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Conception : Stéphane Daniel Rédactionnel et mise en page : Carole Le Gall Darcissac Photos : Ronan Liétar Ribal TP partenaire du Tour de Guyane 2010 Magazine d’information n° 7 - janvier 2011

partenaire du Tour de Guyane 2010 - mmedia.fr · En matière d’aménagements urbains, de plus en plus de municipalités optent pour ... et une chaussée rigide (les dalles gazons)

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Hommage...

Les mots d’ouverture d’un éditorial sont toujours axés sur les temps forts de notre activité, de la politique, des orientations à venir. Je souhaiterais que cet éditorial, et plus largement cet « Échangeur n°7 » soit un hommage à celle qui nous a quittés tragiquement le 10 juin 2010 ; je parle bien évidemment de Martine.

Déjà 6 mois, et en vous écoutant régulièrement, elle demeure dans nos pen-sées. Cette brutale disparition nous a tous marqués par la douleur, mais nous a aussi rappelé que tous les salariés des sociétés Ribal TP, SBEG et SCC font partie d’une grande famille.

Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour la force, la dignité et l’enga-gement humain dont vous avez fait preuve durant cette période difficile. Mes pensées iront enfin aux enfants et à la famille de Martine auprès de qui je tiens de nouveau à témoigner de notre profond soutien en notre nom à tous.

Nos équipes sont aujourd’hui orphelines d’une femme d’exception, qui res-tera pour toujours dans nos cœurs.

Patrick Rivaud

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Actualités du Groupe

Sociétal Partenariat Tour de Guyane 2010 12

Bande dessinée

Martine Karijodinomo nous a quittés 18

SBEG : le chantier de l’avenue d’Estrées 4

SCC : réouverture de la carrière Laussat 11

RIBAL TP : dernières finitions à Saint-Georges 6 RIBAL TP : travaux pour la STEP Leblond 9

Portrait Simon Flavien 13

L’actu en images Vie sociale, sportive et festive... 14 L’actualité des chantiers 16

Hommage

Gachiman et Economan 19

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Les nouveaux atours de l’avenue d’Estrées

En matière d’aménagements urbains, de plus en plus de municipalités optent pour des nouvelles techniques qui apportent incontestablement des aspects esthétiques aux cités. Une première demande de la commune de Matoury avait ainsi permis la mise en place de pavés granit, rue Victor Céïde. Aujourd’hui, c’est à Cayenne, et notamment sur l’avenue d’Estrées que de nouveaux aménagements apporteront la touche finale à des travaux démarrés depuis quelques mois.

Après la chaussée, les canalisations, les différents réseaux, ce sont donc les finitions qui ont été confiées à SBEG par la Société Immobilière de Guyane. Le lot comprenait la voirie, les parkings et voies piétonnières, la signalisation verticale et horizontale, et la mise en œuvre de pavés granit, de bordures béton et de dalles gazon. Démar-ré en août 2010, le chantier s’est particulièrement bien passé. En effet, les différents phasages des entreprises intervenant sur le premier chantier étant terminés, SBEG a mené ses travaux sans aucun ralentissement et la livraison a pu intervenir deux mois avant les délais impartis.

La particularité du chantier souhaité par l’architecte en charge du dossier, a été d’allier esthétisme et environnement. L’utilisation des dalles gazon offre de multiples avantages et notamment permet aux eaux de ruissellement de s’infiltrer dans le sol. Ce drainage naturel permet de limiter notamment les risques d’inondations en cas

Après les réseaux effectués lors d’un précédent marché RIBAL TP (voir nu-méro 6) livré en début d’année 2010, c’est cette fois-ci SBEG qui a décroché le marché SIGUY des travaux pour l’aménagement de l’avenue d’Estrées. L’objectif de l’opération a été de miser sur l’esthétique avec une alliance de matériaux béton, bitume mais aussi de dalles végétalisées donnant une touche naturelle. Au-delà de considérations esthétiques c’est bien une dé-marche environnementale qui a été souhaitée.

Le chantier en chiffres• Coût du marché : 1.020.000 euros• Linéaire global : 3000 mètres• Linéaire de granit : 1200 mètres • Enrobés : 480 tonnes • Surface de dalles végétalisées : 510 m²• Grave bitume : 830 tonnes• Surface totale traitée : 5000 m²

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de fortes pluies. Même si ce matériau retient de plus en plus l’intérêt des donneurs d’ordre, c’est la première fois que cette technique a été retenue pour la réalisation de parkings en épis. C’était, pour SBEG une véritable opportunité de mettre en œuvre ce matériau et de le valoriser sur un chantier d’une telle ampleur. Fabriquées depuis maintenant un an et demi par l’entreprise Gigabloc, ces dalles béton sont associées à un revêtement en enrobé. Elles répondent parfaitement aux contraintes et peuvent sans soucis servir de base à des parkings.

