PARIS - JEUDI 12 JUIN 2003 - FOUR SEASONS …auction.tajan.com/pdf/2003/artmoderne20030612.pdf · A la vente de l’artiste norvégien figurait effectivement un Buste de fillette,

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TAJAN37 RUE DES MATHURINS75008 PARIS (F )+33 1 53 30 30 30+33 1 53 30 30 3 1 faxw w w . t a j a n . c o m

TAJAN S.A. SOCIÉTÉ DE VENTES VOLONTAIRES DE MEUBLES AUX ENCHÈRES PUBLIQUESSOCIÉTÉ ANONYME À DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE, AGRÉÉE EN DATE DU 7 NOVEMBRE 2001 SOUS LE N° 2001-006. N° RCS PARIS B 398 182 295

ESPACE TAJAN

37, RUE DES MATHURINS 75008 PARIS

DU LUNDI 2 JUIN AU VENDREDI 6 JUIN 2003 DE 9 H À 18 H

LE SAMEDI 7 JUIN 2003 DE 11 H À 18 H

FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V

31, AVENUE GEORGE V 75008 PARIS

MARDI 10 JUIN 2003 DE 14 H À 18 H

MERCREDI 11 JUIN 2003 DE 10 H À 20 H

JEUDI 12 JUIN 2003 DE 10 H À 18 H

PENDANT L’EXPOSITION +33 1 49 52 72 62 fax +33 1 49 52 72 63

EXPOSITIONS

AMAURY DE LOUVENCOURT ET AGNÈS SEVESTRE-BARBÉ174, RUE DU FAUBOURG SAINT-HONORÉ, 75008 PARIS+33 1 42 89 50 20 fax +33 1 45 63 99 78 [email protected]

FRANCK BAILLE85, BOULEVARD MALESHERBES, 75008 PARIS+33 4 42 27 26 04 fax +33 4 42 26 96 21 +33 00 377 97 70 83 36

MARIE-ALINE PRAT14-16, AVENUE DE L’OBSERVATOIRE, 75006 PARIS+33 1 43 26 52 17 fax +33 1 46 33 40 48

MONSIEUR FÉLIX MARCILHAC8, RUE BONAPARTE, 75006 PARIS FRANCE+33 1 43 26 47 36 fax +33 1 43 54 96 87 [email protected]

ANDRÉ PACITTIExpert Conseil de TAJAN

35, AVENUE DU GÉNÉRAL SARRAIL, 75016 PARIS+33 1 46 51 10 72

TABLEAUX ET SCULPTURES IMPRESSIONNISTES ET MODERNES

JEUDI 12 JUIN 2003 À 20 H

FOUR SEASONS HOTEL, GEORGE V31 AVENUE GEORGE V 75008 PARIS

RENSEIGNEMENTS FRANÇOIS TAJAN

+33 1 53 30 30 30

BRUNO JANSEM

+33 1 53 30 30 53 [email protected]

EXPERTS

1 EDGAR DEGAS (1834-1917)DANSEUSE

Dessin au fusain, porte le timbre de la signature en bas à gauche et le timbre del’atelier au dos.(Piqûres).27 X 22 CM 30 000 / 40 000 €

PROVENANCE- Vente Atelier Edgar Degas, Galerie Georges Petit, Paris, 2 au 4 juillet 1919, partie du numéro 286

(lettre D).- Collection particulière, France.

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BONNARD 6

BRAQUE 30

BREKER 31

BUFFET 39 - 40

BUGATTI 8 - 10

CAMOIN 19 - 22

CLAUDEL 3

DEGAS 1

DUFY 32 - 33

GUILLAUMIN 15

LAURENS 25

LEBASQUE 24

LÉGER 27

LE SIDANER 14

LOISEAU 17 - 20

MARQUET 35 - 36

MATISSE 28

MIRÓ 38

O’CONOR 11

PICABIA 16

PICASSO 26 - 29

PISSARRO 4

REDON 9

RENOIR 5 - 13

RIOPELLE 41

ROPS 2

SERUSIER 12

SIGNAC 18

UTRILLO 37

VALADON 23

VAN DONGEN 34

VAN DE WOESTIJNE 21

VUILLARD 7

INDEX

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2 FÉLICIEN ROPS (1833-1898)LA TENTATION

Dessin aux crayons de couleurs, signé en bas à droite.30 X 20 CM

50 000 / 60 000 €

PROVENANCECollection particulière, France.

Nous remercions Madame Cuvelier-Ladot qui a aimablement confirmé l’authenticité de cette œuvre.

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3 CAMILLE CLAUDEL (1864-1943)L’AURORE, 1908

Épreuve en bronze patiné, signée, Eugène Blot fondeur, Paris et numérotée 3.HAUT. : 33 CM

55 000 / 60 000 €


EXPOSITIONGalerie Eugène Blot, Paris, 1er - 24 décembre 1908, un exemplaire similaire.

BIBLIOGRAPHIE- Catalogue Camille Claudel 1864-1943, exposition itinérante Musée Rodin Paris et Musée Sainte

Croix Poitiers, le marbre est décrit et reproduit pages 82 et 83 sous le n° 33.- L’œuvre de Camille Claudel, catalogue raisonné par Reine-Marie Paris et Arnaud de la Chapelle,

Adam-Biro, Éditions d’Art et d’Histoire Arhis, 1990, un exemplaire similaire est décrit et reproduitpage 148 sous le n° 33.

Épreuve exécutée d’après un plâtre créé en 1893. Une version a été exécutée en marbre par Claudelen 1901.Le plâtre a dû être détruit par Blot lorsqu’il fit son tirage en bronze en 1908.

D’après le catalogue de l’exposition Blot du 1er au 24 décembre 1908 il est mentionné que cettefonte est limitée à 25 épreuves, mais le catalogue raisonné de Reine-Marie Paris indique :…“Dans sa lettre du 17 décembre 1936 à Leblanc-Barbedienne, Blot cite parmi les droits dereproduction à céder le “Buste Aurore, cité avec admiration par Judith Cladel dans le beau livrequ’elle vient de publier sur Rodin, a été acheté entre autres par le peintre Thaulow”. Dans lesdocuments de cession établis en 1937 par Blot et Leblanc-Barbedienne, il est précisé queL’Aurore a été vendue à 6 exemplaires. Ce dernier chiffre marque la limite du tirage.”

D’après le catalogue de l’exposition Claudel, 1984 :“Seule la version du bronze d’Aurore fut exposée, en 1908, chez Eugène Blot… L’œuvre reprend enfait le thème déjà utilisé par Camille Claudel du Buste d’une fillette et permet ainsi parfaitement de saisirl’évolution du style de l’artiste entre 1893, 1894 et 1895, l’artiste semblait privilégier le réalisme eninsistant sur le souci d’exprimer chaque détail, l’œuvre de 1900 est, elle, exemplaire de recherchesstylistiques de Camille Claudel après 1898. Le sculpteur, rompant alors avec l’expressionniste rodinien,s’attache à des formes plus souples et à des effets plus traditionnels tels ceux recherchés dans lePersée et la Gorgone.Eugène Blot, dans sa lettre à M. Morhardt, en 1935, dit avoir “acheté (le plâtre d’Aurore) à la vente dupeintre Thaulow qui admirait beaucoup Claudel”.A la vente de l’artiste norvégien figurait effectivement un Buste de fillette, portant le numéro 174 etacquis neuf cent trente francs par Blot. Il semble bien qu’il s’agisse du plâtre d’Aurore ayant servi àl’édition de 1908”.

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4 CAMILLE PISSARRO (1830-1903)DEUX FEMMES CONVERSANT SOUS UN ARBRE

Pastel, monogrammé en bas à gauche.28,8 X 32 CM 40 000 / 45 000 €


Camille Pissarro, lorsqu’il s’attache à la figuration humaine, se plait souvent à rapprocher les êtres pourd’intimes confidences. Nos deux paysannes conversent sous la protection ombragée d’un arbre etsont masquées du regard par une haie dense et drue. Ce thème du repos en milieu naturel et en margedu labeur, revient fréquemment chez l’artiste.

