4
La Paracha De La Semaine La Prière ° Celui qui prie pour son ami alors qu’il se trouve dans le même besoin , Dieu l’exaucera en premier. ° Prie toujours avant que les malheurs n’arrivent. ° La flatterie empêche la prière d’être écouté. ° Les prières d ’une personne ne sont entendues que si elle prie avec ferveur . Mais les prières de toute une assemblée seront ecoutées même si chacun ne prie pas d’un coeur entier. ° La prière de celui qui se domine et passe sur un affront est ecoutée. ° Habitue toi à réciter les bénédictions dans ce monde pour bien les connaître dans le monde futur. ° Dieu écoute les prières de celui qui a confiance en lui. ° La prière est plus importante que les bonnes actions et les sacrifices. ° Ne prie que dans une maison ayant des fenêtres. ° En donnant la charité avec les deux mains , ta prière sera entendue. Paracha Vayishla’h . 13 Kislev 5771 . 20 Novembre 2010 www.lecoeurdelasemaine.com [email protected] 054 539 99 92 / 054 688 33 36 Horaires de Chabbat Tel Aviv 16h18 16h18 15h58 16h17 16h07 17h18 17h18 17h16 17h17 17h16 Jerusalem Ashdod Raanana Haifa Le Coeur de la Semaine Sefer Hamidot Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger “ C’est lui qui a fait de moi un juif ” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre. Thérapie spirituelle juive Le Rav thérapeute conseillé et psychologue Amram Hayon reçoit sur rendez vous : Education . Couple . Santé et équilibre selon la Torah Tel : 02 58 23 752 052 764 08 31 (suite à la page suivante) בס“ד« Il lui dit : ‘Mon maître sait que les enfants sont tendres...’» (Béréchith 33- 13) A près avoir quitté la maison de son fourbe de beau-père Lavan, Ya’aqov (Jacob) retourna vers le pays de sa naissance, le futur Eretz Israël. Cependant, une terrible épreuve se présentait devant lui : revoir son frère ‘Essav qui était rongé de haine envers lui car il lui avait «volé» les bénédictions paternelles. Heureusement, D-ieu intervint et protégea Ya’aqov au point qu’Essav ne put lui faire le moindre mal malgré les 400 guerriers qui l’accompagnaient. Il s’amadoua alors et lui proposa de l’accompagner, ce que Ya’aqov refusa poliment en lui expliquant que les enfants étaient «tendres» et avaient besoin de se reposer ainsi que le bétail. ‘Essav continua seul son chemin. Nous allons comprendre grâce aux enseignements de Rabbi Na’hman de Breslev que même cette proposition d’accompagnement recelait une tentative de piège. Un piège dont beaucoup d’entre nous sont encore victimes aujourd’hui. De nos jours, les sociétés modernes se meuvent selon le postulat de base du «tout, tout de suite» Plus une chose est facile, c’est à dire moins on y «perd» de temps, plus cette chose a de la valeur. Par exemple, au niveau des ordinateurs, ces derniers deviennent quasiment obsolètes une fois qu’un nouveau modèle sort sur le marché, plus rapide que le précédent. Un voyage en avion coûte plus cher qu’un voyage en voiture, qui coûte plus cher qu’un voyage en autobus, tout est fonction de la rapidité du service. Dans le domaine des loisirs il en va de même, le consommateur recherche le plus grand plaisir, le plus facilement, le plus rapidement car on n’aime pas attendre. Qui ne s’est pas retrouvé dans une file d’attente en train de se dire qu’il était en train de perdre son temps ? Cette attitude du «tout, tout de suite» est sous-tendu par un défaut de base qui n’est autre que l’extrémisme. Oui, ‘Essav est le symbole de l’extrémisme. Dans les sociétés occidentales, celui qui n’est pas le meilleur, le premier ou le plus intelligent n’a pas d’importance. On ne se soucie pas du compétiteur qui est arrivé quatrième aux jeux olympiques. Tous les efforts qu’il a fournis n’intéressent pratiquement personne, en tout cas sûrement pas les médias qui ne parlent généralement que du premier. Ceci pour répondre à la soif d’information du consommateur qui n’aime se nourrir que de fantastique et d’exceptionnel, c’est à dire d’extrémisme. Il s’avère que la civilisation d’Essav entraîne sur l’individu une certaine pression sociale et psychologique car il convient d’avoir «tout, tout de suite». www.lecoeurdelasemaine.com 054 688 333 6 / 054 53 99 99 2 Ralentir, Danger ! Participez à cette nouvelle aventure 7000 EXEMPLAIRES EN ISRAËL ET ENVOYÉ À PLUS DE 4000 MAILS DE 200NIS LA PUBLICITÉ DE SOUTIEN À 650NIS LE GRAND ENCART [email protected] N o 5

Paracha Vayishlah

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Paracha Vayishlah

Citation preview

Page 1: Paracha Vayishlah

La Paracha De La Semaine

La Prière ° Celui qui prie pour son ami alors qu’il se trouve dans le même besoin , Dieu l ’exaucera en premier.

