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p. 9 à 14 L ÉCONOMIE EN SA VOIE CCI SAVOIE N° 109 Juin 2014 Montmélian Un C.E pour tous ? Cognin Aux Salaisons savoyardes 24 Entretien André-Denis Piot 18 LES NOUVELLES RECETTES DU TOURISME ESTIVAL 26

Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

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Magazine de l'économie en Savoie consacré aux nouvelles recettes du tourisme estival.

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p. 9 à 14

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

CCI SAVOIE

N° 109 Juin 2014

MontmélianUn C.E pour tous ?

CogninAux Salaisons savoyardes

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EntretienAndré-Denis Piot

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LES NOUVELLES RECETTES DU TOURISME ESTIVAL

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(1) Sociétés Civiles de Placement Immobilier.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Savoie, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est situé à Annecy - PAE Les Glaisins - 4 avenue du Pré Félin Annecy le Vieux - 74985 Annecy cedex 9 - 302 958 491 RCS Annecy. Code APE 6419 Z. Garantie financière et assurance de responsabilité civile professionnelle conformes aux articles L512-6 et L512-7 du Code des Assurances. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07 022 417. Document non contractuel. Avril 2014.

Votre fiscalité optimisée

grâce à l’expertise de nos conseillers patrimoniaux.

Pour alléger votre fiscalité, nos experts patrimoniaux Crédit Agricole Banque Privée sont en mesure de vous proposer une gamme de solutions adaptées à votre situation : investissement en direct dans des PME régionales, acquisition immobilière, achat de parts de SCPI(1), etc. Pour une étude personnalisée, rendez-vous en agence.

ca-des-savoie.fr

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(1) Sociétés Civiles de Placement Immobilier.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel des Savoie, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est situé à Annecy - PAE Les Glaisins - 4 avenue du Pré Félin Annecy le Vieux - 74985 Annecy cedex 9 - 302 958 491 RCS Annecy. Code APE 6419 Z. Garantie financière et assurance de responsabilité civile professionnelle conformes aux articles L512-6 et L512-7 du Code des Assurances. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07 022 417. Document non contractuel. Avril 2014.

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René ChevalierPrésident de la CCI Savoie

CCI SAVOIE

Remettre en cause l’existence territoriale d’une CCI serait une aberration

La situation économique de notre pays oblige à l’austérité et à une réduction des dépenses notamment publiques. Personne n’entend contester cette réalité !

Les chefs d’entreprise sont les porteurs de projets et également l’un des leviers incon-tournables pour la création de l’emploi !

La Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie renforce chaque jour les liens avec ses ressortissants en cultivant une vraie proximité avec eux. « Proximité de terrain » qui lui permet d’appréhender au plus près leurs besoins et leurs diffi cultés !

La Chambre de commerce et d’indus-trie de la Savoie est l’outil majeur au service de la vie économique locale

Les CCI territoriales sont au cœur de la tour-mente d’une régionalisation et au plus près des problématiques de leurs ressortissants.

Nos élus (tous bénévoles et chefs d’entre-prise...), mes équipes et moi même, sommes prêts à relever le défi de la croissance pour gagner la bataille de l’emploi !

« Pour dynamiser un territoire, il faut d’abord dynamiser ses entreprises », ai-je écrit dans une lettre ouverte aux maires de notre dépar-tement !

La CCI Savoie et ses ressortissants sont intrinsèquement liés sur le terrain écono-mique. De cette union est née la plus grande force de notre département !

Cette solidarité sera le moteur des entrepre-neurs et de la CCI Savoie pour relever le défi de la croissance, le combat pour l’emploi et la création de richesses !

C’est pourquoi remettre en cause l’existence territoriale d’une CCI serait une aberration !

La connaissance d’un territoire et de ses acteurs économiques est le meilleur atout pour réussir le pari lancé par le gouvernement à nos chefs d’entreprise ! ■

l’édito du président

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FELICITATIONSAUX LAUREATS

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& SÉCURITÉ BTP SAVOIE

Les Trophées Tous Concernés : une action de sensibilisation et de partage des bonnes pratiques mises en place au quotidien, récompensant ceux qui s'engagent à innover, développer et intégrer les notions de "santé-sécurité" sur les chantiers BTP de la Savoie. Le succès de cette première édition incite l'ensemble des acteurs de l'opération à reconduire ces Trophées en 2014.

COMAGLAURÉAT CATÉGORIE PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

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LES PARTENAIRES DE LA CAMPAGNE "TOUS CONCERNÉS" TIENNENT À FÉLICITER ET À REMERCIER LES LAURÉATS ET L'ENSEMBLE DES PARTICIPANTS.

RETROUVEZ LES FINALISTES ET LES LAURÉATS SUR

DIRECTION RÉGIONALEDES ENTREPRISES,

DE LA CONCURRENCE,DE LA CONSOMMATION

DU TRAVAIL ET DE L’EMPLOI

Les Trophées Tous Concernés : une action de sensibilisation et de partage des bonnes pratiques

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TROPHÉES TOUS CONCERNÉS 2013

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Actualité - Agenda ■ Les événements marquants (p. 6 à 8)

Les dossiers de Partenaires Savoie

LE TOURISME ESTIVAL CHERCHE DE NOUVELLES RECETTES (p. 9 à 14)

■ Témoin : Denis Geoffroy (p. 10) ■ La renaissance du Fort de Tamié (p. 10) ■ Le sport de haut niveau est un produit d’appel touristique (p. 12) ■ Tourisme et agriculture : gagnant – gagnant (p. 14)

Territoires ■ Chambéry : « Aux Salaisons savoyardes » à la recherche du naturel (p. 24)

■ Aix-les-Bains - Lac du Bourget : Axed se porte bien (p. 25) ■ Cœur de Savoie : Un comité d’entreprise dans chaque PME ? (p. 26)

■ Avant-pays savoyard : Le textile savoyard s’exporte bien (p. 27)

■ Albertville : Le renouveau du commerce uginois (p. 28) ■ Tarentaise : Nouvelles ambitions aux Thermes de Brides-les-Bains (p. 29)

■ Maurienne : Le camping se rapproche de la nature (p. 30)

CCI Savoie à votre service ■ Des experts pour des solutions concrètes (p. 31) ■ Préparer la visite de la commission de sécurité (p. 32) ■ Jean-Christophe Robak, nouveau président du CNES (p. 32) ■ Comment se prémunir des escroqueries aux faux ordres de virements (p. 33)

■ Vers un nouveau modèle économique ? (p. 34)

Rhône-Alpes économie ■ CCI de Rhône-Alpes, la force d’un réseau au service des entreprises (p. 37 à 44)

Savoie terre de création ■ Une sélection de produits fabriqués en Savoie (p.46 )

Partenaires Savoiewww.savoie.cci.fr • Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie • 5, rue Salteur - CS 22416-73024 Chambéry Cedex •Teléphone : 04 57 73 73 73 • Télécopie :

04 79 33 56 84 • Courriel : [email protected] • Directeur de la publication : René Chevalier • Rédacteur en chef : Catherine Chabroud • Secrétariat du journal :

Anne-Marie Ailloud • Rédaction : Patrick Plaisance, les services de la Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie. • Crédits photos : CCI Savoie, Patrick Plaisance,

Novalto, Fort de Tamié/Pascal Girard, Méribel Tourisme/Agence Zoom, Courchevel Tourisme/J. Kelagopian, Pink Frog, Thermes de Brides-les-Bains/V. Vedrenne et S. Kempinaire,

Timberland, Formes Actives, Accel/Smartool, Kolor, Les Syphonés, La Boutique savoyarde et x. • Photo de couverture : Méribel Tourisme • Dépôt légal : juin 2014.• N° ISSN :

1298-3918 • Mise en pages – Création graphique : , Chambre de commerce et d’industrie de la Savoie • Publicité : Grands Espaces – Alain Poncet

SommaireJuin 2014

FELICITATIONSAUX LAUREATS

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& SÉCURITÉ BTP SAVOIE

Les Trophées Tous Concernés : une action de sensibilisation et de partage des bonnes pratiques mises en place au quotidien, récompensant ceux qui s'engagent à innover, développer et intégrer les notions de "santé-sécurité" sur les chantiers BTP de la Savoie. Le succès de cette première édition incite l'ensemble des acteurs de l'opération à reconduire ces Trophées en 2014.

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Tél. : 06 80 91 88 15 / 04 79 60 42 45 • Courriel : [email protected] • Distribution : La Poste • Routage : SN Bourgogne Routage • Impression :

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N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 5

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RN6 - LA RAVOIRE / CHAMBÉRY

17 marsRoctool innove toujoursA l’occasion du salon JEC (Paris), Roctool (Le Bourget-du-Lac) dévoile une nouvelle technique de réalisation de pièces en plastique sans presse. Un brevet pour l’utilisation d’un moule à induction électromagnétique est déposé. Ce procédé est moins consommateur d’énergie. Pour accompagner le développement de cette technique, Roctool va ouvrir des filiales en Allemagne et au Japon.

Emmanuel Grenier président de CdiscountEmmanuel Grenier (43 ans) est le nouveau pré-sident de Cdiscount, le site de e-commerce du groupe Casino. Diplômé de l’ESC Chambéry Savoie, le nouveau dirigeant a effectué toute sa carrière au sein du groupe Casino, d’abord en Pologne puis comme directeur de supply chain (2003), directeur général de la fi liale Easydis (2006). Il était directeur général de Cdiscount depuis 2008.

20 marsLéon Grosse choisit Azimut MonitoringL’entreprise Léon Grosse (Aix-les-Bains) fait appel aux services d’Azimut Monitoring (Montmélian) pour le suivi vibratoire et acoustique du chantier de construction du centre national d’entraîne-ment de la Fédération française de tennis, à Paris. La mission doit durer dix-neuf mois.

24 marsChangement à la DrealAnne-Laure Jorsin-Chazeau est la nouvelle directrice de l’unité territoriale de la Dreal en Savoie – Haute-Savoie (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Ingénieur de l’Ecole des Mines, diplômée major de sa promotion, Anne-Laure Jorsin-Chazeau était jusque-là chef de la cellule « risques accidentels » à la Dreal Rhône-Alpes. Elle connaît bien les pays de Savoie. De 2001 à 2007, elle était responsable de subdivision au sein de la DRIRE des Savoie.

26 marsChampion de France des dessertsLe 40e championnat de France des desserts, organisé à Nice, a vu le sacre de Jérémy Del Val, du restaurant L’ Apogée à Courchevel. Il a réalisé, à l’assiette, une Granny Smith et son bouillon Thaï, fraîcheur Pitaya.

27 marsNomination chez Hasbro FranceGuillaume Innocenti (41 ans) est le nouveau directeur général d’Hasbro France (Le Bourget-du-Lac). Il était jusque-là general manager private labels Europe au sein de la société Kimberly-Clarks.

La Banque de Savoie avec les experts-comptablesLa Banque de Savoie (Chambéry) signe une convention de partenariat avec le Conseil régio-nal de l’ordre des experts-comptables pour la mise à disposition par la banque de Savoie d’une offre bancaire dédiée aux membres de l’ordre ainsi que des conférences animées par les experts-comptables au profi t des clients de la Banque de Savoie, sur des thèmes d’actualité.

31 marsPremière pour Tagg InformatiqueLe groupe Tagg Informatique (Albens), spécialisé dans l’impression, la personnalisation et le rou-tage de documents de gestion et de marketing direct, est choisi comme site pilote pour tester la presse numérique de nouvelle génération Xeikon Trillium, en raison de sa plateforme de produc-tion diversifi ée et équipée pour des applications variées. Cette presse quatre couleurs à toner liquide est conçue pour la production en haute qualité de grands volumes de matériels de mar-keting direct, de documents transactionnels, de livres, de catalogues et de magazines.

7 avrilL’industrie au lycéeImaginée par la commission Culture de la CCI Savoie, l’exposition « L’industrie épate la galerie », présentée lors de la Foire de Savoie, est mise à disposition du lycée Monge de Chambéry. Les photographies réalisées dans les entreprises industrielles du département sont exposées, du

7 au 15 avril, et servent de support à un travail sur « le beau et l’industrie » d’une classe de seconde.

Nouvelle agence pour Baya ConsultingLa société de portage salarial Baya Consulting (Annecy-le-Vieux) ouvre une agence à Savoie Technolac (Le Bourget-du-Lac). Ce neuvième site, comme ceux d’Annecy et de Grenoble, est placé sous la responsabilité de Béatrice Perrier. Le portage salarial vient de bénéfi cier d’un statut offi ciel qui ouvre vers la sécurisation des parcours des salariés et la reconnaissance de leurs droits.

10 avrilDu neuf à Carrefour BassensAprès deux mois de travaux, Carrefour Bassens dévoile son nouveau visage. L’objectif du chan-tier était de moderniser le centre commercial, d’améliorer le confort d’achat et d’étoffer l’offre du magasin Carrefour.

19 avrilFerropem fête ses 100 ansPour son centième anniversaire, l’usine de production de silicium de Montricher-Albanne ouvre exceptionnellement ses portes au public. L’occasion de faire découvrir la plupart des secteurs de l’usine : plateforme des matières premières, hall des fours, atelier de condition-nement, laboratoire d’analyse, installation de retraitement des fumées.

28 avrilLa Compagnie des Alpes au JaponLa Compagnie des Alpes (CDA), qui gère notam-ment les domaines skiables de Tignes, Les Arcs, La Plagne, Les Menuires… signe un partenariat avec la société japonaise MacEarth, dont elle a pris 2,5 % du capital. La CDA assistera son par-tenaire nippon, qui exploite vingt-huit domaines skiables dans son pays, dans l’aménagement de ses pistes, la construction d’appareils, la neige de culture ou le damage, sur le plan technique comme de l’ingénierie.

Pour faire paraître une actualité concernant votre entrepriseContact : [email protected]

l’actualitéC dans

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Page 7: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

RN6 - LA RAVOIRE / CHAMBÉRY

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Lundi 2 et mardi 3 juin : Pour bien démarrer votre entreprise, participez au stage « 2 jours pour lancer son entreprise », CCI Savoie, Chambéry.Participation payante, inscription obligatoire.Rens : 04 57 73 73 73

Mardi 3 juin : Projet minier en Afrique par Rio Tinto et UbiFrance dans le cadre du réseau Eau Energies. Savoie Technolac (Permanence).Rens : Claudine Attanasio [email protected] 57 73 73 73

Du mercredi 4 au vendredi 6 juin : Forum d’affaires Futurallia. Rencontres inter-entreprises de différents pays. Lyon, Eurexpo. Inscriptions ouvertes.Rens : [email protected] 04 57 73 73 73

Mercredi 11 et jeudi 12 juin : Vous êtes dirigeant ou jeune entrepreneur ? Vous avez un projet de créa-tion, de franchise ou de reprise ? Ne manquez pas la 11e édition du Salon des Entrepreneurs. Centre de Congrès de Lyon.Inscriptions gratuites : www.savoie.cci.fr

Jeudi 12 juin : Journée Pologne avec la CCI Française en Pologne, CCI Savoie, Chambéry.Rens : Patrick Civier [email protected] - 04 57 73 73 73

Lundi 16 juin : Réunion de sensibilisation sur le contrat de génération. CCI Savoie, Chambéry, 17 heures.Inscription (gratuite) : www.savoie.cci.fr

Mardi 17 juin : Atelier découverte sur une autre forme d’entrepreneuriat : le portage salarial, CCI Savoie, Chambéry, 14 heures.Rens : [email protected] - 04 57 73 73 73

Du lundi 23 au vendredi 27 juin : Donnez toutes les chances de réussite à votre projet de création ou reprise d’entreprise avec le stage « 5 jours pour Entreprendre », CCI Savoie, Chambéry.Participation payante, inscription obligatoire.Rens : 04 57 73 73 73

Mercredi 25 et jeudi 26 juin : Voyage d’étude à Murol (Auvergne). Visite des infrastructures du cam-ping 5 étoiles « La Ribeyre ».Rens : Nicole Tresallet [email protected] - 04 57 73 73 73

Du lundi 15 au vendredi 19 septembre : Donnez toutes les chances de réussite à votre projet de créa-tion ou reprise d’entreprise avec le stage « 5 jours pour Entreprendre », CCI Savoie, Chambéry.Participation payante, inscription obligatoire.Rens : 04 57 73 73 73

Du 18 septembre au 5 octobre : Exposition « French Lifestyle » et Rendez-vous B to B à Taipei, tour 101, Taiwan ;Rens : Maryline Favre [email protected] – 04 57 73 73 73

Vendredi 19 septembre : Réunion « Optimisez votre approche du marché allemand », suivie de RDV individuels. CCI Savoie, ChambéryRens : Patrick Civier [email protected] – 04 57 73 73 73

Les formations de la CCI Savoie

Inscriptions :courriel : [email protected] : 04 57 73 73 73

Formation Hygiène alimentaireProfessionnels de la restauration commerciale, savez-vous que la formation à l’hygiène ali-mentaire est obligatoire ? La CCI Savoie vous propose une formation au plus près de vos obligations et de la satisfaction de vos clients, réalisée par un formateur professionnel.24 - 25 septembre ; 18 - 19 novembre ; 9 -10 décembre.Coût : 460 eurosDurée : 2 jours, soit 14 heures

Référent Sécurité L’article R4644-1 du code du travail introduit l’obligation pour l’employeur de désigner un ou plusieurs salariés formés spécifiquement pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels de l’entreprise.La CCI Savoie propose cette formation à toute personne désignée ou souhaitant devenir réfé-rent, coordinateur, ou responsable sécurité au sein de son entreprise.25 - 26 septembre ; 4 - 5 décembreCoût : 540 eurosDurée : 2 jours, soit 14 heures

Document UniqueLe document unique est obligatoire dans toute entreprise employant au moins un salarié. En cas de contrôle la contravention est de 1 500 euros (3000 euros en cas de récidive) s’il n’est pas réa-lisé ou tenu à jour. Son absence en cas d’acci-dent grave d’un salarié est un facteur aggravant pour le chef d’entreprise.

Cette formation est ouverte à toutes les entre-prises et créateurs d’entreprises.7 octobre – 6 novembre.Coût : 350 eurosDurée : 2 fois une demi-journée soit 7 heures

OptilogFormation-Action OPTILOG (optimisez votre organisation logistique à l’international). 18-19 septembreLieu à défi nir.Rens : Maryline Favre [email protected]

Photographier un bien immobilierMettre en valeur un bien immobilier au travers d’un reportage photo soigné et de qualité est incontournable pour attirer l’œil de l’acheteur potentiel, présenter un portefeuille de biens et valoriser ainsi sa profession. Bénéficiez des conseils de Christian Pedrotti, photographe pro-fessionnel. CCI Savoie, Chambéry.Lundi 22 septembreCoût : 275 eurosDurée : 1 jour, soit 7 heures

Réussir ses retouches photosLes photographies numériques se révèlent souvent décevantes. Elles paraissent ternes, trop lisses, mal cadrées et peu séduisantes. Beaucoup d’erreurs sont réparables. Traiter ou éditer une image n’est pas simple si on n’a pas la compétence. Ce stage vous apprendra à améliorer et optimiser vos images pour le web. CCI Savoie, Chambéry.Lundi 13 octobreCoût : 275 eurosDurée : 1 jour, soit 7 heures

Les 10 clés pour EntreprendreVous avez l’idée de vous mettre à votre compte, un projet de créer ou reprendre une entreprise : participez à la réunion d’information organisée par le service Création de la CCI Savoie (8h45 – 12h00). Ensuite, rencontrez un conseiller de l’ADIE, Association pour le Droit à l’Initiative Economique le jour de la réunion (entre 14h et 17h sans rendez-vous) CCI Savoie, Chambéry.17 juin, 8 juillet, 26 août, 23 septembre (8h45-12h) Coût : gratuitInscription obligatoire.

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L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

Destination « Vélo » reconnueLa Fédération française de cyclotourisme a créé cette année ses trophées « Destination vélo » afi n de saluer les efforts consentis pour développer l’offre touristique liée à la pratique du vélo. Les pays de Savoie, réunis sous l’appellation Savoie Mont-Blanc, fi gurent en 3e position du premier palmarès de la FFCT, derrière le Bas-Rhin et la Charente-Maritime.Le jury des trophées « Destination vélo », composé de professionnels du tourisme et d’acteurs reconnus du cyclotourisme, a salué « l’offre très complète pour le tourisme à vélo » des deux départements, jugés individuellement, et souligné la démarche de candidature commune, montrant « l’intérêt pour les destinations à travailler main dans la main pour un développement cohérent. Le jury a donc choisi de mettre en valeur ce regroupement touristique exemplaire en nominant les deux départements autour de leur promotion unique de destination. »La création ou l’aménagement de voies cyclables et vertes, le balisage des grands cols, les opérations de promotion 100 cols et 1 jour 1 col ainsi que l’accueil régulier de grands événements sportifs (cyclisme, cyclotourisme et VTT) participent à la reconnaissance de la « Destination vélo » par la Fédération française de cyclotourisme.

N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 9

LE TOURISME ESTIVAL CHERCHE DE NOUVELLES RECETTES

En Savoie, l’activité touristique est essentiellement concentrée en hiver. Entre juin et septembre, le département a toutefois des arguments à faire valoir.

Le constat est implacable, entre l’été 2003 et l’été 2013, la fréquentation touristique a baissé de 16 % en Savoie.