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5 PIERRE-AUGUSTE RENOIR (1841-1919)PARIS L’INSTITUT AU QUAI MALAQUAIS, VERS 1875

Huile sur toile, signée en bas à droite.Annotée Institut et numérotée 37 au dos sur le châssis.(Quelques repiquages).46 X 56 CM Estimation sur demande

PROVENANCE- Vente Hôtel Drouot, Paris, 24 mars 1875, n° 37 du catalogue (avec comme dimensions 38 x 46 cm).- Ancienne collection Léon Monet.- Restée dans sa descendance depuis.

BIBLIOGRAPHIE- Figurera dans le catalogue raisonné de l’œuvre de Pierre-Auguste Renoir actuellement en

préparation par MM. Guy-Patrice et Michel Dauberville à paraître aux éditions Bernheim-Jeune.- Figurera dans le catalogue critique du peintre Pierre-Auguste Renoir établi à partir des fonds

d’archives François Daulte, Durand-Ruel, Venturi, Vollard et Wildenstein à paraître aux WildensteinInstitute Publications.

Une attestation de MM. Guy-Patrice et Michel Dauberville N° 203-0228 R en date du 28 février 2003sera remise à l’acquéreur.

Un certificat permanent de libre circulation délivré par la direction des Musées de France en date du3 avril 2003 accompagne cette œuvre.

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Ce rendez-vous, qui sera par la suite reconnu comme étant lapremière exposition impressionniste, comptait parmi sesmembres et pour n'en citer que quelques-uns : Renoir, Sisley,Pissarro, Monet, Degas, Cézanne, Morisot…

Cette exposition déchaîna toute la fureur des “bien-pensants” del'époque ; les impressionnistes dérangent…

Si nous avons évoqué avec un peu d'insistance l'amitié des deuxcomparses, Renoir - Monet, c'est pour revenir à l'origine de notreInstitut.En effet, ce tableau extraordinaire de qualité, complètementoublié, provient des collections de… Léon Monet, frère de Claude.

Léon Monet était à la tête d'une entreprise de produits chimiquesà Marmonne près de Rouen, cette activité lui permettait de vivreaisément, et à l'inverse de nombre de ses contemporains, en tantque collectionneur, il était ouvert aux idées de ce renouveau enpeinture que son frère et maints de ses coreligionnaires prônaient.

Outre de nombreux Monet, ses collections comprenaient : Renoir,Pissarro, Sisley et bien d’autres grands maîtres encore.

Le 24 mars 1875, à l'instigation de Renoir, se tint à l'Hôtel Drouot salle n° 3, Durand-Ruel étant l'expert, une ventede tableaux et aquarelles par Claude Monet, Berthe Morisot, A. Renoir et A. Sisley ; c'est lors de cette vacationque Léon Monet acquit cette toile "révolutionnaire”.

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En peignant cette vue si animée et pittoresque d'un coin deParis, Renoir n'en n'est pas à son premier coup d'essai. Eneffet, dès 1867, avec les Champs-Élysées pendantl’exposition Universelle (ancienne collection du prince deWagram), Le pont des Arts (The Norton Simon Foundation,Passadena) ou bien encore, en 1868, Patineurs au bois deBoulogne (collection particulière U.S.A), Renoir nous a déjàmontré son brio pour interpréter, tel un arrêt sur image, lavie grouillante et animée du Paris d'alors.

Son intimité profonde avec Claude Monet l'avait sans douteguidé dans ce choix de sujet. On sait, en effet, que Monetavait à cette date (1867), peint déjà plusieurs vues de Saint-Germain l'Auxerrois, du quai du Louvre. Bien sûr ilsn'étaient, ni l'un ni l'autre, des novateurs au sens propre duterme en choisissant ces thèmes. Leurs illustres aînés, tels :Jongkind ou Lépine… qu'ils n'étaient pas sans admirer,avaient déjà brossé maintes charmantes et vivantes scènesde la vie parisienne.

Le rôle de Claude Monet, rencontré selon les biographes,vers 1859 ou en 1862 dans l'atelier privé de Gleyre, que

Renoir fréquentait depuis 1861, est capital dans sa vie, car, dès lors, s'est nouée une amitié sans faille etindélébile, jamais démentie leur vie durant, prouvée, si besoin s'en faut, par les nombreux portraits que Renoir fitde son ami : Claude Monet lisant, 1872 (Musée Marmotant, Paris), Monet peignant dans son jardin à Argenteuil,1873 (Wadsworth Athaneum, Hartford)… Mais en deçà de cette amitié est née une réelle “communion etcommunication en peinture”.

Arsène Alexandre dans la préface qu'il fit pour l'exposition A. Renoir aux galeries Durand-Ruel en mai 1892,évoque en termes chaleureux cette amitié : … un très beau rôle sera dévolu à Claude Monet, toujours ferme etvaillant, ne doutant jamais de l'avenir, soutenant les autres par la conviction et l'action, répétant à travers misères,fatigues, anxiétés même, car on ne dégage jamais sans peine les vérités entrevues : “nous sommes dans le vrai,ne nous décourageons pas, nous n'avons plus le droit de nous arrêter”… Renoir travaillait, vivait affectueusementen cette compagnie… Et ces encouragements et cette force qu'il lui transmettait étaient loin d'être inutiles surtoutquand on lit ces lignes édifiantes qu'Albert Wolf n'a pas hésité à écrire dans Le Figaro : ces soi-disant artistess'intitulent les intransigeants, les impressionnistes. Ils prennent des toiles, de la couleur et des brosses, jettent auhasard quelques tons et signent le tout. C'est ainsi qu'à Ville-Evrard des esprits égarés ramassent des caillouxsur le chemin, et se figurent avoir trouvé des diamants. Effroyable spectacle de la vanité humaine s'égarantjusqu'à la démence.

Il fallait vraiment croire en soi, avoir la conviction d'être sur le chemin de la vérité et la volonté de prouver au publicignorant qu'il y avait autre chose que la peinture officielle, pour continuer ce dur labeur de peintre face àl'aveuglement total de ses contemporains !

En ces temps difficiles pour ces intransigeants qui devinrent impressionnistes sous la verve acerbe d'un critiqueaveugle, Louis Leroy, qui, dans Le Charivari, écrit - croyant les railler -un témoignage du premier accrochagequ'un groupe d'amis organisait en marge du salon officiel. C'est en se moquant du tableau de Monet Impression,Soleil Levant, et en tournant son titre en dérision qu'il trouva ce bon mot qui fit sa gloire bien malgré lui !

Léon Monet

Léon Monet par son frère Claude Monet (DR)Collection privée, Rouen

Cette vente déclencha un tollé général, l'Hôtel des ventes connut là une de ses grandes heures digne d'unenouvelle Bataille d'Hernani.

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Nous savons, grâce au compte-rendu de la vacation décrit dans le catalogue de l'exposition Renoir aux GaleriesNationales du Grand Palais, Paris, mai-septembre 1985 que… deux autres furent achetées par le frère de Monet,Léon qui était aussi collectionneur…

Cette œuvre rare qui n’est jamais sortie de la famille, jalousement conservée, puisque jamais prêtée pour uneexposition se déflore devant nous aujourd’hui dans toute son éblouissante atmosphère.

Dans un article de la Gazette des Beaux-Arts, en novembre 1923, Paul Jamot écrit : ...voyez les paysages qu’ilpeignit alors,... soit à la grenouillère, soit à Paris, jusque vers 1875 et même beaucoup de ceux qu’il fit longtempsaprès. Les uns sont des impressions de mouvement d’atmosphère et de lumière, suivant les principes de lanouvelle école, et, comme tels, peuvent compter parmi les plus charmantes illustrations de l’impressionnisme.