° Prie toujours avant que les malheurs n’arrivent.

° La flatterie empêche la prière d’être écouté.

° Les prières d’une personne ne sont entendues que si elle prie avec ferveur . Mais les prières de toute une assemblée seront ecoutées même si chacun ne prie pas d’un coeur entier.

° La prière de celui qui se domine et passe sur un affront est ecoutée.

° Habitue toi à réciter les bénédictions dans ce monde pour bien les connaître dans le monde futur.

° Dieu écoute les prières de celui qui a confiance en lui.

° La prière est plus importante que les bonnes actions et les sacrifices.

° Ne prie que dans une maison ayant des fenêtres.

° En donnant la charité avec les deux mains , ta prière sera entendue.

Paracha Vayishla’h . 13 Kislev 5771 . 20 Novembre 2010

[email protected] 539 99 92 / 054 688 33 36

Horaires de Chabbat

Tel Aviv 16h18

16h18

15h58

16h17

16h07

17h18

17h18

17h16

17h17

17h16

Jerusalem

Ashdod

Raanana

Haifa

Le Coeur de la Semaine

Sefer Hamidot

Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger “ C’est lui qui a fait de moi un juif ” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre.

Thérapie spirituelle juive Le Rav thérapeute conseillé et

psychologue Amram Hayon reçoit sur rendez vous :

Education . Couple . Santé et équilibre selon la Torah

Tel : 02 58 23 752 052 764 08 31

(suite à la page suivante)

בס“ד

« Il lui dit : ‘Mon maître sait que les enfants sont tendres...’» (Béréchith 33- 13)

Après avoir quitté la maison de son fourbe de beau-père Lavan, Ya’aqov ( Jacob) retourna vers le pays de sa naissance, le futur Eretz Israël. Cependant, une terrible épreuve se présentait devant lui : revoir son frère

‘Essav qui était rongé de haine envers lui car il lui avait «volé» les bénédictions paternelles.

Heureusement, D-ieu intervint et protégea Ya’aqov au point qu’Essav ne put lui faire le moindre mal malgré les 400 guerriers qui l’accompagnaient. Il s’amadoua alors et lui proposa de l’accompagner, ce que Ya’aqov refusa poliment en lui expliquant que les enfants étaient «tendres» et avaient besoin de se reposer ainsi que le bétail. ‘Essav continua seul son chemin. Nous allons comprendre grâce aux enseignements de Rabbi Na’hman de Breslev que même cette proposition d’accompagnement recelait une tentative de piège. Un piège dont beaucoup d’entre nous sont encore victimes aujourd’hui.

De nos jours, les sociétés modernes se meuvent selon le postulat de base du «tout, tout de suite» Plus une chose est facile, c’est à dire moins on y «perd» de temps, plus cette chose a de la valeur. Par exemple, au niveau des ordinateurs, ces derniers deviennent quasiment obsolètes une fois qu’un nouveau modèle sort sur le marché, plus rapide que le précédent. Un voyage en avion coûte plus cher qu’un voyage en voiture, qui coûte plus cher qu’un voyage en autobus, tout est fonction de la rapidité du service.

Dans le domaine des loisirs il en va de même, le consommateur recherche le plus grand plaisir, le plus facilement, le plus rapidement car on n’aime pas attendre. Qui ne s’est pas retrouvé dans une file d’attente en train de se dire qu’il était en train de perdre son temps ?

Cette attitude du «tout, tout de suite» est sous-tendu par un défaut de base qui n’est autre que l’extrémisme. Oui, ‘Essav est le symbole de l’extrémisme. Dans les sociétés occidentales, celui qui n’est pas le meilleur, le premier ou le plus intelligent n’a pas d’importance. On ne se soucie pas du compétiteur qui est arrivé quatrième aux jeux olympiques. Tous les efforts qu’il a fournis n’intéressent pratiquement personne, en tout cas sûrement pas les médias qui ne parlent généralement que du premier.

Ceci pour répondre à la soif d’information du consommateur qui n’aime se nourrir que de fantastique et d’exceptionnel, c’est à dire d’extrémisme. Il s’avère que la civilisation d’Essav entraîne sur l’individu une certaine pression sociale et psychologique car il convient d’avoir «tout, tout de suite».

www.lecoeurdelasemaine.com 054 688 333 6 / 054 53 99 99 2

Ralentir, Danger !

