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Annexe 1 1. Données de base du projet/programme Pays: CAP-VERT Référence SAP du projet: P-CV-AA0-007 Titre du projet : Projet d’aménagement et de valorisation des bassins versants de Picos et d’Engenhos (Ile de Santiago) – (PAVBVPE) Secteur: Environnement Agriculture Evaluation Actuel Thème Environnement&Agriculture rural Coût total du projet (MUC) 10,660 10,490882 (98,42%) Montant annulé (MUC) 0,169118 Prêt FAD (MUC) 5,960 5,790882 (97,16%) Date de RAP Septembre 2011 Cofinancement (MUC) BADEA Gouvernement&Bénéficiaires 4,700 3,420 1,280 4,700 3,390 1,310 Date de RAP- EVN mars 2011 Date d’approbation par le Conseil d’administration 1/09/2002 18/09/2002 Partenaires Gouvernement & BADEA Date d’entrée en vigueur du prêt initial 01/04/2003 27/04/2004 Date d’achèvement du projet 31/12/2008 31/12/2010 Responsables du projet (Noms) Désignation (Siège or BE) De (mm/aa) A (mm/aa) L. Mokadem F. J.M. Perrault E. G. Taylor-Lewis A. Beilleh Aly Abou-Saba C. Spencer K. B. Johm Z. Moussa E. Doté O. Aw Souleye Kitane A. Bamba Diop E. Ennhali T. Bedingar Souleye Kitane/Samba Diakhate SARR (SNFO) Directeur Régional Directeur Régional Directeur, OCDW Directeur Sectoriel, OSAN Directeur Sectoriel, OSAN Directeur Sectoriel OCAR Chef de Division, OSAN.4 Chef de Division, OSAN.3 Chef de Division, pi. OCDW.4 & OCAR.2 Chef de Division, OCDW.4 Chargé du Projet Chargé du Projet Chargé du Projet Chargé du Projet Chargé de Projet/Chef de mission du RAP mai 2011 mars 2007 mars 2002 avril 2011 mars 2007 janv. 2002 mai 2007 mai 2006 déc. 2002 jan.1997 janv.2008 oct.2006 janv.2005 janv. 2002 juin.2009 avril 2011 déc. 2005 avril 2011 juillet 2006 avril 2007 mai 2006 déc.2002 déc. 2007 sept. 2006 déc. 2004 mars 2011 Evaluateur/consultant: A. Gombe Reviseur/Chargé du projet: C. Banse & F. Turay 2. Description du projet (Résumé élaboré à partir du rapport d’évaluation incluant les addendum/corrigendum ou accord de prêt, et prenant en compte toutes les modifications survenues pendant cours de la mise en oeuvre – projet réel) a. Bien-fondé du projet et Impacts attendus: De par son insularité, le Cap-Vert est un pays dont la rigueur du climat et la fragilité des écosystèmes constituent une réelle contrainte au développement de l’agriculture, principale source de revenus des populations. Les ressources en eau du pays sont très restreintes et globalement insuffisantes pour assurer une production agricole efficiente sur des bases durables. En effet, en plus d’un relief accidenté, de la pauvreté et de la rareté des terres arables, le pays étant situé dans la zone sahélienne est soumis à un régime pluviométrique très sévère, caractérisé par de courtes saisons des pluies, marquées par une faiblesse et une mauvaise répartition des quantités d’eau. Par ailleurs, les averses sont généralement violentes et produisent souvent des dégâts importants sur les sols. Les rares terres agricoles sont déstructurées par les écoulements torrentiels qui charrient chaque année d’importantes NOTE DE REVUE DE RAP (Formulaire)

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Annexe 1 1. Données de base du projet/programme Pays: CAP-VERT Référence SAP du projet: P-CV-AA0-007 Titre du projet : Projet d’aménagement et de valorisation des bassins versants de Picos et d’Engenhos (Ile de

Santiago) – (PAVBVPE) Secteur:

Environnement Agriculture Evaluation Actuel

Thème Environnement&Agriculture rural

Coût total du projet (MUC) 10,660 10,490882 (98,42%)

Montant annulé (MUC)

0,169118 Prêt FAD (MUC) 5,960 5,790882 (97,16%)

Date de RAP Septembre 2011 Cofinancement (MUC) • BADEA • Gouvernement&Bénéficiaires

4,700 3,420 1,280

4,700 3,390 1,310

Date de RAP-EVN

mars 2011 Date d’approbation par le Conseil d’administration

1/09/2002 18/09/2002

Partenaires Gouvernement & BADEA

Date d’entrée en vigueur du prêt initial

01/04/2003 27/04/2004

Date d’achèvement du projet 31/12/2008 31/12/2010 Responsables du projet (Noms)

Désignation (Siège or BE) De (mm/aa)

A (mm/aa)

L. Mokadem F. J.M. Perrault E. G. Taylor-Lewis A. Beilleh Aly Abou-Saba C. Spencer K. B. Johm Z. Moussa E. Doté O. Aw Souleye Kitane A. Bamba Diop E. Ennhali T. Bedingar Souleye Kitane/Samba Diakhate SARR (SNFO)

Directeur Régional Directeur Régional Directeur, OCDW Directeur Sectoriel, OSAN Directeur Sectoriel, OSAN Directeur Sectoriel OCAR Chef de Division, OSAN.4 Chef de Division, OSAN.3 Chef de Division, pi. OCDW.4 & OCAR.2 Chef de Division, OCDW.4 Chargé du Projet Chargé du Projet Chargé du Projet Chargé du Projet Chargé de Projet/Chef de mission du RAP

mai 2011 mars 2007 mars 2002 avril 2011 mars 2007 janv. 2002 mai 2007 mai 2006 déc. 2002 jan.1997 janv.2008 oct.2006 janv.2005 janv. 2002 juin.2009

avril 2011 déc. 2005 avril 2011 juillet 2006 avril 2007 mai 2006 déc.2002 déc. 2007 sept. 2006 déc. 2004 mars 2011

Evaluateur/consultant: A. Gombe Reviseur/Chargé du projet: C. Banse & F. Turay 2. Description du projet (Résumé élaboré à partir du rapport d’évaluation incluant les addendum/corrigendum ou accord de prêt, et prenant en compte toutes les modifications survenues pendant cours de la mise en œuvre – projet réel) a. Bien-fondé du projet et Impacts attendus: De par son insularité, le Cap-Vert est un pays dont la rigueur du climat et la fragilité des écosystèmes constituent une réelle contrainte au développement de l’agriculture, principale source de revenus des populations. Les ressources en eau du pays sont très restreintes et globalement insuffisantes pour assurer une production agricole efficiente sur des bases durables. En effet, en plus d’un relief accidenté, de la pauvreté et de la rareté des terres arables, le pays étant situé dans la zone sahélienne est soumis à un régime pluviométrique très sévère, caractérisé par de courtes saisons des pluies, marquées par une faiblesse et une mauvaise répartition des quantités d’eau. Par ailleurs, les averses sont généralement violentes et produisent souvent des dégâts importants sur les sols. Les rares terres agricoles sont déstructurées par les écoulements torrentiels qui charrient chaque année d’importantes

NOTE DE REVUE DE RAP (Formulaire)

