvre un programme économique et socialtrès clair de protection de nos richesses etde prise en charge des besoins les pluspressants de la population». A côté de cegouvernement, l’ancien chef du gouverne-ment propose la mise en place d’une autrestructure, qu’il appelle «une équipe de sau-vegarde de la nation». Sans de plus amplesprécisions, Benbitour définit cette «institu-tion» comme suit : «En nombre restreint (sacomposante, ndlr) mais représentative desdifférents courants dans la société (et qui)élaborera le programme politique de transi-tion et de sauvegarde, y compris la rédac-tion de la nouvelle constitution.» L’initiateurinvite, ensuite, «toutes les institutions répu-

blicaines, notamment l’armée, la police et lagendarmerie (…) à ne plus permettre le

maintien d’un illusoire statu quo, rejeté légi-timement et unanimement par notre peuple.Au contraire, elles doivent contribuer, avecl’ensemble des acteurs politiques, écono-miques, intellectuels ainsi que les médias àun engagement irréversible du pays dansune transition démocratique, qui, à chaqueavancée de la société civile, permettra auxinstitutions républicaines de réoccuper leurespace naturel et constitutionnel».Dépourvu d’une structure politique propre,Benbitour a-t-il les moyens de concrétiserson initiative ? Le capital sympathie dont iljouit depuis la mémorable «brouille» qu’il aeue avec Bouteflika en août 2000, suffira-t-ilà lui assurer l’adhésion massive qu’ilescompte ? Il lance, en tout cas, un appelpublic sans exclusive : «Manifestez-vousdès à présent individuellement ou engroupes en tant que forces du changementen contactant l’adresse électronique suivan-te (WWW.adhésion@cice-dz.net) et encréant ou rejoignant des cercles d’initiativecitoyenne qui porteront nos revendications.»

K. A.

AHMED BENBITOUR :

«Un manifeste pour une Algérie nouvelle»L’ancien chef du gouvernement

Ahmed Benbitour lance «un manifestepour une Algérie nouvelle», une initiati-ve politique qu’il explique longuementdans un communiqué rendu public hiermardi.

Saïd Sadi.

Ahmed Benbitour.

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 2 février 2011 - PAGE 6

Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - Le person-nel paramédical, qui a enta-mé, hier, son premier jour degrève, a bravé la pluie et lefroid pour tenir des rassem-blements dans l’enceintedes hôpitaux. C’est notam-ment le cas du personnelparamédical de l’hôpitalMustapha-Pacha, à Alger,largement mobilisé.

En blouses blanches, surlesquelles on pouvait lire surdes cartes accrochées «engrève», parapluies à lamain, ils étaient plus d’unecentaine à tenir, après le sit-in, une marche de prèsd’une demi-heure à l’inté-rieur du CHU. Les fortespluies qui se sont abattues

n’ont pas entamé de leurdétermination «On en amarre des promesses, pro-mulguez le statut», un slo-gan que les prestataires ontscandé pendant toute lamarche.

Le mauvais temps ne lesa donc pas découragé àquitter leurs services et crierleur colère. Les paramédi-caux reprochent au ministrede la Santé de ne pas avoirtenu ses promesses deprendre en charge leursrevendicationx. Après 37ans de service commeradiologue au service Pierreet Marie Curie avec tous lesrisques que cela suppose,Abdelkader avoue touchermoins de 30 000 DA. «Les

femmes de ménage tou-chent plus que nous», attes-tent les manifestants.

Ces derniers affirmentqu’ils regrettent de pénaliserles malades mais la grève,disent-ils, est leur seul

recours pour arracher leursdroits. «Je ne fais pas grèvepar gaîté de cœur et ça neme fait pas plaisir de repor-ter les rendez-vous desmalades mais nous sommesobligés de débrayer pour

dénoncer notre situation», adéclaré ce radiologue. Et depoursuivre : «A quoi serventles députés puisqu’ils nedéfendent rien et validenttout.» Selon le SG du SAP,les hôpitaux ont été paraly-

sés sur l’ensemble du terri-toire national à presque100% au premier jour dudébrayage. «Un vrai suc-cès», dira-t-il. Celadémontre, enchaîne leporte-parole des paramédi-caux, la volonté du corpsmédical à «sauver sa carriè-re».

Les paramédicauxdemandent des salairesadéquats avec la prise encompte de la pénibilité deleur travail et l’introductiondu système LMD dans leurformation. Les grévistes, quiassurent le service mini-mum, ne s’arrêteront pas àcette action puisqu’ils enta-meront, à partir de la semai-ne prochaine, une grève illi-mitée. Ils n’ont pas l’inten-tion de lâcher et promettentde rester mobilisés jusqu'àsatisfaction de leur plate-forme de revendications quele ministre de la Santé s’estfélicité d’avoir déjà satisfait.

S. A.

AU PREMIER JOUR DU DÉBRAYAGE

Les paramédicaux paralysent les hôpitaux

Seule dans la région deM’chédallah, le secteur sani-taire a été entièrement para-lysé avec une grève suivie à100 %, alors que dans lereste de la wilaya, le taux desuivi est diversement appré-cié. A Bouira, et selon le coor-

dinateur du SAP de la wilaya,la grève a été suivie à 20 %au niveau de l’EPHMohamed-Boudiaf alorsqu’au niveau des autresEPSP dépendant du mêmesecteur sanitaire, le taux desuivi est estimé à 80 %. A Aïn

Bessem, la grève a été par-tiellement suivie avec un tauxde 60 %, alors qu’au niveaudes secteurs sanitaires deSour-El-Ghozlane etLakhdaria, aucune donnéen’était disponible, le SAPétant visiblement peu repré-senté au niveau de ces deuxlocalités. Cela étant, pour lecoordinateur des paramédi-caux de la wilaya de Bouira,

le taux global de suivi auniveau de la wilaya est de 55%, alors que la DSP parle de15 à 16 %. Un taux vraimentsous-estimé, surtout quand laDSP reconnaît le fort taux desuivi au niveau de la régionde M’chedallah avec toute-fois de faibles taux au niveaudes quatre autres secteursrestants.

Y. Y.

BOUIRA

Un débrayage partiel

Les paramédicaux du CHUSaâdna-Abdenour de Sétif ainsique ceux du secteur sanitaire de lawilaya ont répondu massivement,hier, au mot d'ordre de grève lancépar leur syndicat national, le SAP.Le secrétaire général de la sectionsyndicale du SAP de Sétif annon-ce un taux de suivi de 100%. Seulle service minimum a été assuré,a-t-il précisé.

Un rassemblement des paramédi-caux a été aussi observé durant la jour-née devant l'entrée du CHU de Sétifpour réclamer la promulgation urgentede leur nouveau statut particulier et durégime indemnitaire, ainsi qu'une aug-mentation conséquente des salaires, enrapport avec l'actuel pouvoir d'achat et

les efforts fournis sur le terrain. Tout enassurant le service minimum, les para-médicaux ont tenu à se mobiliser pourfaire entendre leurs voix.

Ainsi, les différents services du CHU,de l’Hôpital mère et enfant et dequelques centres de santé visités hiermardi n’ont pas connu l’affluence habi-tuelle. Au centre hospitalo-universitaireSaâdna-Abdenour, les services demédecine interne, cardiologie, néphrolo-gie, les urgences médicales et chirurgi-cales, l’orthopédie… étaient quasimentdésertés. Même constat à l’Hôpital mèreet enfant où les services de gynécologieet de pédiatrie ont été totalement paraly-sés par ce débrayage. En dehors dequelques stagiaires, l’ensemble du per-sonnel paramédical a répondu à l’appelde leur organisation syndicale. Par leur

action, les paramédicaux de la wilaya deSétif entendent exprimer leur méconten-tement contre leur «marginalisation» etle «mépris» affiché par le ministère detutelle à leur égard.

«Nous nous sommes montréspatients devant les assurances duministre quant à la promulgation du sta-tut LMD pour la corporation paramédica-le dans un délai qui ne saurait aller au-delà de la fin de l’année 2010. Force estde constater, une fois de plus, la lenteur,voire le blocage délibéré de notre statutpar certains cercles hostiles à une for-mation de qualité, qui entoure sa finali-sation et qui demeure encore à l’étatembryonnaire au niveau du ministère dela Santé», ont affirmé quelquesmembres du SAP de Sétif.

I. S.

CHU SAÂDNA (SÉTIF)

La grève massivement suivie

La semaine a été particulière-ment mouvementée dans lawilaya de Mostaganem. Deuxactions de protestation ont étéenregistrées. L’une lundi après-midi dans le chef-lieu de wilayaet l’autre hier dans la localité deTazguaït.

Ainsi, lundi après-midi, dans levieux quartier des Plateaux, de jeunessont sortis dans la rue pour exprimerleur courroux contre la dégradation deleurs habitations qui menacent ruine.Ils ont utilisé toutes sortes d’objets

(pneus, pierres, troncs d’arbre) pourfermer la route à la circulation. Ils ontréclamé la venue du wali pour qu’ilconstate de visu leurs demeures pré-caires mais c’est le chef de daïra quiest venu pour engager avec eux ledialogue. ll leur a promis que leursrevendications seront minutieusementétudiées pour trouver une solution àleur calvaire.

Les habitants de Tazguaït, distantede 20 km du chef-leu de la daïra deSidi-Ali, ont fermé les portes de la mai-rie depuis hier mardi. Ils réclamentune solution urgente à leurs pro-

blèmes de chômage, de malvie, d’ab-sence d’éclairage public et de butima-ge des routes, une situation qui duredepuis une décennie au niveau de cevillage, à l’apparence pauvre, quicompte quelque 8 000 âmes.Plusieurs ultimatums ont été lancéspar la population aux autorités localespour satisfaire leurs revendications,en vain.

Les protestataires ont demandé lavenue du premier responsable de lawilaya pour trouver une issue heureu-se à cette crise.

A. B.

MOSTAGANEM

Semaine mouvementée

La grève de deux jours à laquelle a appelé leSyndicat national des paramédicaux (SAP) a étélargement suivie. Des rassemblements et desmarches ont eu lieu dans les différents établisse-ments hospitaliers. Les protestataires demandentla prise en charge de leurs revendications socio-professionnelles.

La grève de deux jours à laquelle a appelé leSyndicat national des paramédicaux a été par-tiellement suivie à Bouira.

CHLEF3 000 logements squattés

en une journéeHier mardi, en début d’après-midi, s’est produit un phé-

nomène, jamais observé, dans plusieurs localités de lawilaya de Chlef. Des centaines de familles se sont ruéessur les blocs de logements achevés et inoccupés.

Selon des sources locales, en quelques heures,quelque 3 000 logements on étés squattés dans les loca-lités de Chorfa, Chettia, Hamadi, Ouled-Farès, Oum-D’-Roû, 2 300 rien qu’à Chettia où la très grande majorité deshabitations sont en préfabriqué.

Ces logements, initialement prévus pour l’éradicationde l’habitat préfabriqué, sont restés inoccupés, en raisondu fait que dans chacun foyer, on compte plusieurs famillesqui exigent chacune un logement. Alors que, avons-nousappris, un logement a été octroyé aux familles regroupéesdans une seule habitation. Aussi a-t-il été décidé que ceslogements seront des logements publics locatifs (LPL).

Les autorités ont, par la suite, saisi la force publiquepour déloger les squatteurs . En effet, des centaines defamilles ont été assurées que leurs demandes seront étu-diées et traitées au cas par cas.

Des squatteurs ont été ramenés à la raison par desmembres de leurs familles, jugeant cette façon d’agir pasraisonnable

L’opération de «délogement» a duré, nous a-t-on indi-qué, pratiquement toute la nuit, elle a pris fin vers 3 h dumatin. Aucun incident ni violence n’ont été, heureusement,signalés.

Karim O.

COLLECTIF DES TRAVAILLEURSDE LA BDL :

«Pas de négociationsavant le départ du P-dg»

Le collectif des travailleurs de la Banque de développe-ment local a présenté, hier, sa plate-forme de revendica-tions au cours d’une réunion avec des représentants duministère des Finances et de la BDL.

Selon un communiqué rendu public par le collectif, uncompte-rendu exhaustif sur leur situation socioprofession-nelle, allant du recrutement sélectif aux suspensions etmutations arbitraires, a été adressé aux membres de lacommission.

Ainsi, le collectif se veut catégorique : «Aucune négo-ciation de quelque nature qu’elle soit n’est envisageablepour l’instant, avant le départ du P-DG et son staff», est-ilmentionné dans le communiqué. Pour rappel, ce mouve-ment de protestation a éclaté après l’incident du jeuneagent de sécurité à la BDL de Staouéli qui a tenté,dimanche dernier, de s’immoler par le feu, pour des pro-blèmes socioprofessionnels.

M. M.

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Des marches et des rassemblements ont eu lieu dans les différents CHU.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 2 février 2011 - PAGE 7

Rym Nasri - Alger(Le Soir) - «Depuis lesannées 1970, l’expansiondu tissu urbain a été faitesous forme de greffes suc-cessives autour du tissuurbain existant sans aucu-ne étude de faisabilité.

Il est temps de faire lepoint sur la situation», aaffirmé le Pr AbdelkrimChelghoum, président dulaboratoire Génie parasis-mique, dynamique et sis-mologique, hier, au forumd’El Moudjahid.

Les programmes mis en

place «n’arrivent pas àterme, car les principes deréalisation n’ont pas étérespectés au cours del’étude», a-t-il expliqué.Pour lui, le problème ne sepose pas en termes quanti-tatifs mais plutôt qualitatifs.

Il a préconisé, ainsi, defaire appel à une expertiseétrangère pour établir undiagnostic de tout le vieuxbâti afin d’éviter l’effondre-ment.

D’ailleurs, a-t-il ajouté,«après le séisme de 2003,nous avons proposé un

code pour la réhabilitationdu vieux bâti, mais il n’ajamais été pris au sérieux.Il s’agit du modèle califor-nien, qui correspond leplus à l’Algérie». Le Pr

Chelghoum relève égale-ment des dysfonctionne-ments urbanistiques,notamment l’absence deréseau anti-incendies, deparkings et de voies réser-vées aux personnes handi-capées.

Les spécialistes ontégalement appelé à l’inter-diction de construire surdes zones à forts aléas età revoir le temps accordéaux études de terrain.

Pour sa part, le repré-sentant du ministère del’Habitat a estimé que l’ex-

pansion des villes n’estpas une «fatalité», maisqu’il faut qu’elle soitaccompagnée de toutesles commodités qui carac-térisent une ville vivable etagréable.

«L’Algérie dispose d’unarsenal législatif dans cedomaine, mais le problèmese situe dans son applica-tion, notamment par lescollectivités locales», a-t-ilfait remarquer.

Quant aux catastrophesnaturelles, le Pr

Chelghoum a conseilléd’«adapter les techniquesde construction auxrisques» ainsi qu’à «rendrel’étude des sols plus rigou-reuse».

R. N.

EXPANSION URBAINE

Les experts tirent la sonnette d’alarme

Chérif Bennaceur -Alger (Le Soir) - L’Agencefrançaise de sécurité sanitai-re des produits de santé(AFSSPP) a publié, avant-hier, une liste de médica-ments placés «sous sur-veillance renforcée», dontcertains pour effets indési-

rables graves, voire mortels.La liste donne 77 médica-ments et 12 familles de médi-caments (dénominationscommunes internationales),prescrits notamment pour letraitement du diabète, desarthroses et des douleurs,mais aussi en cardiologie,

en dermatologie et en neuro-logie.

Selon l’AFSSPP, cesmédicaments feront l’objetd’un «suivi renforcé» oud’une enquête de pharmaco-vigilance qui permettra deprendre les mesures adap-tées «si nécessaire».

Certes, l’Agence françai-se précise que tous les médi-caments disponibles sur lemarché font déjà l’objet d’unesurveillance. Néanmoins, lespatients ne doivent pas inter-rompre, sauf avis médical et

pharmaceutique, la prised’un de ces produits.Toutefois, certains médica-ments opiacés anti-douleurcontenant du DXP (dextro-propoxyphène) comme le Di-Antalvic, le Propofan et leursgénériques ne seront plusautorisés à être mis sur lemarché, dès le 1er mars 2011.

Pour le Noctran, utilisépour les troubles du sommeil,une proposition de retraitsera examinée en mars. Demême le Buflomédil(Fonzylane) et génériquesdevraient disparaître despharmacies courant février.Pour d’autres médicaments,l’Agence sanitaire ne préco-nise pas le retrait mais unmaintien du suivi renforcé ouune réévaluation du rapportbénéfice-risque.

Qu’en est-il en Algérie ?Certes, ces médicaments

ne sont pas tous commercia-lisés en Algérie, soit en DCIou en molécules. Et d’autantque des médicaments sontdéjà interdits d’importation,étant fabriqués localement.Néanmoins, des mesuressimilaires sont-elles déjàenclenchées en Algérie ?

Pas pour le moment même sila vigilance pharmacologiquereste de mise.

Il faut attendre, en effet, lerésultat des enquêtes depharmacovigilance (gestiondes risques médicamen-teux), comme celles duCentre national de pharma-covigilance et de matériovigi-lance (CNPM), sous tutelledu ministère de la Santé, dela Population et de laRéforme hospitalière(MSPRH) et qui peut agir demanière autonome, le caséchéant. Or, ces enquêtesprennent du temps, d’autantque le CNPM devra exami-ner la concordance entre lesmédicaments mis sous sur-veillance renforcée et lesdéclarations antérieures dis-ponibles dans sa banque de

données. Ces déclarationsémanent des praticiens etdes utilisateurs des médica-ments, outre celles collec-tées et transmises par leslaboratoires notamment auMSPRH. Mais aussi de lanécessité, pour le CNPM, sebasant sur le bilan médical,de bien évaluer le risque-bénéfice pour chaque médi-cament (son utilité pour lepatient même s’il comportedes risques d’effets indési-rables).

En fin de compte, leCNPM élabore un rapport etinforme le ministère de tutel-le, auquel le dernier motrevient et d’autant que leMSPRH dispose déjà d’uncentre de contrôle des pro-duits pharmaceutiques.

C. B.

LA SURVEILLANCE DE MÉDICAMENTS RENFORCÉE EN FRANCE

La vigilance est de mise en Algérie

Les travaux de réhabilitationdu réseau d’alimentation en eaupotable de la région de Souk-Ahras débuteront avant l’été pro-chain, a annoncé, ce lundi,Abdelmalek Sellal, en visite dansla wilaya. Dans cette région, ladistribution de l’eau se détériorede jour en jour et atteint le rythmed’un jour sur quatre, pénalisantainsi la population. La vétusté duréseau et les fuites importantesqui atteignent 40 % sont à l’origi-ne de la restriction drastique eneau que subissent les habitantsde Souk-Ahras.

