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Dossier QUAND LE TOURISME D'AFFAIRES ALLONGE LES SAISONS p. 9 à 14 L ÉCONOMIE EN SA VOIE CCI SAVOIE N° 103 Septembre 2013 Votre CCI Rendez-vous à la Foire de Savoie 30 Barberaz La Maison de Savoie mise sur l’Or 20 Maurienne Des chèques-cadeaux et des idées à Saint- Jean 18

Partenaires Savoie septembre 2013

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Partenaires Savoie est le magazine d’information économique de la CCI Savoie.

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Page 1: Partenaires Savoie septembre 2013

Dossier QUAND LE TOURISME D'AFFAIRES ALLONGE LES SAISONS

p. 9 à 14

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

CCI SAVOIE

N° 103 Septembre 2013

Votre CCIRendez-vous à la Foire de Savoie

30

BarberazLa Maison de Savoie mise sur l’Or

20

MaurienneDes chèques-cadeaux et des idées à Saint-Jean

18

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Page 3: Partenaires Savoie septembre 2013

La CCI Savoie « hors les murs »

Du 14 au 23 septembre, dans le cadre de sa présidence d’honneur des événements de SavoiExpo en 2013, la CCI Savoie ins-talle dix jours durant ses activités et ses services au cœur de la Foire de Savoie.

La CCI va ainsi à la rencontre non seu-lement de ses ressortissants mais aussi du grand public. Une occasion unique, au cœur du rendez-vous économique de la rentrée, d’expliquer ses missions et ses métiers.

Notre volonté vis-à-vis de nos ressor-tissants : toujours plus de proximité, d’écoute, afin de répondre aux préoc-cupations, faire émerger des solutions et opportunités de développement, accom-pagner les entreprises et les hommes dans toutes les dimensions de leur développement.

Vis-à-vis du grand public, potentiellement futur chef d’entreprise ou apprenti, grâce à cette vitrine économique incontournable : faire connaître notre institution, être vu, et être reconnu.

Quelle que soit la cible, notre présence sur la Foire de Savoie réaffi rme la volonté du réseau CCI de « faire avancer toutes les envies d’entreprendre ».

Plus que jamais, alors que toutes les énergies sont mobilisées pour redresser l’économie, les chefs d’entreprise et, plus largement, tous ceux et celles qui entre-prennent ont un rôle crucial.

À l’heure où les citoyens et les entreprises subissent les effets de la crise, où le redressement est une priorité et où l’enjeu est de gagner en compétitivité, nous n’avons qu’un mot d’ordre : persévérer.

Notre volonté ? Susciter l’envie et le cou-rage d’entreprendre. Se réinventer sans cesse pour encourager l’activité et sortir de la crise par le haut, préparer le long terme, même si le quotidien prend sou-vent des airs d’un tunnel sans fi n.

En s’appuyant sur les journées théma-tiques proposées par la foire, les services de la CCI Savoie accueilleront entre-preneurs et grand public à l’occasion d’ateliers thématiques et de rendez-vous avec des experts : création, transmis-sion, reprise, apprentissage, commerce, industrie, tourisme, toute la palette de nos métiers sera ainsi présentée.

Aussi, nous avons souhaité décliner l’année de l’industrie dans le réseau des CCI par le biais d’une exposition culturelle

« L’industrie épate la galerie », dans laquelle quatorze entreprises savoyardes nous ont ouvert leurs ateliers, et leurs histoires.

Dans un contexte économique qui reste fortement et durablement impacté par la crise, les entreprises savoyardes ne déméritent pas. Loin de se résigner, elles n’ont de cesse de s’adapter et d’innover, avec pour dessein de construire ensemble la performance économique de notre département.

Élus et techniciens se mobilisent au ser-vice de notre économie savoyarde, et sont pour cette rentrée 2013 à vos côtés, à chaque étape de votre projet. ■

CCI SAVOIE

René ChevalierPrésident de la CCI Savoie

l’édito du président

N° 103 - CCI Savoie – partenaires savoie / 3

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P r o f e s s i o n s l i b é r a l e s A r t i s a n s C o m m e r ç a n t s T P E A u t o - e n t r e p r e n e u r s

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Page 5: Partenaires Savoie septembre 2013

SOMmaire

Partenaires Savoiewww.savoie.cci.frChambre de commerce et d’industrie de la Savoie5, rue Salteur - 73024 Chambéry CedexTeléphone : 04 57 73 73 73Télécopie : 04 79 33 56 84Courriel : [email protected]

• Directeur de la publication : René Chevalier • Rédacteur en chef : Catherine ChabroudSecrétariat du journal : Madeleine Flaud• Rédaction : Patrick Plaisance, les services de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. • Crédits photos : CCI Savoie, Patrick Plaisance, Caroline Moureaux / Le Phare, SavoiExpo, François Fouger et Jean-Luc Rigaud / OT Aix-les-Bains, Patrice Mestari / Courchevel tourisme, Jérôme Kelagopian / Courchevel tourisme, PEP – Centre technique de la plasturgie et des composites, Prisme, Alain Morandina / Defours.com, Jean-Luc Viart / Boucherie Rittaud, Studio P2X, Savoie Hexapôle, Opinel, Smartool, FunBelt, Schöffl e et x. Photo de couverture : Gilles Lansard / OT Aix-les-Bains. • Dépôt légal : juin 2013. • N° ISSN : 1298-3918 • Mise en page – Création graphique : Scoop communication (www.scoopcommunication.com) Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie • Publicité : Grands Espaces – Alain Poncet Tél. : 06 80 91 88 15 / 04 79 60 42 45 - Courriel : [email protected] • Distribution : La Poste • Routage : SN Bourgogne Routage • Impression : IPS - www.imprimerie-ips.comCe numéro a été imprimé en 25 500 exemplaires. Tous droits réservés. Reproduction interdite, sauf autorisation.

Numéro 103 – Septembre 2013Actualité - Agenda

■ Les événements marquants (p. 6 à 8)

Les dossiers de Partenaires SavoieQUAND LE TOURISME D'AFFAIRES ALLONGE LES SAISONS (p. 9 à 14)

■ Chambéry coordonne ses actions (p. 10) ■ Aix-les-Bains muscle sa commercialisation (p. 12) ■ Courchevel cultive l’exception (p. 14)

Territoires ■ Chambéry :

La Maison de Savoie mise sur l’Or (p. 20) ■ Aix-les-Bains - Lac du Bourget :

La menuiserie Ramus voyage dans le temps (p. 21) ■ Cœur de Savoie :

Prisme, vingt ans au sommet (p. 22) ■ Avant-pays savoyard :

Les frères Burais ont su rebondir (p. 23) ■ Albertville :

Defours.com surfe sur le multimédia (p. 24) ■ Tarentaise :

La belle histoire des Caves d’affi nage de Savoie (p. 26) ■ Maurienne :

Les bonnes recettes de la boucherie Rittaud (p. 27)

CCI Savoie à votre service ■ Le cluster Montagne sur le bon rythme (p. 28) ■ La CCI Savoie s’installe au parc des expositions (p. 30) ■ Industrie : les chiffres clés (p. 32) ■ Des experts pour des solutions concrètes (p. 34)

Rhône-Alpes économie ■ Les enjeux de la transition énergétique (p. 35 à 42)

Immobilier ■ Savoie Hexapôle améliore son offre de services (p. 44)

Savoie terre de création ■ Une sélection de produits fabriqués en Savoie (p. 46 )

N° 103 - CCI Savoie – partenaires savoie / 5

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l’actualité1er juinNomination à la Caisse d’épargneLaurent Micol (51 ans) est nommé directeur du centre d’affaires Savoie montagne de la Caisse d’épargne Rhône-Alpes. Il a sous sa responsa-bilité neuf collaborateurs ayant en charge une clientèle de PME dont le chiffre d’affaires est compris entre 1,5 et 50 millions d’euros, en Savoie où dans les Alpes du Nord si leur activité est liée à l’industrie de la montagne.

3 juinAliZé soutient les PMELe comité de pilotage du dispositif AliZé Savoie dresse le bilan de l’année 2012 en Savoie. Ce partenariat privé-public vise à accompagner les PME de plus de deux ans ayant un projet de développement créateur d’emplois. Treize entreprises sont partenaires du dispositif qui couvre 80 % du territoire, dont le secteur Arlysère, nouveau venu. Depuis 2006, 46 entreprises ont été soutenues par les entreprises partenaires pour un total de 249 emplois soutenus et 128 créés.

Nomination à la SNCFLaurence Eymieu (52 ans) est nommée direc-trice régionale de la SNCF. Elle remplace Josiane Beaud, en poste à Chambéry depuis 2009, qui fait valoir ses droits à la retraite. Depuis 2010, Laurence Eymieu était directrice de la région Centre de la SNCF. Auparavant, elle avait été directrice de cabinet de la prési-dente de la SNCF Anne-Marie Idrac.

4 juinLes produits de Savoie à l’Assemblée Député-maire de Chambéry, Bernadette Laclais organise l’opération « Des Savoyards à l’Assemblée nationale ». L’occasion de mettre en avant les produits issus de l’agriculture du département travaillés par les chefs chambériens de l’association « Les Tables de l’Alpe » et par Alexandre Ongaro, une étoile au Guide Michelin.

5 juinNomination à l’Université de SavoieRachel Bocquet, enseignante-chercheuse à l’Institut d’administration des entreprises (IAE), est nommée vice-présidente de l’Université de

Savoie en charge des relations avec les entre-prises. L’une de ses missions sera de permettre le transfert vers les entreprises des travaux de recherche des laboratoires universitaires.

8 juinDroit et commerce à Aix-les-BainsAssociation regroupant les professionnels du droit, de l’économie et du chiffre, Droit et commerce tient son congrès national annuel à Aix-les-Bains. Le thème de la rencontre concerne l’aspect social de la restructuration d’entreprises. La direction scientifique du colloque est confi ée aux avocats Paul-Henri Antonmattéi, doyen honoraire de la faculté de droit de l’Université Montpellier I, et Jacques Barthélémy, ancien professeur associé de l’Université Montpellier I.

13 juinLa réussite de XL MatHuit mois après avoir repris son principal concurrent, Bertrand Laferrère, président de XL Mat à Gilly-sur-Isère, dresse un bilan positif de l’opération. Le chiffre d’affaires de KDB Isolation, en diffi culté au moment de l’acqui-sition, est en progression de 5 % sur le pre-mier trimestre 2013. XL Mat et KDB Isolation fabriquent désormais sur la même ligne de production leurs isolants minces réfl ecteurs pour le bâtiment.

Emplois d’avenir pour DSFDomaine skiable de France (DSF) signe une convention avec l’État pour le recrutement de trente salariés sous contrat Emplois d’avenir. Il s’agit d’emplois à l’année, malgré le caractère saisonnier de l’activité des domaines skiables, comme conducteurs de remontées méca-niques et de machines ou dans des métiers de maintenance ou administratifs.

14 juinMétaltemple change de nomLa société britannique Aluminium limited est le nouvel actionnaire majoritaire de Métaltemple (Saint-Michel-de-Maurienne). Désormais bap-tisée MT Technology, l’entreprise est dirigée par Gianpiero Colla, déjà aux commandes, à l’origine du nouveau tour de table. Le plan de reprise prévoit la suppression de 36 des 197 emplois salariés et le retour à l’équilibre dès 2014.

17 juinAcerde cherche du soutienSpécialisée dans la fabrication d’anodes légères tournantes pour les tubes à rayons X des appareils médicaux, la société Acerde (Sainte-Hélène-du-Lac) obtient sa certifi cation ISO 9001, nécessaire à l’industrialisation de sa technologie. Pour mener à bien le projet d’industrialisation de sa technologie, Hervé Poirel, fondateur d’Acerde, lève 1,2 million d’euros auprès de Truffl e Capital, et affi rme sa volonté de s’adosser à un industriel pour atteindre un poids plus conséquent face aux géants de l’imagerie médicale.

19 juinLutter contre les volsLa Fédération du bâtiment et des travaux publics en Savoie signe une convention avec l’État afi n de lutter contre les vols et autres actes illégaux sur les chantiers du départe-ment. Le partenariat, qui vise notamment la baisse du nombre de vols de métaux et de matériel de chantier, s’appuie sur un meilleur partage des informations entre les chefs d’en-treprise et les forces de l’ordre, notamment pour identifi er les chantiers sensibles et mettre en place des actions de prévention.

21 juinNouveaux locaux pour le SdesLe Syndicat des énergies de la Savoie (Sdes) inaugure ses nouveaux locaux à La Motte-Servolex. Regroupant 272 communes (304 630 usagers particuliers et profession-nels), le syndicat, créé en 1996, gère le réseau électrique propriété des communes et contrôle les relations entre les collectivités et le concessionnaire ERDF. Le Sdes peut aussi avoir un rôle de médiation entre les entreprises et ERDF.

25 juinNomination à Alpina SavoieJean-Philippe Lefrançois est le nouveau directeur général d’Alpina Savoie (Chambéry). Ingénieur agroalimentaire de formation, il était auparavant directeur des opérations au sein du groupe d’abattage Ronsart.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 1036

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l’actualité27 juinL’avenir de l’Agence économiqueEn clôture de l’assemblée générale de l’Agence économique de la Savoie, Hervé Gaymard, président du Conseil général de la Savoie, fi xe les priorités de l’organisme dépar-temental alors que les lois de décentralisation pourraient changer la donne du développe-ment économique. Un travail en commun avec le voisin haut-savoyard est notamment évoqué pour permettre le développement des territoires.

3 juilletPhoto de classe à Côte-RousseLe parc d’activité lance les festivités de son 20e anniversaire de manière originale, en orga-nisant une « photo de classe » des chefs d’en-treprise implantés sur le site. Il s’agit là d’un clin d’œil à l’histoire. Le site, qui abrite l’une des plus importantes pépinières d’entreprises de Rhône-Alpes, était auparavant un collège.

8 juilletNomination à la Banque de FranceJean-Louis Fiquet est le nouveau directeur de la Banque de France. Il remplace Kathie Werquin-Wattebled. Jean-Louis Fiquet connaît bien la région : il a été directeur adjoint de la Banque de France à Annecy (1996-1999). Son parcours au sein de la Banque de France, débuté en 1977, lui a aussi permis d’être sen-sibilisé aux problématiques des entreprises, comme chef du service « Entreprises » à Bordeaux, de 1999 à 2009.

10 juillet Leborgne aux Olympiades des métiersLe fabricant d’outils Leborgne est partenaire de la 42e édition des fi nales nationales des Olympiades des métiers. 400 produits de la gamme Batipro ont été fournis aux partici-pants qualifi és pour les fi nales nationales des catégories jardiniers-paysagistes, maçonne-rie et construction de route.

3 juilletTrimet s’engage en MaurienneLe groupe allemand Trimet signe un enga-gement ferme pour la reprise des usines de Saint-Jean-de-Maurienne et de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) de Rio Tinto Alcan. Le pre-mier producteur allemand d’aluminium sera accompagné dans la démarche de reprise par EDF et la banque nationale d’investisse-ments BPI France. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et Thierry Repentin, ministre délégué aux Affaires étrangères, effectuent le déplacement en Maurienne à l’occasion de cette signature offi cielle entre Trimet et RTA (ex-Pechiney).

Pour faire paraître une actualité concernant votre entreprise.Contact : [email protected]

N° 103 - CCI Savoie – partenaires savoie / 7

Page 8: Partenaires Savoie septembre 2013

Les dossiers de

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04 57 73 73 73

Du samedi 14 au lundi 23 septembre : Foire

de Savoie. Présidente d’honneur des foires et

salons de SavoiExpo, la CCI Savoie est pré-

sente. Parc des expositions de Chambéry.

(Programme complet des rendez-vous CCI

en page 30 ou sur www.savoie.cci.fr.)

Rens. : www.savoiexpo.com

Samedi 14 septembre : Foire de Savoie,

inauguration offi cielle, inauguration du stand

CCI et de l’exposition consacrée à l’industrie

en Savoie.

Lundi 16 septembre : Journée de la femme

à la Foire de Savoie : présence des adhé-

rentes du Club des nouveaux entrepreneurs

savoyards sur le stand CCI, animation de

mini-conférences, de 10 à 19 heures.

Rens. : Claire Gaurand - [email protected]

Mardi 17 septembre : Foire de Savoie, jour-née de l’entreprise et de la presse. Toute la journée, visitez le « village des entreprises ». 14 h 30 : conférence-débat animée par le journaliste Jean-Marc Sylvestre « Économie : tout va bien (ou presque) ! ».

Vendredi 20 septembre : Les cafés du CNES « Le document unique ». 8 h 30, CCI Savoie, Chambéry.Rens. : Claire Gaurand – [email protected]

Foire de Savoie : Journée création, reprise et transmission de l’entreprise. Conférences et conseils d’experts sur le stand CCI.Rens. : Claire Gaurand - [email protected]

Lundi 23 septembre : Assemblée générale de la CCI Savoie, consacrée au commerce. En présence d’André Marcon, président du réseau CCI France. Parc des expositions de Chambéry.

Du samedi 28 septembre au samedi 5 octobre : Mission de prospection multisec-torielle au Canada.Rens. : Claudine Attanasio – [email protected] – 04 57 73 73 73

Du lundi 7 au vendredi 11 octobre : Donnez toutes les chances de réussite à votre pro-jet de création ou reprise d’entreprise avec le stage « 5 jours pour entreprendre » : CCI Savoie, Albertville. Participation payante.Inscription obligatoire au 04 57 73 73 73

Vendredi 18 octobre : Dans le cadre de « 1 semaine, 1 emploi », remise des trophées de la 4e édition du concours « Les étoiles de l’entreprenariat » organisé par Pôle emploi en partenariat avec la CMA et la CCI Savoie. Le Phare, Chambéry.

Lundi 20 octobre : Séance plénière du CNES (Club des nouveaux entrepreneurs savoyards), 18 h 30.Rens. : Claire Gaurand - [email protected]

Jeudi 24 et vendredi 25 octobre : Pour bien démarrer votre entreprise, participez au stage « 2 jours pour lancer son entreprise ». CCI Savoie, Chambéry. Participation payante.Inscription obligatoire au 04 57 73 73 73

Les 10 clés pour Entreprendre3 et 17 septembre, 1er, 15 et 29 octobre : Vous avez l’idée de vous mettre à votre compte, un projet de créer ou reprendre une entreprise : participez à la réunion d’information organisée par le service Création de la CCI Savoie.Participation gratuite, inscription obliga-toire au 04 57 73 73 73ou [email protected]

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 1038

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Les dossiers de

Les dossiers de

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

L’ouverture, en 2009, du Phare de Chambéry a passablement modifié l’offre savoyarde.