Participezà cette nouvelle aventure

7000 exemplaires en israël et envoyé à plus de 4000 mails

de 200nis la publicité de soutien à 650nis le grand encart

[email protected]

No5

Page 2: Paracha Vayishlah

Le Coeur de la Semaine

La PrièreSi parfois les prières ne sont pas agréées, c’est parce que leurs mots manquent de grâce et beauté. C’est l’étude de la Torah qui les habille de grâce. On doit donc toujours s’efforcer d’utiliser dans ses prières des mots empreints de beauté et de grâce afin de voir agréer ses prières.

La prière est la meilleure arme du Juif. Il s’en sert pour combattre son mauvais penchant, ou ceux qui sèment toutes sortes d’obstacles sur son chemin. La prière, c’est la source même de notre vie. C’est par la prière intense qu’on accède à la vraie sainteté d’Israël. Parlons à Dieu et implorons-Le de

nous aider dans toutes nos entreprises.

Chacun doit se dire : « Le monde entier n’a été créé que pour moi ». Par conséquent, on doit constamment chercher des moyens d’améliorer le monde pour

corriger ses défauts, et on doit prier pour le monde.

La qualité de la prière influe sur la vie conjugale et les moyens de subsistance.

Il faut beaucoup de mérite à l’homme pour que ses prières s’élèvent à la porte de sa tribu. C’est pourquoi chacun doit lier ses prières au Tsadik de la génération, qui sait comment accéder aux différentes portes, et élever chacune des prières à sa propre porte.

(“Conseils” pour la version française) – Ce livre offre des conseils directs sur toutes les situations de la vie et pour tous les instants. Ces conseils ont été rassemblés par Rabbi Nathan qui les a puisés des nombreuses leçons et de la sagesse de Rabbi Na’hman.

Quelques Conseils : Liqouté Etzoth

(Suite de la première page)

שבת שלום !

Il faut savoir que ce comportement n’est pas juif, mais nous nous y sommes tellement habitués qu’il faut redoubler d’attention afin qu’il n’entrave pas notre retour vers D-ieu. En effet, l’extrémisme d’Essav entraîne l’individu qui fait téchouva (qui se repent) à vouloir aller trop vite par rapport à ses possibilités ou à prendre des positions extrémistes, qui vont parfois même à l’encontre de la Tora.

L’exemple classique s’il en, est de celui qui – nouvellement repenti – ne veut plus avoir de contact avec ses parents car ils ne lui ont pas enseigné la Tora ou parce qu’ils ne mangent pas encore kacher. Ceci est une transgression du commandement de «Qiboud Av Vahem» (le respect dû aux parents). Ou encore, l’exemple de celui qui veut tout de suite apprendre les plus profonds secrets de la Kabbale pratique alors qu’il y a encore quelques temps il faisait des choses contraires à la Tora.

Rabbi Na’hman nous apprend qu’il ne faut pas aller plus vite que ses possibilités. De fait, nos Sages nous ont enseigné : «Celui qui veut se purifier, on l’aide (du Ciel) en lui, disant : ‘Attends !’» (Yoma 38-39). Et même si celui qui a fauté doit s’empresser de servir D-ieu, néanmoins il est impossible de Le servir avec extrémisme, c’est à dire selon un niveau supérieur à ses possibilités, selon le principe qu’un trop-plein d’huile entraîne une extinction de la bougie (la Tora).

Rabbénou (notre Maître) enseigne que celui qui va trop vite court un gros risque de tout – ou beaucoup – lâcher, comme de trop nombreux cas nous l’ont prouvé dans le passé. Par conséquent, lorsqu’Essav (le penchant du mal) vient nous proposer de marcher avec lui, il faut lui répondre comme Ya’aqov que «les enfants sont tendres» et que le bétail a besoin de se reposer.

Bien sûr, il ne s’agit pas d’être fainéant, mais simplement de concentrer ses efforts selon ses propres possibilités et dans des domaines de pratique religieuse qui correspondent à notre niveau. Quant à cette volonté de vouloir bien faire tout de suite, il faut l’exprimer au niveau de nos prières en affirmant à D-ieu que nous voudrions déjà nous comporter comme des Tsadiqim et en Lui demandant de nous aider dans ce sens. Cependant, on priera aussi pour ne pas tomber dans le piège de l’extrémisme, que nos Sages ont surnommé «un trop-plein de lumière».

En agissant de la sorte, nous verrons petit à petit que nos capacités spirituelles augmenteront et on vivra notre dévotion de manière équilibrée.