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2quantités de matériaux fins vers la mer, laissant au passage un sol instable, dénudé et appauvri de ses éléments nutritifs. Le volume annuel de matériaux emportés atteint des valeurs de l’ordre de 5000 à 6000 tonnes au km2. De même, les systèmes utilisés pour l’exploitation agricole aggravent les conditions fragiles de l’écosystème capverdien, étant donné que le relief accidenté et d’origine volcanique est peu approprié à la pratique des cultures agricoles et pastorales. A cela s’ajoute une énorme perte d’eau estimée annuellement à des millions de m3 qui se déversent à la mer. La production agricole pluviale demeure très peu diversifiée et le sous-secteur de l’élevage se caractérise par sa faible productivité. L’agriculture capverdienne qui se développe dans des conditions encore difficiles ne permet pas de couvrir plus de 10 à 15% des besoins alimentaires de la population. Le pays reste donc fortement tributaire des importations alimentaires dont l’aide alimentaire représente environ 60%. Malgré ces contraintes, le secteur agricole dispose des atouts importants en termes du « savoir-faire » des agriculteurs dans le domaine de la conservation des sols et de micro-irrigation, du dynamisme des populations rurales relativement jeunes, de la disponibilité des techniques modernes d’irrigation et de variétés nouvelles plus productives et adaptées aux conditions agro-climatiques du pays. Le bien-fondé du projet d’aménagement et de valorisation des bassins versants de Picos et d’Engenhos sur l’Ile de Santiago (PAVBVPE) se justifie par la volonté du gouvernement d’apporter des solutions à la problématique de la carence d’eau et des terres arables basée sur les priorités sectorielles de développement agricole du pays axées sur le renforcement de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté à travers la protection de l’environnement et le développement durable l’agriculture irriguée grâce à la conservation et la mobilisation des ressources en eau au niveau des bassins versants. Au plan sectoriel, les objectifs du projet étaient pertinents et conformes aux orientations stratégiques sectorielles du Programme National de Développement (PND) du gouvernement capverdien pour la période 1997-2000 qui considéraient le bassin versant comme l’unité de base pour le développement agricole du pays. Au plan du secteur agricole, le Programme National de Développement visait à diversifier et à augmenter la production agricole par une utilisation rationnelle des ressources naturelles, notamment l’eau et les sols dans les périmètres irrigués des bassins versants dont le potentiel irrigable inexploité représente environ 1.380 ha, soit 46% du potentiel irrigable du pays. C’est dans ce contexte que le Gouvernement capverdien a sollicité et obtenu en un don du Groupe de la Banque (FAT) pour financer une étude de faisabilité d’aménagement des six bassins versants dans trois îles du pays (Santiago, Sao Nicolau et Santo Antao) entre 1997 et 2001 pour promouvoir le développement agricole du pays. Les coûts estimés pour l’aménagement des six (6) bassins versants étaient relativement élevé, il a été convenu que la priorité serait accordée aux bassins versants de Picos et d’Engenhos situés sur l’île de Santiago pour démarrer cet important programme. Le choix d’aménager ces deux bassins versants était motivé par les potentialités agricoles plus prometteuses, une plus grande concentration des ressources humaines, la présence d’associations communautaires et d’ONG actives et l’urgence de préserver un environnement fragile en dégradation accélérée. En plus, le PAVBVPE s’inscrivait dans le cadre des actions prioritaires retenues au plan national pour la mobilisation et la mise en valeur des ressources en eau, ainsi que la protection et la valorisation de l’environnement. Ainsi conçu, le PAVBVPE constituait une priorité dans le cadre du développement économique du pays et était en conformité avec, d’une part le Document de Stratégie par Pays 2002–2004 et, d’autre part, le Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) au Cap-Vert qui attribuait au développement agricole un rôle prépondérant dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural. La conservation des sols et la mobilisation de l’eau sont des objectifs prioritaires du Gouvernement pour l’établissement des bases de la production agricole et participent à l’amélioration des conditions de vie des populations qui constitue un des axes du DSPRI. Le projet envisageait de relever les défis auxquels était confronté le développement agricole durable et harmonieux à l’échelle des deux bassins versants de Picos et d’Engenhos sur l’Ile de Santiago à savoir : (i) la conservation des sols, (ii) la mobilisation des ressources en eau, et (iii) la protection de l’environnement. Le principal défi attendu de ce projet était sa contribution à la réduction de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire dans les zones rurales à travers les actions d’aménagement des bassins versants visant la protection de l’environnement et des sols, la conservation et la mobilisation des ressources en eaux de manière à augmenter à la fois la productivité et les productions agricoles et pastorales ainsi que les revenus des exploitants agricoles et des éleveurs. Les impacts du projet étaient attendus en termes de sécurité alimentaire améliorée et renforcée et revenus accrus dans la zone du projet grâce à l’augmentation de la productivité et des productions agricoles et pastorales, et des revenus des producteurs, et des disponibilités alimentaires au niveau des ménages dans les sites du projet. Le but ultime du projet était de réduire la pauvreté et d’améliorer la sécurité alimentaire et les conditions de vie des populations locales au niveau de sa zone d’intervention grâce à l’accroissement des productions et des disponibilités alimentaires, et à la réalisation des infrastructures hydrauliques et communautaires de base (adduction d’eau potable, réservoirs et points d’eau, centres de santé, écoles, unités d’abri/étables, abreuvoirs, citernes, bâtiments polyvalents) et des actions et programmes divers de sensibilisation, de formation et d’éducation des bénéficiaires