Le plus souvent, la mission de promotion et de commercialisation des congrès, salons et autres séminaires est por-

tée par les offi ces de tourisme ou par des organismes publics dédiés, à l’image de Chambéry congrès ou de Val-d’Isère event, né dans le sillage des championnats du monde de ski pour valoriser le centre de congrès Henri-Oreiller. Le secteur privé n’est pas en reste. Des hôtels et des restaurants ont pris l’habitude de mettre à disposition leurs infrastructures en période creuse. En station, les capacités hôtelières des établis-sements sont une force. En plaine, la péda-gogie est de mise quand il s’agit d’inciter un organisateur à disperser ses invités dans plusieurs établissements. « À Aix, il n’est pas possible d’héberger 400 personnes dans un ou deux établissements voisins, mais nous avons imaginé une offre originale en “priva-tisant” le centre-ville, où de nombreux hôtels et restaurants sont situés à moins de dix minutes à pied des salles de réunions et de l’auditorium du centre des congrès. Au fi nal, la formule plaît autant qu’elle peut étonner quand elle est proposée », explique Nicolas Durochat, le directeur de l’offi ce de tourisme d’Aix-les-Bains.Déjà positionnée sur la saison hivernale, la station de Courchevel s’apprête à passer un cap en construisant un établissement, ouvert toute l’année, dont l’objectif principal sera l’accueil de congrès et séminaires.L’atomisation de l’offre savoyarde est repré-sentative d’un phénomène national. De plus en plus de communes et d’opérateurs privés investissent dans le tourisme d’affaires pour soutenir leur économie. Selon la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, l’Hexagone compte 200 centres de congrès et parcs d’exposition, et 1 400 outils polyvalents pou-vant accueillir des réunions, des assemblées générales, des séminaires. Et pour cause, en 2011, les 2 800 principaux congrès organi-sés en France ont généré 1,6 milliard d’euros de retombées.

« Un touriste business dépense deux fois plus qu’un touriste loisir », constate Stéphane Fages, directeur de SavoiExpo. Et il est intéressant d’être le siège de réu-nions nationales ou internationales. Plus les congressistes viennent de loin et plus ils dépensent. Aux dépenses d’hébergement et de restauration, s’ajoutent des achats de souvenirs et des visites de découverte. Le phénomène constaté pour les Français découvrant un département est encore plus vrai pour un étranger venant en congrès en France. La dépense moyenne quotidienne d’un congressiste étranger est de 400 euros contre 200 euros pour un Français.Il n’est donc pas étonnant que le marché international soit aussi convoité que le marché national, quelle que soit l’altitude d’implanta-tion des structures.La Savoie n’est pas réellement identifiée comme une destination « business », mais les ambitions déclarées des uns et des

autres pourraient accélérer le mouvement de diversifi cation de l’offre touristique. Depuis 2006 et la rénovation du centre des congrès d’Aix-les-Bains, chaque année apporte son lot de nouveautés au département. En 2009, ont été inaugurés le Phare à Chambéry et le centre des congrès Oreiller à Val-d’Isère. En 2010, un nouveau hall a été créé sur le parc des expositions de Chambéry. Cet été, Tignes a inauguré les 5 000 m2 de son Tignespace. Courchevel travaille à l’ouverture d’un nouvel établissement et Albertville à la rénovation de la halle olympique.« Nous devons travailler ensemble, nous devons trouver une stratégie commune, à une échelle qui peut dépasser celle de l’axe Aix-Chambéry. Pour se rendre sur les grands salons parisiens, ou organiser un “éduc’ tour” à l’attention des acheteurs, la bonne échelle est celle de la Savoie ou de Savoie Mont-Blanc, avec une marque commune », estime ainsi Nicolas Durochat. ■

QUAND LE TOURISME D'AFFAIRES ALLONGE LES SAISONSLes faits En plaine comme en station, de nombreux acteurs misent sur le tourisme

d’affaires pour améliorer le taux de remplissage des hôtels, soutenir l’activité des commerces et des restaurants.

N° 103 - CCI Savoie – partenaires savoie / 9

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Les dossiers de

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

Dirigé par Erich Debruères, le nouvel outil doit permettre une meilleure coor-dination des outils et des démarches

de promotion et de commercialisation de la destination. L’action de Chambéry est com-plétée par la création de Chambéry congrès imaginée en partenariat avec SavoiExpo et le Phare. « Nous avons créé une plaquette unique et nous devons fi naliser la création d’un bureau des congrès, avec un numéro de téléphone unique, une adresse unique et un référent unique », explique le nouveau directeur de Chambéry tourisme et congrès.S’appuyant sur des outils tels que le centre des congrès Le Manège, le parc des exposi-tions et le Phare, Erich Debruères a l’ambition de développer de nouveaux produits, spéci-fi ques au tourisme d’affaires. Un site Internet

dédié est en projet, en marge de celui de l’offi ce de tourisme : « Nous travaillons sur un état des lieux afi n d’identifi er les cibles à privi-légier, au national et à l’international, en nous positionnant par rapport à SavoiExpo et au Phare, pour éviter de se concurrencer et pour être complémentaires, pour plus d’effi cacité commerciale. » Le voisin aixois est cité parmi les partenaires possibles alors qu’Annecy, Grenoble et Lyon fi gurent parmi les destinations proches par rapport auxquelles il est nécessaire de se différencier. L’axe Chambéry – Aix-les-Bains fonctionne déjà, pour accueillir des événe-ments d’envergure, comme le workshop Grand Ski, en janvier. « Il y a une complé-mentarité dans le respect des particularités de chacun », constate Erich Debruères qui

souhaite proposer une charte d’accueil des congressistes à l’ensemble des pro-fessionnels cham-bériens concernés. « Il y a une bonne dynamique des hôteliers et des restaura-teurs. En construisant une offre à l’échelle du bassin, jusqu’à Challes-les-Eaux, Chambéry dispose de 1 300 chambres d’hôtel appor-tant une réelle satisfaction. La future charte d’accueil vise à apporter de la cohérence au message d’ensemble sur la destination Chambéry, du taxi au bus, du restaurant à l’hôtel. Il s’agit d’un chantier important. Il prendra du temps », estime le directeur de Chambéry tourisme et congrès. ■

Gestionnaire du parc des expositions de Chambéry, SavoiExpo vit une année 2013 record avec dix-neuf

événements organisés ou accueillis.Ce bilan unique dans l’histoire de l’associa-tion organisatrice de la Foire de Savoie est le fruit de la triple action de SavoiExpo, à la fois organisateur d’événements, hébergeur et fournisseur de services.« Une année comme celle-ci demande une mobilisation très très forte des équipes, car en plus de l’événement lui-même, il y a une longue période de montage puis de démontage », explique Stéphane Fages, le directeur de SavoiExpo.Après la Foire de Savoie, le parc des expo-sitions de Chambéry ne restera pas très longtemps sans activité. La préparation du 120e Congrès national des sapeurs- pompiers (du 10 au 12 octobre) demandera quinze jours de préparation. Et pour cause, l’événement occupera l’ensemble du site, avec ses 300 stands, ses rencontres et sa

séance plénière regroupant 4 000 partici-pants au Phare. « Ce congrès, c’est trois mois de travail à temps plein pour deux personnes, en charge de l’accompagne-ment des organisateurs. Notre mission va de l’étude d’implantation à la gestion des différents prestataires en passant par la coordination des besoins techniques », explique Stéphane Fages.Ce congrès est une étape importante dans l’histoire récente du parc des expositions de Chambéry. C’est la première fois depuis l’ouverture du Phare, en 2009, qu’un événe-ment autre que la Foire de Savoie occupera la totalité du site. En se dotant d’un hall sup-plémentaire « Le Sommet », servant de lien entre le parc et le Phare, SavoiExpo avait anticipé cette possibilité.Ce nouveau hall, climatisé, a apporté un confort supplémentaire aux utilisateurs du parc des expositions. En 2014, les façades des différents bâtiments seront rénovées afi n d’adopter un code couleurs cohérent avec

le Phare voisin, en attendant la mise aux normes d’accessibilité des salles situées à l’étage, qui pourrait permettre d’améliorer les conditions d’accueil de réunions. ■

CHAMB�RY COORDONNE SES ACTIONS

SAVOIEXPO CHANGE DE DIMENSION

Les faits Chambéry a fusionné son offi ce de tourisme et Chambéry promotion au sein d’un établissement public industriel et commercial baptisé Chambéry tourisme et congrès.

Erich Debruères.

SavoiExpo propose une large palette de services aux organisateurs d’événements.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10310

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L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Si l’équipement polyvalent est connu du grand public pour être la salle du Chambéry Savoie handball et un lieu

de passage obligé des grands concerts de la scène française, Chambéry métro-pole, propriétaire, a instauré une dimension économique à la délégation de service public (DSP) accordée au groupe Véga.Arrivé au mois de mai aux commandes de l’équipement, Karim Ramrani, notamment passé par RochExpo (Haute-Savoie), la Foire de Montpellier (Hérault) et le parc des exposi-tions de Mâcon (Saône-et-Loire), a rapidement intégré que le Phare a une place à prendre

dans « la stratégie de développement du tou-risme d’affaires ». Cette croissance passe par le travail en commun à mener avec SavoiExpo et l’offi ce de tourisme à travers l’outil commun Chambéry congrès, mais pas seulement.« Nous avons notre développement propre. La création d’un poste de commercial dès l’ouverture du Phare démontre cette volonté. Quand nous accueillons la convention du Crédit agricole en utilisant un hall du parc des expositions, nous démontrons notre néces-saire complémentarité comme SavoiExpo a besoin du Phare pour donner une nouvelle dimension à la Foire de Savoie », constate

Ka r im Ramran i .La grande capacité du Phare est un atout mais sa poly-valence peut freiner certains prospects. « Le phare a l’avan-tage et les inconvénients d’un outil modulable. Il s’adapte à tout, mais n’est pas forcément adapté à tout », prévient le directeur, qui constate toutefois la large palette de services proposés, en utilisant les différents salons VIP du Phare en complément de la salle principale et de la salle annexe. ■

LE PHARE A CHANG� LA DONNE CHAMB�RIENNELes faits Inauguré en janvier 2009, le Phare de Chambéry a

incontestablement amélioré les capacités d’accueil du bassin chambérien et du département.

Karim Ramrani.

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L’office de tourisme s’est doté d’un « bureau des congrès » dont la mis-sion est d’accompagner l’entreprise

ou le prestataire lors de toutes les étapes de l’événement. « Le bureau des congrès s’occupe de tout, de A à Z, de la logistique à l’hôtellerie en passant par la restauration et les loisirs, en s’adaptant à n’importe quel budget. Ainsi, le client peut se concentrer sur le contenu de son événement », explique Nicolas Durochat, le directeur de l’offi ce de tourisme d’Aix-les-Bains. Les chiffres sont là pour rappeler, si besoin est, l’importance du tourisme d’affaires dans la cité thermale. Au côté de l’offre munici-pale, les acteurs privés ont développé leurs propres outils, avec des salles pouvant accueillir jusqu’à 150 personnes dans cer-tains hôtels. « À Aix-les-Bains, le tourisme d’affaires nous occupe toute l’année. Nous nous appuyons sur une hôtellerie 3 et 4 étoiles qui se nourrit de cette activité. Depuis quatre ou cinq ans, les saisons des conventions d’entreprise sont plus longues, débutant dès la mi-août, et certains mois, comme en janvier, février, mars, septembre et octobre, cette clientèle est majoritaire dans les établissements aixois », constate Nicolas Durochat. La rénovation du centre des congrès, en 2006, a permis à Aix-les-Bains de s’adap-ter à l’évolution du marché des congrès et des conventions. « En dotant le centre des

congrès d’un hall d’exposition de 1 000 m2, Aix-les-Bains est resté dans le marché car de plus en plus d’entreprises organisent des salons en même temps que leur convention, pour présenter des produits ou pour fi nancer le rassemblement en proposant des stands payants. En France, 25 % des conventions d’entreprise utilisent désormais cette for-mule », analyse Nicolas Durochat. Dans le mille-feuille de son offre, l’offi ce de tourisme d’Aix-les-Bains a décidé de donner encore plus d’épaisseur au tourisme d’affaires, en

utilisant des arguments commerciaux, mais aussi naturels. « Entre lac et montagne, nous avons une offre vraiment originale, toute l’année, appréciée pour les séminaires incen-tives. Nous devons être plus agressifs com-mercialement en direction des entreprises afi n de faire connaître la destination Aix-les-Bains, car le secteur des séminaires a subi une véritable atomisation. De nombreuses villes et beaucoup de privés ont amélioré leur offre ou créé de nouveaux outils », estime le directeur de l’offi ce de tourisme. ■

AIX-LES-BAINS MUSCLE SA COMMERCIALISATIONLes faits Autour de son centre des congrès rénové, Aix-les-Bains a engagé

une politique ambitieuse pour accueillir et organiser plus d’événements.

Le centre des congrès d’Aix-les-Bains est désormais doté d’un hall d’exposition de 1 000 m2.

L’animation proposée en ville toute l’année est un atout important pour Aix-les-Bains.

Les clés pour accélérer le développementLe 20 juin, l’offi ce de tourisme d’Aix-les-Bains a organisé la première réunion d’une nouvelle commission de travail dont l’objectif est de développer l’impact du tourisme d’affaires sur l’économie de la cité. « L’enjeu est clair. Il s’agit de soutenir l’activité hôtelière en organisant plus de séminaires », explique Nicolas Durochat, le directeur de l’offi ce de tourisme d’Aix-les-Bains.Trois axes de travail ont été retenus. Les équipes commerciales de l’offi ce de tourisme vont être mobilisées afi n de développer encore la notoriété de la destination. Cette mobilisation dépassera largement les bureaux de l’OT, les acteurs économiques et associatifs d’Aix étant invités à promouvoir leur ville, ici en direction de leurs clients, fournisseurs ou actionnaires, là auprès de leurs responsables régionaux ou nationaux, afi n que tous pensent à Aix-les-Bains au moment de programmer une assemblée générale, un congrès, un séminaire. « Ce réseau local pèse plus que l’action commerciale. Nous avons accueilli le congrès de la Fédération française de rugby, en 2010, et celui de la Fédération française de basket-ball, en 2011, car les dirigeants des clubs et leurs comités départementaux et régionaux ont fait un excellent travail », se souvient le directeur de l’offi ce de tourisme.En 2014, le bureau des congrès d’Aix-les-Bains innovera en organisant ses propres événements. Deux projets sont très avancés et un troisième est en bonne voie. L’objectif étant de pérenniser ces événements afi n qu’ils occupent une place fi xe et récurrente au calendrier. Cette formule apporterait un « matelas » d’activité au centre des congrès, aux hôteliers et restaurateurs.

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La « nouvelle » Halle olympique ouvrira ses portes au printemps 2015. Parmi les nou-veautés annoncées : un restaurant de

soixante couverts avec terrasse et entrée indé-pendante, des salles de séminaires modulables jusqu’à 700 m2 et des surfaces d’exposition pou-vant aller jusqu’à 7 000 m2. Créé en 2012, l’offi ce de tourisme du pays d’Albertville anticipe cette ouverture en effectuant un état des lieux de l’offre.« Notre rôle sera de structurer l’offre et d’accom-pagner les acteurs locaux. Le pays d’Albertville dispose d’une offre hôtelière variée et dynamique, avec différentes gammes et différents tarifs, pou-vant s’adapter au budget des organisateurs », explique Émilie Maisonnasse, la coordinatrice de l’OT intercommunal.

L’offre privée est portée par l’emblématique Roma, disposant d’un auditorium. Mais le territoire est en mouvement. Le camping d’Albertville pro-posera dès cet hiver des hébergements en tente à des groupes souhaitant évoluer dans un cadre original. Le 1er juillet, un parc aventure a été inau-guré au fort de Tamié. Six parcours et soixante ateliers, dont une tyrolienne de 300 mètres, sont proposés sur le site où une quinzaine de salles ont été aménagées afi n d’accueillir des groupes, des séminaires, des rassemblements…« La commercialisation de la destination “pays d’Albertville” est un des axes de développement majeur de l’offi ce de tourisme, avec l’objectif de devenir l’interlocuteur unique des organisateurs d’événements », explique Émilie Maison nasse. ■

Les faits Les travaux de rénovation de la Halle olympique doivent permettre à Albertville de dynamiser son offre en direction des professionnels.

Légende

ALBERTVILLE TERRITOIRE EN MOUVEMENT

La Halle olympique sera rénovée entre novembre 2013 et le printemps 2015.

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Un centre des congrès doté d’un audito-rium de 380 places, d’une salle plénière de 100 places et de douze salles de

réunion. Une patinoire modulable pouvant accueillir jusqu’à 1 500 personnes. Un parc hôtelier de plus de 1 900 chambres cou-vrant toute la palette du confort, de 2 étoiles à 5 étoiles-palace… Le tout au cœur du plus vaste domaine skiable du monde. Courchevel ne manque pas d’arguments quand il s’agit de détailler la qualité de son offre. La station phare des Trois Vallées est dotée d’un service spéci-fi que accompagnant les organisateurs de sémi-naires et de rassemblements professionnels du début du projet jusqu’au terme du séjour.L’exception n’est pas un terme galvaudé à Courchevel, où à la sortie des séances de travail le cadre naturel et l’offre touristique transforment le rendez-vous en un moment forcément unique.« La clientèle d’affaire s’inscrit en complément de la clientèle individuelle en dehors des périodes de haute saison. Même si Courchevel

est dotée de salles et d’un centre des congrès pouvant accueillir plusieurs centaines de personnes, nous cherchons à nous position-ner sur des petits ou des moyens volumes. Courchevel n’ayant pas d’hôtel de très grande capacité, et comme il est diffi cile de privatiser un établissement complet en pleine saison, le choix de groupes de taille moyenne est idéal », explique Adeline Roux, directrice de Courchevel Tourisme. Des groupes qu’il s’agit d’accueillir dans les meilleures conditions possibles. Et pour cause, les entreprises françaises et étrangères sont attirées par la marque « Courchevel » et souhaitent que leurs invités en profi tent pleinement. « Que l’on réside en deux étoiles ou en cinq étoiles,

le prestige de la marque a son importance. Le budget est différent d’autres destinations, mais Courchevel ne fait pas le même effet, et il y a l’assurance que l’on ira au-delà de la promesse en termes de services et de qualité de ski. Au début de chaque saison, je rappelle aux équipes que nous devons systématique-ment répondre “oui” aux demandes formulées, si celles-ci sont légales et que le budget du client est adapté », souligne Adeline Roux.Le prestige de la station pouvant rebuter a priori les responsables d’entreprise et les orga-nisateurs d’événements, le service « groupes » de Courchevel Tourisme joue la transparence dès les premiers contacts. Notamment en direction des entreprises de la région. « Nous proposons des services adaptés aux budgets de toutes les entreprises souhaitant réunir ses cadres, ses clients, à Courchevel pour un moment particulier. À proximité immédiate de Lyon, Annecy et Chambéry, nous disposons d’un vaste panel d’activités et nous proposons une prise en charge totale, jamais standardi-sée, avec un service dédié. La proximité per-met de réduire les frais liés au transport et rend la marque Courchevel abordable », assure Adeline Roux. ■

COURCHEVEL CULTIVE L,EXCEPTIONLes faits Membre du gotha du tourisme mondial, Courchevel possède d’excellents

arguments quand il s’agit d’accueillir des congrès et des séminaires d’entreprise.