Paul Jamot n’a sûrement pas vu notre tableau, mais il a su regarder et comprendre ceux issus de cette mêmelignée tels : Le Pont Neuf, 1872 (National Gallery of Art, Washington), Les grands Boulevards, 1875 (PhiladelphiaMuseum of Art, Philadelphie)...

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Léon Monet dans son jardin

Dos du châssis

Etiquette au dos du châssis Détail au dos du châssis

Impression de mouvements, de lumière et d’atmosphère, voici ce que nous avons devant nous. Voyez ce Parisgrouillant : là cette élégante au petit chien, ici ces servantes, ce jeune étudiant, ce porteur, ces deux amisconversant, ou bien encore ces chalands devant les bouquinistes et ces taxis cabs allant leur train. Toute cettepopulation mouvante, bougeante, animée, est fixée pour la postérité par ce miracle extrême que nous offreRenoir.

L'espace est très bien organisé et la profondeur est donnée par le jeu subtil de la dégradation progressive despersonnages qui, d'imposant au premier plan, ne sont plus que de minuscules silhouettes, à peine lisibles, sur lepont des Arts. Nous sommes quai Malaquais, l'Institut à droite scinde cette œuvre en deux, ce qui nous permetd'imaginer le quai de Conti dans son prolongement. Sur l'autre rive, le beffroi, récemment construit (1861), deSaint-Germain l'Auxerrois se détache dans l'éclatante blancheur des nuages.

L'anecdote selon laquelle Renoir demandait à son frère Edmond, quand il peignait ces vues de Paris, d’allerarrêter les passants pour leur poser toutes sortes de questions afin qu'il ait le temps de les croquer semble collerparfaitement à cet instantané de vie, et l'on adhère complètement à ce que ce dernier écrivait en 1879 : … sonœuvre a-t-elle, en dehors de sa valeur artistique, tout le charme sui generis d'un tableau fidèle de la vie moderne.Ce qu'il a peint nous le voyons tous les jours ; c'est notre existence propre qu'il a enregistrée dans des pagesqui resteront à coup sûr parmi les plus vivantes et les plus harmonieuses de l'époque.

D'après Albert André, Renoir se plaisait à dire : … Moi j'aime les tableaux qui me donnent envie de me baladerdedans… N'avons-nous pas sous les yeux autre chose qu'une invitation à la balade, à la flânerie ? Nous entronssi pleinement dans cette œuvre que nous n'avons pas à nous forcer pour entendre le tumulte de la capitaleanimée. Il ne faut pas chercher quelconque littérature dans cette toile, Renoir a peint notre quotidien.

Paul Burty, dans sa préface du catalogue de la vente du 24 mars 1875, écrit et cela servira de conclusion àl'analyse de cette œuvre qui, aujourd'hui, après tant d'années, se dévoile aux regards de tous grâce à cette vente :… Il faut demander à un fruit d'être fruit, à une fleur d'être un éclat et un parfum, à un verre d'eau de sourced'être une volupté délicate et complète. Nous savons infiniment gré à des peintres de réaliser avec leur palettece que les poètes de leur temps on su rendre avec un accent nouveau … Ce sont comme de petits fragmentsdu miroir de la vie universelle, et les choses rapides et colorées subtiles et charmantes qui s'y reflètent ont biendroit qu'on s'en occupe et qu'on les célèbre.

Renoir y présenta vingt œuvres sous le n° 37 du catalogue figure :

Au dos de cette toile, sur le châssis est inscrit à l’encre noire Institut et juste en-dessous le numéro 37. Seulesles dimensions sont différentes, mais comme nous l'avons rencontré à maintes occasions, les mesures étaientsouvent absentes ou aléatoires dans les anciens catalogues.

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7 EDOUARD VUILLARD (1868-1940)PORTRAIT DE MARIE VUILLARD

Huile sur toile, porte le timbre des initiales en bas à droite.32,5 X 24,5 CM 30 000 / 40 000 €

PROVENANCE- Atelier de l’artiste.- Collection particulière, Paris.

EXPOSITIONS- Kunsthalle, Berne, 1946, n° 30 de l’exposition.- Galerie Charpentier, Paris, 1948, n° 17 de l’exposition.- Galerie Marlborough, Londres, 1954, n° 60 de l’exposition.- Musée Jenisch, Vevey, 1954, n° 204 de l’exposition.- Kunstverein, Munich, 1959, n° 29 de l’exposition.- Lyon, Barcelone, Nantes, 1990-1991, n° 3 de l’exposition.

BIBLIOGRAPHIE- “Vuillard”, par Claude Roger-Marx, 1946, reproduit page 68.- Figurera dans le catalogue raisonné de l’œuvre d’Edouard Vuillard actuellement en préparation par

Antoine Salomon et Guy Cogeval, à paraître sous l’égide du Wildenstein Institute (figurera sous laréférence I-75). par Ambroise Vollard, 1919.

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6 PIERRE BONNARD (1867-1947)ÉTUDE POUR LA FAMILLE CIPA GOBDESKI, CIRCA 1903

Huile sur panneau parqueté.29,5 X 23,5 CM 30 000 / 40 000 €


BIBLIOGRAPHIEJean et Henry Dauberville, Bonnard, Catalogue raisonné de l’œuvre peint, 1940, tome 4, 1940-1947et supplément 1887-1939, Éditions Bernheim-Jeune, Paris, n° 1847, reproduit page 219.

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8 REMBRANDT BUGATTI (1884-1916)LIONNE A LA BOULE, 1903

Épreuve en bronze à patine brune nuancée vert sur terrasse rectangulaire. Fonted’édition originale, d’époque, à cire perdue de A.A. Hébrard, cachet de fondeur, nonnumérotée.Signée sur la terrasse (grande signature).HAUT. : 34 CM - TERRASSE : 60 X 20 CM 340 000 / 380 000 €

EXPOSITIONGalerie Adrien A. Hébrard, Paris, juin 1904.

BIBLIOGRAPHIEJacques Chalom des Cordes & Véronique Fromanger des Cordes, “Rembrandt Bugatti”, catalogueraisonné, Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1987, modèle référencé et reproduit p. 37.

HISTORIQUELe plâtre original de cette œuvre se trouve dans les collections du Musée d’Orsay (réf. 3570) etreproduite au catalogue des sculptures, Paris (1986) ; cette œuvre en bronze sera répertoriée dans lesarchives du conservatoire Rembrandt Bugatti et figurera également dans le nouveau catalogueraisonné de l’œuvre de ce sculpteur, ouvrage de Jacques Chalom des Cordes & Véronique Fromangerdes Cordes, à paraître en 2003/2004.

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9 ODILON REDON (1840-1916)VASE DE FLEURS, 1905-1908

Pastel sur papier, signé en bas à droite.82,5 X 64 CM 500 000 / 600 000 €

PROVENANCE- Ambroise Vollard, Paris.- Richard Sussmann , Paris.- Durlacher Brothers, New York.- M. et Mme Joseph Verner reed, New York.

EXPOSITIONNew Haven, Yale University Art Gallery, Pictures Collected by Yale Alumni, mai-juin 1956, n° 227(illustré).

BIBLIOGRAPHIE- Klaus Berger, Odilon Redon, “Phantasie und Farbe”, Cologne, 1964, p. 216 n° 467.- Alec Wildenstein, Odilon Redon, catalogue raisonné de l'œuvre peint et raisonné, Paris, 1996,vol. 111 (Fleurs et paysage) p. 146, n° 1577 (illustré).

“L’amour et la science de la vie végétale lui sont venus très tôt, il s’y est senti corroboré par unerencontre aussi importante pour lui que celle qu’il devait faire à peine un peu plus tard, de RodolpheBresdin : le botaniste Armand Clavaud, membre de la Société linéenne de Bordeaux, auteur de travauxsur la flore de Gironde…

C’est par ce rappel que Jean Cassou a évoqué l’origine de la passion raisonnée de Redon pour levégétal et pour la fragilité et l’expression de la “beauté suprême” que sont les fleurs.

