1

LA RELAXOLOGIE - Part 6 � L’ENSEIGNEMENT INITIATIQUE

par � Ramond Richard

RAMOND Richard Issu de deux formations complémentaires, sous l’égide et la férule de Marcel ROUET, j’arpente, en tant qu’éducateur physique et relaxologue, les sentiers de la forme et du mieux-être depuis plus de quatre décennies, recherchant à améliorer l’application, sans trahir la pensée profonde et l’essence même de ce courant de pensée. Le monde mystérieux de l’hypnose m’ouvre les portes des hauts pouvoirs de l’esprit, me permettant d’accéder à une vie supérieure.

Dans cette sixième partie nous abordons ce que l’on peut considérer comme la clef de cet enseignement à la science de la Relaxologie® telle que la conçue Marcel ROUET. L’Enseignement Initiatique donne accès aux hauts pouvoirs de l’esprit, indispensable pour atteindre la sérénité. Sans celle-ci pas de possibilité de vivre détendue, d’accéder à la maîtrise du mental (qui fait tellement défaut à la majorité de nos concitoyens). Les données exposées dans cet article sont extraites du Cours d’Enseignement Professionnel destinés à la Formation des Relaxologues® (concepteur Marcel ROUET)

1) QUE COMPORTE CET ENSEIGNEMENT INITIATIQUE ?

L’Enseignement Initiatique n’impose pas de vivre en ascète. Il n’impose pas non plus de régime alimentaire spécial, de continence rigoureuse, de vie minutieusement réglée. NON ! La Relaxologie® a pour but de perfectionner la machine humaine et de lui faire donner son plein rendement. Pourquoi voudriez-vous qu’un corps si parfaitement équilibré ne puisse jouir plus que tout autre des joies terrestres ? N’est-il pas cuirassé contre les conséquences d’excès exceptionnels ? Je dis bien exceptionnel, car quel organisme si fort soit-il pourrait résister à des excès répétés ?

Menez la vie de tout le monde. Vous pouvez même vous permettre des fantaisies qui seraient préjudiciables au commun des mortels. On m’a souvent demandé ce que je pensais de la dépense sexuelle chez l’initié et qu’elle pouvait être normalement la fréquence des rapports. Question délicate dont la réponse est subordonnée à la connaissance du tempérament de celui qui la pose. Je pense que l’on peut avoir des rapports journaliers, dans le cadre d’une éducation sexuelle bien comprise, sans que cela nuise à la forme. La continence au contraire peut créer une obsession préjudiciable à la liberté d’esprit qu’exige l’effort mental. Les excès alimentaires seraient aussi préjudiciables à la forme physique, à la quiétude de l’esprit, que les excès sexuels.

L’Enseignement Initiatique éloigne ses adeptes des pratiques nuisibles à la santé. Si un équilibre physiologique parfait incite le pratiquant à profiter pleinement des joies matérielles de la vie au même titre que son équilibre moral lui permet de goûter aux joies

Page 2

spirituelles, un sûr instinct le pousse à fuir des excès qui pourraient être néfastes à sa santé et à sa forme.

MAIS plus nous avançons dans la voie du progrès technique, plus les difficultés se diversifient et se multiplient. Des problèmes de tous ordres surgissent, qui tiennent à la nécessité de faire face au quotidien, d’où les multiples problèmes, tant matériels qu’intimes, se posant en permanence et qui, par leur acuité ou leur dramatisation, menacent l’équilibre personnel. Il nous faut donc trouver un moyen terme entre des idéaux et ces comportements. Ce moyen est ce que nous appelons la Voie Médiane.

2) QU’ELLES SONT LES GRANDES LIGNES DE CET ENSEIGNEMENT ?

