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P A PIER VI NYLE Concerts / Musique / Agenda / Actus / Culture Mai 2013 # 2 " Amaizing programmaition maisicale " Amis lecteurs mélomanes, " en mai, programme ce qu’il te plait " disait le prophète… Mais à ce point là ?!! Pas de répit en mai, l’agenda est plein à craquer, le soleil valide sa position de maître à penser du jour et les nuits claires étoilées rêvent de ne plus finir ! Des concerts, il y'en a pour tous évidemment et pour tous les goûts, mais je vous préviens, vous ne pourrez pas tout voir ! Encore une fois Papier Vinyle, bible du live orléanais et alentours ( ca y est, c’est le melon ! ), fait le point sur " comment passer de bonnes, de très bonnes soirées à Orléans, mais aussi ail- leurs ", rien que pour vous. J’en veux pour preuve les très bonnes initiatives des troquets et les non moins populaires rendez-vous festivals du mois de mai ! À noter donc, le retour en trompettes sonnantes du Baule d’Airs, somp- tueux et foisonnant festival de fanfares diverses et variées et spectacles de rue, leur programmation est vraiment top, je conseille à chacun d’y pointer son " groin " pour une poignée de piécettes seulement ! L’extrême Est du départe- ment ouvre aussi ses portes sur Orléans, à moins d’une heure ou un peu plus ( dépend du véhicule ) un très chouet- te festival gratuit Festivox avec une prog’ vraiment pas dégueu et de belles surprises tout aussi passionnantes En concert à St Jean De La Ruelle le 24 mai FACE A et libre d’accès. En fin de mois, les désormais incontourna- bles Festicolor de Meung sur Loire, 12 ème du nom, ainsi que l’étape du poétique festival itinérant ExCentrique à La Neuville Sur Essone, à moins d’une heure de route et gratuit ! Et pour les plus patients le grandissant festival Les Ingrédients, début juin, prévoit une programmation bien charnue, avec de bonnes surprises ! À mordre à pleine dents ! Aussi, pour les plus fous, La fameuse Fête des 0.1, rendez-vous underground et délicieux, VS le Set Électro, que les 13-15 ans de toute la France nous envient. ( Et de préciser que le programme de la Fête des 0.1 n’a pas encore dévoilé tous ses temps forts et c’est tant mieux, je ne dirai rien pour vous garder la surprise entière. ) Le Bouillon, l’Astrolabe et St Jean de la Ruelle sortent aussi le grand jeu : Meta & the Cornerstone, The Jon Spencer Blues Explosion, Rover, et tant d’autres. Mais aussi des lives dans les bars et troquets ! Qu’est-ce qu’on est gâtés ! Autant je trouvais le moi d’avril plutôt court, autant le mois de mai va être long et beau, avec pléthore de choses géniales à faire… Je le sens bien moi ce mois de mai. Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière, le pogo est-il une activité régulière ? © Philippe Lebruman

Papier Vinyle #2mai

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Concerts / Musique / Agenda / Actus / Culture Sur Orléans et son agglo • Mensuel GRATUIT Mai 2013

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Page 1: Papier Vinyle #2mai

PAPIER VINYLEConcerts / Musique / Agenda / Actus / Culture

Mai 2013# 2

" Amaizing programmaition maisicale "Amis lecteurs mélomanes, " en mai, programme ce qu’il te plait " disait le prophète… Mais à ce point là ?!! Pas de répit en mai, l’agenda est plein à craquer, le soleil valide sa position de maître à penser du jour et les nuits claires étoilées rêvent de ne plus finir ! Des concerts, il y'en a pour tous évidemment et pour tous les goûts, mais je vous préviens, vous ne pourrez pas tout voir ! Encore une fois Papier Vinyle, bible du live orléanais et alentours ( ca y est, c’est le melon ! ), fait le point sur " comment passer de bonnes, de très bonnes soirées à Orléans, mais aussi ail-leurs ", rien que pour vous. J’en veux pour preuve les très bonnes initiatives des troquets et les non moins populaires rendez-vous festivals du mois de mai ! À noter donc, le retour en trompettes sonnantes du Baule d’Airs, somp-tueux et foisonnant festival de fanfares diverses et variées et spectacles de rue, leur programmation est vraiment top, je conseille à chacun d’y pointer son " groin " pour une poignée de piécettes seulement ! L’extrême Est du départe-ment ouvre aussi ses portes sur Orléans, à moins d’une heure ou un peu plus ( dépend du véhicule ) un très chouet-te festival gratuit Festivox avec une prog’ vraiment pas dégueu et de belles surprises tout aussi passionnantes

En concert à St Jean De La Ruelle le 24 mai

FACE A

et libre d’accès. En fin de mois, les désormais incontourna-bles Festicolor de Meung sur Loire, 12ème du nom, ainsi que l’étape du poétique festival itinérant ExCentrique à La Neuville Sur Essone, à moins d’une heure de route et gratuit ! Et pour les plus patients le grandissant festival Les Ingrédients, début juin, prévoit une programmation bien charnue, avec de bonnes surprises ! À mordre à pleine dents ! Aussi, pour les plus fous, La fameuse Fête des 0.1, rendez-vous underground et délicieux, VS le Set Électro, que les 13-15 ans de toute la France nous envient. ( Et de préciser que le programme de la Fête des 0.1 n’a pas encore dévoilé tous ses temps forts et c’est tant mieux, je ne dirai rien pour vous garder la surprise entière. )Le Bouillon, l’Astrolabe et St Jean de la Ruelle sortent aussi le grand jeu : Meta & the Cornerstone, The Jon Spencer Blues Explosion, Rover, et tant d’autres. Mais aussi des lives dans les bars et troquets ! Qu’est-ce qu’on est gâtés !Autant je trouvais le moi d’avril plutôt court, autant le mois de mai va être long et beau, avec pléthore de choses géniales à faire… Je le sens bien moi ce mois de mai.

Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière, le pogo est-il une activité régulière ?

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Singulière histoire que celle de Timothée Régnier, qui, il y a encore un peu plus de deux ans, était encore guitariste au Liban, dans un groupe pop rock un poil tiré sur le punk " The New Government " avec son frère Jérémie. Le groupe, impulsé en 2004 par le climat politique, secoue alors le pays par ses compositions et influence grandement la scène underground libanaise. Entre plusieurs allers-retours pour renouveler son visa de touriste, The New Government sort 3 albums et une certaine renommée voit le jour. Mais l’instabilité du pays grandit avec les guerres qu’on connaît, et les deux frères se voient obligés de quitter Beyrouth, car il est très mal vu de gagner de l’argent quand on est touriste. Le groupe est alors dissout.C’est traumatisé que Timothée rentre en France, déchiré par son expul-sion de la terre qu’il aimait tant et le souvenir des bombardements qui la trouaient. Il doit repartir à zéro, refaire ses papiers, s’inscrire à la " sécu ", acheter une guitare, et tout reconstruire à nouveau. C’est là que Rover est né, dans l’écriture, dans ses voyages et dans une forme d’errance ( to rove : errer " in english " ). Pour lui qui a vécu tantôt aux Philip-pines, tantôt en Suisse, en Allemagne ou à New York ( où, d’ailleurs, il partagea ses bancs de lycée avec Nikolai Fraiture et Julian Casablancas deux futurs “Strokes”) puis au Liban, une page se tourne et de nouveaux horizons apparaissent peu à peu. Dans une petite maison, en Bretagne, il compose et écrit tout un hiver ce qui sera peut-être l’album qu’on connaît. Là il constate ses facultés vocales, capables de grands écarts, pouvant être quand les émotions l’exigent hautes et profondes, autant que basses et caverneuses. Un pied en Angleterre, l’autre en France, le cœur en voyage et le nez dans les nuages, Timothée, en solo, emboîte le pas de ses maîtres : Bowie, Beach Boys, et Beatles. Influences ( avec d’autres ) qu’il a absorbées, digérées, synthé-tisées, réinterprétées en y apportant sa créativité. Rover se découvre lui- même. Rover devient alors une sorte de hero globe-trottin’ songwriter.Ce 1er album solo est somptueux. En-registré avec Samy Osta ( Cocosuma,

Swann

#2Face A

En concert à St Jean de la Ruelle

En concert au Bouillon

En concert à l’Atelier 203

En concert à l'Astrolabe

Support your local bandConcerts découvertes à l'AstroclubLes Fatals PicardsEn concert au festival FesticolorSing'Alma En concert au 108 pour Be For Défi

Laure BrisaEn concert au festival Excentrique

En concert à l'Astroclub

BrocEn concert au Festival Festivox

Circa tsuïcaEn concert au festival Baule d'Airs

En concert au festival Baule d'Airs

Baule d'Airs / FestivoxFesticolor / ExcentriqueFête des 01 / Parcours et Jardins

Agenda des concertsAdresses utiles

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PapierVinyle est une publication des Éditions la Porte du 3ème (!EURL au capital de 4000!" - n° SIRET 792 211 559 00010 - RCS Orléans!!) / 2 rue Xaintrailles 45000 Orléans / 06 47 28 04 36 / Directeur de publication - rédaction : Fabien Grégoire (!aka Tifa!) / Conception Graphique!!!!!: Marine Delgove : [email protected] / Remerciements à Marine Delgove, Guillaume Coquand, Camille Rousseau, Aman-dine Porcu, Isabelle Vallet, Émilie Pouzet, Quentin Aurat, Lucille Nouals, Victor Jorge et Camille Margan / Imprimé en France par RotoCentre Orléanais / 8 000 exem-plaires / Dépôt légal à parution n°2 Mai 2013 / Éditions la Porte du 3ème n’est pas responsable d’erreurs ou d’omissions / ©PapierVinyle est une marque déposée, toute reproduction intégrale ou partielle, quelle qu’en soit la forme, est interdite. / Pour nous contacter : [email protected]

