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Photos : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Bon d'accord, le climat est déboussolé et il faut agir ! Cela, on le répète depuis des années mais ceux qui polluent le plus ne veulent pas freiner les émissions de gaz car cela freinerait quelque part... leur propre essor ! Quant à nous, ne faut-il pas que nous puissions polluer un peu plus pour atteindre le même degré de développement que ces «barbouilleurs» de cieux bleus ? Cela était notre point de vue durant les années 1970 face aux timides revendications de ceux que l'on appelait à l'époque les «écologistes», de braves militants de la nature qui ne s'occupaient pas encore de politique. Il ne faut surtout pas plier devant les «conseils» de nos partenaires qui voudraient que nous nous occupions d'agriculture et de tourisme. Je ne crois pas que les Etats-Unis, l'Allemagne ou le Japon ont bâti leur prospérité sur l'agriculture. Plus proche de nous, ni la Chine, ni la Corée du Sud n'ont accédé au statut de puissance économique grâce au secteur primaire ou au tourisme ! Nous devons arracher notre droit de polluer car l'industrialisation massive de nos pays est à ce prix ! Et puis, la balle n'est pas dans notre camp : que les grands pollueurs réduisent leurs nocives activités et arrêtent de larguer ces milliers de bombes qui ont aussi un effet sur le climat ! Ce serait bien de commencer par rappeler ces avions de la mort en se disant qu'une vraie guerre se gagne sur le sol ! [email protected] Notre droit de... polluer ! Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MARDI 1 er DÉCEMBRE 2015 - 18 SAFAR 1437 - N° 7652 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 La chute du prix du pétrole et ses conséquences économiques sur l’Algérie Par Abdelmadjid Attar (P. 8 et 9) Contribution l ALI BENFLIS DÉNONCE : «La pratique politique a muté en un pouvoir personnel totalitaire» Milan résonne à Alger l OUVERTURE, DEMAIN, DU PROCÈS SONATRACH-SAIPEM l C’est en principe demain, mercredi, que s’ouvrira au tribunal de Milan l’attendu procès de l’une des affaires de corruption transnationales mettant en cause des Italiens et des Algériens impliqués dans des transactions douteuses entre la Sonatrach et la Saipem, filiale du groupe italien ENI. PAGE 5 PAGE 5 l ADOPTION DE LA LOI DE FINANCES 2016 RÉBELLION À L’ASSEMBLÉE PAGE 3

Par Abdelmadjid Attar (P. 8 et 9) RÉBELLION À L’ASSEMBLÉE · Photos : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Bon d'accord, le climat est déboussolé et il faut agir ! Cela, on le

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Le Bonjour du «Soir»

Bon d'accord, le climat estdéboussolé et il faut agir ! Cela, on lerépète depuis des années mais ceuxqui polluent le plus ne veulent pasfreiner les émissions de gaz car celafreinerait quelque part... leur propreessor ! Quant à nous, ne faut-il pas quenous puissions polluer un peu pluspour atteindre le même degré dedéveloppement que ces«barbouilleurs» de cieux bleus ? Celaétait notre point de vue durant lesannées 1970 face aux timidesrevendications de ceux que l'onappelait à l'époque les «écologistes»,de braves militants de la nature qui nes'occupaient pas encore de politique.Il ne faut surtout pas plier devant les

«conseils» de nos partenaires quivoudraient que nous nous occupionsd'agriculture et de tourisme. Je necrois pas que les Etats-Unis,l'Allemagne ou le Japon ont bâti leurprospérité sur l'agriculture. Plusproche de nous, ni la Chine, ni la Coréedu Sud n'ont accédé au statut depuissance économique grâce ausecteur primaire ou au tourisme !Nous devons arracher notre droit de

polluer car l'industrialisation massivede nos pays est à ce prix ! Et puis, laballe n'est pas dans notre camp : queles grands pollueurs réduisent leursnocives activités et arrêtent de larguerces milliers de bombes qui ont aussiun effet sur le climat ! Ce serait bien decommencer par rappeler ces avions dela mort en se disant qu'une vraie guerrese gagne sur le sol !

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Notre droitde... polluer !

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MARDI 1er DÉCEMBRE 2015 - 18 SAFAR 1437 - N° 7652 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

La chute du prix du pétroleet ses conséquences

économiques sur l’AlgériePar Abdelmadjid Attar (P. 8 et 9)

Contribution

l ALI BENFLIS DÉNONCE :

«La pratiquepolitique a mutéen un pouvoirpersonneltotalitaire»

Milanrésonneà Alger

l OUVERTURE, DEMAIN, DU PROCÈSSONATRACH-SAIPEM

l C’est en principe demain, mercredi, que s’ouvrira au tribunal de Milanl’attendu procès de l’une des affaires de corruption transnationales mettant

en cause des Italiens et des Algériens impliqués dans des transactions douteusesentre la Sonatrach et la Saipem, filiale du groupe italien ENI.

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l ADOPTION DE LA LOI DE FINANCES 2016

RÉBELLION ÀL’ASSEMBLÉE

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Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, serait sur le point de transmettreaux ministres et hauts cadres de l’Etat une note relative à la nature des rela-tions entretenues par ces derniers avec les entités étrangères.

Ainsi, il leur est fait dorénavant obligation de refuser toute invitation ouprise en charge de leurs frais à l’étranger par des sociétés et équipementiersétrangers sous peine de tomber sous le coup de la loi relative à la luttecontre la corruption. Selon des sources, cette note concerne particulière-ment les invitations et prises en charge des sociétés chinoises et françaises.

PP

YoyoYoyoLa Cop 21 qui s’est ouverte hier à Paris en présence de 120 chefs

d’état est un véritable casse-tête… chinois ! Elle pose un problèmesimple, c'est-à-dire insoluble : qui des pays pollueurs va mieux cul-pabiliser les autres ?

Quand on sait qu’un seul Européen pollue plus que dix Africains,et qu’on demande une égalité de sacrifices, on voit déjà commentles débats vont galoper ! Pourtant, la planète est dans tous sesétats mais on continue à jouer au yoyo verbal…

A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

Mardi 1er décembre 2015 - Page 2

Un jour, un sondage

Oui : 40,2%

Non : 52,56%

Sans opinion :7,24%

Pensez-vous qu’avecle vote de la loi definances 2016,

le gouvernement vacontinuer à assurerune stabilité sociale ?

Résultat sondage

Pensez-vous que, cette fois-ci, l’opposition à Saâdani au sein du FLN va réussir

à s’imposer ?

Air Algérie se met au diapason

Air Algérie se met au diapason des grandes compa-gnies aériennes. La direction de l'entreprise compteéquiper ses Boeing 767 et 737 ainsi que ses AirbusA330 de systèmes Electronic

Flight Bag (Sac de vol électro-nique).

Il s'agit d'un dispositifélectronique très efficace quiaide les équipages à effec-tuer des missions de gestionde vol.

De nombreux experts seposent la question de savoirpourquoi Air Algérie amis autant de tempspour acquérir cessystèmes.

NON Sans opinionOUI

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Le tour de vis de Sellal

Gratuité chez la SNTA

Alors que certaines entre-prises publiques exigentdes sommes faramineusespour le retrait des cahiersdes charges, la SNTA vientd'innover en mettant unappel d'offres téléchar-geable gratuitement surson site web.

En l'absence de régle-mentation précise pourfixer les frais de retraitdes cahiers des charges,des entreprisespubliques vont jusqu'à

exiger 200 000 dinars pour cesdocuments.

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Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Une trentaine de minutesavant l’ouverture des travaux dela plénière, le hall de l’Assembléenationale était déjà plein demonde.

Des députés, mais surtout desjournalistes venus nombreux cou-vrir l’événement. La veille, desinformations circulant dans lesmilieux politiques annonçaientdéjà un probable bras de fer entreles parlementaires.

Il est 9h 55 mn, lorsque lacloche retentit, invitant les dépu-tés à rejoindre leurs places. C’estégalement le moment choisi parles députés de l’opposition parle-mentaire, composée du PT, duFFS, de l’Alliance de l’Algérieverte, du FJD et du MEN pourpasser à l’acte. Ils sont près d’unesoixantaine à improviser unemarche à l’intérieur de l’hémi-cycle.

C’est le début d’une journéeparlementaire pas comme lesautres. Une journée qui marqueral’histoire de l’Assemblée nationa-le (APN). En effet, les députés del’opposition entament leur actionet crient leur opposition à la loi definances 2016. La tension monted’un cran, lorsque le personnel del’Assemblée en charge de lasécurité tente d’empêcher lescontestataires de faire le tour del’hémicycle. La tension est à soncomble.

Bousculés, les députés résis-tent et forcent l’entrée de la sallede plénière.

ConfrontationPortant des pancartes sur les-

quelles on peut lire notamment«non à la dilapidation de l’argentdu peuple» ou encore «loi definances 2016 : argent pour laclique, misère pour le peuple»,les députés sous les yeux deleurs collègues de la majoritéhaussent le ton et annoncent lacouleur de ce qui suivra lors desdébats.

Il est 10 h15 mn. Le présidentde l’Assemblée nationale invite larapporteuse de la commission àfaire lecture du rapport complé-mentaire de la commission. Mme

Saïda Bounab, députée du FLN,monte à la tribune. A peine enta-me-t-elle la lecture du rapport, lesdéputés du FFS, du PT et del’Alliance verte envahissent la tri-bune de l’Assemblée. Une pre-mière dans les annales.

Des scènes qu’on ne voitqu’au niveau des Assembléesd’autres pays se déroulent sousnos yeux, dont la dernière en datea eu lieu au Parlement grec. Latension a atteint son paroxysme.

La députée du FLN chahutéearrive difficilement à faire lecturede son rapport. La scène sedéroule sous les regards inquietsde ses collègues du FLN. Ces

derniers se retiennent d’apporterassistance à Mme Bounab. Lecafouillage est total. Quelquesminutes après, des parlemen-taires du FLN rentrent en scène.

Bousculade. On annonce descoups de poing entre députés del’opposition et ceux de la majorité.La scène est indescriptible. Lessignes d’une confrontation géné-rale sont réunis. Le président dugroupe parlementaire du FLN, M.Mohamed Djemai, intervient ettente d’éviter la confrontation.

Ministres spectateurs

Les députés du Parti des tra-vailleurs, notamment YoucefTaazibt et Djeloul Djoudi s’oppo-

sent eux aussi à un éventueldérapage.

Le président de l’Assembléenationale, M. Ould Khelifa,impuissant, suit les va-et-vientdes uns et des autres. Ses appelsà l’ordre n’ont aucun écho chezles protestataires.

L’ambiance est électrique. Lescommentaires vont bon train.

On frôle une bagarre générale.Les députés du FLN tentent derenverser la vapeur, mais en vain.Les parlementaires du RND dis-crets évitent de s’en mêler.

Choix tactique, laissent croirecertaines sources proches de ceparti. «Nous sommes toujoursdans le gouvernement de lamajorité et nous soutenons éga-lement le programme du prési-

dent de la République», indique-t-on. Devant ce grand cafouillage,les ministres présents suivent lascène. Certains en impassiblesspectateurs, alors que d’autres, latête baissée, suivent discrète-ment les événements. Il est 11 hpassées de quelques minutes. Leprésident de l’Assemblée entameles travaux d’amendement.

C’est un autre moment fort dela journée. Au fond à gauche de lasalle des travaux, les élus du FFSbrandissent l’emblème national etscandent «Djazaïr hourra dimo-cratia».

Les articles contestés sonttous approuvés par la majoritésous les cris et sifflets de l’oppo-sition. Les députés de ces der-niers ne ratent pas l’occasion àchaque fois qu’ils interviennentpour passer leurs messages poli-tiques. Il est presque 15h. Les tra-vaux tirent à leur fin.

Dernière démonstration deforce : les députés de l’oppositionquittent l’hémicycle et improvisentune manifestation à l’extérieur. Aumilieu d’un important dispositif, ilstentent d’occuper le boulevardZighoud-Youcef.

La circulation automobile estinterrompue. Les policiers réus-sissent à convaincre les parle-mentaires de rejoindre l’intérieurde l’hémicycle.

Ces derniers observent pourquelques minutes un sit-in et don-nent suite favorable auxdoléances des responsables depolice. Le siège de l’Assembléenationale retrouve son calme. Al’intérieur, la majorité a déjà votéla loi de finances 2016.

A. B.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 1er décembre 2015 - PAGE3

ADOPTION DE LA LOI DE FINANCES 2016

Rébellion à l’Assemblée

Scènes indescriptibles à l’APN.

Le projet adopté dans la douleur

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Non seulement ledit projet de loia été adopté mais aucun desamendements proposés par l’op-position n’a été retenu.

Le tout dans une ambiance«électrique» jamais enregistréeau niveau de l’hémicycle ZighoudYoucef. «Aujourd’hui, l’oligarchiea réussi parfaitement son coupd’Etat mais qu’elle sache qu’ensemant la colère dans la société,

elle finira inévitablement parrécolter la révolte de cette derniè-re», résumait à la fin de la séancede vote, Ramdhane Taâzibt,cadre dirigeant du PT.

Tout a commencé, en effet,quand le chef du groupe parle-mentaire du parti que dirigeLouisa Hanoune a demandé auprésident de l’APN qui présidaitla séance, un point d’ordre. Lerefus de ce dernier sonnera l’en-

tame d’un mouvement de contes-tation jamais enregistré dansl’hémicycle avec une anarchieindescriptible où tout était per-mis. D’où un retard immenseaccusé dans l’entame de la séan-ce de vote qui ne démarrera quevers midi

L’occasion pour les députésde l’opposition, ceux du PT et del’alliance de l’Algérie verte demettre à profit le temps qui leurétait imparti à l’effet d’expliquerleurs amendements tous refusés,pour vilipender ce projet de loi etrelever «l’empreinte flagrante del’oligarchie et de l’argent sale».

Et tout le monde attendait letour de l’article tant controversé,le 71 qui a fait l’objet, selon l’op-position, d’un coup de forcepuisque réintroduit après avoirété initialement rejeté non sanssubir une légère modificationdans sa formulation, puisque gar-dant toute sa philosophie.

Une appréhension amplementjustifiée puisque juste à l’annon-ce dudit article, les députés del’opposition, qui jusqu’ici tour-naient en dérision leurs collèguesdu cercle présidentiel qui approu-vaient machinalement les articlesl’un derrière l’autre, en criant ouen tapant sur leurs pupitres, ontdécidé d’agir autrement à cet ins-tant. Ils ont, dans un mouvementd’ensemble, quitté la plénière,laissant la majorité présidentielle

agir seule. Un retrait qui n’a pasété pour ébranler la sérénité desdéputés du tandem FLN-RND quiont poursuivi comme si de rienn’était l’opération d’adoption desarticles restants et du projet de loidans son ensemble.

Quant aux députés de l’oppo-sition qui, dans une première, ontdécidé d’agir ensemble, ilsétaient en conclave juste aprèspour étudier la suite à donner àce «coup d’Etat», comme ils lequalifient.

Avec, il est vrai, un brin dedépit devant la volteface desdéputés du FLN qui, lors des

débats et des travaux de la com-mission des finances, ont étéplus virulents qu’eux pour dénon-cer certaines des dispositions«antinationales et anticonstitu-tionnelles» avant de les adopteret adopter le texte dans sonensemble sans coup férir.

Un texte qui selon ces dépu-tés dans un communiqué com-mun, «confirme l’implication deshommes d’affaires et de l’argentsale», «consacre la privatisationde l’État après celle du pouvoir»,«annule le caractère social del’État et appauvrit le citoyen».

M. K.

Pari gagné pour l’opposition parlementaire. Il régnaithier à l’hémicycle Zighoud-Youcef, lors de la séanced’adoption de la loi de finances 2016 (LF 2016) uneambiance électrique qui a failli dégénérer en bagarregénérale entre les députés de l’opposition et ceux de lamajorité.

L’appel de cœur et de raison que la secrétaire généraledu PT a lancé la veille aux députés du FLN qui ont faitpreuve d’esprit de résistance pour faire échec au projet deloi de finances 2016 ou tout au moins certaines de ses dis-positions portant, selon elle, une empreinte oligarchique»n’a pas eu l’effet escompté.

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La majorité a voté.IL A LE PLUS FAIT PARLER DE LUI

Que stipule l’article 71 ?Le tant controversé article 71 du projet de loi de finances 2016

qui a le plus fait parler de lui, rejeté une première fois par la com-mission des finances de l’APN avant d’être repêché dans le rapportcomplémentaire du dit projet de loi, stipule que «des décrets d’ajus-tement peuvent être pris sur le rapport du ministre chargé desfinances, en cours d’année, pour prendre en charge, par le gel oul’annulation de crédits destinés à la couverture de dépenses, unesituation d’ajustement nécessaire en cas de détérioration des équi-libres généraux». Ce que l’opposition refuse, y voyant un «accapa-rement par le ministre des Finances de prérogatives du Parlement,voire celle du président de la République qui signe ladite loi une foisadoptée par les deux chambres du Parlement».

M. K.

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Page 4: Par Abdelmadjid Attar (P. 8 et 9) RÉBELLION À L’ASSEMBLÉE · Photos : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Bon d'accord, le climat est déboussolé et il faut agir ! Cela, on le

Cherif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Même s’il a suscité de vivesréactions au sein de l’hémicycle etque son vote se soit déroulé difficile-ment, rejeté par plusieurs parlemen-taires se réclamant de l’opposition, leprojet de loi de finances pour 2016 aété adopté par la majorité des dépu-tés.

Présenté le 22 novembre dernieren séance plénière à l’Assembléepopulaire nationale (APN) par leministre des Finances,Abderrahmane Benkhalfa, le projetde cadrage budgétaire et fiscal pour2016 comporte néanmoins des dis-positions assez contraignantes pourle simple citoyen.

Décidées dans le contexte deréduction sensible des revenus dupays et de la quête de ressourcessupplémentaires, des augmentationsconséquentes des prix de certainsproduits entreront en vigueur dansquelques semaines.

L’énergie plus chèreAinsi, la consommation d’électrici-

té et de gaz sera plus chère. En effet,le taux de la taxe sur la valeur ajou-tée (TVA) a été ramené selon le pro-jet de 7% à 17% pour une consom-mation d’électricité dépassant les250 kWh/trimestre et une consom-mation de gaz naturel supérieure à 2500 thermies/trimestre.

Certes, le taux de la TVA de 7%est maintenu pour les consomma-tions d’énergie inférieures à 250 kWhet 2 500 thermies. Relevons à ce pro-pos que le projet prévoyait initiale-ment un seuil de 125 kWh pour l’ap-plication du taux de 17%.

Néanmoins, le relèvement du taux dela TVA qui a été agréé par les dépu-tés signifiera que les Algériens paye-ront plus cher leur énergie. Celamême si aucune révision des tarifs(gelés depuis 2006 à 4,37 dinars lekWh pour l’électricité) n’a été encoreenvisagée par l’exécutif. Mais dans lamesure où les ménages consom-ment généralement davantage queces seuils, indépendamment de leursniveaux sociaux et modes de vie, lafacture sera systématiquement plusélevée.

Une dépense qui sera plus impor-tante en raison de l’utilisation d’appa-reils de chauffage tant électriquesqu’au gaz en hiver et de climatiseursen période caniculaire. Ce quiimplique également que les opéra-teurs économiques, les distributeurset autres prestataires de services etbiens verront leurs coûts de produc-tion et de revient ainsi que leurs diffé-rentes charges augmenter. Parconséquent, ces opérateurs serontenclins à les répercuter sur leurs prixde vente et prestations. Ce qui provo-quera une certaine hausse de l’infla-tion. Celle-ci sera également encou-ragée par l’application d’une autremesure.

Les carburants aussiAinsi, le projet de loi de finances

prévoit le réajustement de la taxe surles produits pétroliers (TPP) dansune fourchette de 2 à 5 dinars l’hec-tolitre selon le type de carburant. Etdans la mesure où le projet prévoitégalement le relèvement du taux dela TVA à 17% pour le gasoil, les prixdes carburants augmenteront d’au

moins quatre dinars par rapport àleurs niveaux actuels.

En notant que la carburation audiesel sera plus chère, dans la mesu-re où la LF 2016 prévoit une taxed’assurance sur le gasoil, de l’ordrede 1 000 dinars à 2 000 dinars selonla puissance des véhicules (seuil de5 CV). Or, une hausse sensible desprix des carburants qui grèvera dou-blement le budget des ménages.