La Voie Médiane se propose comme un pont jeté entre les idéologies fumeuses en ce qui concerne nos esprits cartésiens et notre pensée objective, occultiste. Non, pas cet occultisme qui, pour les profanes, sent encore le soufre, mais cette philosophie reposant sur les lois universelles que méconnaît notre civilisation scientiste qui, par cette ignorance, conduit l’individu et les sociétés à leur perte. De prendre conscience de ces lois intangibles qu’on ne peut transgresser impunément et de les appliquer à la conduite de sa vie modifient inéluctablement le présent par l’intervention de ce que nous appelons la providence, et prépare pour l’avenir proche et lointain les circonstances qui donnent la quiétude et la joie de vivre.

« Malgré les progrès de la psychanalyse, et les moyens d’investigation psychologique, l’esprit est resté insondable. Le nombre de maladies mentales n’a fait que progresser, les névroses se sont multipliées ; à aucune époque, l’être humain n’a éprouvé autant de difficultés à connaître un bonheur simple et vrai. Vous pouvez apprendre à dominer vos impulsivités, à vous détendre, les exercices que je vous conseille apaiseront votre système nerveux, vous permettront de contrôler vos pensées et vos actes, vous éviteront de disperser vos énergies. Vous ne pourrez réellement obtenir la pleine relaxe morale et physique que lorsque vous aurez acquis cette précieuse faculté qui englobe toutes les autres, qui est le but suprême des initiés, le mobile des disciplines religieuses sous toutes les latitudes : la sérénité.» Marcel ROUET (Docteur en Psychosomatique)

La connaissance des lois de l’occultisme vous donnera cette force tranquille de l’être qui sait qu’il accomplit sur terre une mission qu’il doit remplir aussi bien que possible, quelle que soit la finalité que lui font apparaître ses convictions spiritualistes. Entre les philosophies d’Extrême-Orient faîtes de renoncement et de non-attachement et les mœurs occidentales matérialistes et acquisivités, il semble qu’un pont puisse être jeté pour réaliser une symbiose qui associerait la sérénité orientale aux joies concrètes que nous apporte le progrès scientifique. La Voie Médiane doit conduire à l’épanouissement personnel qui conditionne la réussite de la vie. Par réussite de la vie, nous ne la subordonnons pas

Page 3

seulement au diktat imposé par les gouvernants axé sur la réussite professionnel (on se suicide également sur son lieu de travail) mais à la réussite intégrale permettant le plein épanouissement individuel.

3) L’ENSEIGNEMENT INITIATIQUE EST-IL UNE NÉCESSITÉ ABSOLUE ?

Ce qui fait la valeur intrinsèque d’un être humain, c’est l’harmonie de sa personnalité. Elle se traduit par une parfaite condition physique, une culture suffisante, un cerveau clair et lucide ; la situation sociale ne vient qu’en dernier ressort, car elle ne peut procurer ni santé, ni beauté, ni intelligence. Mais combien de femmes ou d’hommes déçues par la vie sacrifient au veau d’or ! Pour eux l’argent tient lieu de tout. C’est méconnaître les lois profondes qui nous gouvernent. La vie prend toujours sa revanche. Pris par leurs ambitions, assaillis par les complexes que donne le manque de vitalité, la laideur du corps, le vieillissement prématuré, ces femmes, ces hommes renoncent plus ou moins aux joies de l’animalité. Le climat moral se modifie peu à peu. Par une réaction bien connue du psychologue, ces êtres brûlent ce qu’ils ont adoré, la griserie du sport pratiqué pour l’effort, une grande passion basée sur l’amour réciproque de deux êtres faits l’un pour l’autre. Ces individus deviennent matérialistes à outrance. Leurs désirs de puissance, qui ne peut se satisfaire de joies simples et naturelles, recherche l’apparat des voitures toujours plus belles, des biens matériels, des femmes ou des hommes les mieux parés.

En réalité, la femme et l’homme sont frustrés et ils le sentent. Ils donneraient tout ce qu’il possède pour retrouver jeunesse, virilité, séduction physique. La lutte envers soi-même et la plus difficile à mener. Aucun traitement couteux ne pourra redonner à une femme ou un homme qui se sont laissés aller, l’aspect athlétique, s’ils ne retrouvent la sincérité et les élans de la jeunesse. Il faut beaucoup de courage pour rompre avec les habitudes néfastes, pour regarder en face la vérité ; celle-ci est terrible.