Tahiti Boy & the Palmtree Family, que je recommande aussi ) et Guillaume Jaoul entre le Studio Microbe et celui du label de Third Side Records ( Chicken Cottage Studio ), Timothée a écrit, composé, joué, chanté et arran-gé toutes les chansons. Les 11 titres sont produits à l’ancienne, sur bandes analogiques, avec la volonté de retrouver l’atmosphère et l’ambiance qui ont inspiré son écriture. Sa voix passionnante reste collée aux oreilles tant ses émotions passent sans aucun filtre ni aucune fiorit-ure, c’est juste direct, droit, franc et imparable. Il nous prend les tripes, tire et re-tire dessus, les remonte, les descend, et recommence à la chan-son suivante. Rover, dans ce corps à la carrure imposante, sous cette tignasse épaisse et mal rangée, et ces yeux masqués par ses " aviators ", a compris qu’il avait un timbre hors du commun et une aisance incroyable. Rover remue ciel et terre grâce à ses compositions et à l’interprétation de ses chansons qui l’habitent. Et de scène en scène le " blabla " des fans conquis lui a valu d’être nommé dans la catégorie " révélation du public " aux Victoires cette année. Hélas boudé finalement par les remetteurs de prix, qui se gargarisaient d’en remettre 4 à C2C !M’enfin ( dirait Gaston )… Grrrl ( dirait Pierrafeu ) s’il fallait récom-penser quelqu’un c’était bien lui ( cf Papier Vinyle#0 )…Moi, j’irai l’applaudir !

On pense très vite à Shan Marshall ( Cat Power ), Patty Smith, PJ Harvey ou Anna Calvi. On pense à toutes ces voix féminines légèrement dans les graves qui ont marqué l’histoire du rock. Chloé de son vrai nom, a dans sa poche la lame pour graver son nom dans la roche, car de bien belles promesses figurent sur ce 1er album Neverending sorti le mois dernier. Elle écrit depuis ses 11 ans et maîtrise sa plume, aguerrie telle les grands de ce monde. Elle recherche le temps qui file et se perd, chante l’amour, caresse le voyage, fait flirter les rencontres avec la solitude… Pour l’exemple, Hold me close fut écrite à 14 ans… Aujourd’hui elle en a 23, est jeune et jolie, mais ne nous laissons pas tromper par ses yeux gris perle, sa frange brune et sage, sa bouche

souriante et cette apparente pudeur, la demoiselle a un tempérament feu et glace, terre et vent, cendre et eau.Loin d’autres folkeuses timides, ino!ensives, sans voix, insipides et interchangeable, Swann révèle un talent si particulier qu’il séduit im-médiatement. Un " je ne sais quoi " qui donne de quoi renouveler la folk-rock à la française, entre guitares, piano, ambiances blues acoustiques de vieux pubs de Londres où l’on aurait croisé Lou Reed et ses copains du Velvet. À voir, donc, deux fois si vous le voulez, elle sera en show case à 17h30 à la Médiathèque Anna Marly, avant le concert avec Rover le soir-même.

ROVER / SWANNle 24 mai à 20h30

Salle Bernard Million

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Meta Dia est né à Dakar et très jeune il montre déjà le désir d’apprendre et faire de la musique, si bien qu’il forge son caractère dans celle-ci en écoutant de " curieuses " référen-ces comme Bob Marley ou Gregory Isaacs, contribuant à former son admiration et une vraie gratitude pour tous les types de musique. Autodidacte, il absorbe tout. Vers 14 ans, il rappe dans les rues et les stades de sa ville natale. En 2000, il monte un groupe reggae hip-hop, Yalla Suuren, qui a séduit le Centre Culturel Français de Dakar et fût nommé comme " meilleur groupe hip-hop-reggae ". Deux ans plus tard Meta est devenu l’une des voix et figure reconnue en Afrique de l’Ouest.Plus tard, Meta Dia déménage à New York, ville résolument hip hop ! Très vite des collaborations avec Sean Blackman et Toni Blackman, mais le reggae et la communauté jamaï-caine le rattrapent. Là il forme avec quelques pierres angulaires issues des quatre coins de la terre ( qui est ronde, rappelons-le ), l’assemblage visionnaire qu’est The Cornerstone, me réconciliant ainsi avec l’idée que la créa-tion roots-reggae est possible sans caricature.Meta Dia le sénégalais, Aya Kato du Japon, les jamaïcains Wayne Fletcher et Rupert McKenzie, l’israélien Shahar Mintz et Daniel Serrato né le texan, combinent leurs di!é-rentes créativités en un melting-pot enraciné dans la diver-sité, la force et l'unité. C’est sans doute ainsi que les racines du reggae-roots puisent le précieux nectar qu’o!rent tous les métissages. Meta Dia chante ses textes passionnés en français, en anglais, en wolof et en fulani, et o!re une voix d’une intense et rare chaleur, incroyablement dansante. Meta and The Cornerstone créent sur leur deuxième album Ancient Power, dans les bacs depuis le 30 avril dernier, quelque chose de plus grand que de la bonne musique : ils s’apprêtent à réécrire ou plutôt faire perdurer

la légende reggae, dépassant les frontières, traversant les océans et abolissant les barrières des langues. 15 titres hauts en couleurs enregistrés à Kingston dans le mythique Tu! Gong Studio, où on l’on se délecte même de quelques featurings avec Damian Marley, U-Roy ou Capleton. Que dire de mieux ? Le Bouillon devrait être plein à craquer, méfiez-vous ! D’autant qu’on n’a pas un inconnu de nos scènes orléanaises en première partie !

Non moins talentueux, Max est un habitué de nos scènes locales mais aussi d’ailleurs. C’est un artiste complet pas-sionné d’écriture d’abord, puis vient le goût pour la scène. Après ses débuts dans les micros du hip-hop de Calypso Crew, il intègre le Colombus Dub Band et confirme ses envies de fouler les planches mais aussi de signer un 1er album solo. En résulte Mon Manifeste en 2010. Puis, un deuxième album Sur les bancs de l’école sort en mai 2012. Témoin du monde, Max Livio est tombé amoureux du reggae, de la chanson et de la soul afro-américaine depuis tout petit. L’orléanais chante les maux de son âme avec les mots de son temps, peignant à l’encre les événe-ments de sa vie et ses égarements. Et ça marche !

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Sukhoi : compagnie russe qui produit des avions militaires.Sukoï fever : groupe orléanais qui vole dans le rock français depuis la fin du XXe siècle.C’est l’essence même du rock qui nourrit les Sukoï Fever depuis maintenant 18 ans. Le groupe orléanais s’inspire, entre autres géants, des Clash, des Who est des Stones ( rien que ça ) pour nous o!rir un son digne de la fin des années 70.La scène ? Ils la connaissent bien et s’y sentent à la maison, pour avoir écumé des salles comme La Maroquinerie ( Paris ) ou l’Astrolabe et des festivals ( notamment le Prin- temps de Bourges ). Leur énergie y est saisissante et con-traste avec leur classe de rockeurs en costume cravate. Ils paraissent tout droit sortis de Reservoir Dog, nous pro- mettant ainsi de la sueur, une oreille, un bidon d’essence du sang et du rock n’roll bien lourd, .Avant la sortie, prévue pour l’automne 2013, de leur album Amen sur le label Opposite Prod ( promis on en reparlera en temps voulu ), l’Atelier accueille les Sukoï Fever. La promesse de voir Samuel Dutertre, leur chanteur déchaîné, s’exciter follement derrière son micro en digne héritier d’Iggy Pop pendant que ses acolytes feront trem-bler les murs. Il est plus que possible que l’Atelier ne s’en remette pas !

SUKOÏ FEVERle 30 mai à 20h

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Bon, pour ceux qui ne connaissent pas, le groupe porte bien son nom. En e!et il y a Jon Spencer, et il y a du blues explosif, ou une explosion de blues, comme vous voulez ! Mais sache donc que c’est un foutu de pu***n de gros événe-ment ce concert ! Bon, si vraiment tu ne connais pas, déjà tu cours chez ton disquaire le plus proche et tu chopes Meat & Bones sorti en septembre dernier après 8 ans de " Jon Spen-cer blues rest " ( traduire par " repos " ), nécessaire au mental explosif du trio. Tu passes à la caisse et tu souris car tu viens de faire la grosse et bonne acquisition de ta semaine. Et si le plaisir t’en dit tu t’achètes les autres aussi. Ensuite, tu peux te documenter un poil, découvrir l’influence et le renouveau o!erts au " vide " de la deuxième moitié de la décennie 90’s causé par la mort de Cobain. Comment te dire ? The JSBX donne de quoi mettre des coups de pieds aux culs des rockeurs " monotubiste " et les balayer pour ouvrir la voie, " c’est par là ", à ceux qui en ont le talent, on peut nommer White stripes, The Kills, ou autres Black Keys ou Hanni El Khatib, tout cela pour garder l’essence exacte et intacte du ROCK. Même pas pour déconner. Mais en vrai tout est sur ce gigantesque album, on a tout ! Le retour des sons blues-punk et grunge, l’underground transpirant, abrasif au possible, minimal, direct, disto à balle.Donc on est dimanche, il est 18h, et après le déjeuner inter-minable chez mamie, tu te colles les fesses à l’Astrolabe, et viens transpirer ton bœuf bourguignon ou ta blanquette devant ce mythique groupe de rock ! Avec Magnetix en complément tranchant duo-garage-rock mis en forme au marteau, élagué à la machette, un bloc d’acier duquel rien d’inutile ne dépasse. Cadeau ! Bam. Tu me diras merci.