Outre la hausse des prix à lapompe, les conducteurs et lescitoyens devront payer plus cher cer-tains produits et notamment les biensde consommation.

En effet, les transporteurs, lesopérateurs économiques et autresprestataires de biens et servicesrépercuteront inéluctablement la

hausse des tarifs des carburants surleurs prix.

D’autres augmentations sont prévues

De même que les citoyensdevront payer plus cher la vignetteautomobile des véhicules utilitaires etde tourisme, en fonction du type duvéhicule, de son âge et de sa puis-sance. Ainsi, des augmentationsallant de 1 000 à 3 000 dinars et de200 à 2 000 dinars sont prévues res-pectivement pour les véhicules utili-taires et de transport et les véhiculesde tourisme.

Des hausses qui ne concernentpas toutefois les véhicules carburantau gaz naturel et au gaz propaneliquéfié (GPL).

La LF 2016 prévoit également desaugmentations importantes pour cer-tains services, notamment l’accès àinternet via notamment les appareilsde téléphonie mobile pour lequel letaux de la TVA a été ramené à 17%,ou l’acquisition d’ordinateurs, équipe-ments et composants électroniquespour laquelle le relèvement de lataxation douanière avait été prévu.Outre l’ajustement de la taxe intérieu-re de consommation pour certainsbiens alimentaires et non alimen-taires, le projet impactera égalementle portefeuille des ménages par lebiais notamment de l’élargissementde la taxe d’habitation.

Certaines dispositions de la LF 2016 polémiques

Notons par ailleurs que le projetde loi de finances pour 2016 compor-te également des mesures d’ordrefiscal et économique voulues stimulerl’investissement.

Cela même si certaines disposi-tions qui ont été proposées par l’exé-cutif ont suscité la polémique et ontfailli être modifiées ou remises encause, s’agissant notamment de lagestion des entreprises publiques etde la régulation budgétaire, avantd’être proposées de nouveau auvote.

Notons que le ministre desFinances a, de manière inédite, uséde la possibilité de soumettre unamendement oral en plénière concer-nant la disposition permettant augouvernement de réguler le finance-ment budgétaire de certains projets.

En somme, la loi de finances pour2016, quel que soit le niveau desaugmentations effectivementagréées, constituera certainementpour les citoyens, au pouvoir d’achatinsuffisant, une source de difficultéspécuniaires supplémentaires.

C. B.

Le Soird’Algérie Mardi 1er décembre 2015 - PAGE4Actualité

LA LOI DE FINANCES 2016 ADOPTÉE PAR L’APN

Forte pression sur le portefeuilledes citoyens

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Adopté hier par l’Assemblée populaire nationale,envers et contre toutes les voix hostiles, le projet de loi definances pour 2016 aura comme impact essentiel une lour-de pression sur le portefeuille des Algériens.

Des difficultés pécuniaires supplémentaires pour les automobilistes.

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LE MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS À PROPOS DE L’AUTOROUTEEST-OUEST :

«Le tronçon d’El Tarf sera achevé»

Longue de 1216 km, cette infra-structure routière reliera la frontièreOuest dans la wilaya de Tlemcen àcelle Est à El Tarf. «Nous sommesaujourd’hui en négociation avec notrepartenaire (le consortium nipponCojaal ndlr) qui a entamé les travauxdu tronçon de la wilaya d’El Tarf pouressayer de trouver un arrangementafin de terminer ce tronçon de 84 km.Ce dernier a gelé mais sans toutefoisretirer sa plainte déposée devant letribunal international. Nous n’allonspas attendre éternellement. Accordou pas, nous sommes déterminés àachever ce qui reste de l’autorouteEst-Ouest au profit de nos popula-tions de cette région frontalière. Etavec la réalisation des 13 km ducontournement de Djebel El-Ouahch,les entreprises nationales publiquesou privées ont démontré leur savoir-faire dans le domaine», a indiqué leministre lors de la conférence depresse qu’il avait animée à la nouvel-

le aérogare Rabah-Bitat. Sur ce site,le ministre s’était enquis de l’étatd’avancement des travaux d’exten-sion du parking avions pour passerde six aires de stationnement actuel-lement à 11aires pour être au rendez-vous de la fin du mois de décembre2015 prévu pour la réception de latotalité de l’infrastructure aéroportuai-re.

Préalablement, le ministre destravaux publics s’était rendu sur lesite du projet de dédoublement sur27,6 km de la RN 21 reliant Annaba àGuelma à partir de l’échangeur ElHadjar jusqu’à Aïn Berda.

Le ministre s’est attardé à écouterles explications fournies par les tech-niciens. Il a également pris connais-sance des différentes mesures pourconcrétiser rapidement le tronçon enquestion. Avant de quitter Annaba,Abdelkader Ouali a inspecté le chan-tier de l’échangeur Seybouse-SidiBrahim en cours de réalisation. Cet

équipement public complète les diffé-rents ouvrages de l’autoroute Est-Ouest.

«Il permet à la wilaya de Annabade rattraper le retard mis dans le ren-forcement de son réseau routier»,précisera le ministre. Même si les tra-vaux du tronçon Dréan-Oum Tboullong de 84 km dans la wilaya d’El Tarfsont à l’arrêt depuis plus de quatreans, ces nouvelles acquisitionsauront des retombées économiquesconsidérables pour Annaba.

L’échangeur de Sidi Brahim vise àraccorder le chef-lieu de celle-ci àl’autoroute Est-Ouest. Elle est appe-lée à être dotée des équipementsconformes aux normes internatio-nales. «L’objectif ciblé par ces réali-sations est de soutenir le rythme dudéveloppement local et de renforcerla compétitivité et l’attractivité écono-mique de la région tout en facilitant leflux croissant de transport de mar-chandises et de voyageurs». Tel esten tout cas l’avis d’un grand nombrede cadres locaux et nationaux destravaux publics. Ajoutés à l’autorouteEst-Ouest, les équipements réaliséstels l’échangeur de Sidi Brahim, lepont Y et celui de Sidi Salem repré-sentent une bouffée d’oxygène. Elleimpactera positivement sur toutel’économie de la région, y compris le

secteur du tourisme», a affirmé undes membres de l’Assemblée popu-laire de wilaya de Annaba.

Se réjouissant de l’ouverture à lacirculation du tronçon autoroutier de13 km dans la wilaya de Constantine,le même élu a estimé que «ce nouvelacquis boostera la croissance écono-mique à travers ses effets d’entraîne-ments sur tous les autres secteurs del’économie régionale».

Mettant l’accent sur les gains etles avantages générés par l’autorou-te notamment en termes de temps,de confort et de sécurité, en plus deces effets positifs sur la destinationtouristique, Abdelkader Ouali a abor-dé d’autres questions liées aux pro-jets que son département envisagede mettre à exécution dans unproche avenir.

A. Bouacha

Arrivé en début d'après-midi de dimanche dernier à lalimite territoriale de la wilaya de Skikda avec celle deAnnaba, où l’attendait le wali Youcef Cherfa, le ministredes Travaux publics Abdelkader Ouali s’est aussitôt renduà Dréan (El Tarf) point de départ du chantier du derniertronçon achevant le gigantesque projet d’autoroute Est-Ouest.

Un arrangement sera trouvé pour finir les 84 km qui restent.

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Le Soird’Algérie Mardi 1er décembre 2015 - PAGE 5Actualité

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - L’examen de la situationpolitique, économique et socialedans le pays, lit-on d’emblée dansle communiqué, fait ressortir unconstat sans appel : «L’absencede légitimité et de crédibilité dusystème politique en place consti-tue la cause de l’impasse quicaractérise le fonctionnement del’ensemble des institutions à tousles niveaux et la détérioration dela situation économique et socialedu pays.» Le même communiqué, signé

par Ali Benflis, relève que ceconstat se manifeste par plu-sieurs signes. Le plus importantétant, comme l’a toujours soutenu

l’ancien chef de gouvernement,«la vacance d’un pouvoir qui setrouve usurpé par des forcesoccultes extraconstitutionnelles». En d’autres termes, et comme

toujours, Benflis frappe là où çafait mal. Il met la maladie deAbdelaziz Bouteflika au cœurmême du débat. L’autre signerelevé, «une déviance de la pra-tique politique qui a muté en unpouvoir personnel totalitaire».Bien évidemment, c’est toujoursBouteflika qui est visé à traverscette phrase. Bouteflika, ainsi que le quatriè-

me mandat exercé dans les condi-tions que l’on sait. Avec commepremière conséquence, note le

communiqué, «l’aggravation de lacrise politique et économique». Dans ce sillage, le Pôle des

forces du changement se dit«préoccupé par les inévitablesconséquences de la loi de

finances 2016, adoptée aujour-d’hui ( hier lundi Ndlr) et met engarde sur ses effets sur les condi-tions de vie du citoyen et particu-lièrement sur les couches les plusdéfavorisées». Une loi definances qui, certainement, indui-ra de nombreuses augmentationssur certains produits. Par ailleurs, Benflis dénonce

«les diverses formes de harcèle-ment et de pression que prati-quent les autorités publiques àl’égard des médias et l’atteinte àla liberté d’expression». De manière générale, le Pôle

des forces du changement, quifait partie de la grande coalitionde l’opposition, dite de l’ICSO,considère, enfin, que «l’unificationde l’action de l’opposition en vuede contribuer à extirper le pays desa crise multidimensionnelle estun acquis qu’il convient de salueret de renforcer».

K. A.

ALI BENFLIS DÉNONCE :

«La pratique politique a muté en un pouvoirpersonnel totalitaire»

L’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, a présidé,hier lundi, au siège de son parti, Talaie El Hourriyet, uneréunion du Pôle des forces du changement, une alliancepartisane de l’opposition dont il est le coordinateur. Uneréunion qui a donné lieu à un communiqué au vitriolcontre le pouvoir, Bouteflika à sa tête.

GARDES COMMUNAUX, PATRIOTES ET VICTIMES DU TERRORISME SE REGROUPENT

L’Alliance nationale patriotique (ANP) est néeFinalement, après plusieurs réunions et

autres rencontres conjoncturelles, organi-sées surtout durant l’été dernier pour fairebloc et répondre comme un seul hommeaux tentatives de Madani Mezrag de créerun parti politique, en condamnant à plu-sieurs reprises et avec la plus grandevigueur cette tentative assimilée par lesorganisations de lutte antiterroriste commeun couteau dans le dos de la République,ces réactions ont fini par faire réagir le pré-sident de la République en personnequand, à l’occasion de son message du 10eanniversaire de la Réconciliation nationale,il avait clairement dit non au vœu deMadani Mezrag de créer un parti politique. Ainsi, après avoir réussi leur alliance en

faisant face efficacement à cette entreprisemacabre de Madani Mezrag, les organisa-tions qui se sont regroupées depuis sep-tembre dernier dans le mouvement pour lacause des gardes communaux et les vic-times du terrorisme, se sont réunis le week-end dernier au siège du MDS pour trouverles voies et moyens de faire avancer leurcause commune dont la principale est lasauvegarde du caractère républicain del’Etat algérien, ainsi que la reconnaissancedes sacrifices de toutes ces franges de lasociété qui se sont mobilisées et liguéescontre le terrorisme durant deux décennies. A l’issue de cette rencontre, les pré-

sents dont entre autres les gardes commu-naux avec le mouvement pour la cause desgardes communaux et la lutte antiterroristede Aliouat Lahlou, ainsi que le mouvementnational pour la défense des droits desPatriotes représenté par plusieurs délé-gués de wilayas dont le président, ThaamAllah Mourad, ainsi que des délégués desfamilles des victimes du terrorisme, ontd’un commun accord créé un nouveaumouvement dénommé l’Alliance nationalepatriotique ou ANP. Ce mouvement, lit-on dans une déclara-

tion remise ce lundi à notre bureau, estd’ores et déjà, doté d’une permanencenationale composée de quatre éléments,que sont Thaam Allah Mourad commecoordinateur national, Aliouat Lahlou,comme porte-parole, Abdelhamid Kiouche,chargé de coordination avec les organisa-

tions et autres mouvements associatifs àl’échelle nationale et enfin, Hmidani Lilachargée du secrétariat. Parmi les objectifs que l’ANP s’est assi-

gnés, il y a la reconnaissance officielle dessacrifices de ces corps auxiliaires nés dansune conjoncture particulière pour aider etprêter main-forte aux autres forces desécurité officielles que sont l’armée, la poli-ce et la gendarmerie, pour la lutte antiterro-riste ; la concrétisation de tous les droitsjusque-là non encore arrachés auprès del’Etat algérien, la constitutionnalisation dela résistance et la lutte antiterroriste et

enfin, la notification de tous les actes terro-ristes commis contre l’humanité avec pour-suites judiciaires. Cela étant, dans ce document de cinq

pages qui s’assimile plus à un projet desociété qu’à un simple appel pour la recon-naissance de leurs droits, les délégués dece nouveau mouvement parlent en effet deplusieurs actions à mettre en œuvre afinque l'Etat soit à jamais prémuni contre leterrorisme, en allant courageusement versune 2e République où seront consacrés ladémocratie sociale, la justice et la liberté etl’Etat de droit et de la citoyenneté, où sera

consacrée et reconnue la véritable identiténationale avec toutes ses composantes ;cela outre ce que nous avions évoqué plushaut comme la consécration et la constitu-tionnalisation de la lutte antiterroriste, lareconnaissance officielle des sacrificespour la sauvegarde de la République, laconcrétisation de la loi sur la lutte antiterro-riste, entre autres. Les gardes communaux et les Patriotes

appellent le peuple algérien à s’unir poursauver la République d’un second assassi-nat en faisant barrage au projet de Mezrag.

Yazid Yahiaoui

Ali Benflis, président de Talaie El Hourriyet.

Phot

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Sid

OUVERTURE, DEMAIN, DU PROCÈS SONATRACH-SAIPEM

Milan résonne à Alger

Une affaire dont la genèseremonte à il y a presque cinqans, lorsqu’une perquisition,ordonnée par le parquet deMilan, donnait lieu à la décou-verte dans le domicile de PietroVarone, dirigeant de la Saipem,de documents jugés confon-dants, liant la firme italienne àun cabinet d’affaires domicilié àHong Kong, dont l’un des pro-priétaires est Farid NouredineBedjaoui, et dont les servicesont été requis pour permettreaux Italiens de décrocher descontrats avec la Sonatrach.Services pour lesquels FaridBedjaoui se fait gracieusementrétribuer, jusqu’à amasser unpactole avoisinant les 180 mil-lions d’euros.Une affaire, parmi d’autres

aussi retentissantes, qui a eu

son effet dans les arcanes despouvoirs et des services enAlgérie, et par d’inévitablesricochets en Italie, bien sûr, etd’autres pays vers où s’éten-daient les tentacules de l’orga-nisation mise sur pied par letrès recherché Farid Bedjaouiet ses présumés partenaires,dont l’ex-ministre de l’Energie,Chakib Khelil, et Paolo Scaroni,un cadre de l’ENI, le géantpétrolier italien, qui ont tousdeux été finalement lavés detoute implication dans cetteaffaire puisqu’ils ne figurent niparmi les prévenus ni même lestémoins bien que leurs nomsrevenaient souvent lors de lalongue instruction.Farid Bedjaoui, Samir

Ouraed et Omar Habour, tousen fuite, répondront de leurs

actes de corruption aux côtésde Pietro Tali, l’ancien adminis-trateur délégué de Saipem,Pietro Varoni, l’ex-directeur desopérations de la même société,ainsi qu’Alessandro Bernini,l’ancien directeur financier de lafiliale de l’ENI. Ces trois der-niers qui trouveront place sur lebanc des accusés aux côtés dudétenu, le seul dans cette affai-re, Tulio Orsi, l’ancien numéroun de la Saipem en Algérie, quiavait conclu un marché avec leparquet de Milan quant à sapeine contre la divulgation decertains secrets de cette sca-breuse histoire.Une de ces affaires qui,

naturellement, a fait les chouxgras de la presse nationale etalimenté, à ce jour d’ailleurs,les discussions chez le com-mun de nos compatriotes qui seretrouvaient, comme jamais,alimentés en informations«monstrueuses» sur l’étenduede la corruption dans le pays et,comme par hasard, assistaienttout penauds au début des mal-heurs du DRS, dont le service

de la police judiciaire était juste-ment à l’origine de l’ouverturede ces dossiers d’un retentisse-ment jamais égalé, eu égard àla «qualité» des personnalitésprésumées impliquées. Les montées au créneau,

d’une part, d’autres person-nages de premier rang pourcrier à la machination contreChakib Khelil notamment, etl’entourage immédiat du prési-dent de la République donc, etd’autre part, les partis de l’op-position qui ont enfin eu dugrain à moudre comme jamaisils ne l’espéraient pour partir enguerre ouverte contre le pou-voir en place, donnèrent unetoute nouvelle tournure audébat politique dans le pays. L’attention sera donc focali-

sée demain sur la Lombardied’où il est attendu que sorte undébut de déballage sur lesrouages d’un système qui aécorné, pour ne pas dire plus,ce qui reste de l’image du pays,auprès de ses propres citoyensd’abord.

M. Azedine

C’est en principe demain, mercredi, que s’ouvriraau tribunal de Milan l’attendu procès de l’une desaffaires de corruption transnationales mettant encause des Italiens et des Algériens impliqués dans destransactions douteuses entre la Sonatrach et laSaipem, filiale du groupe italien ENI.

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Le Soird’Algérie Mardi 1er décembre 2015 - PAgE 6Actualité

Les météorologues sont déso-rientés. Ils font appel aux climato-logues pour nous expliquer un phé-nomène qui doit être sérieusementétudié, et pas seulement «traduit» aujour le jour à partir des cartes satel-lites. Il y a un dérèglement sérieux,c’est sûr ! Ce ne sont pas les habi-tuelles surprises du week-end, ni lespetites perturbations que l’onaccueille avec le sourire : il y a unproblème assez grave et il nous fautplus qu’un bulletin météo pour en sai-sir toute la complexité.

Les années les plus chaudesdepuis 1850

En effet, si le météorologue inter-roge le ciel pour nous dire s’il va fairebeau ou mauvais le lendemain, il estincapable de nous donner des expli-cations satisfaisantes sur le longcours. Bien sûr, nos météorologuesont tendance à nous rassurer. C’estl’anticyclone des Açores... Oui, pasde doute. Cet anticyclone est devenuaussi populaire que n’importe quellemarque de lessive. Ou alors, l’air gla-cial provenant du pôle Nord a étéstoppé dans sa progression versl’Europe. Habituellement, il se bala-dait sans problème ; mais, cetteannée, il a dû attraper un rhume ets’est retrouvé au lit... El Niño. Qui neconnaît pas El Niño, petit bambinjoufflu comme un cumulus, légercomme un zéphyr, mais méchantcomme une vague d’ouragan ? Non,ce n’est pas El Niño... Et puis, il fautfaire vite avant la pub et le journal !Conclusion optimiste : l’hiver varecouvrer ses droits très bientôt.Mais si, effectivement, pluies et

neiges de «saison» nous réconcilientavec monsieur Hiver, des spécia-listes anglais nous prédisent des

années à venir encore pluschaudes ! Une vérité déjà : dix desdouze dernières années sont les pluschaudes depuis 1850.

Les glaciers des Alpes disparaîtront d’ici 2050 !