F.-Zohra B. - Souk Ahras (Le Soir)-Si la ressource hydrique est disponibledans cette région de l’est du pays,

comme l’a assuré le premier respon-sable du secteur, le réseau AEP duchef-lieu de wilaya, obsolète, accusedes pertes qui peuvent aller jusqu’à70% quand l’eau est distribuée à unrythme quotidien, expliquent les spé-cialistes.

Concernant les travaux de réhabili-tation du réseau qui s’étend sur 94 kmet qui tardent à être lancés, il a étédécidé de décentraliser le projet dansl’objectif du lancement rapide de l’appeld’offres, a assuré le ministre.

Par ailleurs, et pour la réhabilitationdu réseau AEP au niveau de sept villesde la région, 32 milliards de dinars ontété débloqués. «L’alimentation en eaupotable à Souk-Ahras doit passer auquotidien.

Le rythme d’un jour sur quatre n’est

pas tolérable», a averti le ministre, fai-sant allusion au retard enregistré dansle projet de réhabilitation du réseauAEP de cette ville.

Concernant la mobilisation de laressource, Abdelmalek Sellal a procé-dé au lancement des travaux d’un nou-veau barrage.

Lors de sa visite, le ministre a assu-ré que tous les barrages sur le territoirenational sont sécurisés et répondentaux normes en vigueur.

«Aucun barrage en Algérie n’estmenacé. Toutes les infrastructuresrépondent aux critères de sécurité etsont équipées de façon que les fissureset d’autres anomalies soient détec-tées», a déclaré, en conclusion,Abdelmalek Sellal.

F.-Z. B.

RÉHABILITATION DU RÉSEAU AEP À SOUK-AHRAS

Les travaux doivent débuter avant l’été,a averti Abdelmalek Sellal

Les experts en urbanisme appellent les pou-voirs publics à faire le diagnostic de la situationet mettre en place une politique «réfléchie»pour l’expansion urbaine, en associant tous lesacteurs publics et privés.

Des médicaments ont été placés sous «sur-veillance renforcée» et seront, pour certains,retirés du marché en France. Aucune mesuresimilaire n’a été, pour le moment, enclenchéeen Algérie, où la vigilance pharmacologiquereste néanmoins de mise.

RÉSEAU MÉDITERRANÉENDE LA SANTÉ ANIMALE

Réunion du comitépermanent conjoint

Alger abrite, depuis hier, une réunion du comité per-manent conjoint du Réseau méditerranéen de la santéanimale. Cette rencontre, à laquelle participent les direc-teurs des services vétérinaires des pays de laMéditerranée ainsi que des représentants de la FAO, del'Organisation internationale de la santé animale (OIE) del'Union du Maghreb arabe et de l'Union européenne, estconsacrée à l’examen du bilan d’activité des années 2009et 2010 de la Remesa.

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rurala appelé les participants à définir des actions «concrèteset réalisables». «Lors de vos différentes réunions tenuesdurant l’année 2010, vous avez déjà avancé sur lestermes de référence et les priorités à retenir dans cecontexte. Je reste convaincu que cette réunion d’Algerpermettra de consolider les acquis et de faire avancer lesdossiers. Il est important de s’acheminer vers des activi-tés concrètes et d’adopter un plan d’action ambitieuxmais réalisable. Aujourd’hui, la santé animale et la santépublique vétérinaire sont au centre d’enjeux importants,tant économiques, environnementaux que sanitaire», asouligné Rachid Benaïssa.

Lancé en février 2009 à Alger, le Remesa compteactuellement dix pays du pourtour de la Méditerranée :Algérie, Tunisie, Maroc, Mauritanie, Libye, Egypte, Italie,France, Espagne et Portugal.

Djamel Bouguedour, le directeur des services vétéri-naires au ministère de l’Agriculture, a toutefois préciséque d’autres pays arabes et africains pourraient adhérerprochainement à ce réseau.

Tarek Hafid

Cent soixante-quinze médicamentsessentiels sont en rupture de stocks auniveau national. Des produits prescritsnotamment pour des malades chroniques etqui ne sont pas disponibles dans nombre depharmacies et officines au niveau national.

Selon des données syndicales, ces pro-duits font partie d’une liste de 230 médica-ments non disponibles en raison de l’absen-ce ou constitution insuffisante de stocks.Mais aussi dans la mesure où la gestionpharmaceutique est mauvaise, mal organi-sée et non professionnelle, le paiement desimportations de médicaments reste contraint,

la facture d’importation avoisinant les deuxmilliards de dollars, alors que la productionlocale ne couvre pas suffisamment lesbesoins et que le développement d’uneindustrie locale reste encore embryonnaire,au-delà des efforts de l’opérateur publicSaidal et quelques opérateurs et distributeursprivés.

Et d’autant que l’attractivité de l’Algérieaux investisseurs étrangers reste faible etque la création de réseaux de distribution parles producteurs pâtit d’atermoiementspublics.

C. B.

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Les experts dressent un constat catastrophique.

RUPTURE DE STOCKS DE MÉDICAMENTS

170 produits essentiels concernés

Le Soird’Algérie Société Mercredi 2 février 2011 - PAGE 8

KHENCHELA

Du rififi à la maternité

Le bras de fer continue entre la direc-tion de l’établissement hospitalier Salhi-Belgacem (ex-maternité) et l’ensembledes travailleurs. Lundi, des dizaines d’in-firmiers et de sages-femmes ont refuséde regagner leurs postes de travail,demandant l'intervention du wali, duDDS et du secrétaire général de l’UGTApour mettre fin au « harcèlement verbalet au comportement inhumain enverstout le personnel» de la directrice tout en«reprochant au syndicat (section del’UGTA) sa complicité et sa sourdeoreille». Ils demandent aussi une com-mission ministérielle pour enquêter surles dépassements signalés. Face à cettesituation, les autorités locales ont dépê-ché le directeur de la santé de la wilayaet le secrétaire général du bureau dewilaya de l’UGTA qui ont essayé de cal-mer les esprits et de trouver une issue àce conflit. L’administration de cet établis-sement a déclaré que «le climat de disci-pline et de sérieux décidé au sein de cetétablissement n’a pas plus à certainespersonnes qui ne veulent pas l’intérêtdes citoyens et travaillent pour les inté-rêts d’autres réseaux bien connus».

Crime crapuleuxà la cité Cosider

La cité Cosider du chef-lieu de wilayaa été le théâtre d’un crime crapuleux per-pétré par un jeune âgé de 22 ans à l’en-contre d’un gardien de l’un des parkingsde la cité, âgé de 19 ans, suite à unerixe. La victime a reçu des coups de cou-teau à l’abdomen.

Evacuée par des citoyens vers lesurgences de l'établissement hospitalierAli-Boushaba, elle a rendu l’âme. Lesservices de police ont ouvert une enquê-te pour déterminer les causes exactes dece drame et arrêter l’auteur de ce crimequi est en fuite.

L’usine de baryte deAïn-El-Mimoune nuit

à l’environnementUn air qui s’appauvrit en oxygène,

des terres agricoles devenues stériles etdes centaines de citoyens atteints demaladies respiratoires et dermatolo-giques, telles sont les conséquences desfumées toxiques dégagées par l’usine debaryte de Aïn-Mimoune.

Un appel est lancé aux autoritéslocales pour mettre fin à ce crime contrela nature.

Benzaïm Abdelouhab

GUELMAPagaille à la gare

routièrede Oued Zénati

La gare routière du chef-lieu de ladaïra de Oued Zenati, à une quarantainede kilomètres de Guelma, se trouve dansun état de dégradation scandaleux :insécurité, insalubrité, délabre-ment dela chaussée, mobilier urbain inexistant...

Une situation qui indigne les usagerset les transporteurs. «Nous avons attirévainement l'attention des autorités com-munales sur le désordre dans lequel setrouve cette gare routière», nous décla-re un chauffeur de taxi. Selon lui, cet étatdes lieux déplorable est aggravé par lecomportement incivique de certainstransporteurs.

«Le stationnement anarchique entraî-ne souvent des situations conflictuelles»,déclare-t-il.Tous les usagers se disentlassés de cette situation, ils lancent unappel pressant aux autorités compé-tentes afin de remédier à cet état de faitqui pourrit le quotidien des riverains.

Noureddine Guergour

Une bonne initiative que lance lasociété RH International Communica-tion. Elle organise, à Béjaïa, au cœurd'une wilaya a vocation touristique, leSalon du cycle, motocycle et pièce derechange du 20 au 26 février.

Une occasion de faire monter à vélo les amou-reux de la nature et éviter par là le stress des bou-chons qui se multiplient un peu partout dans nosvilles. Cette manifestation intéressera égalementles personnes handicapées. Elle leur permettra

de trouver l’équipement, le dernier de la généra-tion, et leur facilitera le déplacement. C'est un peutout ça qui fera le charme de ce rendez- vous pre-mier du genre dans cette région mais aussi, dira ledirecteur général de RH, «une édition qui complè-tera celle tenue à Alger.

Notre souci est de faire de ces rencontres desespaces complémentaires en faveur de nos com-mutateurs et personnes handicapées, bien sût iln'a y a pas uniquement cette aspect mais aussi unespace pour les producteurs et distributeurs quiauront à conjuguer la concurrence, une concur-

rence au plan qualité, prix et disponibilité. En plusde ce chapitre, il y a aussi le service après-ventequi entre en ligne de compte». C'est aussi impor-tant dans cette industrie ou plutôt dans les négo-ciations. Enfin il faut aussi espérer avoir une idéesur le nombre d'Algériens qui profitent de cemoyen de déplacement et connaître si le cycle etmotocycle est à la mode ou pas, si la nature inspi-re les jeunes et moins jeunes à acquérir ce vélo.La question ainsi posée trouvera très certainementsa réponse lors de cette manifestation.

R. R.

BÉJAÏA

Salon du cycle, motocycle et pièce de rechange du 20 au 26 février

Les services de l'état civil del’APC de Sétif peinent à faire face aunombre important de demandes desextraits de naissance spécial 12S,une pièce importante dans les dos-siers à constituer pour l'obtention dupasseport et de la carte d'identiténationale biométrique.

Avec la pénurie des imprimés de ce fameuxdocument qui caractérise ces derniers joursles services de l'état civil, la crise s'accentue ets'aggrave.Comme conséquence fâcheuse decette pénurie, le guichet réservé à la délivran-ce de ce document est constamment pris d'as-

saut par une foule de demandeurs exaspéréspar cette situation et qui s'en prennent souventà l'agent chargé de ce service l'accusant d'êtreresponsable de ce retard. «D'habitude, ledocument en question est délivré une semaineaprès le dépôt du dossier, aujourd'hui, cela faitplus de deux mois que nous attendons ce pré-cieux sésame. Ce retard est très préjudiciablepour nous les citoyens d’autant plus que cer-tains d’entre eux ont déjà pris des rendez-vousau niveau de la daïra de Sétif pour le dépôtdes dossiers du passeport et de la carted’identité nationale. Mais à cause de l’absencedu 12S, les rendez-vous sont annulés et nousnous devons en prendre d’autres, doncattendre plus de trois mois encore», affirment

des citoyens dépités. Du côté du service del’état civil de l’APC de Sétif, on incombe cettesituation à la pénurie des imprimés.

«Le problème nous dépasse, on n’est pasapprovisionné en quantité suffisante en impri-mé du 12S pour faire face à cette demandesans cesse croissante. Nous avons épuisétout notre stock y compris celui de secoursmais rien n’y fait.

C’est pour cette raison que le délai de déli-vrance du 12S s’est longuement allongé», diraun responsable de ce service. Devant cettesituation, les citoyens n'ont d'autre solutionque de prendre leur mal en patience car l’at-tente risque d’être longue, très longue même.

I. S.

SÉTIF

Pénurie des imprimés du 12S

Une policière âgée de 29ans a tiré, hier, à Annaba,sur un quinquagénaire, letuant sur le coup, avant deretourner l’arme contreelle, se blessant griève-ment.

Evacuée aux urgences médi-co-chirurgicales de l’hôpital Ibn-Rochd d’Annaba, elle a rendul’âme quelques heures après.Selon des témoins oculaires, lesfaits se sont déroulés vers 8heures du matin devant lesbureaux de l’annexe de l’OPGI,située à proximité de la Sûretéurbaine du onzième arrondisse-ment de la plaine ouest d’Anna-ba, où la victime occupait leposte d’agent de sécurité.

Après une discussion brèvemais houleuse entre la policièreet l’homme, âgé de 52 ans, celle-ci, ajoutent les mêmes témoins,a dégainé, tirant une balle à boutportant. La victime, qui se rendaità son lieu de travail au moment

du drame, entretenait une rela-tion intime avec la policière, ori-ginaire d’Azzaba, résidant à

Annaba et en service à la Sûretéurbaine intra-muros de Kheraza,à une dizaine de kilomètres du

chef-lieu de wilaya. Selon dessources concordantes, l’homme,qui aurait promis le mariage à lapolicière, tentait de se dérober, àchacune de leurs rencontres,devant son insistance à fixer unedate. Il aurait même formulé unedemande de mariage auprèsd’une autre femme, avec laquel-le il avait prévu de se rendre à lamairie. Excedée et folle de rage,la policière s’est rendue sur lelieu de travail de la victime pouraccomplir son acte qualifié,selon les premiers éléments del’enquête, de crime passionnel.Et cela ne constitue pas une pre-mière à Annaba.

D’autres faits mettant encause des policières ont étéenregistrés dans cette ville cesdernières années. Sauf quedans les précédentes affaires, iln’y a pas eu de victimes mortes,mais tout de même de gravesblessures pour ceux qui étaientciblés.

A. Bouacha

ANNABA

Crime passionnel commis par une policière

En effet, suite à de multiplesplaintes de victimes faisant état devols d’accessoires de leur voiture, la7e sûreté urbaine de Sidi-Bel-Abbès

a élaboré un plan qui s’est avérétrès efficace pour neutraliser lesmalfrats. Ces derniers opéraient àbord d’un véhicule repérant les voi-

tures qui les intéressaient avant depasser à l’action. Ainsi, après uneminutieuse surveillance, ils ont étépris en flagrant délit, le 27 janvierdernier, au niveau du parking de lacité des 200-Logements Dubaï enétat d’ivresse et s’apprêtant à volerune motocyclette. Arrêtés, la policea retrouvé en leur possession un

auto-radio. Interrogés, les prévenusont reconnu les griefs retenus contreeux. Le gardien du parking a étéarrêté à son tour. Les deux voleursont fait, au total, 23 victimes. Pré-sentés devant le procureur, ils ontété écroués tandis que le gardien abénéficié d’une citation directe.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Des voleurs de voitures derrière les barreauxLa ville de Sidi-Bel-Abbès peut enfin souffler avec l’ar-

restation de deux personnes âgées de 19 et 33 ans quiécumaient les parkings pour «soulager» les voituresgardées de leurs accessoires (auto-radio, etc…).

Phot

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Le Soird’Algérie Société Mercredi 2 février 2011 - PAGE 9

SKIKDAL’association

des cancéreuxsans local

L’association Russicada de luttecontre le cancer est sans local depuis le31 août 2010. Celui attribué, au stade du20-Août- 55, ne lui permet pas de remplirconvenablement le plan d’action qu’elles’est fixé.

Actuellement, il fait office de dépôtpour son mobilier et ses équipementsinformatiques. «Mes archives ont étémouillées par la pluie ; beaucoup desdocuments de l’association sont déchi-rés… j’ai pu, au moins, sauver mon fax etmon PC, que j’ai transférés vers ma mai-son», explique, dépitée, la présidenteKebbab Nouara. «Il a été convenu quece bureau me serve provisoirement enattendant de m’attribuer un local auniveau des gradins du stade. Promessequi n’a jamais été concrétisée depuis, etce, en dépit de sa formulation par plu-sieurs responsables. Sauf l’actuel wali»,dit-elle. Outre la tenue de l’assembléegénérale, le 12 février au centre culturelAli-Tlilani, il est prévu plusieurs cam-pagnes de sensibilisation, en solo ou encollaboration, notamment celles liées audanger du tabagisme et de lutte contre lecancer du poumon. Défi difficile à concré-tiser vu le manque de soutien de la partdes responsables locaux.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL

DE COLLO

Trois ans de prison pour

le «guide» des harraga

Trois ans de prison ferme et uneamende de 300 000 DA, tel est le ver-dict prononcé lundi par le tribunal cor-rectionnel de Collo, à l’encontre deM. A., 32 ans, pour organisation et inci-tation à l’émigration clandestine, à partirde la côte d’Annaba, wilaya dont il estoriginaire. Le mis en cause mettait,selon les éléments de l’enquête, à dis-position des jeunes tentés par la harga,des embarcations qui les transportaientjusqu'à la Sardaigne, sur les côtes ita-liennes. Son arrestation, en compagniede 20 autres jeunes, remonte au 3octobre 2010, par les gardes-côtes deCollo, au niveau du cap de Bougaroun,à 7 km du chef-lieu de cette commune,où sa barque s’est échouée suite à uneforte houle enregistrée ce jour-là.

Zaïd Zoheïr

Plusieurs routessont bloquées parles neiges dans leswilayas de Bouira,Tlemcen, Béjaïa,Blida et Tizi-Ouzou.Un pont s’est effon-dré à Boumerdès.Le mauvais tempsperdurera jusqu’àaujourd’hui.

Les fortes pluies quise sont abattues cettesemaine sur différentesrégions du pays n’ont étébénéfiques que pourl’agriculture. D’importantsdégâts ont été enregis-trés dans plusieurswilayas.

Selon le bilan de laGendarmerie nationale,plusieurs routes ont étécoupées à la circulationsuite à «des averses ora-geuses». La neige a blo-qué d’importants axes

routiers. Il s’agit de la RN37 reliant Blida à Chréa,la RN 15 reliant Bouira àTizi-Ouzou, la RN 62reliant Bouira à Médéa,les RN 30 et 33 reliantles wilayas Tizi-Ouzou et

Bouira, la RN 253 reliantTizi-Ouzou et Béjaïa, laRN 5 à Tissemsilt reliantles communes de Bout-chent et Theniat El-Hadet la RN 15 à Aïn Defla,reliant les communes de

Belaâss et El-Bathiya. Lacrue du oued a coupé laRN 101 à Chlef qui relieentre les communes deBouzeghaïa et Benay-riya. A Boumerdès, la RN25 et la RN 12 (menant

vers Tizi-Ouzou) ont étéfermées. Un pont s’esteffondré et la circulation aété déviée provisoire-ment sur la route de Tad-maït.

Le mauvais temps vaperdurer jusqu’à aujour-d’hui, relève un bulletinspécial de l'Office natio-nal de météorologie.