Ces fleurs sont aussi des apparitions. Ni le fond sur lequel se détache leur frontalité, ni le plan sur lequelest posé le vase qui les contient n’ont d’existence. Elles sont en suspens, mais dans aucun lieu sinonmental…”.

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10 REMBRANDT BUGATTI (1884-1916)PETIT LÉOPARD MARCHANT, VERS 1910

Épreuve en bronze à patine marron clair nuancée, dite “pain brûlé”, sur terrasserectangulaire plate. Fonte d’édition originale, d’époque, à cire perdue de A.A. Hébrard,cachet de fondeur, justificatif de tirage numéroté 5.Signée sur la terrasse.HAUT. : 24,5 CM - LONG. HORS TOUT : 45 CMTERRASSE : 42 X 9 CM 200 000 / 250 000 €

EXPOSITIONGalerie Adrien A. Hébrard, Paris, 1911.

BIBLIOGRAPHIEJacques Chalom des Cordes & Véronique Fromanger des Cordes, “Rembrandt Bugatti”, catalogueraisonné, Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1987, modèle référencé et reproduit p. 272.

HISTORIQUECette œuvre répertoriée dans les archives du conservatoire Rembrandt Bugatti, figurera égalementdans le nouveau catalogue raisonné de l’œuvre de ce sculpteur, ouvrage de Jacques Chalom desCordes & Véronique Fromanger des Cordes, à paraître en 2003/2004.

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11 RODERIC O’CONOR (1860-1940)MODÈLE NU DANS L’ATELIER

Huile sur toile, porte le cachet d’atelier au dos.65 X 48 CM

100 000 / 120 000 €


Un certificat de Monsieur Jonathan Benington sera remis à l’acquéreur.

D’après Monsieur Benington, cette œuvre a été exécutée en 1909, lorsque l’artiste travaillait dans sonatelier situé au 102, rue du Cherche-Midi à Paris.

Nu allongé devant un miroir, 1909Huile sur toile.National Gallery Dublin©DR

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12 PAUL SERUSIER (1863-1927)ROCHERS DE PANTAGRUEL EN FORÊT D’HUELGOAT, PRÈS DE CHÂTEAUNEUF-DU-FAOU

Huile sur toile.94,5 X 97 CM 22 000 / 30 000 €


Au mois de juin 1891, Paul Serusier s’installe à Huelgoat au cœur de la forêt de Brocéliande, celle del’empire des druides.

Dans la pénombre dense de ces bois, Merlin l’Enchanteur, le Sage, succombe aux ruses de Viviane.

Les grands rochers de granit jetés par Pantagruel lors de son passage sont caractéristiques des ravinset des grottes autour de Huelgoat.

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13 PIERRE-AUGUSTE RENOIR (1841-1919)JULIE MANET À LA ROBE ROSE ET AU CHAPEAU À FLEURS DE POMMIER

Huile sur toile, signée en bas à droite.54 X 44,4 CM 1 200 000 / 1 500 000 €

PROVENANCE- Ambroise Vollard, Paris.- John Levy Galleries, New-York.- Christie's London, April 6, 1976, lot 33.

BIBLIOGRAPHIE- Ambroise Vollard, “Tableaux, Pastels et Dessins de Pierre-Auguste Renoir”, Paris, 1918, vol. 1,

p. 110, n° 439, reproduit.- Sera inclus dans le catalogue critique du peintre Pierre-Auguste Renoir établi à partir des fonds

d’archives François Daulte, Durand-Ruel, Venturi, Vollard et Wildenstein en préparation par leWildenstein Institute.

L’identification de Julie Manet peinte par Pierre-Auguste Renoir se confirme à la lecture du journalintime de la jeune fille.

Âgée de 21 ans en 1899, elle est alors orpheline d’Eugène Manet, frère d’Edouard et de BertheMorisot tous deux disparus respectivement en 1892 et 1895.

A la suite de cette double épreuve, elle évolue au milieu d’artistes qui lui prodiguent affection et soutien,en particulier Renoir.

Le samedi 29 juillet 1899, elle écrit : “M. Renoir commence quelque chose d’après moi dans le jardinavec ma robe rose et chapeau à fleurs de pommier…”. Puis le lundi 31 juillet : “M. Renoir travaille àmon portrait qui est très joli”. “On ne comprend pas” dit Renoir “que ce qui est caché et que l’on devinefait le charme d’une chose ; ainsi les femmes arabes qui ne laissent voir que leurs yeux et paraissentsi jolies, seraient beaucoup moins bien si elles enlevaient leurs voiles”. Enfin jeudi 3 août : “Mon portraitest terminé, il est délicieux, la valeur de la figure, de la peau sur le feuillage est merveilleuse. SiM. Renoir compte le donner à Durand-Ruel, je voudrais m’arranger pour l’acheter”.

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14 HENRI LE SIDANER (1862-1939)TABLE À GERBEROY

Huile sur toile, signée en bas à gauche.81 X 65 CM 120 000 / 150 000 €

PROVENANCE- Galerie Georges Petit, Paris.- Collection particulière, Le Mans.

BIBLIOGRAPHIE- Figurera dans le supplément du catalogue raisonné de l'œuvre peint actuellement en préparation par

Monsieur Yann Farinaux-Le Sidaner.

Un certificat de Monsieur Yann Farinaux-Le Sidaner sera remis à l'acquéreur.

Dès son premier contact en 1899, Le Sidaner reste fidèle à la Galerie Georges Petit jusqu'àla liquidation de celle-ci en 1931, tout comme il reste fidèle, depuis son installation en 1901, à la petitecommune de Gerberoy dans l'Oise à quelques kilomètres de Beauvais, qu'il concourt à transformeren village fleuri. Dans notre composition la table se dresse devant une façade tapissée de rosiersgrimpants. Le pichet d'eau, la bouteille de vin et la lumière qui filtre à travers les carreaux signalentla vie. Une vie mélancolique aux couleurs diaphanes tournée presque exclusivement versla contemplation de la nature inanimée.

“Faisons de notre mieux jusqu'à la fin et pour moi-même, je songerai sans doute le jour oùje disparaîtrai à la plus humble demeure de Gerberoy, où des doigts malhabiles viendront accrochersur les volets de la fenêtre l'unique tige fleurie qu'une grappe de roses aura alourdie et qui peut-êtreapportera avec elle, comme dans un mystère, l'éveil de la grâce que la nature contient enson éblouissement.” Henri LE SIDANER.

3534

15 ARMAND GUILLAUMIN (1841-1927)LE ROCHER ROUGE À AGAY VERS 1900

Huile sur toile, signée en bas à droite.73 X 92 CM 45 000 / 55 000 €

PROVENANCE- Paris, collection Durand-Ruel, dont il porte le numéro manuscrit au revers DR 10950.- Collection particulière, Le Mans.

BIBLIOGRAPHIEG. Serret et D. Fabiani, catalogue raisonné de l'œuvre peint. Ed mayer, n° 454 reproduit.

Agay, petite bourgade maritime du Var, sur la ligne de chemin de fer entre Marseille et Menton, estsituée en bordure du massif de l'Estérel, à une dizaine de kilomètres de Saint Raphaël. A partir de1892, presque tous les ans, Guillaumin y prend ses quartiers d'hiver. La luminosité intense du ciel quise fond avec la mer, le rouge vif des roches déchiquetées, les pins tordus par le Mistral, formentl'inspiration de cet adepte des jours qui naissent ou se terminent.

3736

16 FRANCIS PICABIA (1879-1953)MARINE

Huile sur carton, signée en bas à gauche.79 X 108 CM 100 000 / 120 000 €

PROVENANCEAcquis directement auprès de l'artiste par la famille de l'actuel propriétaire.

BIBLIOGRAPHIEFigurera dans le catalogue raisonné actuellement en préparation par Monsieur Pierre Calté.

Un certificat du comité Picabia, n° 2507 en date du 13 mars 2003 sera remis à l’acquéreur.