A partir d’une fondation déterminée, les équipes SBEG n’ont eu aucune difficulté par-ticulière si ce n’est de parvenir à faire la liaison entre une chaussée souple (l’enrobé) et une chaussée rigide (les dalles gazons). Par exemple, il était important de ne pas « maltraiter » les dalles car les enrobés se mettent en place avec des compacteurs vibrants. Pour éviter toutes mauvaises liaisons, les finitions ont été faites manuellement.

Autre contrainte de ce chantier de ville : l’obligation de fermer certaines zones à la circulation et d’aménager des passages pour les piétons dans cette avenue très fré-quentée.

Repenser le centre ville est une volonté affichée de la municipalité de Cayenne. L’ex-périence de l’avenue d’Estrées devrait se poursuivre puisque dans les projets d’urba-nisme imaginés pour le chef lieu de la Guyane, le réaménagement de l’avenue du Général de Gaulle est au programme, selon, toute vraisemblance dans la droite ligne de ce qui s’est fait avenue d’Estrées.

Personne interviewée : Eric Lelionnais

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Accès au pont sur l’Oyapock : dernières finitions

Pour le premier lot, d’un montant de 4,8 millions d’euros, le revêtement portait sur 5,5 km de route. Le corps de la chaussée pour sa partie fondation a été faite avec de la latérite traitée à 3% de ciment, une nouveauté pour la Guyane, de la GNT 0/20, et pour finir une couche d’enrobé de 6 cm. Le chantier a été mené en privilégiant les matériaux du site (latérite) issus des travaux de terrassement. Concernant les bassins d’assainissement, le marché, compte tenu des nouvelles directives de la loi sur l’eau, spécifiait pour la première fois en Guyane la mise en œuvre de quatre bassins. Leur rôle, outre de permettre la régulation des eaux des criques et rivières ainsi que des eaux pluviales, est de protéger les milieux naturels. En cas de pollution accidentelle, par exemple, ces bassins, par un jeu d’ouvrages de génie civil, retiennent les produits potentiellement polluants qui pourront être par la suite éliminés sans perturbation pour l’écosystème.

Seule véritable contrainte, Saint-Georges de l’Oyapock présente un réseau hydro-graphique particulièrement dense avec de nombreuses sources. Il était donc impé-ratif, du fait de la présence d’eau en sous-sol, de drainer et de consolider la couche de fondation. Autre difficulté, toujours liée à l’eau, la pluviométrie dans cette partie de la Guyane étant plus importante qu’ailleurs, des retards ont quelque peu ralenti le chantier revêtement. Malgré cela, les équipes de Ribal TP et SBEG ont tenu leur engagement : celui de livrer ce premier lot au 10 décembre.

Après le marché du terrassement décroché par Ribal TP en 2009, deux nou-veaux marchés ont été attribués à SBEG : le premier concerne le revêtement ainsi que les bassins d’assainissement, le second, le giratoire ainsi qu’un par-king de 10.000 m². Ces travaux de finalisation de la route vont permettre d’accéder au pont sur l’Oyapock. La livraison a été programmée pour la fin de l’année, date initialement prévue pour l’inauguration du pont en pré-sence des Présidents Sarkozy et Lula. Si Ribal TP et SBEG sont parvenues à respecter les délais impartis par le maître d’œuvre (DDE) les retards pris sur le chantier du pont laissent augurer une ouverture bien plus tardive.

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7Giratoire et parkingLe deuxième lot comprenait la réalisation d’un giratoire et d’un parking. Le giratoire classique à cinq voies, a la particularité d’avoir été réalisé avec une grande quantité de déblais : 75.000 m3. Il se situe à l’entrée du chantier de la voie d’accès du pont qui deviendra la route principale. Une sortie est prévue vers la commune de Saint-Georges. Une autre mènera au château d’eau ; pour cette route en « S », et du fait de l’importance de la pente, de nombreux redans ont dû être exécutés. Enfin, une dernière voie intermédiaire mènera à une zone artisanale.