L’auditorium du centre des congrès peut accueillir 380 personnes.

Le cadre prestigieux de la station est un argument de poids.

La station va explorer la piste estivaleEn 2015, l’ouverture du centre aquatique et ludique des Grandes Combes devrait permettre à la station de Courchevel de développer son offre d’accueil des groupes. Outres les activités nouvelles qu’ajoutera cet espace de détente et de loisirs de 10 500 m2 au catalogue de la destination, une deuxième tranche, non encore programmée, prévoit la construction d’un hôtel de 120 chambres. Particularités du futur édifi ce : il sera ouvert toute l’année et disposera de salles de séminaires.L’ouverture de ce nouvel ensemble est l’occasion pour Courchevel de se positionner sur la saison d’été, même si, à l’international notamment, la concurrence s’annonce rude face à des desti nations exotiques déjà très actives sur le créneau du tourisme d’affaires.

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Industrie

La nouvelle entité, baptisée PEP – Centre technique de la plasturgie et des com-posites, est une association dont le

fi nancement est assuré par du service aux entreprises (55 %), des projets de recherche (25 %), les conseils généraux de l’Ain et de la Savoie, la communauté de communes d’Oyonnax et la région Rhône-Alpes (20 %). « Les matériaux composites sont partout autour de nous. Par exemple, dans l’auto-mobile, il y a de moins en moins de tôle et de plus en plus d’autres composants. Ces matériaux hybrides doivent réunir les avan-tages des différentes matières et supprimer leurs défauts. Nous ne travaillons pas sur les matériaux, mais sur les produits de demain. Ils devront être plus intelligents, plus perfor-mants », explique Luc Uytterhaeghe, direc-teur général du PEP – Centre technique de la plasturgie et des composites.Pour répondre aux attentes des entre-prises en quête de matières toujours plus performantes, les équipes que dirige Luc Uytterhaeghe évoluent dans de nombreux domaines. Leur approche transversale per-met d’apporter des réponses aussi bien à des PME n’ayant pas les moyens de se doter d’un bureau d’études qu’à des géants industriels.« Ici, nous développons des compétences que n’ont pas forcément les grandes socié-tés. Elles pourraient se doter d’une unité supplémentaire mais comme nous avons

souvent été les premiers à nous engager, il est plus simple pour elles de travailler avec nous », explique le patron d’une équipe désormais composée de quatre-vingts per-sonnes, implantées sur deux sites, à Savoie Technolac et à Bellignat.La fusion menée au début de l’année permet de se projeter dans l’avenir. Les compétences réunies par les équipes de Compositec et du PEP ouvrent d’importantes perspectives, dans la plastronique (matières plastiques associées à de l’électronique) et les produits hybrides. Des matériaux nouveaux verront le jour. C’est certain. Le modèle existe déjà. Dans la nature.« Un être humain est un assemblage de dif-férents matériaux. Un arbre est un matériau composite. La nature est très économe quand elle crée. Nous travaillons beaucoup sur le biomimétisme. Le PEP Centre technique de la plasturgie et des composites effectue de la recherche en amont afi n d’apporter des prestations aux entreprises à l’instant T. Notre vocation est d’accompagner les PME. Pour quelques milliers d’euros, elles bénéfi cient pour leurs projets de dizaines d’années de recherches », explique Luc Uytterhaeghe.Organisme de formation, la structure forme chaque année des chefs de projets et des opérateurs de traitement de matériaux com-posites. Les entreprises ont également à

disposition un catalogue d’une vingtaine de spécialités pour la formation continue de leur personnel. Les entreprises clientes évoluent dans les secteurs de l’automobile (30 %), de l’aéronautique (15 %), du médical (15 %), etc. Les recherches transversales concernent la connectique, les solutions d’emballage et les outils servant à produire ces matériaux d’avenir. ■

Des avancées techniques saluéesLes équipes du PEP Centre technique de la plasturgie et des composites travaillent dans le secret. Les projets dont ils ont la charge sont soumis à des clauses de confi dentialité. Mais après des mois voire des années de labeur, il est des succès techniques qu’il est agréable de faire connaître.Le PEP a ainsi relevé avec succès le défi de créer un injecteur d’implant intraoculaire à l’intention des chirurgiens en ophtalmologie. L’apport du nouvel appareil est double. L’entaille que le chirurgien doit faire dans le coin de l’œil du patient est très petite et l’injecteur est préchargé en usine, ce qui réduit les risques d’infection.Autre produit remarqué par les professionnels : un connecteur coaxial plastique. Imaginé pour la société Radiall, il a reçu un prix (Micron d’or 2012) car il peut être assemblé automatiquement plutôt que vissé manuellement, sans perdre en performances.Le projet Cofahe, achevé en juillet 2012, a été salué par un « JEC Europe Innovation Award » car il apporte une solution globale à l’isolation thermique des façades des bâtiments. Les panneaux isolants sont composés de plusieurs matériaux et composants différents.

Luc Uytterhaeghe.

Les matériaux composites du futur sont inventés en Savoie

Compositec (Le Bourget-du-Lac) et le Pôle européen de la plasturgie (Bellignat – Ain) ont fusionné. L’objectif de ce rapprochement est de donner naissance à un centre technique de la plasturgie et des matériaux composites.

Les faits

Le site du Bourget-du-Lac regroupe une quinzaine de salariés et les outils pédagogiques du PEP.

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Page 17: Partenaires Savoie septembre 2013

Servicesaux entreprises

La société Kolor est née d’une frustration. Photographe amateur, Alexandre Jenny n’appréciait guère de rentrer de ses

randonnées en montagne sans avoir pu pho-tographier les superbes panoramas alentour. Issu de l’industrie du jeu vidéo, il a imaginé un logiciel permettant d’assembler plusieurs images afi n d’en créer une seule. En moins de dix ans, l’entreprise Kolor est devenue incontournable sur le marché. Ses logiciels de création de panoramas sont appréciés autant par les photographes amateurs que par les professionnels, sur l’ensemble de la planète. 85 % du chiffre d’affaires est réalisé hors de France, dans près de 130 pays.Pour accompagner son développement,

Kolor, créée à Challes-les-Eaux, vient d’acquérir de nouveaux locaux sur le parc d’activités Alpespace à Montmélian. En dix-huit mois, les effectifs sont passés de neuf à vingt-six personnes. L’activité est portée par le lancement de nouveaux produits. Après la photographie, Alexandre Jenny et ses équipes développent des logiciels permet-tant de fi lmer à 360 degrés. « La technique existait déjà, mais nécessitait du matériel professionnel hors de prix. Comme pour la photographie, nous proposons des solutions abordables pour des amateurs éclairés et les professionnels », explique le patron. Pas très onéreuses, les solutions de Kolor sont simples d’utilisation et très ergonomiques.

« La technologie doit être invisible. Nos clients doivent passer du temps à faire des photos et à réaliser des images, pas sur nos logiciels », explique Alexandre Jenny qui mise sur la démocratisation de la vidéo, via Internet et les smartphones, pour commercialiser de nouveaux produits. ■

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Après des débuts réussis grâce à ses logiciels de création de photographies panoramiques, Kolor vise les marchés de la vidéo 360 degrés.

Les faits

Alexandre Jenny.

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Page 18: Partenaires Savoie septembre 2013

Commerce

Né sur les fondations de l’Union commer-ciale et artisanale de Saint-Jean-de-Maurienne, le Groupement des acteurs

économiques de Maurienne (Gaem) est pré-sidé par Éric Tournier depuis 2010. Il compte 90 adhérents, sur un potentiel de 240 profes-sionnels recensés sur le canton. « Le nombre d’adhésions est en légère hausse cette année mais, globalement, le chiffre est régulier au fi l des ans », constate Nicole Laurent, la secré-taire commerciale salariée du Gaem.Voulu par Rose Gervasoni, alors présidente de l’UCA, le changement de nom visait à élargir le champ d’action de l’association, en direction des professions libérales et sur le territoire cantonal plutôt que communal. Pour compenser la perte de notoriété liée à la nou-velle appellation, le Groupement des acteurs économiques de Maurienne a choisi de se doter d’un slogan « grand public », les Vitrines de Maurienne, associé à un petit personnage féminin, Miss Gaem.L’association propose, depuis une dizaine d’années, une carte de fi délité et édite régu-lièrement des brochures réunissant des bons de réduction. Celles-ci sont distribuées à l’approche d’événements importants (fête des Mères, fête du Pain à Saint-Jean, Noël, etc.).« Au lancement, la carte de fi délité était pro-posée par une quarantaine d’enseignes. Désormais, elle est encore présente dans une vingtaine d’établissements. Elle a besoin d’être dynamisée ; que le nombre de magasins la proposant progresse et que les offres offertes aux détenteurs soient à la hauteur, à travers

des remises, des cadeaux, etc. », constate Éric Tournier. Le président du Gaem estime que le prix d’accès à la carte (29 euros par mois pour les commerçants, gratuit pour les clients) ne devrait pas être un frein si le dyna-misme souhaité était au rendez-vous. Le mois de septembre est marqué par une nouvelle offre commerciale. Le Gaem est à l’origine de chèques-cadeaux exclusivement utilisables dans les commerces locaux. Ces « Vitrines de Saint-Jean », déclinées du modèle « Vitrines de France » déjà présent dans 110 villes, ont été proposées à toutes les entreprises du bassin souhaitant en faire profi ter leur personnel. « L’erreur aurait été de contacter seulement les grandes entreprises. La démarche est d’aller voir le plus de monde possible afi n d’inciter à une consommation locale et lutter ainsi contre l’évasion vers

Albertville et Chambéry. Avec cette formule de chèques-cadeaux, les commerçants de Saint-Jean-de-Maurienne utilisent les mêmes outils que les grandes enseignes nationales », explique Éric Tournier. Les chèques seront uti-lisables dans les 90 établissements membres du Gaem, assurant ainsi une belle variété aux consommateurs. Pendant de longues années, l’Union commer-ciale et artisanale de Saint-Jean-de-Maurienne s’est impliquée dans l’animation de la cité, notamment à l’approche des fêtes de fin d’année. En changeant de nom, l’association des commerçants a aussi changé de straté-gie. « Le Gaem n’est pas un comité des fêtes bis. Nous devons être dans l’animation com-merciale, pas dans l’animation de la ville. Nous devons avoir une vision stratégique », estime Éric Tournier. ■

Unis pour le commerce de proximitéL’association des commerçants de Saint-Jean-de-Maurienne participe activement aux échanges concernant l’économie de la vallée. En 2012, à l’initiative de la communauté de communes Cœur de Maurienne, une commission commerce a vu le jour. Le Gaem en est membre, de même que la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie, la ville de Saint-Jean, le syndicat du Pays de Maurienne, etc.Le président du Groupement des acteurs économiques de Maurienne souligne l’esprit de dialogue et d’échanges de cette structure : Les dirigeants bénévoles du Gaem peuvent compter sur le travail de Nicole Laurent, secrétaire commerciale salariée, ainsi que sur les services du syndicat du Pays de Maurienne, notamment pour élaborer les dossiers de demandes de subventions. La communauté de communes Cœur de Maurienne n’est pas en reste en ayant fait le choix de recruter un manager de centre-ville.

Des chèques-cadeaux et des idées à Saint-Jean-de-Maurienne

Le Groupement des acteurs économiques de Maurienne complète son offre en lançant une formule de chèques-cadeaux baptisée « Vitrine de Saint-Jean ».

Les faits

« Miss Gaem » doit améliorer la notoriété de l’association.

Éric Tournier, président du Gaem, et Nicole Laurent, secrétaire commerciale.

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Page 19: Partenaires Savoie septembre 2013

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Page 20: Partenaires Savoie septembre 2013

Territoire

En devenant propriétaire de la Maison de Savoie, la Niçoise Malongo a trouvé le moyen, dans un secteur de plus en

plus concentré, d’améliorer ses performances commerciales en pays de Savoie. La notoriété de la marque et l’attachement des clients aux produits ont permis de maintenir la gamme de la Maison de Savoie sur le territoire.« Lors du rachat, la torréfaction a été rapatriée à Carros, près de Nice, mais les recettes de la Maison de Savoie ont été conservées, ainsi que la torréfaction artisanale, en vingt minutes. Malongo n’est pas une société industrielle. Il s’agit d’une PME employant 400 personnes et réalisant 80 millions d’euros de chiffre d’af-faires », explique Sébastien Escalier, directeur de l’agence de Chambéry, basée à Barberaz.Les bâtiments appartenant à la famille Berlioz ont été conservés. Ils servent de base logis-tique et administrative à la douzaine de colla-borateurs en charge des clients CHR (cafés – hôtels – restaurants) basés en Savoie, Haute-Savoie, une partie de l’Ain et de l’Isère. La gestion des comptes des enseignes de la grande distribution est confi ée à une direc-tion dédiée, basée au siège de Malongo. Autonome, l’agence de Chambéry assure une couverture de la région Rhône-Alpes en relation avec l’agence de Dagneux (69). « La marque a de nombreux clients à la typologie très différente. Cela va du café de quartier au restaurant gastronomique, en passant par des brasseries. L’agence de Barberaz compte un service commercial composé de trois ven-deurs en laisser-sur-place, d’un prospecteur

chargé de développer une nouvelle clientèle et d’une assistance commerciale. Un maga-sinier réceptionne les produits et organise les tournées. Le service technique, composé de deux personnes, a en charge l’installation et la maintenance des machines à café dans les établissements », explique Sébastien Escalier, responsable des deux agences de Rhône-Alpes.Outre cette action commerciale directe, concernant les marques Malongo et Maison de Savoie, l’entreprise s’appuie sur un réseau de grossistes spécialisés dans l’hôtellerie et la restauration. Cette organisation permet à Malongo de se hisser sur le podium des mar-chands de cafés en CHR, avec des produits situés plutôt en haut de gamme.

En Savoie, la meilleure vente de l’entreprise est le café « Grain Or » de Maison de Savoie. « Les produits Maison de Savoie représentent un tiers des ventes en Savoie et Haute-Savoie. Les clients sont fi dèles à la marque », constate Sébastien Escalier.Malongo ne lésine pas quand il s’agit de fi déli-ser les cafetiers et les restaurateurs. Ainsi, une gamme de machines à café a été développée pour faciliter le travail des barmans. L’arrivée des dosettes dans les établissements a modi-fi é les habitudes. Les cafés servis aux clients sont réguliers, puisque le personnel n’a plus à moudre ni à doser le café. Les machines les plus performantes peuvent servir 450 tasses à l’heure et ont envoyé aux oubliettes les cou-lures de marc au fond des tasses. ■

Une machine éco-conçue fabriquée en FranceMalongo commercialise depuis le mois de janvier une nouvelle machine à café à l’attention des particuliers. Entreprise française pionnière du commerce équitable, depuis les années 1980, la société a engagé une importante réfl exion afi n que son nouveau produit soit cohérent avec sa démarche environnementale.Fabriquée en France, la machine Ek’Oh est garantie cinq ans et est recyclable. Quatre années d’études ont été nécessaires et quarante brevets déposés. « Conçue pour être réparée et pour durer, elle est facile à assembler, à manipuler, à démonter. La machine expresso de Malongo est à contre-courant de l’obsolescence programmée, imposée par le monde industriel. Ek’Oh incarne une rupture technologique », assure Jean-Pierre Blanc, directeur général de l’entreprise.La machine, vendue 150 euros (ou proposée à la location), est composée de cinq éléments autonomes formant des « îlots » simples à remplacer en cas de panne. Cette approche technique ne pèse pas sur les capacités de la machine, dont la pression d’extraction est de 21 bars, sans surconsommation d’électricité. La machine Ek’Oh utilise des dosettes Malongo et Maison de Savoie en fi bres naturelles. Baptisé « 1, 2, 3 Spresso », cet emballage individuel sous vide est écologique (le papier est issu de forêts gérées durablement) et recyclable.

› Chambéry

La Maison de Savoie mise sur l’OrLes faits Créée en 1919 par la famille Berlioz, la Maison de Savoie est passée dans

le giron de l’entreprise Malongo à la fi n des années 1990. L’implantation savoyarde et la marque ont été conservées.

Sébastien Escalier.

Malongo emploie une douzaine de personnes à Barberaz.

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Page 21: Partenaires Savoie septembre 2013

Territoire

Créée dans les années 1930, la menuise-rie Ramus est dirigée, depuis 2006, par Nicolas Tillie. Si la menuiserie demeure

le cœur de métier, l’entreprise se diversifi e dans l’agencement et la restauration de menuiseries anciennes ou de prestige. Installés au cœur de la zone d’activités de Mognard, les locaux de Ramus réunissent, sur 2 500 m2, les ateliers de fabrication et d’assemblage ainsi que les équipes du bureau d’études. « Nous travaillons pour les particuliers, les collectivités et les professionnels du bâtiment », explique Nicolas Tillie.En obtenant la qualifi cation Qualibat 4393 pour la restauration des menuiseries des monuments historiques, la société Ramus valide un savoir-faire et confirme sa volonté de développer ce pan d’activité. La rénovation de la porte

de la Sainte-Chapelle du château des Ducs de Savoie, l’isolation et la modernisation des fenêtres de l’abbaye de Hautecombe, portent la marque de Ramus, ainsi que la rénovation de palaces et de châteaux partout en Rhône-Alpes. La restauration de bâtiments historiques demeurant un marché de niche, l’entreprise Ramus s’est engagée sur d’autres voies pour développer son activité. L’utilisation de nou-velles matières, comme les résines solides (notamment connues sous les marques Corian et Staron), est l’une des pistes explorées par Nicolas Tillie et ses équipes. « Poncer un bois précieux ou une résine, c’est la même chose. Il arrive que, dans l’atelier, nous travaillions sur une banque d’accueil pour un magasin et une chaire d’église, côte à côte », raconte Nicolas

Tillie, dont l’un des menuisiers suit actuellement une formation pour la pose de feuilles d’or sur des meubles, portes et façades. ■

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La menuiserie Ramus voyage dans le tempsLes faits Après un déménagement réussi d’Aix-les-Bains à Mognard, la menuiserie

Ramus est désormais référencée par Qualibat pour la restauration des menuiseries des bâtiments classés Monuments historiques.