Dans nos contrées, l'été indien apoussé jusqu'aux portes dedécembre et les gens continuaient àse baigner dans nos rivages. Finnovembre, et avant la vague de froid,j'ai vu des familles nager et bronzer àla plage des Andalouses, à l'ouest dupays. Les températures flirtaient avecla moyenne estivale durant cetautomne déboussolé.Les perturbations climatiques ont

marqué la dernière décennie avecdes ouragans ravageurs, des tsuna-mis apocalyptiques, des inondationsde plus en plus meurtrières et delongues périodes de sécheresse tou-chant de larges zones jadis épar-gnées par ce phénomène. Les arbresde Central Park ont fleuri bien avantle printemps, alors que les noisetiersbourgeonnent en Russie, où l’on n’encroit plus ses yeux : les ours sontdevenus insomniaques et la douceurinhabituelle pour ce pays de grandfroid dérègle toutes les habitudes ! Laneige est vraiment rare et les thermo-mètres enregistrent les températuresles plus élevées depuis 1879. EnFrance, Lille a un climat de Côte-d’Azur et Marseille flirte avec leSahara. Par ailleurs, un phénomèneinquiétant est en train d’alerter lesexperts en climat, mais aussi les éco-los et les industriels du tourisme etdes sports de montagne. Les glacierssont en train de fondre d’une manièreinquiétante. Selon une étude publiéece lundi par l’agence de l’ONU pourl’environnement, 30 glaciers de réfé-

rence ont perdu environ 66 centi-mètres d’épaisseur en moyenne en2005. Mais la perte depuis 1985 estde l’ordre de 10,5 mètres ! Prévisiondes climatologues : les glaciers desAlpes disparaîtront d’ici 2050 !En Afrique du Nord, le désert

avance plus vite que prévu et lesspécialistes prédisent que le Saharagagnera une centaine de kilomètresdans quelques décennies, installantsable et désolation sur une zoneconnue actuellement comme étant lasteppe et les hauts plateaux. Autantdire que le Sahara sera aux portes dela Méditerranée dans certainesrégions.Cela fait longtemps que la presse

aborde ces questions. Mais, préoccu-pés par des problèmes plus terre-à-terre, les humains ne prêtaient guèreattention à ces constats alarmants, etencore moins aux avertissementsdes spécialistes nous invitant à limi-ter l’émission de certains gaz dits «àeffet de serre» et à changer nos habi-tudes de vie.

Etats-Unis et Chine à l’indexLes experts n’arrivent pas à se

mettre d’accord sur la cause de ceschangements déroutants du climat.La politique, en s’invitant dans leurdébat, les empêche de désigner lemême coupable. Résultat : la com-munauté scientifique se divise endeux. Le premier camp affirme que leréchauffement, comme le refroidisse-ment, sont des cycles naturels etque, si la Terre se trouve aujourd’huidans une situation de redoux, cen’est la faute de personne. Et denous citer des phases similaires quiont jalonné l’histoire de notre planète.Le second camp est plus catégo-

rique : il n’y a rien de naturel dans ladégradation actuelle. L’homme en estresponsable. L’effet de serre qui faitpousser les températures et déstabi-lise les saisons est le résultat desémissions de gaz divers. Cela va desvapeurs dégagées par les activitésindustrielles au gaz carbonique denos voitures, en passant par d’autrestypes d’émanations provenant desclimatiseurs, des réfrigérateurs, etmême des petites bombes aérosolque nous utilisons quotidiennement.Certains pays sont montrés du

doigt. Parce qu’ils n’ont pas signé lesaccords de Kyoto - qui fixent les quo-

tas d’émission de ces gaz par pays -, et aussi parce qu’ils ont l’industrie laplus développée. Les Etats-Unisd’Amérique apparaissent comme leprincipal pollueur de la planète. Maisil y a aussi d’autres pays qui partici-pent activement à la dégradation dela couche d’ozone et à l’effet deserre. Nous citerons, par exemple, laChine qui, pour faire fonctionner songigantesque parc industriel, a besoind’énormes quantités de matières pol-luantes, à l’instar des produits éner-gétiques. Son taux de croissanceépoustouflant est l’arbre qui cache laforêt.

Engagements sérieux ou promesses en l’air ?

Il faut plus que l’alarmisme desclimatologues pour gagner cette nou-velle guerre contre le réchauffementdu climat, menace mortelle pour laTerre. L’implication des politiques estune nécessité absolue en ces tempsoù l’ultralibéralisme installe une fortementalité de profit qui tourne le dosaux questions écologiques. Pourtant,les opinions paraissent plus sensibili-sées que jamais par la cause de lanature. De par ses effets sur leur viequotidienne, ce réchauffement n’estplus une vue de l’esprit ou un sujetréservé à l’élite scientifique.Les pouvoirs politiques, très liés

aux milieux industriels, ne sont pasconnus pour être des adeptes de laprotection de l’environnement.Pourtant, nous avons assisté, aucours des dernières années, à troisévénements qui en disent long sur laprise de conscience autour de cephénomène :- Le pavé dans la mare jeté par

Nicolas Hulot dans la campagne pourla présidentielle française d’avril2007 a eu le mérite d’inscrire les pro-blèmes écologiques au cœur dudébat. Sur le plan national d'abord,puis au niveau mondial, le reporter«vert», devenu célèbre grâce à sonémission «Ushuaïa», a beaucoup faitpour la cause de la protection de lanature et principalement pour le suc-cès du Sommet de Paris.- Les Etats-unis, montrés du doigt

jusque-là, car insensibles au discoursprônant la protection de la nature, ontsemblé moins hostiles aux pro-grammes de réduction des gaz deserre. Mais rien ne dit qu'un éventuel

retour des Républicains ne remettepas en cause les maigres avancéesde l'administration Obama sur cessujets.- La Chine aussi semble évoluer

sur ces thèmes bien que défendantun point de vue logique dans sonargumentaire mais qui n'est pas trèsconstructif : ce pays dit tout simple-ment qu'il pollue moins que tout lemonde si l'on tient compte du nombrede ses habitants !

Nos pays doivent... polluer pluspour se développer !

Au moment où les armes tonnentplus que jamais, avalant les cen-taines de milliards de dollars, il estscandaleux que les gouvernementsconcernés ne trouvent pas l’argentnécessaire pour la protection de l’en-vironnement.Le chemin est encore long. Mais

puisse cet hiver déboussolé, – où lesquatre saisons montrent parfois lebout de leur nez en une seule jour-née –, donner à réfléchir aux déci-deurs. La planète Bleue n’appartientpas seulement à notre génération.Elle est aussi le bien de nos enfantset de nos petits-enfants. Dans quelétat allons-nous la leur léguer ?Réfléchissons-y tous ensemble etmobilisons-nous pour que les ours deMoscou puissent dormir en paix etque les saisons retrouvent leur cyclenaturel. Cop21 de Paris est une haltemajeure sur le chemin d'une véritableprise de conscience générale quiserait salutaire à plus d'un titre.Mais il restera le cas particulier

des pays du tiers-monde qui sont desvictimes passives de la pollution de laplanète. Les pays industrialisés sontaussi des victimes, mais ce sont euxles pollueurs, avec cette précision detaille : les dégâts causés à la natureleur ont permis d'assurer leur déve-loppement. Quant à nos pays qui ontencore besoin de se développer etdonc de polluer davantage pouratteindre le même niveau, on devraitleur accorder un répit, c'est-à-dire uncalendrier moins contraignant et cer-tains avantages matériels afin queleur engagement pour la cause del'environnement ne soit pas synony-me de... désengagement sur le frontdu développement et du progrèssocial !

M. F.

SOMMET DE LA COP21 À PARIS

Pour qui sonne le glas ?

TRANSMISSION DU SIDA

Le dépistage, l’unique barrière Le dépistage reste la

seule barrière à la trans-mission du VIH. C’est cequ’affirment les spécia-listes qui déplorent l’ab-sence de la culture de laprévention et du dépistage.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Bien que lentement, le nombre decas séropositifs ne cesse d’augmen-ter d’année en année en Algérie.Depuis 1985 à ce jour, 7 874 casséropositifs et 1 632 cas de sida ontété recensés. «En 2014, nous avonsenregistré 71 nouveaux cas séropo-sitifs alors qu’en 2015, le nombre denouveaux cas a atteint 101», sou-ligne le docteur Fatma-Zohra Zmit,infectiologue à l’hôpital d’El-Kettar(Alger).Selon elle, le sida demeure une

maladie «honteuse» car, explique-t-elle, «on l’impute toujours aux rela-tions sexuelles. Or, il n’y a pas queles rapports sexuels qui permettentla transmission de cette pathologie».Et d’ajouter : «Elle est toujours consi-

dérée comme un tabou et une mala-die qu’il ne faut pas divulguer.D’ailleurs, les personnes atteintes sefont soigner en cachette et optentpour des centres de prise en chargeloin de leurs lieux de résidence». Intervenant hier, au forum du

quotidien El Moudjahid à Alger, àl’occasion de la Journée mondiale dela lutte contre le sida qui coïncideavec le 1er décembre, Dr Zmit a insis-té sur la nécessité du dépistagenotamment le dépistage prénuptial.«Il faut établir un test avant le maria-ge afin d’éviter toute transmission dusida ou autre maladie sexuellementtransmissible. Il s’agit d’un bilan desérologie et non pas d’un certificatétabli par le gynécologue», précise-t-elle. Pour elle, il n’y a que la préven-tion et le dépistage qui peuvent bar-rer la route à la transmission de cettemaladie.De son côté, le président de l’as-

sociation solidarité Aids, AhcèneBoufenissa, affirme que les jeunesconnaissent bien le sida mais «ils ontdes notions fausses concernant latransmission et le dépistage».

Il souligne l’«absence» de culturede dépistage et de soins de soi dansla société algérienne. Rappelant que2 000 cas sont recensés dans leshôpitaux et centres de prise en char-ge, Ahcène Boufenissa assure quece chiffre peut atteindre 3 000 caspuisque, dit-il, «il existe plusieurs casséropositifs non dépistés». Pourtant,précise-t-il, l’Algérie compte 19centres de prise en charge spéciali-sés et 70 centres de dépistage. «Laproblématique n’est pas dans la dis-ponibilité des infrastructures spéciali-sées mais plutôt incitation des gensà se faire dépister», explique-t-il.Le président de l’association soli-

darité Aids souligne pour sa part, lanécessité du dépistage prénuptial.«C’est un test recommandé par l’étatcivil lors de l’établissement d’un actede mariage mais malheureusement,il y a une mauvaise interprétation»,dit-il. Toujours est-il, poursuit-il, «cetest ne protège pas de cette maladie.Cette pathologie peut en effet êtretransmise plus tard si l’un des épouxla contracte ailleurs».

Ry. N.

LA SCÈNE MÉDIATIQUE S’ENRICHITD’UN NOUVEAU VENU

L’hebdomadaire économique Le Progrès dans les kiosquesL’hebdomadaire économique Le Progrès vient d’enrichir la scène

médiatique nationale. «Le titre est en lui-même un défi. Le progrèsinvite à la vision dynamique, l’évolution, c'est-à-dire l’innovation», écritd’emblée Arab Chih, le directeur de publication. Cette aventure médiatique est surtout un défi pour les initiateurs de

l’hebdomadaire dans un contexte marqué par la crise et qui nemanque pas de se répercuter sur la presse. «(…) la réticence du privéà acheter des espaces publicitaires et la désaffection d’un lectoratboudeur et désenchanté sont les indicateurs les plus visibles d’unerécession médiatique chronique», observe Arab Chih pour qui juste-ment «c’est parce qu’il y a la crise que le citoyen a davantage besoind’éclairages de spécialistes et d’articles fiables et pertinents pour yvoir plus clair et mieux comprendre le monde qui l’entoure». Pour son tout premier numéro, l’hebdomadaire économique a choi-

si de mettre en valeur la destination touristique saharienne qui reste,selon le journal, à réinventer. «Le Sud algérien regorge de potentiali-tés et de sites féeriques qui n’ont pas leur pareil dans le monde», écrità juste titre Le Progrès qui déplore que ce «matériau» pourtant à por-tée de main n’a pu être valorisé par les gouvernements successifs.Cet exemple est à méditer en ces temps de chute des prix du pétrole.Le Progrès est dans les kiosques tous les dimanches. Bon vent !

R. N.

La Cop21 qui se tient à Paris ne pouvait pas mieux tom-ber. C'est officiel : à un mois de son terme et quelles quesoient les températures du mois de décembre, l'année2015 sera la plus chaude jamais enregistrée depuis quel'on a commencé à prendre les relevés météo ! Les signesne sont pas trompeurs, la calotte du pôle Nord s'estconsidérablement réduite et les banquises perdent dupoids quand elles ne disparaissent pas tout simplement,se fondant dans la mer qui voit son volume augmenteravec tous les dangers que l'on sait pour les populationsriveraines...

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Le Soird’Algérie Mardi 1er décembre 2015 - PAGe 7Régions

AÏN-TÉMOUCHENT

4 kilos de kif saisisLes éléments de la lutte contre les stupé-

fiants de la wilaya de Aïn-Témouchent ontréussi au cours de la semaine à démantelerune bande organisée spécialisée dans lecommerce de la drogue.

Usant de divers procédés pour ne pasêtre débusquée, cependant le professionna-lisme des éléments de la brigade anti-stupé-fiants ont réussi à anéantir les membres decette bande, saisir 4 kilos de kif traité et arrê-ter tous les membres, à leur tête le baron âgéde 47 ans et qui réside à Aïn-Témouchentainsi que ses deux complices âgés de 26 anset 32 ans.

Les investigations menées par les poli-ciers ont permis d'identifier le chef de cettebande qui était en contact permanent avecdes personnes en territoire chérifien.

Les mis en cause ont été présentésdevant le procureur de la République près letribunal de Aïn-Témouchent qui a transmis ledossier au juge d'instruction qui a décidé deles incarcérer pour possession et commer-cialisation de drogue.

S. B.

Phot

o : D

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SUITE À UNE DÉCISION DE DÉMOLITION SIGNÉE PAR L’APC DE BOUIRA

Les gendarmes reculent face à une tentative de suicide collectif

Sur les lieux, alors que le maireessayait d’expliquer aux concernésle caractère illégal de leurs bâtisseset la nécessité de les démolir, enleur rappelant qu’il ne faisait qu’ap-pliquer les lois de la République,alors que les gendarmes étaientdéployés en force pour appliquerces décisions de démolition, lesdizaines de citoyens concernés, etne pouvant voir le fruit de leurs éco-nomies détruit en quelques minutes,ont décidé de se mettre tous sur lavoie publique pour empêcher lesbulls d’avancer à moins de passersur leurs corps.

Voyant cela, les gendarmes ontreculé mais pour essayer de raison-ner les concernés du caractère irré-futable de la démolition. Le maireprésent, et voyant ces cas désespé-rés et connaissant la majorité de cescitoyens, a téléphoné au wali pouressayer de trouver une solutionmais le wali, et selon les dires dumaire, a maintenu la décision dedémolir et a même préconisé l’appeldes renforts de la gendarmerie.

Chose qui a été faite mais avec l'ar-rivée des renforts, c’est le porte-parole des citoyens concernés parces démolitions, en l’occurrence TaliSlimane qui possède une bâtisse illi-cite sur les lieux, qui est monté autroisième étage de sa bâtisse et aumoment où il lisait la Fatiha pour selancer dans le vide, tout le mondeavait accouru pour le raisonnerdepuis le maire jusqu’au chef desgendarmes qui lui promettaient desurseoir à la démolition, en passantpar ses propres enfants, des enfants

âgés et mariés, qui pleuraient encraignant pour la vie de leur père, etles dizaines de présents qui étaienten colère.

Finalement, tout s’était bienpassé et les gendarmes ont tenuparole en quittant les lieux mais eninvitant les concernés qui, faut-il lesouligner, ont tous bâti sur leurspropres lots mais sans avoir le per-mis de construire, d’essayer de régu-lariser leurs situations.

Espérons que le wali feraquelque chose et se montrera plushumain qu’il ne l’a été hier lundi ense confinant dans son bureau et endonnant des ordres à un mairedésarmé face aux larmes des gens,- nous l’étions tous - des hommesqui avaient l’âge de son père.

Y. Y.

GUELMA

Va-t-on vers le blocage de l'APC ?Que se passe-t-il à l'APC de

Guelma ? C’est la question que seposent les habitants de la ville du 8-Mai-1945 depuis plusieurs jours.

Même si des tractations sont en cours, toutporte à croire que la guerre des tranchées entre les

élus des différents partis qui siègent dans cetteassemblée a du mal à prendre fin. Pour rappel, leConseil de la commune de Guelma comporte 33élus, dont 12 d'obédience FLN, 5 RND, et 4 res-pectivement MPA, PT, MEN, et AAV.

La dernière session du Conseil communal quis'est terminée en queue de poisson révèle une fois

encore que la guerre de clans qui divise les élus estplus vivace que jamais. Toute cette durée ne l’a pasaltérée. La crise est au sein même des élus d'unmême parti, le FLN, qui détient la présidence. 23élus ont lancé, il y a quelques jours, une pétitionpour demander la destitution du maire. Objectif :faire pression pour revoir la répartition des postesde vice-présidents, de délégués communaux et deprésidents de commissions qui, selon les contesta-taires, «sont confiés arbitrairement à une minorité».En vain, pour l'instant. Puisque ces mêmes élusn'ont pas réussi à se faire entendre. C’était le caslors de la session ordinaire du 9 novembre dernier.

En effet, le maire qui, selon une source proche,«reste ouvert au dialogue pour revoir la composan-te de son exécutif», a convoqué une session ordi-naire. Mais, étant désintéressés des travaux decette séance, les protestataires ont boudé cette ini-tiative en la boycottant purement et simplement.

L’ambiance est devenue électrique et le ton estmonté entre les deux parties, qui se sont séparéesdos à dos, dans une atmosphère bien tendue faitede débat de sourds. C’est dire que si rien n’est faitrapidement pour remédier aux divergences, l'APCde Guelma voguera de crise en crise.

N. Guerguour

BOU ISMAÏL (TIPASA)

15 kg de kif découverts au domicile d’un dealerPrès de 15 kilogrammes de kif

traité ont été découverts au domiciled’un dealer à Bou Ismaïl, ville côtiè-re située à 40 kilomètres d’Alger.

La cellule de communication de la policede Tipasa a rendu public récemment, un com-muniqué où il est fait état du démantèlementd’une bande de malfaiteurs qui s’approvision-nait en stupéfiants auprès d’un certain B. M.,lui-même soupçonné de commerce et detransport de drogue au niveau de la ville deBou Ismaïl au profit de plusieurs nids de mal-faiteurs résidants dans cette ville. Selon lecommuniqué de la police, le suspect, B. M., afait l’objet d’une traque sans merci de la partdes services spécialisés de la Brigade derecherche et d’investigation de la police deBou Ismaïl. Cette traque, à l’origine d’unesurveillance assidue et d’opérations d’investi-gation soutenues, a été payante, sachant quele dénommé B. M., principal suspect, a fait

l’objet d’un mandat de perquisition au niveaude son domicile où la police a retrouvé septmorceaux de kif traité représentant près de 37grammes, mais malheureusement le suspecta pris la fuite.

Au cours des recherches, des aveux ontpermis de savoir que ce suspect, B. M., avait caché son stock de stupéfiantsdans la maison d’un autre comparse, où lapolice a retrouvé enfoui dans un grand jerri-can découpé, un sachet poubelle dans lequelse trouvaient plusieurs petits sachets conte-

nant des plaquettes de stupéfiants dédiées àla vente, au nombre de 29 et représentant unpoids total de près de 15 kg.

La bande de délinquants appréhendéecomposée de six personnes dont l’âge moyenest de 28 ans, excepté un vieux de 65 ans, aété présentée devant le procureur de laRépublique près le tribunal de Koléa, qui aplacé les délinquants sous mandat de dépôt,en attendant que le magistrat instructeur sta-tue sur leur cas.

Houari Larbi

RELIZANE

La prévention sanitaire en débatLa Direction de l’éducation de

la wilaya de Relizane en collabora-tion avec celle de la santé et de lapopulation a organisé une journéed’étude et de sensibilisation sur laprévention sanitaire en milieuscolaire.

Cette rencontre a connu une forte assistancede la part de la famille de l’éducation, le secteursanitaire et les représentants des médias demême que d’autres institutions, à savoir les ser-vices de sécurité, l’environnement et laProtection civile.

Les objectifs de cette journée de sensibilisa-tion selon le directeur de l’éducation, M.Chermate Djilali, sont «de sensibiliser le corpséducatif de l’importance du côté sanitaire dans lerendement scolaire, et cela à travers plusieurscommunications qui montrent la valeur de la pré-vention sanitaire en milieu scolaire dans le but dela lutte contre les différentes pathologies, maissans oublier le côté moral et la lutte contre les dif-férents fléaux sociaux qui guettent nos enfantstels le tabagisme, la drogue et la violence».

Le directeur de la santé, à son tour, a souli-gné dans son discours le rôle de sa directiondans l’encadrement sanitaire à travers l’installa-tion des équipements nécessaires et la mobilisa-tion d’un personnel spécialisé pour la prise encharge sanitaire des élèves. «Un programme estmis en place afin d’améliorer la santé desélèves, les 38 unités de dépistage et de suivi(UDS) installées au niveau des différents établis-

sements scolaires des 38 communes de lawilaya sont équipées et encadrées par 250 spé-cialistes (entre médecins généralistes, dentistes,psychologues et infirmières), elles seront renfor-cées désormais par d’autres UDS, et ce, dans lebut d’améliorer le service dédié aux élèves quece soit à travers les différents types de soins, ledépistage, ou l’orientation vers les hôpitaux sinécessaire. Outre cela, les travaux pour la réali-sation d’un centre de référence dédié auxenfants seront lancés durant le premiersemestre 2016».