Le parking, d’environ 10.000 m ², a été divisé en quatre zones : une de 3500 m², une de 5000 m² et deux de 750 m². Elles serviront au stationnement des semi-remorques et des voitures qui traversent la frontière et qui devront régulariser leur passage auprès des services compétents ou pour le contrôle des marchandises. Trois bâtiments seront construits autour de ces parkings : la Douane, la Police de l’Air et des Frontières ainsi que la Police Inter Frontalière.

Manuel Batista chef d’équipeArrivé du Brésil à l’âge de 8 ans, Manuel Batista a intégré, voilà 12 ans, l’entreprise Ribal TP. « Je suis arrivé comme conducteur de bull et, petit à petit, je suis passé aux autres engins. » L’homme est travailleur et ambitieux et ne veut pas se contenter de ce poste. Il rêve d’autres choses, d’autres responsabilités. « J’ai eu la chance de pouvoir suivre une formation de chef d’équipe en métropole, à Egletons, grâce aux formations de l’entreprise. J’ai acquis de nouvelles compétences, appris à gérer des équipes, à faire des plannings de chantier… »

« C’est très intéressant. Avant j’étais sur une machine, maintenant, je gère une ou plusieurs équipes. Et sur les chantiers, l’entente est bonne avec tout le monde, les équipes mais aussi mes chefs ! » En regardant en arrière, Manuel ne regrette rien des efforts consentis au fil des années. « Pour moi, tout le travail que j’ai fourni m’a permis aujourd’hui d’accéder au statut de chef d’équipe. Cela valait vraiment la peine. » A 40 ans, Manuel Batista ne compte pas en rester là et ambitionne une formation de chef de chantier.

En dehors de son travail, il partage comme de nombreux hommes la passion du foot. Il en a une autre, plus originale où là encore il est aux commandes d’engins, beaucoup plus petits cette fois-ci, puisqu’il pratique le modélisme et pilote voitures, hélicoptère, avion…

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Sergio Mira chef de chantierDepuis l’âge de 16 ans, Sergio Mira travaille dans le domaine des travaux publics. Ce Franco-Portugais a trouvé sa voie chez lui, au Portugal. Travailleur et ambitieux il connaît alors une pro-gression fulgurante. A 19 ans, il devient chef d’équipe et, 4 ans plus tard, chef de chantier. Il intègre Ribal TP voilà 19 ans et, depuis, enchaine les chantiers d’envergure. Aujourd’hui, à 45 ans, Sergio Mira travaille sur le chantier d’accès au pont. 16 ans après les premiers coups de pelle qui marquaient les débuts des travaux de la route Régina Saint-Georges et auxquels il a parti-cipé, il est à nouveau présent sur ce vaste chantier d’ouverture vers le Brésil. Tout un symbole !

Pour lui, chaque chantier est différent. « On apprend toujours et l’expérience est en-richissante. C’est vrai qu’aujourd’hui on se doit de faire les tâches administratives, mais moi, je préfère le terrain aux “papiers”. »En tant que chef de chantier, Sergio est conscient que les qualités de communi-quant sont essentielles lorsque l’on gère une équipe 20 à 30 personnes : « Il faut savoir tout faire : prêtre, psychologue, infirmier, conseiller juridique… Sur le chantier, c’est le dialogue et la communication qui prime. Par contre, le lien hiérarchique est essentiel pour maintenir le respect entre les membres de l’équipe et leurs chefs. Pour moi, il faut un bon esprit d’ouverture et c’est important de réagir au moindre problème. »Comme tous les membres de l’équipe, Sergio rejoint les siens le week-end. A Ca-yenne, entre les moments passés en famille et les parties de cartes qu’il affectionne entre amis, il se consacre à ses loisirs préférés : la chasse et la pêche.

Ce deuxième lot sera livré au 15 janvier et, alors que des contraintes de dates avaient été imposées par la Préfecture à SBEG pour une inauguration fin décembre, la construction du pont a pris beaucoup de retard. Le 10 décembre, le tablier devait être raccordé, mais n’était pas encore commencé. En toute logique, cette inaugu-ration devrait se faire aux alentours de juin 2011. SBEG, bien avant cela, aura donc été au rendez-vous

Personne interviewée : André Belloche

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D’une capacité prévue de 90.000 EQH (équivalents habitants), la station d’épuration portera pour cette première tranche sur une capacité de 60.000 EQH.