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3(formation des exploitants, des femmes sur les AGR, éducation sanitaire et d’hygiène du milieu, VIH/SIDA et les maladies d’origine hydrique, etc.). Le dispositif institutionnel et organisationnel prévu à l’évaluation du projet a été globalement respecté. Quelques modifications légères ont été apportées à ce dispositif pour tenir des nouvelles missions de certaines structures coopérantes du projet. Les modifications dans la structure des travaux pour tenir compte des travaux additionnels n’ont pas été approuvées par la Banque pour non respect de la date de soumission de l’avenant. La satisfaction tardive des conditions de mie en vigueur du prêt par l’Emprunteur est à la base du retard important de près de 24 mois sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet. La mise en vigueur du prêt est intervenue 17 mois après sa signature et 20 mois après l’approbation du projet par la Banque. Cette situation était due essentiellement à la surestimation des capacités de l’Emprunteur à satisfaire les multiples conditions du prêt liées elles aussi à la multitude des structures partenaires du projet. Une revue à mi-parcours du projet a eu lieu en décembre 2009 soit un retard de 48 mois sur son calendrier initial prévu en décembre 2005. Celle-ci n’a pas apporté des orientations nécessaires au bon fonctionnement du dispositif du suivi-évaluation formel et à la bonne exécution souhaitée du volet crédit. b. Objectifs / Effets attendus: L’objectif sectoriel du PAVBVPE était la réduction de la pauvreté en milieu rural. Ses objectifs spécifiques visent : (i) la protection de l’environnement ; et (ii) l’augmentation de la production en vue d’accroître les revenus des bénéficiaires du projet sur une base durable. A ce titre, les actions du projet devraient contribuer à la protection de l’environnement et à la résolution des problèmes majeurs entravant la production agricole sur une base durable, au renforcement de la sécurité alimentaire, à la réduction de la pauvreté en milieu rurale et à la régression de l’exode rural. Ainsi conçu, le projet entendait réaliser les actions de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau, et de protection de l’environnement, et promouvoir les activités génératrices des revenus à savoir : (i) les systèmes de cultures irriguées et pluviales, (ii) le système de petit élevage familial ; et (iii) le renforcement des capacités des bénéficiaires. En matière d’effet directs, les améliorations étaient attendues en termes de : (i) d’augmentation des productions agricoles et pastorales d’au moins 20 à 30% suite à l’accroissement des rendements des cultures pratiquées au niveau des 2 bassins et à l’amélioration des paramètres techniques des systèmes d’élevage, et à l’application des bonnes pratiques d’élevage, de gestion des parcours et de protection de l’environnement; (ii) réduction des pertes terre agricole se traduisant par des superficies irrigables accrues et valorisées sur 200 ha de périmètres irrigués aménagés, des superficies accrues et exploitées en cultures pluviales diversifiées sur environ 2000 ha, et des superficies scarifiée et aménagées pour la production fourragère et en pâturages sur 349 ha, (iii) volume d’eau mobilisée pour les activités agro-pastorales (700.000m3) en année de croisière, (iv) de réduction de 20% au moins de l’incidence de l’érosion hydrique, (v) technologies appropriés identifiés et des formules de production établies pour les productions agricoles horticole et fruitière, et pour l’élevage (vii) infrastructures d’habitat construites et alimentation améliorées pour le bétail bovin et ovin importé, (viii) nouvelles espèces d’arbres fruitiers introduits dans les systèmes de production agricole, (ix) pratiques culturales améliorées adoptées par les producteurs, (x) superficies accrues de nouveaux boisements villageois, (xi) la productivité agricole améliorée se traduisant par une augmentation des rendements et des productions horticole et fruitière, (xii) la productivité accrue des animaux et paramètres zootechniques améliorés nécessaires pour la production de viande et de lait, (xiii) la disponibilité et l’accès au crédit, et (iv) capacités techniques, professionnelles, logistiques et d’organisation renforcées des bénéficiaires et des membres de leurs associations au niveau des sites des bassins versants en matière de conservation des sols, protection de l’environnement et de référentiels techniques de conservation des sols et de mobilisation des eaux de surface grâce aux activités de formation, alphabétisation, et sensibilisation et équipements financées par le projet. Ces effets directs devraient contribuer à augmenter les disponibilités alimentaires et réduire le déficit alimentaire au niveau de la zone du projet qui se traduirait une baisse des importations des produits agricoles ciblés 10% en fin de projet au niveau national. Cet accroissement des disponibilités alimentaires résulterait à la fois de l’augmentation des productions agricole et animale occasionnées par le développement de l’irrigation grâce à la mobilisation effectives des ressources en eau à l’échelle des deux bassins versant et à la pratique des systèmes améliorés de production agricole, d’élevage, de gestion durable des ressources naturelles (eau et sols) et de protection de l’environnement, de lutte contre la désertification et aussi de l’accroissement des revenus des ménages grâce à l’appui technique et financier du projet au développement des activités agricoles et extra-agricoles génératrices de revenus, notamment au profit des femmes. La réduction du nombre de pauvres dans les deux bassins ciblés serait d’au moins 5% en fin de projet. Les autres effets indirects concernaient la création d’emplois, la gestion durable, participative et améliorés des ressources naturelles et la protection renforcée de l’environnement ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations locales. c. Extrants et Bénéficiaires visés: Les principaux extrants du projet sont :

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4 Pour la composante A : Conservation des sols et mobilisation des ressources en eau (71,29% du coût total du projet • infrastructures, ouvrages et actions de protection des bassins versants réalisés et opérationnels pour la

conservation des sols : 109 digues construits et fonctionnels pour correction des écoulements torrentiels et des cours d’eau des bassin versants, 950 ha de tranches végétalisées pour la conservation des sols, 90 km de banquettes et d’aménagements en demi-lune réalisés, 3 km de berges de protection des rivière à régime torrentiel avec stabilisation de leurs lits sur tronçon critiques réalisés, et plantation de 475.600 plantes antiérosives produites;

• infrastructures de mobilisation des eaux construites et fonctionnelles avec une capacité de 700.000 m3 d’eau mobilisés pour l’irrigation de 200 ha : 20 digues de captage, 40 réservoirs, 4 écrans souterrains, 22 points d’eau, puits et forages réalisé avec équipements des forages, 11 km de conduites d’adduction d’eau construits, équipés et fonctionnels, et 7 km de canaux d’irrigation construits, équipés et fonctionnels ;

• Eudes d’exécution des travaux des ouvrages pour les infrastructures de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau réalisées, validées et disponibles ;

• contrats signés avec les Consultants (firmes ou bureau d’études) pour la réalisation des études d’exécution et de contrôles des travaux des ouvrages pour les infrastructures de conservation des sols et de mobilisation des eaux ;

• Règlement intérieur et cahiers de charge d’exploitation des terres aménagées des 2 bassins versant établi et mis en vigueur par les exploitants agricoles et usagers des terres aménagées des sites des deux bassins versants ;

• Contrat signé par le projet et le Consultant (firme ou bureau d’études) pour la fourniture de l’Assistant Technique (un ingénieur de génie rural) pour une durée de 36 mois ;

• Contrats et/ou protocoles d’accord et conventions de partenariat signés pour prestation de service signés par le projet avec les partenaires techniques identifiés du projet (Direction Générale de l’Environnement, la Direction du génie rural, l’INGRH, les délégations du Ministère de l’Agriculture de Santa Cruz et Santa Catarina, les associations des exploitants agricoles et des bénéficiaires, la fédération des associations, les ONG, etc. pour les actions de renforcement des capacités institutionnelles des communautés de base et des services techniques chargés de l’appui-conseil.

Pour la composante B : Appui à la production agricole (12,76% du coût total du projet) • 700.000 m3 d’eau mobilisée en année 5 du projet pour l’appui au développement des productions agricole et

pastorale ; • 1733 ha de terres vulnérables réaménagés et reconvertis en culture de pois d’angole utilisée à la fois pour

l’alimentation humaine et pour l’élevage comme plante fourragère au titre de l’agriculture pluviale ; • Des agriculteurs pépiniéristes formés et équipés avec l’appui du système de crédit pour la production des plants

d’arbres fruitiers ; • 88.700 plants fruitiers produits et distribués aux agriculteurs bénéficiant du système de crédit mis en place dont

66.500 arbres fruitiers à Pico, et 22.000 arbres fruitiers à Engenhos ; • 200 ha de parcelles/périmètres aménagés et exploitables pour les cultures irriguées; • 349 ha de parcelles aménagés pour la production de fourrage (pâturage scarifié) ; • 200 unités de production d’élevage familial construites et opérationnelles ; • infrastructures d’appui au développement de l’élevage construites, équipées et fonctionnelles : 200 abri-étables

pour les bovins construits, 200 abri-étables pour les petits ruminants construits, 200 mangeoires, 200 abreuvoirs, et 200 citernes de 45 m3 construites pour l’abreuvement des animaux dans les 2 bassins (Picos et Engenhos) ;

• 1.000 têtes reproductrices sélectionnées de petits ruminants acquises pour distribution aux éleveurs bénéficiant du système de crédit mis en place ;

• 600 têtes reproductrices sélectionnées des bovins acquises pour distribution aux éleveurs bénficaiant dusystème de crédit mis en place ;

• Une ligne de crédit de 0,67 millions d’UC mis en place et opérationnel dans les 2 bassins du projet pour l’achat des intrants agricoles (semences améliorées des cultures maraîchères à haut rendements, engrais et produits phytosanitaires) ;

• Convention signée par le projet avec la Caisse économique du Cap-Vert (CECV) pour la gestion du volet crédit et contrats de rétrocession signés par la CECV avec les ONG de micro-finance opérant dans la zone du projet (MORABI, OMCV et ASDIS) ;