En 2003, année de canicule, les Français et nombre d’étrangers avaient choisi de prendre de l’altitude pour fuir les tempé-ratures extrêmes des plaines et du littoral. Depuis ce pic, confi rmant l’importance de la météo sur les résultats touristiques, le taux de fréquentation a beaucoup baissé, jusqu’en 2008, avant de se stabiliser. Selon l’Observatoire de Savoie Mont-Blanc tou-risme, un creux a de nouveau été atteint en 2013. Le plus bas depuis le début de la crise de 2008. Une fois encore, l’impact des mauvaises conditions météorologiques a été constaté. En juin, maussade et agité, les courts séjours n’ont pas permis aux pro-fessionnels de lancer leur saison qui aura fi nalement connu un seul et unique pic le 15 août (192 000 nuitées).Depuis le début des années 2000, le mois d’août concentre l’essentiel de la fréquentation touristique estivale (49 % des nuitées), loin devant les mois de juillet (30 %), septembre (13 %) et juin (9 %). Désormais, la Savoie n’attire plus guère qu’un touriste sur cent choisissant la France comme destination de vacances estivales. C’est loin derrière les 4,4 % du département du Var.Pour tenter de stabiliser la baisse consta-tée depuis dix ans, en espérant repartir à la hausse, les professionnels du tourisme multiplient les campagnes de promotion autour des valeurs de la montagne estivale. Les stations ne sont pas en retrait dans ce combat, multipliant les initiatives pour attirer une clientèle nouvelle en été ou pour faire en sorte que les skieurs trouvent un intérêt à revenir une deuxième fois dans l’année. Les animations et les événements pointent en tête des recettes utilisées. Mais le patri-moine n’est pas en reste. Chaque année plus de 100 000 personnes visitent l’abbaye d’Hautecombe. ■

Les faits

La Savoie doit encore progresser dans la promotion de la montagne en été.

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J’ÉPARGNE UTILE POUR MA RÉGION

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Donner du sens à mon argent, c’est le rendre utile pour ma région, ses habitants, son économie, ses entreprises tout en protégeant nos biens… qu’il serve à aménagernos montagnes, à dynamiser nos campagnes, à moderniser nos villes, à favoriser toutesles innovations et sauvegarder l’emploi. Donner du sens à mon argent, c’est ce que je réalise chaque jour en étant client de la Banque Populaire des Alpes.

Pascal Girard.

LA RENAISSANCE DU FORT DE TAMI�

Depuis l’été 2013, le Fort militaire de Tamié, sur les hauteurs d’Albertville, est sorti de sa torpeur. Un parc aventure a

vu le jour et le site est désormais ouvert gratui-tement à la visite. « La gratuité des visites par-ticipe à l’attractivité du site. Entre juillet – août 2012 et juillet – août 2013, avec des visites gratuites, la fréquentation a été multipliée par quatre. Ce site est un diamant brut qu’il faut travailler. L’objectif est d’attirer 50 000 per-sonnes par an avant cinq ans. Tous les pro-fessionnels qui visitent le site sont convaincus du potentiel », estime Pascal Girard, le gérant de la société coopérative en charge du site.« L’activité phare est le parc aventure mais l’ob-jectif est d’ouvrir de plus en plus d’espaces au public », explique-t-il. La saison estivale 2014 est marquée par l’inauguration d’un circuit de visites audio-guidées, imaginé par la Facim et le cabi-net Alterespaces, tandis que le parc aventure

s’est enrichi de nouveaux ateliers thématisés.« Un troisième pôle voit le jour cette année, avec un service de petite restauration et de vente de souvenirs. Nous relançons la location de salles, qui existait déjà, à l’attention des familles et des entreprises. Le site est unique. Il peut être entièrement privatisé et possède une route et des chemins privatifs », explique Pascal Girard, qui propose à de grandes entreprises de venir en Savoie pour présenter et tester leur matériel. ■

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10910

T�MOIN : DENIS GEOFFROYDepuis 1962, la famille Geoffroy assure la promotion et la commercialisation des produits de Savoie dans les Alpes.

Denis Geoffroy et sa femme Sylvie gèrent depuis 1991 l’entreprise créée par le père de Denis. Comme négo-

ciant ou comme agent commercial, la société Geoffroy et fi ls est à la tête d’un catalogue de 4400 produits proposés aux magasins des stations et aux supermarchés des vallées, en Savoie, Haute-Savoie et Isère. Depuis peu, les équipes commerciales de l’entreprise de La Ravoire s’attaquent au département du Rhône.« Notre activité est liée, à 60 %, au tourisme d’hiver. Nous réalisons 20 % de notre chiffre d’affaires au mois de février. La saison d’hiver est intéressante à double titre. En plus des ventes, elle est une vitrine importante pour les produits de Savoie. La promotion des

produits participe à la promotion du territoire et l’inverse est valable aussi. Il est fréquent que les touristes achètent de nouveau un produit découvert durant un séjour », estime Denis Geoffroy. Les courbes de la saison estivale n’ont rien à voir avec celles de l’hiver, mais l’impact est intéressant pour les affaires. « En été, la baisse de la fréquentation s’est arrêtée. Si la météo est de notre côté, la montagne peut devenir une destination extraordinaire. Il ne faut pas oublier qu’avant le développement des stations de la Côte d’Azur, la montagne était la destination préférée des Français », se souvient Denis Geoffroy.Les fournisseurs de la société Geoffroy et fi ls adaptent leurs gammes aux saisons d’affl uence. « Les produits ne sont pas tous adaptés aux

deux saisons. La clé du développement d’une entreprise, c’est l’innovation. L’agroalimentaire n’échappe pas à la règle. Un nouveau produit doit arriver très vite en magasin avant la sai-son. Le rapport qualité-prix est toujours très important », explique Denis Geoffroy qui sert de trait d’union entre les artisans et industriels savoyards de l’agroalimentaire et près de mille clients, commerçants implantés partout dans les Alpes. ■

Denis Geoffroy.

Les faits

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LE SPORT DE HAUT NIVEAU EST UN PRODUIT D'APPEL TOURISTIQUE

Depuis les Jeux olympiques d’Albertville, la Savoie cultive son savoir-faire d’organisateur d’événements sportifs internationaux.

Membre du Comité d’organisation des J.O d’Albertville puis directeur général de l’Agence départementale

touristique de la Savoie, Rémy Charmetant est désormais président du comité d’organi-sation des championnats du monde d’aviron, programmés à Aiguebelette à la fi n de l’été 2015. « Il y a un lien direct entre le sport et le tourisme. En hiver, avec le ski, c’est évident mais l’été est également concerné avec les sports de pleine nature. La pratique d’un sport de pleine nature génère de l’activité touristique, ce qui n’est pas le cas pour tous les sports », estime-t-il.En été, les pistes des stations se transforment en « spots » de descentes en VTT ou en parcours de golf. « La pratique du kayak, du

cyclisme ou de l’aviron est liée à des sites naturels qu’il n’est pas possible d’installer en ville. L’intérêt du sport de haut niveau est qu’il offre une vitrine à une pratique. C’est le cas du canoé-kayak sur l’Isère ou l’aviron sur le lac d’Aiguebelette. Ensuite le pratiquant habituel utilise les même sites, les mêmes infrastruc-tures, les mêmes hôtels que les athlètes », explique Rémy Charmetant.Outre les retombées directes sur l’économie, les événements sportifs d’envergure apportent en notoriété au territoire. « Un événement est un accélérateur de développement. Les tra-vaux préparatifs permettent l’aménagement du territoire et, le plus souvent, les chantiers sont confi és à des entreprises locales ou régionales », estime Rémy Charmetant.

En 2009, en dix jours, les championnats du monde de ski alpin avaient attiré plus de 240 000 spectateurs à Val-d’Isère. En 2015, près de 50 000 personnes sont attendues, en une semaine, lors des championnats du monde d’aviron à Aiguebelette, avec des retombées jusqu’à Aix-les-Bains et Chambéry pour l’hébergement. « En 1997, les cham-pionnats du monde d’aviron avaient permis de faire prendre conscience de la qualité du site d’Aiguebelette. A chaque fois qu’un événement sportif ou culturel d’ampleur est organisé en Savoie en été, il y a des retombées en terme de séjours. Il y a une incidence indiscutable, avec une clientèle le plus souvent internationale », estime-t-on au sein de Savoie Mont-Blanc tourisme. ■

M�RIBEL MISE SUR LE VTT

Du 21 au 24 août, la station de Méribel accueillera les fi nales de la Coupe du monde de VTT. Suivront, du 18 au

22 mars 2015, les fi nales de la Coupe du monde de ski alpin.« L’objectif est de renouer avec une image spor-tive. En plus de la notoriété, ces événements apporteront des retombées économiques en fi n de saison », explique Christophe Mugnier, responsable des événements au sein de Méribel Tourisme.Depuis cinq ans, la station des 3 vallées accueille régulièrement des compétitions de VTT. « Les retombées sont diffi ciles à chiffrer car nous n’avons pas d’outil de mesure, mais les commerçants nous disent qu’une étape de la Coupe de France de VTT leur permet de réa-liser leur meilleure semaine de l’été », explique

Christophe Mugnier. Cet été, les fi nales de la Coupe du monde devraient attirer, sur une semaine, 700 coureurs, 1500 accompagnants et près de 40 000 spectateurs. Retombées garanties pour les commerces ouverts à ce moment-là. Au mois d’avril, avant la fi n de la saison hivernale, une réunion publique d’information a été organisée pour inciter les professionnels à être présents lors de ce rendez-vous estival. « La réussite d’un tel événement passe par l’accueil. Il faut que les commerces soient ouverts, que les hôteliers et les restaurateurs soient accueillants. Les retombées seront mesurées à la fi n de l’été suivant, grâce au nombre de passages aux remontées mécaniques, de spectateurs qui reviendront pratiquer sur les pistes de la Coupe du monde », estime Christophe Mugnier. ■Christophe Mugnier.

L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

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Les faits

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L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

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COURCHEVEL REVE D'UN NOUVEAU GOLF

Le terrain de golf de Courchevel « est un élément touristique porteur en été », estime Fernand Mugnier, président

du club de la station depuis 1995. L’activité associative regroupe près de 150 pratiquants réguliers dont de nombreux jeunes, auxquels s’ajoutent de plus en plus de touristes. « Une clientèle golfi que, notamment parisienne, vient à Courchevel pour des initiations et des stages. De nombreux touristes sont fi dèles, mais un neuf trous c’est assez limitatif », explique Fernand Mugnier.La question d’un nouveau parcours, de dix-huit trous, est posée depuis des années. Une étude de faisabilité a été commandée pour la transformation – extension du parcours actuel. Elle a été complétée par une étude d’opportunité. « L’objectif est de capter une clientèle estivale nouvelle. Des clients skieurs, qui pratiquent aussi

le golf, pourraient revenir en été. Le potentiel est important, de l’ordre de 5000 à 6000 joueurs. Il est possible d’imaginer des synergies avec les clubs voisins », estime le président du club de Courchevel.Si elle n’est pas une destination « golf » reconnue, la Savoie ne manque pas d’arguments de qualité

avec les terrains d’Aix-les-Bains, Méribel, Tignes, les Arcs, etc. Pour Courchevel, Fernand Mugnier et ses équipes ne manquent pas d’idées. « Il serait possible de rejoindre le haut du parcours en utilisant les remontées mécaniques et jouer en descente. Le panorama serait alors unique, avec une vision parfaite du coup à jouer. » ■

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L’ÉCONOMIE EN SAVOIE

Les dossiers de

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TOURISME ET AGRICULTURE : GAGNANT - GAGNANT

La coopérative laitière de Haute Maurienne Vanoise enregistre ses meilleures ventes quand les touristes sont présents dans la vallée.

David Patton, le directeur de la coo-pérative, n’en fait pas mystère. « Les ventes liées aux saisons touristiques

sont intéressantes, en volumes et en terme de valorisation », dit-il. Clairement, les marges sont meilleures dans les huit points de vente gérés par la coopérative, de Bonneval-sur-Arc à Modane, que lorsque les meules de beau-fort et de bleu de Bonneval sont vendues aux grandes surfaces de la vallée. « Nous avons ouvert un nouveau magasin à Modane en février 2013. C’est un très bon investissement alors que nous craignions que les clients désertent le magasin d’Aussois, très proche. En saison, les deux établissements fonc-tionnent bien et, hors saison, Modane est une ville attractive à l’échelle de la Maurienne », constate David Patton. Trois des points de vente sont ouverts toute l’année.Durant la saison touristique, été comme hiver, entre 40 et 60 % de la production de la coopé-rative laitière de Haute Maurienne Vanoise est

vendue en direct (points de vente, restaurateurs et commerces locaux). Le ratio peut tomber à 10 % le reste de l’année. Pour compléter son offre à l’attention des touristes, la coopérative a développé un site internet. « Le volume des commandes reste anecdotique, de l’ordre de une à deux meules par semaine, notamment car le prix de l’envoi est un frein, mais la notion de service est appréciée par nos clients », explique David Patton.Albert Tourt, agriculteur et moniteur de ski, préside la coopérative laitière. Il a une analyse tranchée : « Ici, sans tourisme, il n’y aurait pas d’agriculture. Le tourisme a une place impor-tante dans la vallée en tirant l’ensemble de l’économie dont l’agriculture fait partie. Nous produisons et nous participons à la protection de l’environnement. Il n’y a pas le tourisme d’un côté et l’agriculture de l’autre. Nous vivons ensemble et nous composons l’offre qui fait que les touristes sont fi dèles à nos stations et à notre territoire si vivant. »

La coopérative laitière de Haute Maurienne Vanoise emploie trente-cinq personnes en haute saison et assure le revenu de soixante-cinq familles d’agriculteurs. ■

David Patton, directeur, et Albert Tourt, président.

Les faits

LE GRAND ROS� DES ALPES POUR VOYAGER

Créateur du rosé pétillant Pink Frog, l’œnologue Laurent Lyothier s’apprête à lancer son Grand rosé des Alpes.

« Les rosés sont rares mais ils sont bons. Il y a un match à mener contre les rosés de Provence. Comme la Provence, les Alpes doivent utiliser l’image des paysages de vacances. Le mot « Alpes » est porteur à l’export, facile à prononcer et facile à mémoriser », estime-t-il. La notoriété inter-nationale des Alpes est un outil pour com-penser la faible reconnaissance du vignoble

savoyard hors des frontières de l’Hexagone.Pour le marché français, le nouveau produit de Laurent Lyothier portera un nom différent, tourné vers l’histoire : Allobrogica.« Les vins d’Allobrogie figurent parmi les plus anciens de France. Il y a une histoire à raconter. Le nom Allobrogica va intéresser le public tout en conservant un lien avec les producteurs savoyards et les coopératives », parie Laurent Lyothier, bien décidé à utiliser les outils marketing ayant permis le succès de sa gamme Pink Frog jusqu’au Japon. ■

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MountainPlanet

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La Savoie ponctuelle au rendez-vousDu 23 au 25 avril, les entreprises spécialisées dans l’aménagement de la montagne avaient rendez-vous au salon « Mountain Planet » de Grenoble.

Créé en 1974, le salon international accueille tous les deux ans près de 15 000 visiteurs professionnels.

Cette année, la Corée du Sud était l’invitée d’honneur d’une édition résolument tournée vers les marchés extérieurs. Comme chaque année depuis 1992, la Chambre de com-merce et d’industrie de la Savoie a proposé aux entreprises du département d’exposer leurs produits et services sous le slogan commun « The Savoie Touch ». Trente-deux sociétés ont répondu à l’appel pour profi ter de l’excellente visibilité d’un stand collectif à la surface record de 900 m2.« J’ai vu des gens contents d’être là. J’ai vu des gens optimistes. J’ai vu des gens qui tra-vaillaient. Je pense que la saison s’est bien passée. Des gens veulent investir en station. Nous n’avons plus l’habitude, mais sur le salon « Mountain Planet », nous ne sommes plus dans le négatif. Nous sommes dans le positif. Les entreprises sont contentes d’être présentes sous ce pavillon. Il se voit. Il attire les clients. Il est important que la Savoie puisse se démarquer, car nous sommes les leaders mondiaux dans l’aménagement de la montagne et des stations de sports d’hiver », constate

René Chevalier, président de la CCI Savoie. Durant trois jours, le stand savoyard a accueilli de nombreux visiteurs et s’est transformé en point de ralliement des Savoyards présents sur le salon « Mountain Planet », qu’ils soient visi-teurs ou qu’ils exposent sur leur propre stand.

Le mercredi 23 avril, l’inauguration du stand collectif de la CCI Savoie a permis de réunir l’ensemble de ces acteurs savoyards de l’amé-nagement de la montagne. Le département regroupe plus de 40 % des 300 entreprises françaises du secteur. ■

Les faits

Trophées du Cluster montagneLe Cluster montagne, que soutient la CCI Savoie, a remis ses trophées 2014 à l’occasion du salon « Mountain Planet ».Le prix de la catégorie « Montagne Performance » est remis à Lumiplan Montagne (Albertville), solutions de communication en temps réel, pour ses supports de communication implantés dans la station olympique de Rosa Khutor (Russie).Le prix « Montagne Internationale » revient à Flexelec (Saint-Bonnet-de-Mure), conception et fabrication de câbles et éléments chauffants souples, pour la sécurisation d’une route en Patagonie.Le prix « Montagne Innovation » est remis à Imagina International (Meylan) pour ses logiciels permettant de gérer et d’optimiser l’ensemble des processus de maintenance des domaines skiables.Le prix « Coup de Cœur – Nicolas Morel » est décerné à la société d’ingénierie environnementale en montagne Karum (Aiton).

Trente-deux entreprises ont exposé leurs produits et savoir-faire sur le pavillon « The Savoie Touch » de la CCI Savoie.

Le salon a été l’occasion d’officialiser le lancement du dispositif « La Trace » unissant les CCI de Montagne et les Ecoles de, ski français.

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MountainPlanet

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La complémentarité de Géode et Epode

Géode est un cabinet de géomètres – experts dirigé par Aurélie Brunaud, Michel Boissenot, Frédéric Gaimard et Stéphane Joly. Depuis une vingtaine d’années, la société accompagne des projets d’aménagement en montagne, en France et à l’étranger. La création du bureau d’études Géode s’inscrit dans une volonté de complémentarité, afi n de pouvoir suivre les projets de la pré-étude à la réalisation des travaux. « Nous devons être présents sur le salon « Mountain Planet ». Nous multiplions les contacts, avec nos clients ainsi qu’avec des prospects », explique Fabrice Saussac, président d’Epode.Le 23 avril, lors de la première journée du salon international de l’aménagement de la montagne, une délégation russe a été accueillie sur le stand commun aux deux entreprises. Les Jeux olympiques à peine terminés, il s’agit d’adapter certains aménagements de la station de Rosa Khutor pour les rendre accessibles au grand public.

Abest ingénierie a 30 ans

Bureau d’études et de maîtrise d’œuvre installé à Ugine, Abest ingénierie a célébré son trentième anniversaire à l’occasion du salon « Mountain Planet ».« 80 % de notre chiffre d’affaires est issu de contrats avec des clients fi dèles. Nous nous devons d’être présents sur ce salon de l’aménagement de la montagne. La présence de délégations étrangères est importante. C’est ici que nous avons noué les premiers contacts qui nous ont permis de travailler à Sotchi », expliquent Robert Tétaz, dirigeant, et Damien Lafaverges, responsable export de l’entreprise.Après les Jeux olympiques de 2014, la société Abest espère pouvoir décrocher des contrats à l’occasion des Jeux olympiques de 2018. « Nous avons déjà effectué un voyage en Corée du Sud. La situation est différente de celle de la Russie. Les stations existent déjà et il y a moins de besoins en terme d’études et d’ingénierie », explique Robert Tétaz.Deux ans après le lancement de la fi liale Abest géo-détection, lors du salon 2012, les équipes de la société uginoise ont profi té de l’occasion pour poursuivre la promotion de ce nouveau service de cartographie.

Alp’Loader mise sur l’hybrideSpécialisée dans la vente et la maintenance de matériel de travaux publics en montagne, la société chambérienne Alp’Loader participait pour la quatrième fois au salon grenoblois, une nouvelle fois au sein du collectif d’entreprises mobilisées par la CCI Savoie. « Nous nous engageons au sein de l’action collective, car l’entente est bonne et ce collectif est une force pour les entreprises de notre taille », explique Jean Girard-Reydet, dirigeant de l’entreprise.« Sur un marché très concurrentiel comme le nôtre, le contact humain et les solutions techniques permettent de faire la différence. Ici nous voyons

nos clients et nous rencontrons des prospects », explique Jean Girard-Reydet. Concessionnaire exclusif pour la France du constructeur italien de pelles araignées Batemag, Alp’Loader a pu annoncer lors du salon la sortie imminente d’un modèle hybride. Cette motorisation nouvelle permettra d’apporter une réponse à la problématique des chant iers en zones préservées, comme les parcs nationaux.

Rud Savoie Chaînes soigne ses gammesEn 2011, la société Savoie Chaînes (La Bathie) et le fabricant allemand Rud ont opéré un rapprochement pour mieux aborder le marché français. Rud Savoie Chaînes est distributeur exclusif des produits développés et fabriqués en Allemagne tout en enrichissant son catalogue d’autres produits. « Nous sommes les seuls à avoir un catalogue aussi complet en chaînes poids-lourds et chaînes de déneigement. Nous avons également développé un réseau de revendeurs de nos chaînes grand public, voitures, 4x4 et utilitaires », explique Franck Lesueur, le gérant de Rud Savoie Chaînes (R.S.C). « En se rapprochant de Rud, Savoie Chaînes a trouvé le moyen de faire évoluer certains produits. Rud est le leader mondial de la chaîne de protection. Leur gamme est très complète, mais certains produits ont besoin d’être adaptés au marché français. Notre re lat ion es t te l le que nous sommes très réactifs », explique Franck L e s u e u r q u i p r o f i t e d e « M o u n t a i n Planet » pour aller à la rencontre de ses clients.

Claire Blondeau et Fabrice Saussac.

Franck Lesueur.

Jean Girard-Reydet.

Robert Tétaz et Damien Lafaverges.

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Entretien

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André-Denis PiotComme il l’avait annoncé, André-Denis Piot a quitté la présidence du Medef Savoie au terme d’un seul et unique mandat. Entretien avec un homme libre.