Avant le début des travaux, un bureau d’étude a réalisé des forages jusqu’à 12 mètres de profondeur en prenant en compte la nature du terrain. Ces rapports géo-techniques ont notamment mis en évidence la présence d’argile vasarde en sous-sol risquant de générer des tassements différentiels. Cette étape et ces mesures très pointues ont donc permis de déterminer quelle quantité de pré-chargement il était nécessaire de prévoir pour obtenir le tassement final optimal.

La principale difficulté a été de faire évoluer les engins sur des zones marécageuses de profondeur allant de 6 à 12 mètres. La première étape du pré-chargement a été de combler le terrain avec du sable sur une hauteur de 2 mètres environ. Ce pré-chargement met donc l’eau sous-pression et c’est donc tout naturellement et selon les simples lois de la physique que cette eau remonte dans les 60 km de drains verti-caux qui ont été disposés à 60 centimètres de profondeur sur environ 30.000 m². Ainsi, captée par capillarité dans les drains, l’eau circule dans une couche drainante et est rejetée dans les fossés creusés autour de la zone avant d’être pompée et éliminée.

En juillet 2010, les équipes de Ribal TP démarraient le premier lot d’un vaste chantier de la Communauté des Communes du Centre Littoral : celui de la réalisation d’une station d’épuration à boues activées prévue sur la com-mune de à Cayenne. Ce chantier a nécessité un pré-chargement, ce qui fut une première en Guyane pour Ribal TP. Il a consisté en une préparation du sol en prévision de la construction de la future STEP de Cayenne.

Une future STEP pour Cayenne

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Le terrain va ainsi s’assécher et se tasser au fil des mois assurant ainsi une stabilité du terrain nécessaire à la construction des différentes installations de la STEP. Les calculs menés par le bureau d’étude ont déterminé la quantité de matériaux à mettre en excès pour parvenir, au final à une hauteur de comblement avoisinant les 70 centi-mètres. Huit mois seront nécessaires pour atteindre le niveau souhaité avant sa stabi-lisation.

Pour Ribal TP le chantier de pré-chargement s’est terminé sans difficulté particulière. Des capteurs ont été disposés à différents endroits et permettront de vérifier réguliè-rement l’évolution du tassement. Cette mission de suivi sera assurée par le client. En août 2011, date prévue pour le démarrage des travaux de la STEP, Ribal TP intervien-dra sûrement pour niveler le terrain avant la pose de la première pierre.

Personne interviewée : Jean-Pierre Celton

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Voilà plus d’an, la carrière Laussat a été mise en sommeil et les infrastructures démon-tées pour être installées sur un autre site. Avant cela et pour répondre aux besoins des entreprises de l’ouest guyanais, les équipes de SCC avaient prévu un stock de gra-nulats. L’attribution de nouveaux marchés publics et le besoin en matériaux a conduit SCC à réouvrir sa carrière.

L’acquisition de deux nouveaux Locotracks est venue compléter une première ma-chine en service depuis 2008 chez SCC. Les trois engins ont été acheminés sur la carrière de Laussat, idéalement située à proximité des deux chantiers routiers dont les besoins ont été évalués à 40.000 tonnes de granulats. Les trois locotracks ont été mis en série pour la fabrication de toute la gamme de produits nécessaires pour répondre à tout chantier courant. La mobilité des engins permet une souplesse dans l’exploita-tion de la carrière et la roche abattue à l’explosif peut être directement concassée.

L’activité de la carrière Laussat est prévue sur toute la durée du chantier et même au-delà afin de reconstituer les stocks permettant de répondre à notre clientèle locale.

Personne interviewée : Frédéric Lorenzi

Carrière Laussat : trois Locotracks et une réouvertureRéactivée depuis quelques semaines, la carrière Laussat, au PK 200 sur la RN1, fournit les deux marchés d’élargissement et de rénovation des RD8 et RD 9, avant et après Mana. Pour optimiser l’activité, trois Locotracks sont en service et permettent une production mensuelle de 15.000 tonnes de gra-nulats.

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Ribal TP partenaire du Tour de Guyane 201021ème édition du Tour de Guyane ! Pour la quatrième année consécutive, l’événement sportif le plus important de l’année est une fois de plus suivi de très près par Ribal TP. Nos métiers de la route font de nous d’incontour-nables partenaires et nous ne voulions à aucun prix manquer ce rendez-vous. L’étape Cayenne-Régina est un classique que nous avons à nouveau marqué de notre empreinte. A l’arrivée, Simon Flavien, ancien champion de Guyane, représentait notre entreprise et a récompensé le vainqueur de l’étape.