• Conventions et/ou protocoles signés avec les Directions de l’Agriculture, de la Sylviculture et de l’Animation

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5rurale de la DGASP pour les actions d’appui-conseil, animation et la formation des techniciens et des agriculteurs à travers leurs associations, etc.;

• Conventions et/ou protocoles signés avec l’INIDA et l’INGRH pour la mise en œuvre du volet recherche-développement dans le domaine de l’ICMP (gestion intégrée des cultures et des pathologies), conservation des sols et la gestion des ressources en eaux, le développement des semences des pépinières d’arbres fruitiers améliorés et la formation des techniciens et des agriculteurs ;

• Conventions et/ou protocoles signés avec la Direction de l’élevage de la DGASP pour les actions d’appui-technique aux agriculteurs pour les activités d’amélioration des espèces locales et de formation des agriculteurs/éleveurs ;

• programme de recherche-développement du projet sur les variétés de cultures horticoles à hauts rendements, les systèmes d’irrigation engrais et les essais variétaux assuré par l’INIDA, l’INGRH, la Direction de l’Elevage de la DGASP et les autres partenaires à travers des protocoles d’exécution et/ou conventions signés et appliqués.

Pour la composante C : Renforcement des capacités institutionnelles et communautaires (8,92% du coût total du projet) • 450 personnes formées en nouvelles techniques et pratiques culturale et en conservation des produits agricoles

suite à 60 sessions de formation identifiées dans divers domaines • 270 personnes formés grâce à 14 cours de formation technique et professionnelle au profit des populations

locales dans les zones d’interventions identifiées dans divers domaines techniques et mis en œuvre avec 12 sessions de sensibilisation et d’organisation réalisée au profit des bénéficiaires sur des thèmes divers ;

• 1.300 personnes formées en techniques de conservation des sols et mobilisation des eaux de ruissèlement ; • XX personnes, notamment les femmes sensibilisées sur le VIH/SIDA et sur les programmes spécifiques contre

les maladies hydriques en zones rurales ; • 16.000 femmes alphabétisées et encadrées dans le domaine de la santé et éducation (VIH/SIDA, maladies

hydriques, santé nutritionnelle et éducation, etc.) • Conventions/contrat signés pour la mise en œuvre du programme d’alphabétisation fonctionnelle et d’animation

assuré par la Direction de l’animation rurale en collaboration avec les ONG spécialisées et les associations communautaires.

Pour la composante D : Gestion du Projet (7,03% du coût total du projet) • Ressources financières du prêt FAD, de la BADEA et de la contrepartie du Gouvernement mises à la

disposition du projet et utilisées selon les accords et conventions signés avec l’Emprunteur ; • Une Cellule de coordination du projet mise en place et opérationnelle ; • Bureaux du siège de la CCP, des antennes et des délégations au sein de la Direction générale de l’agriculture, de

la sylviculture, et de l’élevage dotés d’équipements et compétences nécessaires ; • Un dispositif de surveillance, de gestion et de mise en œuvre des activités du projet mis en place et fonctionnel

(système de suivi-évaluation, systèmes de gestion administrative, financière et comptable, audit des comptes, etc.) ;

• Une Assistance technique spécialisée en génie rural pour 36 mois et en passation de marchés pour 6 mois f recrutée et opérationnelle au sein de la Cellule de coordination du projet (CCP) ;

• Conventions/et ou protocoles d’accord signés par le projet avec les structures partenaires, les entreprises, et les consultants et les ONG et associations des bénéficiaires pour l’exécution des activités du projet.

Les principaux bénéficiaires directs du PAVBVPE étaient les exploitants agricoles et les populations rurales des communes de Santa Catarina et de Santa Cruz estimées à plus de 30.000 personnes. Ces bénéficiaires font partie des franges des populations les plus pauvres de la population. Environ 53% des personnes concernées directement par les actions de ce projet étaient constituées de femme soit environ 16.000 personnes. Celles-ci seraient parmi les premiers bénéficiaires du projet à travers les activités de maraîchage, de petit élevage, de commercialisation des produits agricoles, et les autres activités à caractère sociales (alphabétisation, éducation, santé et hygiène du milieu). d. Principales activités/Composantes: Les principales activités du PAVBVPE s’articulent autour de quatre (04) composantes résumées ci-dessous : (A) Conservation des sols et mobilisation des eaux qui vise la protection de l’environnement notamment, l’aménagement intégré des deux bassins versants de Picos et de Engenhos sur une superficie totale d’environ 90

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6km2 avec trois volets, à savoir : (i) la conservation des sols, (ii) la correction des écoulements torrentiels et (iii) la mobilisation des ressources en eau ; (B) Appui à la production agricole dont l’objectif est d’accroitre les productions agricoles végétales (pluviales et irriguées) et animales dans les zones aménagées en s’appuyant sur un volet crédit pour faciliter l’accès des populations au système financier décentralisé ; (C) Renforcement des capacités institutionnelles et communautaires qui regroupe toutes les activités de sensibilisation, d’organisation et de formation en direction des populations pour leur permettre de participer pleinement à la gestion et l’entretien des ouvrages réalisés dans le cadre du projet ; et (D) Gestion du projet qui regroupe toutes les activités nécessaires à la mise en œuvre de l’ensemble des composantes du projet, notamment la coordination de l’exécution de l’ensemble des activités et la mise en place des outils efficaces de gestion et de suivi évaluation du projet. Elle visait aussi le renforcement de la Cellule de Coordination du projet (CCP) à mettre en place au sein de la Direction générale de l’Agriculture, de la sylviculture, et de l’élevage avec une assistance technique spécialisée en génie rural (pour 3 ans) et en passation de marchés (6 mois) et l’intervention des consultants divers. 3. Evaluation de la conception et la mise en œuvre (Appréciation par l’évaluateur de la situation actuelle par rapport à la situation envisagée) a. Pertinence de la conception du projet (et état de préparation à la mise en œuvre du projet) Le RAP a évalué satisfaisante la pertinence de la conception, de la préparation et de la mise en œuvre du PAVBVPE. Au Cap-Vert, les ressources en eau du pays sont très restreintes et globalement insuffisantes pour assurer une production agricole efficiente de façon durable. Les défis à relever par le projet concernaient la conservation des sols et la mobilisation de l’eau qui sont des objectifs prioritaires du Gouvernement pour l’établissement des bases durables de la production agricole et participent à l’amélioration des conditions de vie des populations qui constitue un des axes du Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) 2002-2004. La pertinence de la conception du projet d’aménagement et de valorisation des bassins versants de Picos et d’Engenhos sur l’Ile de Santiago (PAVBVPE) se justifiait par la volonté du gouvernement d’apporter des solutions durables à la problématique de la carence d’eau et des terres arables basée sur les priorités sectorielles de développement agricole du pays axées sur le renforcement de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté à travers la protection de l’environnement et des ressources naturelles et le développement durable l’agriculture irriguée grâce à la conservation et la mobilisation des ressources en eau au niveau des bassins versants. Le but sectoriel de ce projet était de contribuer à la réduction de la pauvreté en milieu rural. Le projet a pour objectifs spécifiques : (i) la conservation des sols et la mobilisation des ressources en eau, (ii) la valorisation des ces ressources pour une production agricole durable permettant l’amélioration des revenus des bénéficiaires du projet. A ce titre, les actions du projet devaient également contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire, à la réduction de la pauvreté en milieu rural et à la régression de l’exode rural grâce à l’augmentation des productions agricole et pastorale, et promouvoir les activités génératrices des revenus à savoir : (i) les systèmes de cultures irriguées et pluviales, (ii) le système de petit élevage familial ; et (iii) le renforcement des capacités des bénéficiaires. De manière générale, la justification économique du projet à la conception se repose sur son impact sur le milieu et sur les systèmes de production. Le PAVBVPE s’inscrivait bien dans le cadre des actions prioritaires retenues au plan national pour la mise en valeur des ressources en eau, ainsi que pour la protection et la valorisation de l’environnement. A ce titre, le PAVBVPE constituait donc une priorité dans le cadre du développement économique du pays et était en conformité avec, d’une part le Document de Stratégie par Pays 2002–2004 et, d’autre part, le Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) au Cap-Vert qui attribuait au développement agricole un rôle prépondérant dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural. Le projet était et reste conforme aux priorités de la Banque définies dans les Stratégies à Moyen et Long Terme de la Banque 2003-2007 et 2009-2012 dont l’agriculture, la bonne gouvernance, les infrastructures d’appui au développement et à la compétitivité de l’économie, la protection et la gestion de l’environnement constituaient des axes stratégiques majeurs. Les objectifs du projet restent en cohérence avec le Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) et le deuxième Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) du Cap-Vert. La conception du PAVBVPE s’était basée sur : (i) les conclusions de l’étude de faisabilité d’aménagement des six bassins versants dans trois îles du pays (Santiago, Sao Nicolau et Santo Antao) réalisée par la FAO sur financement FAT entre janvier 1998 et décembre 2001 dans le cadre de l’appui des bailleurs de fonds du pays au Programme National de Développement (PND) pour la période 1997-2000 ; et (ii) les leçons tirées de l’expérience de la Banque et des autres bailleurs de fonds dans l’exécution des projets similaires au Cap-Vert, notamment du projet pilote de développement intégré de Ribeireta financé par la Coopération autrichienne. Ce projet qui avait vu une