«Des pluies assezmarquées parfois sousforme d'averses ora-geuses affecterontaujourd’hui les wilayas del'ouest et du centre dupays.» Il s'agit deswilayas de Mostaganem,Chlef, Tipasa, Alger, Bou-merdès, Tizi-Ouzou, Aïn-Defla, Blida, Médéa etBouira. «Les cumuls esti-més atteindront 80 mm etdépasseront localement100 mm à Tipasa, Aïn-Defla et Chlef», note-t-on.

Irane Belkhedim

INTEMPÉRIES

Des routes coupées par la neige et la pluie

Phot

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Sid

Elles étaient plus d’une dizainede femmes médecins toutes spé-cialités confondues à avoirdemandé audience au wali d’Orance dimanche matin afin de dénon-cer «le harcèlement moral» dontelles sont l’objet, le mépris affichéà leur encontre, le manque demoyens pour accueillir et soignerla population, etc., et ce, depuisplusieurs années.

Muni d’une lettre, ce collectif defemmes exerçant à la clinique de HaïChouhada, 95% du personnel est fémi-

nin, entend dénoncer le comportementdu directeur se trouvant à l’EPSP EsSeddikia qui chapeaute leur structure :«Cela fait trois ans que nous subissonsles agissements de ce directeur qui faitpreuve de mépris à l’égard des femmesparticulièrement. Nous sommes harce-lées quotidiennement… alors que nousnous efforçons de travailler malgré lesconditions difficiles ; les agents debureau ont des climatiseurs et nousdans les salles et nos bureaux deconsultations on gèle de froid en hiveret on suffoque en été…» Pêle mêle,ces femmes, qui ont pour la plupart

plus de 15 ans d’ancienneté, évoquentles coups bas, les congés qui sont don-nés et ensuite annulés à la dernièreminute sans explication, la gestion desressources humaines opaque, les rap-pels incomplets, etc.

C’est parce qu’elles n’ont cessé d’in-terpeller vainement la direction de lasanté que ces dernières ont décidéd’aller se plaindre au wali en espérantcette fois-ci être entendues.

Malgré tout, ces femmes médecinsont décidé de poursuivre leur tâche etprendre en charge les malades.

Fayçal M.

EPSP HAÏ CHOUHADA D’ORAN

Le personnel médical féminin dénonce le harcèlement moral

Suite aux inondations de leurs«maisons», les habitants d’unbidonville implanté à l’intérieur ducimetière de Oued El-Alleug, com-mune située à 10 kilomètres aunord de Blida, ont bloqué hier laRN69, reliant Blida à Oued El-Alleug, pour crier leur calvaire etfaire venir de l’aide.

Les eaux pluviales qui se sont déver-sées dans le cimetière ont submergé lesmasures des 12 familles qui y habitent et ila fallu l’intervention des éléments de la Pro-tection civile pour évacuer l’eau boueusequi a tout dévasté.

Selon les protestataires, les services dela daïra de Oued El-Alleug leur ont attribuédes logements à Sidi-El-Madani, dans la

commune de La Chiffa sans que, pour desraisons inconnues, les clés ne leur soientdistribuées.

Aussi, nous avons appris que le mairede Oued El-Alleug leur a promis de réglercette affaire dans les plus brefs délais, sur-tout que ces 12 familles habitent ce lieusinistre qu’est le cimetière depuis plus de 20ans.

Par ailleurs, à Benkhelil, dans la daïra deBoufarik, l’oued Mekhlouf a débordé et plu-sieurs maisons ont été inondées. Idem pourla cité Ramoul à Blida, où les caves desbâtiments ont été envahies par les eaux.

Egalement à Bouinan, à 15 kilomètres àl’est de Blida, 70 familles ont vu leurs mai-sons dévastées par les eaux pluviales pro-venant d’un cours d’eau qui a été dévié lorsde la construction d’un lycée.

M. B.

BORDJ-MÉNAIEL

5 et 2 ansde prison ferme

requis contre le maire

de BoumerdèsLe tribunal correctionnel de Bordj-

Menaiel a requis, lundi, lors du procès enpremière instance, 5 et 2 ans de prisonferme contre le président de l’Assembléepopulaire communale du chef-lieu de lawilaya de Boumerdès, Sarni Mohand, élusur la liste du PT.

Le premier magistrat de la commune deBoumerdès a été jugé dans deux affairesdistinctes. La première affaire , pour laquel-le le procureur a demandé 5 ans de prisonferme et 200 000 DA d’amende, a été ins-truite et jugée dans le cadre de la loi portantlutte contre la corruption.

Il est reproché au maire d’avoir passé unmarché d’une valeur de 4 168 468,51 DA defournitures et installation d’équipements auprofit de la commune sans passer par lavoie réglementaire, notamment l’appeld’offres.

Dans la même affaire pour laquelle aenquêté la brigade économique de la Sûre-té de wilaya de Boumerdès, il est reprochéau maire d’avoir falsifié un P-V de réunionpour justifier la passation de ce marché.Selon des documents, que nous avonsrévélé dans un article daté du 26 mai 2009,l’accusé a établi un P-V de réunion danslequel il est fait mention de la présence dedeux de ses adjoints alors que ces derniersont nié avoir pris part à cette réunion. Demême que la justice l’accuse d’avoir anti-daté ce P-V et de l’avoir enregistré illégale-ment dans les registres administratifs del’APC.

Dans la seconde affaire, le procureur arequis contre Sarni 2 ans de prison ferme et200 000 DA d’amende. Il est accusé d’avoirfalsifié des décisions d’attribution de chalets.Le verdict pour ces deux affaires est atten-du pour le 14 de ce mois.

Abachi L.

BLIDA : LEURS «MAISONS DE FORTUNE»ONT ÉTÉ INONDÉES

Les habitants du cimetière de Oued El-Alleug bloquent

la route

Le Soird’Algérie Monde Mercredi 2 février 2011 - PAGE 10SOMMET DES CHEFS D’ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT EUROPÉENS

À L’EAU DU NIL ET AUX ODEURS DE JASMIN

Déchirements à 27 et houle en Méditerranée

Les décideurs de l’Union auront àanalyser - sérieusement – les jurispru-dences Ben Ali et Moubarak. Lesecond est, au jour d’aujourd’hui,encore coprésident de l’Union pour laMéditerranée.

Le premier bénéficia, avant sa fuite,de la part des 27 du prestigieux statutpour sa nation «de pays le plus avan-cé». Avant Ben Ali, le Maroc et Israëlavaient eu droit à ce privilège. L’on sedemande si l’Union européenne deManuel Barroso n’a pas pour vocationd’accorder des primes aux dictateurset aux colonisateurs (Egypte, Israël,Maroc, Tunisie benalienne).

Pour autant, les responsables del’Union savent que quelque chose deprofond, des activités en surface et

techtoniques ont lieu et risquent debalayer tout sur leur passage, jusqu’àla configuration actuelle de l’Unioneuropéenne.

Droits de l’homme, bonne gouver-nance, sociétés civiles, libertés d’ex-pression, de presse, d’association, plu-ralisme, élections démocratiques onttoujours constitué, en théorie, le soclesur lequel s’est assise la constructioneuropéenne.

Et autour duquel devaient se tisseret se nouer les relations tant intra-muros qu’extra-muros, tant internesqu’internationales. Les actes, hélas,n’ont jamais suivi les proclamations defoi et les déclarations de bonne inten-tion. Les constructeurs de l’Union euro-péenne ont fonctionné de façon schi-zophrénique, parano, frisant la folie. Ladémocratie est un bon baromètre à l’in-térieur de l’Union et mauvais à l’exté-rieur.

Ça frise avec le racisme.Un Ben Ali, un Moubarak n’auraient

jamais été reconnus et célébréscomme ils l’ont été s’ils étaient à la têtede pays européens, blancs, civilisés.Comme ils sont chefs d’Etat arabes quicommandent des Arabes, on peut fer-mer les yeux et être peu regardants.On peut même, comme l’a fait N.Sarkozy, imposer Hosni Moubarakcomme co-président de l’Union pour laMéditerranée et accorder au régent deCarthage le statut de pays avancé.Vendredi, donc, les têtes pensantes del’Union européenne, Allemagne,Royaume-Uni et France, notamment,plancheront sur le Caire et Tunis.

Il n’en sortira pourtant pas grand-chose de ce conclave de nantis. Celafait quelques mois que Bruxelles aperdu pied politiquement dans larégion. Economiquement, cela remon-te à loin.

Les dénouements des crises, lessolutions, les compromis et les chan-gements se font, désormais, entre les

forces nouvelles, appelées confusé-ment la rue arabe et les USA.

B. Obama et son administration,tirant les enseignements de l’expédi-tion punitive contre l’Irak, ont comprisque tout changement viable doit venirde l’intérieur et doit être intelligemmentaccompagné.

En Tunisie et en Egypte, lesarmées de ces deux pays n’ont pasvoulu être responsables de carnage.

C’est un signe probant. Avant-cou-reur. Signe des temps : les Etats-Uniss’allient aux militaires alors que les 27s’accrochent, jusqu’à l’extrême, auxbasques des dictateurs. Les chefsd’Etat et de gouvernement des 27aborderont, sans doute aussi, cettequestion.

Entre-temps, Hosni Moubarak seradéjà parti ou en partance. Il est déjàdéchu. L’Union pour la Méditerranée a,désormais, un seul président : N.Sarkozy, mais est devenue unecoquille vide.

A. M.

Le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union euro-péenne (vendredi) aura les allures d’une réunion extraordinairede... la Ligue arabe !

SYRIEAppel sur

Facebook àmanifester

vendredicontre la

«monocratie»Un appel à manifes-

ter vendredi après-midicontre la «monocratie, lacorruption et la tyrannie»en Syrie a été lancé cesderniers jours surFacebook, pourtant cen-suré, au moment où desmanifestations sans pré-cédent en Egyptedemandaient le départdu président HosniMoubarak.

Un groupe Facebook,qui avait réuni plus de 7800 membres hier matin,a lancé un appel à mani-fester sous le slogan de«La Révolution syrienne2011».

Il invite les jeunessyriens à manifestervendredi après la prière,«la première journée dela colère du peuplesyrien et de rébellioncivile dans toutes lesvilles syriennes».

«Vous ressemblezaux jeunes de Tunisie etd'Egypte. Nous ne vou-lons pas une révolutionviolente mais un soulè-vement pacifique (...),haussez la voix d’unemanière pacifique et civi-lisée, car exprimer sesopinions est garanti parla Constitution», indiquele groupe dans un com-muniqué publié sur lesite. «Il ne faut plusaccepter l’injustice»,insiste-t-il.

«Nous ne sommespas contre ta personnemais contre la monocra-tie, la corruption et latyrannie et le fait que tafamille et tes proches sesoient accaparés desrichesses», indiqueencore le texte, ens’adressant au présidentsyrien, Bachar al-Assad.

Le site Facebook estbloqué par les autoritéssyriennes mais les inter-nautes, grâce à certainsprogrammes, peuventcontourner la censure.Un autre groupeFacebook a appelé à unsit-in jeudi à 15h (13hGMT) devant leParlement à Damas «ensolidarité avec les étu-diants, les employés, leschômeurs et les retraitésdésargentés». Samediaprès-midi, les forces del’ordre avaient empêchéun rassemblement dejeunes près de l’ambas-sade d’Egypte à Damas.L’appel à ce rassemble-ment de solidarité avecles manifestants avaitété également lancé surFacebook.

YÉMEN

Le président convoque le Parlement aujourd’hui, veille d’une manifestation de l’opposition

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh,confronté à des protestations populaires, a convo-qué le Parlement et le Conseil consultatif à uneréunion aujourd’hui, à la veille d’une manifestationprévue par l’opposition, a-t-on indiqué de sourceofficielle.

Le chef de l’Etat devrait s’exprimer au cours decette réunion extraordinaire, a-t-on précisé de mêmesource, sans donner d’information sur la teneur de sonintervention. Des milliers de Yéménites, inspirés par laTunisie et l’Egypte, avaient manifesté jeudi dernier àSanaâ à l’appel de l’opposition pour réclamer le départdu président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

La réunion de la Chambre des députés et du Majlis

Al-choura (conseil consultatif) intervient à la veilled’une «Journée de colère» demain jeudi, toujours àl’appel de l’opposition. Le parti au pouvoir, le Congrèspopulaire général (CPG), a également appelé ses par-tisans à des manifestations le jour même pour contrerl’opposition, selon une source du CPG.

Le Yémen est l’un des pays arabes les pluspauvres. Le président yéménite avait annoncé lundi lacréation d’un fonds pour l’emploi des diplômés et l’ex-tension de la couverture sociale à un demi-million depersonnes, dans une tentative de calmer les revendi-cations populaires.

Dans le même temps, le parti au pouvoir a appelédimanche les partis d’opposition, réunis au sein du

Forum commun, à reprendre le dialogue au sujet desréformes politiques, interrompu depuis la décision desautorités d’organiser des élections législatives le 27avril sans attendre le résultat de ce dialogue.

Le chef du Forum commun, Mohamed al-Moutawakel, a cependant assuré aux journalistes qu’il«n’y aura pas de dialogue sans l’annulation desmesures prises unilatéralement par le parti au pou-voir», dans une référence à la décision de tenir lesélections et et au projet d’amendements constitution-nels.

Les députés doivent examiner le 1er mars une révi-sion constitutionnelle susceptible d’ouvrir la voie à uneélection à vie du président, au pouvoir depuis 1978.

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari

JORDANIE

Les manifestations font tomber le gouvernementLe roi Abdallah II de Jordanie a nommé Maarouf

Bakhit pour remplacer Samir Rifaï à la tête du gou-vernement et l’a chargé de mener de «réellesréformes politiques», a annoncé hier le palaisroyal après plusieurs manifestations de l’opposi-tion au cours des dernières semaines.

Le roi a demandé à M. Bakhit, un ancien Premierministre (2005-2007), «de prendre des mesuresrapides et claires pour des réformes politiques réellesqui reflètent notre vision pour des réformes généralesmodernes soutenant notre action en faveur de ladémocratie», dans sa lettre de désignation, selon lepalais. Plusieurs manifestations ont eu lieu en janvieren Jordanie pour réclamer la démission de M. Rifaï, àla tête du gouvernement depuis un peu plus d’un an,en raison de la politique économique de son gouverne-ment. «Nous voulons des réformes qui ouvrent la voieà notre peuple vers plus d’opportunités et une viedécente qu’il mérite», a ajouté le roi. La nomination deM. Bakhit, 64 ans, un ancien militaire, ambassadeur enTurquie (2002) puis en Israël (2005) devrait calmer la

rue en Jordanie, où il jouit d’une grande popularité.Maarouf Bakhit a fait carrière dans l’armée et a legrade de général. Il a en outre été coordinateur despourparlers de paix dès sa mise à la retraite en 1999.La Jordanie et Israël ont signé la paix en octobre 1994.M. Bakhit a ensuite été nommé ambassadeur enTurquie, puis en Israël où il n’est resté que sept mois.Le roi l’avait en effet rappelé pour le nommer directeurde son bureau et adjoint à la Sécurité nationale.

Cet «homme de confiance» du roi avait été nomméPremier ministre en 2005, deux semaines après untriple attentat suicide à Amman en novembre qui avaitfait 60 morts. Son gouvernement avait entamé unvaste programme de réformes, mais avait reçu instruc-tion du roi surtout de «mener une guerre sans mercicontre les groupes extrémistes et contre leur idéolo-gie». Le Front de l’action islamique (FAI), principalparti d’opposition en Jordanie, a souligné lundi à l’AFPque, contrairement à l’Egypte, l’opposition n’appellepas à un changement de régime dans le royaume maisdemande des réformes politiques, ont indiqué lundi

des responsable du FAI. Une délégation du FAI a ren-contré dimanche le Premier ministre Samir Rifaï. «Unepétition réclamant notamment la démission du gouver-nement, l’amendement de la loi électorale, la formationd’un gouvernement de salut national et l’élection duPremier ministre» lui a été remise, selon un respon-sable du FAI. M. Rifaï, 43 ans, avait formé son cabineten décembre 2009. Il a été reconduit dans ses fonc-tions en novembre à la suite des élections législatives.Son gouvernement avait obtenu un vote de confiancemassif de la Chambre (111 voix sur les 120), celle-ciétant formée, à une majorité écrasante, de loyalistesproches du pouvoir. Ce vote a été fortement critiquépar les Jordaniens qui ont considéré que la Chambrea perdu toute crédibilité. Les islamistes, qui ont boycot-té les élections pour protester contre la loi électoralequ’ils considèrent être à leur désavantage, ont appeléà dissoudre la Chambre et à organiser de nouvellesélections après un amendement de cette loi. LeParlement a entamé des discussions sur l’amende-ment de la loi, suite à des directives en ce sens du roi.

TUNISIE

30 gradés de la police en retraite anticipéeLe ministère tunisien de l’Intérieur a mis hier en

retraite anticipée d’office environ 30 directeursgénéraux et directeurs de la police pour leur com-portement du temps du régime du président déchuBen Ali, a indiqué à l’AFP une source policière.

Parmi ces directeurs figure une personne qui seraitrecherchée par Interpol pour mauvais traitements surdes prisonniers, selon la même source qui a requisl’anonymat. Selon cette même source, le ministre del’Intérieur Farhat Rajhi a donné son accord à une aug-mentation de 140 dinars pour les cadres moyens et 49dinars pour les cadres supérieurs, ajoutant que c’est«la première fois que l’augmentation des cadresmoyens est plus importante que celle des cadressupérieurs». Le gouvernement de transition devaitexaminer hier la situation de la police, dont de nom-

breux éléments se sont mis en grève ou ont manifes-té ces derniers jours à travers le pays. Des policiersont débrayé lundi dans trois régions pour revendiquerun syndicat et de meilleures conditions de travail :Sousse (140 km au sud de Tunis), Kairouan (centre)et Bizerte (60 km au nord de Tunis). D’après l’agenceTAP, qui citait hier une «source bien informée duministère de l’Intérieur», le ministère a autorisé lespoliciers à former un syndicat indépendant. Le minis-tère, toujours selon la TAP, appelle «tous les agentsdes forces de l’ordre à reprendre immédiatement letravail et faire leur devoir pour protéger les acquis dela nation».

A Kasserine, ville du centre du pays, la police étaitinvisible ces derniers jours, notamment lundi lors deviolents incidents au cours desquels plusieurs bâti-

ments publics, dont la sous-préfecture, mais aussi pri-vés ont été pillés et saccagés. Les policiers y étaienttoujours invisibles hier alors que des centaines dejeunes s’étaient rassemblés au centre-ville. Kasserineavait été le théâtre d’affrontements sanglants débutjanvier au cours desquels, selon l’ONG Human RightsWatch, plus d’une vingtaine de personnes sontmortes, dans la ville même et dans la localité voisinede Thala. Durant ces journées d’émeutes, tous lespostes de police de la ville ont été brûlés, et les poli-ciers craignent aujourd’hui de sortir par peur des habi-tants qui veulent venger leurs morts, a précisé lamême source. Le 22 janvier, des dizaines de membresdes forces de l’ordre avaient manifesté à Tunis, au cride «Policiers opprimés, policiers sacrifiés», pournotamment exiger le droit de s’organiser en syndicat.