La femme à barbe, ébouri!ée par le fleuron du rock n’roll…

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Meta & the Cornerstone

META & THE CORNERSTONE /

MAX LIVIOle 16 mai à 20h30

5 à 11!"

THE JON SPENCER BLUES EXPLOSION / MAGNETIXle 12 mai à 18h

14 à 21!"

The Jon Spencer Blues Explosion

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Qui succédera à Have The Moskovik, Palette Europe et Arlekin Ulmikun-dura, lors du 14ème Support Your Local Band, devenu incontournable et es-sentiel pour le développement de nos groupes à nous ? L’occasion pour ceux qui auront répondu présent à l’appel, quelles que soient leurs identités musicales ou étiquettes, de se produire dans des conditions pros, devant de plus en plus de monde tant ces soirées sont devenues populaires. 3 ou 4 artistes seront sélectionnés par-mi les candidatures, par l’Astrolabe et Polysonic réunis pour l’occasion en comité d’écoute. J’espère que tout le monde a bien envoyé ses liens et supports avant le 1er mai ? Les résultats seront connus dans le courant du mois. Et je n’ai même pas une petite info en primeur à vous souf-fler ! Mais mon petit doigt me dit que ça va envoyer un p’tit quelque chose de bûcheron et / ou de charcutier comme diraient certains, en tous les cas, je ne laisse rien filtrer puisque je ne sais rien !Mais pour faire un historique concis, le SYLB a pu accueillir, que dis-je, applaudir des groupes tels que Chaos ( qui vient de sortir un fort intéressant 1er EP ), Perox, Welcome Noise, Ex Nihilo Vox, et tant d’autres… Passage obligatoire " Monsieur, Madame, groupe local " !

SUPPORT YOUR LOCAL BANDle 25 mai à 20h30

/////////Groupe de rock punk farfelu et déjanté, qui ne se prend pas du tout au sérieux ou presque pas, seulement lorsqu’il s’agit de faire n’importe quoi et de hurler sur scène, là c’est sérieux ! D’un point de vue historique, les Fatals Picards ont bien des choses à raconter, et même si on s’en fout ( c’est pas sérieux, c’est bien de le rappeler ) Ça commence en 1996 avec Ivan Callot et ses copains sous le nom Les fourmis violentes puis Les fatals Picards en 98. Ensuite, Laurent Honel intègre, avec d’autres, le projet. Ça s’en va et ça revient ( c’est fait de tout petits riens, pardon ) ça change d’instru, ça bidouille et surtout ca sort une flopée d’albums. En fait leur bio est un vrai merdier, mais on trouve, central, un seul point d’orgue : la déconnade, une seule motivation : la patate ! L’occasion pour nos Magdunois et alentours, de venir fondre un plomb devant ces énergumènes incontrôla-bles, totalement festifs, entièrement drôles, résolument rock ! Dans le cadre du 12ème Festicolor.

LES FATALS PICARDS

Meung Sur Loire10 à 12!" - 20!" le pass 2 jours

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Exceptionnellement, pour cause de Fêtes des 0.1, le Be For se déroulera le 17 mai et accueillera un tout nou-veau groupe, tout neuf et tout beau : Sing’Alma.Le duo tout frais créé début 2013, composée de " Djéka " qu’on connaît bien ( Kallima, 100DB, ou Stillgame ) et de Sorène, écrivaine, s’appuie sur une base folk, puisant dans une vaste pa- lette d’univers musicaux. Ainsi, reggae, rock, trip-hop et musique du monde se chevauchent, se mêlent et fusionnent pour o!rir aux seize chansons du futur opus Détour des Mondes une couleur chaude teintée de nuances où le clair-obscur occupe un espace déterminant. Guitare et voix s’unissent donc, donnant vie à des morceaux riches et sensibles, ou com-ment les mots subliment les flows.Le spectacle raconte la quête de soi au sein de l’univers. Les étapes du voyage finissent par ramener les âmes vers elles-mêmes puisque l’harmonie avec les autres et le monde ne peut dé-couler que d’une introspection lucide et consciente.Sing’Alma vient peaufiner ses morceaux et sa prestations scénique avant de bombarder un 1er album plutôt prometteur.

SING’ALMAle 17 mai à 19h

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Khaban, Têtes Raides, Bigre, Doctor Hell, Sœurs Picotines, Lipstick Royale, Tailriders. Ce n’est pas pour refaire le CV, mais quand on sait que les musiciens de Broc sont issus de ces groupes de rock français, ou y évoluent encore, on peut aller les voir les yeux fermés et oreilles grandes ouvertes ! Stéphane Balmino, Éric Delbouys, Stéphane Augagneur et Arthur Gandara se côtoient depuis plus de quinze années et se cherchent les uns les autres en gratouillant de temps à autre ensemble. L’idée sous-jacente de créer réellement un groupe demeure et persiste jusqu’à l’o"cialisation de morceaux et l’entrée en studio en janvier 2012. Broc sort en février 2013 10 titres martelés et forgés par les outils oldschool d’un enregistrement brut, des micros à lampe et de vieux compresseurs permettant de garder un son proche du live. À l’écoute de l’album, on est projeté directement dans le son 90’s des groupes de rock francophone. Les influences liées à leur parcours et aux sons des copains du moment ( Têtes Raides, Noirs Dez’, No One Is Innocent, Trust, etc. ) crédibilisent leur rock au goût du jour. La patte frenchy du rock, réputée vieillissante, ne l’est plus ! Tout est très actuel, terriblement juste et e"cace.Cette première mouture, Des trucs qui poussent, est chantée majoritairement en français, seuls quelques titres sont en anglais. Les textes ont été balancés sur la musique sur la base d’un " yaourt primaire ", aidant à la composition du chant comme un instrument à part entière. Pari réussi,

les mots intègrent parfaitement les mélodies et tout coule à la perfection, fidèle au rock, sans fioriture mais avec l’exacte précision de l’ajout électro justement dosé, o!rant le bonus qui fait la di!érence et rendant Broc particulière-ment bon.Alignés, face au public, pour une meilleure communication entre eux et un échange direct avec le public, leur show promet quelques titres inédits, qui figureront sur un deu- xième album déjà en préparation.

Broc se produira sur scène dans le cadre du 18ème Festivox à Château Renard " Guinguette sur les Bords de l’Ouanne ", festival intégralement gratuit et familial qui rassemble dans l’extrême Est du département plus de 4000 visiteurs au cours du week-end. Cette année Festivox invite aussi Inglenook ( pop folk ), Hyperclean ( rock ), Ni Queue Ni Tête ( chanson ), Des Fourmis Dans Les Mains ( chanson ) et Miss White and the Drunken Piano ( jazz- pop-hip hop ). Et tout au long du week-end : animations pour enfant, restauration et buvette, projections de courts métrages. Quelques kilomètres qui valent le coup d’être parcourus !

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BEN

KLER

BROC

" Enfant de la Balle " d’une mère comédienne et d’un père metteur en scène, elle débute la harpe à 5 ans, mais préfère la voie de ses parents. Dès 19 ans elle se forme aux métiers du théâtre. Après un parcours de 10 années sur les plan- ches, sa rencontre avec Bartabas, qu’elle accompagne à la harpe lors d’un spectacle équestre Un Lever de Soleil sur l’île d’Aix, programmé par la Coursive, Scène Nationale de La Rochelle, va quelque peu modifier ses objectifs, car, pour ainsi dire, le goût de la harpe sur scène est di!érent. À Partir de là, elle se consacre à l’écriture d’un solo harpe-voix, auquel elle ajoute plus tard guitares électriques et autres objets sonores. Laure Brisa peint devant nous un univers onirique et surprenant, un univers fabriqué sur mesure en live grâce à ses pédales de boucle, de volumes, de tremolos, de delay analogique ou de grosse caisse, en plus des 7 pédales de la harpe, rythmant et enrichissant le son des 47 cordes qu’elle tient sous ses doigts et accompagnent sa voix tantôt lyrique, tantôt parlée ou chuchotée. Une ballade poé-tique avec un certain James, héros égaré sorti d’un conte philosophique lui même à la frontière d’un mini-opéra, d’une fable initiatique et d’un concert.