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7forte implication des bénéficiaires comme condition de sa réussite avait eu un impact réel sur les bénéficiaires et constituait un modèle exemplaire de développement communautaire en matière de l’autopromotion des bénéficiaires. Les deux bassins versants de Picos et d’Engenhos situés sur l’île de Santiago avaient été choisis pour démarrer la mise en œuvre du PND sur le plan agricole à cause de : (i) potentialités agricoles plus prometteuses, (ii) une plus grande concentration des ressources humaines, (iii) la présence d’associations communautaires et d’ONG actives, et (iv) l’urgence de préserver un environnement fragile en dégradation accélérée. Les aménagements étaient conçus de manière à prendre en compte la gestion des ressources en eau et sols de façon globale et intégrée (dégradation du couvert végétal, ruissellement des eaux de surface, alimentation de la nappe d’eau souterraine, insuffisance des ressources en eau) et l’expérience éprouvée des agriculteurs capverdiens en la matière. La qualité du projet à l’entrée était donc satisfaisante au regard des critères de la Banque en la matière à cette époque car les objectifs sectoriels et spécifiques du projet étaient clairement définis et certains indicateurs de suivi contenus dans le rapport d’évaluation. Les objectifs du projet sont globalement réalisables et quantifiables sous réserve que les aménagements des bassins versants portant sur la conservation des sols et la mobilisation des ressources en eau qui constituent la principale composante du projet puissent être réalisés dans les délais et les normes requises de qualité. Toutefois, la réalisation des objectifs du projet dans le délai de 5 ans était peu probable au regard des exigences de l’approche participative qui demande des longues périodes pour la sensibilisation et la formation des bénéficiaires et la recherche du consensus des parties prenantes du projet et des lenteurs inhérentes à la satisfaction des conditions du prêt par l’Emprunteur. Les activités inscrites au niveau de chaque composante dans le cadre logique devaient contribuer de manière directe ou indirecte à la réalisation des objectifs de développement du projet (productions agricoles et animales additionnelles, renforcement des capacités des bénéficiaires et des associations locales, des exploitants des bassins versants, notamment les jeunes et les femmes, et facilitation pour les opérateurs privés pour les microprojets et les activités génératrices de revenus, notamment pour les femmes par la ligne de crédit logée au sein de la CECV). Le rapport d’évaluation du projet est suffisamment détaillé et dispose d’un cadre logique jugé acceptable. il existe une parfaite cohérence entre les activités identifiées, les résultats et rendements et les objectifs du projet. Les principales réalisations physiques des principales composantes du projet étaient quantifiables et mesurables avec des indicateurs de rendement et des sources de vérification appropriée (infrastructures de conservation des sols et de mobilisations des ressources en eau, superficies aménagées, productions agricoles et animales, volume d’eau mobilisée, gain de poids du bétail, capacités institutionnelles et communautaires renforcées , nombre de personnes formées, crédit mobilisé et octroyé, niveau de pauvreté, accroissement des revenus, etc.). Cependant, le cadre logique initial n’était pas exhaustif et certains résultats n’étaient pas quantifiés (renforcement des capacités communautaires et institutionnelles, responsabilisation, volets crédit, recherche-développement). En plus, certains indicateurs clés désagrégés de suivi des réalisations, d’effets et impacts inclus de façon éparse dans le rapport d’évaluation font défaut dans le cadre logique (alphabétisation, AGR, déstockage des animaux, suivi environnemental, etc.). Les indicateurs sectoriels en matière de réduction de la pauvreté et sécurité alimentaire améliorée sont définis de façon globale sans indiquer les phases intermédiaires et les difficultés de collecte des statistiques de la situation de référence à réactualiser. Le cadre logique du projet pouvait être aussi améliorée en introduisant des indicateurs de suivi de la fertilité sols, du niveau de dégradation des sol, du taux d’érosion hydrique, des essais des engrais, des essais variétaux, de niveau d’intensification agricole, de l’insémination et paramètres zootechniques des animaux en faisant usage des résultats de l’étude de la situation de référence et des autres études faisabilité réalisées pour le compte du projet. En terme de complexité du projet par rapport à la capacité et à l’engagement du pays, le projet n’a pas suffisamment tenu compte dans sa conception de : (i) la complexité du dispositif institutionnel retenu pour la gestion du projet avec l’implication de plusieurs structures partenaires à son exécution ; (ii) la nécessité de clarifier les termes de référence de chaque structure partenaire à l’évaluation ; (iii) la capacité de l’Emprunteur à satisfaire les conditions du prêt dans les délais ; (iv) les exigence de l’approche participative dictées par la recherche des consensus avec les propriétaires des parcelles pour la réalisation des infrastructures et ouvrages communautaires de base (tranchées végétalisées, points d’eau, etc.) susceptibles de réduire leurs aires de cultures ; (v) l’inexpérience des entreprises locales en matière de travaux d’aménagement des bassins versants ; (vi) l’absence de disponibilité saisonnière de la main d’œuvre ; (vii) l’inadaptation des animaux importés aux conditions du milieu ; (viii) l’insuffisance des connaissances des éleveurs sur la conduite du modèle d’élevage proposé et sur la gestion des espèces importées d’animaux ; et (ix) l’inconfort des récipiendaires à prendre en charge convenablement l’alimentation, les fais vétérinaires et l’abreuvement. La conception du projet contenait une analyse suffisante des risques, notamment ceux liés à la faible performance des entreprises locales et de certains partenaires