Plusieurs communications ont été présen-tées par des spécialistes de la santé publique,de l’éducation, l’environnement et la Sûreté, oùles conférenciers ont insisté sur le côté préventif

et le dépistage précoce des différentes maladieset problèmes qui peuvent minimiser le rende-ment scolaire, mais ce qui a été observé durantcette rencontre, c’est l’absence des chiffres etdes statistiques qui peuvent expliquer et appro-cher la situation sanitaire de nos enfants aularge public, ainsi que la plupart des discours quiont négligé un côté important dans la vie desélèves, celui qui concerne leur santé mentale.Pour conclure, il faut dire qu’une bonne santé estune condition de base pour une scolarité réus-sie, et un niveau d’éducation élevé favorise lamise en œuvre de comportements favorables àla santé, c’est-à-dire «un esprit sain dans uncorps sain».

A. Rahmane

UNIVERSITÉ DE SIDI-BEL-ABBÈS

200 étudiants en électrotechniqueboycottent les cours

Depuis dimanche dernier, quelque 200 étudiants de troisième année LMD en élec-trotechnique de l’université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès sont en grève pour exigerdes stages pratiques pour se former.

D’après eux, l’année universitaire est bien entamée et aucun stage pratique n’estprogrammé pour eux, qui sont en troisième année LMD, donc en fin de cycle de lalicence. Les étudiants qui sont à leur deuxième jour de grève menacent de maintenirleur mouvement de contestation jusqu’à ce que leur revendication soit satisfaite, unerevendication qui n’est que légitime jugent-ils.

A. M.

Plusieurs citoyens concernés par les constructionsillicites et pour lesquels la commune avait décidé dedémolir, se sont regroupés hier lundi devant leursbâtisses sises au quartier Ouled Bellil afin de faire bar-rage à cette entreprise de démolition.

La bâtisse de Tali Slimane que l’APC voulait démolir.

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Le Soird’Algérie Contribution Mardi 1er décembre 2015 - PAGE 8

1- Les facteurs qui déterminent le prixdu pétrole et l’évolution de son marchéBeaucoup d’analyses et d’interpréta-

tions sont émises sur les causes de lachute du prix du pétrole, alors que lesdeux facteurs fondamentaux sont toujoursl’offre et la demande sur le marché. Ilsn’évoluent tout simplement plus de lamême façon, avec en plus de nouveauxfacteurs qui viennent les influencer, entraî-nant de profondes mutations sur le mar-ché énergétique global à travers lemonde.- L'offre a non seulement évolué en

volume mais s'est aussi diversifiée géo-graphiquement avec soit de nouveaux pro-ducteurs soit de nouvelles capacités deproduction. Nous avons trois catégories :

➢ la première est constituée des paysdéjà producteurs, mais qui ont augmentéleur capacité en fonction de la demande etsouvent de la hausse du prix (pays duGolfe, Russie, Brésil, Mexique, etc.) toutau long de la décennie passée ;

➢ la deuxième est constituée des paysproducteurs dont l'économie a besoin deplus de en plus de ressources financièreset dépend largement de la rente pétrolière(Irak, Iran, Libye, Algérie, Nigeria, Vene-zuela...). Seules les instabilités géopoli-tiques ont diminué ou modéré leur part deproduction, mais les prévisions d'augmen-tation de l'Irak, la Libye et l'Iran avec unexcédent de 2 à 3 millions de barils parjour en 2016 constituent déjà un facteurtrès négatif sur le marché ;

➢ la troisième est constituée de nou-veaux producteurs en pétrole et gaz natu-rel, qui ont bouleversé les équilibres dumarché énergétique soit en consommantune partie de leur propre production et enimportant moins, soit en la mettant sur lemarché. La production en pétrole et gazde schiste des Etats-Unis a, par exemple,réduit de façon importante leurs importa-tions, mais aussi contribué au déclin dubaril sur le marché mondial. Ils sontaujourd'hui le plus gros producteur depétrole et vont bientôt devenir exporta-teurs de gaz naturel.- La demande a évolué de façon com-

plètement différente, en fonction de fac-teurs qui ont eux-mêmes changé ou sontcomplètement nouveaux :

➢ le premier facteur correspond à l'aug-mentation logique et habituelle de lademande ou de la consommation énergé-tique de tous les pays, y compris les paysproducteurs et exportateurs (pays duGolfe, Russie, Etats-Unis), et surtout lespays émergents (Inde et Asie). Mais cetteaugmentation est relativement faibledepuis une décennie et croît de moins enmoins ;

➢ le deuxième facteur, le plus importantau cours de la décennie passée, est celuide la récession économique mondiale quia entraîné des réductions importantes dela croissance de la demande mondiale ;

➢ le troisième facteur qui est lié aussi àla récession économique vient des pro-grès technologiques ayant entraîné d'im-portantes réductions de consommation(économie d'énergie) d'une part, et ledéveloppement des énergies renouve-lables. Ce facteur a pesé de tout sonpoids dans les pays gros consommateurset importateurs (Europe et Etats-Unis) ;

➢ le quatrième facteur est lié à la volon-té des pays gros consommateurs etimportateurs d'assurer leur autosuffisanceet réduire leur exposition aux crises géo-politiques dans les régions productrices.Cette volonté s'est traduite par la réduc-tion des importations et bien sûr le déve-loppement des hydrocarbures nonconventionnels aux Etats-Unis depuis une

décennie. Ce développement eut lieugrâce à d’énormes progrès technolo-giques qui ont réduit les coûts d'exploita-tion de 40 à 50% aux Etats-Unis et auCanada.On peut donc conclure que le pétrole,

sans devenir une simple marchandiseparce qu'il est nécessaire encore avec legaz naturel pour de nombreuses décen-nies, est simplement trop abondant sur unmarché qui ne dépend plus des produc-teurs exportateurs, mais est de plus enplus soumis à de nouveaux facteurs, eux-mêmes caractérisés par un degré d'incer-titude élevé. Nous sommes par consé-quent dans une période de transition éner-gétique importante dont les aboutisse-ments ne sont pas bien cernés pour lemoment.

2- Les raisons de la baissedu prix du pétrole

Les raisons techniques et économiquesde la forte baisse du prix du pétrole sont àmon avis dans les facteurs que je viensd’évoquer, et on peut les résumer de cettefaçon :- un excédent de l’offre provenant de

l’ensemble des producteurs qui estaujourd’hui d’au moins 2 millions de barilspar jour, et pourrait atteindre 4 millions debarils en 2016 ;- un ralentissement de la demande sur-

tout au niveau des marchés asiatiquesdont les pays sont pourtant les véritablesmoteurs de la croissance mondiale ; - un ralentissement de l’économie mon-

diale dont le taux n’atteindra peut-êtremême pas 3% et une forte progression dudollar. Même la baisse de 50% du prix du

baril n’a pas pu à ce jour stimuler lademande, ce qui prouve que le facteuréconomique est aujourd’hui prépondérant.Il y a aussi des facteurs politiques qui

ont contribué à aggraver la baisse du prix,ou en la prolongeant dans le temps. Maisces facteurs sont d’abord liés à des consi-dérations économiques, notammentquand il s’agit de faire face aux nouveauxproducteurs d’hydrocarbures non conven-tionnels pour préserver sa part de marché.Il y a réellement une guerre de parts deproduction.Les pressions sur l’Iran et la Russie ne

sont pas à mon avis un facteur de base,mais ont contribué à prolonger l’instabilitédu marché et le manque de vision sur sonévolution ou sa durée.Il me semble donc que les conditions

d’une augmentation du prix du baril sont :- une reprise de la consommation et de

la croissance économique mondiale en2016, grâce au prix actuel du baril, au flé-chissement de la production des hydro-carbures non conventionnels dont aumoins 50% ne peuvent plus supporter lescoûts d'exploitation actuels ;- un accord entre les pays producteurs

de l'OPEP et non-OPEP sur des actionsmême symboliques susceptibles de stabi-liser le prix et l'empêcher de baisser ànouveau ;- un accord entre les pays de l'OPEP

pour prévenir et gérer les impacts deséventuelles augmentations de productiondes 3 pays suivants : Iran, Irak, Libye.

Est-ce que cela est possible mainte-nant ou plus tard ? Il est vraiment difficilede donner une réponse pour le courtterme, mais on peut au moins émettre unehypothèse qui consiste à prévoir que :- la ressource énergétique nécessaire au

développement économique mondial pro-vient et proviendra encore pour plusieursdécennies à partir des hydrocarbures ;- les réserves s'épuisent mais restent

encore abondantes et seule leur réparti-tion géographique ainsi que leurs mar-chés sont en train d'être modifiés ;- c'est un nouvel équilibre qui est en

train de s’installer, mais qui n'empêcherapas les prix de revenir à un niveau raison-nable à moyen terme.

Qu’en est-il maintenant au point devue conséquences et mesures prises ouà prendre pour les pays producteurs,dont l’Algérie face à cette situation ?

3- Évolution de la productiond'hydrocarbures et des exportationsLes réserves de l'Algérie en 2014 s'élè-

vent à 2 500 millions de tonnes équivalentpétrole d'hydrocarbures liquides dont 56%sont prouvés, et 4 500 milliards de mètrescubes de gaz naturel dont 60% sont prou-vés. Le reste étant probable et possible.La production pétrolière et gazière est

en baisse depuis 2007, avec un légerredressement en 2014 et peut-être en2015, selon les prévisions. Mais elledemeurera encore loin des records desannées passées.En 2014, sur une production primaire

totale de 195 millions de tonnes équiva-lent pétrole, 102,7 ont été exportés et 47,3consommés sur le marché national.

La différence correspond à l'autocon-sommation des installations pétrolières etau recyclage du gaz naturel d'écoule-ment pour améliorer la récupération deshydrocarbures liquides et le maintien depression.La production d’hydrocarbures liquides

en 2014 a atteint 1,4 million de barils parjour, dont environ 1,1 million barils/jour depétrole. Sur une production totale de 77,1millions de tonnes équivalent pétrole pro-duites, 35,7 millions, soit 46,3%, ont étéexportés. La différence a été consomméesur le marché intérieur sous forme de car-burants, ressources énergétiques oumatières premières des industries pétro-chimiques. Celle du gaz naturel a atteint131 milliards de mètres cubes dont 45autoconsommés, 48 exportés, et 35consommés sur le marché intérieurOn constate donc que la production

globale en baisse depuis 2007 est en trainde se stabiliser en 2014 avec un légerredressement, prévu aussi en 2015 et2016, mais encore loin des productionsrecord de 2007-2008.Les recettes d’exportation dont les

hydrocarbures constituent 98% depuisplus d’une décennie ont enregistré unefaible baisse entre 2012 et 2013 du fait dela baisse des volumes exportés, puis unebaisse importante en 2014 due à la chutedu baril. Cette baisse atteindra probable-ment 50% en 2015 et affectera de façonimportante les équilibres budgétaires.Pendant la même période, les importa-

tions globales ont augmenté chaqueannée jusqu’en 2014 dépassant large-ment les exportations globales, alors queles exportations hors hydrocarbures ontstagné à moins de 3 milliards de dollars.

4- Évolution des équilibres et incidencesur l'économie du pays

Les recettes d'exportation ont repré-senté 27% du PIB en 2014 et ne couvrentplus les importations globales du paysdepuis 2013. Elles vont probablementatteindre 17% du PIB en 2015 et ne cou-vriront plus que 60 à 70% maximum desimportations globales.Le budget de fonctionnement et d'équi-

pement est resté plus ou moins stable,autour de 90 milliards de dollars, soit envi-ron 40% du PIB. Les recettes fiscales ordi-naires ont légèrement baissé entre 2013et 2014 et couvrent moins de 50% desdépenses de fonctionnement depuis lesannées 1990. Soit un déficit budgétaire de21% par rapport au PIB de 2014.Le déficit de la balance commerciale

par rapport au PIB est passé de 4,4% en2012 à 7,1% en 2014, avec des prévisionsde 12,1% en 2015. Le déficit du Trésor public existe en

réalité depuis 2006 et a été à chaque foisfinancé par le Fonds de régulation desrecettes, lui-même alimenté par les excé-dents des exportations pétrolières quandle prix du baril était assez élevé. Ce fondsne contenait à la fin de 2014 que 45 mil-liards de dollars par rapport aux 75 mil-liards à fin 2012.Il faut aussi préciser que grâce au rem-

boursement intégral de la dette extérieurede l'Algérie en 2004, les réserves dechange ont atteint 194 milliards de dollarsen 2013, avant de chuter à 179 milliardsen 2014, et probablement moins de 150milliards en 2015.Il faut enfin préciser que la chute du

baril et ses conséquences sur l'économiede l'Algérie, aggravée par la hausse dudollar au niveau des échanges, a aussientraîné au cours de 2014-2015 unechute du dinar qui a perdu plus de 20% desa valeur.

5- Les conséquences sur les politiqueset programmes de développementLe premier constat qu'on puisse faire

est que l'Algérie est un pays qui consom-me plus qu’il ne produit avec une écono-mie totalement dépendante des hydrocar-bures, caractérisée par :- un déficit budgétaire qui a atteint

21% par rapport au PIB en 2014 et nedescendra pas à moins de 18% en 2015,malgré un début de politique d’austéritépour 2016 ;

Par Abdelmadjid Attar, consultant,ancien P-DG de Sonatrach

En 2014, sur une production primaire totale de 195 millionsde tonnes équivalent pétrole, 102,7 ont été exportés

et 47,3 consommés sur le marché national. La différencecorrespond à l'autoconsommation des installations

pétrolières et au recyclage du gaz naturel d'écoulementpour améliorer la récupération des hydrocarbures

liquides et le maintien de pression.

La chute du prix du pétrole et ses

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Le Soird’Algérie Contribution Mardi 1er décembre 2015 - PAge 9

- un effondrement des recettes d’ex-portation des hydrocarbures de 9% en2014 et probablement plus de 40% en2015 par rapport à l’année précédente ;- une balance commerciale négative à

raison de -7,1% du PIB en 2014 et -12%en 2015 ;- une baisse du Fonds de régulation

des recettes de 36% en 2014 et 34% en2015, du fait d’un prélèvement destiné àfinancer les importations et équilibrer lebudget de l’Etat ;

- un recul important des réserves dechange qui passent de 194 milliards dedollars en 2013 à 179 milliards en 2014 etprobablement moins de 150 milliards en2015, correspondant à environ 35 moisd’importations ;- et enfin une érosion actuelle du dinar

par rapport au dollar d’environ 20%.

6- Quelle strategie adopter ?La baisse des recettes des exporta-

tions d’hydrocarbures en 2014 a constituéune surprise pour le gouvernement algé-rien, avec peu d’incidence sur ses poli-tiques de développement. Celle de 2015,qui se traduit déjà par une perte d’environ40% des recettes prévues, et celle prévi-sible en 2016 si le prix du baril demeure lemême, ont constitué un choc entraînantdes mesures nécessaires.Il faut peut-être rappeler que l'Algérie,

à l'aube de cette crise qui risque de seprolonger, est caractérisée par :- un PIB assuré à 27% par la rente

pétrolière, 20% par les services mar-chands, 18% par l'administration publique,10% par l'agriculture et seulement 5% parl'industrie ;- un taux d'inflation qui est actuelle-

ment de 5,3% ;- une population d'environ 40 millions

d'habitants, pouvant atteindre 50 millionsen 2030 ;- une population active d'environ 12

millions, dont 58% dans le commerce etles services (avec 59% dans l'informel),11% dans l'agriculture, 17% dans le bâti-

ment et les travaux publics et seulement14% dans l'industrie ;- un taux de chômage entre 10 et 11%,

mais qui est en grande partie caractérisépar une grande précarité (emplois sociauxet temporaires à très faible productivité).Ce taux est estimé à 25% chez les jeunesuniversitaires ;- une consommation énergétique qui a

atteint 45 millions de tonnes équivalentpétrole et qui croît à raison de 5,4% par anpour tous les hydrocarbures, soit 8% pour

les carburants, 7% pour le gaz naturel et12% pour l'électricité. L'Algérie importeactuellement entre 2 et 2,5 millions detonnes de produits pétroliers, soit 3 à 5milliards de dollars, essentiellement descarburants pour pallier la consommationnationale ;- une subvention directe budgétisée qui

est prévue atteindre en 2016 : 12,4 mil-liards de dollars entre l'habitat (4,7), lesfamilles et les produits de première néces-sité (4,5) et la santé (3,2) ;- et enfin une subvention indirecte non

budgétisée qui sera de 15,3 milliards dedollars essentiellement pour l'énergie(carburants, gaz et électricité).Le Fonds de régulation des recettes a

permis jusqu’en 2014 et 2015 de faireface aux besoins et programmes budgé-taires, mais dès 2016, son solde serainsuffisant. Les réserves de change sont, elles

aussi, mises en œuvre et permettent defaire face, en théorie, à 35 mois d’importa-tion. Alors faut-il se contenter de comptersur ces réserves et espérer un redresse-ment du baril en maintenant le cap sur lespolitiques économiques et budgétaireshabituelles ou prendre des mesures ?- D'une part, préventives tout en tenant

compte des programmes de développe-ment déjà engagés, des programmes desoutien et de subvention dans lesdomaines sociaux qui sont vitaux pour lapaix et la sécurité sociale du pays.- D'autre part, saisir l'opportunité de

cette crise pour engager des réformes

économiques et sociales profondes, pou-vant sortir de façon progressive l’écono-mie du pays de la dépendance pétrolière.Dans son programme budgétaire 2016,

et considérant que la dette extérieure estinsignifiante, le gouvernement a choisi,pour le moment, la voie du milieu avecune faible diminution de -9% des prévi-sions de dépenses, soit 77 milliards dedollars. Avec -3,3% pour le fonctionne-ment et -16% pour les équipements. Ce choix nécessitera un recours au

Fonds de régulation des recettes dont lesolde est prévu être d'environ 30 milliardsde dollars à la fin de 2015. Ce choix estbasé sur une décision de maintien desinvestissements publics importants enmatière d’infrastructures, y compris ceuxdéjà engagés, un maintien de tous lesprogrammes sociaux et subventions, ycompris dans l’emploi, une réduction desimportations à travers la mise en place delicences spécifiques et une réduction desdépenses des administrations. Il est pro-bable aussi que les réserves de changesoient mises à contribution dans la mesu-re où le programme d’importation estconstitué en majeure partie par des biensde consommation, des équipements etdes services dont dépendent les pro-grammes d’investissement sociaux.

7- ConclusionOn peut conclure en affirmant que l’Al-

gérie a pu à ce jour résister à la baissedes recettes pétrolières grâce à un niveaud’endettement très faible, la disponibilité

d’un fonds de régulation et de réserves dechange appréciables pouvant couvrir sesbesoins sur environ 35 mois.

Elle pourra encore faire face à cettesituation en 2016 et 2017 si le prix du barildemeure au même niveau, mais verra sescapacités se réduire rapidement vers2018, à moins que le prix du baril n’at-teigne d’ici là au moins 70 à 80 dollars, uncas trop optimiste à notre avis. Les mesures prises dans le program-

me budgétaire 2016 nous semblent insuf-fisantes dans ce cas au moins pour lesraisons suivantes :- l'incertitude sur le prix du baril ;

- l'augmentation importante de laconsommation énergétique nationale, dont70% sont consacrés aux ménages, autransport et autres consommations sansproduction de valeur ajoutée, et seulement30% dans l’industrie. Elle aura tendance àdépasser et même à réduire les exporta-tions, à moins d'une politique énergétiquedestinée à la réduire, à diversifier sa natu-re à travers les énergies renouvelables età en éliminer progressivement la subven-tion qui ne doit profiter qu'aux citoyens quien ont vraiment besoin ;- l'absence d'une stratégie globale

concrète destinée à assureur dans lesmeilleurs délais le développement et laproduction de nouvelles richesses dansles secteurs industriels, agricoles et lesservices. Il y a quelques signes positifs àtravers des engagements récents du gou-vernement, notamment dans le secteuragricole qui devra être à l’avenir et seracertainement le plus gros créateur d’em-plois et producteur de produits deconsommation. Une autre action salutairesemble aussi avoir été décidée en matièred'assainissement des entreprisespubliques qui se comptent par milliers etdont la plupart sont déficitaires. Mais cela demeure insuffisant parce

qu'il faut aussi lancer des chantiers gigan-tesques en matière de régulation, de luttecontre la bureaucratie, pour améliorerl'environnement des affaires, notammentle partenariat privé public dans tous lessecteurs de l’industrie et des services.L’Algérie a les moyens et les capacités de

résister pour le moment, mais c’est aufutur, un horizon de deux à trois annéesseulement, plein d’incertitudes, qu’il fautpenser à travers les actions d’aujourd’hui.Il est donc temps, si ce n’est trop tard,pour prendre des décisions courageuses,politiques et économiques, en faisant lapart de ce qui est stratégique ou non, cequi est rentable ou non, et par conséquentce qui doit être préservé et soutenu ousimplement privatisé, encore faudrait-iltrouver preneur.