Le Soird’Algérie Culture Mercredi 2 février 2011 - PAGE 11

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

EEll--WWeecchhaamm eesstt llee ttiittrreeddee ll’’aallbbuumm cchhaaââbbii ddeeMMaahhffoouudd SSaakkoouuttii,, ssoorrttiittoouutt rréécceemmmmeenntt cchheezzDDoouunniiaa PPrroodduuccttiioonn((AAllggeerr))..

L e nouveau produitcomporte quatrechansons longue

durée. Ya el-wecham, la chan-son phare de l’album, estdepuis quelque temps ausommet du hit-parade de laradio. Sur le texte de cettevieille qacida de MohamedBen M’ssayeb, l’arrangeurMohamed Arfi a innové avec,notamment, l’introduction del’accordéon. D’ailleurs, c’estMohamed Arfi qui a fait lesarrangements musicaux destrois autres chansons. Lellalaroussa, la deuxième chan-son de l’album, est signée(paroles et musique) par Mah-foud Sakouti. Mohamed Arfi,

de son côté, a écrit les paroleset composé la musique deSidi Abderrahmene. La der-nière chanson de l’album estZid kettar fi slatou, une œuvredu patrimoine musical algé-

rien. Mahfoud Sakouti aime lamusique depuis sa plustendre enfance. A l’âge de 16ans, il s’inscrit au conservatoi-re où, durant quatre années, ilpratique et s’initie à la

musique andalouse dont déri-ve la «branche» du chaâbi.Cela lui permettra d’améliorerses performances vocales etsa maîtrise des instruments àcordes. Comme presque tousles chanteurs chaâbi, il va ani-mer des fêtes traditionnelles,en parrallèle avec l’animationdes galas et la participationaux différents festivals à tra-vers le pays.

Au début de sa carrière,Sakouti faisait du chaâbi dansla pure tradition. Mais plustard, l’idée de procéder à desinnovations (biens étudiées)lui est venue à l’esprit.

«Il n’est pas donné à toutle monde de pouvoir introduiredes instruments modernestout en conservant le cachettraditionnel d’un genre musi-cal», tiendra-t-il à préciser,toutefois. El-Wecham est jus-tement un mélange de bonnetradition et d’une tout aussibonne modernité.

K. B.

SORTIE DE EL-WECHAM, LE NOUVEL ALBUM DE MAHFOUD SAKOUTI

Le chaâbi autrement chantéPar Kader Bakou

L’incroyable destinde l’humanité

Vu à la télévision algérienne, L’incroyable destin deHarold Crick est un film… incroyable ! Fonctionnaire,Harold Crick vit une vie tout à fait ordinaire. Un jour, ilentend une voix de femme qui commente et anticipetous ses faits et gestes.

Sa vie devient un cauchemar lorsque il entend cettenarratrice dire : «La montre de Harold Crick s’étaitarrêtée. Il était loin de se douter que ceci va provoquersa mort dans les prochains jours.»

Dans un autre quartier, une écrivaine connue est entrain d’écrire un roman sur un personnage «imaginai-re» qui porte le nom de Harold Crick et qu’elle prévoitde faire mourir à la fin de l’histoire. Crick va essayer detrouver la mystérieuse narratrice de sa propre vie pourlui demander de changer la fin de son roman.

Réalisé par Marc Forster, L’incroyable destin deHarold Crick est un film philosophique à la frontière dela réalité et de la fiction. Un ami de Harold Crick a lu leroman achevé mais pas encore édité. «C’est un chef-d’œuvre et une autre fin que celle écrite ne peut quel’amoindrir», dit-il à Crick. «Tu veux me faire accepteret regarder en face ma propre mort ?» lui fait remar-quer celui-ci. «Ta mort ne va changer en rien la marchede l’humanité !» lui répond son ami, écrivain lui aussi.Comment une montre qui s’arrête peut provoquer lamort d’une personne ? La montre bracelet de HaroldCrick s’est arrêtée, il demande l’heure à un passant etremonte sa montre. La montre de ce passant est enretard de trois minutes. Dans ce pays, les bus arriventtoujours à l’heure (et à la minute) et le lendemain,Crick arrive à l’arrêt de bus trois minutes à l’avance.Là son incroyable destin l’attendait…

K. B.

Le coup de bill’art du Soir

FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA BANDE DESSINÉE D’ANGOULÊME

Le Grand Prix à Spiegelman et celui du patrimoine à «Bab-El-Mandeb»

Le Grand Prix du 38e Festival interna-tional de la bande dessinée d'Angoulême(France) a été décerné dimanche àl'Américain Art Spiegelman, père dumythique «Maus», qui lui valut en 1992 leseul prix Pulitzer attribué à une BD, ettraitait de l'Holocauste à travers les sou-venirs de survivants.

Art Spiegelman est le seul artiste amé-ricain, avec Robert Crumb en 1999, àavoir été couronné à Angoulême, où seréunissent chaque année tous ceux quicomptent dans le monde du 9e art.

Très applaudi, le Grand Prix a étérévélé lors de la cérémonie de clôture duFestival, en présence du ministre françaisde la Culture, Frédéric Mitterrand, quiavait remis un peu plus tôt au scénaristebelge Jean Van Hamme les insignes decommandeur des Arts et Lettres.

Figure phare de la bande dessinéeunderground américaine des années 70-80, Art Spiegelman, né en 1948 à Stock-holm, a bouleversé le paysage de la BDen publiant au milieu des années 1980«Maus», chronique douloureuse de laShoah, traduite en une vingtaine delangues. Les Allemands y sont représen-tés en chats et les victimes de l'Holocaus-te en souris.

Le sexagénaire vit à New York avec safemme, la Française Françoise Mouly,directrice artistique de l'hebdomadaire

New Yorker pour lequel il avait réalisé la couverture du numéro du 24 sep-

tembre 2001, le premier suivant le 11Septembre, resté l'un des dessins poli-tiques les plus forts de la décennie, mon-trant en noir sur fond sombre les sil-houettes des tours jumelles.

Le jury, présidé par Baru, Grand Prix2010, a aussi rendu hommage à la

jeune génération en décernant sonprix du meilleur album à l'Italien de 35 ansManuele Fior pour Cinq mille kilomètrespar seconde, une histoire d'amour entretrentenaires pris dans le tourbillon desmoyens de communication modernesultra-rapides.

Quant au Prix du jury, il a été décernéà Asterios Polyp de l'Américain DavidMazzucchelli (Casterman), connu pouravoir illustré les aventures de Daredevil etde Batman.

Outre l'éditeur belge Casterman, quia publié les derniers albums du GrandPrix, et Atrabile, l'un des principaux édi-teurs suisses de BD francophones, édi-teur du Meilleur album, les maisons d'édi-tion au palmarès reflètent l'équilibre entregénérations d'auteurs et multiples ten-dances de la BD.

La maison française Glénat rafle troisfois la mise, avec le Prix de la série pourIl était une fois en France de Fabien Nuryet Sylvain Vallée, le Prix Jeunesse pour

Les Chronokids et le Prix du public pourLe bleu est une couleur chaude.

Un lauréat est publié chez Delcourtavec l'un deux Prix Révélation ex aequopour La parenthèse de Elodie Durand, unautre chez Kana avec le Prix Intergénéra-tions à Pluto des Japonais Naoki Urasa-wa et Osamu Tezeuka. La petite maisond'édition française Mosquito a empoché lePrix du Patrimoine avec Bab El Mandebde Micheluzzi.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 20 février, exposi-tion «Les phéniciens d’Alger,les routes du commerceentre la mer Méditerranée etl’Afrique Noire» (salle 4 de10h à 18h).

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNECYCLE CINÉMA ALGÉ-RIEN-Mercredi 2 févrierFilm El-Kalaâ (La Citadelle)(1988) de Mohamed Choui-kh à 13h et 16h.-Jeudi 3 févrierFilm Le Vent du Sud (1975)de Mohamed Slim-Riad à13h et 16h.

MUSÉE NATIONALAHMED-ZABANA D’ORAN • Jusqu’au 5 févrierExposition de peinture«Renaissance» de l’artisteYoucef Ben Mahammad.

SALLE EL-MOUGGAR(ALGER- CENTRE)Programme pour enfants-Vendredi 4 février à 10h :Représentation de la pièceEl-Amira Ouel Ghabï, par latroupe du théâtreEl-Marah de Dani El-Hadi.-Jeudi 3 février à 10h :Représentation de la pièceWarda avec Tounès.-Jusqu’au 10 février :Projection du film Salt avecAngelina Jolie, à 14h, 17h et20h, sauf le jeudi 3 février2011, une seule séance à14h. s

SALLE ATLAS (BAB EL-OUED, ALGER)Programme pour enfants -Samedi 5 février à 10h :Animation et jeux de magie

avec Âmmou Seddik.

CLUB DES MÉDIAS CULTURELS (ATLAS) Programme Isdarats-Lundi 7 février à 15h :«Taamassine djawharatessahra» publié par Dar El-Hikma, présentée par le Pr

Mohamed Baghdad etsupervisée par le Dr Moha-med Tayeb Aqab.

ETABLISSEMENT ARTS ET CULTURE-Jeudi 3 févrierSalle El-Ablaria (Alger) à18h30 : Concert flamencoavec Réda Sika.Espace Casbah (Alger) à19h : Concert blues avecAbsolute.

Samedi 5 févrierSalle Sierra Maestra(Alger) à 15 h : Concertgnaoui avec Ouled Haoussa

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA JEUNESSE(RUE DIDOUCHE- MOU-RAD, ALGER)-Mercredi 2 février :Dans le cadre du program-me «Les Mercredis duverbe», l’établissement Artset Culture organise une lec-ture poétique avec le poèteAmir Ammar.

VENTE-DÉDICACELa librairie Multi-Livres ETSCheikh, 19, avenue Abane-Ramdane Tizi-Ouzou, orga-nise une vente-dédicace lesamedi 5 février 2011 à par-tir de 13h30 avec l’auteurYoucef Merahi, autour deses livres Tahar Djaout pre-miers pas journalistiques,paru aux éditions Alpha etEt l’ombre assassine lalumière, paru aux éditionsCasbah.

ACTUCULT

L’association El-Mouahidia(association pour la sauvegar-de du patrimoine historique etculturel) organise, sous lepatronage du président de laRépublique, le sixième col-loque international sur l’histoi-re de Nedroma avec la coordi-nation du ministère de la Cul-ture, et ce, dans le cadre«Tlemcen, capitale de la cultu-re islamique». Cette manifes-tation, la sixième du genre, se

tiendra les 24, 25 et 26 marsprochain et aura pour thèmeessentiel : «Nedroma, villed’Abdelmoumen, société,anthropologie et mémoire». Ilfaut noter que cette associa-tion culturelle d’El-Mouahidiaest peut-être la seule auniveau de la wilaya de Tlem-cen à activer d’une manièrerégulière dans le domaine dela culture, en faisant appel àtoutes les compétences natio-

nales et internationales pourenrichir et préserver le patri-moine historique et culturel dela région.

D’ailleurs, le siège d’El-Mouahidia, sis à Bab-El-Mouahidia, est toujours ouvertaux touristes et aux visiteursdurant toute l’année. Beau-coup de festivités sont pro-grammées à l’occasion de lacélébration du Mawlid Enna-baoui dans la capitale de la

culture islamique à traversl’ensemble de la wilaya,Nedroma et Béni Snous ris-quent de faire de l’ombre à laville de Tlemcen qui, depuisdes années, est à larecherche de son passé.

A l’instar des autres sec-teurs d’activité, la culture doitêtre confiée aux profession-nels, même si celle-ci n’estpas une science exacte.

M. Zenasni

NEDROMA

Colloque international sur l’histoire de la ville de Abdelmoumen

La 5e édition duSalon de l’équipementautomobile se tiendradu 18 au 21 avril pro-chain à la Safex etregroupera, comme àchaque fois, les fabri-cants, les distribu-teurs et autres répara-teurs.

Le rendez-vous decette année promet, selonson animateur Nabil BeyBoumezrag, de réunir plusde 100 exposants venantde toutes les régions dumonde, notamment lesplus grands spécialistesdu secteur. Il se veut le lieude convergence des pro-fessionnels de l’entretienet de la maintenance.

Une superficie globalede 7 500 m2 est d’ores etdéjà réservée pour les dif-férents participants, dontdes Français, desTunisiens, des Turcs, desChinois, des opérateursnationaux, etc. Une multi-tude d’équipements etmatériels destinés à l’en-tretien du parc roulant tantléger que lourd et utilitairesera proposée aux utilisa-teurs algériens. Il est ainsi

attendu que de nouvellestechnologies et de l’outilla-ge de dernière générationseront proposés à la clien-tèle locale.

Par ailleurs, une actionde sensibilisation seraencore une fois entrepriseen marge de l’expositionautour des dangers de lapièce de rechange contre-faite, et ce, au cours deséances-débats qui serontorganisées à cette occa-sion.

La dernière édition quia lieu en 2010 a vu la par-ticipation de 136 expo-sants dont 43 algériens etenregistré plus de 3 700visiteurs professionnels.M. Boumezrag affirmera à

ce sujet que «cet événe-ment a permis aux uns etaux autres de promouvoirleur image et se position-ner face à la concurrence,de même qu’il leur a étépossible de rechercherdes partenaires commer-ciaux, d’officialiser desaccords et d’accroîtreleurs volumes d’affaires».

Il soulignera égalementque l’un des objectifsd’Equip Auto est de hisserce salon au rang de pre-mière manifestation régio-nale et de seconde auniveau du continent aprèscelle de l’Afrique du Sud.

LSA

BMW / TECHNOLOGIEBMW / TECHNOLOGIE

Les 25 ansde l’xDrive

25 ans après le lancement du premier modèle doté d’unetransmission aux 4 roues, le constructeur allemand haut degamme s’est assuré un excellent positionnement sur le mar-ché des véhicules à 4 roues motrices. Aujourd’hui, 1 BMW sur4 vendues dans le monde est équipée du système xDrive.Même si la réussite durable des modèles X contribue pourune grande partie à cette percée, les autres gammes duconstructeur ne cessent d’augmenter leurs parts respectivesde versions xDrive.

A ce jour, BMW propose 45 modèles qui peuvent recevoirle système de répartition variable de la force motrice entre lesessieux avant et arrière.

Le vaste choix de versions xDrive va des modèles X jus-qu’aux luxueuses berlines de la série 7, en passant par lesséries 3 et 5.

Afin d’enrichir la gamme des modèles disponibles, et pouroffrir un complément à la légendaire «propulsion» typique-ment BMW, la transmission intégrale fut proposée pour la pre-mière fois en 1985 sur un modèle de la série 3. A cetteépoque déjà, la répartition du couple sur les deux trains deroulement ne visait pas uniquement à améliorer la motricitésur revêtements dégradés ou glissants, mais aussi àaccroître le comportement dynamique en courbe d’une façongénérale.

L’actuelle configuration du système xDrive de BMW s’ac-quitte, plus que jamais avec brio, de cette tâche. La mise enréseau de la transmission intégrale avec le système intégréde gestion du châssis (ICM) permet d’anticiper sur différentessituations, qui sont détectées et analysées, et d’intervenir surles différents systèmes d’assistance. Cette intervention peutconcerner uniquement le système xDrive, ou agir aussi sur lerégulateur de stabilité dynamique DSC, voire sur la régulationde la puissance moteur (Performance Control). La répartitionde la force motrice sera alors ajustée de façon rapide et pré-cise, ce qui permet de maintenir la légendaire agilité typique-ment BMW, même dans des situations particulièrement dyna-miques en courbe. Contrairement à d’autres constructeurs,qui utilisent surtout la transmission intégrale pour compenserles déficits de motricité des véhicules de type «traction», lesréglages du xDrive BMW préservent le caractère «propul-sion» des modèles qu’il équipe. Comme l’exige la tradition dela marque, en situation routière normale, le système xDrivedirige majoritairement la force motrice sur le train arrière, pourun meilleur comportement dynamique.

Et c’est ainsi que même sur les modèles dotés de la trans-mission xDrive, la direction d’une BMW reste précise et qua-siment libre d’effets de couple. Le comportement en courbes’en trouve même optimisé. Le système xDrive de dernièregénération va jusqu’à augmenter le couple transmis sur letrain arrière dès l’entrée en virage, ce qui confère au véhicu-le une meilleure stabilité directionnelle et une tenue de capsupérieure. Et le tout profite, bien évidemment, au légendaireplaisir de conduire.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 février 2011 - PAGE 12

EQUIP AUTO ALGÉRIE 2011

La contrefaçon au cœur du débat

CRASH-TESTLes révélations de l’Euro NCAP

MICHELINMICHELIN

Cap sur lamodernité

Michelin a engagéun projet de moderni-sation de son centre derecherche et dévelop-pement de Ladoux,près de ClermontFerrand. La fin des tra-vaux est prévue pour2017.

Quarante-cinq ansaprès son installation àLadoux, Michelin pré-voit la rénovation deson centre de techno-logie. Baptisé«Urbalad», ce projetfaramineux comprendla rénovation ou la des-truction de certainsbâtiments mais aussila construction d’ungrand bâtiment de67 000 m2 — le plusgrand bâtimentd’Auvergne — qui per-mettra à toutes leséquipes de rechercheet de développementde Michelin (soit 1 600personnes) de tra-vailler sur un mêmesite. Les modes de tra-vail seront ainsi plusefficaces et bien plusrapides.

Cette modernisationdes locaux permettraégalement au person-nel de profiter demeilleures conditionsde travail et d’un cadrede vie plus agréable.Véritable ville dansl’entreprise, le site deMichelin accueillera uncentre de sport, uneboulangerie, un pres-sing ou encore un res-taurant d’entreprise.

D’après Michelin, leprojet représente uninvestissement de plusde 100 millions d’eu-ros.

L'organisme euro-péen de crash-testsEuro NCAP fait le bilande l'année 2010 etdévoile les cinq voi-tures les plus sûres deleur catégorie.

Nos voitures seraient-elles moins sûres qu’aupa-ravant ? Sur les 29 véhi-cules crashés parl’Euro NCAP en 2010, seu-lement 65% ont obtenu lanote maximale de 5 étoilescontre 90% en 2009.Selon Euro NCAP, cettechute de 25% a tout demême une explication.