LAURE BRISA le 1er juin à 21h30 le 2 juin à 18h15

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Issu du milieu DIY1 américain, Dan Deacon est un artiste inclassable qui s’exprime aussi bien dans ses compos que sur scène. Le musicien a un look de premier de la classe un peu nerd et grassouillet que l’on imagine bien dans un film indépendant. Une fois derrière ses machines, il se transforme en un génie de la musique, une bête à pro-duire des sons : America, son dernier album, est aussi le 10e

de l’artiste depuis 2003 !Son électro-pop est un peu psyché, très colorée et donne une patate de malade. Ses disques sonnent comme un joyeux bordel organisé qui fait frétiller les oreilles de plaisir. Oui, tant que ça.Le talent de Dan Deacon ne s’arrête pourtant pas là. Sur scène, il a un charisme fou qui rend les foules dingues. Sa performance est physique et énervée, mais le mec est surtout connu pour aller au contact du public dans de vrais shows participatifs. Les membres de l’assistance ne sont pas de simples spectateurs, ils sont invités à danser, chanter et partager la frénésie du moment.Dan Deacon a donc un nom qui ressemble a une marque de bière mais sa musique a l’e!et d’un litron de Red Bull, folle, énergisante, rose fluo, qui fait bouger ton corps de manière hystérique. " Loufoquement " e"cace !

1. Do it yourself

DAN DEACON # CHESTER ENDERSBY GWAZDA le 29 mai à 20h30

8 à 15!"

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Opus 2Où classer cette page ? Face A ou face B ? Spectacle ou fanfare ? Cirque ou musique ?L’idée du Cheptel Aleïkoum a été de créer une nouvelle forme artistique de " fanfare-spectacle ". Évidemment l’univers du cirque s’impose de lui-même ! O"cialisée en 2002, la fanfare Circa Tsuïca réunit treize musiciens-circassiens issus du Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne, ayant pour désir de croiser ces deux disciplines : cirque et fanfare. Le résultat est plus que poilant !Absurde, burlesque, dérision et chorégraphies s’entremêlent dans les facéties de personnages et numéros loufoques de bascules, cercles, banquines et même un homme-canon ! Une heure de fête avec cette fanfare farfelue qui part dans tout les sens. Une heure de spectacle pour toute la famille, somptueusement endiablé et follement drôle, mélangeant temps forts et légers, graves et joyeux.

Le #iveli se forme en 2006, né d’un père serbe et d’une mère parisienne. La fanfare réunit 9 musiciens passionnés par les rythmes serbes. Ils empoignent trompettes, saxophone, tubas, batterie, guitares, hélicon et violon et sillonnent rues, bars et festivals, jusqu’au Sziget ! En passant bien sûr par le fameux et incontournable festival De Cuivre De Gu$a. Résolument embarqués sur la route, faisant danser ceux qu'ils croisent, ils arrangent, réinventent, impro-visent et surtout s’amusent ! Leur musique dévoile le secret d’émotions fortes et spontanées que notre éducation a enfoui en chacun de nous. En reprenant les rythmes traditionnels des Balkans, le #iveli Orkestar est une des rares forma-tions à en garder toute l’authenticité, tout en livrant une musique libre et originale." "iveli! " interj. serbe / littéralement : « à la vie ». Terme employé pour trinquer, porter un toast. Alors, à la bonne nôtre, pour ainsi dire !

Ces deux spectacles sont programmés dans le cadre du festival Baule D’Airs, qui pointe déjà parmi les rendez-vous incontournables de mai. Même s’il fut absent l’an passé, personne ne l'a oublié.

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CIRCA TSUÏCA

(!représentation unique!)

Place des bouleaux8!" (!gratuit -12ans!)

$IVELI ORKESTARles 11 mai et 12 mai (!4 représentations, horaires sur place!)

Place des bouleaux8!" (!gratuit -12ans!)

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Arts et musiques numériques - Surprises

Labomedia.org

Fanfares et spectacles de rueSamedi 11 mai

TARAF GOULAMAS ! TRAÎNE SAVATES""""""""""""!SOCIÉTÉ MUSICALE DE BAULE ! L’ILLUSTRE FAMILLE BURATTINI ! LES GOULUS ! CIRCA TSUÏCA ! ZIVELI ORKESTAR ! LA BELLE IMAGE

+ Festijeux+ Conférence L’atelier de la casserole // 20h // tente du hasard

Dimanche 12 maiÉCOLE MUNICIPALE DE MUSIQUE DE

BAULE # FESTIJEUX # L’ILLUSTRE FAMILLE BURATTINI # SIVOUPLAIT # HORS PISTE #LA BELLE IMAGE # ZIVELI ORKESTAR # TRAÎNE SAVATES # TARAF GOULAMAS

+ Festijeux+ Conférence L’atelier de la casserole // 15h30 // tente du hasard

Guinguette Sur Les Bords De l’Ouanne Pop Folk Rock Chanson Jazz Pop Hip-HopSamedi 18 mai

INGLENOOK # HYPERCLEAN # BROCÎ

et courts métrages entre les plateaux

Dimanche 19 maiNI QUEUE NI TÊTE # DES FOURMIS

DANS LES MAINS # MISS WHITE AND THE DRUNKEN PIANOÎ

Chanson Swing jazz ThéâtreDans les jardins des quartier Bourgogne,

Chanson Rock Raggadub Fanfare Reggae

UNE TOUCHE D’OPTIMISME ! LES FATALS PICARDS ! BIGA*RANX ! LAZY DRAKE ISLAND Parc du centre de loisirs - Meung sur Loire // 19h // de 10 à 12!"20!" pass 2 jours

Samedi 1er juinKAPS # ÉCOLES DE MUSIQUES #

HARMONIES # ORCHESTRE # ATELIER TRAD’Parc du centre de loisirs -

FANF’À POUET # ZINNYA # JEANFRANCOIZE # DEBOUT SUR LE ZINC # NAUGHTYBRIGITTE.COM # MADLY’S ET VAZA%BEParc du centre de loisirs - Meung sur Loire // 19h // de 12 à 15!" 20!" pass 2 jours+ Animations gratuites le matin

Installations Cirque ConcertsSamedi 1er et Dimanche 2 juin

LES POTES AU FEU ! KARIN SERRES + LES MINUITS ! LAURE BRISA ! CIE LES OMBRES PORTÉES ! GODARVILLE ASBL""""""""""""!CIRKAS GAYA

à partir de 17h le samedi -

TRILOGIE DE SPECTACLES PAR LA CIE 2 RIEN MERCI &!cirque forain!'

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12 les trois

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Mercredi 1er MaiMISS GRADE & CO :

TRIBUTE TO POLICE

Jeudi 2 MaiPIERRE DORENLOT

ChansonLe Petit Bouchon de la Lionne //

BIRMINGHAMBlues Pop Rock

ALL MY MEMORIES # IRREPRESSIBLE WRATH # WIDESS PREAD #BACK SUNRISEMetal / Hardcore5e

EDGAR RAVAHATRAChanson malgache

TAYAZABEUReggae Ska

PLANET OF ZEUS # NOVEMBER AVENUEStoner Rock

LALALA LOUISIANEFolk BluesLa Passerelle - Fleury Les Aubrais // 20h30 // de 6 à 11!"

Samedi 4 Mai HUNDRED MILES # RICKY DOZEN

Heavy - Hardrock

NO MORE BACKPunk Rock Le Petit Barcelone // 19h // Participation libre

Dimanche 5 Mai BAD VISION

Garage PunkLe Petit Barcelone // 18h // 4!"

Lundi 6 MaiMINORS # DEATH ENGINE # DIATHESIS

Pop Folk - Noise Hardcore - Électro Ambiant5e

FLO & CO Guitare - Voix

Jeudi 16 MaiMETA & THE CORNERSTONES #

MAX LIVIOReggae RootsLe Bouillon // 20h30 // 5 à 11!"

EBO TAYLOR & THE AFORBEAT ACADEMY# ZORÉOLAfrobeat – MaloyaAstrolabe // 20h30 // 10 à 17!"

ZINNYA World

PIERRE DORENLOTChanson

P K LA VI ! # X EATERS Garage Blues Punk5e

SING’ALMAFolk atypique

CHANSONS DÉLICATES PAR LES TOUFFUESChanson coquineLa Passerelle - Fleury Les Aubrais // 20h30 // 6 à 14!"

Samedi 18 MaiLA LOGIQUE DU PIRE # YETI

Bulldozer Rock - Punk Rock

PARWEEN # NATSAT # THE SMOCKING BIRDS Noise - Rock5e

LES POULIDORS Punk SportifLe Petit Barcelone // 19h // Participation libre

Mardi 21 MaiMEREDITH MONK & VOCAL ENSEMBLE

LE MESSAGER DE L’ÂMEVocalLe Bouillon // 20h30 // 8 à 15!"

LE CHANT DES STEPPESMusiciens mongols

20h30 // 5 à 24!"

Mardi 7 Mai LOS DOS HERMANOS

Duo Garage!Le Petit Barcelone // 19h // Participation libre TONY ROMERA # JOACHIM GARRAUD

Dancefloor Electro!

Mercredi 8 MaiMOLLY MAC HARELL

Trad Celtic PunkLe Petit Barcelone // 19h // Participation libre

Jeudi 9 MaiNIGHT CALLS

DON VITO # DAIKIRINoise

Participation libre

ANNA C & BARBICHEChanson décalée Le Petit Barcelone // 19h // Participation libre

Samedi 11 MaiSPLIT SHOW : POLAIR #

SCIENCE OF DEPRAVITYMetal - Post Hardcore

BIRMINGHAMBlues Pop Rock5e

Dimanche 12 MaiTHE JON SPENCER BLUES EXPLOSION!!!!!#

MAGNETIXRock!'n’!roll GrungeAstrolabe // 18h // 14 à 21!"