Pourquoi quittez-vous la présidence du Medef Savoie après un seul mandat ?D’abord, j’ai un problème d’âge. Je vais bien-tôt avoir soixante-dix ans. Ensuite, il y a trois stades dans la vie : la jeunesse, la carrière professionnelle et le temps de la retraite. J’attaque le troisième temps, avec la volonté de passer du temps avec ma famille, avec mes amis. Enfi n, et c’est une raison fondamentale, quand vous n’êtes plus dans l’entreprise, vous déconnectez très vite. J’ai quitté mon activité professionnelle il y a trois ans et il me semble honnête, alors que je ne suis plus dans l’entreprise, de laisser cette place à d’autres, qui le sont encore.

Qu’avez-vous le plus aimé durant votre mandat ?La rencontre. Ça m’a beaucoup frappé. Sur ce territoire savoyard, il y a des personnalités extrêmement attachantes que je n’aurais vrai-semblablement pas connues en dehors de ce mandat. Il y a vraiment des gens de très grande qualité en Savoie. C’est une chance terrible. C’est une rencontre agréable car elle n’est pas entachée de vice. En Savoie, il n’y a pas de clans, pas d’équipes qui s’opposent. Il y a de la part de tous les acteurs du territoire le souci de l’intérêt général.

Que n’avez-vous pas aimé ?La diffi culté de faire évoluer les choses. C’est un souci au niveau national, pas seulement localement, y compris dans nos organisations professionnelles. Ça m’a beaucoup impres-sionné. Je prends un exemple : j’ai beaucoup défendu la position de René Chevalier, le président de la CCI Savoie, quand il a fait cette proposition d’essayer de travailler avec la Haute-Savoie, sous une forme à défi nir. Il s’est fait jeter de toutes parts, même en Savoie, sauf par quelques autorités locales, comme Eric Jalon, le préfet de la Savoie, ou Hervé Gaymard, le président du Conseil général. Partout ailleurs : bronca, alors que c’est une idée sensationnelle. C’est inéluctable. Ou on essaie de créer un pôle important en Savoie, ou on se fait littéralement phagocyter par la

région à Lyon. Cette idée a du sens. On ne peut pas le nier, mais immédiatement on a dit : c’est hors de question !

Et au Medef quelle a été la réaction ?Au Medef, c’est pareil. J’ai essayé de faire une intervention en ce sens. Je me suis fait jeter par la Haute-Savoie. Cette diffi culté de faire évoluer les choses m’a beaucoup frappé.

A votre arrivée à la tête du Medef en Savoie, vous disiez votre ambition de faire changer l’image de l’entreprise auprès du grand public. Pari tenu ?Aujourd’hui, nous sommes dans un contexte plutôt favorable pour que ce pari ait été tenu. Même le Gouvernement s’intéresse beaucoup aux entreprises, même si ça lui est repro-ché. Il y a une prise de conscience, chez le citoyen lambda, de l’importance de l’entreprise comme lieu de création de richesses. Ça, c’est acquis. C’est une évolution considérable car il y a quelques années, l’entreprise était plutôt considérée comme un environnement défavorable et nuisible par une grande partie de la population. En Savoie, il y a un regard plutôt favorable sur l’entreprise, avec quelques nuances, car il y a encore quelques autorités locales qui considèrent que l’entreprise génère des nuisances, crée des perturbations et ne trouvent pas de place sur leur territoire pour en accueillir.

Avec toujours, quand même, une défi ance envers les grandes entreprises.Oui. L’amalgame est considérable. On l’a encore entendu lors de la Conférence éco-nomique et sociale du 7 avril, quand la CGT dit : l’entreprise est malsaine car elle distribue des dividendes au détriment des salariés. On confond largement la grande entreprise qui distribue des dividendes et la petite entreprise locale. Souvent une petite entreprise n’a pas les moyens de verser des dividendes et quand elle en a les moyens elle renforce ses fonds propres. Il faut faire évoluer les mentalités et supprimer cet amalgame, mais ça me semble diffi cile pour une partie de la population.

Quelles actions peut mener le Medef pour faire évoluer cette situation ?Ces dernières années, au Medef Savoie nous avons beaucoup travaillé pour changer le regard des citoyens sur l’entreprise. Nous avons essayé d’expliquer que l’entreprise est un lieu de fabrication de richesses. C’est le premier lieu où l’on fabrique de l’emploi. Ce n’est pas l’Administration qui donne de l’emploi, c’est l’entreprise. Désormais, c’est acté dans l’esprit des gens. Le Medef a joué son rôle, fortement, pour faire entendre ces arguments.

Président du Medef en Savoie, est-ce un poste politique ?Oui. C’est obligatoirement un poste politique. Il y a, peu ou prou, toujours un peu de politique dans n’importe quelle action menée sur un territoire. Le président du Medef doit gérer les relations avec les autorités locales. Il doit créer le lien. Il doit expliquer le point de vue des

Les faits

André-Denis Piot.

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Entretien

N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 19

chefs d’entreprise et faire en sorte que les autorités locales le comprennent bien. Je me suis efforcé d’avoir d’excellents contacts avec toutes les autorités locales et j’en suis plutôt satisfait. Nous sommes sur un département où il n’y a pas beaucoup de rivalités, pas beaucoup d’oppositions, pas beaucoup de dogmatisme. Il y a plutôt du pragmatisme dans l’approche des choses. Ce n’est pas vrai partout.

Quel regard portez-vous sur l’économie savoyarde ?La force de ce département c’est d’avoir une richesse touristique telle qu’elle porte 50 % de notre production intérieure brute. Le tourisme est extrêmement moteur. Beaucoup d’entre-prises travaillent sur les massifs alpins. C’est une chance inouïe et la Savoie se porte plutôt bien par rapport à la moyenne nationale. Malgré tout, j’ai toujours défendu la thèse qu’il faut se préoccuper de l’évolution de l’industrie. Désormais, le secteur industriel ne pèse plus que 12 % de la production intérieure brute, contre 25 à 30 % il y a 20-25 ans. Il y a un vrai problème d’équilibre. Il faut créer d’autres sources de richesses que le tourisme.

Avec quels leviers ?Il faut que le département soit attractif et qu’il organise une espèce de démarchage afi n de faire venir de nouvelles entreprises en Savoie ou d’accompagner des entreprises déjà implantées. Il faut d’abord une prise de conscience et une volonté de porter ce sujet de l’attractivité industrielle. Ça commence à se faire avec, par exemple, le club des chefs d’entreprise ambassadeurs de la Savoie, voulu par Chambéry métropole.

Le mot « industrie » a encore souvent une connotation négative.Oui. A cause de la culture marxisante qui a envahi notre pays. L’industrie, c’est le lieu de l’exploitation. Ce n’est plus ça du tout. L’industrie c’est le lieu du génie, de l’innovation. Beaucoup plus que le tourisme.

La spécialisation de la Savoie, à l’initiative du Conseil général, sur l’industrie liée aux énergies renouvelables est-elle une bonne idée ?Ça me plaît. C’est une très belle histoire. Le problème, c’est que, pour l’instant il y a beau-coup de chercheurs et pas encore beaucoup de conséquences industrielles locales. Je ne conteste nullement la qualité des recherches

menées à l’Ines (Institut national de l’énergie solaire), mais désormais il faut une concréti-sation industrielle en Savoie, qui développe un produit lié à l’énergie solaire. Ce serait un bel aboutissement de cet investissement fort du département.

N’y-a-t-il pas trop de structures d’accom-pagnement du développement économique en Savoie ?Pendant mon mandat, mon souci a été de réunir, autant que possible, les forces locales sur un thème commun, car, je partage votre avis, il y a trop de structures. Comme il est diffi cile d’engager des fusions, il faut trouver un thème commun et engager les acteurs locaux à s’en emparer ensemble. C’est déjà une démarche lourde, mais nous y arrivons. En trois ans, le Medef a développé les relations avec l’Agence économique. Ça n’existait pas à mon arrivée. La Conférence économique et sociale du 7 avril était portée par l’Agence économique au côté de l’ensemble des par-tenaires sociaux. C’est normal car elle a des moyens et une connaissance du territoire que les autres n’ont pas. Chaque fois que l’on peut travailler ensemble, faisons-le.

Est-ce dans cet esprit que vous avez pré-sidé l’association Savoie Développement Durable ?Oui. Je suis très fana de développer ce type de gouvernance. On choisit un thème, on réunit les acteurs du territoire pour travailler ensemble. Ça marche. Savoie Développement Durable est un bon exemple. Il faut trouver d’autres thèmes à explorer ensemble. Le thème de l’insertion m’intéresserait beaucoup. La proportion de jeunes au chômage est inacceptable. Certains n’ont jamais travaillé. C’est un souci collectif. Il doit être porté par les acteurs locaux, y compris les chefs d’entreprise.

Que répondez-vous aux entrepreneurs qui vous disent : d’abord mon entreprise et ensuite, s’il me reste du temps, l’intérêt général ?Je dis aux chefs d’entreprise qu’ils ont le devoir de s’intéresser aux failles locales. Le chômage des jeunes dans certains quartiers, sur certains territoires, est tel qu’il y a obligation pour les chefs d’entreprise de s’emparer du sujet. Au moins, il faut prendre conscience qu’il y a un problème. Une entreprise qui se porte bien peut faire l’effort de prendre des CDD ou des apprentis. La notion d’apprentissage est faible

en Savoie. Les entreprises ne sont pas très accueillantes à l’égard des apprentis. Il ne faut pas que l’entreprise soit individualiste. Elle est co-responsable de l’environnement local.

Qu’avez-vous dit à votre successeur, Bruno Gastinne, au moment de lui céder la place ?D’abord, j’ai cherché mon successeur. J’ai mis un peu de temps à le trouver, mais je suis tombé sur un successeur qui correspond parfaitement au type d’intervention que j’ima-gine. Bruno Gastinne considère qu’il a une responsabilité locale. Il est élu à la CCI Savoie. C’est déjà un engagement lourd puisqu’il est président de la commission Industrie et services à l’industrie et en plus il prend la présidence du Medef. C’est courageux. Mais son moteur est de conserver une certaine disponibilité pour le territoire. Les gens comme ça sont rares.

N’aurait-il pas été préférable que le pré-sident du Medef soit un nouveau venu, sans engagement, pour être complémen-taire de Bruno Gastinne à la CCI Savoie ?Que Bruno soit à la fois élu à la CCI et président du Medef, ça me va très bien. Il conforte la relation entre la CCI et le Medef, qui a toujours été très bonne. De même, j’attache beaucoup d’importance au fait que le président de la CCI soit issu du Medef. Il doit y avoir un lien très fort entre les deux organismes. Bruno Gastinne s’organise dans son entreprise de sorte à honorer ses engagements locaux.

A la présidence du Medef, s’ajoutent une multitude de mandats, dans de nom-breuses structures, que les membres doivent assumer ?Le Medef Savoie compte près de 200 manda-taires. C’est énorme. A chaque fois, le Medef a un représentant. C’est une performance. Mais la question qui se pose c’est : Pourquoi avoir plus de 200 organisations en Savoie ? Il faut que l’on arrive à fusionner certaines organisations qui œuvrent dans les mêmes secteurs d’activité. Ça se fera pour des problèmes fi nanciers. La plupart de ces organisations sont fi nancées par des fonds publics et il n’y a plus d’argent. Il faudra prendre le taureau par les cornes et réduire le nombre d’organisations, d’associa-tions. Je ne suis pas pour une concentration dans un gros « truc » qui gérerait tout, mais il y a des rapprochements possibles pour la défense d’intérêts communs. ■

Page 20: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

Industrie

Les faits

Le CIH d’EDF en chiffresLe Centre d’ingénierie hydraulique d’EDF emploie près de 950 personnes dont presque la moitié en Savoie. L’entreprise, qui est une unité de la division « Production » d’EDF compte six autres sites en France, à Grenoble, Lyon, Mulhouse, Marseille, Toulouse et Brive. Les équipes du CIH interviennent sur la maintenance et la modernisation de 622 barrages ou prises d’eau et 435 centrales hydrauliques gérés par EDF. Un tiers des capacités de production d’hydroélectricité de la France, deuxième producteur européen après la Norvège, est situé en région Rhône-Alpes.Chaque année, le CIH réalise 1,7 million d’heures d’ingénierie pour le compte d’EDF ou de clients à l’étranger. Le budget annuel du centre est de l’ordre de 430 millions d’euros, dont plus de 300 millions d’euros dédiés à l’investissement. Entre 2006 et 2014, les effectifs du CIH sont passés de 600 à 950 personnes. Les contrats d’alternance représentent 5 % des salariés.

20/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 109

Les barrages du futur sont imaginés en Savoie

Le Centre d’ingénierie hydraulique d’EDF emploie près de 950 personnes. La moitié des effectifs est basée en Savoie.

Depuis 1989, le Centre d’ingénierie hydraulique (CIH) est installé à Savoie Technolac, au Bourget-du-Lac. En

vingt-cinq ans, les effectifs savoyards ont été multipliés par trois. « Notre activité est importante en Savoie, mais l’expertise du CIH d’EDF est présente partout en France et dans le monde. Partout où il y a des projets d’aménagement ou de maintenance de barrages hydrauliques », explique Jean-David Méchali, directeur du CIH. Pionnière en 1989, la filiale d’EDF figure toujours parmi les acteurs majeurs de la politique de Savoie Technolac et du Conseil général de la Savoie en matière de recherche et de développement des énergies renouvelables, au côté de l’Ines (Institut national de l’énergie solaire). « Nous souhaitons confi rmer notre présence en Savoie », affi rme Jean-David Méchali, dont les équipes peaufinent un projet de déménagement… sur le site de Savoie Technolac.« Savoie Technolac et EDF ont une histoire proche. Le technopôle a été créé en 1987, après la fermeture de la base aérienne militaire du Bourget-du-Lac. Le Conseil général de la Savoie a alors voulu que le site devienne l’aiguillon de l’économie savoyarde de demain, en plus du tourisme et de l’industrie. Nous avons eu la chance de trouver sur notre route le projet d’EDF de regroupement de l’ensemble de ses CIH sur un seul site », se souvient Jean-Pierre Vial, vice-président du Conseil général et président de Savoie Technolac.

La moitié des effectifs du CIH sont des experts en hydraulique. Ces spécialistes travaillent quo-tidiennement à la conception et à la réalisation de nouveaux aménagements hydrauliques en France et dans le monde. En Savoie, où sont concentrés les grands barrages français, les mis-sions concernent la maintenance, la réhabilitation et la modernisation du parc (barrages, usines, galeries, conduites forcées, canaux…). Le savoir-faire développé depuis les années 1930 et la construction des premiers grands barrages de production d’hydroélectricité sont déclinés dans d’autres secteurs d’activité, comme les stations de transfert d’eau par pompage,

les usines marémotrices ou hydroliennes.Mis en service en 2010, le barrage de Nam Theun 2 au Laos est le plus récent des grands chantiers menés par les équipes du CIH d’EDF. Pendant cinq ans la construction a mobilisé près de 8000 personnes pour un investissement de près d’un milliard d’euros. « Il reste des projets à réaliser, même si beaucoup pensent que l’hydraulique est derrière nous. En France, le CIH et EDF transforment actuellement six centrales sur la Romanche, en Isère, en une seule unité. En Savoie, le chantier de Tignes - Malgovert se poursuivra encore deux ans, pour un montant total de 80 millions d’euros. Le chantier de la Coche, à Moutiers, débutera au mois de sep-tembre, pour un montant total de 140 millions d’euros. Le Centre d’ingénierie hydraulique d’EDF intervient également en mer, au développement d’usines d’énergie marine. En Afrique, seulement 10 % du potentiel hydraulique est exploité. De fait, il y a beaucoup de projets dans des pays comme le Cameroun, le Mozambique », explique Jean-David Méchali, mettant en avant la force d’innovation de ses équipes et la complémen-tarité avec EDF, en charge du développement des réseaux de transport d’électricité. ■

En 2014, le CIH célèbre le 25e anniversaire de son implantation à Savoie Technolac.

Page 21: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

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Page 22: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

Servicesaux entreprises

Les faits

Au service des professionnelsLe 1er mars, Jean Lain Automobiles a lancé son « Service Pro » à l’attention des entreprises. « Notre étude de marché a montré qu’il y a une réelle attente de la clientèle professionnelle, qui souhaite que sa spécifi cité soit reconnue », explique Jean-Michel Lain. « Nous sommes les rares à proposer une offre aussi complète. Le service va fonctionner et nous permettre de capter une nouvelle clientèle », estime Alexandre Lain.Une équipe dédiée à la clientèle professionnelle a été créée tant pour la vente ou la location de véhicules que pour le service après-vente. Avec désormais sept marques en concession, Jean Lain Automobiles couvre la quasi-totalité des besoins des entreprises en véhicules utilitaires ou en véhicules de société. L’équipe dédiée du « Service Pro » intervient très en amont, avec des conseils de fi nancement.« Le fait d’avoir autant de marques dans le groupe, nous permet de répondre à toutes les demandes, en termes de modèles et de budget. L’équipe du « Service Pro » est multimarques, au niveau de la vente et aussi pour l’après-vente », explique Jean-Michel Lain. Les nouvelles technologies de l’information devraient permettre aux clients du nouveau service de gagner encore du temps. « Le e-service ou l’e-boutique auront comme objectif de faciliter encore et encore la vie des utilisateurs. Nous souhaitons qu’en venant chez nous, les clients se disent : « ici, ça va être simple ». L’objectif du « Service Pro » est de leur faciliter la vie », assure Alexandre Lain.

22/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 109

Jean Lain Automobiles accélère grâce à l’innovation

Créée en 1966, l’entreprise Jean Lain Automobiles est aujourd’hui implantée dans quinze villes de Savoie, Haute-Savoie, Isère et Ain.

Le 1er novembre 2013, l’entreprise familiale que dirigent Alexandre et Jean-Michel Lain, est devenue concessionnaire des

marques Audi et Volkswagen à Ferney-Voltaire et à Bellegarde. Dans quelques semaines, le 1er juillet, un nouveau constructeur misera sur l’entreprise savoyarde pour développer ses ventes en Savoie et Haute-Savoie, portant à sept le nombre de marques en catalogue.« La taille du groupe Jean Lain est signifi cative », analyse Alexandre Lain pour expliquer l’intérêt que portent les constructeurs au travail effectué par les quelque 1000 salariés, dont 100 apprentis, répartis dans vingt-deux établissements, pour un total de 45 métiers. « Les dispositifs sont adaptés à la taille des villes où nous nous implantons », explique Jean-Michel Lain.Au fi l de son développement, l’entreprise Jean Lain Automobiles est restée fi dèle à la philosophie de Jean Lain, le fondateur du premier garage à Aix-les-Bains : la fi délisation de la clientèle se joue sur la qualité des services plutôt que sur la politique commerciale dans un secteur très concurrentiel. « La clé c’est de fi déliser la clien-tèle à travers le service après-vente. L’innovation est présente dans notre manière de vendre un véhicule, notamment avec la segmentation de l’offre, sur le neuf comme sur l’occasion, mais le service après-vente innove également, pour réduire l’attente en ateliers ou avec des services novateurs comme les navettes permettant de regagner le centre-ville ou le gardiennage des pneus hiver d’une saison à l’autre. L’objectif est de devancer les attentes de nos clients. Cette démarche nous permet de nous situer au dessus des moyennes nationales de ventes

de nos marques », détaille Jean-Michel Lain.En pays de Savoie, l’entreprise Jean Lain est aussi connue que les marques automobiles qu’elle représente. Une reconnaissance appré-ciée par Alexandre et Jean-Michel Lain. « La volonté de poursuivre cette histoire locale est réelle. Nous conservons l’esprit familial malgré la taille de l’entreprise. Nous demeurons une entreprise locale avec une place particulière et un rôle à jouer. Nous devons rendre à nos

clients, à nos collaborateurs ce que nous offre le territoire », assure Jean-Michel Lain. « En moyenne, l’entreprise reçoit 800 CV par mois. Nous avons des besoins, car 20 à 25 postes sont ouverts en permanence, mais il y a aussi beaucoup de candidatures spontanées. Le fait d’être un groupe structuré attire les salariés et nous avons l’image d’une société qui offre des perspectives d’évolution et de promotion interne », constate Alexandre Lain. ■

Jean-Michel et Alexandre Lain.

L’entreprise est présente en Savoie, Haute-Savoie, Isère et dans l’Ain.

Page 23: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

ConjonctureLes chiffres clés

N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 23

La Savoie soigne ses exportations

Après une chute notable en 2009, le niveau des exportations des entre-prises savoyardes est reparti à la

hausse en 2010 et se maintient à des chiffres similaires depuis trois années consécutives. La performance savoyarde, en léger retrait de 0,13 % entre 2012 et 2013, est meilleure que la moyenne régionale (-4,75 %) et que la moyenne nationale (-1,3 %). A l’opposé, les volumes d’importations sont en forte baisse (-9,07 %), confi rmant le recul des investisse-ments des entreprises et de consommation

des ménages du département. Un autre phé-nomène explique cette baisse. Les grandes entreprises de Savoie sont tournées vers la métallurgie dont les prix ont baissé, au niveau mondial, en 2013. Toutefois, le département a mieux résisté en 2013 que le reste de la région Rhône-Alpes et que la France. Conséquence de la bonne tenue des exportations et de la baisse des importations, l’excédent commer-cial progresse (+963 millions d’euros) ainsi que le taux de couverture (174,9 % en Savoie, 99,9 % en Rhône-Alpes, 87,7 % en France).

En légère progression par rapport à 2012, la part de la Savoie dans les exportations de Rhône-Alpes s’établit à 4,9 % des volumes (contre 4,7 % en 2012). A l’opposé, la part des importations fl échit (2,8 % en 2013 contre 3 % en 2012). Les touristes étrangers venant en vacances et dépensant leurs devises dans les stations de Savoie et les prestations de services ne sont pas comptabilisés dans ce bilan. ■

Les pays clients de la Savoie

Sources : Direction régionale des Douanes et des droits indirects de Chambéry.