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8bien identifiés à la conception et avérés réels à la mise en œuvre du projet. Toutefois, les risques de mortalité des animaux importés attribuables aux insuffisances dans la prise en charge correcte de l’alimentation, de l’abreuvement et des frais sanitaires avaient occultés à l’évaluation du projet. Des activités de suivi-évaluation interne permanent et externe du projet à réaliser de façon régulière étaient prévues à l’évaluation et un suivi environnemental également envisagé par un Comité de suivi environnemental (CSE) sur la base des mesures répertoriées dans le Plan de gestion environnemental et sociale (PGES) sous la supervision de la Direction générale de l’Environnement du Ministère de l’Environnement sur la base d’un accord établi à cet effet. Le suivi interne permanent devrait être assuré par la Cellule de Coordination du projet et le suivi externe envisagé par le Ministère de l’agriculture et de la pêche à travers la Direction d’études et de planification. Un comité de pilotage était prévu sous la présidence du Ministère de l’agriculture et de la pêche ou son représentant. Une revue à mi-parcours du projet était également envisagée au cours de la 3ème année d’exécution (janvier 2005), et une évaluation finale à sa fin (Cf. paragraphe 3d). De manière spécifique, le suivi-évaluation interne a été insuffisamment traité à la conception du projet. En termes de mise en œuvre, les responsabilités des différentes parties prenantes du PAVBVPE étaient clairement définies, et dans certains cas soutenues par conventions et/ou protocoles d’exécution avec des calendriers d’exécution précis. Le projet devait faire appel à plusieurs partenaires au niveau national et local (délégations du MAP, services déconcentrés de l’état, associations des agriculteurs, fédération des associations -OASIS, INIDA, INGRH, Direction de l’environnement, DGASP, CECV, ONG et associations communautaires, et entreprises privées) pour la mise en œuvre du projet sur la base de conventions et/ou protocoles d’exécution avec des calendriers d’exécution précis. Les prestations des consultants et des structures partenaires ont été globalement satisfaisantes, notamment celles du bureau d’ingénieur-conseil chargé des études et du contrôle des travaux. Mais quelques insuffisances avaient été observées des prestations de la Direction de l’Environnement pour le suivi environnemental et de la Caisse Economique du Cap-Vert pour le volet crédit rural participatif. Les modalités de cofinancement du projet par le FAD, la BADEA et le Gouvernement capverdien ont bien définis et les activités à financer par chaque bailleurs bien établies à l’évaluation. L’engagement politique du pays d’assurer le développement agricole durable et la sécurisation des productions agricoles et pastorales à travers les actions de conservation des sols, de mobilisation des ressources en eau et de protection de l’environnement grâce à l’aménagement des bassins versants est confirmé. Les règles et les procédures et les dossiers types de la Banque en matière de passation de marchés (biens, services et travaux) ont été utilisés par le projet tel que convenu avec le Co-bailleur (BADEA) et le Gouvernement capverdien. Pour les contrats y afférents aux différentes acquisitions, le projet a utilisé le modèle de chaque bailleur de façon satisfaisante. Les documents sur les spécifications techniques des DAO, et la passation des marchés ont été tous élaborés lors de la mise en œuvre du projet et un atelier de lancement et de formation sur les règles et les procédures de la Banque organisé au démarrage du projet. Cette situation aurait conduit à un retard important de plus de 18 mois d’exécution du projet sur son calendrier prévisionnel. Le projet a fait appel à une seule entreprise pour la réalisation de l’ensemble des travaux. Une telle décision bien que pratique pour la gestion des contrats avait contribué grandement au retard de l’exécution du projet déjà fortement perturbée par 18 mois de retard pour la satisfaction des conditions de mise en vigueur du prêt. La situation de référence disponible à l’évaluation avait servi à l’analyse économique et financière du projet lors de son évaluation et les ressources cartographiques ainsi que les résultats de l’APS et des APD disponibles comme documents de base dans la préparation des DAO pour les travaux. Cependant, le système de suivi-évaluation interne mis en place avait fait l’objet d’insuffisances de conception et de mise en œuvre et le traitement des données était jugé peu satisfaisant pour permettre d’apprécier correctement les effets et impacts du projet. Le recrutement d’un expert en suivi-évaluation n’a pas été prévu à l’évaluation du projet. Par contre, les réunions régulières de concertation des bailleurs de fonds du projet avec le gouvernement avaient permis d’harmoniser leurs démarches et solutionner les problèmes rencontrés par le projet de manière satisfaisante. Dans l’ensemble la conception et l’état de préparation à la mise en œuvre du projet jugée satisfaisante dans le RAP est confirmée satisfaisante par la revue et notée 3,07. sur 4. b. Coût du projet (y compris la contribution de l’Emprunteur), Décaissement, et respect du calendrier (en rapport avec la performance du projet): Le coût du projet à l’évaluation qui s’élevait à 10,66 millions d’UC a été financé conjointement par le FAD, le la BADEA et le Gouvernement capverdien (y compris les bénéficiaires) dans les proportions respectives de 56%, 32% et 12%. La contribution de la BADEA d’un montant de 3,42 millions d’UC devait financer les volets de mobilisation des ressources en eau, conservation des sols, du matériel roulant et l’assistance technique pour la