Lundi 13 MaiRAHZEL # MANAST

Hip-hopAstrolabe // 20h30 // 10 à 17!"

Mardi 14 MaiTAFORALT

Chanson

PRIMA DONNA # RADIO CHARLIE # TWISTER COVER Rock!'n’!roll - Blues!'n’!roll

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Le 108108 rue de Bourgogne45000 Orléans

5e Avenue11 avenue de Paris45000 Orléans

Salle Alain Corneaurue du Pont45130 Meung Sur Loire

Astrolabe / Astroclub1 Rue Alexandre Avisse45000 Orléans

L’Atelier 203203 rue de Bourgogne45000 Orléans

Salle Bernard Million27 Rue Bernard Million45140 Saint Jean de la Ruelle

Bibliothèque d’Olivet365, rue du Général de Gaulle45160 Olivet

Le Bouillonrue de Tours45067 Orléans

Delirium Caféplace de Loire45000 Orléans

Espace Madeleine SologneRue des Prés Verts45240 La Ferté Saint Aubin

L’Infrared37 place du Châtelet45000 Orléans

Maison des Arts et de la Musique10 cours Victor Hugo45000 Orléans

Médiathèque Anna Marly61 rue Charles Beauhaire45140 Saint-Jean de la Ruelle

Meeting potes café185 Faubourg de Bourgogne45800 Saint-Jean-de-Braye

Moulin de la Vapeur127 rue Marcel Belot45160 Olivet

Museum6, rue Marcel Proust45000 Orléans

La Passerelle57, boulevard de Lamballe45400 Fleury-les-Aubrais

Le petit Barcelone118 rue de Bourgogne 45000 Orléans

Le petit Bouchon de la lionne19 rue de la Lionne45000 Orléans

Théâtre d’OrléansBoulevard Pierre Ségelle 45000 Orléans

Théâtre de la Tête Noire144 Ancienne Route de Chartres45770 Saran

Zénith d’Orléans1 Rue du Président Robert Schuman45160 Olivet

Jeudi 23 MaiMALDONE

Blues

SWANNPop Rock

ROVER # SWANNPop RockSalle Bernard Million

MALDONEBluesLe Petit Bouchon de la Lionne // 20h //

DEVON MILES # WELLINGTON 1084Indie Rock - Post Rock

JACK JUPON # THE BRAUDIGAN CLUB!!!!!!!!# VAZA BE Rock progressif - Rock!'n’!roll - Chanson créoleLe 108 // 20h30 // 5!"

ULTRATECKELFun GarageLe Petit Barcelone // 19h // Participation libre

ARAINBOW # 1ÈRE PARTIERock Indé

20h30 // 6 - 12!"CANDYE KANE

BluesLa Passerelle - Fleury Les Aubrais // 20h30 // 8 à 19 "

Samedi 25 MaiSUPPORT YOUR LOCAL BAND #14

Découvertes

MALDONE Blues

THE DEADVIKINGS High Energy Rock!'n’!roll from Japan

YOUN SUN NAH QUARTET JazzLa Passerelle - Fleury Les Aubrais // 20h30 // 8 à 19!"

4,5 G RICHTER Jazz Électro

Dimanche 26 MaiCONCERT DE L’ATELIER MUSIQUES

ACTUELLESDécouvertes

Mardi 28 MaiCANTALOUPE

Alternative - Pop instrumentale

Mercredi 29 MaiDAN DEACON #

CHESTER ENDERSBY GWAZDA Musiques jubilatoiresAstroclub // 20h30 // 8 à 15!"

MARC LAVOINE ChansonZénith-Orléans // 20h // 42 à 49!"

Jeudi 30 MaiTHE NAME # ALICE DRUMS

Électro DiscoLe Bouillon // 20h30 // 0 à 11!"

SUKOÏ FEVER Rock

ONGJazz

L’ORCHESTRE DU TRICOTTribute to Lucienne Boyer

6 à 12!"DANNY BRILLANT

Varièt’Zénith-Orléans // 20h30 // 38 à 60!"

ALICE ET LES MUTINSChanson JazzLe Petit Barcelone // 19h // Participation libre

Samedi 1er JuinMARCEL ET SOLANGE INVITENT

STEVAN KOVACS TICKMAYER

6 à 12!"BUBBLE BOUM : RRRR !

Big party

SERGE LAMAVarièt’Zénith - Orléans // 20h30 // 51 à 55!"

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PAPIER VINYLECulture / Musique / Concerts / Agenda / Actus

Mai 2013# 2

FACE B

Ah quel bonheur de fabriquer des Sleevefaces ! C’est ludique, amusant et ça rend curieux ! Et surtout des comme celui-ci ! L’occasion pour nous de rappeler qu’une " tête de pochette " est très simple à réaliser. Prendre la pochette de son disque vinyle préféré ( ou détesté ), se le coller sur la tronche ( ou ailleurs ), pour étendre l’image à une réalité, qu’elle soit mise en scène ou non ! Certes, cela ne peut marcher avec tous, mais un peu d’imagination, un brin de créativité, une pincée d’audace et quelques grosses cuillères de curiosité, rendent possible toutes sortes de choses, visages, scènes insolites, paysages ou, comme ici, une pose de corps enlacés. Hé oui, pendant qu’une fausse Jeanne défile en armure pour libérer Orlé-ans, et qu’une vraie Barjot Frigide défile pour libérer sa bêtise, ou même disons-le carrément sa connerie, ici, à Papier Vinyle, on se délecte de regarder ce Sleeveface plutôt réussi, non pas pour sa pochette ni pour son conte- nu, mais bien pour la photo en elle-même et ce que raconte cette association : un couple d’hommes et un couple mixte. Aucun ne supplante l’autre, les deux couples cohabitent dans la même photo, le même monde, légitimement. Cette image me plait, même je la trouve saine. Je vous laisse réfléchir.

Serait-ce un clin d’œil à la semaine de lutte contre l’homophobie ? C’est certain, en tous les cas, la Face B soutient la lutte ( autant que la face A d’ailleurs ), mais on y trouvera bien d’autres choses ! Pour le coup, comme d'habitude, Papier Vinyle se penche sur l’activité culturelle de notre fameuse contrée, et mets en avant ce qu’il y a à voir, toucher, écouter, ressentir. Du théâtre, avec La Faculté ou La Fiancée de Barbe Bleu. Des expos, des classiques, des peintures de Michèle Taupin aux photogra- phies de Catherine Grossin, ou des insolites comme Les Petites Personnes de Christian Voltz, ou les très attendues Sculptures sonores… au fil de l’eau du Collectif PHILéMOI. Vous trouverez quelques sorties d’albums, des retours sur les concerts passés. Et même une envolée critique du maî-tre Victor Jorge spécialiste culinaire en boucherie sonore. Il décortique plus qu’une crevette, écale plus qu’un œuf, tartine mieux qu’une tranche de pain et fout la musique à poil ! En mai, Victor Jorge pose sur son étal le dernier Blur Think Tank prédécoupé, vidé, préparé, comme chez le boucher, et lui fête son 10ème anniversaire.

Mépriser nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage.

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#2Face B

Gagnez des places pour le festival !

Graphisme, Rock et Bande Dessinée, de Corentin GauthierL'âge du bronze dans le LoiretPortraits sonores, de MesparrowLivres d’artistes, de Michel Butor et Bertrand Dorny Les petites personnes, de Christian VoltzHuiles, aquarelles et céramiques, de Severino ArranzPeinture, gravure et sculpture, de Tatiana Kozlova et Philippe FautrezPrintemps des Arts, de Michèle Taupin et Marc PlatevoetVibrations minérales, de Catherine Grossin.Sculptures Sonores… Au fil de l'eau, du collectif PHILéMOI

FeedbackAlex beaupainSemaine de lutte contre l'homophobieLa Faculté, de Christophe HonoréAgenda des évènements

La vie en rose et noir, de Jacques Pessis Pour Louis de Funès, de Valère NovarinaUn concert, de Céline CaussimonCoup d'œil agenda

Marissa Nadler et Will Samson

Fauve, Blizzard Tricky, False idolShe & Him, Volume 3Vampire Weekend, Modern vampire of the cityNew Kids On The Blocks, 10

Poetry, de Maud Le Pladec

Blur, Think Thank

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Portraits SonoresÀ la frontière de la performance scénique, Mesparrow, accompagnée de sa pédale de boucle est une habituée des superpositions vocales qui tissent au fur et à mesure une toile rythmique et harmonique très intense.Lors de sa résidence de création à l'Astrolabe, en prépara-tion de sa tournée actuelle, cette jeune artiste tourangelle a mené des ateliers auprès d'un public d'étudiants orléa-nais et de bénévoles de l'Astrolabe. L'occasion pour les participants de prendre part à une aventure singulière et de mettre en scène leur propre per-sonnalité, à travers la réalisation d'autoportraits mêlant boucles sonores et visuelles.Chacun d'eux a pu participer au processus de création, jusqu'à la restitution finale de leurs travaux par cette exposition qui vous est présentée dans le hall du Bouillon pendant une semaine. Portraits SonoresVernissage le 16 mai 18h30.Du 16 au 23 mai / Le Bouillon / Orléans-La Source

Corentin Gauthier, graphiste orléanais, laisse encore accrochés ses toiles, photos et croquis, toujours à l’Infra:« Depuis que je suis gamin j'ai toujours voulu devenir dessinateur de BD. En chemin je me suis arrêté à la case graphisme. Je ne désespère pas de faire de la BD un jour, mais je ne me vois pas mettre le graphisme de coté. Dans cette expo j'essaye de combiner les deux. »Graphisme, Rock et Bande DessinéeJusqu’au 31 mai / L’Infrared / Orléans.