« J’observais dans un grand café des Champs-Elysées, de réputation séculaire, les hommes d’affaires qui s’y pressent à l’heure de l’apéritif. Les whiskies ont remplacé les madères et les portos d’autrefois, l’alcool coule à flots. La plupart de ces hommes avaient la cinquantaine. On est frappé par la néantise des propos. Aucune conversation sur des sujets intéressants : problèmes de psychologie, philosophie, histoire, arts, économie. Comme si les heures de bureau ne suffisaient pas à entretenir une dangereuse tension nerveuse, ce ne sont que discussions d’intérêts matériels ; il n’est question que d’argent. Ces hommes ont une vie lamentable ; ils n’ont que l’ersatz de la vie ; les plaisirs ont remplacé les joies profondes des cœurs satisfaits. Paraissant mépriser les sentiments élevés et sincères, piétinant tout ce qui autrefois donnait un sens à la vie, par réaction ils s’enlisent de plus en plus dans les satisfactions d’ordre matériel : boire de l’alcool, manger sans vergogne, collectionner les amours faciles, car vénales. Tout cela marque inévitablement le physique ; celui-ci est le miroir de notre âme. J’ai noté sur tous ces hommes les stigmates de leur conception matérielle de la vie. De rares exceptions les mettaient mieux en évidence. En ce qui concerne le visage ce n’étaient que teints couperosés, doubles mentons gras ou affaissés, cou et joues flasques et ridés, yeux morts ou injectés, traits affaissés, cheveux rares, ternes et dévitalisés. Les corps n’étaient pas mieux partagés. Que de laideurs sous les vestons ! Silhouettes épaissies ou flottantes, poitrines creuses et épaules étroites, ventres bedonnants, hanches empâtées, indices certains de chairs livides, dévitalisées, aux exhalaisons morbides. » Marcel ROUET (Docteur en Psychosomatique)

Page 4

Ce constat s’applique également à la femme dont les déformations corporelles par accumulation graisseuse, prolifération cellulitique majeure, affaissement en vague des chairs inertes, atteintes articulaires par surcharge pondérale, etc. Toutes ces femmes et ces hommes, à coup sûr, sans qu’aucune analyse ait besoin d’être faite, font du cholestérol en excès, sont diabétiques, uréiques et rhumatisants. Tous sont candidats à l’infarctus du myocarde, à l’arthritisme, à l’arthrose, aux stases sanguines, aux digestions difficiles, à l’accumulation de déchets et poisons dans les dépôts graisseux préjudiciables à leurs santé, à la mort brutale. Aucun de ces êtres humains n’échappera entre cinquante et soixante ans à l’un de ces dénouements.

A moins qu’ils rompent définitivement avec leurs habitudes délétères, qu’ils reviennent à une conception normale de la vie. Pour cela il faut redonner leur plénitude aux valeurs réelles ; ramener la soif de possession à ses dimensions normales en même temps que s’attacher à goûter de nouveau aux joies simples et gratuites de la vie.

Selon ce que vous pensez aujourd’hui, vous serez demain heureux ou malheureux. Ce sont nos pensées présentes qui préparent l’avenir, de même que ce sont nos actes d’aujourd’hui, les décisions que nous prenons qui tissent la trame du destin qui nous attend. VOUS ÊTES ET DEVENEZ CE QUE VOUS PENSEZ !

(A suivre)

DOCUMENT ICONOGRAPHIQUE : Illustration en première de couverture de l’ouvrage de Marcel ROUET – La maîtrise de votre subconscient (Editions Dangles)

RAMOND Richard (2016) - Tous droits de propriété intellectuelle et industrielle réservés. Reproduction même partielle interdite, sauf autorisation de l’Auteur.