Pour terminer, il faut savoir que ceux qui ne sont pas entrés de plein pied dans l’’Avodath Hachem (le Service divin) sont eux aussi victimes de cet extrémisme d’Essav. En effet, étant donné que la civilisation d’Essav ne donne d’importance qu’à ceux qui sont capables de grands exploits, la notion de petit effort personnel est automatiquement ridiculisé. C’est ainsi que celui qui songe à devenir un juif au plein sens du terme se découragera en pensant que les petits efforts qu’il est capable de fournir sont insignifiants en comparaison à ceux des meilleurs : les Tsadiqim ; cette personne est alors la victime d’Essav.

Cependant, la logique de D-ieu n’a rien à voir avec celle de l’homme. Au contraire Rabbi Na’hman a dévoilé que le plus grand honneur que le peuple juif puisse faire à D-ieu réside dans les petits efforts des gens les plus éloignés. Oui, les balbutiements des débutants procurent à Hachem la fierté la plus grande. Personne ne nous connaît mieux que D-ieu ; le Créateur comprend nos difficultés et nos faiblesses et ne demande pas plus que ce que nous pouvons faire pour l’instant car Il sait bien que «les enfants sont tendres».

Shabbat Shalom. - Eliahou Haviv

Page 3: Paracha Vayishlah

Pour dédier un numéro, recevoir des informations ou bien faire un don, contactez-nous au : 054 53 99 99 2 / 054 688 33 36 / [email protected]

בס“ד

Citations ...

Enseignement De La Semaine

Chanter un beau Nigoune, une mélodie de Sim’ha! Préparer son coeur à

s’élever dans la joie, est certes, la meilleure introduction.

Nous avons connu des Hassidim qui chantonnaient tout le temps. Ils empêchaient leur esprit de s’abattre dans la tristesse, qui est l’obstacle majeur à tous nos progrès.

Il peut sembler difficile au début d’entamer le dialogue, les lèvres ne se desserrent pas, le coeur reste froid. Une sorte de timidité nous paralyse. . .PERSEVERONS! Restons où nous sommes et essayons encore. Si rien ne vient, faisons DE CELA MEME une prière:

Demandez De L’aide !

Lorsque L’homme renforce sa foi à travers Les épreuves et Les situations difficiLes, qu’iL sait qu’eLLes proviennent de La providence divine et non pas

du hasard ou de La nature et qu’iL se tourne vers hachem, à La suite de son affermissement dans La foi, iL traverse aLors ses difficuLtés avec succès.

(Rav Shalom Arush)

Lorsqu’une personne répand son cœur devant d-ieu, comme si c’était de L’eau, eLLe devient joyeuse et domine son pouvoir d’imagination.

(Rabbi Na’hman de Breslev)

Les membres de La grande assembLée ont dit à propos de ‘honi hama’agaL : «tu as décrété ici-bas et d-ieu à répondu en-haut. une génération sombre, tu L’as écLairé avec tes prières. une génération inférieure, tu L’as éLevée avec tes prières. une génération courbée sous Le poids de ses péchés, tu L’as sauvée par tes prières. une génération impure, tu L’as protégée du jugement par tes prières, par tes actions propres et pures.» (Nos Sages)

photo : pops digital via flickr

- «Mon D.ieu, aide-moi à Te parler! Je n’y arrive pas, Toi seul peut m’aider !»

Répétons cela des centaines de fois s’il le faut, jusqu’à ce que la porte s’entrouvre. C’est alors que bien souvent, nos efforts sont récompensés et qu’un flot de paroles brûlantes se déverse de notre coeur et que des larmes de joie apparaissent sur nos yeux.

D.ieu est notre Créateur, notre Père, Celui qui nous connaît, connaît notre hérédité, notre for intérieur, notre enfance et nos problèmes les plus complexes. Nous sommes ses créatures, ses enfants. Parlons Lui comme nous parlons à un père avec la déférence et la confiance que cela implique.

Avant d’accomplir une action quelle qu’elle soit - à plus forte raison une Mitsvah , il sera bon de demander la force et l’intelligence nécessaire pour la mener à bien. Même pour la Tsédaka qui est l’une des plus grandes Mitsvah, il faut de grands mérites pour parvenir à l’accomplir idéalement. Ainsi donc s’explique la nécessité de demander. Nous trouvons dans certains livres de Prières, des textes déjà rédigés en hébreu, qui précèdent l’accomplissement de certaines Mitsvoth (Léchém Yi’houd, Yéhi Ratsone, etc.). C’est dans cet esprit que ces prières ont été rédigées.