Exposition réalisée par la Société Archéologique de Meung-sur-Loire et la Fédération Archéologique du Loiret. Conférence le jeudi 2 mai à 20h30 par Éric Jan, Président de la Fédération Archéologique du Loiret.L’Age de Bronze dans le LoiretVisites commentées lors de La Nuit des Musées le 18 maiJusqu’au 26 mai / Espace Culturel la Monnaye / Meung sur Loire

Par Michel Butor et Bertrand Dorny L’œuvre de Bertrand Dorny, peintre graveur, auteur de nombreux livres d’artistes qu’il a créé avec Michel Butor, est retracée dans une rétrospective de plus de quarante livres. Cette exposition fait découvrir le cons- tant renouvellement de son travail et la fidélité sans faille qu’il porte à ses amis poètes.Livres d’artistes, par Michel Butor et Bertrand DornyDu 4 mai au 22 juin 2013 / Salle d’exposition de la Médiathèque / Orléans

Printemps des Arts

L’association Galerie Pryvée présente son seizième salon " Printemps des Arts ". Désir de plénitude, la femme est au centre de ces peintures présentés par la peintre Michèle Taupin qui structure, géo-métrise, souligne la beauté des rondeurs de ses personna- ges hors du temps, destinée aux amoureux d'une peinture élaborée, racée, intelligente et sensible. Marc Platevoet, touche-à-tout sculpteur, curieux de la ma- tière et de la forme, mélange bronze, bois, pierre et terre, pour un voyage au cœur des matières.Printemps des Arts, Michèle Taupin et Marc PlatevoetDu 18 au 26 mai / Domaine de la Trésorerie / rue des moines / St Pryvé St Mesmin.Un groupe jazz animera la Nocturne du vendredi 24 mai jusqu'à 22h30 avec : Laurent Desmurs au piano, Pepito Vergara à la guitare et le bas- siste David Hazak.

Les petites personnes

Poète glaneur et récupérateur de vieilles bricoles, l’artiste réutilise des objets de tout poil, ferraille rouillée, bois poli, cuir patiné… Autant de p'tits trucs hors d'usage, tout juste bon à être mis à la poubelle appelés à se transformer en autant de " petites personnes " pour nous raconter tout ce qu'ils portent encore en secret. Exposition tout public.Les petites personnes de Christian VoltzJusqu’au samedi 18 mai / Médiathèque Maurice-Genevoix / Orléans-La Source

De Castille à Orléans, retrouvez des paysages de Loire, les monuments d’Orléans ainsi que des paysages d’Espagne et principalement de sa terre natale, Castille.Huiles, aquarelles et céramiques de Severino ArranzDu 5 au 17 mai / Maison Tarragone / 17 rue Étienne Dolet / Orléans

Philippe Fautrez, sculpteur et Tatiana Kozlova, peintre et graveur, se retrouvent pour vous présenter leur travail. Les artistes vous proposeront de découvrir la collection de vingt années de travail, ainsi que leurs œuvres plus récentes.Peinture, gravure et sculpture, par Tatiana Kozlova et Philippe FautrezDu 4 au 12 mai / Domaine de la Trésorerie / rue des moines / St Pryvé St Mesmin

La photographie comme lien entre l’Homme et la Nature, l’œil chercheur de trésors visuels dans le millénaire con-traste entre roche et glace témoins des âges. Une prome- nade minérale où se balancent les vibrations de nos états d’âme. Vibrations minérales, de Catherine GrossinDu samedi 4 mai au dimanche 26 mai / Galerie du château de l'Étang /Saran

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Sculpteurs de sonMais qu’est-ce que c’est que ces bidules ? Une exposition sonore interactive à toucher et à jouer, aux frontières des arts plastiques, de la musique, de la science et de la poésie. PHiLéMOi, à travers la mise à disposition d’une exposition sonore interactive, invite tous les publics ( de tous âges ) à venir explorer et tester ces installations curieuses et originales. Une découverte culturelle au croisement des arts, des techniques, des cultures… Et de la musique !Le collectif nous plonge dans une sorte de 4ème dimen-sion, troublante mais ludique, tant par la qualité visuelle presque extra-terrestre que par la sonorité d’un monde parallèle.Sculptures sonores… au fil de l'eau / par le collectif PHILéMOIInauguration publique en présence du collectif le jeudi 30 mai à 18h30 Du 30 mai au 23 juin / Espace Culturel la Monnaye / Meung sur Loire

Sculpture sonore, du collectif PHILéMOI

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De Jacques Pessis« C’est une biographie musicale racontant le destin hors du com-mun d’une fille née dans la rue et devenue la star mondiale qu’on connaît. On la raconte en Noir à travers ses chansons, mais aussi en Rose à travers sa personnalité hors du commun qu’elle avait en coulisses ». Jacques PessisÀ l’occasion du 50ème anniversaire de la disparition de La môme, en octobre prochain, Jacques Pessis propose une " version 2013 " du spectacle déjà joué dans de nom-breux pays et nommé aux Molières 2006. Autour du nar-rateur ( l’auteur lui-même ), deux comédiens : elle, Nathalie Lermitte, chante et met en scène cette nouvelle version " augmentée " ; lui, Aurélien Noël, virtuose de l’accordéon, l’accompagne. Le spectacle est ponctué de chansons et d’anecdotes méconnus, voire inédites, racontant com-ment on démarre fille d’acrobate des rues pour devenir Édith Piaf, racontant aussi l’histoire des chansons et le contraste Édith sur scène / Édith en coulisse. Un spec-tacle à voir sans forcément être amoureux de Piaf, et si ce n’était pas encore le cas, La Vie en Rose et Noir devrait vous faire changer d’avis.La vie en rose et noir, de Jacques PessisLe 17 mai à 20h30 / Espace Culturel Lionel Boutrouche / Ingré / 9 !.

« Louis de Funès était au théâtre un acteur doué d'une force ex-traordinaire, un danseur fulgurant qui semblait aller au-delà de ses forces, excéder la demande et donner au public dix fois plus que les figures attendues, tout en restant parfaitement économe de son e!ort et toujours prêt à recommencer. Un athlète de la dépense. » Extrait du texte Pour Louis De Funès, paru dans Le Théâtre des paroles aux éditions P.O.L.Depuis ses premières lectures en 86, ce texte est devenu ré-férence. L’auteur y critique férocement un certain théâtre intellectuel et naturaliste. Pour lui, tout passe d'abord et avant tout par l'acteur. Cela demande un engagement total qui doit aller jusqu'à l'épuisement. Tel un sportif, le comédien Didier Lastère se met à l'épreuve et relève le défi de s'approprier l'écriture de Valère Novarina. Un spectacle plein d’humour, léger, ludique et très bien écrit, où l’auteur partage et invite à essayer de comprendre ce qui se passe à l’intérieur quand ça joue.Pour Louis de Funès, de Valère NovarinaLe 2 mai à 19h30 / Les 3 et 4 mai 20h30 / Théâtre de la Tête Noire / Saran

De Celine CaussimonCéline Caussimon, auteure-interprète, a mijoté ce concert à la sauce humour et vitriol. Chaque titre est une histoire, un morceau de vie dérobé à l'oubli. C'est drôle, c'est caus-tique, c'est tendre, c'est juste… 1ère partie : Les 10 ans de Paroles d'habitants. C'est avec un groupe d'habitants du quartier du Vilpot à Saran que Patrice Douchet réalise un spectacle de théâtre musical mêlant textes et chansons écrits lors d'ateliers d'écriture menés tout au long de la saison par Céline Caussimon.Un concert, de Celine CaussimonLes 24 et 25 mai à 20h30 / Théâtre de la Tête Noire / Saran

Coup d'œil AgendaLes Jumeaux Vénitiens, par la Cie Viva La Commédia

( théâtre classique ) Le 3 mai à 20h30 / Théâtre Du Donjon, Pithiviers / 6-12 !

La Robe / l’Abito, par Poupette et CompagnieLe 3 mai à 20h30 / Théâtre du Clin D’œil / St Jean De Braye / 9 à 15 !

Beaucoup de bruit pour rien, de W. Shakespeare, par Clément PoiréeLe 3 mai à 20h / Salle P.A. Touchard /Théâtre d'Orléans / 13 ! 50 à 22 !

Week-end d’écriture avec Valérian RenaultLes 4 et 5 mai de 10h à 18h / Théâtre du Clin D’œil / St Jean De Braye

Swing Prohibition, The Cotton Club ( Cabaret musique et danse ), par le Samb’Afro Couleurs CaféLe 16 mai à 20h30 / Espace Georges Sand / Chécy / 10-14 !