Nicolas Tillie.

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Page 22: Partenaires Savoie septembre 2013

Territoire

Robert Berger-Sabattel.

Professionnels de la montagne, les guides Robert Berger-Sabattel et Daniel Voutier ont d’abord évolué

au sein du club Maurienne escalade. Très dynamique, la structure était pionnière dans le développement de la pratique de l’escalade, l’organisation de compétitions et l’aménagement de sites. Faisant le constat que le secteur associatif ne pourrait pas répondre aux demandes formulées par les stations pour développer la pratique de loi-sirs en montagne en été, ils ont créé Prisme.La première réalisation de la société nais-sante était une via ferrata, inaugurée à Valloire au début de l’été 1993. Deux décennies plus tard, les équipes de Prisme continuent d’aménager des sites mais le périmètre n’est plus le même. L’entreprise possède une antenne au Canada et a engagé des chantiers jusqu’en Chine en passant par le Maghreb. À l’aménagement de via ferrata ont été ajoutés des aménagements touristiques en hauteur (passerelles, franchissements, sentiers…), des parcours acrobatiques en sites naturels ou sur structures artifi cielles et des aventures urbaines en plein air ou indoor.Précurseur, Prisme a développé ses propres concepts et imaginé des outils adaptés à ses besoins. Ce savoir-faire est désormais mis au service de la formation, du contrôle et des audits. Cette approche multiple, pas-sant notamment par la sécurité en hauteur, intéressant les entreprises possédant des bâtiments très élevés, des pylônes, ou inter-venant en falaises, a permis de lisser l’activité sur la totalité de l’année.

« L’association Maurienne escalade a impulsé le mouvement. Au début des années 1990, la vallée de la Maurienne était l’une des mieux équipée de France. Beaucoup de prototypes y ont vu le jour, mais le cadre associatif n’était plus adéquat. Le modèle économique était forcément celui de l’entreprise, tant pour l’aménagement d’infrastructures que pour développer des services », se souvient Robert Berger-Sabattel.En important les via ferrata utilisées dans les Dolomites depuis près de cent ans, Prisme a permis à un public de plus en plus large de découvrir les sensations de l’escalade dans un cadre très sécurisé et aux stations de développer leur offre touristique estivale. Vingt ans ont passé mais le discours n’a pas changé, tant le potentiel de la montagne reste inexploité en été. La fi liale canadienne de Prisme, portée par le fi ls de Robert, Yannick, a été fondée en 2005. Les premiers chan-tiers ont été réalisés en 2011, mais la marque semble désormais bien implantée. Présente en Chine depuis 2010, la société s’appuie sur des relais locaux avec l’ambition d’amé-nager cent via ferrata d’ici à 2020 et de saisir

la soif de nouveauté des touristes chinois pour développer des parcs en milieu urbain. « La Chine présente un potentiel énorme. Au-delà de l’activité proposée sur place, il faut imaginer que les Alpes françaises et leurs paysages peuvent devenir une destination de luxe pour une pratique différente des loisirs en montagne. Le potentiel de ces touristes aisés est de l’ordre de soixante millions de Chinois », assure Robert Berger-Sabattel.Prisme, qui a implanté ses locaux sur le parc Alpespace en 2012, où une tour dédiée à la formation a été construite, emploie vingt personnes en France et sept au Canada. Prisme a par ailleurs créé une fi liale en charge de la gestion de parcours acrobatiques et s’est rapprochée, en 2011, du groupe MND (Montagne neige développement), désormais actionnaire minoritaire (20 %), afi n de bénéfi -cier de son savoir-faire commercial à l’inter-national. « À l’international, la “french touch” a de la valeur. Nous avons un excellent accueil en Chine, en Afrique du Nord, en Amérique du Nord. À l’Est, nous avons des projets en Russie et en Azerbaïdjan », assure le cofon-dateur de Prisme. ■

Prisme a été l’un des pionniers de l’aménagement en milieu urbain, dès 2001.

› Cœur de Savoie

Prisme, vingt ans au sommetSpécialiste de l’aménagement de sites d’escalade et de pratique sportive en montagne et en milieu urbain, Prisme célèbre cette année son 20e anniversaire.

Les faits

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10322

Page 23: Partenaires Savoie septembre 2013

Territoire

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Thierry Burais.

› Avant-pays savoyard

Les frères Burais ont su rebondirEn 2009, leur entreprise a été emportée par les conséquences de la crise. En 2011, les frères Burais ont pris un nouveau départ, à Pont-de-Beauvoisin.

Les faits

En 2008, Chartreuse Précision employait dix personnes. Mais la crise est passée par là. En 2009, pour compenser une

baisse de 50 % du chiffre d’affaires, Thierry et Laurent Burais ont accepté l’arrivée d’un nouvel associé… qui les a débarqués de leur entreprise, avant de liquider l’activité. En 2011, les deux frères ont décidé de repartir de zéro en créant le bureau d’études BCM (Burais conception mécanique).« Il ne nous restait rien, mais nos clients sont venus nous chercher pour que l’on travaille de nouveau pour eux. Grâce à un fournisseur, nous sommes parvenus à récupérer les archives informatiques de notre ancienne entreprise », raconte Thierry Burais. Plutôt que les coups bas de la fi n de Chartreuse Précision, les frères Burais préfèrent mettre en avant la solidarité ayant accompagné leur nouveau départ. « En six mois, l’activité était telle que nous sommes

parvenus à racheter 75 % de notre matériel aux enchères. Le jour de la vente, nos concurrents étaient présents mais nous ont laissé la priorité car ils savaient que ce matériel nous avait, en quelque sorte, été volé. Il y a vraiment eu de la solidarité », souligne Thierry Burais.Spécialiste de la mécanique de précision, BCM imagine et fabrique des machines et des outils uniques en leur genre, pour l’aéronautique, l’automobile, l’industrie. Le fabricant Michelin a ainsi retenu leur solution pour graver les flanc s de pneumatiques.Tirant les enseignements de leur échec passé, Thierry et Laurent Burais ont choisi un nou-veau mode de fonctionnement. Ils sont les seuls salariés de BCM et s’appuient sur l’ate-lier voisin Revillet pour la fabrication de leurs outils. « Revillet est un atelier de mécanique de série. Nous sommes complémentaires. Nous avons installé nos machines chez eux et formé

leurs salariés. Quand c’est nécessaire, nous louons du temps de travail. C’est une formule fl exible avec l’assurance d’une main-d’œuvre de qualité que n’apporte pas l’intérim », expliquent les frères Burais. ■

N° 103 - CCI Savoie – partenaires savoie / 23

Page 24: Partenaires Savoie septembre 2013

Territoire

Laurent Defours.

› Albertville

Defours.com a installé ses locaux à Albertville.

Defours.com surfe sur le multimédia

Pour la 4e année consécutive, la société Defours.com animera, du 14 au 23 septembre, la chaîne de télévision éphémère de la Foire de Savoie, visible sur Internet.

Les faits

Pour l’entreprise albertvilloise, cet éclai-rage chambérien, de même que l’ac-cord de partenariat avec le Chambéry

Savoie Handball, doit être l’occasion de présenter ses savoir-faire et d’améliorer sa notoriété.Radio, télévision, Internet, animation… Defours.com apporte conseils et contenus multimédias aux entreprises et aux orga-nisateurs d’événements. Créée en 1991, l’entreprise réalise un million d’euros de chiffre d’affaires par an et emploie neuf personnes. « Nous réalisons 95 % de notre chiffre d’af-faires hors de Savoie alors que nos locaux et l’ensemble des salariés sont savoyards », constate Laurent Defours, créateur au côté de Jean Lennoz de l’entreprise.En 2009, la société a acquis les anciens locaux de TDF pour s’implanter au cœur du parc olympique d’Albertville. Sur 300 m2, un plateau de télévision de 100 m2 a été orga-nisé pour permettre la réalisation d’animations et d’incrustations. Les équipes de Defours.com disposent également de studios d’enre-gistrement sonore, de postes de montage vidéo et de création de sites Internet. Une extension du site est déjà programmée.« L’arrivée dans ces locaux a changé la donne. Nous enregistrons une croissance à deux chiffres chaque année et nous avons passé le cap du million d’euros de chiffre d’affaires. Notre notoriété en Savoie pro-gresse régulièrement », constate Laurent Defours dont l’entreprise possède une taille atypique dans son secteur d’activités où les très grandes entreprises sont le plus sou-vent en concurrence avec des réalisateurs

et développeurs indépendants. « Notre approche est hybride, entre l’apport tech-nique et l’animation d’événements. Nous sommes très peu à être aussi généralistes et aussi polyvalents. Quand nous sommes contactés pour un événement, nous arrivons avec un savoir-faire, des idées, des solutions techniques et, surtout, une approche globale avec des décors, une animation et des sup-ports audiovisuels. Cette démarche permet d’avoir une approche éditoriale et une conti-nuité après l’événement, avec la diffusion de vidéos en interne, en direction des clients ou sur le Web », explique le chef d’entreprise qui a effectué ses premières armes en radio dans les années 1980. Pour avoir les moyens de cette approche globale, Defours.com s’appuie sur un parc de matériel régulièrement modernisé et sur une équipe technique stable et par-faitement formée. La société albertvilloise vient d’acquérir deux drones permettant de fi lmer en intérieur comme en extérieur, avec des angles originaux. Un technicien de l’entreprise a été formé à leur utilisation.

« En interne, nous concentrons de nom-breuses compétences. C’est intéressant en terme de réactivité et aussi pour la relation client en apportant beaucoup de conseils et en pouvant anticiper certaines demandes. L’idée, c’est de toujours avoir de l’avance et de la conserver sur un marché très concur-rentiel. L’acquisition de drones s’inscrit dans cette démarche », explique Laurent Defours.Autodidacte passionné, le créateur de Defours.com est en alerte en permanence, lisant et étudiant beaucoup les nouveautés techniques et conceptuelles. Cet imposant savoir, il le met à la disposition de ses clients en toute simplicité, jouant la carte de la trans-parence et de l’échange. « Je veux connaître la technique afi n de pouvoir l’expliquer au client. Ça semble fonctionner. Nos clients sont fi dèles à Defours.com », constate-t-il.Le prochain pari de Laurent Defours ? Homme de médias, il ose imaginer que la démocrati-sation de la technique permettra l’apparition de web-télévisions dans chaque ville de taille moyenne ou adaptées en support de com-munication pour des entreprises. ■

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10324

Page 25: Partenaires Savoie septembre 2013

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Page 26: Partenaires Savoie septembre 2013

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À trente ans, le jeune entrepreneur a réalisé un rêve de gosse : créer une entreprise en lien avec l’agriculture, sa

passion. « Je cherchais à installer une cave dans un lieu insolite, comme un fort ou une grotte, et j’ai entendu parler de cette ancienne poudrière », explique Éric Mainbourg. Offrir une seconde fonction au site, utilisé pour stocker les explosifs lors de la construction des bar-rages du Beaufortain, correspond à son envie d’inscrire son parcours professionnel dans les notions de développement durable. « Je vou-lais avoir une histoire à raconter. Que cette his-toire puisse faire la différence. Les tommes et les fromages affi nés en tunnel sont différents. Le site apporte une valeur ajoutée », assure-t-il.Depuis la création des Caves d’affi nage de Savoie, Éric Mainbourg a développé des

relations de confi ance avec les agriculteurs qui lui fournissent les fromages ainsi qu’avec les crémiers, commerçants et restaurateurs sou-haitant proposer des produits originaux à leur clientèle. En Savoie, les livraisons sont effec-tuées en direct dans un rayon de 30 à 40 kilo-mètres. Au-delà, des grossistes prennent le relais. Les ventes directes représentent 50 % des débouchés. 15 % des fromages quittent les caves de Rognaix pour passer les frontières.En 2013, le chiffre d’affaires de l’entreprise devrait dépasser les 750 000 euros. Preuve qu’il y a encore de la place pour des produits atypiques du terroir savoyard, comme le bleu de Bonneval, le bleu de Termignon, le persillé de Tignes, le grataron d’Arêches, au côté des tommes, beaufort et autre abondance.

« Il s’agit d’un marché de niche. Nous ne serons jamais dix à travailler ici, mais pourquoi pas trois ou quatre pour un million et demi d’euros de chiffre d’affaires », estime Éric Mainbourg qui vient d’enregistrer l’arrivée d’un salarié et accueille depuis ses débuts un apprenti. ■

Éric Mainbourg.

La belle histoire des Caves d’affinage de Savoie

Au mois de septembre 2011, Éric Mainbourg installait les Caves d’affi nage de Savoie dans une poudrière désaffectée à Rognaix.Les faits

› TarentaiseTerritoire

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10326

Page 27: Partenaires Savoie septembre 2013

Les bonnes recettes de la boucherie Rittaud

En 1967, Joanny Rittaud ouvrait une boucherie à Fourneaux. C’est désormais son petit-fi ls Lionel qui dirige l’établissement installé dans de nouveaux locaux depuis 2010.Les faits

› MaurienneTerritoire

Lionel Rittaud a appris le métier de boucher au côté de son père René. La tradition familiale semble bien ancrée puisque c’est

désormais Alexis, le fi ls de Lionel, qui est formé dans le laboratoire de la boucherie Rittaud. Ouvert en 2010, le nouvel établissement occupe 350 m2, dont 130 m2 dédiés à la vente. À quelques centaines de mètres de là, l’ancien magasin occupait à peine plus de 30 m2. « Le nouveau point de vente a ouvert des opportunités, comme le rayon traiteur que nous avons pu développer. Le rayon épicerie fi ne, qui existait déjà, occupe la même surface que la totalité de l’ancien magasin. En bou-cherie, un magasin plus grand permet d’être plus audacieux », explique Mathilde Rittaud, la femme de Lionel.Avant d’envisager un déménagement, le couple s’est d’abord posé la question d’une rénovation de l’ancien magasin. 120 000 euros étaient nécessaires à la mise aux normes sans gain en surface. La décision a fi nalement été prise de se doter d’un nouvel outil moderne et vaste, malgré un investissement autrement plus conséquent (270 000 euros). « Entre 2004 et 2010, malgré la crise de 2008-2009, le chiffre d’affaires de la boucherie n’a jamais cessé de progresser. Nous arrivions à satura-tion. Le travail devenait compliqué car toutes les surfaces étaient utilisées. La solution aurait été de stabiliser l’activité, mais sincèrement je l’imaginais mal », constate Lionel Rittaud.Les travaux ont permis de développer les surfaces de vente, mais aussi d’apporter du confort aux bouchers comme aux clients. Le laboratoire est organisé en pôles permettant de

mener de front la préparation des viandes, des plats préparés et des salaisons « maison ». La boucherie dispose désormais d’un parking pri-vatif permettant un accès direct au magasin. Idéal pour la prise en charge de commandes importantes ou au lendemain d’importantes chutes de neige. « Cet hiver, le parking a été déneigé coûte que coûte, malgré les condi-tions difficiles. En arrivant, les clients nous disaient “merci”. L’ouverture de ce parking a permis de répondre aux rares remarques esti-mant qu’il était plus aisé de trouver une place à proximité de l’ancien magasin qu’ici. Depuis son ouverture, en septembre 2012, le chiffre d’affaires a augmenté de 10 % », explique Lionel Rittaud.Depuis l’inauguration du nouveau point de vente, Lionel et Mathilde Rittaud ont constaté l’arrivée de nouveaux clients. Si le nouvel

emplacement et les nouvelles surfaces ont servi de leviers, la boucherie Rittaud n’a pas modifi é ses fondamentaux. « La fi délisation de la clientèle est un travail de longue haleine et il faut faire en sorte d’avoir de nouveaux clients, en se tenant au courant de l’évolu-tion du métier et en proposant de nouveaux services, mais c’est la qualité de la viande qui est à la base de tout. Ça reste notre cœur de métier. Nous travaillons avec les mêmes éleveurs depuis des années. Mon grand-père allait déjà dans certaines fermes il y a quarante ans. Nous expliquons beaucoup aux clients, notamment les plus jeunes, ce que nous vendons et nous leur expliquons comment cuisiner un bourguignon, une blanquette ou un pot-au-feu. Notre clientèle a encore envie et le temps de cuisiner. C’est peut-être moins simple en ville », estime Lionel Rittaud. ■

Préparer sa candidature aux Mercures d’orL’an dernier, la boucherie Rittaud était candidate au concours les Mercures d’or organisé par le réseau des Chambres de commerce et d’industrie de France en partenariat avec le ministère de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme. Mathilde Rittaud partage son expérience avec les commerçants savoyards qui souhaiteraient tenter leur chance.« Ce que je retiens, c’est qu’il faut anticiper la préparation du dossier de candidature. De nombreux documents sont nécessaires et il faut prendre le temps de préparer le contenu. Je pense que nous aurions pu mieux développer l’argumentaire sur les valeurs de l’entreprise », explique la commerçante. En Savoie, les commerçants candidats aux concours les Mercures d’or sont accompagnés par les services de la CCI Savoie. Différentes catégories sont proposées.Renseignements : Josiane Coutaz et Isabelle Plaisance ; tél. : 04 57 73 73 73.

La boucherie Rittaud existe depuis 1967.

Le nouveau point de vente a été inauguré en 2010.