On sait la fortune que connut Francis Picabia comme peintre post-impressionniste : admirateur deSisley et de Pissarro, c'est dans ce style qu'à partir de 1897 et pendant près de 10 ans il fut connu,exposa dans les meilleures galeries et fut présent dans tous les Salons qui comptaient (Salon desArtistes Français, Salon d'Automne, Salon des indépendants…). L'intérêt de notre tableau réside dansle léger glissement que l'on sent entre ce style en quelque sorte “d'Époque” et celui totalement radicalet moderniste qui va devenir le sien autour de 1910. Il semble que la “Marine” en question soit unpaysage méditerranéen, (ne serait-ce qu'en observant la barque, probablement un “pointu”), plusprécisément un rivage de l'île de Saint-Honorat, au large de Cannes, avec ses rochers déchiquetés.Or, si l'on compare notre tableau avec “Pins, effet de soleil, Saint-Honorat”, de 1906, on peut mesurerle chemin que vient de parcourir Picabia vers sa rencontre avec l'abstraction : les formes ne sont plusfragmentées, la touche, plus large tend au contraire à structurer les formes, à les rythmer. Bientôt, ce“posé” de la touche tendra à la géométrisation tout en laissant deviner le sujet : c'est ce que nousvoyons dans “Effet de soleil sur les bords de l'Yonne” de 1909. Puis, vient la séparation des formespar cette touche qui semble prendre une totale autonomie et s'affranchir du sujet. “l'Arbre rouge” de1912, consommera le divorce de Picabia avec son public habituel qui ne comprend pas cette rupture.Dans “Marine”, l'on sent très bien ce que l'artiste doit à la magnifique leçon des Impressionnistes, etce qu'il doit à son intime tempérament qui le conduit vers l'art le plus moderne de son temps.

3938

17 GUSTAVE LOISEAU (1865-1935)LE PONT SUSPENDU À TRIEL, 1917


BIBLIOGRAPHIEFigurera dans le catalogue raisonné de l'œuvre de Gustave Loiseau actuellement en préparation parDidier Imbert.

Un certificat de Monsieur Didier Imbert en date du 10 septembre 2002 sera remis à l'acquéreur.

41

19 CHARLES CAMOIN (1879-1965)CHAMP DE VIGNES SUR LES HAUTEURS A SAINT-TROPEZ, 1935

Huile sur carton, signée en bas à droite.33 X 41 CM 20 000 / 30 000 €


Nous remercions Madame Grammont-Camoin qui a bien voulu confirmer l’authenticité de cette œuvre.

40

18 PAUL SIGNAC (1863-1935)LE PORT DE SAINT-MALO

Lavis d’encre de Chine, signé en bas à droite.44 X 63 CM 12 000 / 15 000 €


EXPOSITIONMarlborough, New York.

4342

20 GUSTAVE LOISEAU (1865-1935)LES FALAISES À YPORT

Huile sur toile, signée et datée 1924 en bas à gauche.60 X 73 CM 45 000 / 60 000 €

BIBLIOGRAPHIEFigurera dans le catalogue raisonné de l'œuvre de Gustave Loiseau actuellement en préparation parDidier Imbert.

Yport, petite station de pêche et de plaisance sur la Manche à une quarantaine de kilomètres du Havrefut un lieu dans lequel Gustave Loiseau aima à séjourner.

4544

21 GUSTAV VAN DE WOESTIJNE (1881-1947)MATERNITÉ, 1913

Technique mixte sur papier, signée en bas à droite131,5 X 90 CM 70 000 / 90 000 €


Gustav Van de Woestijne se fixe en 1899 à Laethem-Saint Martin où il retrouve dans une communeinspiration d'autres artistes soucieux de renouveler l'exemple impressionniste. D'une certaine forme depré-raphaélisme jusqu'à l’influence d’une religiosité inspirée des principes et de la techniquede Maurice Denis, il dessine par la suite avec d'autres comme Georges Minne, Constant Permeke,Léon de Smet, tous familiers de Laethem, les contours d'une “école” baptisée “Expressionnismenational”.

4746

22 CHARLES CAMOIN (1879-1965)L’ESPAGNOLE, 1907



Nous remercions Madame Grammont-Camoin qui a bien voulu confirmer l’authenticité de cette œuvre.

4948

23 SUZANNE VALADON (1865-1938)LE MODÈLE SUR LE HAMAC



5150

24 HENRI LEBASQUE (1865-1937)SAINT-TROPEZ, FILLETTE SOUS LA PERGOLA


Un certificat de Madame Bazetoux sera remis à l’acquéreur.

Sur les conseils de Manguin, Henri Lebasque vient en 1906 capter la luminosité méridionale ens’installant à Saint-Tropez, alors petit bourg paisible de pêcheurs.Il ne laissera point ses sentiments d’artiste se détacher de la Normandie, en particulier Les Andelys,mais à compter de sa découverte des cieux azuréens, il s’attardera jusqu’à la fin de sa vie dans lesoliveraies, les vergers ou les plages du Midi. C’est au Cannet en 1924 qu’il se retire où il produit unegrande série de nus, souvent à contre-jour et rideaux tirés et où il s’éteindra lors d’une brûlante journéed’Août.

52

25 HENRI LAURENS (1885-1954)FEMME ACCROUPIE A LA DRAPERIE, 1932

Terre cuite, monogrammée en bas à droite.Épreuve n° 2. Tirage de 8.HAUT. : 34 CM ENV. 60 000 / 80 000 €

PROVENANCE- Acquis auprès de l’artiste par le père de l’actuel propriétaire.- Collection particulière, Aix-en-Provence.

BIBLIOGRAPHIEFigurera au catalogue raisonné actuellement en préparation par Monsieur Claude Laurens.

Un certificat pourra être obtenu auprès de Monsieur Claude Laurens.

Nous remercions Monsieur Claude Laurens de nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre.

5554

26 PABLO PICASSO (1881-1973)MODÈLE A L'ATELIER, 1915

Aquarelle, signée en haut à droite.27 X 21,5 CM 200 000 / 250 000 €

PROVENANCE- Jacques Sarlie, New York.- Paul Rosenberg & Co, New York.- Vente Sotheby's Londres, 12 octobre 1960, n° 15.- Marlborough Fine Art Ltd, Londres.- Vente Tajan, 20 mars 1990, n° 12 du catalogue de la vente.

BIBLIOGRAPHIE- Pablo Picasso, œuvres de 1912 à 1917 par Christian Zervos, Editions Cahiers d'art, Paris, 1982,reproduit page 386 sous le n° 924 et décrit sous le n° 924 (reproduit, non signé avec commedimensions 29 x 23 cm).- Collection Jacques Sarlie et la Fondation Sarlie, New York, reproduit dans le catalogue sous le n° 15.- Le cubisme de Picasso, par Pierre Daix, 1979, décrit et reproduit page 353 sous le n° 878.

Cette aquarelle a été certainement signée postérieurement par l’artiste, comme il est spécifié dansl'ouvrage de Pierre Daix.

“La figuration de ce modèle nu debout sur un escabeau évoque celle des personnages de la série845-850 ; mais la composition est nettement moins géométrique et le côté gauche de la femme paraîtplus proche des rotondités des nus abstraits de la série suivante. Daté par Zervos de 1915” in :“Le cubisme de Picasso" par Pierre Daix, n° 878.

5756

27 FERNAND LÉGER (1881-1955)NATURE MORTE, 1928

Huile sur toile, signée et datée 28 en bas à droite.65 X 50 CM 300 000 / 400 000 €

PROVENANCE- Paul Rosenberg, Paris.

EXPOSITIONGalerie Motte, Genève et Galerie 22, Paris, 1974, n° 10 de l'exposition, reproduit en couleurs page 16du catalogue.

BIBLIOGRAPHIEFernand Léger, catalogue raisonné de l'œuvre peint 1925-1928 par Georges Bauquier, Paris, 1993,décrit et reproduit pages 308 et 309 sous le n° 579, volume III.

