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Paris
Mériel est une commune de France du département du Val d'Oise, située dans la vallée de l'Oise et à l'orée de la forêt de L'Isle-Adam, à environ 32 km au nord de Paris.
Le site de la commune est occupé depuis la période celtique, comme en témoignent des découvertes archéologiques du XXe siècle.
L'abbaye Notre-Dame du Val ( à voir dans le second volet) est fondée à proximité, en 1125, par des religieux cisterciens. Le hameau de Mériel se forme, les rois et prélats attirés par l'abbaye, s'y arrêtent.
Le village, seigneurie au XVe siècle des Orgemont et des Villiers de L'Isle-Adam, est rattaché à Villiers-Adam jusqu'en 1713. Il reste sous l'influence des châtelains de Stors jusqu'au XXe siècle. En 1791, Mériel comptait 360 habitants, actuellement, il y en a 4370.
La gare.
Le pont du chemin de fer date de 1876. Il relie les gares de Mériel et de Valmondois.
L’église Saint-Eloi est bâtie sur l’emplacement d’un ancien sanctuaire. L’édifice originel fut probablement érigé au XIIIe siècle, mais ne fut, jusqu’en
1713, qu’une chapelle annexe de l’église de Villiers-Adam.
Façade latérale de l’église Saint-Eloi
Cet ambon en bois date du XVe siècle et provient de l’abbaye
de Notre-Dame du Val.
Ce « Christ sur la croix » a été peint en 1911 par Madeleine Poésy, sœur de Jean
Gabin.
Stalles du XVIe siècle
Des habitants du village participent, en 1804, à l'arrestation de complices de Cadoudal, général royaliste des Chouans, ce qui leur vaut une lettre de félicitations de Bonaparte, alors Premier Consul.
Le lieu-dit ‘Le Champ Poirier’ a vu s'affronter des soldats français et prussiens pendant la guerre franco-allemande de 1870, sans dommage pour la commune.
En 1943-1944, l'armée allemande implante, dans les anciennes carrières de gypse, des ateliers de montage des fusées V1, entraînant un bombardement allié sur la commune.
Mériel, lieu de villégiature en bordure de l’Oise, proche de Paris, attire, au XXe siècle, de nombreuses célébrités. L’acteur Jean Gabin y passa son enfance et sa jeunesse.
Cette ancienne école a été commanditée par les Chevreux, seigneurs de Stors avant les Montebello, en 1867. Cette petite école de village, prévue pour accueillir 56 filles, est ouverte en mars 1872. La construction demeure
modeste, mais de bon confort pour les enfants et les institutrices. Sur ordre du ministre, l'école, propriété des Montebello, doit fermer ses portes en 1902.
Le bâtiment devient alors une maison d'habitation.
Ancienne école Montebello
La mairie qui abritait l’école que Jean Gabin a fréquentée.
Mériel compte maintes ruelles ascendantes ou
descendantes car le village est construit sur
des coteaux.
Le 24 juillet 1912, Louis de Montebello, fils de l'ancien ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg, est touché par la foudre alors qu'il regagne, à
pied, le moulin de Stors, sa résidence d'été. Cet accident tragique émeut la France entière, et, « Le Gaulois » du dimanche publie un récit circonstancié du drame. Les habitants de Mériel et de L'Isle-Adam décident d'ouvrir une
souscription pour l'érection d'une croix à la mémoire du marquis de Montebello, sur le lieu même de l’accident.
Anciennement partie intégrante du domaine de Stors, ce moulin à eau est construit par
les moines de l'abbaye du Val à partir de 1525. Sous
le Second Empire, le bâtiment est
transformé en gentilhommière par l'architecte Louis-
Charles Boileau et il est entouré d’un beau
parc à l’anglaise. Propriété, comme le château du même
nom, des Lannes de Montebello, le moulin voit passer Georges Duhamel et Wladimir
d'Ormesson.
La famille de ce dernier s'y cache de la Gestapo en 1943-1944. Le moulin principal est agrémenté d'un petit moulin du début du
siècle dernier, qui accueillait les invités.Récemment restauré par les propriétaires, cette propriété n’est
plus accessible à la visite.
Le moulin de Stors (photo du Net)
Les 60 hectares du Marais de Stors constituent un remarquable creuset de biodiversité. La flore se caractérise par sa diversité et la rareté de certaines espèces qui la composent. C’est une propriété du Conseil Régional d’Ile de
France, son aménagement et son entretien sont gérés par l’Agence des Espaces Verts d’Ile de France. Les amoureux de la Nature peuvent visiter ce
marais; pour cela consulter le site : www.aev-iledefrance.fr .
Le marais de Stors (photo du Net)
C’est dans cette maison ouvrière, avec son étroite façade sur la rue, que Jean Gabin passa son enfance et
une partie de son adolescence. Il y vint encore fréquemment jusqu’au décès de son
père, en 1955.
Place Jean Gabin. En son centre, la sculpture est une œuvre de Jean Marais.
Le musée Jean Gabin est situé sur la place qui porte son nom. Il a été créé par la municipalité, en 1993, suite à un don de la famille Moncorgé-Gabin.
Hall d’entrée du musée Jean Gabin.
Ce bureau ainsi que la corbeille à papiers appartenaient à
l’acteur. Il les utilisait lorsqu’il se trouvait dans sa propriété normande de Moulin-la-Marche.
L’uniforme que Jean Gabin portait dans « Quai des
brumes ».
L’imperméable que revêtait l’acteur dans
« Mélodie en sous-sol ».
Avez-vous reconnu la Miss ? Bien sûr, il s’agit de Mistinguett !
Coupe reçue, en 1951, à la
biennale de Venise, pour « la nuit est
mon royaume »
Récompense « David d’Oro » pour l’année
1958-59 , attribuée à Jean Gabin, meilleur
interprète, pour le film « les grandes
familles ».
Fauteuil ayant appartenu à Jean Gabin. Il l’a utilisé sur des lieux de
tournage.
L’Oise
Informations prises sur le Net et sur place.Mes remerciements à l’Office du tourisme pour son aide.
Musique d’Ennio Morricone composée pourle film « le clan des siciliens ».
Photos, conception, réalisation : L.Cavallari.
Date : Juin 2013.
Mes diaporamas sont hébergés sur le site de :
www.imagileonation.com