N° 103 - CCI Savoie – partenaires savoie / 27

Page 28: Partenaires Savoie septembre 2013

À votre serviceCCI SAVOIE

I nscrite dans le plan PME Rhône-Alpes, l’action « Commercial PME » a pour objectif d’améliorer les fonctions commerciales et

marketing des entreprises grâce à une éva-luation de l’existant, la mise en place d’une stratégie, l’organisation des fonctions, des conseils, et un accompagnement individuel et adapté. Elle s’adresse aux entreprises souhaitant mettre en place une nouvelle orga-nisation commerciale, souhaitant être accom-pagnées dans le management de la force de vente. Le développement du chiffre d’affaires et du portefeuille clients et la réussite du lan-cement d’un nouveau produit fi gurent parmi les objectifs.

« Commercial PME » s’adre sse aux entre-prises de l’industrie et des services à l’indus-trie ayant un effectif inférieur à 250 personnes et un chiffre d’affaires annuel de moins de cinquante millions d’euros. Soutenue par l’Union européenne, l’État et la région Rhône-Alpes, l’action est fi nancée à concurrence de 65 à 70 % de son montant. Le dispositif est exclusivement centré sur les fonctions commerciales et marketing de l’entreprise. Après un diagnostic approfondi de deux demi-journées, le consultant-expert, sélectionné en fonction de la problématique, propose un plan d’actions et un accompagne-ment adapté comprenant : dix demi-journées

de conseils individuels, quatre à huit journées de formation et trois séminaires d’échanges interentreprises. L’action est programmée sur une durée de six à douze mois.Selon la formule retenue (forfait « Conseil » ou forfait « Formation »), les tarifs évoluent entre 407,23 euros HT et 1 977, 49 euros HT, res-tant à la charge de l’entreprise. ■

Commercial PME pour renforcer le commercial et le marketing

Le programme « Commercial PME » permet aux entreprises industrielles et aux entreprises de services à l’industrie de développer leurs actions commerciales.

Les faits

Renseignements : Courriel : [email protected]él. : 04 57 73 73 73

Le cluster Montagne sur le bon rythme

Né en avril 2012 de la fusion du cluster des industries de la montagne (CIM), animé par la CCI Savoie, et de France

neige international (FNI), le cluster Montagne a rapidement trouvé le bon rythme. En moins d’un an, les fondamentaux du projet fédéra-teur et collectif de la fi lière de l’aménagement en montagne sont identifi és et partagés.Présidé par Xavier Gallot-Lavallée, élu de la CCI Savoie, le cluster Montagne s’est doté de trois commissions opérationnelles afi n de fi xer les objectifs et défi nir les plans d’actions : veille information – promotion ; innovation – développement ; développement international. Preuve du bien-fondé de la démarche, le nombre d’adhérents a notablement pro-gressé, passant de 85 à 106 (+ 24 %). Les nouveaux membres sont essentiellement des entreprises intéressées par les objectifs d’accompagnement et de développement de l’activité de la filière, en France et à l’international.Lors de l’assemblée générale, le président du cluster Montagne a annoncé le lancement

d’un appel à projets baptisé « Montagne innovante et internationale ». Menée en partenariat avec BPI France et la région Rhône-Alpes, cette action vise à identifi er et à porter des projets innovants en matière d’aménagements touristiques, de lutte contre les risques naturels, d’environnement, de

services, d’urbanisme et d’architecture. La date de dépôt des candidatures est fi xée au 15 octobre. ■

Renseignements : Courriel : [email protected]él. : 04 79 85 82 84

L’assemblée générale du cluster Montagne s’est déroulée le 26 juin.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10328

Page 29: Partenaires Savoie septembre 2013

CCI SAVOIE

AGENDAdu 14 au 23 septembre 2013

Samedi 14Présentation de l’exposition « L’industrie épate la galerie »

Lundi 16Journée de la femme : Les femmes du Club des Nouveaux Entrepreneurs Savoyards à l’honneur

Mardi 17Journée de l’entreprise et de la presse

Mercredi 18L’apprentissage : comment ça marche ?

Jeudi 19Les ateliers pratiques du tourisme

Vendredi 20Création, transmission, reprise : conférences et conseils d’experts

Lundi 23Les ateliers pratiques du commerceAssemblée générale de la CCI Savoie

Retrouvez l’ensemble du programme sur www.savoie.cci.fr/foiredesavoie

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Page 30: Partenaires Savoie septembre 2013

Le stand de la CCI Savoie sera com-posé de trois pôles, permettant la tenue de conférences, l’organisation de

rendez-vous individuels avec des conseillers et la découverte d’une exposition de pho-tographies consacrée à l’industrie dans le département.En s’appuyant sur le programme offi ciel de la Foire de Savoie, et notamment les journées thématiques, les élus, les conseillers et les responsables des clubs de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie vien-dront à la rencontre des Savoyards et des ressortissants à l’occasion de rendez-vous « hors les murs » ou lors d’événements grand public permettant d’expliquer le rôle et les missions d’une chambre consulaire.La présidence d’honneur de la Foire de Savoie est l’occasion pour la CCI Savoie d’occuper une place centrale lors de la mani-festation et de faire venir au parc des expo-sitions ses ressortissants et ses partenaires. Ce sera notamment le cas le mardi 17 sep-tembre, à l’occasion de la Journée de l’entre-prise et de la presse savoyarde, la Chambre de commerce et d’industrie coorganisant en partenariat avec SavoiExpo, l’Agence écono-mique de la Savoie et le réseau Entreprendre Savoie une rencontre entre les chefs d’entre-prise et les journalistes du département, en présence du journaliste Jean-Marc Sylvestre. De 1994 à 2010, Jean-Marc Sylvestre a été le « monsieur économie » de TF1 et LCI dans un rôle de vulgarisateur alors très

novateur. Il offi cie désormais sur I>Télé. Au mois de mai, avec Olivier Pastré, il a publié Tout va bien (ou presque) (éditions Fayard).

L’occasion de tordre le cou au pessimisme ambiant à la française et de dédiaboliser les entreprises. ■

Foire de Savoie

Jour après jourSamedi 14 septembre, inauguration de la foire, du stand de la CCI Savoie et de l’exposition de photographies consacrée à l’industrie en Savoie.

Lundi 16 septembre, Journée de la femme. Présence des femmes membres du Club des nouveaux entrepreneurs savoyards (Cnes) pour une série de mini-conférences et des rencontres, de 10 h à 18 h 40.

Mardi 17 septembre, Journée de l’entreprise et de la presse. Une quinzaine d’entreprises du département seront mises à l’honneu r dans un « village des entreprises ». Organisée en partenariat avec SavoiExpo, l’Agence économique de Savoie et le réseau Entreprendre, la CCI Savoie, une conférence-débat intitulée « Economie : tout va bien (ou presque) ! » sera animée par le journaliste Jean-Marc Sylvestre sur les relations entre entrepreneurs et journalistes.

Mercredi 18 septembre, Journée de la jeunesse. L’occasion de présenter et promouvoir les fi lières de formation par apprentissage. À 14 h 30, un atelier « Mercredi de l’apprentissage » sera proposé hors les

murs aux 16-25 ans. À 17 h 30, une table ronde réunira des chefs d’entreprise intéressés par la formation en alternance.

Jeudi 19 septembre, ateliers pratiques du tourisme. Journée de sensibilisation des professionnels du tourisme à travers trois ateliers : les aides fi nancières ; l’accessibilité ; les réseaux.

Vendredi 20 juin, Journée de la création / transmission et reprise d’entreprise. Ateliers et conseils d’experts : financement de projets, protection sociale, assurances, structures juridiques, prévisionnels fi nanciers, etc.

Lundi 23 septembre, les ateliers pratiques du commerce. La CCI Savoie tiendra son assemblée générale plénière avec comme thématique le commerce. Sur le stand, des ateliers seront consacrés au portail Internet Achat Savoie et au e-commerce.

Programme complet et contacts : www.savoie.cci.fr

Jean-Marc Sylvestre.

La CCI Savoie s’installe au parc des expositions

Présidente d’honneur de la Foire de Savoie, la Chambre de commerce et d’industrie proposera une série de rendez-vous originaux du 14 au 23 septembre.

Les faits

Le stand de la CCI Savoie accueillera chaque jour des rendez-vous et des conférences.

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Page 31: Partenaires Savoie septembre 2013

À votre service CCI SAVOIE

Le commerce, thème principal de l’assemblée générale de la CCI Savoie

Lundi 23  septembre matin, la CCI Savoie tiendra son assemblée générale dans le cadre de la Foire de Savoie. L’après-midi, des débats et des ateliers pratiques sont programmés sur le même thème

Les faits

Après l’industrie en 2012, les travaux, intitulés « Commerce en Savoie : les clés pour appréhender l’avenir », auront

cette année pour thème principal le commerce. En présence d’André Marcon, président de CCI France, les échanges seront ponctués par les remarques et l’analyse de Philippe Moati. Professeur de sciences économiques à l’Université Paris VII, il a publié La Nouvelle Révolution commerciale (2011 – Éditions Odile Jacob). Philippe Moati apportera des pistes de développement du commerce de proximité en dressant le portrait du « consommateur de demain ». Présidée par René Chevalier, président de la CCI Savoie, l’assemblée générale qui sera

ouverte par Bernadette Laclais, député-maire de Chambéry, s’articulera autour de deux tables rondes consacrées respectivement aux questions de « Prospective, développement et stratégie durable » et aux moyens mis en place afi n de « se différencier pour se dévelop-per ». Des sujets d’actualité, tels la nécessaire mise aux normes d’accessibilité, les unions commerciales de Savoie, le développement d’Internet (exemple du portail Achat-Savoie) et la reconnaissance de la qualité du commerce indépendant (exemple du concours des Mercures d’or), seront notamment abordés.En présence de Gilles Chabert, président du Syndicat national des moniteurs du ski français, l’assemblée générale sera également l’occasion

de présenter le dispositif « La Trace » mis en place par les CCI de Montagne et l’ESF sous l’impulsion de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. Cette action sera pro-posée aux ressortissants de la CCI installés en station (commerces, cafés, hôtels, restaurants, entreprises de services, industries de mon-tagne) dès le début de la saison 2013-2014. Cette matinée de travail et d’échanges conclue par le préfet Éric Jalon se poursuivra l’après-midi par des ateliers sur le stand de la CCI Savoie au cœur de la Foire de Savoie. ■

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que d’autres !

Renseignements : Programme complet des travaux : www.savoie.cci.fr (rubrique Foire de Savoie).

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Page 32: Partenaires Savoie septembre 2013

CCI SAVOIE

INDUSTRIE :LES CHIFFRES CLÉS

Un tissu industriel marqué par l’histoire

Le département de la Savoie compte 2399 entreprises industrielles sur un total de 40 048 établissements (6%).

C’est beaucoup moins que les entreprises de services (26 141), les commerces (6 688) et les entreprises du BTP (4820), mais la taille de ces sociétés pèse sur la répartition de l’emploi salarié (11,9%). Malgré le contexte économique, le nombre de création d’entreprises industrielles

compense celui des disparitions (177 créations pour 178 radiations en 2011). L’histoire économique de la Savoie a créé un tissu industriel assez spécifique. La présence et l’exigence de grands groupes dans les vallées (sidérurgie, métallurgie, fonderie et chimie) ont permis l’émergence d’entreprises de sous-traitance performantes. Les principaux domaines d’activité

industrielle sont l’agroalimentaire, la métallurgie, le travail des métaux, la fabrication de machines et équipements, l’industrie électrique et électronique. Ces deux dernières décennies ont vu l’apparition et le développement d’entreprises très dynamiques et innovantes dans les secteurs de l’équipement et de l’aménagement de la montagne et des énergies renouvelables.

Effectifs des entreprises industriellesEmploi total par secteur d’activité

En nombre d’établissementsLES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES

En nombre de salariés

(millions d’euros / part dans l’activité)LE POIDS DE L’INDUSTRIE À L’EXPORT

Produits sidérurgiques / Transformation de l’acier

Matériel électrique

Machines d’usage général

Produits chimiques et plastiques

Métaux non ferreux

Equipements pour automobiles

Autres

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20,4%

11,6%8,8%

8,1%

5,2%

24,7%

Industries extractives (énergie, eau, gestion des déchets, dépollution)

Fabrication de denrées alimentaires et boissons

Fabrication de machines et d’équipements

Fabrication de matériel de transport

Fabrication d’autres produits

193

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28,6%

46,9%

8,6%171,3%

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622

15,3%

13,2%

50,2%

19,5%1,8%

Agriculture

BTP

Industrie

Tertiaire marchand

Tertiaire non marchand

Aucun salarié

De 1 à 9 salariés

De 10 à 49 salariés

50 salariés et plus

1,6% 7,6%

11,9%

50,4%

28,5% 11,7%3,5%

37,2%47,6%

Sources : CCI Savoie, Insee, Direction régionale des douanes et droits indirects, Urssaf Rhône-Alpes.

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Page 33: Partenaires Savoie septembre 2013

Foire de Savoie

Les entreprises industrielles savoyardes ont ouvert les portes de leurs ateliers à

Alain Morandina (président de la commission Économie, Culture & Créativité de la CCI Savoie) et à Sylviane Doise (chef de projet). Quelque soixante images (por-traits de salariés et de dirigeants, ambiance…) seront présentées lors de la Foire de Savoie avant de tourner sur le territoire.Les visiteurs découvriront égale-ment des textes. Quatorze récits consacrés à des épisodes de vie d’entrepreneurs savoyards. Des dessins et maquettes sur le thème des machines extraordi-naires de Jules Verne complètent cette exposition : ces créations

originales ont été réalisées par des étudiants et d’anciens élèves de l ’Enseignement aux arts appliqués et à l’image (l’ENAAI). Cette exposition est proposée dans le cadre de l’Année de l’industrie, animée par le réseau des chambres de commerce et d’industrie.La Caisse d’épargne Rhône-Alpes et la Compagnie nationale du Rhône sont partenaires de cette opération de communica-tion visant à valoriser les métiers de l’industrie en abordant ce thème sous un angle artistique. ■

SALON DES ÉQUIPEMENTS ET TECHNIQUES DU TOURISME À MONTPELLIER

Pour la troisième année consécutive, la CCI Savoie organise un déplacement professionnel au SETT, du 6 au 7 novembre à Montpellier.

Vous œuvrez sur le marché de l’hôtellerie de plein air (gestion, développement, investissements...), vous souhaitez découvrir les nouvelles tendances à court et moyen terme, rejoignez-nous !

Le pôle tourisme de la CCI Savoie vous propose un déplacement sur deux jours pour étudier, analyser l’offre des exposants afin d’en retirer les meilleures idées.

Renseignements :CCI SavoieNicole TresalletT. 04 57 73 73 73www.savoie.cci.fr

En savoir plus :www.salonsett.com

Action soutenue par

Les entreprises : Filature Arpin, Guichon Valves, Kässbohrer ESE, MSSA Métaux spéciaux, Pépin SAS, Polydome, RocTool, Roussey & Fils, Routin, Satil Concept, SCCM, Tannerie Rougy, Terecoval, Ugitech.

À découvrir à l’occasion de la Foire de Savoie.

CCI SAVOIE

INDUSTRIE :LES CHIFFRES CLÉS

Un tissu industriel marqué par l’histoire

Le département de la Savoie compte 2399 entreprises industrielles sur un total de 40 048 établissements (6%).

C’est beaucoup moins que les entreprises de services (26 141), les commerces (6 688) et les entreprises du BTP (4820), mais la taille de ces sociétés pèse sur la répartition de l’emploi salarié (11,9%). Malgré le contexte économique, le nombre de création d’entreprises industrielles

compense celui des disparitions (177 créations pour 178 radiations en 2011). L’histoire économique de la Savoie a créé un tissu industriel assez spécifique. La présence et l’exigence de grands groupes dans les vallées (sidérurgie, métallurgie, fonderie et chimie) ont permis l’émergence d’entreprises de sous-traitance performantes. Les principaux domaines d’activité

industrielle sont l’agroalimentaire, la métallurgie, le travail des métaux, la fabrication de machines et équipements, l’industrie électrique et électronique. Ces deux dernières décennies ont vu l’apparition et le développement d’entreprises très dynamiques et innovantes dans les secteurs de l’équipement et de l’aménagement de la montagne et des énergies renouvelables.

Effectifs des entreprises industriellesEmploi total par secteur d’activité

En nombre d’établissementsLES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES

En nombre de salariés

(millions d’euros / part dans l’activité)LE POIDS DE L’INDUSTRIE À L’EXPORT

Produits sidérurgiques / Transformation de l’acier

Matériel électrique

Machines d’usage général

Produits chimiques et plastiques

Métaux non ferreux

Equipements pour automobiles

Autres

477

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20,4%

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Industries extractives (énergie, eau, gestion des déchets, dépollution)

Fabrication de denrées alimentaires et boissons

Fabrication de machines et d’équipements

Fabrication de matériel de transport

Fabrication d’autres produits

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Agriculture

BTP

Industrie

Tertiaire marchand

Tertiaire non marchand

Aucun salarié

De 1 à 9 salariés

De 10 à 49 salariés

50 salariés et plus

1,6% 7,6%

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Le stand de la CCI Savoie présentera une exposition de photographies réalisées dans quatorze entreprises industrielles du département.

Les faitsL’industrie épate la galerie

N° 103 - CCI Savoie – partenaires savoie / 33

Page 34: Partenaires Savoie septembre 2013

À votre service Des experts pour des solutions concrètes

Vous êtes aux commandes d’une entreprise. Quotidiennement, vous vous posez des questions précises et devez résoudre des problèmes. Les experts de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie – ingénieurs, économistes, conseillers – vous apportent des solutions.

Les faits

Qui est concerné par la nouvelle taxe exigible sur les meubles ?Fabricants, importateurs, enseignes, magasins indépendants, cuisinistes, spécialistes de la literie, spécialistes de la salle de bains, artisans, agenceurs… La loi Grenelle oblige depuis le 1er mai 2013 à prendre en charge la collecte et le traitement des déchets d’ameublement en adhérant à un éco-organisme agréé par l’État. Deux éco-organismes sont agréés par le minis-tère de l’Écologie : Éco-mobilier pour le mobilier domestique du particulier et Valdélia pour le mobilier professionnel.Cette nouvelle obligation se traduit par une éco-participation qui contribuera fi nancièrement à la collecte et au recyclage des meubles usagés. Elle est basée sur un barème commun à tous les « metteurs sur le marché ».