CCI SAVOIE

Part des départements dans les exportations de Rhône-Alpes

RhôneIsèreAinHaute-Savoie

DrômeLoireSavoieArdèche

30,1 %

21,1 %17 %

9,1 %

8 %

7,8 %

4,9 % 1,9 %

Part des départements dans les importations de Rhône-Alpes

RhôneIsèreAinHaute-Savoie

DrômeLoireSavoieArdèche

37,8 %

19,9 %

13,5 %

9,5 %

7,6 %

6,9 %2,8 % 2 %

Les pays fournisseurs de la Savoie

0

100

200

300

400

500

0

50

100

150

200

250

AllemagneItalieEspagneRoyaume-Uni

ChineJaponÉtats-UnisSuisse

ItalieAllemagneChineRoyaume-Uni

EspagneAfrique du SudAutricheÉtats-Unis

ME ME

-0,7

2 %

-1,5

1 %

+26

,29

%

+3,

10 %

+8,

34 %

+10

7 %

-13,

4 %

+5,

95 %

-11,

07 %

-4,8

5 %

-1,8

9 %

+9,

8 %

+4,

17 %

-7,5

4 %

+13

,32

%

+3,

44 %

Les produits exportés

0

100

200

300

400

500

Matériel électrique Produits sidérurgiques Machines d’usage général Produits chimiques Métaux non ferreux

Machines d’usage spécifi que Equipement pour automobileCoutellerie, outillage

Métaux non ferreuxProduits sidérurgiques Machines d’usage généralMatériel électrique

Coutellerie, outillageMachines d’usage spécif.Matériaux de construction Produits chimiques

ME

+5,

63 %

-8,5

2 %

+9,

16 %

-1,5

2 %

-12,

72 %

+45

,89

%

+7,

67 %

+5,

5 %

Les produits importés

0

30

60

90

120

150 -31,

12 %

-0,7

6 %

-2,8

6 %

-11,

48 %

+3,

71 %

+6,

6 %

-3,7

2 %

-15,

65 %

143

ME

131

ME

91 M

E

102

ME

83 M

E

56 M

E

50 M

E

43 M

E

484

ME

436

ME

195

ME

286

ME

160

ME

131

ME

126

ME

87 M

E

249 M

E

216 M

E

60 M

E

83 M

E

56 M

E

54 M

E

54 M

E

51 M

E

447 M

E

355 M

E

159 M

E

163 M

E

70 M

E

68 M

E

67 M

E

63 M

E

Page 24: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10824/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10824

TerritoireChambéry

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10924

« Aux Salaisons savoyardes » à la recherche du naturel

Fondée en 1995 à Cognin, l’entreprise de charcuterie, salaisons et conserves « Aux Salaisons savoyardes » est dirigée par Alain Buffi ère depuis un an.

Jambons, diots, saucisses, pâtés, verrines, soupes, plats cuisinés… Le catalogue de l’entreprise est riche de

160 recettes vendues à des grossistes ou en magasins sous les marques « Aux Salaisons savoyardes » (grandes surfaces) et « Saveurs des Alpes » (épiceries et magasins de produits régionaux).« L’entreprise est propriétaire des recettes, mais les hommes et les femmes qui travaillent ici ont le savoir-faire. Il s’agit d’un savoir-faire unique. J’ai besoin de professionnels polyvalents sachant produire selon la philosophie de l’entreprise », explique Alain Buffi ère, très attaché aux trois mots pouvant défi nir son approche : artisan, qualité, Savoie.Depuis son arrivée en Savoie, le nouveau pro-priétaire travaille au renforcement des valeurs de l’entreprise. Il développe les relations avec les partenaires locaux à l’image des cueilleurs professionnels des Bauges lui fournissant ici de l’ortie, là des aiguilles d’épicéa.« Notre vocation est de proposer des produits avec du goût, à base de matières naturelles. Nos matières premières sont essentiellement fran-çaises. L’objectif est de trouver des fournisseurs en Rhône-Alpes, sous réserve que la qualité soit au rendez-vous », affi rme Alain Buffi ère. Ce travail de « sourcing » est complété par la

volonté d’apporter de la nouveauté aux gammes. « Pour se développer, l’entreprise doit innover et proposer des produits nouveaux. L’objectif 2014, c’est d’apporter de la naturalité à nos produits sans dégrader le goût et la qualité. Le paradoxe, c’est que nos efforts ne se voient pas. Nous n’utilisons pas de colorant, pas de conservateur. Nous pouvons encore progresser en enlevant des arômes, des additifs et en les remplaçant par des levures naturelles. Pour par-venir à ce résultat, nous nous sommes attachés aux services d’un développeur. Il passe deux jours par semaine dans l’entreprise. C’est un investissement énorme pour une entreprise artisanale de quinze personnes », explique le nouveau propriétaire.Les produits de l’atelier de Cognin sont essen-tiellement vendus en Savoie et en Haute-Savoie (85 % du chiffre d’affaires 2013). L’objectif affi ché

est de développer les ventes dans les dépar-tements voisins. « En grande distribution, nous travaillons point de vente par point de vente en nouant des relations durables avec les respon-sables des magasins », détaille Alain Buffi ère. Pour améliorer la lisibilité des marques « Aux Salaisons savoyardes » et « Saveurs des Alpes », un travail marketing a été engagé. Les premiers résultats seront visibles sur les étiquettes dès cet été. Une partie de la production est livrée sans étiquette à des grossistes à l’attention des collectivités et des commerces traditionnels de boucherie et charcuterie. « Nos tarifs peuvent sembler élevés mais il y a le coût du travail et de la matière première, de qualité. La qualité d’artisan a de la valeur pour les consommateurs et ici nous sommes fi ers de notre travail. Nous sommes les seuls artisans de Savoie à avoir une gamme aussi complète », assure-t-il. ■

Les faits

Reprise d’entreprise, mode d’emploiOriginaire du Sud-Ouest, Alain Buffi ère a effectué l’essentiel de sa carrière dans l’agroalimentaire. Il a toujours eu l’ambition de posséder sa propre entreprise. « Je suis devenu membre de l’association Cédants et Repreneurs d’Affaires. J’ai suivi une formation de trois semaines durant laquelle j’ai rencontré mon avocate et mon expert-comptable. Ensuite je me suis rapproché du réseau des CCI pour identifi er les entreprises à reprendre. Je suis membre du réseau Entreprendre Savoie. La proximité des contacts et l’éthique de l’association sont importantes quand on s’installe », explique-t-il.Au quotidien, Alain Buffi ère pratique « la démocratie éclairée » pour sensibiliser ses équipes aux enjeux de l’entreprise. « Même si à la fi n je décide, les échanges avec l’équipe et la confrontation d’idées et d’avis sont importants », remarque-t-il. Il a ainsi organisé un vote pour choisir le futur logo de l’entreprise.

Alain Buffière.

L’entreprise artisanale commercialise 160 références différentes.

Page 25: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

TerritoireAix-les-Bains Lac du Bourget

Axed se porte bienCréée en 1996, la société Axed est installée sur le parc Savoie Hexapôle, à Méry, depuis l’été 2012.

L’entreprise que dirigent Didier Messori et James Tremino fabrique et installe des portes automatiques piétonnes. Les

nouveaux locaux, regroupant les services commerciaux et administratifs, le bureau d’études et l’atelier de production sur le même site, sont adaptés à la montée en charge de la société, qui a vu ses effectifs quadrupler en cinq ans.Axed conçoit des solutions d’ouvertures et de fermetures automatiques pour les com-merces, les bureaux et également pour les logements. Distributrice des produits Manusa pour la France, la société Axed adapte et développe les produits de l’un des leaders de la porte piétonne en Europe aux spécificités

du marché national. De plus, les équipes techniques d’Axed assurent depuis Méry l’installation et le service après-vente sur l’ensemble du territoire de Rhône-Alpes. « En France, le taux d’équipement est plus faible qu’ailleurs en Europe. Dans certains pays nordiques les portes automatiques permettent de limiter les pertes de chaleur », expliquent Didier Messori et James Tremino. Le secteur de la rénovation s’intéresse de plus en plus à ces arguments de performances thermiques.Le marché devrait également être porté par l’obligation faite aux établissements recevant du public d’une mise aux normes d’acces-sibilité. ■

Didier Messori et James Tremino, les dirigeants d’Axed – Manusa.

Les faits

N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 25

ACCESSIBILITÉ :LE 31 DÉCEMBRE 2014,

C’EST DÉJÀ DEMAIN !

La CCI Savoie et les Experts-comptables vous guident et vous informent dans les démarches à suivre

pour rendre votre établissement accessible.

Votre entreprise est-elle concernée ?Vers qui se tourner pour savoir si votre établissement est accessible ?

Qui peut vous accompagner pour la mise en conformité ?Existe-t-il des dérogations ?

Comment déposer un dossier de dérogation ?A qui incombe la charge de la mise aux normes ?

Grande

écriture

Chambre de Commerce et d’Industrie de la SavoieT. 04 57 73 73 73 - F. 04 79 33 56 84 - [email protected] - www.savoie.cci.fr

Conseil Régional de l’Ordre des Experts-Comptables Rhône-Alpes - T. 04 72 60 26 26 - F. 04 78 62 23 35www.rhonealpes.experts-comptables.fr

La loi change, pas la date !

Page 26: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10826/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10826

TerritoireCœur de Savoie

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10926

Un comité d’entreprise dans chaque PME ?

Lancé en 2001, le concept de Comité d’entreprise pour tous est aujourd’hui un succès. Mais le début du parcours a été tortueux.

Fondateur de Novalto, la société à l’origine de l’idée de « C.E pour tous », Sylvain Bianchini ne fait pas mystère des diffi -

cultés rencontrées avant que l’entreprise ne prenne son envol. « C’était une bonne idée, mais il s’agit d’une histoire de longue haleine car il y avait une page blanche devant nous. Ça n’avait jamais été tenté. La technique et la légis-lation : tout était en mouvement. Nous avons vécu des moments incroyables. La société a failli disparaître deux fois », se souvient-il.Au début des années 2000, Sylvain Bianchini fait un constat : 98 % des entreprises fran-çaises ne possèdent pas de comité d’entre-prise. L’idée est simple : créer une entreprise capable d’apporter aux sociétés de petite taille les mêmes avantages que ceux obtenus pour les salariés par les comités d’entreprise des grands groupes.« Nous avons vite compris pourquoi personne ne l’avait fait avant nous. Nous étions au début d’Internet, avec seulement 16 % d’utilisateurs, et le seul moyen d’entrer dans les foyers des salariés pour apporter nos services était la télé-vision », se remémore le fondateur de Novalto.En plus de développer les produits et services du « C.E pour tous », ses équipes doivent trouver et adapter la technologie capable de transformer les téléviseurs en terminaux d’infor-mation et de réservation, grâce à des boitiers utilisant Internet. Un premier tour de table est organisé en septembre 2001, mais après les attentats du 11 septembre, le bel engouement s’effondre, le projet, très novateur étant jugé trop

risqué. Après une nouvelle ouverture du capi-tal, en novembre 2004, ce n’est qu’en janvier 2006 que le modèle Novalto atteint vraiment sa maturité technologique et commerciale, grâce au développement d’Internet.« Nous sommes passés de vingt personnes en 2005 à plus de 100 en 2010. Il nous a fallu deux-trois ans pour trouver le bon modèle et nous devons encore évoluer pour répondre aux attentes. Il y a 400 000 PME en France et autant de manières pour nos équipes d’aller à la rencontre de ces chefs d’entreprise dont la priorité, clairement, n’est pas la création d’un C.E. pour leurs salariés. Quand nos équipes arrivent dans l’entreprise, c’est pour présenter un produit qui n’est pas attendu. Dans une société de dix-quinze personnes, il n’y a pas de stratégie R.H. Notre travail consiste à démontrer qu’une politique de gestion des ressources

humaines réfl échie permet aux entreprises de se développer plus vite », explique Sylvain Bianchini.Le « C.E pour tous » de Novalto compte plus de 6 000 PME adhérentes en France pour un total de 70 000 salariés. Les entreprises de moins de cinquante salariés sont le cœur de cible des équipes commerciales, mais de plus en plus d’entreprises plus importantes font désormais appel aux services de l’entreprise de Montmélian pour obtenir les avantages qu’offre ce « C.E pour tous » sur près de 80 000 produits et services.L’entreprise emploie près de 110 personnes. Les salariés sédentaires sont basés à Montmélian, une dizaine d’autres animent l’antenne de Lyon tandis qu’une trentaine de commerciaux sil-lonnent la France pour aller à la rencontre des chefs d’entreprise. ■

Les faits

Un service en constante évolutionDepuis la création de « C.E. pour tous », Novalto n’a eu de cesse d’améliorer la qualité de son service. Les notions de prix sont importantes, mais les équipes de Novalto soignent également les services apportés aux salariés. « Quand nous nous sommes rendus compte que les tours opérateurs ne traitaient pas forcément bien nos clients car ils bénéfi ciaient de tarifs préférentiels, nous avons décidé de créer notre propre agence de voyages », explique ainsi le créateur de Novalto. Pour répondre aux attentes des salariés des entreprises adhérentes, qui apprécient ici un restaurant, là un artisan, l’entreprise de Montmélian passe des accords avec des commerces et des établissements de proximité parfois pour quelques clients seulement. « L’objectif de Novalto est de répondre aux attentes de chaque entreprise. Cette offre de proximité démontre la manière dont nous traitons chaque entreprise, quelle que soit sa taille », explique Joëlle Labeille, chargée des relations publiques de l’entreprise.

Sylvain Bianchini.

Novalto emploie 110 personnes, dont la moitié à Montmélian.

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TerritoireAvant-Pays savoyard

N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 27

Le textile savoyard s’exporte bienFondée en 1962, la société des Tissages Carret a su se réinventer pour surmonter la crise du textile français.

Au début des années 1960, l’entreprise de René Carret travaillait exclusive-ment à façon pour les soieries lyon-

naises. Le savoir-faire technique de l’atelier de Saint-Genix-sur-Guiers était alors indiscu-table. Durant les années 1990, les Tissages Carret traversent plusieurs crises. En 1992, la première guerre du Golfe entraîne l’effondrement du marché du Moyen-Orient. Suivront les effets de la mondialisation puis de la crise de 1998. En 2003, Alain Carret, le fi ls de René, prend les rênes d’une entre-prise en grandes diffi cultés. En misant sur les compétences techniques des équipes, le fi ls du créateur, qui travaille dans l’entreprise depuis 1975, ose un ambitieux virage. Face à la baisse des commandes extérieures, il décide de fabriquer ses propres modèles (tissus et produits finis). Il est accompa-gné dans la nouvelle aventure par son fi ls Laurent, ingénieur textile. Le bagage tech-nique des Tissages Carret est déjà connu par les plus grandes marques françaises de vêtements, de lingerie et d’ameublement. Elles découvrent alors la créativité de l’entre-prise savoyarde.Le choix stratégique a payé. L’équilibre par-fait entre le travail à façon et les fabrications « maison » (50 % -50 % du chiffre d’affaires en 2013) permet à l’atelier de quinze personnes de fonctionner 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, 49 semaines par an. Alain, le père, est en charge de l’aspect technique, Laurent, le fi ls, s’occupe du développement tandis que sa femme Céline est responsable de la création.« Cet esprit familial est présent jusque dans les équipes. Il y a de la mobilisation, de la réactivité. Quand une commande arrive le vendredi pour une livraison le lundi, nous

savons faire », constate Laurent Carret.Sur un marché mondialisé où le low-cost est généralisé, l’entreprise des Tissages Carret a fait le choix du haut de gamme. Les équipes travaillent avec 100 % de fi bres naturelles (laine, coton…) dont 90 % de soie. La ligne de partage entre la production « mai-son » et la sous-traitance est clairement défi nie. « On ne concurrence pas nos clients avec nos fabrications. En 2003, nous nous sommes lan-cés dans la cravate quand notre dernier client a déposé le bilan. Nous avions le savoir-faire. Il est unique en Europe. Il n’était pas question

de le perdre », explique Laurent Carret.La crise de 2008-2009 a conforté la famille Carret dans son choix stratégique. A l’époque, en un an, les commandes à façon ont totalement décroché. « Nous avons perdu 300 000 euros de commandes. La période a été diffi cile. Nous avons renoué avec les chiffres de 2008 en 2013. L ‘ambition est claire. Nous devons encore développer notre production et être encore moins dépendants de la sous-traitance », estime-t-on aux Tissages Carret. L’objectif est d’atteindre 65 % de production et 35 % de travail à façon en 2014. ■

Les faits

Meilleures ventes au JaponPour vendre ses produits, la famille Carret a créé sa propre marque : « Carret de soie ». Ne cherchez pas. Vous ne la trouverez pas en France. Fidèle à sa philosophie, l’entreprise familiale ne vient pas concurrencer ses clients sur leurs marchés. Résultat : en France, les cravates et accessoires de mode sont vendus avec les étiquettes de marques internationales prestigieuses dont certaines très attachées à la discrétion de leurs fournisseurs.C’est donc loin de Saint-Genix-sur-Guiers que les produits « Carret de soie » trouvent leur clientèle. Le Japon (12 % du chiffre d’affaires), les Etats-Unis (6 %), la Grande-Bretagne (6 %) et l’Italie (6 %) raffolent des cravates, pochettes, foulards et carrés de soie fabriqués en France. En quatre ans, le marché nippon a été multiplié par six. « Là-bas, les hommes s’habillent. La cravate est une institution », constate Laurent Carret. « On ne se disperse pas. Depuis nos premiers pas à l’international en 2009, on se développe pays par pays. En 2014, nous arrivons à Hong-Kong et en Chine. Nous proposons nos produits : cravates, pochettes, foulards, etc. Depuis 2011, nous développons des collections femmes, mais nous n’oublions pas notre savoir-faire originel : le tissu. Nous vendons nos tissus à des fabricants, en France et dans le monde. Cette stratégie nous permet d’absorber la saisonnalité des autres collections », explique Laurent Carret.

En 2013, l’entreprise a investi dans une nouvelle machine Staubli. Il en existe seulement quatre dans le monde.

Céline et Laurent Carret.

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TerritoireAlbertville

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Les faits

Les chiffres de l’évasion commercialeUne récente enquête de consommation menée par la Chambre de Commerce et d’industrie de la Savoie, en partenariat avec Arlysère (décembre 2013), a montré que les habitants d’Ugine effectuent la moitié de leurs achats (49,6 %) dans leur commune. L’essentiel de l’évasion commerciale est orienté vers l’agglomération d’Albertville, qui totalise 35 % de leur consommation annuelle. Dans le secteur non-alimentaire, Albertville capte plus de 50 % des achats annuels des Uginois.

Le renouveau du commerce uginoisOrganisé en trois pôles géographiques distincts, le tissu commercial uginois est à la recherche d’une dynamique commune.

A Ugine, les commerces ont suivi l’évo-lution de la cité. Après le bourg, les enseignes se sont installées dans le

bas de la ville, autour des Fontaines et des Corrues. « Ugine possède un potentiel fort. La commune compte 8 000 habitants et 11 000 avec les communes du Val d’Arly. La ville se structure. Elle change son image. La rénovation des bâtiments des Fontaines démontre la volonté d’aller de l’avant. Le commerce est bien organisé et peut encore progresser », constate Damien Delory, opticien aux Fontaines, nouveau président du GEVA, le Groupement économique du Val d’Arly. L’association a repris ses activités après trois ans de sommeil. Installé à Ugine depuis l’été 2013, dans des locaux rénovés par la commune aux Fontaines, Damien Delory porte notamment le projet de création d’une carte de fi délité. « A Ugine, le fait d’avoir trois quartiers différents peut être délicat. C’est certainement moins clair qu’une ville avec un centre unique et une rue principale. Mais, en apportant des services et de la facilité, il est possible de faire en sorte que nos clients n’aillent pas ailleurs. La création d’une carte de fi délité inciterait les habitants à se rendre sur chaque site pour faire leurs courses », constate-t-il.

Si la proximité et l’attractivité d’Albertville ne sont pas contestées, les facilités de stationnement offertes aux automobilistes par Ugine semblent être un bon levier de communication.Président de l’Union commerciale et artisanale d’Ugine, Jean-Marc Fudym constate lui aussi un mouvement parmi ses collègues commerçants. « Après deux ans sans activité, l’association sort de son sommeil. L’absence de mobilisation était telle que nous avions cessé toute activité mais en conservant la structure. Quand l’activité économique n’est pas au rendez-vous, le moral des commerçants est en baisse », explique-t-il. Il n’écarte pas l’idée d’un rapprochement avec le grand voisin albertvillois, même s’il imagine que ce ne sera pas simple. « Il y a une telle évasion commerciale vers Albertville que certains collègues ont du mal à envisager des actions en commun », constate-t-il.Les travaux menés dans le secteur des Fontaines ont dynamisé le bas de la vil le, situé sur l’axe Albertvil le-Annecy et sur la route menant au Val d’Arly.« Un nombre important de commerces dans un quartier attire les candidats à l’installation. Ugine a un potentiel intéressant, mais il s’agit de bien étudier le contexte avant de s’installer », explique Damien Delory, ravi de constater que le projet d’une nouvelle boucherie-charcuterie dans le quartier est en bonne voie. Jean-Marc Fudym est plus mesuré : « L’impact des travaux est diffi cile à analyser. Il y a eu des mouvements d’enseignes mais peu de créations d’offres nouvelles pour la commune. La mairie est dans son rôle quand elle engage des travaux de rénovation des bâtiments, mais l’est-elle quand elle décide de gérer les implantations de commerces ? L’aménagement du plan d’eau et du parc des berges de la Chaise est une réussite. Maintenant, il faut trouver le moyen pour que les touristes qui s’arrêtent

traversent la route jusqu’aux commerces. » Le président de l’Union commerciale et artisa-nale milite désormais pour une rénovation de la place de l’Hôtel de Ville. « Le chantier est programmé même si la date n’est pas fi xée. Les travaux de mise en accessibilité des trottoirs permettront d’améliorer l’ensemble de la place, dont le stationnement qui est resté le même qu’il y a quarante ans », estime Jean-Marc Fudym.Son collègue Damien Delory évoque le projet d’amélioration de la signalétique commerciale en ville, mais prévient : « Nous devons fi xer des objectifs atteignables pour ne pas décevoir. Pour faire sortir les commerçants de leurs établis-sements, le projet d’un salon de l’artisanat est lancé, mais à l’horizon 2015-2016. Ugine est d’abord une ville de passage. Il faut inciter les automobilistes à s’arrêter afi n qu’ils se rendent compte de sa richesse. » ■

Jean-Marc Fudym.