A. A.(Source données : lois de finances,

ONS, Cnis, bilan Sonatrach 2014).

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La baisse des recettes des exportations d’hydrocarburesen 2014 a constitué une surprise pour le gouvernement

algérien, avec peu d’incidence sur ses politiques dedéveloppement. Celle de 2015, qui se traduit déjà par une

perte d’environ 40% des recettes prévues, et celle prévisibleen 2016 si le prix du baril demeure le même, ont constitué

un choc entraînant des mesures nécessaires.

Elle pourra encore faire face à cette situation en 2016et 2017 si le prix du baril demeure au même niveau, mais

verra ses capacités se réduire rapidement vers 2018, à moinsque le prix du baril n’atteigne d’ici là au moins 70 à 80

dollars, un cas trop optimiste à notre avis.

conséquences économiques sur l’Algérie

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 1er décembre 2015 - PAGE 10

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — e.mail : [email protected]

RÉFORME DES RETRAITES

2016, année du changement ?

Selon Noureddine Bouderba, expert enrelations de travail — dans une tribunepubliée dans Liberté du 30 novembre2015, intitulée «Projet de loi de finances2016/L’oligarchie contre la société» —,«en 2013, 6 349 000 travailleurs occupéssur un total de 10 788 000 relevaient dusecteur privé dont 3 millions de salariés et3 millions 349 000 de non-salariés»(chiffres publiés en 2013 par l’ONS, Officenational des statistiques qui est un orga-

nisme gouvernemental). La même sourceprécise que «le nombre de travailleurssalariés non déclarés à la Sécurité socialeétait de 4 578 000», et «par statut, troissalariés sur quatre (75,5%) du secteur for-mel n’étaient pas affiliés contre deux indé-pendants sur trois (69%) pour le secteurinformel». Après analyse de ces chiffres,Noureddine Bouderba considère que«c’est dans le secteur formel que la plusgrande fraude est enregistrée», car faut-il

le rappeler l’affiliation à la Sécurité socia-le, tant pour les salariés que les non-sala-riés (professions libérales, commerçants,artisans) est obligatoire au regard de laloi. En se référant au salaire nationalmoyen du secteur privé - évalué par l’ONSen 2014 —, Noureddine Bouderba estimeque «le montant de l'évasion sociale(ndlr/le manque à gagner dû à la non-déclaration à la Sécurité sociale) pourl'année 2014 est estimée ainsi à 650 mil-

liards de dinars soit pratiquement l'équiva-lent de la totalité des pensions de retraiteservies par la CNR et la Casnos cetteannée». Non seulement le préjudicefinancier est énorme, mais cela montreaussi l’incapacité et/ou l’incompétencedes organismes de Sécurité sociale à col-lecter les cotisations et la faillite de l’Ins-pection du travail à faire respecter la légis-lation sociale par les employeurs.

LSR

ÉVASION SOCIALE

Le feu est dans la maison «Sécurité sociale»

Par ailleurs, «les départs enretraite dans certains postesadministratifs classiques neseront plus remplacés dans lecadre de la relève, notammentdans le poste d'agent d'adminis-tration», a ajouté le ministre. Il a indiqué, dans ce cadre,

qu’une réflexion est en courspour réformer le système deretraite. «Il va y avoir une ouver-

ture de ce dossier avec les parte-naires sociaux pour établir lesrecommandations qui s’impose-ront par la suite», a-t-il déclaré,en ajoutant que les discussionsavec les partenaires sociauxseront entamées en 2016. Pour ce qui est de l’arrêt des

recrutements dans la Fonctionpublique, le ministre a déclaréqu’il existe actuellement près de

deux millions et demi de fonction-naires : selon lui, «ce taux est lar-gement au-dessus des normesde travail au niveau international.

Ils font des prestations qui sonten deçà de leur nombre. Un mil-lion pourrait suffire largementdans la Fonction publique. Donc

il faut lutter contre cette mesureet avoir le courage de le faire etde le dire». A court et moyentermes, il y aura donc moins d’as-surés sociaux dans la Fonctionpublique et plus de retraités fonc-tionnaires.

Intégrer 2 millionsd'agriculteurs dans le système

de sécurité sociale Le ministre en charge de la

Sécurité sociale a aussi indiquépar la même occasion que deuxmillions d'agriculteurs serontintégrés dans le système desécurité sociale en les faisantaffilier à la Caisse nationale desécurité sociale des non-sala-riés (Casnos), sans donner plusde précisions sur la stratégiepour y parvenir, surtout quandon sait les réticences des tra-vailleurs de la terre vis-à-vis del’obligation législative à sedéclarer à la Sécurité sociale.

LSR

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécuritésociale a annoncé samedi 28 novembre 2015 que 2016sera l’année du chantier du code du travail. Rappelantqu’il est «suffisamment important» pour revoir certainsarticles de ce code du travail qui date des années 1990 etqui ne «s’accommode» donc plus de l’actualité. «Nousn’avons plus une économie sociale. L’économie de marchénous oblige à nous adapter avec ses exigences», a-t-ilprécisé, en assurant que «le droit du travailleur nechangera jamais même dans le nouveau code, qui serasoumis aux deux chambres du Parlement ainsi qu’auConseil des ministres, en 2016».

Départ en retraite sanscondition d’âge

et service nationalJe suis ingénieur. Je travaille dans une

entreprise pétrolière au Sud depuis 1984dont 2 ans de service national de 1988 à1990 (mise en disponibilité). Je comptepartir en retraite en 2016 après 32 ans deservice. Est-ce que les deux ans du servi-ce national seront comptabilisés ?

Djellali Mustapha

RÉPONSE : La loi relative à la retrai-te n’a prévu la prise en compte desannées du service national pour le cal-cul de la pension que dans le cas desdéparts à la retraite à l’âge légal de 60ans. Par conséquent, en 2016 ne serontcomptabilisées que vos 30 annéesd’activité salariée.

Bénéfice des 2 catégories accordées auxayants droit de chouhadaBonjour. Permettez-moi de vous

demander quelles sont les procédures àsuivre pour pouvoir bénéficier des 2 caté-gories accordées aux ayants droit dechouhada. En effet, je suis fils de chahid,sorti en retraite le 1er décembre 2000,c'est-à-dire juste après la promulgation deloi sur le chahid et le moudjahid sans avoirbénéficié de cet avantage. Merci pourtoutes les informations que vous voudriezbien me donner à ce sujet. Avec tous mes remerciements.

Kamel Abderrahmane

RÉPONSE : L’application de cettedisposition inscrite dans la réglementa-tion a connu diverses fortunes : elle aprofité à certains et pas à d’autres. Ilsemblerait, selon des déclarationsrécentes, que le ministre des Moudjahi-dine envisage de mettre un peu d’ordredans l’application de la loi citée par celecteur.

Retraités des Douanes non régularisés

C’est avec déférence, car votre travailforce le respect, que nous nous adressonsà vous pour la première fois. Retraités de

l’administration des Douanes depuis pourles uns deux ans, pour d’autres deux anset demi, nous sommes à ce jour privés,malgré nos maintes réclamations et sollici-tations, du paiement des rappels d’avan-cement et de notre modeste prime dedépart en retraite (500 000 DA) produit descotisations des fonctionnaires desdouanes. Nous voulons savoir si ce retardest légalement justifiable. Merci de nouspublier et de nous répondre.

Hammadou Abdelmalek

RÉPONSE : Les rappels doiventvous être versés s’ils vous sont dus, enplus ils doivent être intégrés dans lecalcul de votre pension de retraite.Même chose pour la prime de départ àla retraite, si elle est inscrite dans laConvention du personnel ou au titredes œuvres sociales.

Retraite proportionnelle àSonatrach et droit à l’IfriBonjour. Permettez-moi d'interpeller,

par le biais de votre rubrique que je remer-cie d'ailleurs pour les services qu'elle rendà vos lecteurs, les responsables du groupeSonatrach, sur l'incompréhension de l'ex-clusion des travailleurs ayant postulé audépart en retraite proportionnelle dans lecadre des départs volontaires, du bénéfice

de l'indemnité compensatoire Ifri.En effet, l'indemnité pour départ volon-

taire rétribue ce départ volontaire. Sanscette indemnité, le travailleur n'aurait paspostulé à partir en retraite proportionnelle,et c'est en faisant ses calculs sur les avan-tages qu'il perdrait en quittant l'entrepriseet le montant de cette indemnité, qu’il aaccepté de postuler au bénéfice de laretraite proportionnelle. En revanche, l'in-demnité compensatoire Ifri rétribue le tra-vailleur dont l'Ifri n'est pas comptabiliséedans sa pension de retraite. Quel rapport ya-t-il donc entre ces deux indemnités ?Elles sont complètement indépendantesl'une de l'autre. Et de quel droit faire rem-placer l'une par l'autre ? Opérer de la sorteest tout simplement une trahison. En effet, il y a eu un accord entre l'en-

treprise et le travailleur pour que ce dernierparte en retraite proportionnelle moyen-nant indemnisation. Faire glisser cetteindemnité sur une autre indemnité dontl'objet et le caractère sont totalement diffé-rents, équivaut tout simplement à renierl'engagement d'indemnisation des départsvolontaires. Le travailleur serait donc partien départ volontaire gratuitement ! A l'ins-tar du collègue, ex-juriste de Naftal, j'attirel'attention de qui de droit sur cette situationd'injustice criante, qui j'espère n'est pas lefruit d'une décision voulue.

Rabah Djaber

COURRIER DES LECTEURS

Page 11: Par Abdelmadjid Attar (P. 8 et 9) RÉBELLION À L’ASSEMBLÉE · Photos : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Bon d'accord, le climat est déboussolé et il faut agir ! Cela, on le

C’était la deuxième allocution duchef de l’Etat depuis l’attentat demardi dernier qui a coûté la vie à 12agents de la garde présidentielle.C’était un symbole. Les terroristesentendaient, ainsi, s’attaquer à latête de l’Etat.

Béji Caïd Essebsi a saisi l’occa-sion pour appeler les centrales syn-dicales des travailleurs et du patro-nat à l’entente sur les augmenta-tions des salaires dans le secteurprivé. Une telle entente, selon le pré-sident de la République, est de natu-re à offrir le «climat social serein etsouhaité pour permettre au peuplede vaquer à la lutte contre le terroris-me».

Aussi, faut-il «passer par la paixsociale pour combattre le terroris-me», a encore dit Caïd Essebsi.Dans ce contexte, le ministère del’Intérieur agit avec force. De nom-breuses arrestations de suspectsont été opérées ces derniers jours etplus de cent individus sont assignésà résidence.

Depuis l’attentat de mardi der-nier, la Tunisie vit sous le régime del’état d’urgence pour un mois alorsqu’un couvre-feu oblige les habi-tants du Grand-Tunis à sacrifier lesveillées nocturnes pour s’approcherau maximum de leurs familles.

Le couvre-feu est imposé de 21hà 5h. Contrairement aux fois précé-dentes, ce couvre-feu est respectéavec vigueur, selon les proprestermes du chef du gouvernement,M. Habib Essid. Dans son allocutionde dimanche soir, le président de laRépublique ne s’est pas empêchéde revenir à ses premières amours.

Un clin d’œil vers Nidaa Tounès, leparti dont il a été fondateur et qui vitdepuis quelques mois une crise quioppose Hafedh Caïd Essebsi, lepropre fils du président de laRépublique, en tant que vice-prési-dent du parti et le secrétaire général,Mohsen Marzouk.

Le clivage qui les sépare a placéle parti sur la pente et sur la voie de

l’implosion. Sentant le danger, lechef de l’Etat a pris la décision d’in-tervenir, non pas pour imposer unesolution, mais pour proposer une ini-tiative qui pourrait sauver cette for-mation politique. D’autant plus, a-t-ildit, que cette crise porte atteinte àl’image de la Tunisie à l’étranger».

L’initiative consiste en la constitu-tion d’une commission de 13membres qui sera appelée à propo-ser des solutions pratiques avecobligation de leur respect pour lesdeux parties en conflit. Les récalci-trants, a-t-il martelé, «sont contre lebien de la Tunisie et ses intérêts».

K. M.

Le Soird’Algérie Monde

Dans un climat d’insécurité et alors que les Tunisiensétaient déjà chez eux (couvre-feu oblige), le président dela République, Béji Caïd Essebsi, est apparu, dimanchesoir à la télévision, pour appeler le peuple à l’union sacréepour «combattre le terrorisme et les ennemis de la démo-cratie». De Tunis, Kattou Mohamed

Mardi 1er décembre 2015 - PAGE11LUTTE ANTITERRORISTE EN TUNISIE

Caïd Essebsi appelle à une «unité nationale solide»

Beji Caïd Essebsi, président tunisien.

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EN MARGE DU SOMMET DE LA COP21

Poutine refuse de rencontrer Erdogan à ParisVladimir Poutine a refusé

de rencontrer hier à ParisRecep Tayyip Erdogan mal-gré l'insistance duPrésident turc, dont le paysva subir les sanctions éco-nomiques de Moscou aprèsavoir abattu un bombardierrusse à sa frontière avec laSyrie.

Près d'une semaine après l'inter-vention au-dessus de la frontièreturco-syrienne de deux avions dechasse turcs F-16 pour descendreen flammes un bombardier Soukhoï-24 de retour de mission, la gravecrise diplomatique entre la Russie etla Turquie ne connaît aucun signede détente.

Ankara refuse de s'excuser etmaintient avoir agi légitimementpour protéger son espace aérien.Alors que le corps du lieutenant-colonel Oleg Pechkov — pilote

mitraillé par des rebelles syriensalors qu'il retombait en parachute —a quitté dans la matinée d’hier laTurquie pour être rapatrié, la fièvreanti-turque continue en Russie et lesmédias d'Etat tirent à boulets rougessur la Turquie, hier encore partenai-re privilégié.

Parallèlement, les autoritésrusses peaufinent l'ensemble dessanctions économiques décrétéescontre la Turquie, dont l'ampleurdevrait être limitée mais l'impactréel. Hier matin, le Kremlin a catégo-riquement exclu toute rencontreentre Vladimir Poutine et son homo-logue turc qui se trouvent tous deuxau Bourget, près de Paris, pour par-ticiper au sommet sur le climat.

Moscou continue de bouderAnkara malgré les appels insistantsdu Président turc à rencontrer lechef de l'Etat russe «en face àface». Furieuse, la Russie accusedepuis l'incident la Turquie d'avoirpartie liée avec l'organisation terro-

riste Daesh et exige des excuses.«Aucun Premier ministre turc, aucunPrésident, aucune autorité ne s'ex-cusera», a maintenu lundi le Premierministre turc Ahmet Davutoglu aprèsavoir rencontré à Bruxelles JensStoltenberg, le secrétaire général del'Otan dont la Turquie est membre.«Aucun pays ne peut nous deman-der des excuses car nous n'avonsfait que notre devoir», à savoir «pro-téger notre espace aérien et notrefrontière», a-t-il plaidé.

Répétant que la Turquie n'avait«aucunement l'intention d'avoir uneescalade» avec la Russie, M.Davutoglu a appelé Moscou à«reconsidérer» ses sanctions éco-nomiques, soulignant qu'ellesétaient «contraires» aux intérêts dela Turquie comme de la Russie.

Le secrétaire général de l'Otan aune nouvelle fois appelé au«calme», mais a souligné que ladéfense de son espace aérien était«le droit souverain de la Turquie».

LES PAYS VOISINS S’Y RÉUNIRONT AUJOURD’HUI

La crise libyenne en débat à Alger

Cette 7e réunion du genre, quiintervient dans le prolongement decelle tenue à N'Djamena (Tchad) enjuin dernier, permettra, selon leministre des Affaires maghrébines, del'Union africaine et de la Ligue desEtats arabes, Abdelkader Messahel,aux pays voisins et aux représentantsdes organisations régionales et inter-nationales de s'informer mutuelle-ment de la situation en Libye et dansla région et de procéder à l'analysedes derniers développements.

Elle se tient également au lende-main de la signature par le parlementlibyen reconnu internationalement dela déclaration de soutien à un gouver-nement d'union nationale, saluée parl'ONU ainsi que par plusieurs paysdont l'Algérie, y voyant la «seule voieà même de rétablir la stabilité et depréserver l'unité de la Libye». Laréunion verra la participation de l'en-semble des pays voisins de la Libye

(Algérie, Égypte, Soudan, Niger,Tchad et Tunisie), en plus de l'Unionafricaine, de la Ligue arabe et del'Union européenne.

La Libye sera aussi représentée àcette réunion, à laquelle assisteraégalement le nouveau représentantspécial du secrétaire général desNations-Unies pour la Libye, MartinKobler, qui a succédé à l'espagnolBernardino Leon.

M. Leon avait au terme de prèsd'une année de négociations, parve-nu début octobre à arracher unaccord sur un gouvernement d'unionnationale, mais le document a été parla suite rejeté par les deux parle-ments, qui se disputent le pouvoir enLibye. Le réunion sera également«une opportunité pour l'Algérie deréitérer son appui au processus encours sous l'égide des Nations unies,pour accélérer la mise en place d'ungouvernement d'union nationale,

capable de mener à bien la périodetransitoire et de relever les multiplesdéfis auxquels fait face le pays,notamment le terrorisme», a soulignéM. Messahel. Lors d'un entretien,lundi dernier, avec M. Fayez El-Sarraj, candidat au poste de chef dugouvernement d'union nationale de laLibye, M. Messahel avait réaffirmé lesoutien de l'Algérie aux efforts visantà trouver une solution politique à lacrise libyenne et au nouveau repré-sentant onusien, Martin Kobler, chefde la mission de l'ONU d'appui enLibye (Manul). M. Messahel a réitérépar la même occasion «son appel àtoutes les parties et acteurs en Libyeà répondre positivement et en touteresponsabilité aux propositions sou-mises», rappelant que la situationinterne et régionale exige une actionurgente.

Par ailleurs, la présidente de laCommission de l'UA, NkosazanaDlamini-Zuma, a réitéré récemmentla «profonde inquiétude» de l'UA surla situation en Libye, soulignant l'im-portance de prendre les mesuresnécessaires pour que «l'UA joue sonrôle légitime, en coordination avec les

pays voisins de la Libye et de l'ONU,dans les efforts pour rétablir la paixdans le pays». Lors d'un entretienavec Mme Dlamini-Zuma, jeudi ausiège de l'UA à Addis Abeba, l'envoyéspécial du Premier ministre libyen,Mohamed Bait Almal, a indiqué que«le terrorisme est une menace nonseulement pour la Libye mais aussipour la région et le reste du continentafricain». «Le gouvernement libyensouhaite voir un rôle plus actif de l'UAdans le règlement de la crise libyen-ne», a-t-il souligné. Dans le mêmesillage, la chef de la diplomatie euro-péenne, Federica Mogherini, à noté àce propos que l'UE se tient prête àaider le nouveau gouvernementd'union nationale libyen et à lui fournirun soutien financier substantiel de100 millions d'euros en cas d'accord.En proie au chaos depuis la chute durégime de Maâmmar El-Gueddafi en2011, la Libye est livrée aux milices etcompte deux pouvoirs rivaux, avecun Parlement basé dans la capitaleTripoli aux mains d'une coalition demilices, Fajr Libya, et un autre àTobrouk (est), reconnu par la commu-nauté internationale.

La situation en Libye et dans la région sera à l'ordre dujour de la 7e réunion ministérielle ordinaire des pays voi-sins de la Libye dont les travaux s'ouvriront aujourd’hui àAlger.