Comment procéder ? Via Internet, il faut adhérer, gratuitement, à l’éco-organisme choisi : www.eco-mobilier.fr ou www.valdelia.org.Sur le lieu de vente, il faut afficher distincte-ment sur chaque meuble le montant de l’éco- participation que le consommateur devra payer. Ensuite, vous devrez déclarer trimestriellement ou annuellement, suivant le chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise, la taxe perçue sur les meubles vendus.Cette taxe est exigible et rétroactive depuis le 1er mai 2013. Des contrôles seront réalisés par la DREAL (Direction régionale de l’environ-nement, de l’aménagement et du logement) pour les déclarations et par la Répression des fraudes pour l’étiquetage en magasin. En cas de non-respect de la réglementation, les sanctions

pourront aller jusqu’à 7 500 euros par meuble non déclaré.

Qui sont les nouveaux adhérents de l’Union européenne et de la zone euro ?L’Union européenne compte un membre de plus depuis le 1er juillet 2013 : la Croatie. Situé au bord de la mer Adriatique, ce pays de 4,4 mil-lions d’habitants a fortement connu la crise en 2009 (baisse du PIB de 6,9 %) et voit son activité stagner depuis. Il peut espérer une reprise de son économie grâce à son adhésion : 3,5 milliards d’euros de transferts européens devraient lui être attribués dans les deux prochaines années. Le gouvernement a lancé un programme ambitieux d’investissements dans les secteurs de l’éner-gie, des transports et de l’environnement, ce qui devrait représenter des opportunités pour les entreprises françaises.La Lettonie entrera dans la zone euro en janvier 2014, sans grand enthousiasme de la part des deux millions de Lettons. L’économie de la zone euro reste en effet fragile, alors que la Lettonie est sortie de la crise en 2011 et que ses indicateurs sont actuellement au vert : + 5,6 % de crois-sance en 2012, augmentation de la consom-mation privée. Les entreprises françaises, peu présentes en Lettonie, exportent essentiellement des produits agroalimentaires (dont le vin), des équipements mécaniques, des machines indus-trielles et des produits cosmétiques.

Quels sont les avantages à s’installer en zone de revitalisation rurale ?Les zones de revitalisation rurale (ZRR) sont caractérisées par un faible niveau de dévelop-pement économique. L’État a souhaité renforcer

l’attractivité de ces territoires en soutenant fi nan-cièrement l’implantation de nouvelles entreprises. Cela se traduit par des exonérations fi scales et sociales pour les entreprises créées ou reprises avant le 31 décembre 2013, sous réserve de remplir certaines conditions. Les entreprises peuvent interroger préalablement l’administration fi scale et l’URSSAF pour vérifi er leur éligibilité (procédure de rescrit fi scal et social).Les exonérations sont les suivantes : impôt sur les bénéfi ces, exonération totale pendant 5 ans puis exonération partielle et dégressive pendant les 3 années suivantes ; contribution économique territoriale, exonération totale pen-dant 5 ans ; taxe foncière, exonération sur les propriétés bâties entre 2 et 5 ans ; cotisations sociales patronales, exonération d’une partie des cotisations pendant 1 an pour les embauches jusqu’au 50e salarié en CDI ou CDD d’au moins 12 mois conclus à l’occasion d’un accroisse-ment temporaire d’activité.Attention, si l’entreprise délocalise son activité dans une ville qui n’est pas située en ZRR, elle est tenue de s’acquitter des cotisations exoné-rées, sauf délocalisation due à un cas de force majeure.En Savoie, quatorze communes sont concer-nées, dans le massif des Bauges. Pour connaître les communes situées en ZRR, vous pouvez consulter le site www.observatoire.savoie.equipement-agriculture.gouv.fr / cartographie statique. ■

Renseignements : Courriel : [email protected] ;Tél. : 04 57 73 73 73.

Innovation pour le secteur des boissonsLe pôle de compétitivité du végétal Terralia et le cluster agroalimentaire Allira lancent un appel à projets de recherche et développement innovants baptisé « Innovation dans le secteur des boissons » en rég ion Rhône-Alpes.L’objectif de cet appel est d’encourager les initiatives favorisant l’innovation durable dans les fil ières agroalimentaires, pour répondre aux besoins des consommateurs en termes de sécurité des aliments, de goût, d’atout

nutritionnel, de praticité et de conservation.Les porteurs de projets (ou d’ idées de projets) peuvent être des entreprises, des labora to i res de recherche, des cent res techniques ou autre organisme professionnel.Les secteurs concernés : transformation de fruits, légumes, céréales en boissons, vins, bières et autres boissons alcoolisées, boissons lactées et eaux minérales, équipements et technologies pour produire, emballer ou conserver ces boissons.Les thématiques concernées : élaboration de nouvelles recettes, uti l isation de nouveaux ingrédients, innovation dans les procédés

de fabrication (production, conservation…), développement d’emballages, de procédés d’embouteillage, utilisation de nouvelles techniques de contrôle de la qualité des boissons et des procédés de production, nouveaux formats et nouveaux circuits de distribution, impact nutrition-santé.

CCI SAVOIE

Les candidatures seront closes au 30 septembre.Courriel : [email protected]él. : 04 57 73 73 73.

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10334

Page 35: Partenaires Savoie septembre 2013

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | septembre 2013 | I

Cap sur l’efficacité énergétique

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À l’heure où une loi de programmation

sur la sobriété et l'efficacité énergétique

est en préparation, des entreprises

ont pris les devants. Comment préparent-

elles la transition énergétique ?

Sur quels leviers s’appuient-elles, et pour

quels résultats ? Pleins feux sur un sujet

d’une actualité brûlante.

Le fait est inéluctable : sous lapression de la croissance démo-graphique mondiale et de l’éléva-

tion des niveaux de vie, la demanded’énergie ne cesse d’augmenter. Selonl’Agence internationale de l’énergie(AIE), la demande pourrait connaîtreun accroissement de 35 % entre 2008 et2035. Dans le même temps, tous lesÉtats ou presque se sont engagés par leprotocole de Kyoto à réduire leursémissions de gaz à effet de serre (GES).L’Union européenne a de surcroît dé-fini, depuis janvier 2008, l’objectif ditdes “3x20”qui vise, à l’horizon 2020, àréduire de 20 % les GES par rapport à1990, à diminuer de 20 % la consom-mation d’énergie, et à faire en sorte quecette consommation soit issue à 20 %d’énergies renouvelables. La France apeu ou prou retenu ces engagements,mais en souscrivant à une ambitionsupplémentaire : diviser par quatre les

émissions de GES d’ici 2050, par rap-port au niveau de référence 1990 (fac-teur 4).

Économies d’énergie : l’industrie en pointeCes objectifs pourront-ils être tenus àl’échéance 2020 ? Plus l’échéance se rap-proche, plus la probabilité d’atteinte desrésultats s’amenuise. L’un des grandsmérites du débat sur la transition éner-gétique est d’avoir remis au premierplan l’enjeu de l’efficacité énergétique.Pour Jean-Paul Mauduy, président de laCCI de région, “la problématique dumix énergétique ne doit pas obérer laquestion fondamentale de la réductiondes consommations d’énergie. L’effica-cité énergétique constitue une compo-sante essentielle de la compétitivité desentreprises, a fortiori dans un contextede diminution de l’électricité d’originenucléaire”.

Les acteurs industriels ont eu l’occasionde réaffirmer que l’énergie constitue unfacteur clé de compétitivité, et d’expri-mer leur attachement aux dispositifs desoutien aux actions d’économiesd’énergie. Sous la pression de l’aug-mentation des prix de l’énergie, les in-dustries les plus énergivores ontd’ailleurs engagé des plans de maîtrisetout à fait significatifs. “Quand la pro-duction industrielle progressait de24 % entre 1993 et 2007, la consomma-tion d’énergie de l’industrie augmen-tait de seulement 2,7 %. L’intensitéénergétique a donc diminué de 17 %,soit une baisse annuelle moyenne de1,3 %”, retraçait ainsi le Commissariatau développement durable en 2011.L’Agence de l’environnement et de lamaîtrise de l’énergie (Ademe) confirmele diagnostic, et en tire les conséquencesdans l’élaboration de ses Visions éner-gétiques 2030 et 2050. Pour répondre

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aux enjeux européens, la baisse deconsommation d’énergie à l’horizon2030 devrait être ainsi de 9 % dans l’in-dustrie, quand le résidentiel doit attein-dre une réduction de 31 %, le tertiaire19 %, le transport 17 %, l’agriculture

23 %. “L’industrie a un chemin deuxfois moins difficile que les autres sec-teurs compte tenu des efforts déjà réa-lisés”, note Nordine Boudjelida, directeurrégional de l’Ademe Rhône-Alpes.

Une filière énergie particulièrement représentée en Rhône-AlpesDans le paysage national, la régionRhône-Alpes occupe une position toutà fait singulière. Très industrialisée, elleabsorbe 12 % de la consommation

ZF transforme ses investissements en certificats d’économie d’énergieLe site ligérien de l’équipementier automobile allemand ZF (74 775 salariés ; CA 2012 : 17 366 M€) est à l’imagedu groupe en matière de gestion de l’énergie : pionnier et exemplaire. “Les premières actions à Andrézieux remontent

en 2005, lorsque tous les éclairages de l’usine ont été rem-placés par des tubes électroniques à gradation adaptés àl’intensité lumineuse. La consommation d’énergie liée àl’éclairage est alors passée de 2,7 à 1,1 GWh, et la partassociée réduite de 14 % à 6 % sur la facture d’électri-cité”, observent Romain Delorme, responsable mainte-nance, et Pascal Laurent, chargé de l’énergie sur le sitede 440 personnes. “La deuxième action significative s’esttraduite par l’installation de systèmes de récupération dechaleur sur les compresseurs. Cette action a permis d’éco-nomiser jusqu’à 20 000 euros de gaz par an.” Mais le der-nier étage de la fusée réside dans la valorisation deséconomies d’énergie sur chaque projet d’investissement,dossiers menés avec EDEL et la CCI Saint-Étienne Mont-brison. L’installation en cours de destratificateurs d’air, quiont pour objet de renvoyer l’air chaud accumulé au plafondvers le sol, donne ainsi lieu à des certificats d’économied’énergie couvrant jusqu’à 90 % de l’investissement !SAINT-ÉTIENNE

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II | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE |septembre 2013

DOSSIER Efficacité énergétique

Le caveau Saint-Cyr cultive les économies d’énergieThierry Saint-Cyr, repreneur du domaine familial à Anse, en 1983, ne se contente pas de produire des vins du Beau-jolais bio. En 1999, lorsqu’il s’agit de construire une nouvelle cave, il choisit des matériaux respectueux de l’envi-ronnement et garantissant une bonne isolation afin d’éviter les écarts de température. Il franchit une nouvelle étapedans son espace de commercialisation en lançant en 2011 une démarche Optim’Énergie proposée par la CCI duBeaujolais. “Notre caveau est situé sur une routepassante, son enjeu de visibilité est donc trèsimportant”, commente-t-il. Mais les facturesd’électricité étaient à l’aulne de cet enjeu, sansgarantir la qualité ni l’efficacité de l’éclairage.À l’issue du diagnostic, le dirigeant suit unegrande partie des préconisations. Il change no-tamment toutes les sources halogènes contredes leds bien moins gourmands en consomma-tion d’énergie, renouvelle les appareils servantà la mise en lumière de la façade, de l’espacede vente et de la cuverie “En éclairant mieux,nous avons réalisé 30 % de consommation enmoins !”, note le dirigeant d’un domaine quiréalise depuis deux ans un fort développementà l’international grâce à son positionnement bio. BEAUJOLAIS ©

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | septembre 2013 | III

d’énergie totale en France. Rhône-Alpes est aussi une région leader dansla production électrique qui représente20 % de la production nationale. Ellefournit en particulier, grâce à ses bar-rages, 40 % de la production hydrau-lique, 22 % de la production nucléaireavec les quatre centrales de Cruas, deTricastin, du Bugey et de Saint-Alban,et les énergies renouvelables y effec-tuent une percée importante. La filièreénergie pèse, à elle seule, plusieurs di-

zaines de milliers d’emplois directs, etbien davantage en emplois indirects.L’Insee a ainsi mesuré que les deux sitesnucléaires de Tricastin et de Marcoule,employant 8 200 personnes, génèrentau total 19 000 emplois. La région ac-cueille en outre un quart des entre-prises françaises spécialisées dans lesénergies renouvelables et l’efficacité

énergétique, un pôle de compétitivitéet des clusters régionaux dédiés, untissu universitaire, scientifique et tech-nologique reconnu regroupant plus de2 500 chercheurs. L’Ademe confirme ledynamisme tout à fait unique enFrance d’une région qui figure au pre-mier rang national, après Paris maisloin devant tous les autres territoires,pour les investissements d’avenirconsacrés aux filières photovoltaïques,hydrogène et aux smart grids. “Chaque

année, ce sont entre 100 et 150 millionsd’euros qui sont affectés par notre di-rection régionale aux entreprises ouaux centres de recherche, suite aux ap-pels d’offres Ademe. Nous attribuonségalement entre 1 et 1,5 million d’eurosau titre des actions collectives accom-pagnant l’efficacité énergétique. Laforce de Rhône-Alpes, c’est sans

conteste la qualité de ses acteurs– chambres consulaires, centres tech-niques, pôles de compétitivité,clusters – qui, tous, se mobilisent au-tour de projets collectifs destinés à faireavancer les entreprises”, poursuit Nor-dine Boudjelida.

Objectif : réduire de 10 à 15 % ses consommations En particulier, le réseau des CCI, depuis2006, s’est investi dans les actions des-tinées à promouvoir la maîtrise desconsommations d’énergie. Cette initia-tive a pris la forme du programme Op-tim’Énergie, soutenu par l’Ademe et leconseil régional. “En ciblant des objec-tifs très opérationnels – la réalisationd’économies d’énergie –, ces opérationsont très vite recueilli un fort succès”, té-moigne la CCI de région. Près de 300visites Énergie ont été réalisées enRhône-Alpes en 2011 et 2012. Leurbilan apparaît très instructif. Il révèleque, quels que soient les secteurs d’ac-tivité concernés – industrie, commerce,tourisme, services – une forte propor-tion d’entreprises peut atteindre assezaisément 10 à 15 % de réduction sur lesconsommations, en recourant à des ac-tions immédiates et peu coûteuses.

H3C Énergies joue les précurseursLa société d’ingénierie grenobloise,créée en 2004, a fait de l’efficacitéénergétique son cœur de métier. Elleréalise aujourd’hui entre 60 et 75 %de son chiffre d’affaires auprès dusecteur public. “La réglementationthermique 2005, qui a contraintl’État et les collectivités territorialesà procéder à un état des lieux énergé-tique de leurs bâtiments, a dynamisé le marché”, constate Cyril Cachat, directeur associé. Entre 2006 et 2009, lasociété qui emploie 80 personnes a multiplié les diagnostics énergie sur le patrimoine public (lycées, collèges, bâtimentscommunaux, hôpitaux…). Elle compte aussi des clients prestigieux, comme le château de Versailles, les opéras Bastilleet Garnier. Cyril Cachat relève depuis 2010 un vrai point d’inflexion : “Les acteurs publics passent du diagnostic à lamise en œuvre, et n’hésitent pas à engager des investissements importants sur les systèmes techniques et l’enveloppe desbâtiments pour réduire la facture énergétique de 40 %. Nous les accompagnons en commençant par les sites les plusénergivores avant de généraliser la démarche, parfois sur des établissements dont le retour sur investissement (ROI) s’exerceau terme de 15 à 20 ans. Une démarche différente dans le privé, qui exige plutôt un ROI de trois ans avant d'investir.”

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Rhône-Alpes accueille un quart des entreprisesfrançaises spécialisées dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique

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aux enjeux européens, la baisse deconsommation d’énergie à l’horizon2030 devrait être ainsi de 9 % dans l’in-dustrie, quand le résidentiel doit attein-dre une réduction de 31 %, le tertiaire19 %, le transport 17 %, l’agriculture

23 %. “L’industrie a un chemin deuxfois moins difficile que les autres sec-teurs compte tenu des efforts déjà réa-lisés”, note Nordine Boudjelida, directeurrégional de l’Ademe Rhône-Alpes.

Une filière énergie particulièrement représentée en Rhône-AlpesDans le paysage national, la régionRhône-Alpes occupe une position toutà fait singulière. Très industrialisée, elleabsorbe 12 % de la consommation

ZF transforme ses investissements en certificats d’économie d’énergieLe site ligérien de l’équipementier automobile allemand ZF (74 775 salariés ; CA 2012 : 17 366 M€) est à l’imagedu groupe en matière de gestion de l’énergie : pionnier et exemplaire. “Les premières actions à Andrézieux remontent

en 2005, lorsque tous les éclairages de l’usine ont été rem-placés par des tubes électroniques à gradation adaptés àl’intensité lumineuse. La consommation d’énergie liée àl’éclairage est alors passée de 2,7 à 1,1 GWh, et la partassociée réduite de 14 % à 6 % sur la facture d’électri-cité”, observent Romain Delorme, responsable mainte-nance, et Pascal Laurent, chargé de l’énergie sur le sitede 440 personnes. “La deuxième action significative s’esttraduite par l’installation de systèmes de récupération dechaleur sur les compresseurs. Cette action a permis d’éco-nomiser jusqu’à 20 000 euros de gaz par an.” Mais le der-nier étage de la fusée réside dans la valorisation deséconomies d’énergie sur chaque projet d’investissement,dossiers menés avec EDEL et la CCI Saint-Étienne Mont-brison. L’installation en cours de destratificateurs d’air, quiont pour objet de renvoyer l’air chaud accumulé au plafondvers le sol, donne ainsi lieu à des certificats d’économied’énergie couvrant jusqu’à 90 % de l’investissement !SAINT-ÉTIENNE

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DOSSIER Efficacité énergétique

Le caveau Saint-Cyr cultive les économies d’énergieThierry Saint-Cyr, repreneur du domaine familial à Anse, en 1983, ne se contente pas de produire des vins du Beau-jolais bio. En 1999, lorsqu’il s’agit de construire une nouvelle cave, il choisit des matériaux respectueux de l’envi-ronnement et garantissant une bonne isolation afin d’éviter les écarts de température. Il franchit une nouvelle étapedans son espace de commercialisation en lançant en 2011 une démarche Optim’Énergie proposée par la CCI duBeaujolais. “Notre caveau est situé sur une routepassante, son enjeu de visibilité est donc trèsimportant”, commente-t-il. Mais les facturesd’électricité étaient à l’aulne de cet enjeu, sansgarantir la qualité ni l’efficacité de l’éclairage.À l’issue du diagnostic, le dirigeant suit unegrande partie des préconisations. Il change no-tamment toutes les sources halogènes contredes leds bien moins gourmands en consomma-tion d’énergie, renouvelle les appareils servantà la mise en lumière de la façade, de l’espacede vente et de la cuverie “En éclairant mieux,nous avons réalisé 30 % de consommation enmoins !”, note le dirigeant d’un domaine quiréalise depuis deux ans un fort développementà l’international grâce à son positionnement bio. BEAUJOLAIS ©

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L’investissement, qui montre un tauxde retour sur investissement de deuxans et demi, a pu être réalisé, avec desgains très importants à court terme.Dans la Loire, les groupes ZF et Delipa-pier ont fait preuve du même volonta-risme. Ils se sont fixé en terme demanagement les mêmes objectifs à at-teindre qu’au niveau européen – ré-duire de 20 % leurs GES – ens’attaquant aux gisements d’économied’énergie et en réalisant des investisse-ments gagnants sur tous les plans.