Damien Delory.

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TerritoireTarentaise

N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 29

Nouvelles ambitions aux Thermes de Brides-les-Bains

Le mois d’avril 2014 a marqué un virage important pour les Thermes de Brides-les-Bains, qui ont changé d’actionnaires.

La Compagnie Lebon, dont l’activité est la gestion hôtelière, a conclu l’accord annoncé mi-février d’acquisition des

sociétés de gestion des Thermes de Brides-les-Bains (SET Brides et SET Hôtels). La transaction permet à la Compagnie Lebon, associée à la société d’investissement égyp-tienne Thala Invest (40 %), de s’engager dans le thermalisme tout en apportant son savoir-faire hôtelier. L’entreprise, propriété de la famille Paluel-Marmont, gère sept établissements haut de gamme (3 ou 4 étoiles) à Paris. L’ouverture d’un huitième hôtel parisien est programmée en fi n d’année Faubourg Saint Honoré.« Ce projet est séduisant à plus d’un titre. D’abord, il favorise les synergies. La SET Brides dispose d’un vrai savoir-faire technique et humain dans le secteur du thermalisme et du spa. Cette compé-tence peut aussi enrichir notre branche hôtellerie qui ne dispose pas, à ce jour, d’une offre bien-être. Par ailleurs, sur un plan stratégique, elle nous offre deux opportunités : un projet industriel et un levier d’internationalisation pour notre groupe. Brides-les-Bains bénéfi cie d’une expertise unique en France dans l’amaigrissement. Nous envisageons de l’exporter dans les pays qui sont demandeurs. Je pense en particulier aux régions d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient où le surpoids est devenu un problème de santé publique majeur », explique Emmanuel Russel, directeur général de

la Compagnie Lebon. « La Compagnie Lebon voit dans ce projet de croissance externe une opportunité de développement en France et à l’étranger. Il permet d’intégrer la santé et le bien-être au pôle hospitalité de la Compagnie Lebon représenté actuellement par les hôtels Esprit de France », complète Christophe Paluel-Marmont, président de la Compagnie Lebon.La transaction concerne les Thermes de Brides-les-Bains, le Grand spa des Alpes, les Thermes de Salins-les-Thermes et deux hôtels implan-tés au cœur de Brides : le Golf (54 chambres 4 étoiles) et le Savoy (44 chambres 3 étoiles). En 2013, les Thermes de Brides-les-Bains ont accueilli près de 18 000 curistes pour un chiffre d’affaires de 11,9 millions d’euros.Le nouvel acquéreur a l’assurance d’un bail à long terme. Au mois de janvier, la mairie de

Brides-les-Bains a annoncé la prolongation de dix ans (jusqu’en 2034) de la concession liant la commune au gestionnaire des thermes. Cette décision est associée à un plan d’investisse-ment de onze millions d’euros sur les deux sites thermaux. « La Compagnie Lebon place nos sociétés dans une logique de développement externe très motivante. Elle conforte aussi la stratégie de l’équipe managériale et nous permet de voir loin. L’un des fondamentaux de la Compagnie Lebon, au travers de la marque Esprit de France, est la qualité d’une offre premium, du savoir recevoir. Nous allons pouvoir nous approprier cette tradition. Ce sont nos clients qui en seront les premiers bénéfi ciaires », analysait Didier Le Lostec, p.d.g. de la SET Brides et de la SET Hôtels dès l’annonce du rapprochement. ■

Les faits

5 à 10 % de fréquentation en plus ?Signée le 20 janvier, la prolongation de la concession des Thermes de Brides-les-Bains est associée à un important plan d’investissements. Les onze millions d’euros de travaux programmés par le gestionnaire ont pour objectif de dynamiser l’activité thermale de Brides notamment en regroupant les soins au sein de la même unité. « Nous allons transférer à Brides-les-Bains les soins rhumatismaux actuellement dispensés à Salins-les-Thermes. Ce choix résulte de nombreuses consultations. Il est le seul capable de rendre le parcours de soins fl uide et confortable », explique Didier Le Lostec, p.d.g. de la société de gestion des Thermes de Brides. Dans le même temps, les prestations du Grand spa des Alpes seront améliorées et la piscine thermale de Salins-les-Thermes sera rénovée.« Nous allons construire une piscine au Grand spa des Alpes et créer deux espaces d’activités physiques. L’un pour les thermes, l’autre pour le spa. Ces investissements créent les conditions pour augmenter la fréquentation. Nous envisageons une croissance de 5 à 10 % par an à partir de 2018 », explique Didier Le Lostec.

Les chantiers à venir concernent Brides et Salins.

En 2013, les Thermes ont accueilli près de 18 000 curistes.

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TerritoireMaurienne

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Le camping se rapproche de la natureA Sollières-Sardières, le camping « Le Chenantier » complète son offre d’hébergements écologiques en se dotant de chalets en bois.

Depuis cinq ans, Marion et Florent Dejardin proposent des héberge-ments insolites dont l’ambition est de

permettre aux résidents de conforter leurs liens avec la nature environnante. Des yourtes et des tipis ont ainsi pris place à proximité des quarante-cinq emplacements nus du camping.Situé non loin des rives de l’Arc au pied des sommets du Parc National de la Vanoise, le camping « Le Chenantier » passe un cap supplémentaire cet été, avec la location de quatre chalets en bois, construits par un artisan fustier. A l’image des yourtes, les chalets en rondins de bois offrent un confort parfait sans être dotés de l’eau courante et de l’électricité. « Le camping n’a pas de piscine, ni de salle de télévision. C’est un choix, même si la question de l’accès Wifi est désormais posée. L’objectif est de proposer aux vacanciers des héberge-ments insolites permettant un lien direct avec la nature. Les chalets sont équipés de toilettes sèches, d’un poêle à bois, de lampes à huile et d’une réserve d’eau. Un chalet supplémentaire est proposé aux résidents. Il sert de cuisine, de salle de restauration et regroupe les blocs sanitaires », explique Florent Dejardin.Le concept de lieu commun a déjà été testé.

Une grande tente en toile et bois est com-mune aux tipis et aux yourtes. Les résidents s’y retrouvent pour faire la cuisine, la vaisselle, etc.Le village de chalets a été construit en surplomb du camping afi n de lui offrir une réelle autono-mie par rapport aux autres emplacements du camping. Le projet imaginé par Marion et Florent Dejardin doit permettre l’accueil de vacanciers toute l’année. Un service de demi-pension est proposé aux résidents des chalets. La cuisine, au feu de bois, s’appuie essentiellement sur des produits locaux issus de circuits courts. « Le chalet commun est doté de quatre tables. L’idée est de faciliter les échanges entre les résidents des quatre chalets au moment des repas, sans leur imposer une grande table commune », explique Florent Dejardin.Les chalets ont été construits avec des rondins d’épicéas de Chartreuse. Leur toit est en terre végétalisée. Les meubles sont en pin massif et le linge de maison en laine. Le bois de chauf-fage est issu des forêts voisines. « Le marché de l’hébergement insolite est en progression constante. Les gens ont besoin d’une rupture avec le quotidien et d’un retour vers la nature. Il s’agit d’une niche. Le produit est vraiment différenciant. L’investissement est important, mais les chalets peuvent être commercialisés

en été comme en hiver », estiment Marion et Florent Dejardin, qui misent sur l’intérêt qu’auront des agences spécialisées pour la commercialisation de ce nouveau produit. Le retour assumé à la nature ne se fait pas au détriment du confort. « Au début, nous avons été tentés par un produit plus rustique, mais le lien avec la nature et la forêt environnante est possible avec un certain confort. Il n’est pas question de ne s’adresser qu’à une élite. Ici, nous proposons du bien-être, des surprises et des souvenirs grâce à cet hébergement de caractère », estime Florent Dujardin. ■

Les faits

Ouvert dix mois sur douzeLe village de chalets du camping « Le Chenantier » est ouvert dix mois sur douze. Autour des quatre hébergements locatifs et du chalet commun les aménagements vont se poursuivre. L’ambition de Marion et Florent Dejardin, qui vivront au cœur du site, est d’implanter un sauna, un potager, une mini-ferme et un espace extérieur organisé autour d’un feu de camp.La formule de restauration en demi-pension, le soir, a été imaginée pour permettre aux résidents de se détacher de cette tâche ménagère tout en allant à la découverte des produits locaux. A midi, il sera possible d’emporter un repas froid en randonnée, ou de déjeuner dans les restaurants des villages de Haute-Maurienne.A terme, des stages d’initiation et de découverte de la nature seront proposés.

www.yourte-et-tipi-de-montagne.com

Le camping proposait déjà des hébergements originaux : yourtes et tipis.

Nouveauté de l’été : quatre chalets en fustes.

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N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 31

À votreserviceCCI SAVOIE

Des experts pour des solutions concrètes

Vous êtes aux commandes d’une entreprise. Quotidiennement, vous vous posez des questions précises et vous devez résoudre des problèmes. Les experts de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie – ingénieurs, économistes, conseillers – vous apportent des solutions.

Que dit la dernière loi de fi nances concernant les aides aux employeurs d’apprentis ?L’article 140 de la loi de fi nances 2014 remplace

l’indemnité compensatrice forfaitaire (ICF) par une

prime à l’apprentissage, ciblée sur les très petites

entreprises.

Alors que l’ICF était versée à tout employeur, la

prime à l’apprentissage concerne uniquement les

entreprises de moins de onze salariés. Le montant

de l’aide représente toujours au moins 1000 euros

par année de formation, le montant et les modalités

d’attribution étant fi xés par les régions. Cette nouvelle

mesure s’applique aux contrats d’apprentissage

conclus à partir du 1er juin 2014. A titre transitoire,

les contrats signés avant cette date continuent à

ouvrir droit au versement d’une prime calculée selon

l’année de formation et l’effectif de l’entreprise.

La région Rhône-Alpes a décidé d’octroyer deux

bonifi cations supplémentaires : 450 euros destinés

aux employeurs n’ayant aucun autre salarié que

l’apprenti. S’ajoute une bonifi cation destinée à sou-

tenir la formation du maître d’apprentissage, d’un

montant de 650 euros pour un apprenti accueilli de

niveau V et 350 euros pour un jeune de niveau IV.

Il existe d’autres avantages pour l’embauche d’un

apprenti : exonération de cotisations sociales, cré-

dit d’impôt, bonus pour l’embauche d’apprentis

supplémentaires.

Quand disparaîtront les tarifs réglementés de gaz et d’électricité des professionnels ?Afi n de rendre totalement effective l’ouverture des

marchés de l’énergie, les tarifs réglementés du gaz

et de l’électricité vont disparaître.

Pour le gaz, cela concerne tous les consommateurs

professionnels bénéfi ciant aujourd’hui d’un contrat

d’approvisionnement en gaz aux tarifs réglementés

et consommant plus de 30 MWh par an. Ils ont l’obligation de souscrire un nouveau contrat au plus tard le 1er juillet 2015, sous peine de coupure de l’approvisionnement.Pour l’électricité, cela concerne tous les consom-mateurs professionnels bénéfi ciant aujourd’hui d’un contrat aux tarifs réglementés « jaune » ou « vert ». Ils ont l’obligation de souscrire un nouveau contrat au plus tard le 1er Juillet 2016, sous peine de coupure de l’approvisionnement.Pour éviter ces coupures d’approvisionnement, une seule démarche : défi nir ses besoins et demander des propositions de contrats aux différents fournis-seurs puis en choisir un. L’entreprise peut à tout moment quitter son offre aux tarifs réglementés sans frais et sans délai.Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter l’actualité « Les tarifs réglementés vont disparaître » sur le site internet www.savoie.cci.fr.

Rens : [email protected]

J’ai un projet innovant. Comment bénéfi cier de la bourse French Tech ?La bourse French Tech, une des mesures du plan « une nouvelle donne pour l’innovation », a été lancée le 24 mars 2014. Ce dispositif vise à soutenir les jeunes entreprises développant une innovation non technologique, à savoir d’usages, de procédés ou de services. Sont éligibles les entreprises créées depuis moins d’un an, quel que soit leur secteur d’activité mais aussi les entrepreneurs individuels accompagnés par une structure dédiée aux projets innovants. Cette bourse accordée sous forme de subvention pourra couvrir la totalité des dépenses éligibles pré-visionnelles dans la limite de 30 000 euros. Pour être fi nancés, les projets devront être porteurs de valeur économique et d’emplois. Ils devront s’inscrire dans une démarche marchande en répondant à des besoins et/ou attentes à court et moyen terme.

Il s’agit de projets qui nécessitent une phase de

maturation et de validation économique (business

model, prospective d’usages…)

Financé dans le cadre d’un partenariat entre

Bpifrance et l’INPI, le dispositif représentera un

montant annuel de 10 millions d’euros et sera opéré

par Bpifrance sur l’ensemble du territoire.

Rens : 04 76 85 53 00

Comment déclarer l’adresse de son site internet au RCS ?Depuis le 1er septembre 2012, les commerçants

et les sociétés ont la possibilité de déclarer leur

nom de domaine au registre du commerce et des

sociétés (RCS) pour que celui-ci fi gure sur l’extrait

d’immatriculation (Kbis), au même titre que la raison

sociale, la forme juridique, le capital social, etc.

L’intérêt de cette démarche, facultative, est de

permettre aux internautes de s’assurer que le

nom de domaine appartient bien à une entreprise

légalement immatriculée au RCS. C’est également

un moyen de justifi er, en cas de contentieux, d’une

antériorité d’usage.

La déclaration du nom de domaine se fait au greffe

du tribunal de commerce, de manière purement

déclarative (formulaire Cerfa à remplir + frais de greffe).

Si la déclaration a lieu au moment de la création de

l’entreprise ou d’une modifi cation, la formalité sera

alors réalisée auprès du Centre de Formalités des

Entreprises (sans frais supplémentaires).

Il est possible de préciser un ou plusieurs noms

de domaine : pour les commerçants, autant de

noms de domaine que d’établissements ; pour les

sociétés, possibilité de déclarer un nombre illimité

de noms de domaine rattachés à l’identité de la

personne morale. Le nom de domaine déclaré doit

correspondre à un site internet déjà ouvert ou sur

le point d’être ouvert. ■

Rens : [email protected]

Les faits

Page 32: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10832/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10832

À votreservice CCI SAVOIE

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10932

Jean-Christophe Robak, nouveau président du CNESJean-Christophe Robak (Aix-les-Bains) est

le nouveau président du Club des nou-veaux entrepreneurs savoyards (CNES).

Il succède à Nadège Broche (Albertville) arri-vée au terme de son mandat d’un an.Après une première expérience entrepreneu-riale en Lorraine, Jean-Christophe Robak a

créé son entreprise en Savoie en 2008. Il a immédiatement adhéré au CNES, club créé il y a dix ans par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie. « La CCI a été mon premier contact quand j’ai créé mon entreprise et l’on m’a immédiatement parlé du CNES. Ce type de club n’existait pas en Lorraine où le créateur d’entreprise se retrouve immé-diatement seul. Le CNES permet de rompre l’isolement du jeune chef d’entreprise en lui permettant d’échanger avec des personnes qui ont le même langage et les mêmes pro-blématiques », constate le nouveau président.Durant son mandat d’une année, Jean-Christophe assure qu’il s’attachera à préserver l’âme du Club des nouveaux entrepreneurs savoyards : « Le CNES est un club convivial. Il y a un réel échange. On parle un peu de

travail et du business peut naître entre deux membres, mais l’objectif n’est pas là. Le chef d’entreprise est dans le business sans arrêt. Si ça continue au sein du CNES, il n’y a pas d’intérêt. L’objectif est que les thèmes proposés intéressent le plus grand nombre et que les réunions plénières fassent le plein. »Le CNES compte 89 membres dont 46 % de femmes. Chaque année, vingt rencontres sont organisées, alternant ateliers, conférences et réunions du CNES au féminin. Le taux de péren-nité à trois ans des entreprises membres du CNES est de 95 %, au dessus de la moyenne habituelle. ■

Renseignements :Courriel : [email protected] : 04 57 73 73 73 Jean-Christophe Robak.

Préparer la visite de la commission de sécurité

La Savoie compte près de 8 000 établissements soumis aux règles des « Établissements recevant du public ». 1 000 sont visités chaque année.

Dix ans après le dramatique incendie du centre équestre de Lescheraines, qui avait coûté la vie à huit jeunes âgés

de 12 à 24 ans le 3 août 2004, la question de la sécurité incendie demeure d’actualité. Le code général des collectivités territoriales confi e au maire l’autorité et la responsabilité en matière d’établissements recevant du public (ERP). Le service prévention et réduction des risques du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) assure conseils et contrôles lors des visites de la commission de sécurité.« Environ 1000 permis de construire sont étudiés chaque année en Savoie et 1000 visites de la commission de sécurité sont menés dans les établissements », explique le lieutenant-colonel Alain Prallet, commandant le groupement pré-vention du Sdis Savoie. « Pour un établissement neuf, ou lors de rénovations importantes, le

Sdis donne son avis, via la mairie qui instruit le dossier. Il en va de même lors de demandes d’autorisation de travaux. A défaut, c’est au pro-priétaire de prendre l’initiative de se rapprocher de nos services », explique-t-il.Le message est clair, mais force est de consta-ter que le réfl exe n’est pas acquis. « Il y a une méconnaissance des obligations ; le plus sou-vent quand un bâtiment évolue régulièrement, au gré de travaux et d’extension, par exemple quand une grange devient le lieu habituel des repas ou de repos de stagiaires », constate Alain Prallet, dont le service multiplie les messages de prévention, pour dire sa disponibilité en terme de conseil, dès le début du projet d’extension ou de rénovation. ■

Les faits

Renseignements :courriel : [email protected]él : 04 79 60 73 33 Lieutenant – colonel Alain Prallet.

Page 33: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

N° 108 - CCI Savoie – partenaires savoie / 33

À votreservice

N° 108 - CCI Savoie – partenaires savoie / 33

CCI SAVOIE

N° 109 - CCI Savoie – partenaires savoie / 33

Comment se prémunir des escroqueries aux faux ordres de virements

L’escroquerie aux faux ordres de virements bancaires, réalisée par téléphone ou par courrier électronique, est une menace permanente pour les entreprises.

Le Comité régional de sécurité économique de la région Rhône-Alpes a publié une note d’information afi n d’aider les entreprises à

se prémunir contre ce risque, souvent le fait d’escrocs opérant depuis l’étranger.Généralement, les appels téléphoniques ou les courriers électroniques font état de fausses qualités inspirant confi ance (banquiers, dirigeants d’entreprise, clients, fournisseurs, etc.). Les mal-faiteurs sont très bien informés sur les habitudes de l’entreprise. Ces données sont généralement disponibles sur Internet, via les réseaux sociaux.Certains signes peuvent attirer l’attention des destinataires des appels ou des courriels comme les notions d’urgence et de confi dentialité. Les

tentatives d’escroquerie sont fréquemment com-mises les veilles de week-end, surtout lorsqu’ils sont suivis ou précédés de jours fériés. Ces deux éléments ont comme objectif d’éviter de mener des vérifi cations auprès de ses collègues ou de sa hiérarchie. Le fait que le seul moyen de contact possible soit un numéro de téléphone portable doit attirer l’attention. Dans tous les cas, pour se prémunir des risques d’escroquerie, il faut, dès qu’une demande de virement est faite hors du formalisme habituel de l’entreprise, demander une sollicitation écrite issue d’une adresse électronique professionnelle ainsi qu’un numéro de téléphone fi xe. La meilleure des défenses est d’orienter l’inter-locuteur vers la procédure régulière et de ne rien

entreprendre sans l’aval de la hiérarchie. Dans tous les cas, il ne faut jamais communiquer des codes confi dentiels par téléphone ou par courrier électronique.Le bon sens et le strict respect des procédures internes à l’entreprise permettent généralement d’éviter ce genre d’escroquerie. En cas de pro-blème, il est fortement conseillé de déposer plainte rapidement à la gendarmerie ou au commissariat de votre commune. ■

Cartouche

Les faits

La CCI Savoie recense les escroqueries les plus fréquentes ainsi que les pratiques commerciales abusives.www.savoie.cci.fr (rubrique actualité)

CHEF D’ENTREPRISE, ANTICIPEZ VOTRE TRANSMISSION

PRE-DIAGNOSTIC ET MISE EN RELATION Préparation de la mise en vente de votre entreprise.

DIAGNOSTIC DE TRANSMISSIBILITE Elaboration du rapport de diagnostic et proposition d’un plan d’action.

1, 2, 3 VENDEZ !Diagnostic, dossier de pDiagnostic, dossier de présentation, échange avec les professionnels de la transmission, labellisation « entreprise à vendre ».

TRANSENTREPRISE.COMBourse d’opportunités : offres d’entreprises à reprendre

Dispositif géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie

Page 34: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10834/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10834

À votreservice CCI SAVOIE

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10934

Vers un nouveau modèle économique ?L’économie circulaire est adoptée par un nombre de plus en plus important d’acteurs économiques, TPE, PME et grands groupes industriels.