Bronx ( théâtre contemporain ), de Chazz Palminteri, avec Francis HusterLe 29 mai à 20h30 / Espace Georges Sand / Chécy // 35-40 !

Journée de la Nouvelle et Nuit de la Nouvelle Le 30 mai de 9h30 à 16h et 31 mai à 19h30 / Théâtre du Clin D’œil / St Jean De Braye

La fiancée de Barbe Bleu ( jeune public ), par Pierre-Yves ChapalainDu 28 mai au 1er juin, horaires sur site / Salle Antoine Vitez / CDN /Orléans / www.cdn-orleans.com

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Alors que certains se morfondent et ronchonnent dans les rues en arborant leur soi-disant " normalité ", sous prétexte qu’ils aiment le sexe opposé et que cela leur semblent telle-ment naturel, un texte a pourtant bien été adopté : l’égalité pour tous, face aux droits du mariage et tout ce qui s’en suit. Mais vu tout le remue-ménage engendré, comment ne pas soutenir une initiative comme la suivante.Ce vendredi 17 mai, c’est la journée de lutte contre l’homophobie et la transphobie, l’occasion d’étendre donc cette journée à une semaine de réflexion sur le sujet et de la ponctuer d’événements divers. Du 15 au 23 mai / En partenariat : le Centre Dramatique, le Cinéma Les Carmes, le centre LGBT Orléans – GAGL 45

La Faculté« L’action se situe sur un campus de l’université française. Un jour, un crime a lieu. Un étudiant est assassiné. S’agit-il d’un crime raciste, d’un règlement de compte, d’un crime sexuel...? Ce meurtre agit tel un révélateur, mettant à jour un écheveau de relations complexes, amoureuses, où le désir rencontre l’interdit familial. »Christophe Honoré explore dans La Faculté des questions de violence, d’identité sexuelle, d’adolescence comme lieu de terreur et d’attrait, souvent tyrannisée par une famille toxique. Les jeunes personnages se découvrent dans cette atmos-phère froide et nue, apprennent à être de nouveaux adul-tes, di!érents, dans ce monde de vieux adultes " normaux ". Une pièce sociale, contemporaine, politique, mais aussi extrêmement intime sur un sujet hyper actuel. Créé en 2012 pour le festival d’Avignon, La Faculté est le dernier volet du triptyque mis en scène par Éric Vignier avec l’Académie.La Faculté, de Christophe Honoré, par l’Académie, mise en scène Éric VignierLe 22 mai à 20h30 et le 23 mai à 19h30 / Salle Barrault / Théâtre d’Orléans+ rencontre avec l’équipe artistique le 23 après la représentation

Après un Antoine Bertazzon très à l’aise sur scène, jonglant avec ses chansons pop et rythmées, sensibles et très bien écrites - c’est son atout il faut le dire - entre alors en scène, un type aux allures de crooner que j’imaginais plus grand ( mais on s’en fout ), costard-cravate, noir sur blanc. Alex Beaupain vient se planter dans l’espace en demi-lune au milieu de ses musiciens studieux et discrets, seul avec son micro. Exercice di"cile d’apparaître ainsi " quasi à poil " devant un public de trentenaires minimum, bien que déjà conquis, à l’écoute et attentif au moindre fait et geste de celui qui occupe l’espace. Timidement d’abord, mais quelques bons mots " pince sans rire " viendront au fur et à mesure ponctuer l’enchaînement des nombreuses chansons, qu’on aura la chance d’écouter. Alex Beaupain déroule alors son répertoire, les fans sont ravis, enchaînant les clins d’œil à ses pères Julien Clerc ou Alain Souchon. J’ai même, pour ma part, senti un fluide façon Nougaro, à qui il emprunte quelques postures et intonations. C’est sans doute à cause des films qu’il a mis en musique que je m’attendais à plus d’images sur ce concert finalement assez linéaire et " variété ", un léger bémol ( un demi ton en dessous ). Ceci dit, il chante déboires amoureux, ruptures et réconci- liations avec certes plein de justesse et de poésie. Pour le dièse ( un demi ton au dessus ) il a fallu attendre les rappels pour vibrer un peu plus lorsque qu’il partage le micro avec la violoncelliste, bassiste à ses heures, pour un duo d’une chanson qui révéla une toute autre émotion, au travers de la voix fragile et timide de la demoiselle Valentine Duteil pleine de senti-ments et de vérités. Finalement Alex Beaupain quittera la scène devant un public debout.

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Exposition de planches de Fabrice Neaud, dessinateur. Au Théâtre d’Orléans

Lecture Le vrai est au co!re, de et par Denis Lachaud + rencontre et débat.Le 15 mai à 18h30 / Atelier du CDN

Vortex ( danse contemporaine ), de et par Phia Ménard. Les 17 et 18 mai à 20h30 / Salle Vitez / Théâtre d’Orléans.+ rencontre avec Phia Ménard, le 17 mai après le spectacle, idem le 18 mais avec Scott Turner Schofield, comédien dans La Faculté, en plus

Question de genre : débats.Le 17 mai à 18h / Salle Vitez / Théâtre d'Orléans

Kiss-In : stand d’informations, animé par le GAGL 45Le 18 mai dès 15h / Place de la République

Laurence Anyways de Xavier Dolan ( Cinéma )Le 21 mai à 20h / Cinéma Les Carmes

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Blur, Think ThankSortie le 6 mai 2003 / Label Parlophone

Il y a dix ans pile-poil sortait Think Tank, septième et dernier album stu-dio de Blur. Blur ce n’est pas Natalie Dessay au chant, Marc Knopfler à la guitare, Jaco Pastorius à la basse et Nick Menza à la batterie. Non ! Blur c’est de la britpop. Les gourmets de la technique ne font pas la queue sous la pluie pendant des plombes pour voir jouer Blur. Toi ! Oui toi, Hannibal Lecteur ! Tu sais bien qu’everyone can play gui-tar, even you, yes… You can ! Tu peux, toi, reprendre sans trop de di!cultés et de A à Z un morceau de Blur. Blur c’est de la britpop. Et si l’envie te prend, tu peux même poster sur youyou ta super cover aux côtés de celle d’un ado norvégien fan like you du groupe anglais…_ Vous vous égarez !_ Oui ! Bon ! Bref ! Ok ! D’accord ! Vous l’aurez compris : Blur c’est de la Britpop._ En êtes-vous si sûr ?_ Non c’est vrai ! En tout cas plus depuis le cinquième album éponyme sorti en 97.Quoiqu’il en soit puisqu’il est question ici de Think Tank, parlons de Think Tank. N’en déplaise aux virtuoses de la corde et de la baguette : Think Tank mérite d’être acheté, en vrai, en phy-sique quoi, avec la vraie pochette qui va bien ! ( bon, l’écouter, après tout, c’est ça qui compte ). Le vrai CD dans le vrai lecteur et, paf, qu’avons-nous là ? 14 titres et 14 boucheries ! Pas moins. Et même un peu plus car le psychédélique White Noise en chanson cachée vaut lui aussi le détour.Au-delà du poncif " simple et bien fait " qu’a"ectionnent les popeux d’base, ce qui frappe dès la première écoute c’est la diversité des sons, des ambiances et des rythmes, laquelle traduit évidem-

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Sur la performance PoetryDe Maud Le Pladec et l'Association Léda

On s'attendait à un come-back des travaux de De Keers-maeker et Steive Reich, chose que nous pensions inévitable et risquée dans une certaine mesure. À l'issue de la performance, notre réjouissance nous a pourtant donné tort, car l'élégance de ce trio de corps sin-guliers qui mènent la danse entre impulsion et hésitation, répétition et redondance à réussi à déjouer le systématisme qui caractérise souvent ce type de création. La musique, dans son intimité déconcertante avec l'espace scénique, d'une respiration haletante aux premières notes de guitares électriques, alimente en courant alternatif les interprètes qui répondent par le geste à l'intolérance de ses ondulations. Justement nous, public déjà trop informé, déjà trop habitué aux visualisations extraordinaires du son que permet la technique, ne nous est-il pas venu à l'esprit qu'une pièce chorégraphique et musicale pouvait être écrite, disons dictée, par ces paramètres ? Mais Poetry n'a pas choisi la voie la plus évidente en pro-posant ce moment au spectateur. Moment pendant lequel les interprètes racontent leur relation mécanique et intime avec la musique, toujours inédite et profondé-ment instable. De plus, en reconsidérant la présence d'un musicien sur scène avec des danseurs, Poetry propose une nouvelle petite histoire à raconter entre danse et musique, comme une relation toujours interminable, indéterminée, et pourtant originelle... L'écoute et le regard échangent leurs lon-gueurs d'ondes.