Des ressources dédiéesPour conduire ces opérations pilotes,plusieurs CCI se sont dotées de compé-tences spécifiques dédiées à l’énergie.C’est le cas depuis 2007 dans la CCI del’Ain, avec un ingénieur conseil en maî-trise de l’énergie. Les CCI de la Loire,dans le cadre du programme EDEL,disposent d’un poste partagé entre lesCCI Roanne-Loire-Nord et de Saint-Étienne-Montbrison. Grâce à cette res-source, elles ont pu engager des actions

de sensibilisation, des diagnostics éner-gie, et promouvoir auprès des entre-prises le système des certificatsd’économie d’énergie (CEE). En appli-cation du Grenelle de l’Environne-ment, ce dispositif contraint lesfournisseurs d’énergie à valoriser fi-nancièrement les efforts d’efficacitéénergétique réalisés par leurs clients.Pour les entreprises, le versement de cesmontants contribue à améliorer lestemps de retour sur investissementd’un équipement. Outre cette aide quela valorisation des CEE représente, cedispositif donne un cadre de bonnespratiques et de “meilleures techniquesdisponibles” au travers de ses fichesd’opérations standardisées. L’accès desCEE aux PME représente bien entenduun enjeu fort, et des CCI se sont em-paré du sujet. L’objectif a ainsi été at-teint pour la société Etiquimpact (voirencadré) suite au dossier instruit par laCCI Nord-Isère. La CCI de la Haute-Savoie a également impulsé en 2011 unprogramme complet d’accompagne-ment de l’entreprise sur le volet éner-gie, de même que dans la Drôme, dontl’approche se double d’expertises surles rénovations énergétiques du bâti-

D’autres actions, non immédiates, maisimportantes, sont également identi-fiées. Ce sont celles qui présentent unenjeu majeur en terme de réduction desconsommations, avec des temps de re-tour sur investissement très variables.Ces actions de nature souvent tech-niques requièrent l’intervention de bu-reaux d’études hautement spécialisés.Une soixantaine de bureaux d’étudessont ainsi référencés par la CCI de ré-gion pour intervenir dans le cadre duprogramme Optim’Énergie. Par exem-

ple, à l’issue d’une visite Énergie réali-sée par la CCI de l’Ain auprès d’unesociété industrielle, un diagnosticpoussé des processus thermiques desfours et séchoirs a été conduit par leCetiat, le Centre technique des indus-tries aérauliques et thermiques, situé àVilleurbanne. Les experts ont préconisél’installation d’un système de récupé-ration de chaleur pour économiser4,5 GWh par an de gaz, correspondantà un gain de 150 k€ chaque année.

L’accès des certificats d'économie d'énergie aux PME représente un enjeu fort

Pancosma se dote d’un système de management de l’énergieLe groupe franco-suisse de fabrication d’additifs pour l’alimenta-tion animale (120 salariés ; CA : 50 M€) était déjà passé maîtredes certifications qualité (ISO 9001) et management environne-mental (ISO 14001). Le voici désormais en phase d’expérimenta-tion de la norme internationale relative au management del’énergie ISO 50001, grâce à l’opération expérimentale initiée parla CCIR Rhône-Alpes et la CCI de l’Ain. “La norme nous oblige ànous interroger sur les déperditions d’énergie d’un site de fabrica-tion, à repenser nos approvisionnements, à réfléchir en termesd’efficacité et d’optimisation à moyen et long termes”, retrace Na-talia Diaz, responsable QSE du groupe Pancosma, rattachée géo-graphiquement au site de production de Bellegarde-sur-Valserine(17 personnes). Outre les premiers leviers d’action identifiés à l’is-sue d’un pré-diagnostic énergie, Natalia Diaz espère procéder, nonplus en curatif, mais désormais en préventif, sur tous les postesd’investissement susceptibles d’agir sur les consommation d’éner-gie, dans l’Ain, mais aussi auprès des sites industriels du groupeen Suisse, en Pologne et au Canada. AIN

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ment (Neopolis).

Expérimenter l’ISO 50001 Enfin, une opération expérimentale auplan régional a démarré, portée par laCCI de région en partenariat avecl’Ademe et deux CCIT, pour accompa-gner les entreprises souhaitant allerplus loin et instaurer un véritable pilo-tage de l’énergie. Elle consiste à expéri-menter la norme internationale demanagement de l’énergie, l’ISO 50001.Huit entreprises de la Loire, de l’Ain etdu Rhône sont engagées, dont Pan-cosma (voir encadré). “L’énergieconcerne toutes les fonctions dans l’en-treprise et impose parfois de revoir lesprocessus. Dans ce cas, il peut être utiled’instaurer un management transver-sal, confié à un pilote, par exemple unresponsable QSE, maintenance ou pro-duction”, note la CCI de région. Cetteopération collective permet donc à desPME ou des ETI de se mettre dans lesillage de quelques grands groupes im-pliqués tels que, en région grenobloise,Schneider Electric, dont les sites sontcertifiés ISO 50001.

Leztroy Restauration : sobre en énergie, mais goûteuseC’est l’histoire de trois chefs issus de la restaurationcollective qui en avaient assez de réassembler, décon-ditionner, reconditionner des produits arrivés tout prêtsen cuisine. Pour retrouver le contact avec les produitsfrais, issus des filières d’élevage et de maraîchage lo-cales, Michel Grebot, Jean-Remy Oriol et Serge San-drin ont décidé en 2008 de créer leur propre sociétéde restauration collective bio, Leztroy Restauration.Pour donner de la cohérence à leur projet, ils ont in-vesti 1,6 M€ dans une cuisine de production exem-plaire à La Roche-sur-Foron. Son bilan énergétique,grâce à une toiture végétalisée, des panneaux solaires,un chauffage par aérothermie, une isolation par lainede bois, est performant, comme l’optimisation de laressource eau et le recyclage des déchets. “Notre pro-duction augmente constamment, avec une consomma-tion d’énergie toujours aussi peu élevée”, constate,satisfait, Michel Grebot, qui a d’ailleurs opté pour lacuisson lente basse température, peu consommatriceen énergie et respectueuse du produit. La société enforte croissance (4 000 repas par jour, 72 salariés)compte bien désormais dupliquer son modèle. HAUTE-SAVOIE

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Le cas spécifique des entreprises électro-intensivesLe tissu industriel rhônalpin se caractérise par un nombre toujours importantd’entreprises dites “électro-intensives”, dont le maintien d’activité dépendd’un prix d’accès à l’énergie compétitif. Or ces entreprises ont été identifiéespar la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services(DGCIS), dans son étude d’avril 2013, comme “stratégiques pour l’écono-mie”. Fortement représentées dans les filières de la sidérurgie, de la chimie,du papier-carton, des fibres textiles, elles servent en aval d’autres secteursindustriels tout aussi cruciaux, comme l’automobile, l’aéronautique, laconstruction, l’emballage. Pour ces entreprises, le coût de l’électricité repré-sente l’une des dépenses les plus importantes, et leurs dépenses d’énergiepeuvent être jusqu’à cinq fois plus élevées que la moyenne de l’industrie.Elles sont plus exportatrices que la moyenne – la moitié de leurs ventes sefont à l’international, contre 38 % pour l’ensemble des entreprises. L’étudede la DGCIS relève notamment que “compte tenu de l’importance stratégiquede ces entreprises, les États ont mis en place des aménagements tarifairesleur accordant de fortes réductions”. Mais, en France, “les menaces que lesrèglementations actuelles et futures font peser sur les coûts d’électricité desentreprises électro-intensives risquent de diminuer encore leur compétitivitéet de les exposer davantage à la concurrence internationale”. Un vrai danger,car si ces entreprises à forts enjeux sont encore représentées en Rhône-Alpes,leur poids sur l’ensemble du territoire est loin de satisfaire les besoins de l’in-dustrie nationale, ce qui creuse le déficit commercial français.

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L’investissement, qui montre un tauxde retour sur investissement de deuxans et demi, a pu être réalisé, avec desgains très importants à court terme.Dans la Loire, les groupes ZF et Delipa-pier ont fait preuve du même volonta-risme. Ils se sont fixé en terme demanagement les mêmes objectifs à at-teindre qu’au niveau européen – ré-duire de 20 % leurs GES – ens’attaquant aux gisements d’économied’énergie et en réalisant des investisse-ments gagnants sur tous les plans.

Des ressources dédiéesPour conduire ces opérations pilotes,plusieurs CCI se sont dotées de compé-tences spécifiques dédiées à l’énergie.C’est le cas depuis 2007 dans la CCI del’Ain, avec un ingénieur conseil en maî-trise de l’énergie. Les CCI de la Loire,dans le cadre du programme EDEL,disposent d’un poste partagé entre lesCCI Roanne-Loire-Nord et de Saint-Étienne-Montbrison. Grâce à cette res-source, elles ont pu engager des actions

de sensibilisation, des diagnostics éner-gie, et promouvoir auprès des entre-prises le système des certificatsd’économie d’énergie (CEE). En appli-cation du Grenelle de l’Environne-ment, ce dispositif contraint lesfournisseurs d’énergie à valoriser fi-nancièrement les efforts d’efficacitéénergétique réalisés par leurs clients.Pour les entreprises, le versement de cesmontants contribue à améliorer lestemps de retour sur investissementd’un équipement. Outre cette aide quela valorisation des CEE représente, cedispositif donne un cadre de bonnespratiques et de “meilleures techniquesdisponibles” au travers de ses fichesd’opérations standardisées. L’accès desCEE aux PME représente bien entenduun enjeu fort, et des CCI se sont em-paré du sujet. L’objectif a ainsi été at-teint pour la société Etiquimpact (voirencadré) suite au dossier instruit par laCCI Nord-Isère. La CCI de la Haute-Savoie a également impulsé en 2011 unprogramme complet d’accompagne-ment de l’entreprise sur le volet éner-gie, de même que dans la Drôme, dontl’approche se double d’expertises surles rénovations énergétiques du bâti-

D’autres actions, non immédiates, maisimportantes, sont également identi-fiées. Ce sont celles qui présentent unenjeu majeur en terme de réduction desconsommations, avec des temps de re-tour sur investissement très variables.Ces actions de nature souvent tech-niques requièrent l’intervention de bu-reaux d’études hautement spécialisés.Une soixantaine de bureaux d’étudessont ainsi référencés par la CCI de ré-gion pour intervenir dans le cadre duprogramme Optim’Énergie. Par exem-

ple, à l’issue d’une visite Énergie réali-sée par la CCI de l’Ain auprès d’unesociété industrielle, un diagnosticpoussé des processus thermiques desfours et séchoirs a été conduit par leCetiat, le Centre technique des indus-tries aérauliques et thermiques, situé àVilleurbanne. Les experts ont préconisél’installation d’un système de récupé-ration de chaleur pour économiser4,5 GWh par an de gaz, correspondantà un gain de 150 k€ chaque année.

L’accès des certificats d'économie d'énergie aux PME représente un enjeu fort

Pancosma se dote d’un système de management de l’énergieLe groupe franco-suisse de fabrication d’additifs pour l’alimenta-tion animale (120 salariés ; CA : 50 M€) était déjà passé maîtredes certifications qualité (ISO 9001) et management environne-mental (ISO 14001). Le voici désormais en phase d’expérimenta-tion de la norme internationale relative au management del’énergie ISO 50001, grâce à l’opération expérimentale initiée parla CCIR Rhône-Alpes et la CCI de l’Ain. “La norme nous oblige ànous interroger sur les déperditions d’énergie d’un site de fabrica-tion, à repenser nos approvisionnements, à réfléchir en termesd’efficacité et d’optimisation à moyen et long termes”, retrace Na-talia Diaz, responsable QSE du groupe Pancosma, rattachée géo-graphiquement au site de production de Bellegarde-sur-Valserine(17 personnes). Outre les premiers leviers d’action identifiés à l’is-sue d’un pré-diagnostic énergie, Natalia Diaz espère procéder, nonplus en curatif, mais désormais en préventif, sur tous les postesd’investissement susceptibles d’agir sur les consommation d’éner-gie, dans l’Ain, mais aussi auprès des sites industriels du groupeen Suisse, en Pologne et au Canada. AIN

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Réduire ses consommations suppose deporter le fer sur l’efficacité énergétique. Surle front des économies d’énergie, le mondeéconomique avance sans faillir, grâce àdeux facteurs : la volonté d’entreprises

pionnières soucieuses d’anticiper la tran-sition énergétique et d’investir dans desobjectifs ambitieux de réduction de leursémissions de gaz à effet de serre, et lapréoccupation d’autres entreprises face à

l’augmentation constante des prix del’énergie et leur détermination à en assurerla maîtrise. Ces efforts ne sauraient êtrel’arbre qui cache la forêt et restaurer à euxseuls la compétitivité globale des entre-

L’Herbier du Diois, aux essences du bioDans la vallée du Diois, au cœur du parc naturel régional du Vercors,se niche, dès 1979, l’Herbier du Diois, sous la forme d’une exploitationde plantes aromatiques biologiques. Depuis, de l’eau a coulé sous lesponts, mais l’esprit est resté le même, et c’est le fils de l’une des deuxfamilles hollandaises d’origine, Tijlbert Vink, qui a repris et développél’entreprise (35 salariés, CA : 15,5 M€). Près de 350 variétés deplantes sont proposées, traitées, conditionnées ici, dont certaines cul-tivées sur place, pour les secteurs du cosmétique, de la parapharmacie,de l’agroalimentaire. Les bâtiments sont à l’image de la philosophie dudirigeant, c’est-à-dire, “à énergie positive”. Dotés de 1 900 m2 de pan-neaux photovoltaïques, ils ont requis près de 600 k€ d’études et desmois de réflexion pour concevoir des espaces “qui produisent, sans dé-truire l’environnement”. Tous les matériaux sont naturels, à base depaille et de bois. Une utilisation efficace de la géothermie permet uneclimatisation presque sans utilisation d’électricité. De même, en atelier,chaque machine est équipée d’un compteur afin d’optimiser lesconsommations. “Nous avons réussi le pari, rare dans l’industrie, d’êtreproducteurs d’énergie”, observe Tijlbert Vink.DRÔME

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Delipapier imprime sa marque sur les économies d’énergieDelipapier, filiale du groupe italien Sofidel spécialisé dans la fa-brication de ouate de cellulose pour les essuie-tout, le papierhygiénique, les mouchoirs, compte trois usines en France, dontune à Roanne qui emploie 100 personnes. L’énergie représentele deuxième poste de coût, juste derrière la pâte de cellulose.“Notre groupe se veut exemplaire. Il s’est fixé l’objectif de ré-duire ses émissions de CO2 de 17 % entre 2013 et 2020, et sonsite de Nancy compte parmi les moins énergivores d’Europe”,commente Vincent Domart, responsable d’établissement. Demultiples actions d’optimisation ont donc été mises en place.Tous les investissements sur les processus sont réfléchis enamont pour contribuer aux objectifs de réduction d’énergie, etsont valorisés par des aides Ademe ou des certificats d’économied’énergie, en lien avec la CCI Loire-Nord et EDEL. Des partena-riats avec une école d’ingénieurs ont été engagés pour étudierl’introduction de moteurs à variation de vitesse, plus économes,et l’éclairage des bâtiments a été entièrement revu. “Bien loind’actions lancées au coup par coup, nos initiatives répondent àune stratégie mûrement réfléchie, pour penser l’avenir.”

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de diminution des consommations n’étantpas linéaires. Il est donc indispensable deprévoir des mesures d’accompagnementdes entreprises tant au niveau techniqueque financier et c’est ce que nous nous em-ployons à faire avec l’ensemble des CCI de

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prises. Mais, comme le rappelle Jean-PaulMauduy, président de la CCI de région, “ilexiste encore un potentiel non négligeablede gisements d’économies d’énergie à ex-ploiter. Cependant, il est soumis à de plusfortes contraintes économiques, les coûts

Ugitech investit sur le long termeUgitech (2 000 personnes ; CA 2012 : 700 M€), spécialiste des produits longsen acier inoxydable et filiale du géant allemand Schmolz & Bickenbach, disposede sept unités de production en Europe. Le siège, le centre de développementet le plus grand site de production sont basés à Ugine, en Savoie. “Notre stra-tégie consiste à nous différencier sur des produits de plus en plus techniques,pour répondre aux nouveaux marchés mondiaux comme l’automobile, le bâti-ment, l’aéronautique...”, analyse son dirigeant Patrick Lamarque d’Arrouzat.Une nécessité, quand la hausse des prix de l’énergie soulève des inquiétudes.Ici, la facture annuelle s’élève environ à 26 M€, soit environ 13 % de la valeurajoutée. Dès lors, le site fait feu de tout bois pour maîtriser ce poste : valorisa-tion des certificats d’économie d’énergie, mesure fine des consommations, réa-lisation d’un bilan carbone pour tracer les postes les plus émetteurs de gaz àeffet de serre. “En recyclant 75 % des matières premières, nous avons réussi àéconomiser 600 000 tonnes de CO2, et 500 000 tonnes par l’utilisation du frêtferroviaire”. Le site a en outre installé 1 200 m2 de panneaux photovoltaïquesen 2012 pour valoriser la superficie de sa toiture. Une vision à long terme,puisque le temps de retour sur investissement est estimé à 20 ans.