La Syrie a «catégoriquement» démenti hier avoir fait usage d'armes chi-miques, dont du gaz de chlore, depuis le début du conflit en 2011, assurantdevant l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) coopé-rer pleinement avec les efforts de destruction des stocks. «Nous souhaitonsici affirmer catégoriquement que nous n'avons jamais fait usage de chlore nid'autres matières chimiques toxiques au cours (...) de quelque opération quece soit en Syrie depuis le début de la crise jusqu'à ce jour», a assuré lenuméro deux de la diplomatie syrienne, Fayçal Mekdad, devant l'OIACréunie à La Haye pour sa session annuelle.

L'OIAC s'était dite la semaine dernière «gravement inquiète» de l'utilisa-tion continue d'armes chimiques en Syrie et avait demandé que les respon-sables soient traduits en justice. L'OIAC avait confirmé le 6 novembre quedu gaz moutarde avait été utilisé en août et du gaz de chlore en mars, sanspour autant désigner de coupables.

Ces propos ont été tenus alors qu'un représentant de l'UE, Jacek Bylica,a assuré aux représentants des 192 Etats parties qu'il existe «de nom-breuses incertitudes au sujet de la destruction du programme syrien d'armeschimiques, notamment les manques et les contradictions dans les déclara-tions» de Damas. «Ces incertitudes créent des doutes quant au respect dela Syrie de ses obligations aux termes de la convention», a-t-il ajouté. Cesdoutes rendent «impossible de croire que le programme a été détruit demanière irréversible».

OIAC

La Syrie dément avoir fait usaged'armes chimiques depuis le

début du conflit

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 1er décembre 2015 - PAGE12

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BALLON D'OR-2015

Lionel Messi,Cristiano Ronaldoet Neymar finalistes

L'Argentin Lionel Messi (FCBarcelone), le Portugais CristianoRonaldo (Real Madrid) et le BrésilienNeymar (FC Barcelone) sont les troisfinalistes du Ballon d'Or 2015 qui seradécerné le 11 janvier à Zürich, aannoncé hier la Fédération internatio-nale de football. Ronaldo est le doubletenant du titre (3 au total) du trophéeremporté à quatre reprises par Messialors que Neymar se retrouve pour lapremière fois parmi les trois nommés.Grand artisan du triplé réussi par leBarça (Ligue des champions, cham-pionnat, Coupe d'Espagne), Messi serale grand favori devant Ronaldo, auteurd'une saison blanche en terme de tro-phées collectifs malgré des statistiquesindividuelles de très haut niveau(meilleur buteur de la Liga la saisondernière avec 48 réalisations, en têtedu classement des buteurs de la Liguedes champions en 2015-16 avec 7 réa-lisations). Neymar a, lui, terminé entête des canonniers de la C1 la saisondernière à égalité avec Messi (10 buts)mais aura du mal à inquiéter le petitgénie argentin. Le prix du meilleurentraîneur se jouera entre Luis Enrique(FC Barcelone), Pep Guardiola (BayernMunich) et Jorge Sampaoli (sélection-neur du Chili, vainqueur de la CopaAmerica). Pour la meilleure joueuse,sont en lice Carli Lloyd (Etats-Unis),Aya Miyama (Japon) et Celia Sasic(Allemagne).

ANGLETERRE : COUPE DE LA LIGUE (QUART DE FINALE)

Les rescapés Manchester Cityet Liverpool favoris

Le co-leader de PremierLeague, après 15 jours délicatsà la mi-novembre, s'est remisdans le sens de la marchecontre Southampton (3-1) avantde recevoir Hull, relégué cet étéet actuel lement 4e deChampionship (2e division). Latâche des Reds sera, elle, plusardue car ils se déplacent juste-ment chez les Saints, 10e del'élite. Malheureusement pourSouthampton avant le match àSaint-Mary, Liverpool est bienplus tranchant loin de sesbases. Jürgen Klopp, qui comp-te une défaite en dix matchs,vient ainsi tout juste de décro-cher dimanche une 1re victoirebien laborieuse à Anfield (1-0contre Swansea) qui l'a fait bon-dir à la 6e place. Le tenant dutitre Chelsea ainsi qu'Arsenal,Manchester United etTottenham ayant déjà disparu,les deux survivants parmi lesgros ont un bon coup à jouer envue des demi-finales (aller les 5-6 janvier, retour les 26-27 jan-vier). Ces matchs sont uneoccasion rêvée pour relancer

des joueurs majeurs en phasede reprise après plusieurssemaines d'absence. Dans l'ef-fectif de Manuel Pellegrini, lemeneur David Silva est concer-né. Dans celui de Klopp, ce sontDaniel Sturr idge et JordanHenderson. Reste à voir si d'uncôté Agüero, qui a reçu un coupsamedi, et de l'autre Coutinho,touché jeudi en Europa League,seront alignés ou pas. «C'estimportant pour nous d'aller endemi-finale, a rappelé ainsi l'en-traîneur chilien des Citizens. Ilfaut essayer d'accélérer la récu-pérat ion de certains de nosjoueurs d'ici mardi». Dans lesdeux dernières rencontres, lesautres pensionnaires de 2e divi-sion Middlesbrough, tombeur deManchester United précédem-ment, et Sheffield Wednesday,qui a sorti Arsenal, affrontentrespectivement Everton et StokeCity. Les Toffees, 9e et invaincusdepuis cinq journées, sontactuellement déchaînés avec 14buts inscrits en quatre matchs.L'attaquant Belge Lukaku en estlui à 12 depuis août. L'idée d'un

possible derby ensuite avecLiverpool pourrait décupler lamotivation de son équipe. Après une défai te en dix

matchs seulement, Stoke City,plus dans le dernier carrédepuis leur victoire en 1972,avait peut-être déjà la tête aumatch lorsqu'ils se sont inclinéssamedi à Sunderland (2-0).Sacré en 1991, Sheffield n'a lui

plus atteint les demi-f inalesdepuis 2002.

ESPAGNE (16es DE COUPE DU ROI)

L’Atletico Madrid en ouverture,le Barça en avance

l L'Atletico Madrid ouvre lebal des 16es de finale aller deCoupe du Roi aujourd’hui àReus (D3), en Catalogne, tandisque le FC Barcelone, vainqueursortant, peut profiter d'uncalendrier anticipé pour deve-nir demain mercredi le premierqualifié pour les huitièmes.Dix fois vainqueur de l'épreu-

ve, dont la dernière fois en 2013,l'Atletico reste une redoutableéquipe de Coupes, difficile àabattre en confrontation aller-retour. Et même si l'entraîneur

Diego Simeone devrait faire tour-ner son effectif ce soir, les«Colchoneros» affichent cettesaison la meilleure défense deLiga (6 buts encaissés). C'est dire si la tâche s'annon-

ce ardue pour Reus Deportiu, quiévolue en Segunda B (3e divi-sion). Le club de la province deTarragone occupe néanmoins lapremière place de sa poule danscette compétition. Mercredi soir,une autre confrontation D1-D3est attendue en Catalogne avecle match retour des 16es de finaleentre le grand FC Barcelone et le

modeste club de Villanovense,qui avait arraché un nul 0-0 à l'al-ler fin octobre. Au Camp Nou, l 'équipe

d'Estrémadure va devoir espérerun miracle pour éliminer le géantbarcelonais : champion d'Europeen titre, actuel leader de la Liga,tombeur du Real Madrid il y a dixjours (4-0), le Barça connaît unepériode faste à l'approche duMondial des clubs au Japon (10-20 décembre). C'est sa participa-tion attendue à cette compétitionqui a valu au club catalan uncalendrier aménagé et qui pour-rait lui permettre d'être mercredile premier qualifié en huitièmesde finale, deux semaines avantles autres 16es de finale retour,programmés autour du 16décembre. Le Real Madrid, deson côté, débute mercredi sacampagne de Coupe avec undéplacement sur la pelouse de

Cadix (D3), équipe conduite parle vétéran Daniel Güiza (35 ans),attaquant sacré championd'Europe avec la sélection espa-gnole en 2008.

Start (heure algérienne)Joué le mercredi 28 octobre (matchavancé)Villanovense (D3)-FC Barcelone 0-0 (*) Mardi 1er décembreReus (D3)-Atletico Madrid (20h)Leganes (D2)-Grenade (21h) Mercredi 2 décembre (21h)Barakaldo (D3)-Valence Logroñes (D3)-Séville FC Rayo Vallecano-Getafe Betis Séville-Sporting Gijon Llagostera (D2)-Deportivo La Corogne Almeria (D2)-Celta Vigo Cadix (D3)-Real Madrid(22h) Jeudi 3 décembreLinense (D3)-Athletic Bilbao (20h)Huesca (D2)-Villarreal (21h) Levante-Espanyol Barcelone Ponferradina (D2)-Eibar Mirandes (D2)-Malaga Las Palmas-Real Sociedad (22h)

Start (en heure algérienne)Ce soir (20h45)Middleborough (D2)-EvertonStoke City-SheffieldWednesday (D2) Manchester City-Hull City (D2) Mercredi 2 décembre(20h45)Southampton-Liverpool

Programme des 16es retour (match avancé)Mercredi 2 décembre (20h)FC Barcelone-Villanovense (D3) (*) Les autres matchs retour sont prévus autour du mercredi 16décembre. (*) Retenu par le Mondial des clubs au Japon (10-20 décembre), leFC Barcelone a disputé son match aller des 16es de finale de maniè-re anticipée le 28 octobre et joue la rencontre retour le 2 décembre.

l Manchester City et Liverpool, les deux cadors rescapés enCoupe de la Ligue qui ont réussi à s'éviter jusque-là, sont sur lavoie royale avant les quarts de finale, aujourd’hui et demain soir.

BASKET-BALL :SUPERDIVISION A(MISE À JOUR)

Duels à DarEl-Beïdaet à Blida

La salle omnisports de Dar-El-Beïdaabritera aujourd’hui à 18h un duel entrele CRBDB local et le GS Pétrolierscomptant pour la mise à jour du cham-pionnat de basket-ball de laSuperdivision A, 4e journée. Une victoiredes locaux leur permettra de rejoindrel’US Sétif en tête du classement tandisqu’un succès des GS Pétroliers les rap-prochera davantage du peloton de têteen attendant la programmation desdeux autres rencontres en retard duGSP. Par ail leurs, l ’USM Blidaaccueillera l’OMS Miliana dans le cadrede la mise à jour de 5e journée ; unerencontre reportée à cause de l’indispo-nibilité de la salle de Blida, réquisition-née pour un tournoi national de tennisde table le jour de la compétition. Battueà domicile samedi dernier par le WABoufarik, l ’USMB devrait réagiraujourd’hui devant son public. En face,l’équipe de Miliana, qui reste sur unebelle victoire à Batna, devrait parailleurs confirmer son grand retour.

Ah. A.

Start (cet après-midi)A Dar-El-Beïda (18h) : CRBDEB-GSPétroliers (4e journée)A Blida (15h) : USMB-OMS Miliana (5ejournée)

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AU LENDEMAIN DE LA PREMIÈRE JOURNÉE DE LA CAN-2015 DES U23

Algérie : quelques réglages pour se relancer l Si dans la poule A, la Tunisie

et le Sénégal, qui s’affrontentaujourd’hui dans un match déjàqualificatif aux demi-finales, sem-blent prendre une sérieuse option,le groupe B où évolue notre sélec-tion olympique n’a pas livré tousses secrets au lendemain de la pre-mière levée, dimanche à Mbour.

Mohamed Bouchama - Alger(Le Soir) - Les Nigérians de SamsonSiasia ont, certes, décroché les troispoints de la victoire face aux Aiglonsdu Mali, grâce notamment à un dou-blé de l’attaquant du CS SfaxienAjayi et une troisième banderille deMohammed Usman, mais ce succèsfut long à se dessiner. Les Maliens,menés 0-3 après quarante-cinqminutes de jeu, ont su, durant laseconde mi-temps reprendre du poilde la bête. Malheureusement, lespoulains de Cheikh Oumar Komen’ont pu renverser complètement lavapeur. Deux réalisations, œuvresde Niane Adama et Abdoulaye

Diarra, n’ont pas suffi pour priver lesNigérians d’un premier succès ôcombien important dans la courseaux deux sésames pour les demies.Une quête que les deux sélectionsarabes de cette poule sont loin d’at-teindre. Leur partage, dimancheaprès-midi a plutôt souri à leurs deuxconcurrents subsahariens. Si bienque l’optimisme affiché par les deuxsélectionneurs de l’Algérie, le SuissePierre-André Schürmann, et del’Egypte, Houssam El-Badry n’avaitplus d’être.

Le technicien suisse «satisfait durésultat» osera même affirmer que«nous avons bien joué et avonsréussi à revenir au score». Or, dubeau jeu, les camarades deKenniche n’en ont produit que parpetites séquences, les Egyptiensayant, non seulement monopolisé lecuir, fait cavalier seul et leur stratègeMahmoud Souleiman alias Kahrabas’est permis le luxe, à plusieursreprises, de passer en revue aussibien les éléments du milieu que ceux

de la défense algérienne. Les Verts,très mal positionnés sur le terrain,avaient les moyens de mieux faire.Sur le plan individuel, des joueurscomme Ferhat, auteur de l’égalisa-tion, et Meziane, qui a raté le but dela victoire, ont apporté la preuve quel’équipe est techniquement valable.Néanmoins, pour transformer cettesupériorité technique individuelle ensuprématie collective, la conditionphysique et la cohésion du groupese devaient d’être au point. Le travaileffectué depuis août 2014 ne semblepas avoir, en tout cas, donné lesfruits espérés et par Schürmann etpar ses employeurs.

Le Mali jouera son va-toutDésormais mieux renseigné sur

les capacités de son team et cellesdes prochains adversaires durant cepremier tour de la CAN, le sélection-neur des Verts se doit de réfléchiraux formules adéquates en mesurede transformer son team. Demain,face au Mali, la mission de Salhi etcompagnie s’annonce plus délicate.Plus compliquée d’autant qu’il s’agirad’un adversaire très athlétique et quimanie parfaitement le cuir. C’estaussi un ensemble malien qui seprésentera sur la pelouse du stadeCaroline-Faye avec la ferme inten-tion de l’emporter.

Le rendez-vous à ne pas man-quer, en somme. Schürmann qui aemmené au Sénégal un ensemblephysiquement diminué se doit sur-tout d’apporter les solutions effi-cientes. Le forfait de Gagaâ, blesséau genou, et le rendement moyendes attaquants lors du premiermatch face à l’Egypte vont devoir

inciter le coach suisse à revoir sondispositif. S’il est quasiment exclu devoir Oussama Derfalou intégrer l’ef-fectif de départ face aux Maliens, laprésence de Zakaria Haddouchesera la bienvenue.

Le virevoltant ailier sétifien a suf-fisamment de qualités (puissance etvitesse) pour dérouter une arrière-garde malienne par trop lourde.Renforcer le couloir droit de la défen-se sera aussi un souci à ne pasnégliger. Face à l’Egypte, le frêleBenghit a eu toutes les peines dumonde à contenir les assauts desavants égyptiens. Pas suffisammentarmé physiquement, le défenseur duParadou AC a également paru affec-té par la forte chaleur mais surtoutpar la vivacité de ses vis-à-vis. Le«Panucci» algérien peut, par contre,offrir des solutions offensives, lui l’ar-

rière droit de formation qui a étéreconverti en ailier droit à cause jus-tement de son petit gabarit. Uneredistribution des rôles s’impose, detoute manière, pour éviter les erre-ments constatés lors de la sortie dedimanche face aux Egyptiens quiavaient évolué, à l’instar de nosjoueurs, la peur au ventre. C’estcette impression de mal faire que lespoulains de Schürmann doivent éva-cuer. Le Mali a, certes, les moyenset la volonté de revenir dans la cour-se à la qualification. N’empêche queles équipiers de Kenniche ont lesvertus essentielles pour ambitionnerune première victoire lors de cetteCAN. C’est, en définitive, tout le malqu’on souhaite à cette sélectionappelée à concrétiser un rêve vieuxde 35 ans.

M. B.

CHEIKH OUMAR KOME (ENTRAÎNEUR MALI) :

«Nous pouvons battre l'Algérie»L'entraîneur de la sélection malienne des moins de 23 ans de football,

Cheikh Oumar Kome, s'attend à un match difficile face à l'Algérie, mercredià Mbour (Sénégal) pour le compte de la deuxième journée de la CAN-2015mais il estime que son équipe est capable de s'imposer. «Notre prochainmatch contre l'Algérie sera également difficile. Nous pouvons les battremais nous ne devons pas nous permettre des erreurs comme lors de notrepremier match contre le Nigeria», a déclaré Cheikh Oumar Kome à la pres-se. Le Mali a mal entamé la Coupe d'Afrique des nations des U-23 en s'in-clinant face au Nigeria sur le score de 3 à 2 dimanche à Mbour lors de lapremière journée du groupe B. «Nous avons mal débuté la rencontre maisen seconde période nous avons mieux joué collectivement. Nous aurionspu égaliser mais nous avons manqué quelques occasions», a-t-il regretté.

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RIEN NE SEMBLE ARRÊTER L’USM ALGER

L’empreinte Miloud Hamdi !l Sauvée de la reléga-

tion in extremis la saisondernière à la faveur de sadernière victoire sur l’ASOChlef — expédiée à l’occa-sion en Ligue 2 — lors del’ultime journée, l’USMAlger revient avec unmeilleur visage cette sai-son.

Les gars de Soustara,finalistes malheureux de ladernière Ligue des cham-pions d’Afrique, restent surune série de 11 matchssans défaite en champion-nat de la Ligue 1 Mobilis,soit depuis la 2e journée,avec un match en retardface au MC Alger.Champion d’hiver, à deuxjournées de la f in de laphase aller, l’USM Alger esten passe de réussir sa sai-son, contrairement à cellede la saison dernière.

Cette réussite, en grandepartie, est l’œuvre du techni-cien franco-algérien, MiloudHamdi, recruté, faut-il le rap-peler, en juin dernier en tantqu’entraîneur-adjoint avantde le nommer entraîneur enchef début octobre dernieralors que Karim Masmoudiavait été nommé nouvelentraîneur-adjoint. Bienavant la reconfiguration dustaff technique et la nomina-tion de Hamdi entraîneur enchef, Hadj Adlène, porte-parole de l ’USMA, avaitdéclaré que «Miloud Hamdidevrait rester entraîneur enchef jusqu'au mercato d'hi-ver». Maintenant que lemercato d’hiver n’est qu’àdeux semaines, Hamdisera-t-il maintenu dans sonposte ? La réponse devraitêtre affirmative d’autant plusque depuis son arrivée à labarre technique des Rougeet Noir lors de la dernièrejournée du championnat2014/2015 en remplace-ment de l ’Allemand OttoPfister limogé, il réalise ungrand travail. Et par la forcedes choses, Miloud Hamdi,ancien assistant de DjamelBelmadi avec la sélection duQatar, a forcé l’admiration

de tout le monde. Hamdi aréussi là où de grands tech-niciens auraient pu échouer,à savoir une qualificationhistorique en finale de laLigue des championsd’Afrique ponctuée d’unesérie de cinq victoires suc-cessivement en phase depoules de la LDC en plus dehuit victoires consécutivesen championnat profession-nel de la Ligue 1 Mobilis.Pour réussir un tel parcours,Hamdi a rencontré plusieursdifficultés notamment lesnombreuses blessures deses joueurs en plus d’uncalendrier très chargé.Toutefois, Hamdi a su gérer

toutes les situations…Aujourd’hui, après 13 jour-nées, l’USM Alger est leaderdu classement avec 29points avec une confortableavance de 7 points sur sespoursuivants et avec une

rencontre en moins. Quiaurait parié que MiloudHamdi accomplisse un teltravail ? Probablement per-sonne, y compris le prési-dent Haddad !

Ahmed Ammour

Reprise demainAprès avoir remporté leur derby algérois face à l’USM

El-Harrach, samedi, comptant pour la 13e journée duchampionnat de la Ligue 1 Mobilis, les joueurs de l’USMAlger ont bénéficié d’un repos bien mérité. Ainsi, profitantde la mini-trêve du championnat, et après avoir disputétrois matchs en 10 jours, Hamdi a accordé deux jours derepos à ses joueurs, avant de reprendre le chemin desentraînements mercredi 2 décembre au stade Omar-Hamadi de Bologhine.

Ah. A.