-Itzhak Besançon

Page 4: Paracha Vayishlah

Ouvert non-stop de 11h à minuitet 1h après Shabbat

[email protected]

formule midi à partir de 35shTél. 03 5104204Fax : 03-5101119

9 Ben Yehuda Street Tel Aviv 63801

et aussi...

emportez

votre Shabbat

le vendredi !

Le Coeur de la Semaine

בס“ד

Les Contes de Rabbi Na’hman

Le Roi Qui Décréta La Convertion

Treize histoires qui transmettent les secrets mystiques les plus profonds et qui contiennent le pouvoir de guider les personnes sur leur chemin de la vérité. Le Rabbi a dit à propos de ce livre que son intention était de nous éveiller spirituellement de notre sommeil. “Et maintenant, je vais commencer à vous raconter des histoires...”

Il était une fois un roi qui décréta dans son pays que tout le monde se convertît sous peine de déportation.

Celui qui voulait rester dans le pays devait se convertir, sinon il était expulsé. Certains se défirent de leurs biens et de leurs richesses, et, pauvres, ils quittèrent le pays afin de conserver leur foi et de rester Juifs. D’autres aimaient leurs richesses et restèrent. Ils devinrent des Marranes. Ils suivaient en cachette les usages des Juifs mais n’avaient pas le droit de se conduire comme des Juifs en public.

Puis, le roi mourut. Son fils accéda au trône et entreprit de mener le pays d’une main de fer. Il conquit de nombreux pays. C’était un sage. Comme il était très strict à l’égard des princes du royaume, ceux-ci se conjurèrent et décidèrent de l’assassiner, lui et tous ses enfants. Parmi les princes se trouvait un Marrane. Il se dit : « Pourquoi suis-je un Marrane ? Parce que j’aimais mes biens et mes richesses. Si on tue le roi, le pays restera sans souverain et les gens se dévoreront vivants, car un pays ne peut rester sans roi. « II décida de tout raconter au roi, à l’insu des princes. Il se rendit devant lui et lui annonça qu’on complotait contre lui.

Le roi tenta de savoir si tout cela était vrai et découvrit qu’il en était bien ainsi. Il fit poster des sentinelles et lorsque les La suite la semaine prochaine...

Pour retrouver la première partie de l’histoire rendez vous sur www.lecoeurdelasemaine.com

www.lecoeurdelasemaine.com

conjurés l’attaquèrent, ils furent tous capturés. On les jugea et les condamna tous.

Puis le roi dit au prince qui était un Marrane :

- Quel honneur vais-je t’accorder pour avoir sauvé ma vie et celle de mes enfants ? Vais-je faire de toi un seigneur ? Tu en es déjà un. Te donnerai-je de l’argent ? Tu en possèdes déjà. Dis-moi ce que tu désires et je te l’accorderai.

- Feras-tu ce que je dirai ?- Oui, tu peux en être sûr, je ferai ce que tu veux. - Prête-moi serment sur ta couronne et sur ton royaume.

Le roi prêta serment. Alors, le Marrane déclara :- Voici ce que je désire : je veux pouvoir être Juif ouvertement. Je veux pouvoir mettre le talith et les Téfilin librement.

Le roi en fut très troublé, car aucun Juif n’était toléré dans son royaume. Cependant, il n’avait pas le choix à cause du serment selon lequel il ferait tout ce que l’autre désirait.

Le lendemain matin, le Marrane mit talith et Téfilin en public.

Plus tard, lorsque le roi mourut, son fils lui succéda. Il gouvernait le pays avec bonté car il avait vu que l’on avait voulu tuer son père. Il conquit de nombreux pays et c’était un sage. Un jour, il convoqua tous les astrologues afin qu’ils lui disent ce qui provoquerait l’extinction de sa dynastie, et afin qu’il puisse s’en protéger. Les astrologues lui dirent que sa dynastie ne s’éteindrait pas, à condition qu’il prît garde au bœuf et à l’agneau.

On consigna cela dans le Livre des Chroniques. Ensuite, le roi enjoignit à ses enfants de mener le pays avec bonté, en suivant son exemple. Puis il mourut.

Son fils lui succéda et dirigea le pays d’une main de fer comme l’avait fait son grand-père. Il conquit de nombreux pays. Il imagina un stratagème et fit appliquer la résolution suivante : on ne devait trouver dans le pays ni bœuf ni agneau, afin que sa dynastie ne disparût pas. Et il se dit qu’à présent il ne craignait plus rien. Il continua à diriger le pays avec force, et comme il était très rusé, il conçut un plan pour s’emparer du monde sans faire la guerre.