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Etiquimpact ouvre une nouvelle èreLorsque l’imprimerie de Luzinay (3 personnes ; CA : 800 K€)décide d’investir dans deux groupes de refroidissement, c’estsous l’angle de la nécessité. L’équipement, vieillissant, provo-quait des pannes qui pénalisaient la production d’étiquettesadhésives pour l’agroalimentaire, le cosmétique, la chimie. “J’aipris contact avec le fournisseur, qui m’a annoncé un coût de21 000 €”, témoigne sa dirigeante Ghislaine Tranchand. Elle setourne alors vers d’une société spécialisée qui propose d’associeraux groupes froids un système ingénieux de récupération de cha-leur pour chauffer les ateliers. “Mais le devis s’élevait cette foisà 25 000 € !” Qu’à cela ne tienne, un contact avec la CCIoriente la dirigeante vers la solution. L’entreprise perçoit d’abordune subvention de 3 241 € du conseil régional au titre d’une“technologie propre et sobre”, et monte un dossier pour obtenirun certificat d’économie d’énergie, qui s’élève à 1 484 €. Aufinal, le coût total retombe à 21 000 €, mais cette fois, grâceaux économies réalisées – moins 30 % sur les factures d’électri-cité et de gaz – la perspective de retour sur investissement estde huit ans. La dirigeante n’hésite plus. Mieux, elle a le senti-ment de préparer l’avenir, notamment pour son fils de 23 ansqui a désormais rejoint l’entreprise.

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NORD-ISÈRE

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Rhône-Alpes, et le soutien indispensablede l’Ademe et de la Région”. Parce que lamaîtrise des consommations de l’énergie,comme toutes les mesures destinées àaméliorer la compétitivité, ne doivent plusattendre ! ■ E. Ballery

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Réduire ses consommations suppose deporter le fer sur l’efficacité énergétique. Surle front des économies d’énergie, le mondeéconomique avance sans faillir, grâce àdeux facteurs : la volonté d’entreprises

pionnières soucieuses d’anticiper la tran-sition énergétique et d’investir dans desobjectifs ambitieux de réduction de leursémissions de gaz à effet de serre, et lapréoccupation d’autres entreprises face à

l’augmentation constante des prix del’énergie et leur détermination à en assurerla maîtrise. Ces efforts ne sauraient êtrel’arbre qui cache la forêt et restaurer à euxseuls la compétitivité globale des entre-

L’Herbier du Diois, aux essences du bioDans la vallée du Diois, au cœur du parc naturel régional du Vercors,se niche, dès 1979, l’Herbier du Diois, sous la forme d’une exploitationde plantes aromatiques biologiques. Depuis, de l’eau a coulé sous lesponts, mais l’esprit est resté le même, et c’est le fils de l’une des deuxfamilles hollandaises d’origine, Tijlbert Vink, qui a repris et développél’entreprise (35 salariés, CA : 15,5 M€). Près de 350 variétés deplantes sont proposées, traitées, conditionnées ici, dont certaines cul-tivées sur place, pour les secteurs du cosmétique, de la parapharmacie,de l’agroalimentaire. Les bâtiments sont à l’image de la philosophie dudirigeant, c’est-à-dire, “à énergie positive”. Dotés de 1 900 m2 de pan-neaux photovoltaïques, ils ont requis près de 600 k€ d’études et desmois de réflexion pour concevoir des espaces “qui produisent, sans dé-truire l’environnement”. Tous les matériaux sont naturels, à base depaille et de bois. Une utilisation efficace de la géothermie permet uneclimatisation presque sans utilisation d’électricité. De même, en atelier,chaque machine est équipée d’un compteur afin d’optimiser lesconsommations. “Nous avons réussi le pari, rare dans l’industrie, d’êtreproducteurs d’énergie”, observe Tijlbert Vink.DRÔME

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Delipapier imprime sa marque sur les économies d’énergieDelipapier, filiale du groupe italien Sofidel spécialisé dans la fa-brication de ouate de cellulose pour les essuie-tout, le papierhygiénique, les mouchoirs, compte trois usines en France, dontune à Roanne qui emploie 100 personnes. L’énergie représentele deuxième poste de coût, juste derrière la pâte de cellulose.“Notre groupe se veut exemplaire. Il s’est fixé l’objectif de ré-duire ses émissions de CO2 de 17 % entre 2013 et 2020, et sonsite de Nancy compte parmi les moins énergivores d’Europe”,commente Vincent Domart, responsable d’établissement. Demultiples actions d’optimisation ont donc été mises en place.Tous les investissements sur les processus sont réfléchis enamont pour contribuer aux objectifs de réduction d’énergie, etsont valorisés par des aides Ademe ou des certificats d’économied’énergie, en lien avec la CCI Loire-Nord et EDEL. Des partena-riats avec une école d’ingénieurs ont été engagés pour étudierl’introduction de moteurs à variation de vitesse, plus économes,et l’éclairage des bâtiments a été entièrement revu. “Bien loind’actions lancées au coup par coup, nos initiatives répondent àune stratégie mûrement réfléchie, pour penser l’avenir.”

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La France consomme environ 250 mil-lions de tonnes d’équivalent pétrole(Mtep) d’énergies primaires (pétrole,gaz, charbon, électricité, énergies re-nouvelables électriques et thermiques)par an. L’Hexagone est loin d’être auto-nome dans ses ressources, puisqu’il pro-duit 130 millions de tep réparties entrel’énergie nucléaire (75 %) et les énergiesrenouvelables (25 %). En 2012, la fac-ture énergétique a ainsi atteint un ni-veau record de 67,8 milliards d’euros(plus de 3 % du PIB), largement impu-table à l’importation de pétrole et degaz. L’économie française se trouve ainsiextrêmement exposée à la variation desprix des énergies importées.En revanche, selon l’Agence internatio-nale de l’énergie (AIE), la France ob-tient de meilleurs résultats sur le critèredes émissions de gaz à effet de serre. Siun habitant de l’Union européenneémet en moyenne 7,7 t de CO2 en 2008,la moyenne française se situe à 5,5 t. Cechiffre est très inférieur à l’Allemagne(9,8 t), qui a relancé les centrales à char-bon suite à la décision d’abandon du

nucléaire, au Royaume-Uni (8,3 t), àl’Italie (7,4 t) et à l’Espagne (7,7 t), ettrois fois plus faible qu’aux États-Unisou en Australie. En quantité de CO2 parunité de PIB, “la France affiche ladeuxième performance de l’Union eu-ropéenne à 27, derrière la Suède où nu-cléaire et hydraulique sont trèsdéveloppés”, relève l’AIE. Ce classementest dû au choix de l’énergie nucléairedans les années 60 pour pallier lesrisques d’approvisionnement en pé-trole. La production électrique de cettesource d’énergie est ainsi passée de15 TWh en 1973 à 442 TWh en 2011.Cette spécificité française explique aussien grande partie un prix de l’électricitéinférieur au prix moyen européen, et lasituation exportatrice de la France enélectricité (3 milliards d’euros d’excé-dent en 2011). Son principal enjeu estaujourd’hui de réduire encore sa dépen-dance énergétique et ses émissions deCO2 en diversifiant et en développantses sources d’énergies renouvelables, àcoûts maîtrisés.

VIII | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | septembre 2013

Ce dossier, édité par la Chambre de commerce et d’industrie de région Rhône-Alpes, est diffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Impulsion (31 500 ex.), Savoie, Partenaires Savoie(26 400 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.), Drôme, L’Économie drômoise (20 500 ex.), Nord Isère, Nord-Isère économie (14 400 ex.),Roanne Loire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, Entreprendre en Beaujolais(6 000 ex.), Saint-Étienne Montbrison, www.saint-etienne.cci.fr.

Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76Le dossier est consultable en ligne sur : www.rhone-alpes.cci.fr

Énergie : une position française en demi-teinte

3 %

44 %

32 %

Résidentiel-tertiaireTransportIndustrieAgriculture

21 %

Évolution de la consommation

d’énergie finale par secteur, en France

Évolution de la consommation d’énergie primaire par énergie, en millions de tep

Source : service statistique du ministère dudéveloppement durable.

Quels sont les secteurs les plus fortement consommateursd’énergie ? Les secteurs résidentielet tertiaire ressortent au premierrang, essentiellement pour lechauffage, à 44 %. Immédiatementaprès vient le transport, à 32 %,puis l’industrie, à 21 %, et enfinl’agriculture, à 3 %. Un hiver froid,un printemps frais et pluvieux peu-vent à eux seuls creuser le déficitcommercial français et mettre ensurchauffe la production et les ré-seaux de distribution d’énergie. Unconstat qui souligne les impactsdes politiques de rénovation éner-gétique des bâtiments. En millions de tep (tonnes d’équivalent pétrole)

Source : SOES, bilan énergétique de la France en 2011.

Une analyse de la consommation d’énergie primaire montre que des transfor-mations profondes ont été enregistrées depuis les chocs pétroliers des années70. La part du charbon est ainsi passée de 15 % à moins de 4 % de laconsommation globale entre 1970 et 2010, celle du pétrole de 68 % à 31 %,quand la part du gaz a été multipliée par deux (7 à 15 %), et celle de l’élec-tricité a bondi de 4 à 44 %.

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LA RÉPONSE AUX BESOINS DES ACTEURS DU TERRITOIRE

L E LOGOTYPEet ses déclinaisons seules autorisées

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DOSSIER Efficacité énergétique

La France consomme environ 250 mil-lions de tonnes d’équivalent pétrole(Mtep) d’énergies primaires (pétrole,gaz, charbon, électricité, énergies re-nouvelables électriques et thermiques)par an. L’Hexagone est loin d’être auto-nome dans ses ressources, puisqu’il pro-duit 130 millions de tep réparties entrel’énergie nucléaire (75 %) et les énergiesrenouvelables (25 %). En 2012, la fac-ture énergétique a ainsi atteint un ni-veau record de 67,8 milliards d’euros(plus de 3 % du PIB), largement impu-table à l’importation de pétrole et degaz. L’économie française se trouve ainsiextrêmement exposée à la variation desprix des énergies importées.En revanche, selon l’Agence internatio-nale de l’énergie (AIE), la France ob-tient de meilleurs résultats sur le critèredes émissions de gaz à effet de serre. Siun habitant de l’Union européenneémet en moyenne 7,7 t de CO2 en 2008,la moyenne française se situe à 5,5 t. Cechiffre est très inférieur à l’Allemagne(9,8 t), qui a relancé les centrales à char-bon suite à la décision d’abandon du

nucléaire, au Royaume-Uni (8,3 t), àl’Italie (7,4 t) et à l’Espagne (7,7 t), ettrois fois plus faible qu’aux États-Unisou en Australie. En quantité de CO2 parunité de PIB, “la France affiche ladeuxième performance de l’Union eu-ropéenne à 27, derrière la Suède où nu-cléaire et hydraulique sont trèsdéveloppés”, relève l’AIE. Ce classementest dû au choix de l’énergie nucléairedans les années 60 pour pallier lesrisques d’approvisionnement en pé-trole. La production électrique de cettesource d’énergie est ainsi passée de15 TWh en 1973 à 442 TWh en 2011.Cette spécificité française explique aussien grande partie un prix de l’électricitéinférieur au prix moyen européen, et lasituation exportatrice de la France enélectricité (3 milliards d’euros d’excé-dent en 2011). Son principal enjeu estaujourd’hui de réduire encore sa dépen-dance énergétique et ses émissions deCO2 en diversifiant et en développantses sources d’énergies renouvelables, àcoûts maîtrisés.

VIII | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | septembre 2013

Ce dossier, édité par la Chambre de commerce et d’industrie de région Rhône-Alpes, est diffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Impulsion (31 500 ex.), Savoie, Partenaires Savoie(26 400 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.), Drôme, L’Économie drômoise (20 500 ex.), Nord Isère, Nord-Isère économie (14 400 ex.),Roanne Loire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, Entreprendre en Beaujolais(6 000 ex.), Saint-Étienne Montbrison, www.saint-etienne.cci.fr.

Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76Le dossier est consultable en ligne sur : www.rhone-alpes.cci.fr

Énergie : une position française en demi-teinte

3 %

44 %

32 %

Résidentiel-tertiaireTransportIndustrieAgriculture

21 %

Évolution de la consommation

d’énergie finale par secteur, en France

Évolution de la consommation d’énergie primaire par énergie, en millions de tep

Source : service statistique du ministère dudéveloppement durable.

Quels sont les secteurs les plus fortement consommateursd’énergie ? Les secteurs résidentielet tertiaire ressortent au premierrang, essentiellement pour lechauffage, à 44 %. Immédiatementaprès vient le transport, à 32 %,puis l’industrie, à 21 %, et enfinl’agriculture, à 3 %. Un hiver froid,un printemps frais et pluvieux peu-vent à eux seuls creuser le déficitcommercial français et mettre ensurchauffe la production et les ré-seaux de distribution d’énergie. Unconstat qui souligne les impactsdes politiques de rénovation éner-gétique des bâtiments. En millions de tep (tonnes d’équivalent pétrole)

Source : SOES, bilan énergétique de la France en 2011.

Une analyse de la consommation d’énergie primaire montre que des transfor-mations profondes ont été enregistrées depuis les chocs pétroliers des années70. La part du charbon est ainsi passée de 15 % à moins de 4 % de laconsommation globale entre 1970 et 2010, celle du pétrole de 68 % à 31 %,quand la part du gaz a été multipliée par deux (7 à 15 %), et celle de l’élec-tricité a bondi de 4 à 44 %.

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Page 44: Partenaires Savoie septembre 2013

Immobilier

Situé à quelques dizaines de mètres de l’immeuble le Papyrus, l’Agrion s’élèvera sur trois niveaux. Les

4 000 m2 de surfaces seront scindés en bureaux, proposés à la vente, à la location ou en pépinière, en showrooms et en petites aires de stockage. Au dernier étage, une salle de réunion et une terrasse panoramique seront proposées à la location.« Il s’agit d’un outil de réception et d’animation du parc. La salle de réunion pourra adopter plusieurs confi gurations et pourra accueillir jusqu’à cent personnes. Cet équipement répond à une attente des entreprises qui ne souhaitent pas forcément avoir une salle de réunion dans leurs locaux mais qui ont parfois des besoins », explique Patrice Blanchoz, le directeur du parc d’activités situé entre Aix-les-Bains et Chambéry.Il y a dix ans, la construction de l’immeuble le Papyrus avait déjà permis de répondre aux attentes des entreprises, avec l’ouver-ture d’un restaurant. « Tous nos projets viennent des constats du marché. Nous sommes aménageurs fonciers. Le parc est grand et nous devons utiliser son potentiel de développement. Soit nous proposons à des opérateurs privés de mener à bien les projets, soit nous les portons directement,

comme pour Papyrus et Créalys, un parc de bureaux associés à de petits ateliers. Le projet Agrion est né car nous avions des demandes de plateaux tertiaires dans un bâtiment de qualité. Nous répondons à la demande du marché et nous en profi tons pour développer de nouveaux services atten-dus par l’ensemble des entreprises du parc. »Afi n de rester à l’écoute des utilisateurs du parc, les responsables de Savoie Hexapôle mènent régul ièrement une enquête

« Services ». La construc-tion de l’immeuble l’Agrion permettra de combler cer-tains manques constatés.Un pôle de restauration rapide verra le jour, en com-plément de l’offre brasserie du restaurant Le Méry. Une garderie d’une vingtaine de places, une conciergerie et une salle de sport sont également projetées. Ces nouveaux services, gérés par des prestataires pri-vés, pourraient rapidement dépasser le cadre du parc pour répondre à une demande des salariés des entreprises du bassin.

« L’ouverture d’une salle de sport répond à une demande formulée sur le parc et elle est cohérente avec la volonté d’ouverture de Savoie Hexapôle en direction des communes voisines. Il existe déjà un réseau de chemins piétonniers et cyclables et nous ouvrons un parcours outdoor. Pourquoi ne pas imaginer les salariés du parc partir à pied ou à vélo durant leur pause déjeuner et revenir à la salle de sport pour prendre leur douche avant de retourner au travail ? » interroge Patrice Blanchoz.À l’horizon 2015, le nouvel immeuble, conçu par l’architecte chambérien Emmanuel Ritz, ouvrira dans un parc en mouvement. Le par-king faisant la liaison avec l’immeuble Papyrus sera restructuré afi n de donner naissance à une placette marquant le point de départ des différents cheminements à pied ou à vélo. Un local à vélos sera créé. Les salariés-cyclistes pourront y abriter leur monture et une fl otte sera mise à disposition des utilisateurs ponctuels pour des déplacements de courte durée. Les travaux ont déjà débuté. L’été a également été marqué par le chantier du Conseil général de la Savoie pour la création d’un nouveau giratoire sur l’axe Chambéry-le-Haut – Aix-les-Bains. Il marque désormais l’entrée « sud-ouest » de Savoie Hexapôle. ■

Immeuble BBC de 4 000 m2, l’Agrion sera doté d’une terrasse panoramique.

Le hall d’accueil donnera accès à un restaurant, une garderie et une salle de sport.

Savoie Hexapôle va améliorer son offre de services

L’immeuble l’Agrion sera livré en 2015, permettant au parc d’activités Savoie Hexapôle de proposer de nouvelles surfaces de bureaux et des services supplémentaires.

Les faits

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Page 45: Partenaires Savoie septembre 2013

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Page 46: Partenaires Savoie septembre 2013

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La société Accel (Méry) propose une nouvelle gamme de cutters Smartool innovants : des cutters (9 ou 18 mm) avec trois lames inté-grées permettant le chargement d’une lame neuve sans ouvrir l’outil, un cutter pliable et un cutter « sécurité » avec quatre positions d’ajustement de lame. ■

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La marque Funbelt (Francin) développe une gamme sur mesure de tapis roulants de trans-port de personnes. Imaginé pour les stations, l’outil, capable de gravir des pentes de 30 %, trouve des débouchés en plaine, à l’image du golf du Haut-Poitou proposant un retour plus aisé jusqu’au club-house. En milieu urbain, le tapis roulant Funbelt peut être utilisé pour le transport de personnes à mobilité réduite ou de clients chargés de paquets. ■

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Plaisirs des Alpes de Savoie YaourtPoires, abricots et pêches sont les fruits de saison choisis par Savoie Yaourt (Aix-les-Bains) pour parfumer ses yaourts « Plaisir des Alpes » durant la belle saison. En hiver, la collection est déclinée avec des fruits d’hiver, mandarine, banane et kiwi. ■

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Veste Vail by SchöffleSchöffl e France (Grésy-sur-Aix) prépare la saison d’hiver avec la promotion de la veste pour femme « Vail ». Très technique, celle-ci s’adresse aux skieuses sportives cherchant un visuel graphique fort. Parmi les six poches, une est réservée au forfait magnétique sur la manche et une aux lunettes. Le chiffon est intégré… ■

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