En effet, l’organismeeuropéen a durci son sys-tème de notation en 2010.Une voiture qui ne disposepas de l’antidérapage ESPde série par exemple nepeut plus décrocher les 5étoiles, même si ses résul-tats aux crash-tests sonttrès bons.

Or, cet équipement desécurité est encore propo-sé en option sur la plupartdes petites citadines. Pourinfo, son installation, quidevait être obligatoire au1er janvier 2011, a étérepoussée à novembre2014.

L’Euro NCAP a, parailleurs, publié les cinqmeilleures voitures de leurcatégorie qui ont obtenules meilleurs scores. Onretrouve la BMW Série 5,la Honda CR-Z, l’Alfa

Romeo Giulietta, le nou-veau Kia Sportage et leToyota Verso.

La Citroën Nemo (3étoiles) et la chinoiseLandwind CV9 (2 étoiles)ferment la marche.

Le constructeur automobile suédois Volvo, rachetél’été dernier par Geely Holding Group, a ouvert mardi unnouveau siège pour la Chine, à Shanghai, à partir duquelil compte développer ses ventes sur le premier marchéautomobile mondial. La Chine a vu ses ventes automo-biles battre un record en 2010. 13,8 millions de voituresont été livrées aux concessionnaires.

Le nouveau siège, qui a été inauguré en présence duPDG de Volvo Stefan Jacoby, comprendra un centre dedéveloppement technologique.

Geely Holding Group a racheté Volvo à l'américainFord pour 1,5 milliard de dollars (1,2 milliard d'euros) et le

groupe automobile a affiché l'ambition de vendre 800 000Volvo en 2020 dans le monde, dont 300 000 en Chine.

Geely est le premier fabricant d'automobiles indépen-dant en République populaire de Chine.

Avec une valeur d'actif brut de 11 milliards de RMB,Geely a été reconnue comme l'une des 500 premièresentreprises chinoises durant cinq années consécutives,et l'un des 10 premiers constructeurs automobiles chinoisdurant trois ans. Geely possède des sites de productionde véhicules et de pièces détachées dans des régionscomme Shanghai, Ningbo, Luqiao, Linhai, Xiangtan etLanzhou.

APRÈS SON RACHAT PAR GEELY

Volvo s’installe en Chine

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La société Saida,représentant du groupefrançais GBH, a clôturél’exercice 2010 avecdes résultats positifsdès lors que les objec-tifs fixés ont étéatteints.

C’ est là la constatationfaite par son direc-

teur général, M. PatrickCoutelier, lors d’un pointde presse organisé jeudidernier dans les locauxflambant neuf de lamarque Scania à Dar El-Beïda, dans la banlieue estde la capitale.

Des volumes de ventesglobales stables (5 550) endépit d’un léger recul (-7%)du marché de l’automobilenational par rapport à l’an-née 2009 et une audienceen hausse pour certainsmodèles comme lesCitroën C3 et Berlingo ouencore le robuste pick-upde Mahindra.

CitroënEntamant son interven-

tion sur les résultats réali-sés par Citroën,M. Coutelier rappelled’abord la croissance de8% enregistrée par lamarque aux chevrons àtravers le monde aves desventes historiques de plusde 1 460 000 unités.

En Algérie, ce succèss’exprime par des parts demarché en légère hausseet une nette croissance

des commandes de l’ordrede 25% depuis la reprisede la marque en 2008. Lasaga se poursuit pour leBerlingo qui termine l’an-née 2010 en deuxièmeposition dans le segmentdes ludospaces, alors quela nouvelle C3 cartonne etle Jumper progresse de40%. Des résultats esti-més encourageants par ledirecteur général de Saida

qui souligne l’apport impor-tant du réseau d’agentsagréés dans les perfor-mances de la société. Des

structures désormais his-sées aux normes duconstructeur et conformesau directives gouverne-mentales. Ce réseau achè-vera par ailleurs, au coursde l’année en cours, lamise en application de lanouvelle charte graphiqueet visuelle de la marque.

On apprendra aussique des enquêtes qualité/vente et après-vente tant

au niveau de la succursalequ’auprès de l’ensembledu réseau sont régulière-ment réalisées et dont les

résultats offrent autantd’opportunités pour corri-ger les erreurs constatéeset améliorer la qualité desprestations proposées auxclients. Pour M. Coutelier,«cet aspect du serviceclient est un des pointsimportants et capital pourla croissance à venir»avant de préciser que«3 années après la reprisede la marque et l’achève-ment de la phase restruc-turation, une nouvelle èrede développement et decroissance va se mettreprogressivement en placeavec de nouvelles offresproduits, de service et deréseau».

MahindraBon an, mal an, la

marque hindou représenteaujourd’hui 10% du mar-ché global des véhicules

utilitaires dans notre pays.Une performance renduepossible grâce à la fiabilitéet la résistance à touteépreuve de son pick-up etsurtout un rapport qualité/prix compétitif. Pour 2011,Saida compte «accentuersa présence par uneconsolidation de l’offrepick-up et faire découvrir laqualité des produitsMahindra à de nouveauxclients».

ScaniaNouvellement acquise

par Saida, la marque sué-doise de camion Scania seveut «un choix de dévelop-pement et une option pourse lancer dans un marchécomplémentaire à celui deCitroën». Inaugurée lorsdu dernier Salon du véhi-cule utilitaire, Scania estinstallée sur un site de5 600 m2 à Dar El-Beidaintégrant l’ensemble desactivités d’une concession,exposition et vente decamions, service après-vente, magasin de piècede rechange et un ateliermobile pour permettre auxclients de se faire dépan-ner là où ils se trouvent.Les objectifs de vente pour2011 sont fixés entre 100et 150 unités.

B. B.

Le Soird’Algérie Mercredi 2 février 2011 - PAGE 13

LA SOCIÉTÉ SAIDA FAIT SON BILAN

«Objectifs atteintset des perspectives nouvelles»

Nouvelle C3, et la saga continue.

Le nouveau siège de la marque Scania.

BRÈVES... BRÈVES...BRÈVES... BRÈVES...NOBLE M 600

Exclusive, artisanaleet performante

La première Noble M600 de production a été dévoi-lée. Le coupé britannique utilise dorénavant du carbo-ne pour la carrosserie. Ce matériau remplace la fibrede verre et le plastique utilisé jusqu'alors par les proto-types découverts en 2009. La M600 pèse ainsi 1 250kg. Le bolide accélère sans problème grâce au V8 4.4biturbo Volvo gonflé à 660 chevaux et 820 Nm. Le 0 à96 km/h (60 mph) est avalé en 3 s. Pour le 0 à 193km/h (120 mph), il faut compter 8,9 s. Un sélecteur lais-se la possibilité au conducteur de limiter la charge jus-qu'à minimum 450 chevaux grâce à l'AdaptablePerformance Control. Il est aussi possible de modulerou désactiver le contrôle de traction. La transmissionaux roues arrière est confiée à une boîte manuelle àsix rapports. Cette voiture exclusive et artisanale senégocie à 200 000 livres sterling, soit environ 230 000euros, GPS et cuir Alcantara compris. Le constructeurannonce un carnet de 50 commandes.

VOLKSWAGEN XLL’hybride diesel électrique

produit en série

Après sa présentation récente à l'occasion du QatarMotor Show, le Volkswagen XL1 refait parler de lui.L'hybride Diesel/électrique devrait être produit en séried'ici 2013.

«Nous voulons débuter la production en série decette voiture dès 2013.» C'est ce qu'a déclaréFerdinand Piëch, président du conseil de surveillancede Volkswagen, à propos du Volkswagen XL1Concept.

Martin Winterkorn, président du directoire de VW, amême une stratégie de commercialisation. Il envisaged'abord une sortie européenne avec l'Allemagnecomme point de départ avant de se lancer à la conquê-te des Etats-Unis, puis la Chine.

Pour l'instant, il est surtout question d'une petiteproduction limitée à 100 exemplaires, mais nul douteque la cadence augmentera en cas de succès. Aucunsite n'a été retenu pour le moment, mais Wolfsburg etDresden sont les favoris.

Evidemment, tout le monde se refuse à aborder laquestion qui fâche : le prix. Piëch considère qu'il estencore trop tôt pour parler de tarifs en ce qui concernele XL1 mais insiste bien sur le fait qu'il y aura une com-mercialisation, et que le véhicule ne sera pas réservéaux tests et aux chercheurs.

La nouvelleChevrolet Cruzenous livre tousses secrets dansl’émission de cedimanche. Unstyle innovant etune approchearchi tecturel leinédite chez leconstructeur. Undesign qui jetteles jalons d’unrenouveau stylis-tique que lesclients appré-cient déjà.Nouvelle Cruze arbore une silhouetteattrayante, des lignes fluides qui confèrentau véhicule une allure dynamique et spor-tive prononcée.

Une face avant marquée par unecalandre imposante, des optiques volumi-neux et un logo redimensionné. Son habi-tacle s’avère spacieux et accueillant touten proposant une pléthore d’équipements

de confort et de sécurité. La planche debord affiche un dessin élégant avec unemplacement ergonomique des diffé-rentes commandes. Un système audio debonne facture propose une écouteagréable et fidèle des programmes diffu-sés. A l’arrière, les passagers bénéficientd’un espace aux jambes et d’un confortdignes d’une berline haut de gamme.

L.S.A.

ÉMISSION TÉLÉVISÉE «AÂLAM ESSAYARAT»

Chevrolet Cruzedans le détail

«Aâlam essayarat» ENTV - Dimanche 18h30

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De retour parmi lestitulaires de l’équipe ducoach Miguel AngelPortugal, à l’occasion dela venue du FC Valence àl’Estadio El Sardinero, l’in-ternational algérien MedhiLacen a disputé l’intégrali-té de la rencontre décaléede la 21e journée.

Enfin, jusqu’à cette fati-dique 90’ qui verra le refe-ree Álvarez Izquierdo luiinfl iger deux cartonsjaunes à quelquessecondes d’intervalle, lepremier pour un tacle

appuyé sur un adversairevalencien et le secondpour contestation, synony-me d’exclusion du terrainpour le médian algérien.

Celui-ci a été aupara-vant au four et au moulin àl’occasion de cetteconfrontation qui a vu,d’abord, les Racingmenouvrir le score par l’entre-mise de l’attaquant argen-tin Ariel GerardoNahuelpan qui ponctuerade la tête une balle maldégagée par l ’arrière-garde visiteuse (33’). L’ex-

formation de SofianeFeghouli rétablira l’équi-libre avant l’entame dudernier quart d’heuregrâce à son défenseurcentral franco-argentin,Alberto Tino Costa, dont lareprise ne laissera aucunechance à Tono, le portierdu club de la Cantabrie(77’).

Tino sera excluquelques secondes avantLacen au cours d’une par-tie où l’homme en noir adistribué 9 cartons jauneset trois rouges (le troisiè-

me décerné au ValencienDavid Navarro à la 54’).

Suite à ce résultat, leRacing Santander (21points) n’est plus premierrelégable (17e à troispoints de Levante, devenupremier relégable) tandisque Valence cale à la 4e

place avec 4 points deretard sur Villarreal (45points), 10 sur le RealMadrid et 17 unités derriè-re le leader barcelonais(58 points).

B. M.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 2 février 2011 - PAGE14

FOOTBALLALGÉRIE-TUNISIE DÉPLACÉ AU STADE DU 19-MAI-1956 D’ANNABA

Un changement qui est intervenusuite à une requête des respon-sables de l’OCO. Ces derniers ontinformé leurs homologues de lafédération de la survenance d’unproblème technique qui pourraitremettre en question le déroulementdu match en nocturne (20h30).Noureddine Benmouhoub, contactéhier, est en tout cas plus précis quele contenu du communiqué publiésur le site de la fédération. «Voussavez, ce problème d’électricité nedate pas d’aujourd’hui. C’est unesituation induite par la vétusté desinstallations électriques de tout lecomplexe olympique. Ça a commen-cé par les blocs de l’ISTS Rachid-Heraïgue qui sont d’ailleurs privésde courant depuis une semaineenviron. Nous fonctionnons avecune seule phase, et les dernièressurcharges ont causé de nouveauxdésagréments. Quand nous noussommes adressés à la FAF, nous luiavons expliqué le problème, eninformant ses responsables quenous allons tout mettre en œuvrepour tenir notre engagement d’ac-cueillir le match du 9 février pro-chain. Nous avons, par ailleurs,demandé à la fédération de réfléchirà une solution intermédiaire pouréviter toute mauvaise surprise. Ilsemble bien que la FAF a estiméque le risque ne pouvait être pris eta préféré opter pour le staded’Annaba», dira-t-il, sans omettre desouligner que «les travaux concer-nant tout le réseau électrique de

l’OCO Mohamed-Boudiaf dépen-dent de (mes) services ainsi queceux de la Sonelgaz», lesquels neménagent aucun effort pour venir àbout de problème qui demeure, del’avis même des responsables dupremier site sportif inauguré audébut des années 1970, un gouffreen termes d’exploitation et de sagestion. M. Benmouhoub, qui s’est«fatigué» de gérer d’interminableschantiers de restauration au lieud’activer dans le sens de la promo-tion du complexe et des sports,avoue que la plus grande enceintesportive du pays doit bénéficier d’unplan Marshall pour pouvoir renaîtrede ses cendres.

Où se joueraAlgérie-Maroc ?

La partie bénéficiaire des presta-tions de l’OCO, la FAF en l’occur-rence, s’est contentée d’évoquer ladélocalisation du match amicalcontre la Tunisie suite «à un problè-me technique ayant surgi au niveaude l’éclairage du terrain du stade du5-Juillet», lit-on dans un communi-qué. Ce qui n’est pas la version don-née par la direction du stade quiparle d’un problème plus importantpuisque touchant tout le réseauélectrique du complexe, pas seule-ment de celui de l’unité du stade du5-Juillet.

Contacté, le sélectionneur natio-nal n’a pas jugé utile de répondre.Benchikha, qui semble privilégier les

interviews avec les radios et télévi-sions nationales et arabes, Al-Jazeera notamment, et une partiede la presse écrite, s’est dit, selonnos sources, «dégoûté» par cettenouvelle délocalisation. «Il a pris sadécision sur un coup de tête», rap-portent nos sources qui précisentque le coach Benchikha a juré de neplus jouer les prochains matchesdes Verts à Alger, au stade du 5-Juillet en particulier. Est-ce à direque le match, officiel celui-là, contrele Maroc le 27 mars prochain sejouera à Annaba ? Tout porte à lecroire. Le bureau fédéral, dans sadernière réunion, avait laisséentendre que le choix de la domici-liation de cette importante rencontredes éliminatoires de la CAN-2012reviendra au sélectionneur national.Ce dernier, qui a visité la semainedernière, les installations du stadedu 19-Mai-1956 d’Annaba avait esti-mé l’état de la pelouse de cetteenceinte sportive «à peine prati-cable». Des informations avaient faitétat de la programmation du matchcontre la Tunisie à Annaba.Benchikha, intervenant sur lesondes des radios nationales soutien-dra l’impossibilité de tenir pareille

joute hors d’Alger en raison destemps impartis au déploiement deses élements. Ces derniers, issuspour la plupart des championnatsétrangers, devaient arriver à Algerpar petits groupes. Les derniersjoueurs devraient rallier le pays le 7février au soir. Ce qui, selonBenchikha, n’était pas indiqué pourune meilleure préparation. C’est cesouci qui lui a dicté le choix du stadedu 5-Juillet dont «l’état de la pelouseest beaucoup plus praticable quecelle d’Annaba», a-t-il notammentdéclaré. Maintenant que ça a dis-joncté du côté du stade de l’OCO,Benchikha, qui a opté malgré luipour le stade d’Annaba, accueillerales derniers arrivés au stage desVerts à quelques heures du coupd’envoi du test contre la Tunisie...

B. M.

TUNISIEAmmar Souayah

désignéofficiellementsélectionneurLe bureau exécutif de la

Fédération tunisienne de foot-ball (FTF) a officiellement dési-gné Ammar Souayah en tantque sélectionneur de l'équipetunisienne de football, en rem-placement de Faouzi Benzarti,qui a refusé de prendre enmain les Aigles de Carthage, arapporté hier la presse locale.

Ammar Souayah effectuerason baptême du feu avecl'équipe de Tunisie le 9 févrierprochain, à l 'occasion dumatch amical international faceà l'Algérie, prévu au stade du5-Juillet, à Alger. Vingt et unjoueurs professionnels tuni-siens ont été appelés par l'en-traîneur Ammar Souayah enprévision de cette rencontre,qui entre dans le cadre despréparatifs des deux sélectionsen vue de la prochaine journéedes éliminatoires de la Couped'Afrique des nations CAN-2012, prévue fin mars.

Les Aiglesde Carthage

se déplacerontavec un seul

gardien de butLa sélection tunisienne de

football se déplacera à Algeravec un seul gardien de but,en vue du match amical inter-national prévu face à l'Algériele 9 février au stade du 19-Mai-1956 d’Annaba, a rapportéle site Barcha sport. Le nou-veau sélectionneur de laTunisie, Ammar Souayah,nommé officiel lement à ceposte lundi par la Fédérationtunisienne de football (FTF), afait appel à un seul gardien surles 21 convoqués. Il s'agit duportier du RC Lens (Ligue 1française), Hamdi Kasraoui,qui n'aura pas de suppléantface à l 'Algérie, ajoute lamême source. Toutefois, aucu-ne précision n'a été donnéesur la décision prise parAmmar Souayah de ne rame-ner qu'un seul portier. Cettejoute amicale, rappelle-t-on,entre dans le cadre des prépa-ratifs des deux sélections envue de la prochaine journéedes éliminatoires de la Couped'Afrique des nations CAN-2012, prévue fin mars.

Liste des joueurs convo-qués

Gardien de but : HamdiKasraoui.

Défenseurs : KarimHaggui, Anis Boussaïdi, AdliLachheb, Alaaeddine Yahia,Yassine Mikari, Ammar Jemal,Karim Saïdi, YohanBenalouan, Chaker Zouaghi.

Milieux de terrain :Sofiène Chahed, Jamel Saïhi,Tijani Belaïd, Fahid BenKhalfallah, Fabien Camus,Mohamed Ali Nafkha, ChaoukiBen Saâda, Anis Ben Hatira.

Attaquants : AmineChermiti, Lassaad Nouinoui,Sami Allagui, Issam Jemaâ.

Benchikha a opté, malgré lui, pour le stade d’Annaba.

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Nouveau changement dans le lieu qui abritera le rendez-vous amicalentre l’EN d’Algérie et son homologue tunisienne, le 9 février prochain.C’est, à en croire le communiqué de la FAF rendu public hier, le stadedu 19-Mai-1956 d’Annaba qui accueillera ce test préparatoire pour latroisième journée des qualifications de la CAN-2012.