Mardi 1er avril, Savoie développement durable, que préside Olivier Danet, en remplacement d’André Denis-Piot,

a proposé une matinée d’échanges et de débats sur l’économie circulaire. « L’économie circulaire est une défi nition récente mais, pour de nombreuses entreprises il s’agit d’une pratique ancienne et quotidienne », explique Gilles Nantet, co-président de la commission « Développement durable » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie.Le tri et le recyclage des déchets pour réutiliser la matière première est l’une des clés de l’éco-nomie circulaire, qui consiste à favoriser le réem-ploi des produits et des matières en opposition au modèle linéaire : produire-consommer-jeter.« Rhône-Alpes est l’une des régions en pointe dans ce domaine depuis 20-25 ans.

Elle a été la première à lancer un appel à projets pour développer l’économie cir-culaire », souligne Alain Chabrolle, vice-président de la région Rhône-Alpes, en charge de la santé et de l’environnement.Selon les estimations, 10 000 tonnes de déchets prises en charge en décharge génèrent cinq emplois. Ce chiffre grimpe à onze équivalents temps plein en centre de tri et à cinquante en centres de rénovation. A cet impact écono-mique s’ajoute la protection de l’environnement alors que certaines matières premières sont en voie de raréfaction, voire de disparition sur la planète. « Une réduction de 17 % de notre consommation génèrerait la création de 200 000 emplois », assure Alain Chabrolle. Un club des « acheteurs éco-responsables » réunit 350 collectivités de Rhône-Alpes et la région

a décidé de porter un dispositif d’ingénierie afi n d’accompagner les entreprises souhaitant anticiper les changements annoncés.Les premières pratiques vers l’économie circulaire sont parfois simples, à l’image de ces entreprises d’une même zone d’acti-vité mutualisant leur approvisionnement, en matières et en services. « Les déchets des uns peuvent devenir la matière première des autres », souligne Rémy Le Moigne, auteur du livre « L’économie circulaire : comment la mettre en œuvre dans l’entreprise grâce à la supply chain ? » La location, le partage de gros matériel, la rénovation, etc. fi gurent parmi les axes de développement applicables en entreprise comme à domicile. ■

Pour la performance et la santé en entreprise

Le Projet d’écoute au travail pour la per-formance et la santé (Peps) a été déve-loppé en partenariat par Carsat Rhône-

Alpes, Axalp et la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Savoie. Ce programme doit permettre la prise en compte des dimensions relationnelles et sociales dans l’entreprise afin d’agir sur la performance et la qualité de vie et la santé au travail.La méthodo log ie p roposée permet d’appliquer la démarche à l’ensemble du

personnel. Selon la taille de l’entreprise, un travail collectif interentreprises est mené sur 3 jours ou 3,5 jours. Ensuite, un programme individualisé est proposé sur 6 à 7,5 jours, dans le respect de la confidentialité, de la neutralité et de l’indépendance.Le dispositif Peps permet d’établir un dia-gnostic de la situation ; de mettre en place des indicateurs de suivi de l’évolution du climat social ; d’établir un plan d’action.Les journées collectives interentreprises visent

à favoriser l’échange de pratiques entre diri-geants et pilotes de la démarche de différents secteurs d’activités. Elles permettent également de mutualiser des temps de formation. Les échanges sont souvent accélérateurs du changement et favorisent la mise en œuvre de la démarche dans chaque entreprise. ■

Renseignements :Courriel : [email protected]él : 04 57 73 73 73

Les travaux ont attiré cinquante-cinq participants.

Olivier Danet.

Page 35: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

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Vous proposez des services de qualité ou un concept innovant. Participez au concours des Mercures d’Or, le challenge du Commerce et des Services.

Le réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie organise ce concours depuis 39 ans. Vous pourrez concourir dans différente catégories.

La CCI Savoie vous aide à mettre en avant vos performances et vous accompagnera dans le montage de votre dossier de candidature.

Contacts :CCI Savoie Josiane Coutaz et Isabelle Plaisance T. 04 57 73 73 73 - www.savoie.cci.fr

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VENEZ RENCONTRER LES ÉLUS ET DÉCIDEURS TERRITORIAUXDE LA NOUVELLE MANDATURE

ContactsCCI Savoie - Isabelle Berthoud et Sanja Plakalo T. 04 57 73 73 73 - F. 04 79 33 56 [email protected] - www.savoie.cci.fr

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Page 36: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE

Acteurs historiques et essentiels de l’écono-mie française, les CCI sont au service detoutes les entreprises inscrites au RCS,

quels que soient leur taille, leur domaine d’acti-vité ou leur zone d’implantation. Basées sur leprincipe de la représentation du monde écono-mique, elles sont conduites par des chefs d’en-treprise élus par leurs pairs. “C’est d’abord lagarantie que les préoccupations des chefs d’en-treprise soient largement relayées. Par ailleurs,parce que la culture du résultat est dans les gènesdes entrepreneurs, ils sont les mieux placés pourconcevoir et mettre en œuvre efficacement desservices et des actions répondant avec précisionaux attentes des dirigeants et de leurs équipes”,souligne Jean-Paul Mauduy, président de la CCIde région Rhône-Alpes. “Les ressources des CCIproviennent pour l’essentiel d’une fraction destaxes acquittées par les entreprises pour lecompte des collectivités locales. À l’heure oùl’État a engagé une démarche de redressementdes finances publiques, nous, chefs d’entreprise,sommes mobilisés pour participer à cet effort.Mais il faut être extrêmement vigilants pour queles ressources des CCI ne baissent pas au-dessousd’un seuil qui porterait préjudice aux entre-prises.” En Rhône-Alpes, le dispositif consulairese déploie au plus près des entreprises et des ter-ritoires, au travers du maillage de 11 CCI terri-

Création, développement, innovation, déploiement sur les marchés internationaux,

les CCI de Rhône-Alpes accompagnent les entreprises sur leurs axes stratégiques.

À l’heure où les missions et les financements des CCI sont sous les feux de l’actualité, tour

d’horizon de la mobilisation des 11 CCI de Rhône-Alpes au service du développement

économique des territoires et des entreprises.

toriales et de 42 lieux d’accueil.Coordonné et animé par la CCIde région, le réseau renforcetoujours plus la mutualisationde ses actions et moyens,chaque CCI conservant sa capa-cité d’initiative et d’adaptationaux spécificités des bassins éco-nomiques.

Création, reprise, transmission : réussir les grandes étapesCes phases clés de la vie de l’en-treprise jouent un rôle essentieldans l’essor et la consolidationdu tissu économique régional.Pour cela, il faut à la fois sensi-biliser à l’esprit d’entreprendreet aider les porteurs de projet à concrétiser leur ambition. Accueil, information, forma-tion, au travers notamment dessessions “Cinq jours pour entre-prendre”, mais aussi suivi post-création, les CCI s’investissentpar des actions ciblées. Elless’engagent également à contri-buer au maintien et au renou-vellement de l’environnement

CCI de Rhône-Alpes : la force d’un réseau au service des entreprises

Les CCI en Rhône-Alpes• 11 CCI territoriales : Haute-Savoie, Savoie, Ain,Lyon, Beaujolais, Roanne-Loire Nord, Saint-Étienne, Grenoble, Nord-Isère, Drôme, Ardèche.• 42 lieux d’accueil.• 270 000 entreprises ressortissantes.

Répartition des entreprises - en fonction du nombre d’établissements• 19 % industrie,• 35 % commerce,• 46 % services,- en fonction des effectifs salariés• 36 % industrie,• 24 % commerce,• 40 % services.

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE juin-juillet 2014 - I

entrepreneurial par l’anticipation et l’accompa-gnement de la transmission d’entreprise. Un important travail de sensibilisation des cédants,de formation des repreneurs et de mise en rela-tion est mené. Pour faciliter cette étape sur l’en-semble du territoire régional, les CCI ont créé la plate-forme Internet TransEntreprise.

Être accompagné pour se développerLes PME sont de plus en plus confrontées à desmutations rapides. Pour les guider dans les ■ ■ ■

pIaVIII_rae avec double page schem q_Mise en page 1 19/05/14 16:25 PageI

Page 37: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE

Acteurs historiques et essentiels de l’écono-mie française, les CCI sont au service detoutes les entreprises inscrites au RCS,

quels que soient leur taille, leur domaine d’acti-vité ou leur zone d’implantation. Basées sur leprincipe de la représentation du monde écono-mique, elles sont conduites par des chefs d’en-treprise élus par leurs pairs. “C’est d’abord lagarantie que les préoccupations des chefs d’en-treprise soient largement relayées. Par ailleurs,parce que la culture du résultat est dans les gènesdes entrepreneurs, ils sont les mieux placés pourconcevoir et mettre en œuvre efficacement desservices et des actions répondant avec précisionaux attentes des dirigeants et de leurs équipes”,souligne Jean-Paul Mauduy, président de la CCIde région Rhône-Alpes. “Les ressources des CCIproviennent pour l’essentiel d’une fraction destaxes acquittées par les entreprises pour lecompte des collectivités locales. À l’heure oùl’État a engagé une démarche de redressementdes finances publiques, nous, chefs d’entreprise,sommes mobilisés pour participer à cet effort.Mais il faut être extrêmement vigilants pour queles ressources des CCI ne baissent pas au-dessousd’un seuil qui porterait préjudice aux entre-prises.” En Rhône-Alpes, le dispositif consulairese déploie au plus près des entreprises et des ter-ritoires, au travers du maillage de 11 CCI terri-

Création, développement, innovation, déploiement sur les marchés internationaux,

les CCI de Rhône-Alpes accompagnent les entreprises sur leurs axes stratégiques.

À l’heure où les missions et les financements des CCI sont sous les feux de l’actualité, tour

d’horizon de la mobilisation des 11 CCI de Rhône-Alpes au service du développement

économique des territoires et des entreprises.

toriales et de 42 lieux d’accueil.Coordonné et animé par la CCIde région, le réseau renforcetoujours plus la mutualisationde ses actions et moyens,chaque CCI conservant sa capa-cité d’initiative et d’adaptationaux spécificités des bassins éco-nomiques.

Création, reprise, transmission : réussir les grandes étapesCes phases clés de la vie de l’en-treprise jouent un rôle essentieldans l’essor et la consolidationdu tissu économique régional.Pour cela, il faut à la fois sensi-biliser à l’esprit d’entreprendreet aider les porteurs de projet à concrétiser leur ambition. Accueil, information, forma-tion, au travers notamment dessessions “Cinq jours pour entre-prendre”, mais aussi suivi post-création, les CCI s’investissentpar des actions ciblées. Elless’engagent également à contri-buer au maintien et au renou-vellement de l’environnement

CCI de Rhône-Alpes : la force d’un réseau au service des entreprises

Les CCI en Rhône-Alpes• 11 CCI territoriales : Haute-Savoie, Savoie, Ain,Lyon, Beaujolais, Roanne-Loire Nord, Saint-Étienne, Grenoble, Nord-Isère, Drôme, Ardèche.• 42 lieux d’accueil.• 270 000 entreprises ressortissantes.

Répartition des entreprises - en fonction du nombre d’établissements• 19 % industrie,• 35 % commerce,• 46 % services,- en fonction des effectifs salariés• 36 % industrie,• 24 % commerce,• 40 % services.

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE juin-juillet 2014 - I

entrepreneurial par l’anticipation et l’accompa-gnement de la transmission d’entreprise. Un important travail de sensibilisation des cédants,de formation des repreneurs et de mise en rela-tion est mené. Pour faciliter cette étape sur l’en-semble du territoire régional, les CCI ont créé la plate-forme Internet TransEntreprise.

Être accompagné pour se développerLes PME sont de plus en plus confrontées à desmutations rapides. Pour les guider dans les ■ ■ ■

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Page 38: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

•CRÉATION - REPRISE - TRANSMISSION•Mission des CCI : accompagner les créateurs et repreneurs dans toutes les étapes de leur projet.• 4 436 créateurs d’entreprise accompagnés. • 1 080 entreprises en suivi post-création.• 1 102 stagiaires aux 115 sessions “Cinq jours

pour entreprendre”. • 6 513 porteurs de projets accueillis pendant la semaine

“Osez l’entreprise” dans tous les territoires de Rhône-Alpes.• 1 638 repreneurs accompagnés lors d’une démarche

de cession et d’une reprise.• 48 000 demandes d’informations.

•ANIMATION ÉCONOMIQUE•Mission des CCI : favoriser le développement économique des entreprises et du territoire.• 4 242 PME accompagnées par les CCI.• 1 911 projets de développement d’entreprise accompagnés

en individuel, et 936 projets dans le cadre d’actions collectives portées par les CCI.

• 1 120 entreprises conseillées dans le cadre des dispositifs de prévention et de traitement des difficultés.

• 911 débats économiques, colloques et réunions d’échange, réunissant près de 60 000 participants, organisés par la CCIR et les CCI de Rhône-Alpes.

• 12 800 visiteurs reçus lors des Journées portes ouvertes des entreprises.

•INTERNATIONAL•Mission des CCI : soutenir les entreprises dans leurs démarches et leur développement à l’international.• 154 167 formalités internationales traitées dans le cadre

des échanges internationaux des entreprises.• 4 511 entreprises sensibilisées et accompagnées.• 176 journées pays pour permettre aux entreprises de prendre

en compte les spécificités de chaque marché.• 90 missions d'affaires proposées par l'équipe Rhône-Alpes,

dans 45 pays sur 17 thématiques. •INNOVATION•Mission des CCI : épauler les démarches d’innovation des entreprises.• 1 939 projets détectés relatifs à une innovation produit,

procédé ou services.• 831 projets d’entreprise accompagnés par les CCI

dans le domaine de l’innovation et 193 en intelligence économique.

• Un service de veille pour les adhérents des 12 pôles de compétitivité ou 12 clusters assuré par la CCIR, en partenariat avec l’ARDI Rhône-Alpes.

•TOURISME•Mission des CCI : favoriser le développement économique des professionnels du tourisme • 105 entreprises bénéficiaires d’un prédiagnostic “classement”

et 101 entreprises labellisées “Qualité Tourisme”.• 31 événements, fédérant 940 entreprises, initiés ou soutenus

par les CCI de Rhône-Alpes pour contribuer au développement de la consommation touristique.

CCI de Rhône-Alpes : la force d’un rés

II - RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE juin-juillet 2014

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE juin-juillet 2014 - III

•APPRENTISSAGE ET FORMATION•Mission des CCI : former aux besoins de compétences des entreprises• Près de 50 000 personnes formées :• 7 862 apprentis dans les 9 centres de formation d’apprentis

gérés par les CCI de Rhône-Alpes (seules ou en association avec les Chambres de Métiers et de l’Artisanat).

• 10 394 étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur.

• 28 910 personnes dans le cadre de la formation continue, sur 10 centres d’enseignement proposant plus de 400 formations.

•COMMERCE•Mission des CCI : favoriser la croissance et la performance du commerce.• 410 entreprises accompagnées en e-commerce et 56 réunions

d’information ou événements organisés. • 133 formations organisées sur différentes thématiques,

560 entreprises participantes.• 586 entreprises informées sur les enjeux de sécurité. • 587 entreprises accueillies dans 28 réunions d’information

et 54 prédiagnostics “accessibilité” conduits.• 351 entreprises ou unions commerciales aidées pour monter

des dossiers d’aides directes.• 366 unions commerciales ou fédérations accompagnées.

•ENVIRONNEMENT•Mission des CCI : aider les entreprises à intégrer les enjeux du développement durable• 1 500 chefs d’entreprise accueillis aux réunions dédiées

au développement durable.• 172 visites Optim’Énergie pour aider les entreprises

à optimiser leurs consommations d’énergie.• 43 entreprises accompagnées dans la mise en œuvre

d’un système de management de l’environnement par étapes.• 145 prédiagnostics environnement ou écoconception réalisés.• 95 entreprises sensibilisées à l’écoproduction (réduction

à la source des impacts environnementaux).

•AMÉNAGEMENT ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRES•Mission des CCI : s’impliquer dans les décisions et la gestion des infrastructures économiques.Les CCI de Rhône-Alpes gèrent ou participent à la gestion d’une cinquantaine d’équipements publics :• 3 ports de commerce : 400 000 tonnes transportées

(tous modes de transport) dont 160 000 de trafic fluvial et fluviomaritime, 11 090 conteneurs.

• 1 port de plaisance : 480 places, 597 passages.• 5 aéroports : 8,6 millions de passagers. • 3 parcs d’exposition.• plusieurs zones d’activités et structures immobilières

d’accueil d’entreprises.

un réseau au service des entreprises

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oto

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Source : CCIR Rhône-Alpes, 2012.

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Page 39: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

•CRÉATION - REPRISE - TRANSMISSION•Mission des CCI : accompagner les créateurs et repreneurs dans toutes les étapes de leur projet.• 4 436 créateurs d’entreprise accompagnés. • 1 080 entreprises en suivi post-création.• 1 102 stagiaires aux 115 sessions “Cinq jours

pour entreprendre”. • 6 513 porteurs de projets accueillis pendant la semaine

“Osez l’entreprise” dans tous les territoires de Rhône-Alpes.• 1 638 repreneurs accompagnés lors d’une démarche

de cession et d’une reprise.• 48 000 demandes d’informations.

•ANIMATION ÉCONOMIQUE•Mission des CCI : favoriser le développement économique des entreprises et du territoire.• 4 242 PME accompagnées par les CCI.• 1 911 projets de développement d’entreprise accompagnés

en individuel, et 936 projets dans le cadre d’actions collectives portées par les CCI.

• 1 120 entreprises conseillées dans le cadre des dispositifs de prévention et de traitement des difficultés.

• 911 débats économiques, colloques et réunions d’échange, réunissant près de 60 000 participants, organisés par la CCIR et les CCI de Rhône-Alpes.

• 12 800 visiteurs reçus lors des Journées portes ouvertes des entreprises.

•INTERNATIONAL•Mission des CCI : soutenir les entreprises dans leurs démarches et leur développement à l’international.• 154 167 formalités internationales traitées dans le cadre

des échanges internationaux des entreprises.• 4 511 entreprises sensibilisées et accompagnées.• 176 journées pays pour permettre aux entreprises de prendre

en compte les spécificités de chaque marché.• 90 missions d'affaires proposées par l'équipe Rhône-Alpes,

dans 45 pays sur 17 thématiques. •INNOVATION•Mission des CCI : épauler les démarches d’innovation des entreprises.• 1 939 projets détectés relatifs à une innovation produit,

procédé ou services.• 831 projets d’entreprise accompagnés par les CCI

dans le domaine de l’innovation et 193 en intelligence économique.

• Un service de veille pour les adhérents des 12 pôles de compétitivité ou 12 clusters assuré par la CCIR, en partenariat avec l’ARDI Rhône-Alpes.

•TOURISME•Mission des CCI : favoriser le développement économique des professionnels du tourisme • 105 entreprises bénéficiaires d’un prédiagnostic “classement”

et 101 entreprises labellisées “Qualité Tourisme”.• 31 événements, fédérant 940 entreprises, initiés ou soutenus

par les CCI de Rhône-Alpes pour contribuer au développement de la consommation touristique.

CCI de Rhône-Alpes : la force d’un rés

II - RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE juin-juillet 2014

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE juin-juillet 2014 - III

•APPRENTISSAGE ET FORMATION•Mission des CCI : former aux besoins de compétences des entreprises• Près de 50 000 personnes formées :• 7 862 apprentis dans les 9 centres de formation d’apprentis

gérés par les CCI de Rhône-Alpes (seules ou en association avec les Chambres de Métiers et de l’Artisanat).

• 10 394 étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur.

• 28 910 personnes dans le cadre de la formation continue, sur 10 centres d’enseignement proposant plus de 400 formations.

•COMMERCE•Mission des CCI : favoriser la croissance et la performance du commerce.• 410 entreprises accompagnées en e-commerce et 56 réunions

d’information ou événements organisés. • 133 formations organisées sur différentes thématiques,

560 entreprises participantes.• 586 entreprises informées sur les enjeux de sécurité. • 587 entreprises accueillies dans 28 réunions d’information

et 54 prédiagnostics “accessibilité” conduits.• 351 entreprises ou unions commerciales aidées pour monter

des dossiers d’aides directes.• 366 unions commerciales ou fédérations accompagnées.

•ENVIRONNEMENT•Mission des CCI : aider les entreprises à intégrer les enjeux du développement durable• 1 500 chefs d’entreprise accueillis aux réunions dédiées

au développement durable.• 172 visites Optim’Énergie pour aider les entreprises

à optimiser leurs consommations d’énergie.• 43 entreprises accompagnées dans la mise en œuvre

d’un système de management de l’environnement par étapes.• 145 prédiagnostics environnement ou écoconception réalisés.• 95 entreprises sensibilisées à l’écoproduction (réduction

à la source des impacts environnementaux).

•AMÉNAGEMENT ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRES•Mission des CCI : s’impliquer dans les décisions et la gestion des infrastructures économiques.Les CCI de Rhône-Alpes gèrent ou participent à la gestion d’une cinquantaine d’équipements publics :• 3 ports de commerce : 400 000 tonnes transportées

(tous modes de transport) dont 160 000 de trafic fluvial et fluviomaritime, 11 090 conteneurs.

• 1 port de plaisance : 480 places, 597 passages.• 5 aéroports : 8,6 millions de passagers. • 3 parcs d’exposition.• plusieurs zones d’activités et structures immobilières

d’accueil d’entreprises.

un réseau au service des entreprises©

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Source : CCIR Rhône-Alpes, 2012.