5958

28 HENRI MATISSE (1869-1954) PORTRAIT DE FEMME, 1947

Dessin au fusain, signé et daté en bas à droite.53 X 41 CM 40 000 / 60 000 €

PROVENANCECollection particulière, Paris.

Un certificat de Madame Wanda de Guébriant sera remis à l'acquéreur.

"Le portrait est l'image de ce qui, chez un être, diffère de tous les autres. Ce qui caractérise le portraitc'est son asymétrie particulière… Pour les occidentaux, les portraits les plus caractéristiquesse trouvent chez les allemands : Holbein, Dürer et Lucas Cranach. Ils jouent avec l'asymétrie,la dissemblance, des visages, à l'encontre des méridionaux qui tendent le plus souvent à tout ramenerà un type régulier, à une construction symétrique. "

Henri MATISSE.

6160

29 PABLO PICASSO (1881-1973)PORTRAIT DE MADEMOISELLE AUBREY, 1941

Dessin au crayon, signé en haut à droite.40,3 X 30,3 CM 100 000 / 120 000 €

PROVENANCE- Galerie Louise Leiris, Paris.- Galerie 65, Cannes.- Ancienne collection Morton, Venezuela.

EXPOSITIONCannes, “Picasso : Peintures, dessins, gravures rares”, Galerie 65, 1956.

BIBLIOGRAPHIEChristian Zervos, “Pablo Picasso”, vol. 11, Paris, 1973, n° 146, illustré planche 60.

62

30 GEORGES BRAQUE (1882-1963)BOUTEILLE, VERRE ET COMPOTIER DE FRUITS, 1930

Huile sur toile, signée et datée 30 en bas à gauche.50 X 73 CM 600 000 / 800 000 €

PROVENANCE- Galerie Paul Rosenberg, Paris - New York (n° 19-2727 P).- Vladimir Golschman, New York.- M. Knoedler & Co., Inc., New York.- Theodore Schempp, Paris.- Collection Thyssen-Bornemisza, Lugano.- Vente New York, 26 mai 1976, lot n° 82.

EXPOSITIONS- Braque, Galerie Paul Rosenberg, Paris, 1930.- Georges Braque, Kunsthalle Basel, avril-mai 1933, n° 159 du catalogue de l'exposition.- Georges Braque, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, novembre-décembre 1936 n° 57 du catalogue

de l'exposition- Georges Braque, Museum of Modern Art, New York, 1949, n° 63 du catalogue de l'exposition et The

Cleveland Museum of Art, Cleveland.- An afternoon at New York Galleries and Studios, Albright - Knox Art Gallery, Members Gallery,

Buffalo, 1960.- Georges Braque et Henri Laurens, Louisiana Museum, Humlebaek, 22 mars - 4 mai 1969, n° 264 de

l'exposition.- Les classiques du XXe siècle, Davlyn Gallery, New York.- Mitchell - Innes Nash, New York, n° 12 de l'exposition- Braque en Europe, galerie des Beaux-Arts, Bordeaux et Musée d'Art Moderne, Strasbourg,

14 mai - 28 novembre 1982, n° 47 du catalogue.- Galerie Theo, Madrid- Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence.

BIBLIOGRAPHIE- Georges Braque, Cahiers d'Art, Paris, 1933, vols. 1-2, reproduit page 71.- Georges Braque par Carl Einstein, “XXe siècle”, Paris, 1934 reproduit pl. LXXXIV.- Braque, le patron par Jean Paulhan, Paris,1947 page 89.- Art International, 1960, vol. IV-8, reproduit page 50.- “Braque” par John Richardson, Silvana Editoriale, Milan, 1960 reproduit pl. XXXII.- “Catalogue de l'œuvre de Georges Braque, Peintures, 1928-1935” par Nicole S. Mangin,

Maeght éditeur Paris, 1962 décrit et reproduit page 48.

64

31 ARNO BREKER (1900-1991)NU DEBOUT AUX JAMBES CROISÉES, VERS 1927-1928

Épreuve en bronze patiné et signée Rich. Barth fondeur, Berlin Mariendorf.HAUT. SANS LE SOCLE : 51 CM

30 000 / 40 000 €

PROVENANCE- Vente Tajan, 10 juin 1985, n° 65 du catalogue de la vente.- Collection particulière, Paris.

EXPOSITION“Breker”, Musée de l’Orangerie, Paris, 1942, un exemplaire similaire.

BIBLIOGRAPHIE- Arno Breker par Charles Despiau, Édition Flammarion, 1942, un exemplaire similaire (avec une

patine différente) est reproduit page 29 avec comme date 1929.- Katalog das Bildnis des Menschen im werk von Arno Breker, Berlin, 1981.- Bildband Arno Breker - Ein Leben für die Schönheit, 1999.- Figurera dans le catalogue raisonné de l’œuvre d’Arno Breker actuellement en préparation par

Monsieur Bodenstein à paraître aux Éditions de la Galerie Marco.

Pour Charles Despiau : “…Breker hésite entre le naturalisme et le style, entre ce qu’il tient de Rodin etson devenir”.

D’après Monsieur Bodenstein cette épreuve date d’avant 1945. Dix exemplaires ont été fondus (pastous en même temps), chacun ayant une patine propre ; c’est ainsi que l’on trouve des patinesgranuleuses, comme sablées, d’autres sont plus polies. Les nuances variaient du brun au vert antique,foncée ou bien même marbrée.

Pour Monsieur Bodenstein, notre épreuve est la patine la plus lisse, qui rappelle beaucoup les œuvresde Rodin.

Il existe une épreuve de ce Nu debout aux jambes croisées, grandeur nature, dans les collections duMusée Arno Breker, au château de Nörvenloh.

6766

32 RAOUL DUFY (1877-1953)LE PÊCHEUR DANS UNE BARQUE

Huile sur toile, signée et dédicacée en bas vers le milieu.38 X 46 CM

50 000 / 60 000 €

PROVENANCE- Ancienne collection Guiraud, Paris.- Collection particulière, France.

BIBLIOGRAPHIEFigurera dans le second supplément du catalogue raisonné de l’œuvre peint de Raoul Dufyactuellement en préparation par Madame Fanny Guillon-Laffaille.

Un certificat de Madame Fanny Guillon-Laffaille n° P03-412 en date du 5 mai 2003 sera remis àl’acquéreur.

6968

33 RAOUL DUFY (1877-1953)COLLIOURE LE FEU D'ARTIFICE, 1943

Aquarelle, monogrammée en bas à droite.50 X 65 CM 45 000 / 60 000 €

BIBLIOGRAPHIEFigurera dans le supplément du catalogue raisonné des aquarelles, gouaches et pastels de Raoul Dufy,actuellement en préparation par Fanny Guillon-Laffaille.

Un certificat de Madame Fanny Guillon-Laffaille en date du 26 janvier 2001 sera remis à l'acquéreur.

7170

34 KEES VAN DONGEN (1877-1968)ARIANA GEDEONOV


PROVENANCE- Dolly van Dongen, Paris.- Galerie l'Art Moderne, Paris.

EXPOSITIONS- Van Dongen, Cinquante ans de peinture, Galerie Charpentier, Paris, 1942.- Van Dongen, Galerie Charpentier, Paris, mars-mai 1949, numéro 120 de l’exposition sous le titre

“Melle A-G” et avec comme date, 1923.

BIBLIOGRAPHIE- Van Dongen après le fauvisme par Jean Melas Kyriazi, Lausanne, 1976, reproduit pages 69 et

145 sous le n° 71.- Figurera dans le catalogue raisonné de l'œuvre de Kees van Dongen actuellement en préparation

par le Wildenstein Institute.

7372

35 ALBERT MARQUET (1875-1947)TANGER : LE PALAIS DE JUSTICE, 1913

Huile sur toile, signée et datée en bas à droite.66 X 81 CM 100 000 / 120 000 €

PROVENANCE- Galerie Druet, Paris n° 7822 (acheté à l’artiste par Druet le 20 octobre 1913).- Ancienne collection Trystram, Paris (vendu par Druet le 2 avril 1945).- Collection particulière, Paris.