HAMZA ZAÏDI (ATTAQUANTDE LA JS SAOURA) :

«Je rêve d’un titre»l A la JS Saoura, on attendait Mustapha Djalit, mais

on voit souvent Hamza Zaïdi, un attaquant de 23 ans.Auteur de quatre buts et de quatre passes décisives, ils’est imposé dans son club et il a encore une marge deprogression. A la découverte d’un jeune qui monte.

Le Soir d’Algérie : A la veille de la trêve hivernale,comment jugez-vous le parcours de la JSS ?

Hamza Zaïdi : C’est un parcours satisfaisant. Le clubest à la neuvième place et on aurait pu mieux faire si l’arbi-trage nous était plus favorable.

Justement, après la défaite face au CRB, votreentraîneur en a voulu à l’arbitre.

Oui, j’ai l’impression qu’on a joué contre le CRB maisaussi contre l’arbitre.

En fait, la JSS a-t-elle un autre objectif que le main-tien cette saison ?

Oui, l’objectif c’est avant tout le maintien, mais on viseaussi une place sur le podium, et on ne pourra jamais lefaire si à chaque rencontre, on subit des erreurs d’arbitra-ge.

Un de vos coéquipiers a même déclaré que lesclubs du Sud sont «mahgourines».

Nous, on s’efforce de pratiquer un beau football. Parexemple, contre l’USM Alger, on avait fait un grand matchet tout s’était bien passé, mais il faudrait que l’arbitragesuive.

Mais est-ce que la JSS a vraiment les moyens dedamer le pion aux grosses cylindrées comme le MCA,le CRB et les autres ?

Nous avons un bel effectif et une administration compé-tente qui a mis tous les moyens à notre disposition. Parconséquent, je pense qu’on peut jouer les premiers rôlesmême si cela ne plaît pas à certains.

Après le départ de Simondi, on parle de l’arrivée deCavalli. Qu’en pensez-vous ?

Quel que soit le nom de l’entraîneur, on est prêt à tra-vailler avec lui, ce n’est pas un problème.

L’an dernier, vous aviez inscrit 15 buts avec leMouloudia de Batna. Et cette saison, vous en êtes àquatre réalisations.

J’ai marqué quatre buts et je suis aussi l’auteur dequatre passes décisives. Mais pour ma première annéeparmi l’élite, je n’ai pas l’intention de terminer comme lemeilleur buteur. L’important c’est que l’équipe gagne.

Vous évoluez avec Mustapha Djalit, un attaquanttrès expérimenté qui était au MCA. Est-ce qu’il vousconseille ?

il m’aide énormément et cela me fait plaisir, j’ai beau-coup de chance parce qu’il a une grande expérience etj’apprends beaucoup avec lui.

Quels types de conseils vous donne-il ?Il me conseille sur tous les plans, notamment sur mon

placement, mes déplacements et ma forme physique.Djalit a évolué au MCA. Est-ce que votre ambition est

d’atterrir dans un grand club de la capitale un jour ?Oui, mais cela dépendra de mes prestations et de mon

parcours avec la JSS. Pour le moment, je défends lemaillot de la Saoura. Je suis un enfant de Béchar et je doisbeaucoup à ce club, mais, bien sûr, à l’instar de Beldjillali,j’aimerais bien progresser et évoluer dans un grand club.

A 23 ans, quel est votre plus grand rêve ?Mon plus grand rêve serait de remporter un titre avec la

JS Saoura.Propos recueillis par Hassan Boukacem

PLUSIEURS CLUBS DE LIGUES 1 ET 2 LE CONVOITENT

Hadj-Aïssa prépare son retourl Lazher Hadj-Aïssa sera de

retour sur les terrains, vrai-semblablement après la trêve,c’est en tout cas ce que nous arévélé son agent, AbdelhafidBoukebouche.

Selon lui, «Lazher est encontact avec quatre clubs deLigue 1, le MCO, le RCR, leNAHD et l’USMB, mais c’estRelizane qui tient la corde vuque nous allons entamer desnégociations sérieuses avecce club au cours de cettesemaine». A l’arrêt depuisplusieurs mois, l’ex-stratègede l’ESS a retrouvé tous sesmoyens selon son agent quinous explique : «Après avoirquitté le MCA, Hadj-Aïssa estallé évoluer en Arabie

Saoudite. Malheureusementson club a été relégué etcomme le règlement saou-dien interdit aux joueursétrangers de figurer endeuxième division, il était ren-tré en Algérie et avait signéun contrat au profit de l’ESS.Lors d’une rencontre face auNAHD, il avait été victimed’une déchirure musculaire etil a rechuté. Ensuite, il y a eudes problèmes extra-sportifset il a voulu changer d’air.Mais les dirigeants de l’ESSne lui ont remis sa libérationqu’à douze heures de la clô-ture du mercato estival.C’était trop tard pour lui trou-ver un club et il a été obligéd’attendre le mercato hiver-nal.» Mais à trente et un an,

l’ex-“Baggio” sétifien est-il aumieux de sa forme physiqueet en parfaite santé ? Sur cepoint, Boukebouche est for-mel : «Hadj-Aïssa n’a pascessé de travailler avec unpréparateur physique et ils’entraîne à Batna. Il disputemême ses rencontres avecses amis. Il est en bonnesanté et il est prêt physique-ment et techniquement.J’estime que ce sera trèsbien pour notre championnatde revoir un joueur de cecalibre. J’ajoute qu’il y a éga-lement pas moins de cinqclubs de Ligue 2 qui sontintéressés par ses services,mais je préfère qu’il revienneen Ligue 1.»

H. B.

Page 15: Par Abdelmadjid Attar (P. 8 et 9) RÉBELLION À L’ASSEMBLÉE · Photos : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Bon d'accord, le climat est déboussolé et il faut agir ! Cela, on le

Le Soird’Algérie Culture Mardi 1er décembre 2015 - PAGE 15

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Pour les supporteurs duCRB qui ont vécu la belleépoque du «Grand Chabab»,cette photo est une icône. On yvoit Hassen Lalmas porté surles épaules de ses coéquipiers,brandissant une Coupe d’Algé-rie. Cette photo a été reprodui-te en grand format sur un mur àBelouizdad, près du café duclub algérois. C’est un homma-ge à Hassen Lalmas dont lenom est peint en gris sur legigantesque tableau. Bel hom-mage à un artiste du footballpar un artiste peintre anonyme.

K B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

Algeriangraffiti Par Kader Bakou

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE TIZI OUZOU Mardi 1er décembre à 14h : PièceMassinissa et Sophonisbe du Théâtrerégional de Tizi Ouzou. Mise en scène :Hamida Aït El Hadj.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Mercredi 2 décembre à 16h :Conférence de Belhai Djelloul, pour laprésentation de son ouvrage Lesdons de la mer.CONSERVATOIRE AHMED-WAHBY

(ORAN)Mercredi 2 décembre : Concert del'artiste espagnol Aldo Narejos, àl’occasion de la célébration du 13eanniversaire de la signature du Traitéd'amitié, de bon voisinage et decoopération entre l'Algérie etl'Espagne.SALLE AHMED-BEY (CONSTANTINE)Jusqu’au 3 décembre : 13e éditiondu Festival international Dimajazz deConstantine :Mardi 1er décembre à 19h : Concertsde Tamer Abu Ghazaleh, AlphaBlondy & Solar System.

Mercredi 2 décembre à 19h :Concerts de China Moses et du BillyCobham Quintet.Jeudi 3 décembre à 19h : Concertde Incongnito.SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE) Tous les jours : Film d’espionnage007 Spectre de Sam Mendes (2015,Royaume-Uni /USA), avec DanielCraig, Christophe Waltz, Léa Seydouxet Monica Belluci. Séances: 14h, 17het 20h. Prix des tickets : 500 DA.GALERIE D’ARTS SIRIUS(TÉLEMLY, ALGER)

Chaque jour : Exposition«Purification» de Karim Sergoua.GALERIE D’ART DE L’HÔTELSOFITEL (EL HAMMA, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition-vente de peinture et de photoraphie«Du soleil à la lune», avec NourredineChegrane, Farid Benyaâ, ValentinaGhanem, Ferrante Ferranti, etc. Lesbénéfices seront utilisés pour acheterdu matériel spécial aux enfants de laLune souffrant du xerodermapigmentosum et qui ne peuventsupporter le moindre rayon de soleil.GALERIE BAYA DU PALAIS DE

LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 16 janvier 2016 : 8e Salond’automne des arts plastiques. PALAIS AHMED-BEY DECONSTANTINEJusqu’au 6 décembre : Exposition demanuscrits arabes conservés aux Pays-Bas, intitulée «L’art du livre islamique».CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 10 décembre : Exposition «Clin d’œil» en hommage à l’artisteLazhar Hakkar (1945-2013).

La manifestation a vu la participa-tion d'une trentaine de cinéastesreprésentant 13 pays dont l'Algérie, laPalestine, la Jordanie, l'Égypte, le Cana-da, la France, la Belgique et la Tunisie.

Le Palais de la culture Moufdi-Zakaria d’Alger aabrité du 28 au 30 novembre 2015, la premièreédition des Journées internationales du filmféminin. Plusieurs films ont étés projetés durantcette manifestation, notamment le film docu-mentaire jordanien Ofok (horizons) de ZeinEdouri, une réalisatrice jordanienne d'originepalestinienne. La Palestine, d’ailleurs, est l’invi-té d’honneur de ces journées cinématogra-phiques algéroises. Dans ce cadre, le ministrede la Culture, Azeddine Mihoubi, qui a saluél'organisation de ces journées, les qualifiant de«reconnaissance pour l'apport de la femmealgérienne», a souligné que le choix de laPalestine comme invité d'honneur constitue«une reconnaissance à la femme palestiniennemilitante». Toujours dans le cadre des Journées du film

féminin, la salle Ibn-Zeydoun de Riadh El-Feth

a abrité hier lundi une projection en avant-pre-mière du film Les Intrus réalisé par MohamedFoudil Hazourli et produit par l’ Agence algérien-ne pour le rayonnement culturel (AARC),avec le soutien du ministère de la Culture etdu Centre national du cinéma et de l’audiovisuel(CNCA) (production exécutive AntaresAudiovisuelle).L’histoire du film (scénario de Djamel-Eddine

Merdaci) se déroule en Algérie durant la périodede la colonisation française. Des vétérans de laDeuxième Guerre mondiale se retrouvent desdeux côtés de la barricade quand la guerre deLibération nationale commence. Les nationa-listes sont d’un côté et les partisans de l’Algériefrançaise de l’autre.Organisées par l'Agence algérienne pour le

rayonnement culturel (AARC), les premièresJournées internationales du film féminin ont vula participation d'une trentaine de cinéastes(scénaristes, réalisateurs et réalisatrices…)représentant 13 pays dont l'Algérie, la Palesti-ne, la Jordanie, l'Égypte, le Canada, la France,la Belgique et la Tunisie. Une initiative louable,qui attend d’être pérennisée. La suite dans une année !

Kader B.

JOURNÉES INTERNATIONALES DU FILM FÉMININ À ALGER

Un premier pas en attendant la suite

C omme pour ses précédentessorties littéraires dans larégion, l’ancien président de

l’APN, Karim Younès, a étéaccueilli chaleureusement par lesBéjaouis samedi passé à l’occa-sion d’une rencontre- dédicace deson dernier livre La chute de Gre-nade ou la nouvelle géographie dumonde. Paru en octobre dernier, ce dernierouvrage de Karim Younès est lasuite chronologique de ses deuxprécédents livres et l’ensembleconstitue une remontée vers lesorigines de notre pays et son his-toire.Pour Karim Younès, il s’agit d’unrécit historique qui rappelle quenotre existence au sein de l’huma-

nité, loin d’être usurpée, est richede souvenirs qui justifient la fierté etinspirent le respect. De ce passé,l’auteur affirme retenir deuxchoses. «Nous avons été des passeursd’humanisme, mais c’est l’Occidentqui en a tiré profit pour entrer dansce qu’on appelle communément laRenaissance. Nous avons jeté unpont vers la modernité et c’est l’Oc-cident qui l’a emprunté», a-t-il sou-ligné. La librairie Hassissene, sise rue

piétonne dans la Haute-ville deBéjaïa où a eu lieu la séance-dédi-cace n’a pas désempli durant plu-sieurs heures. Entamée à 10h, larencontre avec le public béjaouis’est poursuivie jusqu’à 17h.

L’auteur ne s’est retiré quequelques instants, le temps d’uncourt déjeuner avant de retrouverses admirateurs venus des diffé-rentes localités de la wilaya. Les yeux pétillants d’énergie et

de générosité, Karim Younès a prisénormément de plaisir à communi-quer et communier avec ses admi-rateurs de différents bords, desdeux sexes et de tous âges. Malgrél’exiguïté de la salle, le public aattendu patiemment à l’extérieur dela librairie pour s’offrir une dédicacede ce troisième livre de l’ancien pré-sident de l’APN. Sourire aux lèvres, tout en se

livrant à cet exercice de signaturede son nouveau livre, l’auteur n’apas tari d’anecdotes débordantes

d’humour, dictées par un visage, unnom de famille pour relater un faithistorique de sa région natale. Ilétait presque 17h lorsque le derniergroupe de lecteur quitta la librairieHassissène. Interrogé sur cettenouvelle passion pour l’écriture del’homme politique, Karim Younèsaffirme qu’il y a «un âge pour tout».«L’heure de l’écrit a sonné pourmoi, je fais montre de pédagogiepolitique au service de notre pays etde notre peuple qui n’est que d’ap-profondir ses connaissances enmatière d’histoire antique etcontemporaine et je n’omets pasd’ajouter en prospective les hori-zons qui nous attendent devant», a-t-il déclaré.

A. Kersani

RENCONTRE-DÉDICACE DE SON DERNIER LIVRE LA CHUTE DE GRENADE OU LA NOUVELLE GÉOGRAPHIE DU MONDE

Accueil chaleureux à Karim Younès à Béjaïa

L e ministre de la Culture, Azzedine Mihou-bi, a présidé l'ouverture du colloquearabe sur la satire dans la littérature

populaire, organisé sous le thème «La satiredans le texte populaire arabe». À l'occasion decette rencontre durant laquelle un hommage aété rendu à plusieurs poètes de différents paysarabes, M. Mihoubi est revenu sur la définitionde la littérature populaire, appelant les spécia-listes à étudier ce genre littéraire. Le ministre a rappelé que la «mémoire cul-

turelle algérienne» est riche en poèmes popu-laires «sur l'histoire du pays et sur des histoiresd'amour éternelles». M. Mihoubi qui a été

honoré à cette occasion pour son apport dansles domaines de la culture et de la littérature arendu hommage à son tour au poète algérienOmar Boudjarda. Par ailleurs, les poètes Mourad Kadiri

(Maroc), Belkacem Abdellatif (Tunisie), SalahGherouda Ryani (Libye) et Tarek Abou Naga(Egypte) ont été distingués en leur décernant leBouclier de l'association algérienne de la littéra-ture populaire. Pour le président de l'associa-tion, Tewfik Ouamane, le choix du thème de lasatire dans la littérature populaire pour cetteédition vise à «mettre en exergue le style d'ex-pression littéraire». Le deuxième jour du col-

loque a été marqué par des interventionsd'académiciens et de chercheurs. Il s'agit deMohamed Al-Aribi du Liban sur «La satire dansla poésie d'Ahmed Fouad Najm», MouradKadri (Maroc) sur «La satire de l'oral à l'écrit»et Belkacem Chayeb (Algérie) sur «La poésiepopulaire algérienne, Diwane Essalihinecomme exemple». D'autres intervenants ontmarqué la deuxième journée à l'instar d'IkramAchkar (Liban), Faouzi Doghmi (Jordanie) etTarek Abou Naga (Egypte). Le colloque arabesur la satire dans la littérature populaire quis’est déroulé à la Bibliothèque nationale d’Al-gérie a été clôturé hier.

COLLOQUE ARABE SUR LA SATIRE DANS LA LITTÉRATURE POPULAIRE

Belles lettres

D e nombreux courts métragesseront projetés lors de la troisiè-me édition des Journées ciné-

matographiques de Tlemcen, prévuesdébut décembre, a-t-on appris auprèsdu président du ciné-club du palais dela culture Abdelkrim-Dali d’Imama(Tlemcen). Cette nouvelle édition pro-grammée du 8 au 10 décembre et pla-cée sous le slogan «Regards dejeunes sur le cinéma algérien» verra laprojection de courts métrages réaliséspar de jeunes cinéastes amateurs telsque Réda Miri de Ghazaouet, Benab-dallah Mohamed d’Oran, BoudaliaHamid de Tiaret, ainsi qu’un film Unnoyé sur la route du réalisateur pales-tinien Mohamed Abdallah, en plus dela projection honorifique du film docu-mentaire L’Algérie vue du ciel de YannArthus Bertrand. Ces journées donneront également

lieu, selon Djebbour Abdelmajid, à desconférences sur le cinéma, qui serontanimées par des universitaires et s’ar-ticuleront autour de l’influence de larévolution algérienne sur le cinéma. Deux ateliers seront animés au pro-

fit des amateurs du cinéma : le premiersur les aspects techniques du tournagede films et le second sur l’apprentissa-ge des techniques photographiques, aajouté le responsable. Le ciné-club de Tlemcen, qui existe

depuis un peu plus de trois ans,œuvre à redonner une place de choixau 7e art dans le mouvement culturelde la cité des Zianides, en organisantrégulièrement des rencontres et desjournées regroupant des réalisateurset des cinéastes connus avec dejeunes amateurs pour renforcer la cul-ture cinématographique.

JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES

DE TLEMCEN

La 3e éditiondébut décembre

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 1er décembre 2015 - PAGE 17

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TRUCS ETASTUCES

Nettoyer des joints noircis

Pour nettoyer les jointsde salle de bain demanière économique etpresque écologique, onvous propose cetteméthode : mettre duvinaigre blanc etquelques gouttes deproduit vaisselle dans unbol d'eau.Gratter avec une brosseà dent et rincer. On peutaussi compléter avec unepetite astuce : après lesavoir nettoyés avec duvinaigre et du produitvaisselle, rincer etpasser, toujours avecune brosse à dents, del'eau oxygénée sur lejoint.

Comment empêcher lavolaille de se dessécher ?

Glissez dans le four unpetit récipient d'eau.Pour que la volaille dorebien : - Trempez-la dans du laitavant de la mettre aufour.- Comme pour les rôtis,vous pouvez aussipresser sur ses entraillesun jus de citron qui luidonnera une bellecouleur dorée.

Œufs au plat

Pour que vos œufs auplat ne collent pas,saupoudrez le beurre quiservira à faire cuire lesœufs avec un peu defarine ou du vinaigre.

Un tiroir qui coulisse mal

Vous n'arrivez plus àouvrir et fermercorrectement un de vostiroirs ? Ça accroche etça grince ? Pour qu'ilglisse mieux, frottez lesglissières et les chantsavec du savon liquide ouencore de la paraffine.

Masques crème, gel, poudre,film, plâtre, ils s'utilisent tousune fois par semaine enmoyenne. Efficaces etagréables à utiliser, leursobjectifs varient selon lessoins nécessités parl'épiderme. Le masque a pourobjectif de répondre à unbesoin particulier del'épiderme. C'est un soin àpart entière.Des masques aux effets multiples Le masque nettoyant estriche en produits absorbantset désincrustants afind'éliminer les impuretés et lescellules mortes. Le masquenormalisateur des sécrétionsséborrhéiques agit parabsorption pour rétablir

l'équilibre acido-basique. Lemasque hydratant recrée lefilm hydrolipidique grâce àses humectants et sesprincipes actifs hydratants. Lemasque raffermissant génèreune vasodilatation qui stimuleet raffermit les tissus. Lemasque lissant et remodelantpermet un effet liftantimmédiat grâce à ses actifstenseurs.Quels produits dois-je choisir ? Entre les masquesnettoyants, normalisateurs desébum, hydratants,raffermissants ou lissants,votre choix se feraprioritairement en fonction devotre type de peau, de latexture et du mode

d'utilisation des produits.Votre peau est normale Les peaux normales ontl'embarras du choix. Tous lesmasques leur conviennent àpartir du moment oùl'épiderme en ressent lebesoin. Hydratants oulissants, toutes les formulesleur sont adaptées.Votre peau est mixte ou grasse Ces peaux ontparticulièrement besoin d'êtredébarrassées de leur excèsde sébum. Les masquesnettoyants et purifiants leursont recommandés.Votre peau est sèche ou réactive Plus fragile, la peau sècheraffole des masqueshydratants et lissants quiregonfleront son épiderme endouceur.