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Page 40: Partenaires Savoie n°109 - Juin 2014

étapes clés, les CCI déclinent différents axesd’intervention. L’innovation est ainsi au cœur du dis-positif Espaces innovation déployé dans les terri-toires. De l’émergence de l’idée à la production et jusqu’à la commercialisation, ce réseau donneaccès à toutes les ressources utiles, rassemblées surun site dédié : www.innovation.rhone-alpes.cci.fr.La conquête des marchés étrangers joue un rôlecroissant pour le développement des entreprises, notamment en Rhône-Alpes, région leader à l’ex-port. Dans ce contexte, le dispositif CCI Internatio-nal Rhône-Alpes propose toute une gamme deprestations, dont Go Export, une formation-actionde trois à cinq jours pour définir sa stratégie inter-nationale, structurer sa démarche export et bâtir unplan d’action. “Nous souhaitions diversifier notreclientèle. Avec Go Export, nous avons engagé unevraie réflexion et élaboré notre stratégie. Après deuxans, l’export a généré 5 % de chiffres d’affaires sup-plémentaires”, témoigne Yannick Edel, présidentd’Edel Tamp SA, PME annécienne spécialisée dansle développement et la production mécanique. L’ac-compagnement des entreprises à l’international afranchi en début d’année une étape supplémentaireimportante avec la création, à l’initiative de la CCIRet en collaboration avec la Région, de Up Rhône-Alpes. Cette plate-forme dédiée aux entreprises à fortpotentiel propose de les accompagner pour le déve-loppement international, l’innovation et l’ingénieriede financement. Son originalité : rassembler lescompétences des principaux opérateurs spécialisés(CCI, Région, ERAI, ARDI, Ubifrance, bpifrance)pour une offre de services sur mesure plus simple,plus réactive et plus efficace. En tant qu’acteur deproximité, les CCI sont la porte d’entrée du dispositifsur tout le territoire régional. Dans un autre registre,

Groupe Plattard : l’enjeu du foncierPrésent sur les marchés de production et de négoce de matériaux deconstruction, le groupe familial Plattard (150 M€, 450 salariés) a dû répondre au développement de sa principale agence de Villefranche-sur-Saône par la construction de deux implantations de stockage, de15 000 m² chacune. ‘Le service aménagement de la CCI du Beaujolaisnous a soutenus lorsque nous avons formulé cette importante demandede foncier sur des zones stratégiques, proches de moyens de communi-cation et visibles par les clients potentiels. Il a été proactif et nous a proposédes solutions à des coûts intéressants’, insiste Jacques Plattard, présidentdu groupe. Les acquisitions se situent à proximité du technoparc Lybertecet à Arnas, sur un terrain appartenant à la CCI. ‘S’inscrire dans le dyna-misme de ces zones d’activités est un moteur. Des synergies vont se mettreen place, notamment à Arnas où nous serons à proximité d’une entreprisede fournitures industrielles, une activité complémentaire de nos métiers ciblant une clientèle locale du BTP’, conclut-il.

BEAUJOLAIS

Lafarge avance en réseau sur la problématique du déplacementEn 2009, le Pôle technologique Lafarge, basé à Saint-Quentin-Fallavier(500 collaborateurs), lance une réflexion sur les modes de déplace-ment domicile/travail alternatifs à la voiture individuelle qui aboutit àla mise en place d’un plan de déplacement entreprise et à la signatured’une charte mobilité en septembre 2010. Depuis, la CCI Nord-Isèrea pris l’initiative d’étendre le projet aux entreprises du territoire, notamment sur la zone d’activités du parc de Chesnes. Pionnier surce sujet, le Pôle participe à cette initiative aux côtés d’autres sociétés(Ikea, Rhenus, Martinet, etc.) afin de travailler collectivement sur laproblématique du transport. “Nous avons apprécié l’initiative de la CCIsur ces sujets environnementaux et sociétaux et, par son intermé-diaire, avons pu donner un nouvel élan à notre démarche en interne.En effet, la CCI a dédié des ressources spécifiques au pilotage du pro-jet permettant ainsi d’en élargir considérablement la visibilité”, sou-ligne Jacques Lauvin, directeur du Pôle technologique.

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parce que le développementdes entreprises passe par la détention d’informations perti-nentes, les CCI déploient desprestations d’intelligence éco-nomique. En ligne de mire, larecherche de nouveaux débou-chés, de partenaires éventuels,ou encore l’amélioration de laveille concurrentielle. Les CCIde Rhône-Alpes se sotn équi-pées de l’outil national Séma-phore (www.les-aides.fr) quirecense les aides techniques etfinancières utiles aux entre-prises. Dans un contexte de dégradation de la conjoncture,elles ont également renforcéleurs actions de prévention etde recherche de solutions pourles entreprises en difficulté.Lancée en janvier dernier à l’ini-tiative de la CCIR et de la régionRhône-Alpes, la plate-forme UpRhône-Alpes représente unnouvel accélérateur de crois-sance. Référent unique, elle assure durablement (24 à 36mois) l’accompagnement stra-tégique des entreprises à fortpotentiel en rassemblant lesprincipaux acteurs régionauxdans les domaines de l’innova-tion, du développement inter-national et de l’ingénierie definancement.

Pour un développement durableLes CCI intègrent aussi les attentes des consommateurs,

Clextral : former pour une meilleure employabilitéÉquipementier incontournable des industries agroali-mentaire, chimique et papetière, Clextral (CA : 55 M€)évolue sur le marché de niche de la fabrication d’extru-deurs. Basée à Firminy et déployée commercialementdans 89 pays, l’entreprise qui compte 265 employés estparticulièrement active en matière de formation. Depuis2005, elle recrute pour préparer de nombreux départsen retraite et a choisi d’intégrer des jeunes en alternanceet en apprentissage. Chaque année, elle accueille enmoyenne six élèves de différents niveaux de qualifica-tions : techniciens, ingénieurs et étudiants de l’École decommerce de la CCI de Saint-Étienne. “C’est une façonpertinente de progresser pour le jeune qui s’appuie surdes bases théoriques solides et développe son expé-rience par transfert de compétences et responsabilisa-tion au sein de l’entreprise”, souligne Gilles Maller,vice-président technologies. Maître de stage durant plu-sieurs années, il souligne l’efficacité de ce mode de for-mation en termes d’employabilité. Clextral recruted’ailleurs deux tiers des effectifs formés en ses murs.

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Le Caprice des neiges rend les sommets accessiblesAprès une carrière dans la vente de matériel médical spécialisé, Loïc Valsaque se fixe un nouveau défi : “Régulièrement sollicité par des clientsà mobilité réduite qui cherchaient des lieux de vacances adaptés, j’ai vouluagir face au manque de solutions.” En 2012, avec son épouse, ils font l’ac-quisition de l’hôtel-restaurant Le Caprice des neiges à Crest-Voland et entreprennent de le rendre accessible. “L’hôtellerie était pour nous un domaine inconnu et nous avons sollicité la CCI Savoie avant de débuterdes travaux. Nous avons bénéficié d’un prédiagnostic environnement, d’unevisite énergie et d’un diagnostic accessibilité qui nous ont permis d’avancersereinement”, témoigne Loïc Valsaque. L’établissement (neuf salariés ensaison, CA : 500 K€) va connaître deux phases d’aménagement, avec laconstruction d’une salle de restauration et d’une piscine, puis d’une extension visant à doubler sa superficie. L’ambition ? Devenir le premierhôtel accessible offrant cette capacité d’accueil en Savoie et développerl’équipe à une quinzaine de personnes.

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nyles demandes des donneursd’ordre, les contraintes les plusavancées des marchés interna-tionaux, comme le développe-ment durable, facteur decompétitivité et de différencia-tion. Pour relever notamment le “défi de l’énergie”, les CCI, en partenariat avec différentsacteurs, dont l’Ademe, ontconstruit une offre de servicesqui touchent au fonctionne-ment global de l’entreprise :écoproduction pour réduire à la source les impacts environ-nementaux et les coûts, sys-tèmes de management del’environnement au traversd’actions de gestion de l’énergieet des déchets, etc. “Les diag-nostics réalisés dans le cadredes programmes Optim’Énergieet Optim’Déchets ont donnélieu à la remise de rapports per-mettant d’identifier les gise-ments d’économies et de mettreen œuvre des actions de maî-trise significatives et économi-quement rentables”, témoigneAlexandre Rocher, directeur desachats et QHSE de la sociétéd’injection thermoplastiqueEXSTO, à Romans.

Se former tout au long de sa carrière La formation s’inscrit aussi aucœur de la réussite économiquedu territoire. Elle permet defaire face aux difficultés de

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étapes clés, les CCI déclinent différents axesd’intervention. L’innovation est ainsi au cœur du dis-positif Espaces innovation déployé dans les terri-toires. De l’émergence de l’idée à la production et jusqu’à la commercialisation, ce réseau donneaccès à toutes les ressources utiles, rassemblées surun site dédié : www.innovation.rhone-alpes.cci.fr.La conquête des marchés étrangers joue un rôlecroissant pour le développement des entreprises, notamment en Rhône-Alpes, région leader à l’ex-port. Dans ce contexte, le dispositif CCI Internatio-nal Rhône-Alpes propose toute une gamme deprestations, dont Go Export, une formation-actionde trois à cinq jours pour définir sa stratégie inter-nationale, structurer sa démarche export et bâtir unplan d’action. “Nous souhaitions diversifier notreclientèle. Avec Go Export, nous avons engagé unevraie réflexion et élaboré notre stratégie. Après deuxans, l’export a généré 5 % de chiffres d’affaires sup-plémentaires”, témoigne Yannick Edel, présidentd’Edel Tamp SA, PME annécienne spécialisée dansle développement et la production mécanique. L’ac-compagnement des entreprises à l’international afranchi en début d’année une étape supplémentaireimportante avec la création, à l’initiative de la CCIRet en collaboration avec la Région, de Up Rhône-Alpes. Cette plate-forme dédiée aux entreprises à fortpotentiel propose de les accompagner pour le déve-loppement international, l’innovation et l’ingénieriede financement. Son originalité : rassembler lescompétences des principaux opérateurs spécialisés(CCI, Région, ERAI, ARDI, Ubifrance, bpifrance)pour une offre de services sur mesure plus simple,plus réactive et plus efficace. En tant qu’acteur deproximité, les CCI sont la porte d’entrée du dispositifsur tout le territoire régional. Dans un autre registre,

Groupe Plattard : l’enjeu du foncierPrésent sur les marchés de production et de négoce de matériaux deconstruction, le groupe familial Plattard (150 M€, 450 salariés) a dû répondre au développement de sa principale agence de Villefranche-sur-Saône par la construction de deux implantations de stockage, de15 000 m² chacune. ‘Le service aménagement de la CCI du Beaujolaisnous a soutenus lorsque nous avons formulé cette importante demandede foncier sur des zones stratégiques, proches de moyens de communi-cation et visibles par les clients potentiels. Il a été proactif et nous a proposédes solutions à des coûts intéressants’, insiste Jacques Plattard, présidentdu groupe. Les acquisitions se situent à proximité du technoparc Lybertecet à Arnas, sur un terrain appartenant à la CCI. ‘S’inscrire dans le dyna-misme de ces zones d’activités est un moteur. Des synergies vont se mettreen place, notamment à Arnas où nous serons à proximité d’une entreprisede fournitures industrielles, une activité complémentaire de nos métiers ciblant une clientèle locale du BTP’, conclut-il.

BEAUJOLAIS

Lafarge avance en réseau sur la problématique du déplacementEn 2009, le Pôle technologique Lafarge, basé à Saint-Quentin-Fallavier(500 collaborateurs), lance une réflexion sur les modes de déplace-ment domicile/travail alternatifs à la voiture individuelle qui aboutit àla mise en place d’un plan de déplacement entreprise et à la signatured’une charte mobilité en septembre 2010. Depuis, la CCI Nord-Isèrea pris l’initiative d’étendre le projet aux entreprises du territoire, notamment sur la zone d’activités du parc de Chesnes. Pionnier surce sujet, le Pôle participe à cette initiative aux côtés d’autres sociétés(Ikea, Rhenus, Martinet, etc.) afin de travailler collectivement sur laproblématique du transport. “Nous avons apprécié l’initiative de la CCIsur ces sujets environnementaux et sociétaux et, par son intermé-diaire, avons pu donner un nouvel élan à notre démarche en interne.En effet, la CCI a dédié des ressources spécifiques au pilotage du pro-jet permettant ainsi d’en élargir considérablement la visibilité”, sou-ligne Jacques Lauvin, directeur du Pôle technologique.

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parce que le développementdes entreprises passe par la détention d’informations perti-nentes, les CCI déploient desprestations d’intelligence éco-nomique. En ligne de mire, larecherche de nouveaux débou-chés, de partenaires éventuels,ou encore l’amélioration de laveille concurrentielle. Les CCIde Rhône-Alpes se sotn équi-pées de l’outil national Séma-phore (www.les-aides.fr) quirecense les aides techniques etfinancières utiles aux entre-prises. Dans un contexte de dégradation de la conjoncture,elles ont également renforcéleurs actions de prévention etde recherche de solutions pourles entreprises en difficulté.Lancée en janvier dernier à l’ini-tiative de la CCIR et de la régionRhône-Alpes, la plate-forme UpRhône-Alpes représente unnouvel accélérateur de crois-sance. Référent unique, elle assure durablement (24 à 36mois) l’accompagnement stra-tégique des entreprises à fortpotentiel en rassemblant lesprincipaux acteurs régionauxdans les domaines de l’innova-tion, du développement inter-national et de l’ingénierie definancement.

Pour un développement durableLes CCI intègrent aussi les attentes des consommateurs,

Clextral : former pour une meilleure employabilitéÉquipementier incontournable des industries agroali-mentaire, chimique et papetière, Clextral (CA : 55 M€)évolue sur le marché de niche de la fabrication d’extru-deurs. Basée à Firminy et déployée commercialementdans 89 pays, l’entreprise qui compte 265 employés estparticulièrement active en matière de formation. Depuis2005, elle recrute pour préparer de nombreux départsen retraite et a choisi d’intégrer des jeunes en alternanceet en apprentissage. Chaque année, elle accueille enmoyenne six élèves de différents niveaux de qualifica-tions : techniciens, ingénieurs et étudiants de l’École decommerce de la CCI de Saint-Étienne. “C’est une façonpertinente de progresser pour le jeune qui s’appuie surdes bases théoriques solides et développe son expé-rience par transfert de compétences et responsabilisa-tion au sein de l’entreprise”, souligne Gilles Maller,vice-président technologies. Maître de stage durant plu-sieurs années, il souligne l’efficacité de ce mode de for-mation en termes d’employabilité. Clextral recruted’ailleurs deux tiers des effectifs formés en ses murs.

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Le Caprice des neiges rend les sommets accessiblesAprès une carrière dans la vente de matériel médical spécialisé, Loïc Valsaque se fixe un nouveau défi : “Régulièrement sollicité par des clientsà mobilité réduite qui cherchaient des lieux de vacances adaptés, j’ai vouluagir face au manque de solutions.” En 2012, avec son épouse, ils font l’ac-quisition de l’hôtel-restaurant Le Caprice des neiges à Crest-Voland et entreprennent de le rendre accessible. “L’hôtellerie était pour nous un domaine inconnu et nous avons sollicité la CCI Savoie avant de débuterdes travaux. Nous avons bénéficié d’un prédiagnostic environnement, d’unevisite énergie et d’un diagnostic accessibilité qui nous ont permis d’avancersereinement”, témoigne Loïc Valsaque. L’établissement (neuf salariés ensaison, CA : 500 K€) va connaître deux phases d’aménagement, avec laconstruction d’une salle de restauration et d’une piscine, puis d’une extension visant à doubler sa superficie. L’ambition ? Devenir le premierhôtel accessible offrant cette capacité d’accueil en Savoie et développerl’équipe à une quinzaine de personnes.

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nyles demandes des donneursd’ordre, les contraintes les plusavancées des marchés interna-tionaux, comme le développe-ment durable, facteur decompétitivité et de différencia-tion. Pour relever notamment le “défi de l’énergie”, les CCI, en partenariat avec différentsacteurs, dont l’Ademe, ontconstruit une offre de servicesqui touchent au fonctionne-ment global de l’entreprise :écoproduction pour réduire à la source les impacts environ-nementaux et les coûts, sys-tèmes de management del’environnement au traversd’actions de gestion de l’énergieet des déchets, etc. “Les diag-nostics réalisés dans le cadredes programmes Optim’Énergieet Optim’Déchets ont donnélieu à la remise de rapports per-mettant d’identifier les gise-ments d’économies et de mettreen œuvre des actions de maî-trise significatives et économi-quement rentables”, témoigneAlexandre Rocher, directeur desachats et QHSE de la sociétéd’injection thermoplastiqueEXSTO, à Romans.

Se former tout au long de sa carrière La formation s’inscrit aussi aucœur de la réussite économiquedu territoire. Elle permet defaire face aux difficultés de

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recrutement, aux évolutions des technologies,aux changements de fonction au cours d’une car-rière, etc. Premier réseau de formation aprèsl’Éducation nationale, les CCI investissent en per-manence pour s’adapter aux besoins des mar-chés. Elles proposent notamment des formationsen apprentissage et en alternance, du CAP à bac+ 5. “Ce type de formation présente un véritableintérêt en terme d’employabilité, car il ne s’agitpas pour les élèves d’observer, mais d’être opéra-tionnels et d’acquérir une première expérience enentreprise”, assure Gilles Maller, vice-présidenttechnologies de la société Clextral. L’entreprise ligérienne compte trois apprentis au sein de sonservice R&D. Durant la vie professionnelle, la for-mation continue apporte une réponse de proxi-mité aux entreprises et à leurs salariés dans desdomaines divers. Avec le dispositif Capital Com-pétences, les PME sont enfin accompagnées parles CCI dans la gestion des ressources humaines,notamment la préconisation de formations.

Dynamiser le tourismePréserver le titre hexagonal de première destina-tion touristique au monde, avec la création de richesses et d’emplois associés (environ 27 000chaque année en France depuis dix ans), consti-tue un axe fort de l’action des CCI. En Rhône-Alpes, deuxième région touristique aprèsl’Île-de-France et devant Paca, chaque forme detourisme – montagne, plaines et collines, méri-dional, affaires et urbain – fait l’objet de plansd’action adaptés, déclinés au plus près des besoins des professionnels et des partenaires ter-

Pol, le goût de la création“Je souhaitais monter une en-seigne de restauration rapidequi mette l’accent sur la qua-lité”, rapporte Patrick Gonnord,fondateur de Pol à Thonon-les-Bains. Cet ancien directeur duGroupe Accor lance son projeten 2010. “L’objectif était dedevenir mon propre patron,mais se retrouver seul est unedifficulté, d’où l’importance derecourir à un suivi extérieur”,poursuit-il. Le dirigeant a étéaccompagné par la CCI enamont, du business plan à larecherche de financements,puis pendant trois ans aurythme de rendez-vous trimes-triels. “Ces moments ont étéessentiels. Ils m’ont permis defaire des points sur l’activité, lagestion de personnel et m’ai-dent dans les prises de déci-sion.” Produits maison,packaging et décoration soi-

gnés, aujourd’hui, la recette se savoure aux côtés de cinq salariés. Avec un chiffre d’affaires de 415 K€ et une évolution annuelle de12,5 %, Patrick Gonnord entend poursuivre son développement parl’ouverture d’une nouvelle enseigne en 2015, l’intégration d’une cuisinecentrale assurant la production des deux sites et un service de livraisonaux entreprises.

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Mady D Jess, l’action fait la force de vente !Si Françoise Monnet a ouvert sa boutique Mady D Jess àCharlieu il y a presque vingt ans, elle n’a eu de cesse de lafaire évoluer. “Rester attractif et compétitif est un enjeu per-manent. Il faut savoir se remettre en question et faire appelau réseau.” Ainsi, lors du réaménagement de son magasinde 140 m2 spécialisé dans le prêt-à-porter enfants, jouets etarticles de puériculture (un employé et deux apprentis, CA :236 K€), a-t-elle été conseillée par la CCI. “J’ai pu obtenirles aides du Fisac et de la Région équivalant à 30 % de mesinvestissements”, précise-t-elle. Adhérente de l’union com-merciale charliendine, Françoise Monnet a en outre bénéficiédu partenariat avec les Vitrines de Roanne et d’un retour de1 100 euros dépensés en chèques Cad’oh dans sa boutique.En quête constante d’amélioration concrète, la commerçantea participé à la démarche CCI Regard Client©, une prestationqui l’a aidée à repenser son espace de vente, notammentl’éclairage pour lequel elle vient de solliciter un diagnostic,toujours avec l’appui de la CCI.

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ritoriaux. Les professionnels puisent en outredans les réseaux spécialisés animés par les CCIdes ressources utiles à leur développement. Enmatière d’appui à leur compétitivité, les CCI valorisent les efforts des établissements pouraméliorer la qualité de leur offre en assurant lapromotion du label Qualité Tourisme et du titrede maître restaurateur. Elles mènent égalementde nombreuses actions de formation, opérationsde sensibilisation et prédiagnostics en matière desécurité et de mise en accessibilité auprès des acteurs du secteur.