VERTS D’EUROPE

Lacen exclu à la 90’

Sur un terrain gelé (il faisait -5),le VFL Bochum a enchaîné sa sep-tième victoire de suite en Bundesliga2 qui étrennait ce week-end sa 20e

journée. Devant le onze du FCAugsbourg (2e au classement), lescoéquipiers de Antar Yahia ontattendu la 83’ pour asséner le coupfatal par l’intermédiaire de leur Italo-Allemand Giovanni Féderico.L’international algérien a disputé l’in-tégralité du match. La formation dela Westphalie qui était en début desaison dans la zone des relégables,pointe désormais à la deuxièmeplace (37 points) aux côtés de sonhôte du jour, Augsbourg, à cinq

points derrière le leader du cham-pionnat de Liga 2, le Hertha Berlin(42 points). Si le Hertha disposed’un meilleur rapport sur ses bases(25 points en 10 matches à domicileoù il a réussi 8 victoires, 1 nul et une

défaite contre le MSV Duisburg),Bochum détient le plus grandnombre de points en déplacements(18 points en dix matches avec sixvictoires et quatre défaites).Dimanche prochain, Bochum, qui aperdu trois matches à domicile,reçoit la formation de Rot-WeißOberhausen tandis que le Herthadisputera le derby de Berlin contrel’Union de Karim Benyamina, alorsque le FC Augsbourg se déplacechez le VfL Osnabrück. Yahia, qui adisputé jusque-là 15 matches (1 334minutes), a inscrit deux buts etécopé d’un seul carton jaune.

B. M.

Yahia et Bochum s’imposent à Augsbourg

Les plans de Benchikhatombent à l’eau

MAROCNacer Chadli

dit non aux Lionsde l’Atlas

Le jeune ailier du FC Twente (1re

div. néerlandaise), Nacer Chadli, quipossède la double nationalité belgo-marocaine, a décidé qu'il portera lemaillot de l'équipe de Belgique, a-t-ilindiqué sur son site internet. «J'aidécidé de jouer pour la Belgique. Jesuis persuadé du projet des Diablesrouges... Le Maroc reste le pays quej'aime beaucoup, mais j'ai grandi enBelgique et je me sens Belge», aprécisé Chadli sur son site Internetwww.nacerchadli.be Chadli, 21 ans,avait disputé une rencontre amicaleen novembre entre le Maroc etl'Irlande et avait fait «bonne impres-sion» au sélectionneur de l'équipemarocaine de football, le Belge EricGerets, a indiqué un responsable dela Fédération royale marocaine defootball (FRMF). «Cela fait long-temps que je me trouve devant cechoix difficile, et j'y ai longtempsréfléchi. J'espère que les supportersmarocains continueront à suivre macarrière et à me soutenir», a concluChadli.

L'entraîneur-adjointde la sélection algé-rienne A' de football,Mohamed Chaïb, s'estmontré confiant etserein lundi, alors queson équipe s'apprêtaità quitter Alger à desti-nation de Khartoum,via Istanbul, pourprendre part à ladeuxième édition duChampionnat d'Afriquedes nations CHAN-2011, prévue du 4 au 25février au Soudan.

«La préparation s'estdéroulée dans d'excel-lentes conditions, notam-ment lors du dernier stagede 15 jours, ponctué pardeux matchs amicaux faceau Niger et à la sélectionolympique. Nous avonsune idée bien précise surchacun des 23 joueurssélectionnés», a déclaré àl'APS, Mohamed Chaib.

«Les joueurs sontconscients de la respon-sabilité qui les attend auSoudan et sont détermi-nés à réussir un excellenttournoi et aller le plus loinpossible dans la compéti-t ion. I ls se sont f ixéscomme objectif la victoirefinale. Nous sommesconfiants», a-t-il ajouté.

De son côté, le meneurdu jeu de l 'ES Sétif,Lazhar Hadj-Aïssa, estimeque le premier matchcontre l 'Ouganda sera«décisif» pour la suite dela compétition.

«Les joueurs vont fairele maximum pour donnerla meilleure image du foot-ball algérien. Une victoirecontre l 'Ouganda nousouvrira les portes de laqualif ication pour le 2e

tour» a indiqué Hadj-Aïssa.

Son coéquipier, HocineMetref, abonde dans lemême sens : «Le stageque nous avons effectué àAlger a permis auxjoueurs de peaufiner leurpréparation en vue decette importante compéti-t ion africaine. Noussommes confiants avantd'aborder le tournoi».

Forte de 33 personnesdont vingt et un joueurs, ladélégation algérienne aété saluée à son départ à

Alger par le ministre de laJeunesse et des Sports,Hachemi Djiar, le prési-dent de la Ligue profes-sionnelle de football,Mohamed Mecherara ainsique par le sélectionneurnational AbdelhakBenchikha qui ne rejoindrale groupe à Khartoum quele 10 février après lematch amical des Vertsface à la Tunisie.

Le gardien MohammedZemmamouche rall ieraKhartoum à partir deTripoli (Libye), via Bangui(République centrafricai-ne), où le MC Alger a dis-puté le match aller de laLigue des championscontre le FC Real (1-1),tandis que le portier de laJSM Béjaïa, Mohamed

Cédric, rejoindra le groupele 10 février après la ren-contre amicale contre laTunisie.

En l 'absence deBenchikha, ce sont sesdeux adjoints, MohamedChaïb et Abdenour Kaoua,qui auront la lourde tâchede diriger l'équipe lors desdeux premières ren-contres contre l'Ouganda(5 février) et le Gabon (8février).

D'ici le premier match,le staff technique a prévuune séance d'entraîne-ment par jour, dont la pre-mière a déjà eu lieu hieraprès-midi.

Elle a été consacrée àla récupération du longvoyage, Alger-Istanbul-Khartoum.

Le Soird’Algérie Sports

Mercredi 2 février 2011 - PAGE15MOHAMED CHAIB (ENTRAÎNEUR ADJOINT DE L’EN A’) :FOOTBALL

Deux joueurs ougandais ne pourrontpas participer au tournoi

Deux joueurs de la sélection ougandaise de football A', adversaire de l'Algérie lors duChampionnat d'Afrique des nations 2011, réservé aux joueurs locaux, ne pourront parprendre part au tournoi prévu du 4 au 25 février, en raison de la réglementation, a rapportéhier la presse locale. Il s'agit du défenseur Godfrey Walusimbi (Pétro Atletico/Angola), et lemilieu de terrain offensif Dan Wagaluka (St-George/Ethiopie), qui ne pourront pas évoluerdésormais avec la sélection A' pour avoir signé durant le mercato au profit de clubs étran-gers, précise la même source. Ces deux éléments, considérés comme des pièces essen-tielles sur l'échiquier du sélectionneur Robert Williamson, ont été remplacés par Kisalita etSserunkuuma. «Ce sont d'excellents éléments qui vont nous manquer. Ils ont choisi demonnayer leur talent ailleurs et je leur souhaite bon courage. Il y a d'autres joueurs qui sontcapables de relever le défi au Soudan», a indiqué le coach de l'Ouganda.

Les Ougandais, finalistes du tournoi du Nil disputé début janvier en Egypte, entamerontla compétition le 5 février face à l'Algérie à Khartoum.

LISTE DES JOUEURS RETENUSGardiens de but : Muwonge H., G. Wakabu, Y. Mugabi. Défenseurs : S. Masaba, D. Walulya, H. Kavuma, Kisalita A., D. Guma, Bukenya I., E.

Ssali, J. Mukubya. Milieux : M. Mutyaba, S. Sserunkuuma, S. Bengo, Semakula N., O. Kasule, M.

Kaweesa, P. Odème, B. Olobbo, C. Okhuti, Attaquants : Odur T., J. Sadam, Y.Mugalu. G.Wakaza

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«Nos joueurs sont déterminésà réussir un grand tournoi»

Arrivée de lasélection

algérienne A'à Khartoum

La sélection algérienneA' de football est arrivéehier matin dans la capitalesoudanaise Khartoum poury disputer la 2e édition duChampionnat d'Afrique desnations (4-25 février) réser-vé aux joueurs locauxLadélégation algérienne a étéaccueillie à son arrivée àl’aéroport de Khartoum parl’ambassadeur d’Algérie auSoudan, M. AhmedOusser, le président de laFAF, MohamedRaouraoua, et desmembres de la Fédérationsoudanaise de football, aajouté l'instance fédéralesur son site internet.

Les joueurs ont effec-tué leur première séanced’entraînement en terresoudanaise hier après-midià Khartoum, en vue dupremier match dans lacompétition face àl'Ouganda, le 5 février.

Elle a été consacrée àla récupération du longvoyage, Alger-Istanbul-Khartoum. D'ici cette ren-contre, le staff technique aprévu une séance d'entraî-nement par jour.

Au CHAN-2011,l'Algérie évoluera dans legroupe A en compagnie duSoudan, de l'Ouganda etdu Gabon, rappelle-t-on.

La mascottesera présentée

le 11 février La mascotte de la 28e édition de la

Coupe d’Afrique des nations CAN-2012 de football, sera officiellementprésentée le 11 février prochain àLibrevil le, Francevil le (Gabon),Malabo et Bata (Guinée équatoriale),rapporte la presse locale.

L'édition de 2012 sera organiséeconjointement par le Gabon et laGuinée équatoriale, rappelle-t-on.

L’horloge du «Compte à rebours»,le lancement de la CAN 2012, à 365jours de son démarrage effectif, seraaussi dévoilé à cette occasion, préci-se la même source

La manifestation sera précédée unjour auparavant, le 10 février, par desallocutions du président gabonais AliBongo Ondimba et de son homologuede la Guinée équatoriale, TeodoroObiang Nguema Mbazogho.

La mascotte dénommée «Gagui»,a été adoptée en interne, au coursd’une réunion conjointe du COCAN-Gabon et du COCAN-Guinée équato-riale, samedi dernier à Franceville(sud-est).

Ghana-Togoen amical le

9 février à LensLes sélections ghanéenne et togo-

laise de football se rencontreront le 9février prochain en match amical àLens (nord de la France), a annoncéla Fédération ghanéenne de football(GFA).

Face au Togo, le nouveau sélec-tionneur du Ghana, le Serbe GoranStevanovic, dirigera pour la premièrefois les «Black Stars».

Stevanovic avait succédé en jan-vier dernier à son compatriote MilovanRajevac, parti mi-septembre aprèsavoir conduit le Ghana en finale de laCoupe d'Afrique des nations 2010 enAngola et en quart de finale duMondial-2010 en Afrique du Sud.

Cette rencontre amicale entredans le cadre de la préparation desdeux équipes à la 3e journée des éli-minatoires de la Coupe d'Afrique desnations 2012, prévue du 25 au 27mars.

RD CONGO

Les joueursdu TP Mazembe

reçus par leprésident Kabila

Les joueurs du club congolais duTP Mazembe, vainqueurs samedi deleur deuxième supercoupe d'Afriqueconsécutive, ont été reçus hier àKinshasa par le président de la RDCongo, Joseph Kabila, a rapporté lapresse locale.

«Le président de la Républiquenous attend», a déclaré à la presse lemilieu de terrain, Narcisse Ekanga.

Le TP Mazembe a remportésamedi à Lubumbashi (RD Congo) sadeuxième supercoupe d'Afrique desuite en battant les Marocains du FUSRabat aux tirs au but 9 - 8 (tempsréglementaire 0-0).

Au palmarès de la supercoupe, leTP Mazembe rejoint l'Etoile du Sahel(Tunisie) et Enyimba (Nigeria) quicomptent chacun deux victoires.

Les hommes de Lamine N'Diayeavaient été reçus en novembre der-nier par le président Kabila après leurseconde victoire consécutive en Liguedes champions, rappelle-t-on.

CAN-2012

Les Mouloudouéensà pied d’œuvreà Casablanca

La délégation des Mouloudéens s’est déplacée,dimanche dernier, à Casablanca, au Maroc où lesOranais parachèveront leur préparation hivernale au com-plexe Kahrama grâce à un deuxième stage de prépara-tion. Après avoir réglé les derniers détails concernant levolet recrutement et dans l’attente que le président régu-larise l’ensemble des joueurs, l’équipe d’El-Hamri devraaborder les choses sérieuses. Il y a eu nombre de tergi-versations à propos de l’engagement des joueurs qui sesont présentés à l’entraînement durant la période hiverna-le, tels M.A. Belkheir, Kedider, Mongolo ou autreAbdenour Chérif El-Ouazzani. La délégation conduite parHabib Benmimoun est composée d’une trentaine de per-sonnes, dont quatre juniors, 3 entraîneurs, en plus dugarde-matériel. Le staff médical est aussi partant (il attendl’autorisation du CHUO). En outre, les deux capés de l’ENU23, Belaïli et Aouedj rejoindront le groupe incessam-ment. Par ailleurs, trois joueurs de marque, parmi les-quels Kouider Boukessassa (qui a perdu son passeport),seront absents. Enfin, Belloumi dont le passeport a étédéposé au consulat de France pour délivrance du visaSchengen), Abdellillah (président de section) et HafidBelabbes (SG) rejoindront l’équipe, vendredi prochain.

Sur le plan recrutement, Kedider (ex-WAT) etMedjahed (ex-MCO, ESM et MCEE) ont rejoint l’équipe àla fin de la période hivernale. Ils ont signé leur contratavant le départ de l’équipe pour le Maroc et rejoindront legroupe demain. Enfin, il était question que le coach,Chérif El-Ouazzani Si Tahar, se rende en stage à Algerpour l’obtention du diplôme à l’ISTS 2e degré, mais ledéplacement de la délégation du MCO a faussé tous lescalculs du technicien oranais.

C. K.

MC ORAN

La sélection soudanaise de football A',adversaire de l'Algérie lors du CHAN-2011,réservé aux joueurs locaux, a entamé ladernière ligne droite, à trois jours du matchd'ouverture qui devra l'opposer vendredi auGabon au stade de Khartoum, rapporte lapresse locale. L'ensemble des 23 joueursretenus pour cette 2e édition du CHAN ontparticipé à la séance d'entraînement quis'est déroulée lundi après-midi au staded'El-Merrikh, sous l'œil vigilant du sélection-neur Abdellah Mazda et de son adjoint,Ismaïl Atta El Menane. A la fin de cetteséance, au cours de laquelle les joueurs ont

été soumis à une grande charge de travail,un match d'application a été organisé, préci-se la même source.

Durant leur cycle préparatoire, lesSoudanais ont disputé une série dematches amicaux au Soudan et à l'étranger,dont le dernier s'est déroulé dimanchedevant la sélection olympique (1-0).

Cette rencontre intervient après le stagede dix jours effectué par le Soudan enZambie et qui a été ponctué par deuxmatches amicaux contre la formation deNchanga Rangers (2-0) et face à l'équipeOlympique zambienne (0-0).

La sélection soudanaise peaufine sa préparation

Juste avant le coup de siffletfinal de ce mercato, les affairesse sont soudainement emballéesdu côté de la Premier League. Etc’est le milliardaire russe RomanAbramovitch qui en a été le prin-cipal animateur en faisant explo-ser le record du transfert le pluscher de l’histoire du footballanglais avec l’arrivée d’El Niño,en perdition du côté de Liverpool.

Cela faisait deux ansqu’Abramovitch n’avait pas sortison chéquier pour un gros inves-tissement mais la 4e place duchampion d’Angleterre l’a sansdoute incité à remettre la main àla poche. Pour faire bonne mesu-re, il a aussi recruté, pour 25 mil-lions d’euros, le défenseur brési-lien du Benfica Lisbonne, DavidLuiz.

Le départ de Torres offre unpeu de cash aux Reds, mal enpoint sportivement (7es), pourfaire venir Carroll (plus de 37mill ions d’euros) et Suarez(26,5 millions d’euros). Maisces transactions de dernièreminute, seulement renduespossibles par la générosité durichissime propriétaire desBlues, cachent mal l’apathie quia régné sur le marché depuisson ouverture, il y a un mois.Les coupables : des comptesencore non assainis et unecrise économique qui perdure.

Même le grand Real Madrid adû faire attention à ses finances !Si la volonté de José Mourinhode recruter un nouvel attaquants’est heurtée à des difficultéspolitiques et à son conflit avec ledirecteur sportif Jorge Valdano,elle a été aussi freinée par un

impératif économique. Résultat :un attaquant – Adebayor – estbien arrivé, mais gratuitement(prêt). «Tout le monde est un peudans le rouge. Manchester City afait un gros transfert (Dzeko pour32 millions d’euros, ndlr), Malaga(racheté en mai par un cheikqatari, ndlr) a pris plusieursjoueurs pour éviter la relégation.Mais ce sont des clubs àmécènes, qui n’ont pas dessources de financement clas-siques», résume l’agent dejoueurs Bruno Satin, interrogépar l’AFP.

Parmi les autres cadors euro-péens, seul l’AC Milan s’est mon-tré très actif, enregistrant les arri-vées de Cassano, Van Bommel,Emmanuelson et Legrottaglie, etles départs de Ronaldinho etOnyewu.

L’Allemagne, où les clubs ontannoncé la semaine dernière undéficit cumulé de 77,8 millionsd’euros pour la saison 2009/10, aété particulièrement sage, toutcomme la France.

RobinetsDes clubs raisonnables,

déterminés à ne plus jeter l’ar-gent par les fenêtres ? Les effetsdu projet de fair-play financier duprésident de l’UEFA Michel

Platini – qui doit entrer en vigueuren 2013-2014 – se font-ils déjàsentir ?

«Le fair-play financier, je suisun peu circonspect», relativiseJean-Claude Dassier, le prési-dent de Marseille, interrogé parl’AFP.

«Finalement, je ne suis passûr que ce soit mauvais d’avoirdes milliardaires, des émirs, quiinvestissent sans regarder. Si onferme ces robinets, je ne suis passûr qu’on fasse progresser lefoot. Si monsieur Abramovitchveut perdre un milliard, c’est sonargent, je n’en fais pas une affai-re.»

L’explication est en fait plutôtà chercher du côté de la crisetouchant l’économie réelle, enEspagne notamment.

«Il y a des transferts qui ontchoqué en Espagne et ils ont étéobligés de mettre le frein à main.

La crise pousse à une certai-ne prudence», estime ainsiFrédéric Bolotny, économiste dusport, interrogé par l’AFP, quijuge que cela «peut être salutairepour calmer le foot».

Au bout du compte, la situa-tion incite à s’interroger sur la jus-tification en temps de crise éco-nomique d’un marché hivernalmanifestement passé de mode.

«L’instabilité n’est pas unebonne chose, que ce soit dupoint de vue financier ou sportif»,juge ainsi Frédéric Bolotny. «Lejoker médical se justifie maispour le reste, si le mercato étaitsupprimé, je ne m’en porteraispas plus mal», estime égalementJean-Claude Dassier.