BEAUTÉÀ chaque typede peau, son

masque adapté

Beignets depommes de terre

1 kg de pommes de terre, 1 c. à c. de piment doux, 1 c. à c. de cumin, 3 gousses d'ail pilé, 1 c. à s.d'huile d'olive, 2 c. à s. de coriandre hachée, 1pincée de safran colorant, 4 œufs, 3 c. à s. de

farine, sel, de l'huile de friture

Faites cuire lespommes de terredans l'eau saléependant 15 à 20min. Epluchez-lesune fois qu'ellessont complètementrefroidies puistransférez dans ungrand saladier etécrasez-les à lafourchette. Ajoutez-y les épices, le sel,

la coriandre, l'huile d'olive, l'ail, le colorant et les œufsbattus. Mélangez jusqu'à l'obtention d'une pâtehomogène. Prélevez à la cuillère des quenelles depomme de terre, roulez-les dans la farine et faites friredans un bain d'huile chaud.

ParentsMon enfant n’a pas de limites

L'inquiétude des mamans Quand votre enfant commetquelques petites bêtises, cela vousfend le cœur de devoir le punir. Entre ses crises de larmes et sescaprices, vous vous sentez un peudépassée par la situation. Et s'il devenait un jour un petit tyranà qui on n'aurait pas posé assez delimites ?Le conseil Difficile, face au caprice d'un enfantde 2 ans, de réagir en imaginant lesconséquences que son éducationaura 15 ans plus tard. Evidemment,fixer les limites est indispensablepour la construction de l'enfant, maisrassurez-vous, les choses évoluent...

Verrines chocolat-café 1 l lait, 4 c. à s. bombées de maïzena, 1 verre de sucre(200 ml), 1 à 2 c. à s. de café instantané, chocolat,

noisettes pour la décoration

La crème. Dans une grande casserole mélanger la maïzena, le sucre,le café et le lait. Comme pour une crème instantanée, fairecuire à feu moyen jusqu'à ce que la préparation épaississe. Dans chaque verrine, déposer un peu de gâteau émietté.Par-dessus, verser de la crème au café et laisser refroidirun peu. N'utilisez que la moitié de la crème. Dans lacasserole, ajouter le chocolat en morceaux à la crèmeencore chaude. Bien mélanger pour faire fondre le chocolat.Ajouter ensuite une deuxième couche de gâteau émiettédans les verrines, puis une couche de crème au chocolat.Laisser refroidir au frais et saupoudrer de noisettesconcassées ou autres.

Pratiquezrégulièrementcet exercicepour soulagerle mal de dos.Faites-le demanièredétendue, sansforcer, eninspirant et ensoufflantlentement etprofondément.Le dos : cemouvementappelé «chien-chat» a pourbut d'assouplirla colonnevertébrale.Position de départ : Mettez-vous à quatrepattes bras tendus. En inspirant lentement,creusez progressivement le dos en gonflant leventre et en sortant les fessiers.

En soufflant,arrondissezle dos enrentrant leventre et enserrant lesfessiers.Durée :Maintenezchaquepositionpendant 20secondes : 5fois le doscreux, 5 foisle dos rond.Conseil : Siles positions«dos rond et

dos creux» sont douloureuses, ne forcez pas.Faites-les selon vos capacités. Par ailleurs, ilest important de ne pas plier les bras et de nepas bouger le dos d'avant en arrière pendantles mouvements.

FormeAssouplissements poursoulager le mal de dos

Phot

os: D

R

Page 17: Par Abdelmadjid Attar (P. 8 et 9) RÉBELLION À L’ASSEMBLÉE · Photos : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Bon d'accord, le climat est déboussolé et il faut agir ! Cela, on le

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de treize joueurs de l’En

«dames» qui jouera la CAN 2014.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Le sélectionneur national»

1- GACEM2- BOUHENI3- SEKOUANE4- BENZIANE

5- SADOU6- BENKHEDRA7- BENAÏSSA8- BELKADI9- MEROUCHE

10- SEDRATI11- KESRI12- MESSAOUER13- HADJAR

MOT RESTANT = CHIH

N Z I A N E S A D O U BE B E N A U D K E S I EG A C E M B O U H E N NC E S B A KH D E E S HI R H L S EH A C K I DR T U O R E M I D A A RA I K E S R I M E S N AJ D A H R E U O A S E B

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

T R O G L O D Y T E - S A L O NH A T E - L E - A N S - M U R EE R E - R E P O N D - F E - E TB E - C E - L I T - C A R N E TE - S A G A I E - R A S - O S ES O N D A G E - T A R T E S - M- F I E R E - G E N I E S - M EC F - T D - R O N G E S - C A NO S A S - R E M U E S - F O R TL E G - S O M M E S - P O L I -S T - T A S - E S - R E R - N A- - L U C I D E - F O R C E E SP - A I R E S - F O N C E R - PE P I L E R - G O R G E R - T ER A D E S - B O U G E R - P A RM I E S - F O U L E R - R A N GU N S - S A U T E R - C O R - ET S - C O U R T S - S O U - T R

A - M O U S S E - V O U L U - AT R O U S S E - F E V R I E R -I - R R - E - T I R - I S - - DO R A G E - N E C T A R - N O EN - L E - C E - H U A - S O I RS U E - N A V R E S - H A I R A- N - T E R R E S - C A G E - NR - P A - T O T - V O L E - S GA R A - L E S - M U R E - N I ET U R B U L E N C E S - S U C E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B E L A M R I - P O E S I E -R A R E - A I D E S - S A U V AA S E - I R - E N - E P I L E SB E - R A I D E - F R E N E - IA - A U N E S - T A I R E - T LH E L I C E - - - - G E - N I E- M I N E - - - - - E - M O R DR I T E - S - - - - - L O U E E

O S E - P E S T E - R O I S - PM E - P E N T E - M A I S - F IA - V A N T E - C O I N - P R EN O I R C I - A I L E - L I E RS I R - H - R I A L - P A L I R- L A N E D E D J E H A - A N E

LETTRES DELETTRES DEPESHAWARPESHAWAR

- - - - - - M A R D A N - -- - D U R R A N I - - - - -- - G A N D H A R A - - - -- K H A Y B A R - - - - - -- - - - A K B A R - - - - -- - - - K H A Y B A T - - -- P A K I S T A N - - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Mardi 1er décembre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

En amarqué

plusieursSon

ex-club

Tendre----------------Passé----------------Note

Atouts----------------

ArbresPossessif

Ancien----------------Esprit----------------Raide

Tellure----------------Génie----------------Demi-tourArtère----------------Dans levent----------------Attachera

Saison----------------

PiétineEgaré

----------------Caché

Livre----------------Dans la nuit

Article----------------

Vieux do

Sécrétion----------------Pays----------------Offrit

Poids----------------

Dans lapeine

Utilisera----------------

Refus

Sonpays

Cinglé----------------

Refus

Césium----------------

Forme dedevoir

Creuse----------------

SoudéePériode

----------------Broyé

Fonça----------------

Ex-MilaPliai

----------------Pierre

Cil----------------

Singe

Singe----------------

DemiGosses

----------------Traîna

Uni----------------Station----------------SaintInespéré

----------------Mesures

Arsenic----------------

Plante

Toit----------------Défaut----------------LentJeu----------------Membre----------------Travaux

Visée----------------

Nuit

Oiseau----------------

IssuePlantée

----------------Traîne

Flaque----------------

ReposePronom

----------------Deux roues

Son ex-clubAinsi

----------------Angle

1- TISSU2- DIVINITÉ3- PAYS4- FORÊT5- CITÉANTIQUE6- DIVINITÉ ETEMPEREUR7- PAYS8- PAYS

RIOMAULE

1

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LETTRES DE : Incas

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 1er décembre 2015 - PAGE 19

Héros des1001 nuits----------------

WilayaTitre

----------------Rets

Enonce àvoix forte

----------------Peuple

Vain----------------Guettée

Planches----------------Cravateanglaise----------------Sphère

Banque----------------Restrictif(inv)

Argon----------------Parti----------------Cité univer-sitaire

Dans lasuite

----------------Ex-UE

Colère----------------Radon----------------Amis

Oiseau----------------Soldats----------------Article

Siffle----------------Voyelledouble----------------Unir

Baudet----------------Pied devigne----------------NéonAdverbe

----------------Stades

Bloqué----------------

BaverTerres----------------Illicite----------------Fuites

Négation----------------

TitresPièces----------------Jouet----------------Souvenir

Dans lavessie

----------------Argent

Bandes----------------

Eus

Accrochés----------------Expert----------------Fut obligéDiffuse

----------------Gravis

Titre----------------Endormis----------------Divague

Vis-à-vis----------------Comptées

Possessif----------------Sombres

Cacher----------------Chevaux

Arme----------------

Apre

Généreux----------------Dispersion

Peuple----------------Compagniepétrolière

Gaz----------------Sabotées

Sain----------------

Cobalt

Gouttes----------------Agréables

Précis----------------Terrain----------------Direction

Bâtiment----------------Sodium

Attribuée----------------Sépultures

Chlore----------------

DentDébut desoirée

----------------Filets d’eau

Article----------------Frappera----------------Match

Hélium----------------Dans la route----------------DoucesConfiantes----------------Possessif

Héros deBC

----------------Attacha

Choisis----------------Wilaya----------------Exclue

Préposition----------------Coutumes

Footballeurtunisien

----------------Horloge

Possessif----------------Religieux

Poilus----------------Comptoir

Villeengloutie

----------------Hameau

Note (inv)----------------Foot au

Velodrome

Arme----------------Mélodie

Possessif----------------Dorées

Tickets

Mollusques----------------Décorais

Classai----------------

Miser

Pays----------------

UnirAccès

----------------Confiante

Possessif----------------Sudiste(inv)

Shoot----------------Méditent

Rongeur----------------Monsieur

Sélénium----------------Consonnedouble----------------InsecteFleuve----------------Eculé----------------Société depneumatique

Risque----------------Changement----------------BruitHardie

----------------Pays

Libérer----------------Shoots

Dotées----------------Cochon

Echéance----------------Ecorce dechêne

Panorama

Fleuve----------------Direction

Soigner----------------Induration

Frappe----------------

HuileChaîneTV

Pourris----------------Dans levent

Souder----------------

Va àLondres

Démonstratif----------------Mammifère----------------ErbiumPetit etchétif

----------------Boisson

Regret----------------Espèce

Compré-hension

----------------Capitale

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Les famillesBourouhou etHammoum, sesparents, sa femme,ses enfants, sesfrères et son amiet frère Khellil trèstouchés par lesmarques de sympa-thie qui leur ont été

témoignées à la suite dela dis- parition du cher aiméSalim Bourouhou survenue le 22novembre 2015 à l’âge de 41 ans. Tousexpriment leurs vifs remerciements. Atoutes les familles. A tous les amis. Atoutes les connaissances. A tous ceux quiont montré par leur soutien affectueux com-bien ils apprécient Salim. On leur envoie ungrand merci. Vous tous qui nous avez sou-tenus et entourés par votre compassion, parvos témoignages de sympathie à notre cha-grin et vos mots réconfortants. Nous vousremercions du fond du cœur et nous voustémoignons notre profonde gratitude. Innalillah wa inna ilayhi radjioune.

(Allahoumma adjirni fi musibati wa khlifli kheyrane minha)

Que Dieu le Tout-Puissant accorde audéfunt sa Grâce et sa Miséricorde et l’en-cense en Son Vaste Paradis.

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REMERCIEMENTS

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La prise en charge de la dimen-sion environnementale dudéveloppement par le Conseil

national économique et social(Cnes) est l’un des développementsmajeurs qu’a connus cette institu-tion consultative depuis 2011.

Elle recoupe trois préoccupationsliées aux énergies renouvelables et àl’efficacité énergétique ; à la réduc-tion des émissions de gaz à effet deserre ; et à la responsabilité sociéta-le des organisations.

Les énergies renouvelables et l’ef-ficacité énergétique sont l’objetd’une «transition énergétique» quiambitionne de couvrir 27% desbesoins énergétiques par des éner-gies renouvelables à l’horizon 2010.Une option qui soulève un doublequestionnement relatif au modèle deconsommation énergétique, d’unepart ; et au modèle industriel et tech-nologique, d’autre part.

Le modèle de consommationénergétique doit consacrer «le droità l’énergie» (l’accès à l’énergie com-merciale pour tous, branchement àl’électricité et au gaz), tout en sensi-bilisant au gaspillage (10 à 20% denotre consommation) ou à l’utilisa-tion de normes qui ne soient pasénergivores (notamment dans lebâtiment).

Les espaces publics algérienssont de vastes champs de détritus etd’emballages plastiques. Selon notreconfrère El Watan, chaque Algérienutiliserait 200 sacs plastiques par anet la consommation globale du paysatteindrait 7,7 milliards d’unités paran. Un texte hérité du passage deChérif Rahmani à l’industrie nousavait pourtant promis d’y mettre fin !

Le modèle de consommationn’offre pas meilleur aperçu du côtédes industriels. Aux dires de tousles experts, le secteur industriel

consomme davantage de matièrespremières, d’eau et d’énergies queses processus de production n’enont réellement besoin. L’adoption detechnologie et de méthodologiesobsolètes entraîne la proliférationexcessive de pollution et de déchets.

A quelque chose malheur est bon: l’écologisation de notre économieoffre une opportunité inespérée pournotre ré-industrialisation, tout enaméliorant la compétitivité écono-mique de nos entreprises grâce à unemploi plus efficient des ressourceset de l’énergie.

Grosso modo, le modèle indus-triel généralement préconisé vise àsortir des énergies fossiles enexploitant les gisements de siliciumdans une option de centraleshybrides solaire/gaz qui sollicitentun grand recours au photovoltaïque.

Pour l’Algérie, des étudesrécentes révèlent un potentiel excep-tionnel car 99% de l’énergie utiliséeest «fossile, polluante, tarissable etsubventionnée». 40% de cette éner-gie est destinée aux ménages. Elleest la cause de «dommages environ-nementaux considérables (rejet etstockage de déchets chimiques dan-gereux) qui suscitent un largemécontentement de riverains desCentres d’enfouissement technique(CET) et se trouve à l’origine dustress hydrique».

Aussi, seuls 5% des déchets sontrecyclés.

Comme le rappelait avec brio, Mme

Lotfia Harbi — consultante dans ledomaine du management, du déve-loppement stratégique et du déve-loppement durable — lors d’unerécente Matinale de l’associationCare, les énergies renouvelablesoffrent, à cette occasion, des oppor-tunités de ré-industrialisation signifi-catives de l’économie pour peu quel’accent soit mis sur l’incitation à laproduction d’éléments y afférents.

Les segments concernés sontinsoupçonnables : panneaux et com-posants photovoltaïques, onduleurset appareils d’acquisition de don-

nées, transformateurs et batteriessolaires, miroirs thermiques,chauffes-eau solaires, systèmes declimatisation solaires, pompessolaires, etc.

Leur impulsion touche égalementd’autres secteurs de l’ingénierie etde la réalisation, sans compter lanaissance d’activités larges de ser-vices et d’appui à l’industrie, qu’ils’agisse de l’expertise ou du traite-ment et de la valorisation.

Pour l’heure, il semble que lescomposantes des axes prioritairesen Algérie sont : la gestion desdéchets spéciaux, la réutilisationdes eaux usées épurées, la gestiondes déchets ménagers et l’embellis-sement et espaces verts.

Le marché des énergies renouve-lables est estimé à plus de 60 mil-liards de dollars à horizon 2030,avec un potentiel de création de 135000 emplois.

Le maillon faible du modèleindustriel : les coûts.

Dans le programme de transitionénergétique, le solaire s’accapareprès du tiers de la production enénergie renouvelable envisagée,suivi de l'éolien. Certaines sourcesavancent que le kilowatt/h produitavec du gaz conventionnel coûteraitautour de trois dinars, contre envi-ron dix dinars kilowatt/h solaire.

Autre objectif environnementalnational digne d’intérêt : la réductionde l’émission de gaz à effet de serre.Dans le cadre de la COP 21 qui setient actuellement à Paris, l’Algéries’est engagée à réduire de 7% sesémissions de gaz à effet de serre surefforts propres (22% sur effortsassistés, c'est-à-dire avec une aidefinancière et une assistance et untransfert technologiques extérieurs).

Un Comité national climat – asso-ciant étroitement le Cnes à ses acti-vités — a été également installé pourle suivi, la coordination et l’évalua-tion en la matière.

Dernier chantier environnementald’envergure : la responsabilitésociétale des organisations et la

généralisation de la norme ISO26000, qui est son référentiel univer-sel. Elle repose sur une démarchehomogène et synchronisée qui pren-ne en charge les considérationssociales (les droits de l’Homme, lescommunautés et le développementlocal, les relations et conditions detravail), économiques (les questionsrelatives aux consommateurs, laloyauté des pratiques) et environne-mentales (prévention de la pollution,utilisation durable des ressources,atténuation des changements clima-tiques, protection de la biodiversitéet des habitats naturels).

A ce jour, dix-sept entreprises,publiques et privées, l’ont volontai-rement adoptée dans le cadre duprojet RS Mena, un programmerégional d'accompagnement cou-vrant la période 2011-2015 et pilotépar l'Organisation internationale denormalisation (ISO) en collaborationavec l'Agence suédoise de dévelop-pement international.

Parmi ces entreprises pionnièresfigurent Cosider-travaux publics,Naftal branche carburant, Condor,NCA Rouiba, CTTP et Sasace ; legroupe Sonatrach a également émisle souhait de mettre en place cettenorme.

A. B.

Le Cnes passe au vert

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Ammar [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Haddad : «Personne ne me dictera ma conduite.»Pourtant, une petite…

… dictée, ça ne ferait pas de mal !

J’en étais encore à la lettre des 19-4+1-6+2-8+2-6,lorsque j’ai appris par la bouche du soldat Nezzar quel’autre soldat, celui de l’ombre protectrice, Toufik —que Dieu lui accorde longues oreilles encore — a écritlui aussi une lettre à Abdekka, une missive restéesans réponse, comme toutes les autres. Mais alors,s’il ne nous parle plus depuis 1999, s’il ne nous rendplus visite depuis 2004, s’il ne nous calcule plusdepuis 2009 et s’il ne lit plus les lettres qui lui sonenvoyées depuis que leur encre pourtant sympa-thique ne sèche plus aux pieds de son fauteuil,qu’est-ce que fout Abdekka au Palais, Allah yerhambabakoum ? Mis à part, bien sûr, nous balancer à lafigure des communiqués hautement stratégiquesdans lesquels il annonce «avoir suivi personnelle-ment le déroulement du match Algérie-Tanzanie, jus-qu’au bout et avoir apprécié la manière dont l’équipea joué». Quoi ? Quoi ? Quoi ? J’en suis à ce niveau degravité de la chronique, à cette étape cruciale de

l’analyse hautement et finement politique d’une situa-tion explosive, et que vient-on de me glisser àl’oreille ? Une question perfide, amis lectrices et lec-teurs. Oui ! Une question enduite de traîtrise commeun m’semen d’Akbou est enduit d’huile et de margari-ne jumelées sur le dos de mon cholestérol. Quelqu’und’aussi non-identifié que le fameux témoin du procèsHassan, le narcotrafiquant masqué, vient à l’instantde m’interpeller hors champ en me disant ceci que jevous dévoile. Parce que, naturellement, je n’aime pasle voile et qu’ensuite, tout aussi naturellement, àvous, et rien qu’à vous, je ne cache rien : «Hakim, quite dit que le communiqué de Abdekka sur le matchretour Algérie-Tanzanie est authentique ? Que c’estbien Abdelaziz Bouteflika qui en est l’auteur ?» Boumbadaboum ! Alors là ! Si le communiqué du Président-Supporter n’est pas vrai, n’a pas été écrit par lui oùva-t-on ? En Coupe du monde inchallah ! En atten-dant, me croirez-vous si je vous assure et vous jureici même que c’est bien moi qui fume du thé pour res-ter éveillé à ce cauchemar qui continue ? Vous mecroyez ? Sur parole ? Vraiment ? Réfléchissez bien…

H. L.

Le Président-Supporter, la lettre à l’encresympathique et le communiqué du 7 à 0 !