EXPOSITIONS- Première exposition de collectionneurs au profit de la société des amis du Luxembourg, Hôtel de la

Curiosité et des Beaux-Arts, Paris, n° 242 du catalogue sous le titre une place à Tanger.- Exposition du centenaire de la conquête de l’Algérie, Palais des Beaux-Arts de la ville de Paris, Paris

mai-juin 1930, n° 417 de l’exposition.- 11e salon de Montrouge, Art contemporain, hommage à Marquet, salle des Fêtes de Montrouge

5-22 mai 1966, n° 13 de l’exposition.- Rétrospective des œuvres de Marquet, Palais de la Méditerranée, Nice 17 février - 14 avril 1967,

n° 28 de l’exposition.- Marquet, galerie Schmit, Paris, 17 mai - 17 juin 1967, n° 40 de l’exposition.- Marquet, galerie des Beaux-Arts, Bordeaux, 9 mai - 7 septembre 1975 et Orangerie des Tuileries,

Paris, 24 octobre 1975 - 5 janvier 1976, n° 55 du catalogue de l’exposition.

BIBLIOGRAPHIE- Itinéraires Marocains, regards de femme par Maurice Arama, Éditions Jaguar, Paris 1991, reproduit

page 86.- Marquet, l’Afrique du Nord, catalogue de l’œuvre peint par Jean-Claude Martinet et Guy Wildenstein,

Skira/Seuil/Wildenstein Institute 2001, décrit et reproduit pages 516 et 517 sous le n° (1-713).

“Sur cette toile on peut reconnaître, au sud de la place de la casbah, le Dar-ech-Chera (tribunal) quis’ouvre par trois baies à colonnes de marbre blanc avec, à droite le Dar-el-Makhzen (palais du Sultan)construit à l’époque de Moulay Ismaël au XVIIe siècle et agrandi plusieurs fois au cours des siècles.Habitation musulmane princière, comportant salle du trône et salle d’apparat, il abrite actuellement lemusée consacré à l’art marocain”. In : Marquet, l’Afrique du Nord in : opus cité supra.

Carte postale de la place de la Casbah, Palais du pacha.

7574

36 ALBERT MARQUET (1875-1947)SULINA, 1931

Huile sur toile, signée en bas à droite, datée et titrée au dos.50 X 66 CM 100 000 / 150 000 €


EXPOSITIONS- Albert Marquet, Musée d’Art Moderne, Paris, 1948, n° 63.- Marquet, Musée Toulouse-Lautrec, Albi, 1957, n° 47.- Albert Marquet, Galerie des Granges, juin-août, 1974, n° 21.

BIBLIOGRAPHIEF. Jourdain, Marquet, Paris, 1957, reproduit page 91.

7776

37 MAURICE UTRILLO (1883-1955)LA FERME DEBRAY A MONTMARTRE, CIRCA 1939

Gouache sur papier, signée en bas à droite et située en bas à gauche.30 X 40,5 CM

40 000 / 45 000 €

PROVENANCECollection particulière, Paris.

EXPOSITIONTokyo, Musée des Beaux-Arts, 20 avril - 9 juin 2002, n° 71, page 105 du catalogue.

BIBLIOGRAPHIEFigurera dans le catalogue raisonné actuellement en préparation par Monsieur Jean Fabris sous l’égidedu Wildenstein Institute.

Une attestation du Wildenstein Institute en date du 17 décembre 2001 sera remise à l’acquéreur.

7978

38 JUAN MIRÓ (1893-1983)FEMME, OISEAUX, ÉTOILE II, 1967


PROVENANCE- Galerie Maeght.- Galerie Urban, Paris.- Collection particulière.

BIBLIOGRAPHIEJacques Dupin, Miró, "Catalogue raisonné, vol. IV : 1959-1968", page 195, n° 1251, reproduit.

Un certificat de Monsieur Jacques Dupin en date du 20 septembre 88 sera remis à l’acquéreur.

1967 : à la date de notre tableau, Miró a 75 ans.Il prépare dans une véritable frénésie créative les expositions de l’année suivante dont celles siimportantes de Barcelone et de la Fondation Maeght…

Il travaille “comme un jardinier, mais le jardin est vaste et le semis serré” raconte Jacques Dupin danssa remarquable monographie sur l’artiste.Dans cette abondante production, il reprend un thème si souvent abordé entre 1942 et 1944 dansd’innombrables dessins et aquarelles, celui de la femme et de l’oiseau.Mais notre toile doit aussi beaucoup au changement stylistique très prononcé qu’il approfondit depuis1960 : lignes noires épaisses et précises formant un violent contraste avec les fonds balayés dedrippings et de taches. Une énergie très forte se dégage de ce graphisme appuyé, dont le fond porteles couleurs fétiches de l’artiste, le rouge, le jaune, le bleu.

Sans pour autant parler de “motif”, la femme à la bouche/bec semble scruter le spectateur de sesgrands yeux effarés comme ceux d’un oiseau.Cette femme si mystérieusement confondue au règne animal, est une figure totémique et primitive :n’appartient-t-elle pas au règne fécond et mouvant du “transformateur” qu’est en dernier ressort levéritable artiste ?

81

40 BERNARD BUFFET (1928-1999)TENTES SUR LA PLAGE, 1961

Huile sur toile, signée et datée 61 en haut à gauche.50 X 65 CM

45 000 / 55 000 €

PROVENANCE- Maurice Garnier, Paris.- Galerie du Carlton, Cannes, acheté par l’actuel propriétaire en juillet 1970.

Un certificat de Monsieur Maurice Garnier en date du 19 mars 2003 sera remis à l’acquéreur.

80

39 BERNARD BUFFET (1928-1999)AUTOPORTRAIT AU CHEVALET, 1948

Huile sur toile, signée et datée en haut à droite.18 X 14 CM

18 000 / 22 000 €


Un certificat de Monsieur Maurice Garnier sera remis à l’acquéreur.

8382

41 JEAN-PAUL RIOPELLE (né en 1923)COMPOSITION, 1958

Huile sur toile, signée et datée 58 en bas à droite.60 X 73 CM 50 000 / 60 000 €

PROVENANCEVente Stockholm, 3 décembre 1976, n° 137 du catalogue de la vente.

EXPOSITION“Riopelle”, Svensk-Franska Konstgalleriet, Stockholm, 1959

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APRÈS AVOIR PRIS CONNAISSANCE DES CONDITIONS DE VENTE, JE DÉCLARE LES ACCEPTER ET VOUS PRIE D'ACQUÉRIRPOUR MON COMPTE PERSONNEL AUX LIMITES INDIQUÉES EN €, LES LOTS QUE J'AI DÉSIGNÉS.

I HAVE READ THE TERMS OF SALE, I GRANT YOU PERMISSION TO PURCHASE ON MY BEHALF THE FOLLOWING ITEMS WITHIN THE LIMITS INDICATED IN €.

AVIS

Amaury de LOUVENCOURT et Agnès SEVESTRE-BARBÉ ont décrit les lots : 1, 2, 3, 5, 7, 26, 27, 30, 31, 32, 34, 35, 40, 41.Franck BAILLE a décrit les lots : 4, 6, 9, 11 à 15, 17 à 25, 28, 29, 33, 36, 37, 39.Marie-Aline PRAT a décrit les lots : 16, 38.Félix MARCILHAC a décrit les lots : 8, 10.

Le lot numéro 5 est reproduit sur la couverture du catalogue.

NOTES

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CONDITIONS DE VENTE ET ENCHÈRES

La vente sera faite au comptant et conduite en Euros (€).Les acquéreurs paieront en sus des enchères, les frais suivants, frais dégressifs par tranche et par lot :jusqu’à 100 000 € : 17% + TVA soit 20,33% TTCau-delà de 100 000 € : 12% + TVA soit 14,35% TTC.