Le Soird’Algérie Sports

Mercredi 2 février 2011 - PAGE16LE MARCHÉ HIVERNAL S’EST CLÔTURÉ LUNDI SOIRFOOTBALL

En s’offrant FernandoTorres à prix d’or (plusde 58 millions d’euros),Chelsea a réveillé inextremis, lundi, un mar-ché hivernal des trans-ferts très calme enEurope, la plupart desclubs étant confrontés àdes situations écono-miques qui ne leur lais-sent qu’une marge demanœuvre étroite.

Plus de 100 athlètes filles et gar-çons représentant 25 pays prendrontpart, du 20 au 26 février, à la 5e édi-tion du tournoi international de tennisjuniors, apprend-on auprès du direc-teur de ce tournoi.

Organisé par la Ligue deTlemcen, ce tournoi, qui se déroulerasur les courts de tennis deMansourah, est inscrit, selonBensaâd Mohamed, dans le calen-drier de la Fédération internationalede tennis.

Cette année, la participation àcette rencontre est plus importanteque celle de la dernière édition qui aenregistré seulement 14 pays de dif-férents continents, dont la Serbie,l’Italie, la Russie, le Maroc, l’Espagneet l’Azerbaïdjan, a-t-il fait remarquer.

Cette manifestation tennistique internatio-nale permettra aux participants de gagner despoints supplémentaires pour améliorer leurclassement mondial, a-t-on indiqué. La derniè-re édition a été marquée par «une très bonneorganisation» de la part de la Ligue de tennisde la wilaya de Tlemcen, qui a cumulé un capi-

tal expérience non négligeable dans ce genrede tournoi, néanmoins, la performance desathlètes algériens a été juste moyenne.

La 4e édition de ce tournoi ITF a été rem-portée, chez les juniors garçons, parl’Espagnol Samuel Ribeiro-Navarette, alorsque chez les filles, c’était la Tunisienne SoniaDaggou qui avait brillamment remporté le titre.

TOURNOI INTERNATIONAL ITF

Plus de 100 participantsde 25 pays à Tlemcen

Torres, Obi Mikel, Lampard et John Terry vont désormais courir dans la même direction.

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Torres, unique tête d'affiched'un mercato de crise

TURF

Nous retrouvons leshabitués des épreuves PMUque nous connaissons bienpour les avoir suivis durantle meeting écoulé. Disputéesur un parcours de vitessequi ne pardonne pas auxtraînards, l’issue finalerisque d’être détonante etbien des surprises en pers-pective, car il ne faut pasperdre de vue que les plusgros rapports PMU ont étéenregistrés sur les parcoursde vitesse. On vous recom-mande donc de privilégier laconfection de longueurs dejeu, histoire de mettre leplus d’atouts dans samanche. Course réservéeaux chevaux de 3 ans arabebarbe n’ayant pas totalisé lasomme de 126 000 DA.

Poids : 3 ans : 47 kg, 4ans : 51 kg, 5 ans et plus :53 kg. Surcharge de 1 kgpar tranche de 25 000 DAreçus en gains et placesdepuis le 01/09/2010.

Les partants au crible1. Sahbi : Il cherche sa

course, capable de sur-

prendre.2. Sakher : Difficile à envi-

sager.3. H’baba : A revoir après

quelques courses.4. Boukhil : Une belle

carte à jouer, à cocher enpriorité.

5. Khatir : Il aime les par-cours de vitesse, c’est là qu’ils’exprime le mieux.

6. Faïza : Fera partie desfavoris, à cocher en bonneplace.

7. Okomi : A cocher dansune longueur.

8. Mouchahar : Outsiderde charme.

9. Mechmacha : N’a rien àvoir.

10. Dahkal : Vainqueurthéorique, base de jeu.

11. Majdoline : Une possi-bilité aux accessits.

12. Jalmod : Une placereste à sa portée.

13. Sabrina : Très bienengagée dans ce lot à sa por-tée.

14. Chahnama : Jouera lerôle de trouble-fêtes.

Pronostics ouverts

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10 - 4 - 6 - 13 - 5 / 11 - 7

COUPE DU ROI (DEMI-FINALES,RETOUR)

Le Real en danger à SévilleLe Real Madrid, atteint moralement après sa défaite en Liga

à Pampelune (0-1), va jouer ce soir sa qualification pour la finalede la Coupe du Roi face à une équipe de Séville totalementimprévisible. Dans l'autre demi-finale retour, Barcelone, solideleader du Championnat, ne devrait pas avoir de problèmes àAlmeria après sa large victoire à l'aller (5-0). L'entraîneur du RealMadrid, José Mourinho, apparu fatigué et éteint hier en conféren-ce de presse, assure que son équipe «va bien» et qu'elle «veutjouer». Le Real, ridicule les deux dernières saisons en Coupe duRoi (éliminé à chaque fois au premier tour par un club de 3e divi-sion), a cette fois une formidable occasion de se retrouver enfinale de la compétition, ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2004(défaite devant Saragosse). Le club madrilène, le plus titré enChampionnat d'Espagne (31 trophées) et en Ligue des cham-pions (neuf coupes), n'a plus remporté la Coupe du Roi depuis1993. Il aura face à lui un spécialiste récent de l'épreuve, le FCSéville, tenant du titre et également vainqueur du trophée en2007. L'équipe sévillane, capable du meilleur comme du piredepuis le début de la saison, est le pire adversaire possible pourun Real en plein doute malgré son avantage d'un but (1-0 à l'allerà Séville). «Yes we can !», a lancé l'attaquant franco-malien deSéville, Frédéric Kanouté, sur son compte twitter. Séville, qui aremonté samedi un déficit de deux buts à La Corogne (0-2) pourmener 3-2 avant de finalement devoir se contenter du nul (3-3),avait éliminé Villarreal, solide 3e de la Liga, en quarts de finale.Après avoir arraché le match nul 3-3 à l'aller à l'extérieur, le clubandalou s'était imposé 3-0 au retour. L'équipe, qui vient d'êtrerenforcée au mercato par les milieux Rakitic (Schalke 04) etMedel (Boca Juniors), présente une attaque de feu sur le papier :Luis Fabiano, Kanouté et Negredo. Mais la défense est le grospoint faible. D'autant que le gardien et capitaine Andrés Palopsera suspendu à Madrid.

Start (ce soir, en heure algérienne) - Aller • (20h) Almeria - FC Barcelone 0 -5 • (21h) Real Madrid - FC Séville 1 - 0

ESPAGNE

TENNIS

Les clubs anglais de football ont dépensé plusde 260 millions d’euros pendant le mercato, unrecord depuis l’instauration de ce «marché d’hi-ver». Le précédent record datait de 2008 avec205 millions d’euros, selon le cabinet de consul-tants Deloitte. L’année 2010 avait en revancheétait particulièrement calme avec seulement 34millions de dépenses.

Le marché s’est emballé lundi soir, quelquesheures avant la clôture, avec une avalanche designatures, dont celles de l’Espagnol FernandoTorres à Chelsea pour plus de 58 millions d’eu-ros, un record pour un club anglais.

Peu de temps auparavant, le record, qui dataitde 2008 avec l’achat du Brésilien Robinho parManchester City pour 37 millions d’euros, étaitdéjà tombé une première fois. Liverpool, pourcompenser la perte de Torres, avait acheté Andy

Carroll à Newcastle pour plus de 41 millions d’eu-ros. Le jeune Anglais de 21 ans ne dispute pour-tant que sa première saison en Premier League.

Chelsea a également recruté lundi soir ledéfenseur brésilien de Benfica David Luiz pourenviron 25 mil l ions d’euros, pendant queLiverpool concluait le transfert de l’Uruguayen del’Ajax Amsterdam Luis Suarez pour 26,5 millionsd’euros. Avant cette soirée frénétique, les princi-pales transactions avaient été la vente del’Anglais de Sunderland Darren Bent à Aston Villapour 28 millions d’euros et celle du Bosniaque deWolfsburg Edin Dzeko à Manchester City pour 31millions d’euros.

Selon Deloitte, 80% des dépenses ont étéfaites par quatre clubs Chelsea, Liverpool, AstonVilla et Manchester City et ont concerné seule-ment six joueurs.

ANGLETERRE

Plus de 260 millions d’euros dépenséspendant le mercato

Propriétaires Chevaux Jockeys Pds CDS EntraîneursM. Mabkhouta 1. Sahbi M. Boureghba 58 6 Prop.L. Benamara 2. Sakher M. Abderahim 58 13 Prop.B. Taïebi 3. H’baba B. Rabie 58 10 A. BazoulA. El Karga 4. Boukhil K. Rahmoune 56 3 Prop.E. Nouari 5. Khatir B. Thameur 56 7 L. DiffallahS. Seddi 6. Faïza D. Saâdi 56 5 Prop.S. El Hani 7. Okomi M. Benkonissa 56 11 Prop.M. Fertala 8. Mouchahar B. Koriba 56 14 M. KoribaA. Chibout 9. Mechmacha JJ. A. Chettouh 55 12 Prop.A. Chibout 10. Dakhal L. Rahmoune 53 8 L. RahmouneA. Chibout 11. Majdoline T. Ali Ouar 53 2 M. BouchenineB. Amraoui 12. Jalmod AP. H. Raâche 53 9 Prop.A. Gherbi 13. Sabrina AP. F. Abderahim 53 1 T. OuanoukiS. Seddi 14. Chahnama AP. S. Doudari 48 4 Prop.

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Éviter que les lacets se dénouent

Pour éviter que les lacets ne se dénouentconstamment, il suffit de les vaporiser avec de lalaque (du fixatif) pour les cheveux une fois attachés.

Éviter qu'un crayon ne se casse en letaillant

Pour éviter qu'un crayon, par exemple un crayonmaquillage pour les yeux, ne se casse chaque foisqu'on le taille, le placer au congélateur quelquetemps, et le tailler ensuite.

gingembre

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 2 février 2011 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

L’acné ne disparaîtpas avec un régime.Il n’a jamais étéprouvé qu’un régimealimentaire avait uneinfluence sur l’acné.Si vous aimez lechocolat, inutile devous en priver(attention quandmême aux kilos ! ).Continuez à mangernormalement,l’alimentation etl’acné sontindépendants l’un de l’autre.

L’acné ne passe ni avec lespremiers rapports sexuels ni avecle premier bébé. A noter, enrevanche, que certaines pilulescontraceptives peuvent avoir unimpact positif ou négatif surl’évolution de l’acné.

Il est possible de se maquiller àcondition d’utiliser des produitsdestinés aux peaux à tendanceacnéique. Le maquillage peutd’ailleurs être très utile quand onveut masquer les boutons.

Il est important de se laver levisage avec des produitsd’hygiène doux (painsdermatologiques, gels nettoyants,laits de toilette) en prenant soinde bien rincer la peau à l’eau.Pendant longtemps, les médecinsnous appris que le savon deMarseille était un savon doux.C’est faux, ce savon estdéconseillé pour la peau, car il ladessèche et l’irrite, il ne doit doncêtre utilisé que pour laver le linge.Enfin, l’emploi de crèmeshydratantes est souventnécessaire, quotidiennement, carles traitements anti-acnéiquesdessèchent la peau, qui atendance alors à tirer et à rougir.

N’hésitez pas en parler àvotre médecin

Contrairement à ce que nombrede personnes croient encore,l’acné n’est pas due à unemauvaise hygiène. C’est unemaladie quasiment obligatoire,par laquelle passent la plupartdes ados. Alors n’hésitez pas àvous faire traiter, même si vousn’avez que quelques boutons quivous gâchent la vie. Ce n’est pasle nombre de boutons quicomptent mais votre vécu, votregêne, votre inconfort…

Originaire du bassinméditerranéen, elle est aussi

cultivée en Inde, en Amérique duNord et en Amérique latine. Elle est

semée au printemps et au début del’été.Les graines ont un goût légèrementamer se rapprochant de celui du cumin.Les fleurs fraîches sont surtout utiliséesdans les potages, comme condiment

et aromatisant. L’anethaccompagne agréablement les

poissons et les sauces à basede fromage blanc.

Les graines d’anethécrasées assaisonnent

parfaitement un plateau defruits de mer, le chou cru en saladeet les pommes de terre.

Le style de vie est aussi unélément important dans levieillissement de la peau. Sivous arrêtez de fumer, quevous buvez suffisammentd'eau, que votre alimentationest riche en fibres et envitamines, et que vos heuresde sommeil sont suffisantes,vous verrez les résultats entermes d'années gagnées survotre âge apparent,probablement plus vite quevous ne le pensez ! Alors,quand vous faites les bonschoix pour votre santé, sachezqu'ils sont aussi les bons choixpour votre beauté.

Connaître

Le gingembre est uneplante des paystropicaux, égalementcultivée dans lesrégions chaudes desclimats tempérés. Legingembre estapprécié pour sesdiverses propriétés, ilest commercialiséfrais, séché, enconserve, mais aussien poudre, confit etcristallisé. Ilaromatise lesaliments salés etsucrés de la cuisineasiatique.Le gingembre fraisassaisonne lessauces, viandes,légumes, poissons,gâteaux et boissons.Le gingembre enpoudre ajoute unenote particulière au

pain d’épices, auxsoupes, aux saladesde fruits, à la volaille,aux viandes et auxpoissons. Le gingembre peutêtre à la fois doux etfort.

Vertus attribuées :Digestif, tonique,antiseptique,diurétique.

B o n à s a v o i r

L’acnéTordez le cou aux idées reçues !

L'aneth

Bon à savoir«J'ai de la

corne sousles pieds»

On l'appelle aussi le «syndromede la mule». Cetépaississement localisé est dûaux frottements répétés du piedcontre la chaussure. L'excès decorne est produit par la peaupour seprotéger.

Les réflexesqui sauvent

En traitementd'attaque,appliquez unecrèmevitaminée etémollientepour les pieds,plusieurs soirsde suite :étalez-la encoucheépaisse, puis enfilez deschaussettes de coton fin.L'éliminer en quelques coupsde râpe ? Pourquoi pas, maispas trop vigoureux, car celarisquerait d'activer la productionde corne. Mieux vaut renouvelersouvent l'opération.

Dattes : 500 g, figues sèches : 500 g,maïzena : 100 g, beurre : 200 g.

Dénoyautez les dattes et retirez la queuedes figues. Portez 2 verres d'eau à ébullitiondans une cocotte. Ajoutez-y les fruits secs etlaissez cuire doucement pendant 15 minutes.Écrasez le tout avec une fourchette.Réservez. Préchauffer le four th.6 (180°C).Faites fondre le beurre et mélangez-le avecles 100 g de maïzena. Étalez la moitié de lapréparation dans un moule rectangulaire oucarré. Couvrez avec la purée de figues et dedattes puis mettez le reste de la préparation.Enfournez pour 15 minutes. Laissez refroidiravant de démouler et découpez en carrés.

Carrés auxdattes

et aux figues

Bien-êtreFaites-vous

une vie de beauté

Beignetsau fromage

Préparation 15 min, cuisson 15 minutes, pour5 personnes

Pâte : 500 g de farine, 4 dl d’eau, 1 dl d'huile,1 cuil. à café de sel, poivre, noix de muscade,

4 blancs d'œufs, 150 g de fromage râpé

Préparez la pâte à beignets :dans une terrine, versez la farine en fontaine. Aucentre, versez l’eau, I'huile, les jaunes d'œufs etles épices et mélangez progressivement tous cesingrédients. Incorporez en dernier lieu les blancsd'œufs battus en neige ferme et le fromage râpé.Enrobez de cette pâte les languettes de gruyèreet faites-les dorer dans la friture bien chaude.

Trucs et astuces

Le

Phot

os:D

R

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son pays

Mesure----------------Vaine----------------Rondeur

Opéré----------------

Fin de soirées

Goulot----------------

DoigtSon métier

Aluminium----------------Arme----------------Désiré

Mesure----------------Pâle----------------PrénomCompagnie----------------Fleur----------------Habits

Existence----------------Ravie----------------VêtirMesures----------------Période----------------Goal tunisien

Esprit----------------Fleurs----------------Elevée

Mille-pattes----------------

ArticleRongeur----------------Pronom----------------Satan

Chemin----------------Glaceanglaise----------------MesureIsolé----------------Note----------------Démonstratif

En a distribué

Divinité----------------

CoupaMépris

----------------Audace

Poils----------------

HonneurSommets ----------------Espion----------------Allure

Duo----------------Serein----------------PaysanCalife

----------------Etui

Dans lapeine

----------------Boisson

Saisie----------------

Sombre

Île----------------

Peine

Inutiles----------------Instrument----------------Sudiste

Radon----------------

Agréable

Star----------------

Pièce

Certains----------------Fauve----------------Manganèse

Agis----------------Naturel----------------ConsonnedoubleSied

----------------Organisationinternationale

Plus âgé----------------Foot à Lyon

Carte----------------

Doré

Son Mondial

En a siffléplusieurs

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

11 parties d’un théâtre.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Directeur du TNA»

1- COULISSES2- BALCON3- PARTERRE4- LOGE5- RAMPE

6- CÔTÉ COUR7- CÔTÉ JARDIN8- AVANT SCENE9- ARRIÈRESCENE

10- CORRIDOR11- RIDEAUX

MOT RESTANT = BENGUETAF

A V A N T S C E N E A RD I R R O C E S C E I RO B E T A F N E E R I NR E U D R AR N G T E JI X U O C RD E A C O UE L O G E R A M P E E TR R E T R A P N O C L OC O U L I S S E S B A C

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

SEPTEMBRENOIR-TCHIER-LIANES-UNIRART-D-LITS-VA-TABE-REELLE-NA-MRNE-TEMPES-NANTIESLANCEES-CARTEL-MBRILLE-JOVIAL-POAM-UE-MO-INS-TONRATS-NEUTRE-BOITOIE-SIDERE-RUINAUT-MEDITA-NUL-TND-PIN-NS-SE-LOUA-MARINE-PORTEE--DETALE-SAUVAS-PVORAGE-PETRIN-CRARITE-EE-AIS-JUINETE-BRUITS-ME-ETNA-REMPLI-VETIRAA-SO-ILE-ROUE-ER

VETUSTE-SAUTER-DA-ELUE-TUILES-BINORIA-TORDUS-PASTRES-PAUSES-LAVE-GS-PARTIS-MARE-TE-RAIDES-SAIT-SA-REIN-S-BANC-IFGRIVE-A-LONG-ETAENFANTILLAGES-EX

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-RAFFARIN-FRANCEJAVA-MODES-OMIS-ETE-RU-EE-LUI-CUAS-CASES-DOPER-MN-EIDER-VETIS-PPPARTIE----TE-DA-IVRES-----E-PORCERES-P-----SARAHRIZ-SERRE-FILE-ARL-MORUE-SIRE-LS

E-MONTS-SAGE-SET-PU-DE-TETE-FEVEPARIA-RAMI-GAIESPREMIERMINISTRE-

LETTRESLETTRESBIELORUSSIEBIELORUSSIE

---ROUBLE--------VITEBSK------GOMEL---------LOUKACHENKO--DNIEPR------------RUSSE-------MINSK----------------------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Bolivie

1

2

3

4

5

6

7

8

9

SANTACRUZ

1- CAPITALECONSTITUTION-NELLE2- LANGUE3- PUISSANCECOLONIALE4- GISEMENTS5- MONNAIE6- CULTURES7- PRÉSIDENT8- LANGUE9- CAPITALE

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 2 février 2011 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSFleuve

----------------Intermittent

Aide----------------

Sombre----------------Feuilletons

Baudet----------------

ChopesFilet d’eau

----------------Cacha

----------------Comiques

Démonstratif(iv.)----------------Confiant----------------Pronom

Précieux----------------Consonnedouble----------------Pronominal

Drame----------------Comparatif----------------Possessif

Exprime----------------Préposition----------------

Argon

Derrière----------------

Verse----------------

Note

Thailandais----------------Entreprise

----------------Dernière

Pronom----------------

Vient----------------

Images

Poisson----------------Restituerai----------------

FerreuxReflète

----------------Pronom

----------------Note

Thé anglais----------------

Terre

Publia----------------Dissimuler

Sudiste----------------Démonstratif(inv.)----------------Ex-UE

Dépassement----------------Détourner

----------------Suffoque

Dans le vent

----------------Extrait

Soudaine----------------

Fêtes----------------

Statues

Palaces----------------Monnaie----------------Dans le jardinBaudets

----------------Deux pieds

Possessif----------------

Mesure

Mois----------------

Dorées

Ouverte----------------

Eculé

Contenant----------------Coutumes

----------------Europe

Nettoie----------------

Peuple

Dans le sol----------------Via (dés.)