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9surveillance des travaux. La contribution du FAD d’un montant de 5,96 millions d’UC a financé les volets conservation des sols, appui à la production agricole y compris le crédit, renforcement des capacités et gestion du projet. La contribution des bénéficiaires représente leur participation en nature aux travaux des aménagements des bassins versants. Le montant du prêt FAD de 5,96 millions d’UC a été entièrement décaissé (98,42%) soit 5,79 millions d’UC. Le prêt BADEA a été décaissé à hauteur de 99,12% soit 3,39 millions d’UC. La contrepartie du gouvernement a été mobilisée à hauteur de 1,31 millions d’UC soit 102,34% des prévisions. Les fonds de crédit d’un montant de 0,67 millions d’UC équivalent à 97,33 millions d’Escudo ont été utilisés à hauteur de 85,43% (83,152 millions d’Escudo). Mais le taux de remboursement était resté faible (23,16%). Le projet a acquis en 2007 son propre logiciel TOMPRO qui comporte toutes les fonctionnalités requises pour une bonne gestion financière et comptable du projet jugée satisfaisante et conforme aux dispositions de l’OHADA en la matière. Un manuel de procédures administratives, financières et comptables définissant les modalités de gestion des fonds mis en place par le projet est opérationnel. Toutefois, la formation reçue par les utilisateurs était jugée insuffisante pour la bonne utilisation des outils de gestion financière et comptable mise en place. Les rapports d’audit externe des comptes du projet ont été soumis à la Banque souvent avec retard mais jugés satisfaisants dans leur ensemble. Les rapports d’audit des comptes des exercices 2005, 2006 &2007 repris à la demande de la Banque ont été approuvés par celle-ci après les amendements éventuels. La surveillance financière du projet par la Banque était satisfaisante. Le RAP n’a pas suffisamment couvert tous les aspects liés à l’augmentation des coûts de gestion et des travaux sur le marché national à cause de la dépréciation de l’Unité de Compte par rapport au dollar US et à l’Escudo capverdien ainsi que les difficultés d’exécution des travaux par certaines entreprises locales les faibles performances de certains consultants, des structures partenaires et fournisseurs et les retards dans le paiement de leurs prestations. Malgré ces insuffisances, la prise en compte des coûts du projet dans le RAP est jugée satisfaisante. La performance d’exécution financière du projet est jugée globalement satisfaisante aussi bien pour l’Emprunteur que pour la Banque et la BADEA. Les ressources financières ont été mobilisées et utilisées dans les délais au titre de l’Assistance Technique. En termes de respect du calendrier, le projet a accusé un retard important de 24 mois sur son calendrier initial. Force est de constater que le RAP n’a pas suffisamment couvert les aspects liés aux coûts additionnels de gestion du projet due à cette situation. La performance d’exécution financière est jugée satisfaisante, pendant que la performance du projet en matière de respect de calendrier d’exécution jugée satisfaisante dans le RAP car égale à 24 mois, est confirmée satisfaisante par la revue pour tenir de la nature spécifique de ce projet et notée 3 sur 4. c. Dispositifs de mise en œuvre, Conditions et Accords conclus, et Assistance technique relative: Evaluer dans quelle le RAP a été exhaustive et équitable dans la couverture des aspects sur les dispositions de mise en œuvre (prévues-actuelles) ; la performance des consultants; la conformité avec les accords conclus dans le cadre du projet; s’il y a une Assistance Technique associée (disponibilité du RAP si le coût de l’AT est au moins de 1 million d’UC). Le RAP a bien analyse le dispositif, les conditions et les accords de mise en œuvre du projet et les performances de différents prestataires de services. Dès sa conception, le projet était sous la tutelle technique du Ministère de l’agriculture et de la pêche (MAP) et l’organe d’exécution du projet était la Cellule de coordination du projet (CCP) basée à Praia au sein de la Direction Générale de l’agriculture, de la sylviculture et de l’élevage (DGASP). La coordination de l’ensemble des activités des différentes composantes du projet était assurée par le Coordinateur du projet qui disposait de l’autonomie administrative et technique pour assurer convenablement ses tâches. La CCP comprenait en plus du Coordinateur, un Assistant Technique, ingénieur de génie civil pour la supervision de la composante conservation des sols et mobilisation des ressources en eau, un agronome pour le volet agriculture, un spécialiste en élevage pour la production animale, un forestier pour le volet foresterie, un socio-économiste pour la composante renforcement des capacités et le suivi du crédit et enfin un environnementaliste pour le suivi de l’exécution du plan de gestion environnementale et sociale (PGES). Le projet devait faire appel à plusieurs partenaires au niveau national et local (délégations du MAP, services déconcentrés de l’état, associations des agriculteurs, fédération des associations -OASIS, INIDA, INGRH, Direction de l’environnement, DGASP, CECV, ONG et associations communautaires, et entreprises privées) pour l’exécution des activités des composantes du projet sur la base de conventions et/ou protocoles d’exécution avec des calendriers d’exécution précis. L’exécution du sur le terrain ferait appel au personnel technique des deux délégations du MAP dans les communes de Santa Catarina et Sant Cruz et à la fédération des associations locales. Un Comité de Pilotage du projet était prévu sous la présidence du Ministère de l’agriculture et de la pêche ou son représentant et un Comité local de concertation locale (CCL) créé dans chacun des bassins (Picos et Engenhos) et présidé par le représentant de la commune et comprenant un délégué du MAP devenu « Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines » et deux (2) représentant des bénéficiaires. Le suivi-évaluation interne permanent devait être assuré par la Cellule de Coordination du projet, le suivi externe envisagé par le Ministère de l’agriculture et de la pêche à travers le Cabinet d’études et planification (GEP), et le suivi environnemental sous la supervision du la Direction générale de

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10l’Environnement du Ministère de l’Environnement sur la base des accords établis à cet effet. Un comité de suivi des demandes de crédit était également prévu pour assurer l’octroi équitable des crédits aux bénéficiaires. Un tel dispositif complexe préconisé pour la mise en œuvre du projet serait difficilement fonctionnel au regard de la multitude des institutions partenaires sans engagement politique ferme et prouvé de l’Emprunteur et une forte implication des bénéficiaires. Force a été de constater que ce dispositif institutionnel et organisationnel prévu à l’évaluation du projet a été globalement respecté et ce malgré quelques insuffisances constatées au niveau de certaines structures partenaires. Celles-ci n’avaient pas mise en cause la réalisation des principaux objectifs du projet. Des modifications légères ont été apportées à ce dispositif pour tenir des nouvelles missions de certaines structures partenaires du projet. Mais le point fort de ce dispositif réside au fait qu’il est conforme à la déclaration de Paris sur l’utilisation des structures nationales d’autant plus qu’il a permis de renforcer la mise à niveau des structures et des compétences nationales et locales (services déconcentrés, fédération des associations professionnelles des agriculteurs, ONG, etc.). Les termes des Accords de prêt ont été globalement respectés par l’Emprunteur, la Banque et la BADEA. La Banque, la BADEA et l’Emprunteur avaient respecté leurs engagements financiers. Le paiement de la contrepartie de l’Emprunteur a été effectué en surplus (102,34% des prévisions) mais souvent avec retard. Les responsabilités sur l’exécution du projet étaient bien définies dans les accords de prêt et documents de projet par des conventions et/ou, protocoles d’exécution. Les modalités de cofinancement du projet par le FAD, la BADEA et le Gouvernement capverdien ont bien définis et les activités à financer par chaque bailleurs bien établies à l’évaluation. Les règles et les procédures et les dossiers types de la Banque en matière de passation de marchés (biens, services et travaux) ont été utilisés par le projet tel que convenu avec le Co-bailleur (BADEA) et le Gouvernement capverdien. Pour les contrats y afférents aux différentes acquisitions, le projet a utilisé le modèle de chaque bailleur de façon satisfaisante. Les prestations des consultants y compris celles de l’Assistance technique et des structures partenaires ont été globalement satisfaisantes, notamment celles du bureau d’ingénieur-conseil chargé des études et du contrôle des travaux. En termes d’assistance techniques, un expert en génie rural était recruté pour 36 mois et un spécialiste en passation de marchés pour 6 mois au sein de la Cellule de coordination du projet (CCP). Le suivi-externe du projet a été assuré de manière satisfaisante par la Direction Générale de la Planification et du Budget (DGPOG) du Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines. Cependant, des faiblesses ci-après ont été observées dans la mise en œuvre du projet : (i) absence d’un système formel de suivi-évaluation des résultats, des effets et impacts du projet, (ii) faibles prestations de la Direction de l’Environnement pour le suivi environnemental et de la Caisse Economique du Cap-Vert pour le volet crédit rural, et (iii) la décision du projet de faire appel à une seule entreprise inexpérimentée pour la réalisation de l’ensemble des travaux d’aménagement des bassins versants ayant contribué au retard dans l’exécution du projet déjà fortement perturbée par 18 mois de satisfaction tardive des conditions de mise en vigueur du prêt. Par ailleurs, le système de suivi-évaluation des résultats, des effets et impacts mis en place avec l’appui d’un consultant n’a pas été validé par la Banque. Une forte mobilité des chargés de ce projet au niveau de la Banque a été également observée. Le projet s’est exécuté de manière satisfaisante avec un décalage de près 24 mois sur son calendrier prévisionnel d’exécution. En conclusion, du fait de la complexité du projet et la multiplicité des intervenants, le dispositif mis en place pour la gestion du projet était approprié et jugé satisfaisant au regard des résultats obtenus. Dans l’ensemble le dispositif de mise en œuvre, les conditions et accords conclus ainsi la mise à disposition d’une assistance technique jugés satisfaisants dans le RAP ont été analysés et confirmés satisfaisants par la revue. d. Conception du Suivi-évaluation, Mise en œuvre et utilisation (Appréciation de l’évaluateur): (Evaluation des dépenses prévues et réelles sur la conception, la mise en œuvre et l’utilisation du système de S&E): Au niveau conceptuel, les activités de suivi-évaluation interne et externe à réaliser de façon régulière était prévue de façon sommaire à l’évaluation du pour le projet d’aménagement et de valorisation des bassins versants de Picos et d’Engenhos sur l’Ile de Santiago (PAVBVPE) : (i) un système de suivi-évaluation interne permanent conduit par par la Cellule de Coordination du projet, (ii) un suivi externe envisagé par le Ministère de l’agriculture et de la pêche à travers la Direction d’études et de planification ou l’actuelle Direction Générale de la Planification et du Budget (DGPOG) du Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines, et (iii) le suivi environnemental sous la supervision de la Direction Générale de l’Environnement du Ministère de l’Environnement. Un comité de pilotage sous la présidence du Ministère de l’agriculture et de la pêche ou son représentant et un Comité local de concertation locale (CCL) créé dans chacun des bassins (Picos et Engenhos) et présidé par le représentant de la commune et comprenant un délégué du MAP ou Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines et deux (2) représentant des bénéficiaires étaient prévus pour apporter les ajustements nécessaires aux activités du projet pour l’atteinte de ses objectifs. Une revue à mi-parcours du projet était également envisagée au cours de la 3ème année d’exécution (janvier 2005), et une évaluation finale à