Quentin Aurat & Émilie Pouzet

ment une volonté farouche de la part du groupe de pousser au bout leur musique, de l’ouvrir au maximum. Vous me direz : « la British touch, sa mo-dernité, c’est justement ça : une musique vigoureusement éclectique ! » Et ce n’est pas faux, avec cet album les auteurs du tubesque Girls & Boyss’a"ranchissent des étiquettes en in-tégrant à leur pop une couleur world ( gammes asiatiques et présence de sitars ) et en développant des figures rythmiques clairement inspirées du hip hop ( jeu lourd et syncopé de la batterie, minimalisme des lignes de basse ). On y voit forcement une influ-ence nette du chanteur Damon Albarn qui depuis 98 donne à son projet Gorillaz une direction semblable. Signalons toutefois que Blur et Go-rillaz s’inscrivent en ce début de millé-naire dans une histoire singulière des musiques actuelles. Ces deux groupes héritent en e"et d’un mouvement mené depuis dix ans par les labels in-dépendants en faveur du mélange des genres. Citons pour exemple Ninja tune et des artistes comme Up, Bustle & Out, Dj Krush, Roots Manuva ou The Herbaliser.Mais revenons donc à l’album. Qu’y trouve-t-on qui justifierait de l’acheter avec la vraie pochette qui va bien ? Et ben d’abord on y trouve une jolie voix._ Ouech, c’est c’ke ki! les gens man !_ Oh tu sais… Damon Albarn n’a pas à proprement parler une tessiture de voix hors du commun, mais c’est un excellent chanteur. Pas d’e"ets de manche avec lui, pas de trémolos et autres entourloupettes façon " Ben l’oncle ça m’soûle ". Non, il sait simplement poser des textes simples et qui claquent de manière naturelle. Performance d’autant plus remarquable que son flow et ses mélodies ne sont pas exemptes d’originalité. Justice doit être ren-due également à son interprétation dynamique sur album et énergique en live. Enfin le bonhomme sait aussi envisager son chant comme une sim-ple matière sonore ( et non comme une intimidante extension de soi ), ce qui le pousse à métamorphoser radicale-ment sa voix au moyen d’e"ets en tout genre, en un mot : à expérimenter. Cette disposition n’est pas sans rap-peler un certain Beck, connu aussi pour ses manipulations précoces du signal vocal. D’ailleurs les deux titres Jets et Gene by Gene pourraient presque figurer sur le Mellow Gold.

Le second est parsemé de petits évène-ments stridents du type portemanteau métallique qui grince… Super ambiance. Cependant ces fulgu-rances Lo-fi ne sont pas révélatrices de l’album, pas plus d’ailleurs que cet aparté kitch totalement assumé que représente Morrocan People Revolutio- nary Bowls Club, neuvième morceau de Think Tank. Les synthés y sont joués façon Final Countdown et même les breaks de batteries sont du pur foutage de gueule. Et quelle fin trop naze… Mais c’est ça qu’est bon ! Certains titres mériteraient d’être décortiqués jusqu’au bout tant ils sonnent comme un tout et recèlent de petites trouvailles. C’est le cas du tube Out of time où l’on comprend bien que le toucher d’un instrumentiste ne s’improvise pas [ Cf. la guitare clas-sique jouée ( sacrilège ) au médiator et super gérée. Plus tard, elle sera jouée au doigt ( comme au conservatoire ) sur Sweet song avec la même sensi-bilité ].En définitive, on a là un album bien écrit, bien joué et bien produit. Si bien produit d’ailleurs que certaines conclusions hasardeuses paraissent n’avoir été mixées qu’afin de con-trebalancer une production hyper léchée. Un fade sur un sample de voix plus ou moins crade ou une note finale de basse un peu foireuse permet en e"et d’humaniser un peu l’enregistrement. Think Tank est pour Blur l’album de la consécration et à posteriori on comprend pourquoi. Il groove du début à la fin, peut-être même davantage sur les tempos lents comme dans Caravan et Battery in your leg que sur les cadences frénétiques comme celle de We’ve got a file on you, un pur concentré punk avec caisse claire dégueu, le tout en une minute zéro trois : classique. Si le format des titres est résolument pop ( il excède rarement les quatre minutes ), force est de constater qu’aucun morceau ne se ressemble. Cette variété a d’ailleurs dérouté quelques fans quand l’album est sorti. Bah oui le patchwork c’est comme ça : " j’aime / j’aime pas ".Avec Think Tank, Blur réussit le tour de force d’épurer au maximum sa musique sans tomber dans la redite. Dix ans plus tard, la question ne se pose même plus : on ne peut défini-tivement pas comparer ce son avec la pop poisseuse d’Oasis. Sacrés peoples !

Victor Jorge

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Blizzard

« Fauve baise les rapports humains baisés, défait le défaitisme, hait la haine et a honte de la honte. Fauve adhère de façon inébranlable à la croyance selon laquelle l’Amour peut rafler la mise dans ce monde bizarre. »Fauve est une rafale de mots, une claque verbale sur fond de musique aux influences rock. Leurs textes déclamés jusqu’à plus d’air, à bout de sou!e, font l’e"et d’un uppercut en pleine gueule. Leurs mots sont crus, sales et vrais. Ils parlent des relations aux autres et d’un quotidien pesant, où l’optimisme arrive tout de même à se faire une petite place. Fauve est marqué d’une beauté brute et à fleur de peau, remarquable entre mille, comme Nuits Fauves qui retourne le bide par sa vérité nue.Leur prouesse, c’est d’avoir multiplié les dates de concerts ( Bourges, Paris, La Rochelle, le Festival de Dour entre autres ) et les passages radio en ayant seulement mis en ligne quatre titres. Méga coup de cœur pour la bonne grosse montée en puissance sur les 5.34min de Sainte Anne. Le talent est donc là, prouvé par lui-même et le bouche à oreille qui a suivi. Blizzard nous permet de combler enfin cette sensation de manque, d’envie de plus et de confirmer que Fauve est un putain de projet. ( Camille Margan )

False idol Sortie 28 mai / label False idolsEmpire du trip-hop, l’ex Massive Attack, passe les étapes du temps et sort un nouvel album person-nel puisé à la source de ce qu’il est. Et comme il dit : « Je n’ai pas d’intérêt à ce qu’on l’aime ou pas, je fais ce que je veux faire, comme sur mon premier disque, ce que je faisais au début. Si les gens ne l’aiment pas, ça m’importe peu, car je suis de retour là où j’étais… » C’est donc sorti des entrailles de cet anglais from Bris-tol, Adrian Thaws, que cet album voit le jour avec en prime quelques collaborations avec Francesca Belmonte, Nneka, Peter Silberman ( de The Antlers ), Fifi Rong, et tout cela ne peut être que très bon… Je suis un peu impatient quand même !

Volume 3

La Comédienne Zooey Deschanel, " new girl " et Matthew Ward donnent dans la plus pure et tradition-nelle pop song ‘ricaine comme on en fait, hélas, encore trop. Mais allez savoir pourquoi et d’où vient le petit plus de ce duo, pour que, quand même, ça passe bien, tout en fraîcheur, avec charme et élé- gance. Est-ce le coté vintage et rétro ? Sans doute. Ou le fait qu’ils soient tous les deux ultras sexy ? Idem. Au programme de cette nouvelle mouture, 11 compositions et 3 reprises de tubes 60’s, pour don-ner un petit pétillant à ce joli printemps qui arrive !

Modern vampire of the city

3ème et excellent album des 4 new yorkais, qui réinventent encore une fois le rock, un brin nébuleux, un brin ténébreux. Celui-ci nous éloigne pour notre plus grand bonheur des références et des sentiers battus. Je sais pas trop quoi vous dire, si ce n’est que j’ai envie de l’écouter et de l'écouter encore. Comme quoi, les pulls " Jacquard ", les cols bien repassées, les mocassins et chemises rayées bien ajus-tées peuvent faire, en tout cas ceux qui les portent, du rock et du bon !

10

Ce n’est pas une blague ! Mais c’est super drôle !… Quoi ?... Rhôôô ! Si on peut plus déconner !

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Concert à l’Atelier. Beaucoup de monde dehors, beaucoup de monde dans la salle, je me faufile pour trouver une place. C’est l’Antirouille qui programme cette soirée, avec à l’a#che Marissa Nadler précédée par Will Samson.Cette première partie m’a laissée relativement froide, étant peu touchée par la folk doucereuse et branchée de ce jeune british qui joue en chaussettes. Les ballades romantiques se succèdent et se ressemblent… Dommage que le jeu de guitare soit si limité, les morceaux portés par une voix haute - entre Bon Iver et Sigùr Ros - y auraient peut-être trouvé la dimension qui leur manque.Marissa Nadler passe sur scène et, bien qu’appartenant à la même mouvance indie-folk que le précédent, est autrement plus classe. Le public, bien rangé sur les petits fauteuils carrés de l’arrière-salle de l’Atelier, découvre la voix étonnante, nuageuse de cette artiste. Elle aussi n’a que sa propre guitare pour l’accompagner, mais on retrouve dans les accords qu’elle en tire le bel héri-tage de la folk américaine traditionnelle, le son des grands espaces désertiques, ancré dans le sol. Des lignes mélodiques simples mais prenantes, e#caces. Marissa Nadler croise cet héritage avec celui de l’imagi- naire gothique américain et sa littérature ( elle a notam-ment mis en musique un poème d’Edgar Allan Poe, Annabelle Lee ), pour faire naître cette folk-pop sombre, douce et mélancolique où voix et instrument sont nappés d’e"ets de réverbération. Un univers musical hybride, tout en nuances de gris, qu’on rattache généralement au mou-vement New Weird America, dans lequel elle nous invite le temps d’un concert…

Lucile Nouals

Dessins de Stanislas Gros, réalisés lors des concerts de Will Samson et de Marissa Nadler