Echec----------------Lamentable----------------

Minces

Ego----------------Arme (pho.)----------------

CrackRedit

----------------Sécrétions

Ennuyeux----------------

Suivies

Oiseau----------------

Titre

Plus grand----------------

Chien

Récoltes----------------

ArticleInfinies

----------------Sous

réserve

Attaques----------------

Fatal

Ancien----------------

Pintes----------------

AdverbeDémonstratif----------------

Cube

Pronom----------------

Note

Valises----------------Pronom----------------Acteuraméricain

Film algérien

Vague----------------

EnduisitDopées

Toilettes----------------

Ex-ENTV

Issue----------------

Volées

Français----------------

Elu----------------

RejoignitDivinité(pho.)

----------------Trou

Pouffé----------------

RéfutaPossessif

Métro----------------

Travaux----------------Préposition

Calepin----------------

Œuvre

Vitre----------------Ornements

Refit lematch Toits

Six à Rome----------------

IsoléPlante

Île----------------

Exilé

Calcium----------------

Huile

Squelette----------------

Leaderangolais

Baisse----------------

DivertitEnchanteur Demi-tour

Clairs----------------Contrecarra

Refus----------------

Chef

Sans effets----------------

Hutte

Décalage----------------

SouffleArticle

----------------Dans le test

Totalité----------------

Partie

Décoda----------------

Boisson

Bout demamelle

----------------VTT

Frappera----------------

Année

Habillé----------------

Fer

Blague----------------Possessif

Aversions----------------

Article

Fatigant----------------

Acérée

Poilu----------------

Douleur

Raison----------------

Cellule

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 2 février 2011 - PAGE 19

Transfert du cabinet médicalDr R. Messaoudi - Spécialiste

en immuno-allergologie,diplômé de la Faculté de

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Les jours s’élargissentles uns après les autres.Voilà une année arrivée. (02/02/2010 -02/02/2011). Plus le temps passe et le tempsse métamorphose, plus ton absence amochenotre existence. Ce mal, cette douleur nousrongent le cœur et les entrailles.L’amertume du vide s’accroît.Papa chéri, rare est ta bonté, rares sont tadouceur et ta générosité.En cette douloureuse circonstance, sa fillechérie, ses filles et maman, prient ceux quil’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pen-sée pour lui.

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Les familles Abed, Laïchour, Ousmer,Abib, Mammeri, Abba, Aberkane,Bechane, Abehri, Khennaf, Bounazef etOukid, parents et alliés ont la douleur defaire part du décès de leur chère etregrettée mère et belle-mère

Mme Vve Abed Salemnée Laïchour Yamina

à l’âge de 97 ans.L’enterrement aura lieu à Taourirt-

Mimoun, commune de Beni-Yennidemain mercredi 2 février 2011 à partir de13 h.

––––––––––––––––––––PENSÉE

––––––––––––––––––––Déjà 10 ans que

nous a quittés mon frèreAbdelaziz Kraâ Aïssa Kraâ et sa

famille demandent àtous ceux qui l’ontconnu d’avoir unepieuse pensée pour lui.F122692

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE ANNIVERSAIRES–––––----------------------Aujourd’hui 2 février 2011,notre chère mère et grand-mère

Amari Cherifa Fatihafête ses 70 ans. En cetteheureuse occasion, sonfils Halim ainsi que toutela famille lui souhaitent unjoyeux anniversaire et unelongue vie pleine que de bonnes choses, etune bonne santé.–––––----------------------Le 2 février 2003, Dieunous a offert un joli petit

FadyVous êtes notre plusbeau cadeau, toi et tonfrère qui, en cetteheureuse occasion, tesouhaite un joyeuxanniversaire, ainsi que papa etmaman. F122701

–––––----------------------Joyeux anniversaire

Noufel Mezianiqui a soufflé sa 2e bougie.Ta maman Hafiza et tonpapa Larbi te souhaitentun heureux anniversaire,inch’Allah.F122635

CARNET

En Jordanie, au Yémen, mais surtout enTunisie et en Égypte, les peuples arabescontestent les pouvoirs en place, ne se

reconnaissent pas dans leurs propres Etats, exi-gent la justice, l’Etat de droit, la démocratie. Et, faitnotable important et quoi que puissent en pensertous ceux qui veulent minimiser la portée de cesévénements, ces mouvements populaires ne doi-vent rien à l’islamisme, habituellement en tête dessoulèvements pour allumer les mèches des pou-drières. La contestation est directe, violente, radi-cale, et occupe l’espace de la rue, par nature trèsdifficile à gérer. Comment en est-on arrivé là ? Lescauses immédiates de la révolte sont facilementidentifiables et l’ont été par tous les médias : ici,c’est la hausse des prix des produits de premièrenécessité, là, c’est la chasse policière aux «petitsboulots», unique source de revenus des nom-breux jeunes chômeurs, là encore, c’est la hograd’une bureaucratie d’Etat contre tous ceux quin'ont que «leurs yeux pour pleurer». Mais toutesces causes ne sont que des mises à feu debombes qui ont été en fait fabriquées par desannées de gouvernance autoritariste de gestionpatrimoniale des biens de l’Etat, de surdité auxsouffrances de la société de la part des pouvoirsen place, de dilapidation de patrimoines publics etde corruption. Les peuples arabes ne se conten-tent plus, aujourd’hui, de revendications alimen-taires ou d’amélioration de leur pouvoir d’achat : lacontestation est de nature politique et, il faut insis-ter sur ce point, encore une fois, sans le giron isla-miste. C’est le système politique en œuvre depuisdes décennies qui est rejeté par les peuples enrévolte qui semblent avoir bien compris que sansla démocratie, sans les libertés publiques, ils n’ob-tiendront rien d’un régime politique prédateur etcleptomane. Plusieurs analystes ont mis en avantle rôle qu’auraient joué les Occidentaux dans lachute du régime de Ben Ali et dans les fortessecousses que connaît actuellement le régime deMoubarak. A la tête de ces pays occidentaux, lesUSA qui auraient «une feuille de route» pour larégion Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), etsa recomposition politique. Bien que cette appré-ciation ne soit pas totalement fausse, on ne peutpas laisser croire que les soulèvements popu-laires auxquels on assiste actuellement seraienttéléguidés et répondraient à une commande desUSA. Que ces derniers aient pris la juste mesurede ces événements et de la colère populaire,uniques dans la région, et qu’ils y inscrivent leurnouvelle diplomatie, fort probablement. Mais cescontestations restent des phénomènes internes,propres aux peuples de la région. Et comme ledisait le leader chinois Mao Tse Toung : «La causeexterne ne joue que par l’intermédiaire de la causeinterne. Appliquée à une pierre, une quantité dechaleur ne produit rien appliquée à un œuf, elledonne un poussin.» Il faut bien relever que dans laliste des besoins fondamentaux à satisfaire, lespeuples en révolte ont aujourd’hui ajouté la démo-

cratie qui émerge à présent pour eux, comme laclé pour la résorption des autres souffrances (ali-mentation, santé, pouvoir d’achat…). C’est enayant droit à la parole, en ayant droit à de vraiesélections qui leur permettent de choisir leursreprésentants, en ayant droit au suivi pour ne pasdire au contrôle des actions de ceux qui sont cen-sés représenter leurs intérêts, que les peuplespeuvent voir leurs énormes difficultés se résoudreprogressivement. Tout cela, les rues arabes l’ontcompris même si elles ne sont pas toujourscapables de l’exprimer dans un langage de polito-logues ! Qui a donc dit que les jeunes des paysarabes ne sont capables que d’un «chahut degamins» ?!

Les leçons à tirer des soulèvements popu-laires de Tunisie et d’Égypte

Bien que des analyses sérieuses et plusfouillées restent encore à faire, les soulèvementspopulaires de Tunisie et d’Égypte rappellentquelques acquis que la sociologie politique a per-mis d’établir et sur lesquels il y a peu de réserves.On peut en rappeler, ici, au moins cinq :

1- L’Etat, qui sous l’emprise d’un homme, veutgérer seul, par sa seule bureaucratie, la société,verse inévitablement dans le «tout sécuritaire» quiproduit les effets inverses de ceux qu’ils visent :

a/ fracture socialeb/ désordrec/ violenceLe face-à-face bureaucratie d’Etat - population

sans intermédiation institutionnalisée déboucheirrémédiablement sur la rue.

2- Un Etat fort est un Etat légitime qui aconfiance en son peuple, qui s’appuie sur unpeuple pour gérer la société. «C’est en faisant dechaque citoyen un membre actif de l’Etat, en luidonnant accès aux fonctions et aux services quil’intéressent le plus, qu’on l’attachera le plus à l’in-dépendance du pays», (Thomas Jefferson). Cequi a fait tomber Saddam Hussein et son régimepolitique, c’est certes l’agression armée que lui ainfligée Bush mais c’est aussi la désaffection deson peuple vis-à-vis d’un régime pourri et sangui-naire qu’il a mis en place pour gérer la société ira-kienne. Seul le peuple irakien aurait pu défendrel’Etat avec efficacité si celui-ci était légitime.

3- La gestion de la société, la gouvernancecomme on dit aujourd’hui, ne peut pas se fairesans rupture en l’absence d’institutions fortes :syndicats, partis politiques, structures de régula-tion, mouvement associatif qui remplissent l’im-portante fonction d’intermédiation entre les pou-voirs publics et la population dans ses diversescomposantes.

4- Le problèmes politiques ne sont passolubles dans l’économie. Ils ont leur proprelogique et doivent faire l’objet de traitement spéci-fique. La croissance économique elle-même seheurte, tôt ou tard, au déficit de démocratie, dedélibérations, de dialogue social.

5- La démocratie est un besoin social fonda-mental. C’est l’Etat de droit, et «le remède à unedémocratie malade, c’est encore plus de démo-cratie» (Thomas Jefferson). Mais «la liberté desuns s’arrête là où commence la liberté desautres».

Et l’Algérie dans tout cela ?Notre pays connaît depuis quelques années

des colères populaires, des contestations vio-lentes, des émeutes dont les moins radicales nesont certainement pas celles qu’on a connues ence début d’année avec la révolte de la jeunessequi a concerné toutes les régions du pays. Cesmouvements de contestation doivent être luscomme un révélateur de problèmes sociauxcertes, mais pas seulement. Ce sont aussi desrévélateurs d’une gestion politique de la sociétéqui n’emportent nullement l’adhésion desAlgériens ni plus singulièrement encore celle de lajeunesse.

La colère des Algériens est d’autant plus forteque le pays dispose d’un ensemble d’institutionsen mesure d’assurer une transition démocratiquepacifique. Pourquoi donc l’Etat gèle-t-il toutes cesinstitutions de délibération, de dialogue, de partici-pation à la vie politique du pays ? Et qu’on ne noussorte plus l’épouvantail de l’islamisme politique,les Algériens ont suffisamment payé pour le rédui-re considérablement et ont largement démontréqu’ils n’en voulaient pas !

Que constatons-nous ?1- Le pluralisme syndical est reconnu dans le

droit, refusé dans les faits. Il revitaliserait pourtantd’une manière bien utile le dialogue social, ladémocratie sociale.

2- La tripartite est bien là mais elle fonctionnecomme appendice du gouvernement et ne délibè-re dans les faits sur aucun dossier économique etsocial, la délibération étant pourtant un lieu deconfrontation des avis et de construction élaboréede consensus. pourquoi ne pas l’élargir à tous lessyndicats et l’institutionnaliser ?

3- Le Conseil national économique et socialexiste, dispose d’un budget mais n’a toujours pasété renouvelé et ne reçoit pratiquement pas desaisine. L’urgence est à sa revitalisation car c’estlà une formidable tribune de délibérations,d’échanges, de débats, de reflexion sur les ques-tions économiques et sociales qui intéressent lanation.

Il faut rappeler que cette instance réunit repré-sentants de l’Etat, syndicats, patronat, experts.Bel espace de fonctionnement d’une démocratiede négociation qui permettrait une application despolitiques publiques plus consensuelles.

4- Les conseils de l’éducation, de la jeunesse,de l’information ont existé et ont permis desdébats sur des dossiers cruciaux, même s’ilsavaient besoin d’être dynamisés et d’être plusreprésentatifs. Pourquoi les avoir supprimés ?

5- LeConseil natio-nal de l’éner-gie permet unélargissementde la réflexionsur la politiqueénergé t iquedu pays, ques-tion cruciales’il en est, etdonc d’éviterles erreursque pourraitc o m m e t t r el ’administra-tion en chargedu secteur.Pourquoi nefonctionne-t-ilpas ?

6- Le mou-vement associatif est reconnu légalement. Il estréglementé. Mais il fonctionne de manière anar-chique, ne dispose pas de moyens, est laissé àson propre sort et a une vie végétative. Il y a pour-tant là un formidable outil d'aide à la société pourse prendre elle-même en charge, un outil de déve-loppement du civisme et de construction de lacitoyenneté.

Pourquoi donc toutes ces institutions ne sont-elles pas réveillées, remises au travail, laisséesfonctionner sans immixtion.

Nous n’avons pas abordé le second volet de latransition démocratique : celui du multipartisme.N’est-il pas grand temps de revoir la loi sur lespartis politiques et redynamiser la vie politiquenationale ?

Libérer la parole, refaire fonctionner les institu-tions existantes en les démocratisant, revitalisersociété politique et société civile, avancer sur lesdeux jambes et engager sérieusement, avecdétermination, la transition démocratique dansnotre pays, une «démocratie forte», comme laqualifie le politique américain Benjamin R. Barber,c’est-à-dire une démocratie enracinée dans lasociété profonde.

Oui, nous pouvons le faire en Algérie. Mais,encore une fois, nous craignons fort que la mon-tagne ne fera que nous renvoyer nos propreséchos !

Il faut alors bien mesurer le risque de faire dela transition démocratique, qui est inéluctable etqui est inscrite dans l’histoire, un processus vio-lent, socialement coûteux et dont le pays n’a vrai-ment pas besoin.

A. B.

Par Abdelmadjid Bouzidiabdelmadjidbouzidi@yahoo.fr

L’EXPLOSION EN TUNISIE ET EN ÉGYPTE : QUELLES LEÇONSPOUR L’ALGÉRIE ?

«L’expérience est cumulativepour celui qui veut la comprendre»

DDEECCOODDAAGGEESS

PPANORAMAANORAMA

Selon Le Soir d’Algérie, des changements imminents sontattendus à la tête des banques publiques. Sobhane Allah !Mais c’est à la…

… tête du pays qu’on attend des changements !

2 millions de manifestants dans Le Caire. Et que dittata Louisa ? Que fait tata Louisa ? Un truc incroyable !Elle se transforme en porte-parole inquiet du Président.Elle l’implore de parler, de s’adresser au peuple. Elle luisuggère de faire quelque chose. Elle lui conseille d’in-tervenir dans le débat. Je n’en crois pas mes yeux durenversement des rôles. M’enfin, tata Louisa ! Vous,c’est le verbe «dégager» que vous devriez être en trainde réciter au temps de l’impératif. «Dégage !» ou enco-re «Dégagez !». Mais pas «parle ! Dis quelque chose,mais dis-le vite !». Là, tata Louisa, c’est du travail aunoir, c’est de la pige non déclarée au Palais, c’est de lacollaboration. Non pas que je vous dénie en tant quepersonne, individuellement de faire des piges au postede porte-parole d’Abdekka, non ! Hacha Lillah ! C’estjuste que vous, c’est un parti. Le PT, le Parti des tra-vailleurs. Et en ce moment d’énormes colères, de tsuna-mi arabe et régional, en ces heures où les rues du

Maghreb et du Machrek se lèvent pour dire «dégagez»aux dictateurs en place, j’avoue que vous entendre fairele Guéant ou le Luc Chatel d’Abdekka, ça me stupéfait.Et je reste poli en ne me montrant que stupéfait. Aumoment où votre présence aurait été politiquementattendue du «bon» côté de la barricade, vous êtespresque tapie côté Palais, dans l’ombre, et vous souf-flez aux oreilles du Roi, du Monarque fatigué, comme aubon vieux temps des souffleurs de théâtre : «Mais parle,bon Dieu, parle !» Des camarades m’avaient dit un jour«le trotskysme peut mener à tout». Je découvre aujour-d’hui qu’il peut aussi mener à la fonction de porte-paro-le d’un autocrate méprisant de la détresse sociale, de ladétresse tout court de son peuple. Cette pige, tataLouisa, il faudra l’assumer ! Au pied de ce mur des dic-tatures qui se fissure, sur les blocs qui tomberont ausol, sur les morceaux de pierres que nous recueilleronsen souvenir comme l’ont fait avant nous les Allemands,il sera gravé quelque part vos dividendes politiques decette pige contre nature avec le régime. Avec la têtefinissante de ce régime. Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Tata Louisa, porte-paroled’Abdekka !

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POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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