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La petite reine comme passionPour qui, voilà une trentaine d’années, suivait l’actualité sportive de Guyane, le nom de Simon Flavien n’est pas inconnu. A 21 ans, il décrochait son pre-mier titre de champion de Guyane. Pour ce sportif émérite, la dernière édi-tion du Tour de Guyane a été l’occasion de suivre l’étape sponsorisée par Ribal TP, entre Cayenne et Régina. Mais cette fois-ci, il a délaissé le deux roues et a choisi le confort de la voiture.

Voilà plus de 26 ans que Simon Flavien travaille chez Ribal TP Une entreprise qu’il a intégrée à 18 ans, comme mécanicien. « J’étais déjà passionné de vélo, mais il n’était pas envisageable d’en faire son métier. » Malgré la difficulté de concilier les horaires de travail et les entraînements, Simon se souvient de la période héroïque où son ami Jean-Yves Thiver, aujourd’hui président du Comité Cycliste Guyanais, le suivait en scooter lors d’entraînements nocturnes, « C’était la seule manière de rester au top ! » Simon se rappelle aussi des compétitions du samedi où il négociait de ne pas prendre sa pause casse-croûte pour participer à un contre la montre. « Tout de suite après l’épreuve je reprenais mon travail et c’est par la radio que j’apprenais que j’avais remporté l’épreuve. » En 1984, trois ans après son entrée chez Ribal TP, Simon remporte le titre tant convoité de champion de Guyane. A 21 ans, c’est une consé-cration ! Il renouvelle l’exploit l’année suivante et intègre la sélection de Guyane.

Récemment, Simon Flavien a renoué avec le vélo et notamment le Tour de Guyane puisqu’il a posé pour une publicité (voir ci-contre) chevauchant un vélo des plus sur-réalistes. Aujourd’hui, la silhouette svelte du sportif a cédé la place à une stature plus imposante mais quand on aime avec passion quelque chose on sait aussi la trans-mettre. Le fils de Simon à de qui tenir. A 17 ans, il a choisi de suivre les traces de son père. Il a déjà participé à plusieurs compétitions cyclistes en dehors des frontières de Guyane. « Il est bon, » avoue son père, une pointe de fierté dans la voix. La preuve et, comme on le dit ici, « Chyen pa ka fé chat ».

Simon Flavien, deuxième en partant de la gauche

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Victoire des Ribal BlackLes Ribal Black ont été récompensés de leurs efforts et sacrifices répétés aux entraînements dirigés par coach Roberto. Le Samedi 30 octobre 2010 sur le terrain du Camp du Tigre, ils sont sortis vainqueurs du match qui les opposait à l’équipe des Vié Bagaj au terme d’une rencontre très disputée et à l’issue incertaine jusqu’au coup de sifflet final.

Challenge mini-pelle : 10 équipes en compétitionPour le Trophée Morand Benoît, organisé par le centre de formation Ohlicher, le11 juin 2010 à Dégrad des Cannes, les meilleurs conducteurs de pelles de Guyane se sont retrouvés, comme tous les ans. Au travers plusieurs épreuves, la rapidité et la dextérité des opérateurs, la maîtrise de la machine sont mesurées. L’équipe Ribal TP canalisations (Frédéric Lequeux, Carême Halam, Cédric Bellamy, Hervé Bellamy) s’est distinguée en arrivant second à un cheveu de la première place.

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Challenge escrimeRIBAL TP en collaboration avec le club d’es-crime de Cayenne, a organisé un Challenge le samedi 16 Octobre. De nombreux participants de tous âges se sont présentés et ont permis l’ins-cription de 7 équipes. Photo 1, l’équipe vainqueur du challenge qui défendra chèrement son titre pour l’édition 2011.Photo 2, l’œil avisé du photographe qui a dé-couvert 2 graines de championnes.

Sortie véloLe samedi 4 décembre 2010, une vingtaine de cyclistes de chez Ribal TP s’est lancée le défi de parcourir 55 km entre la Carapa et Roura. Une sympathique ambiance de groupe a permis à l’ensemble du peloton d’arriver à bon port. De là, une petite balade en pirogue les a tous amenés à un convivial repas. Le défi est relancé pour 2011...

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Les chantiers en cours...

Parking CarrefourOctobre 2010. Réalisation des VRD du centre commercial Carrefour à Matoury.Ici, les travaux de terrassements de la plate-forme

ZAC SoulaNovembre 2010. Réalisation des terrassements et des réseaux humides de la ZAC de Soula ainsi qu’un ouvrage de lagunage comprenant trois bassins.Ci-dessous, les travaux d’étanchéité en membrane bitumineuse.