Encourager le commerce de proximitéRhône-Alpes, vaste marché de consommation etespace marchand – parmi les tout premiers enEurope après l’Île-de-France – représente 63 000points de vente, 300 000 emplois et une créationd’entreprise sur cinq. Elément essentiel de l’éco-nomie rhônalpine et de la vie sociale, le com-merce est aussi un facteur d’attractivité desterritoires. Les CCI sont en première ligne pouraccompagner une activité qui a connu de pro-fondes transformations ces dernières années– mutation des circuits de distribution,innovation des concepts commerciaux, explosiondu e-commerce... La production d’informationséconomiques au sein des Observatoires du com-merce, véritables ressources stratégiques dans cecontexte de mutation, permet de mieux position-ner les activités et les résultats des entreprises du

DRÔMEEXSTO : résultat et développement durablesSpécialisé en plasturgie et présent sur les marchés in-ternationaux, le groupe EXSTO (170 salariés en Franceet des filiales aux États-Unis, au Royaume-Uni et auBrésil, CA : 25 M€) est en recherche permanente decompétitivité. Consciente des coûts liés aux consom-mations d’énergie et à la production de déchets surses sites français de Romans et de L’Écancière, l’en-treprise a eu recours aux dispositifs Optim’Déchets etOptim’Énergie. “Les deux postes d’économie identifiés,nous avions besoin d’un conseil extérieur et d’une méthodologie éprouvée. En nous tournant vers le ser-vice environnement de la CCI, nous avons profité d’uneexpertise structurée, d’outils de diagnostic précis et deconseils personnalisés”, estime Alexandre Rocher, directeur des achats et QSE. Suite aux actions menées,le groupe a déjà réduit ses déchets de 15 % et prévoitde minimiser jusqu’à 34 % ses dépenses énergé-tiques, pour un gain global de 240 K€ en 18 mois.Suite à ces interventions, EXSTO a été certifié ISO14001 et une vraie implication des salariés a été générée sur les thématiques environnementales.

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Telenco met le cap sur la réglementation internationaleInstallée à Moirans, Telenco (48 personnes, CA : 20 M€) développe des produits etservices pour les acteurs télécoms tels que Orange. “Près de 65 % de notre chiffred’affaires sont réalisés à l’export au sein de 50 pays. Maîtriser la réglementation doua-nière est donc un enjeu stratégique”, rappelle Habiba Bouaziz Wolozan, directrice logistique et relations clients. Avec quatre de ses collaborateurs et la société Sicodis,elle a suivi le programme Optilog utilisé par les CCI et développé par Grex, centre decommerce international de la CCI de Grenoble. À l’issue de deux jours de formation,un expert a pris le relais. “Ensemble, nous avons élaboré un plan d’action suivi depoints réguliers. La force d’Optilog est de nous accompagner durablement”, assureHabiba Bouaziz Wolozan. La participation collective a également permis d’échangerles points de vue et de mobiliser les services en différents points de la chaîne logis-tique, pour une efficacité optimale des procédures mises en place.

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recrutement, aux évolutions des technologies,aux changements de fonction au cours d’une car-rière, etc. Premier réseau de formation aprèsl’Éducation nationale, les CCI investissent en per-manence pour s’adapter aux besoins des mar-chés. Elles proposent notamment des formationsen apprentissage et en alternance, du CAP à bac+ 5. “Ce type de formation présente un véritableintérêt en terme d’employabilité, car il ne s’agitpas pour les élèves d’observer, mais d’être opéra-tionnels et d’acquérir une première expérience enentreprise”, assure Gilles Maller, vice-présidenttechnologies de la société Clextral. L’entreprise ligérienne compte trois apprentis au sein de sonservice R&D. Durant la vie professionnelle, la for-mation continue apporte une réponse de proxi-mité aux entreprises et à leurs salariés dans desdomaines divers. Avec le dispositif Capital Com-pétences, les PME sont enfin accompagnées parles CCI dans la gestion des ressources humaines,notamment la préconisation de formations.

Dynamiser le tourismePréserver le titre hexagonal de première destina-tion touristique au monde, avec la création de richesses et d’emplois associés (environ 27 000chaque année en France depuis dix ans), consti-tue un axe fort de l’action des CCI. En Rhône-Alpes, deuxième région touristique aprèsl’Île-de-France et devant Paca, chaque forme detourisme – montagne, plaines et collines, méri-dional, affaires et urbain – fait l’objet de plansd’action adaptés, déclinés au plus près des besoins des professionnels et des partenaires ter-

Pol, le goût de la création“Je souhaitais monter une en-seigne de restauration rapidequi mette l’accent sur la qua-lité”, rapporte Patrick Gonnord,fondateur de Pol à Thonon-les-Bains. Cet ancien directeur duGroupe Accor lance son projeten 2010. “L’objectif était dedevenir mon propre patron,mais se retrouver seul est unedifficulté, d’où l’importance derecourir à un suivi extérieur”,poursuit-il. Le dirigeant a étéaccompagné par la CCI enamont, du business plan à larecherche de financements,puis pendant trois ans aurythme de rendez-vous trimes-triels. “Ces moments ont étéessentiels. Ils m’ont permis defaire des points sur l’activité, lagestion de personnel et m’ai-dent dans les prises de déci-sion.” Produits maison,packaging et décoration soi-

gnés, aujourd’hui, la recette se savoure aux côtés de cinq salariés. Avec un chiffre d’affaires de 415 K€ et une évolution annuelle de12,5 %, Patrick Gonnord entend poursuivre son développement parl’ouverture d’une nouvelle enseigne en 2015, l’intégration d’une cuisinecentrale assurant la production des deux sites et un service de livraisonaux entreprises.

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Mady D Jess, l’action fait la force de vente !Si Françoise Monnet a ouvert sa boutique Mady D Jess àCharlieu il y a presque vingt ans, elle n’a eu de cesse de lafaire évoluer. “Rester attractif et compétitif est un enjeu per-manent. Il faut savoir se remettre en question et faire appelau réseau.” Ainsi, lors du réaménagement de son magasinde 140 m2 spécialisé dans le prêt-à-porter enfants, jouets etarticles de puériculture (un employé et deux apprentis, CA :236 K€), a-t-elle été conseillée par la CCI. “J’ai pu obtenirles aides du Fisac et de la Région équivalant à 30 % de mesinvestissements”, précise-t-elle. Adhérente de l’union com-merciale charliendine, Françoise Monnet a en outre bénéficiédu partenariat avec les Vitrines de Roanne et d’un retour de1 100 euros dépensés en chèques Cad’oh dans sa boutique.En quête constante d’amélioration concrète, la commerçantea participé à la démarche CCI Regard Client©, une prestationqui l’a aidée à repenser son espace de vente, notammentl’éclairage pour lequel elle vient de solliciter un diagnostic,toujours avec l’appui de la CCI.

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ritoriaux. Les professionnels puisent en outredans les réseaux spécialisés animés par les CCIdes ressources utiles à leur développement. Enmatière d’appui à leur compétitivité, les CCI valorisent les efforts des établissements pouraméliorer la qualité de leur offre en assurant lapromotion du label Qualité Tourisme et du titrede maître restaurateur. Elles mènent égalementde nombreuses actions de formation, opérationsde sensibilisation et prédiagnostics en matière desécurité et de mise en accessibilité auprès des acteurs du secteur.

Encourager le commerce de proximitéRhône-Alpes, vaste marché de consommation etespace marchand – parmi les tout premiers enEurope après l’Île-de-France – représente 63 000points de vente, 300 000 emplois et une créationd’entreprise sur cinq. Elément essentiel de l’éco-nomie rhônalpine et de la vie sociale, le com-merce est aussi un facteur d’attractivité desterritoires. Les CCI sont en première ligne pouraccompagner une activité qui a connu de pro-fondes transformations ces dernières années– mutation des circuits de distribution,innovation des concepts commerciaux, explosiondu e-commerce... La production d’informationséconomiques au sein des Observatoires du com-merce, véritables ressources stratégiques dans cecontexte de mutation, permet de mieux position-ner les activités et les résultats des entreprises du

DRÔMEEXSTO : résultat et développement durablesSpécialisé en plasturgie et présent sur les marchés in-ternationaux, le groupe EXSTO (170 salariés en Franceet des filiales aux États-Unis, au Royaume-Uni et auBrésil, CA : 25 M€) est en recherche permanente decompétitivité. Consciente des coûts liés aux consom-mations d’énergie et à la production de déchets surses sites français de Romans et de L’Écancière, l’en-treprise a eu recours aux dispositifs Optim’Déchets etOptim’Énergie. “Les deux postes d’économie identifiés,nous avions besoin d’un conseil extérieur et d’une méthodologie éprouvée. En nous tournant vers le ser-vice environnement de la CCI, nous avons profité d’uneexpertise structurée, d’outils de diagnostic précis et deconseils personnalisés”, estime Alexandre Rocher, directeur des achats et QSE. Suite aux actions menées,le groupe a déjà réduit ses déchets de 15 % et prévoitde minimiser jusqu’à 34 % ses dépenses énergé-tiques, pour un gain global de 240 K€ en 18 mois.Suite à ces interventions, EXSTO a été certifié ISO14001 et une vraie implication des salariés a été générée sur les thématiques environnementales.

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE 255 juin-juillet 2014 - VII

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Telenco met le cap sur la réglementation internationaleInstallée à Moirans, Telenco (48 personnes, CA : 20 M€) développe des produits etservices pour les acteurs télécoms tels que Orange. “Près de 65 % de notre chiffred’affaires sont réalisés à l’export au sein de 50 pays. Maîtriser la réglementation doua-nière est donc un enjeu stratégique”, rappelle Habiba Bouaziz Wolozan, directrice logistique et relations clients. Avec quatre de ses collaborateurs et la société Sicodis,elle a suivi le programme Optilog utilisé par les CCI et développé par Grex, centre decommerce international de la CCI de Grenoble. À l’issue de deux jours de formation,un expert a pris le relais. “Ensemble, nous avons élaboré un plan d’action suivi depoints réguliers. La force d’Optilog est de nous accompagner durablement”, assureHabiba Bouaziz Wolozan. La participation collective a également permis d’échangerles points de vue et de mobiliser les services en différents points de la chaîne logis-tique, pour une efficacité optimale des procédures mises en place.

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VIII - RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE juin-juillet 2014

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE

C&E Concept : l’innovation, moteurde relocalisationFondée en 2002 par Philippe Caruso et David Errera,C&E Concept est spécialisée dans la conceptiond’emballages monétiques et leur distribution sous lamarque TheCointainer. En 2013, les dirigeants relè-vent un défi : relocaliser la production annuelle de 70millions d’étuis à monnaie de la Thaïlande vers laFrance grâce au levier de l’innovation. “Nous noussommes tournés vers la CCI afin d’être accompa-gnés, de l’étude de faisabilité au montage financierdu projet, commente Philippe Caruso. Forts de cetappui, des prototypes ont été réalisés avec l’industrielDorlon Form, situé à côté de Bressolles où se trouvenotre entreprise, assurant une grande réactivité et créant quatre emplois sur le territoire.” Les inno-vations de procédé ont permis de gagner 15 % dematières premières et 15 % de productivité, pour atteindre un coût de production équivalant à celui dela Thaïlande. L’entreprise (deux salariés, CA :600 K€), présente sur les marchés européens,compte sur l’avantage concurrentiel du fabriqué enFrance pour étendre son rayonnement commercialau continent américain.

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commerce. Plusieurs programmes individuels oucollectifs offrent aussi l’opportunité aux commer-çants de repenser leur offre, moderniser leurpoint de vente, fidéliser leur clientèle, développerleur présence en ligne et faire progresser les chif-fres d’affaires. L’engagement sur les questionsd’aménagement, le soutien à l’action des unionscommerciales sont également des priorités deschambres consulaires.

Ce dossier, édité par la Chambre de commerce et d’industrie de régionRhône-Alpes, est diffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Impulsion (31 500 ex.), Savoie, Partenaires Savoie (24 000 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.),Drôme, L’Économie drômoise (20 500 ex.), Nord Isère, Nord-Isère économie(14 400 ex.), Roanne Loire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, Entreprendre en Beaujolais (6000 ex.), Saint-Étienne Montbrison, www.saint-etienne.cci.fr. Contact : Présences, tél. : 04 76 28 28 76. Le dossier est consultable en ligne sur : www.rhone-alpes.cci.fr

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Quelle évolution pour le réseau ?En 2014, les CCI font face à plusieurs évolutions importantes : d’une part, les ré-formes du financement de l’apprentissage et de la formation continue qui impactentdeux missions essentielles des CCI ; d’autre part, le plafonnement des ressourcesfiscales dans le cadre des 50 milliards d’euros d’économies souhaités par l’État.Pour prendre en compte les baisses de dotation, les CCI renforcent d’ores et déjàla mutualisation de leurs actions et intensifient leurs partenariats, persuadées que,dans un contexte de crise et de compétition intense, les acteurs économiques doi-vent affirmer leur complémentarité et leur utilité au service des entreprises. D’unefaçon plus globale, trois chantiers sont ouverts concernant les CCI : les territoires,les métiers, les moyens.

Aménager et animer le territoirePour encourager l’accueil denouvelles activités sur des espaces adaptés ainsi que ledéveloppement des entreprisesimplantées dans les territoires,des services performants doi-vent être mis à disposition. LesCCI sont ainsi investies dans lacréation et la gestion d’une cin-quantaine d’équipements auximpacts majeurs pour l’écono-mie régionale : ports, aéroports,parcs d’exposition, zones d’ac-tivités, etc. “Ces aménagementsstructurants participent à notrecompétitivité, souligne JacquesPlattard, président du groupePlattard, production et négocede matériaux de construction.Notre groupe est un locataireimportant du port Sud de Villefranche-sur-Saône. Tousnos approvisionnements enmatières premières s’effectuentpar voie d’eau. Il faut encoura-ger ce mode de transport alter-natif qui demande peud’investissements et occasionnepeu de nuisances.”

Le rôle des CCI est également majeur en ce quiconcerne les projets de territoires. Une démarchequi ne peut se déployer sans l’animation de réseaux spécialisés, rassemblant grandes entre-prises aux côtés de PME-PMI, pour encouragerles liens, la mutualisation et le partage d’expé-riences. “Leader mondial des matériaux deconstruction, Lafarge et son Pôle technologiquese retrouvent totalement dans la démarche depôle d’excellence impulsée par la CCI Nord-Isère,notamment au travers de ses services et des struc-tures qu’elle soutient, comme le Pôle InnovationsConstructives (PIC). En tant que filiale d’ungrand groupe, ces réseaux d’entreprises nous per-mettent d’intégrer le tissu économique local et derencontrer des entreprises de tailles différentes,de secteurs d’activités variés, autour de problé-matiques communes. C’est une relation gagnant-gagnant !”, souligne Jacques Lauvin, directeur duPôle technologique de Lafarge. Porteuses d’unevision économique pour leur territoire et inter-locutrices privilégiées des entreprises, les CCI deRhône-Alpes sont également porte-parole auprèsdes pouvoirs publics pour éclairer leurs déci-sions. Elles s’investissent pour traiter des enjeuxdu tissu économique, faire émerger des solutionset des opportunités de développement sur les ter-ritoires. R. Broz

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CCI RHÔNE-ALPES

VIII - RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE juin-juillet 2014

RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE

C&E Concept : l’innovation, moteurde relocalisationFondée en 2002 par Philippe Caruso et David Errera,C&E Concept est spécialisée dans la conceptiond’emballages monétiques et leur distribution sous lamarque TheCointainer. En 2013, les dirigeants relè-vent un défi : relocaliser la production annuelle de 70millions d’étuis à monnaie de la Thaïlande vers laFrance grâce au levier de l’innovation. “Nous noussommes tournés vers la CCI afin d’être accompa-gnés, de l’étude de faisabilité au montage financierdu projet, commente Philippe Caruso. Forts de cetappui, des prototypes ont été réalisés avec l’industrielDorlon Form, situé à côté de Bressolles où se trouvenotre entreprise, assurant une grande réactivité et créant quatre emplois sur le territoire.” Les inno-vations de procédé ont permis de gagner 15 % dematières premières et 15 % de productivité, pour atteindre un coût de production équivalant à celui dela Thaïlande. L’entreprise (deux salariés, CA :600 K€), présente sur les marchés européens,compte sur l’avantage concurrentiel du fabriqué enFrance pour étendre son rayonnement commercialau continent américain.

AIN

commerce. Plusieurs programmes individuels oucollectifs offrent aussi l’opportunité aux commer-çants de repenser leur offre, moderniser leurpoint de vente, fidéliser leur clientèle, développerleur présence en ligne et faire progresser les chif-fres d’affaires. L’engagement sur les questionsd’aménagement, le soutien à l’action des unionscommerciales sont également des priorités deschambres consulaires.

Ce dossier, édité par la Chambre de commerce et d’industrie de régionRhône-Alpes, est diffusé par neuf CCI rhônalpines :Grenoble, Présences (34 000 ex.), Haute-Savoie, Impulsion (31 500 ex.), Savoie, Partenaires Savoie (24 000 ex.), Ain, Grand Angle 01 (22 000 ex.),Drôme, L’Économie drômoise (20 500 ex.), Nord Isère, Nord-Isère économie(14 400 ex.), Roanne Loire Nord, Roanne éco (8 500 ex.), Beaujolais, Entreprendre en Beaujolais (6000 ex.), Saint-Étienne Montbrison, www.saint-etienne.cci.fr. Contact : Présences, tél. : 04 76 28 28 76. Le dossier est consultable en ligne sur : www.rhone-alpes.cci.fr

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Quelle évolution pour le réseau ?En 2014, les CCI font face à plusieurs évolutions importantes : d’une part, les ré-formes du financement de l’apprentissage et de la formation continue qui impactentdeux missions essentielles des CCI ; d’autre part, le plafonnement des ressourcesfiscales dans le cadre des 50 milliards d’euros d’économies souhaités par l’État.Pour prendre en compte les baisses de dotation, les CCI renforcent d’ores et déjàla mutualisation de leurs actions et intensifient leurs partenariats, persuadées que,dans un contexte de crise et de compétition intense, les acteurs économiques doi-vent affirmer leur complémentarité et leur utilité au service des entreprises. D’unefaçon plus globale, trois chantiers sont ouverts concernant les CCI : les territoires,les métiers, les moyens.

Aménager et animer le territoirePour encourager l’accueil denouvelles activités sur des espaces adaptés ainsi que ledéveloppement des entreprisesimplantées dans les territoires,des services performants doi-vent être mis à disposition. LesCCI sont ainsi investies dans lacréation et la gestion d’une cin-quantaine d’équipements auximpacts majeurs pour l’écono-mie régionale : ports, aéroports,parcs d’exposition, zones d’ac-tivités, etc. “Ces aménagementsstructurants participent à notrecompétitivité, souligne JacquesPlattard, président du groupePlattard, production et négocede matériaux de construction.Notre groupe est un locataireimportant du port Sud de Villefranche-sur-Saône. Tousnos approvisionnements enmatières premières s’effectuentpar voie d’eau. Il faut encoura-ger ce mode de transport alter-natif qui demande peud’investissements et occasionnepeu de nuisances.”

Le rôle des CCI est également majeur en ce quiconcerne les projets de territoires. Une démarchequi ne peut se déployer sans l’animation de réseaux spécialisés, rassemblant grandes entre-prises aux côtés de PME-PMI, pour encouragerles liens, la mutualisation et le partage d’expé-riences. “Leader mondial des matériaux deconstruction, Lafarge et son Pôle technologiquese retrouvent totalement dans la démarche depôle d’excellence impulsée par la CCI Nord-Isère,notamment au travers de ses services et des struc-tures qu’elle soutient, comme le Pôle InnovationsConstructives (PIC). En tant que filiale d’ungrand groupe, ces réseaux d’entreprises nous per-mettent d’intégrer le tissu économique local et derencontrer des entreprises de tailles différentes,de secteurs d’activités variés, autour de problé-matiques communes. C’est une relation gagnant-gagnant !”, souligne Jacques Lauvin, directeur duPôle technologique de Lafarge. Porteuses d’unevision économique pour leur territoire et inter-locutrices privilégiées des entreprises, les CCI deRhône-Alpes sont également porte-parole auprèsdes pouvoirs publics pour éclairer leurs déci-sions. Elles s’investissent pour traiter des enjeuxdu tissu économique, faire émerger des solutionset des opportunités de développement sur les ter-ritoires. R. Broz

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SavoieTerre de création

/ CCI Savoie – partenaires savoie - N° 10946

L’humour de la Boutique savoyardeLa Boutique savoyarde (Chambéry) commer-cialise sur Internet des produits au fort accent savoyard : autocollants, livres, accessoires, produits alimentaires, tee-shirts, etc. Parmi les nouveautés de l’été 2014 fi gure une origi-nale gamme de tee-shirts mettant à la sauce savoyarde des logos ou des slogans très connus.

www.laboutiquesavoyarde.com

Chaussure en daim TimberlandLes professionnels savoyards ont désormais la possibilité de découvrir en avant-première les nouvelles collections du fabricant américain Timberland, qui a installé son showroom à Savoie Hexapole (Méry). Parmi les nouveau-tés de l’été 2014 fi gure la chaussure homme Earthkeeper Duxbury en daim.

Prix indicatif : 110 euros.

Les Siphonés à la Coupe du mondeA l‘occasion de la Coupe du monde de foot-ball, les Siphonés (Chambéry) proposent un ensemble de mousse fromagère sous pression aux couleurs des équipes de France et du Brésil associé à un jeu-concours permettant de gagner un téléviseur 3D… livré avant la fi nale de la compétition.

Prix indicatif : 3,90 euros

Formes actives passe à la pub’Formes actives (Lescheraines) est spécialisée dans l’outillage pour l’injection des thermoplas-tiques et la fabrication de pièces en petites et moyennes séries. L’entreprise réalise désormais ses propres modèles, à base de matières plas-tiques « bio », notamment pour créer des objets publicitaires sous la marque K-Lice

www.k-lice.com

Visites virtuelles avec KolorLe concepteur de logiciels de photos et de vidéos panoramiques Kolor (Montmélian) commercialise de nouvelles versions de ses produits « Panotour » et « Panotour Pro ». Les nouvelles évolutions rendent encore plus aisée la fabrication de visites virtuelles, notamment en fusionnant des photos et des vidéos.

A partir de 99 euros.

Bien ranger avec SmartoolLa société Accel (Méry) enrichit sa gamme Smartool d’un kit de rangement baptisé « Accro-Range ». Les pinces à fi xer au mur permettent d’accrocher des objets et des outils pesant jusqu’à dix kilos. Un rail permettant de fi xer trois pinces en même temps est disponible.

Prix indicatif : 3 euros

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