GARANTIESConformément à la loi, les indications portées au catalogue engagent la responsabilité de TAJAN, sous réserve des rectifications éventuellesannoncées au moment de la présentation de l’objet et portées auProcès-Verbal de la vente. Une exposition préalable permettant auxacquéreurs de se rendre compte de l’état des biens mis en vente, il ne sera admis aucune réclamation une fois l’adjudication prononcée.Les restaurations et les retouches des œuvres ne sont pas signalées.Les objets d’une valeur supérieure à 15 245 € figurant dans noscatalogues sont vérifiés par l’association internationale « The Art LossRegister » chargée de rechercher les œuvres d’art volées ou dont lespropriétaires auraient été spoliés.

ENCHÈRES Les enchères suivent l’ordre des numéros au catalogue.TAJAN est libre de fixer l’ordre de progression des enchères et lesenchérisseurs sont tenus de s’y conformer.Le plus offrant et dernier enchérisseur sera l’adjudicataire.En cas de double enchère reconnue effective par TAJAN, l’objet seraremis en vente, tous les amateurs présents pouvant concourir à cette deuxième mise en adjudication.

ORDRE D’ACHAT ET ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONESi vous souhaitez faire une offre d’achat par écrit ou enchérir par téléphone, vous pouvez utiliser le formulaire prévu à cet effet en fin decatalogue. Celle-ci doit nous parvenir au plus tard 2 jours avant la venteaccompagnée de vos coordonnées bancaires. Dans le cas de plusieurs offres d’achat d’égal montant, la premièreoffre reçue par TAJAN l’emporte sur les autres.Les enchères par téléphone sont un service gracieux rendu aux clientsqui ne peuvent se déplacer. En aucun cas TAJAN ne pourra être tenueresponsable d’un problème de liaison téléphonique.

PAIEMENTLes achats sont payables comptant, sur le lieu de la vente ou auservice Caisse de la société TAJAN, 37 rue des Mathurins 75008PARIS. Les achats ne peuvent être retirés qu’après paiement de l’intégralitédes sommes dues. En cas de paiement par chèque ou par virement ladélivrance des objets pourra être différée jusqu’à l’encaissement.Dès l’adjudication, l’objet sera sous l’entière responsabilité del’adjudicataire . L’acquéreur sera lui-même chargé de faire assurer sesacquisitions. TAJAN décline toute responsabilité quant auxdommages que l’objet pourrait encourir, et ceci dès l’adjudicationprononcée.

RETRAIT DES ACHATSPour les ventes à Drouot, les petits objets sont à retirer au magasinagede l’Hôtel Drouot, dont les frais sont à la charge des acheteurs. Lesmeubles et objets nécessitant un véhicule pour leur enlèvement sont àretirer aux Transports MONIN, 3 boulevard Ney 75018 PARIS ( Tél : 0144 65 86 00 - Fax : 01 44 65 86 01 ). La société des TransportsMONIN peut également, sur devis préalablement approuvé, assurerl’expédition des achats. Les 8 premiers jours suivant la vente sontgratuits. Au-delà , la société MONIN facturera des frais d’entreposageet d’assurance.Seuls les objets fragiles ou de grande valeur seront à retirer dans leslocaux de la société TAJAN.Pour toute information concernant le lieu de retrait de leurs objets, lesacheteurs sont invités à téléphoner au : (33) 1 53 30 30 04

TERMS OF SALE AND BIDS

The sale will be conducted in Euros (€).Purchasers pay in addition to the hammer price, a buyer’s premium of :from 0 to 100 000 € : 17% + VAT totalising 20,33%for amounts superior to 100 000 € : 12% + VAT totalising 14,35%.

GUARANTEESThe auctioneer is bound by the indications in the catalogue, modifiedonly by eventual announcements made at the time of the sale notedinto the legal records thereof. Prospective bidders should inspect theproperty before bidding to determine its condition, size, and whetheror not it has been repaired, restored or repainted. Exhibitions prior to the sale at TAJAN or on the sale point permits buyers to establish the condition of the works offered for sale, and therefore no claims will beaccepted alter the fall of the hammer.Objects with a value of more than 15 245 € are verified by the in international association « The Art Loss Register », whichresearches stolen or despoiled works of art.

BIDSBiddings will be in accordance with the lot numbers listed in thecatalogue or as announced by the auctioneer, and will be inincrements determined by the auctioneer.The highest and last bidder will be the purchaser. Should the auctioneer recognise two simultaneous bids on an object,the lot will be put up for sale again and all those present in thesaleroom may participate in this second opportunity to bid.

ABSENTEE BIDS AND TELEPHONE BIDSIf you wish to make a bid in writing or a telephone bid, you should usethe form included at the end of this catalogue. This should be receivedby us no later than two days before the sale accompanied by yourbank references.In the event of identical bids, the earliest will take precedence.Telephone bids are a free service designed for clients who are unableto be present at an auction. TAJAN cannot be held responsible for any problems due to technicaldifficulties.

PAYMENTThe full amount (hammer price, buyer’s premium and any applicablevalue added tax) is due immediately after the sale.Purchased lots cannot be withdrawn. before this amount is paid.If payment is made by cheque or by wire transfer, lots may not bewithdrawn until the payment has been cleared.From the moment the hammer falls, sold items will become theexclusive responsibility of the buyer. The buyer will be solelyresponsible for the insurance. TAJAN assumes no liability for anydamage to items which may occur after the hammer falls.

COLLECTION OF PURCHASESIn case of an auction in Drouot’s salesroom, small items have to bewithdrawn at Hotel Drouot’s storage, where buyers will be invoiced forhandling and storage charges. For all the sales, items requiring a vehicle to be carried away, arestored at Transport MONIN’s warehouse 3 boulevard Ney 75018PARIS ( Tél : 33 1 44 65 86 00 - Fax : 33 1 44 65 86 01 ). TransportMONIN can also ensure handling and shipping, upon valuation. Afterthe eight first days following the sale, buyers have to pay storagecharges.Buyers are therefore invited to collect the lots as soon as possible inorder to avoid paying handling and storage charges.Fragile lots and articles of value only will be stored in TAJAN’swarehouses. Buyers at TAJAN are requested to confirm with TAJAN + 33 1 53 3030 04 before withdrawing their purchases. TAJAN has several storagewarehouses depending upon the type of goods sold at the auctions.

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CORRESPONDANTS EN FRANCE ET À L’ÉTRANGER

EST

MIDI-PYRÉNÉES

AQUITAINE

CENTRE

BELGIQUE

MONACO

SUISSE

FRÉDÉRIC GASSER

COURS ALBERT SCHWEITZER - 55A RUE DU VAL SAINT GRÉGOIRE

68000 COLMAR

+33 3 89 30 14 53

BERNARD BRUEL

16 RUE SAINT JULIEN

81000 ALBI

+33 5 63 38 20 28

BRUNO PERRIER

7 RUE ALEXIS BESSART

71700 TOURNUS

+33 3 85 27 01 60

PHILIPPE SAINT

RUE COPPENS 3 (GRAND-SABLON)

1000 BRUXELLES

+32 2 511 64 27

ART MONACO S.A.

« LE VALLESPIR » 25 BOULEVARD DU LARVOTTO

98000 MONACO

CATHERINE NIEDERHAUSER

8 RUE DU GRAND CHÊNE

1002 LAUSANNE

+41 21 312 98 18

ALEXIS MARÉCHAL

GALERIE « L’AMI DES LETTRES »

5 RUE JEAN-JACQUES BEL

33000 BORDEAUX

+33 5 56 79 15 34

BRETAGNE GRÉGOIRE COURTOIS

2 RUE YAN DARGENT

35000 RENNES

+33 2 23 42 04 78

Documents

PARIS - JEUDI 12 JUIN 2003 - FOUR SEASONS …auction.tajan.com/pdf/2003/artmoderne20030612.pdf · A la vente de l’artiste norvégien figurait effectivement un Buste de fillette,