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Enrobés, route de ManaNovembre 2010. Renforcement de la chaussée en enrobés à chaud sur 7 km. Ap-plication des premiers enrobés à modules élevés en couche de base.

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« Elle avait ce don d’ouverture vers les autres et était toujours prête à rendre service, se rappelle Brigitte Darsoulant. Elle avait l’œil aussi pour détecter chez telle ou telle personne un souci et elle prenait alors le temps de discuter, d’écouter, de conseiller. » Pour Patrick Rivaud, « Martine était une collaboratrice hors pair, du fait bien sûr de son ancienneté mais aussi de son indéniable charisme. Son sourire faisait qu’elle était écoutée et respectée par tous, à tous les niveaux de la hiérarchie. »

« Elle n’avait pas la langue dans sa poche, se souvient Henri Audel. Et ne reculait ja-mais quand il s’agissait de défendre un collègue. » Ce que confirme Patrick Rivaud : « elle était d’une droiture et d’une justesse irréprochable et confrontée à des situa-tions d’injustice, elle n’hésitait jamais à faire entendre sa voix. »

Sa grande connaissance des dos-siers, des entreprises et des em-ployés faisaient de cette femme de caractère la mémoire de la société. Henri Audel : « elle avait les réponses aux questions que nous nous posions, savait à qui on pouvait faire confiance… » Martine avait également ce don de clairvoyance et cette intuition qui lui permettaient toujours de jauger les uns et les autres, tou-jours avec justesse et honnêteté.

Aujourd’hui, 7 mois après ce dé-part prématuré, elle suscite en-core émotion et tristesse. « C’était quelqu’un d’exceptionnel et elle laisse un grand vide ! » conclut Brigitte Darsoulant. L’hommage est sincère et les éloges faites par les uns et les autres sont le reflet de ce que tous éprouvaient à son égard : du respect, de l’admiration et un véritable plaisir à travailler à ses côtés.

Personnes interviewées : Patrick Rivaud, Brigitte Darsoulant, Henri Audel

Martine, une femme d’exception nous a quittés

Femme précieuse, tant au niveau professionnel qu’au niveau relationnel, Martine Karijodinomo a marqué de son empreinte l’entreprise où pendant près de 27 ans elle a travaillé avec enthousiasme et ardeur. Le lundi 10 juin dernier, elle nous a quittés. Partie trop tôt, elle laisse derrière elle le souvenir d’une femme d’exception, aimée et appréciée.

Martine (accroupie) lors d’une sortie entre collègues à Saint-Georges

Magazine d’information n° 5 - janvier 2010

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Mutations Arrivées MariagesNaissances

PK 0,8 route de Dégrad des Cannes 97300 CAYENNETéléphone : 0594 29 65 30 Fax : 0594 30 15 25 Email : [email protected]

Départs

16/08/2010Bernard RUCKERChef de chantier

15/09/2010Mathieu CASTETSIngénieur travaux

30/06/2010Salvador ARAUJO DE JESUS

Gardien

07/05/2010Olivier DUFES

Directeur Industrie

21/09/2010Jean Sébastien GRZLAK

Responsable site Industrie

09/09/2010Paul PIERRE ALEXANDRE

Acheteur magasinier

01/04/2010Manuel MEPHON

QHSE

01/07/2010Bianca APPOLINAIRE

Agent admin. Standardiste

01/09/2010Isabelle BIABIANY

Employée Serv. administratif

30/07/2010Alex RIDEL

Apprenti poseur

30/07/2010Henrick CONTOUT Apprenti poseur

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01/09/2010Antoine MEYER

Conducteur Travaux

15/08/2010André MAXANT

Chef atelier réparation

01/08/2010 Mounire HANNACHI Ingénieur matériel

L’Échangeur - Magazine d’information bi-annuelÉditeur : Ribal TP - PK 0,8 route de Dégrad des Cannes - 97300 CAYENNECoordination : Intermédiadom Guyane - David LayecConception maquette : Stéphane DanielRédactionnel et mise en page : Carole Le Gall DarcissacPhotos : Ronan LiétarTirage : 500 exemplaires

l27/07/2010 Olivier HERY

etRosicley SOUZA RIBEIRO

Emilie Lounée le 28/10/2010

Fille de Philippe ARZ

Paoni Rosyne Odile née le 08/10/2010

Fille de André GENEVIEVE