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11sa fin. Le dispositif de suivi-évaluation préconisé par le projet devait porter sur : (i) le suivi de l’exécution physique et financière des activités et des réalisations, (ii) le suivi continu des effets et impacts socio-économiques du projet, et (iii) le suivi de l’impact environnemental du projet. De manière spécifique, le suivi-évaluation interne a été insuffisamment traité à la conception du projet. Les informations tirées de ce suivi-évaluation devaient permettre d’apprécier la cohérence des différentes interventions du projet. Le système de Suivi-évaluation tel que préconisé à l’évaluation du projet était difficilement opérationnel car les ressources humaines, financières et les équipements dédiés à cette activité n’étaient pas spécifiés dans le rapport d’évaluation. Quelques données générales de référence étaient contenues dans le rapport d’évaluation. Celles-ci avaient été complétées par les données de référence et les ressources cartographiques et les résultats des APS et des ADP utilisés pour la préparation des DAO. Par contre, le RAP a confirmé que le système de S&E préconisé pour le projet était peu approprié et n’avait pas fonctionné par manque de capacités techniques et financières de la CCP en termes de suivi-évaluation pour traiter les données collectées sur le terrain. En effet, le système de S&E envisagé à l’évaluation n’était pas de nature à faciliter la collete et l’organisation des données sur le projet. Dans l’ensemble, la conception du suivi-évaluation est jugée très peu satisfaisante par la revue et notée 1,75sur 4. En termes de mise en œuvre du suivi-évaluation, le projet ne disposait pas d’un système formel de suivi-évaluation en place et opérationnel. Cependant, le projet a réalisé, avec l’appui du Consultant spécialiste des marchés communautaires, un manuel de suivi-évaluation qui n’a pas été validé par la Banque. La collecte des informations sur les activités du projet a été assurée par la CCP et la DGPOG qui avaient eu recours aux structures déconcentrées des délégations du MAP ou MEDRRM au niveau des Communes de Sante Catarina et de Santa Cruz. Le suivi-évaluation externe a été assuré de manière satisfaisante par la DGPOG à travers ses instruments interne de gestion des projets et la production des rapports semestriels de suivi. La surveillance du projet par son Comité national de pilotage et son Comité de concertation locale du projet était jugée moyennement satisfaisante. Une revue à mi-parcours du projet a eu lieu en décembre 2009 soit un retard de 48 mois sur son calendrier initial prévu en décembre 2005. Celle-ci n’a pas apporté des orientations nécessaires au bon fonctionnement du dispositif du suivi-évaluation formel et à la bonne exécution souhaitée du volet crédit. Le RAP a confirmé que le dispositif de S&E n’était fonctionnel et les ressources dédiées à cette activité n’étaient pas spécifiées dans le rapport d’évaluation du projet. Au vu de ce qui précède, la mise en œuvre du système de suivi-évaluation est dans l’ensemble jugée peu satisfaisante par la revue et notée 1,34.sur 4. Quant à l’utilisation du suivi-évaluation, les rapports d’avancement et techniques et d’activités ont été régulièrement produits avec les données de suivi physique et financier collectés par la CCP et soumis à la Banque et à l’Emprunteur : (i) les rapports d’activités trimestriels, (ii) les rapports d’activité annuels, et (iii) le rapport d’achèvement. Les données collectées sur le projet sont incluses dans les rapports annuels ou périodiques d’avancement soumis à l’examen Comité de Pilotage du projet présidé par le Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines ou son représentant. Le système de suivi-évaluation du projet étant inexistant ne pouvait être utilisé comme un outil de prise de décision pour son exécution. De manière générale, l’absence du système de S&E avait rendu diffuse la gestion des données sur les activités du projet susceptibles de permettre d’apprécier de façon précise leurs effets et impacts sur les bénéficiaires. L’utilisation du système de suivi-évaluation est dans son ensemble jugée peu satisfaisante par la revue et notée 1,70.. sur 4. A l’exception des recommandations relatives à la mise en place d’un dispositif opérationnel de suivi-évaluation, le RAP a bien confirmé que les différentes recommandations formulées par les missions de la Banque avaient été entièrement mises en œuvre par l’Emprunteur et la CCP dans les délais requis. La Banque et la BADEA ont effectué respectivement 9 et 5 missions de supervision dont une mission conjointe. Ce nombre de missions jugé satisfaisant au regard de la prise en compte des problèmes de ce projet par la Banque. Cependant, le dosage des compétences pour les supervisions a été moyennement satisfaisant (absence de spécialiste en crédit et expert en suivi&évaluation). Le projet a fait l’objet de six (6) missions d’audit externe des comptes du projet et aucun manquement majeur n’a été déploré. La performance globale d’exécution du projet en matière de suivi-évaluation du projet est jugée moyennement satisfaisante dans le RAP (Annexes) et a été confirmée moyennement satisfaisante par la revue et notée…..sur 4. La supervision globale du projet par l’Emprunteur et la Banque était jugée satisfaisante. e. Autres questions (comme : protection, Fiduciaire): (Evaluer dans quelle mesure le RAP a traité l’observation des mesures de protection de l’environnement, les exigences fiduciaires, etc.) Classé en catégorie environnementale 2 selon les procédures environnementales de la Banque, le PAVBVPE avait fait l’objet d’un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) et des ressources financières appropriées étaient

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12allouées à la mise en œuvre du PGES qui a fait l’objet d’actualisation durant la mise en œuvre du projet. Le RAP a bien traité les autres questions de protection environnementale et fiduciaire. Il a en effet mentionné l'impact environnemental des activités du projet et la prise en compte des mesures d'atténuation nécessaires dont la mise en œuvre a été suivie par la Direction Général de l’Environnement. Les questions relatives à l’exploitation du sable en amont des digues font l’objet d’attention particulière de la part du projet car les prélèvements de sables pourraient fragiliser les structures des ouvrages réalisés par le projet et la durabilité de ses acquis. Au niveau fiduciaire, le RAP a affirmé, à raison, que la Banque, la BADEA et l’Emprunteur avaient dans l’ensemble respecté leurs engagements. De manière globale, la prise en compte dans le RAP des questions environnementales et fiduciaires est jugée satisfaisante aussi bien pour la Banque, la BADEA que pour l’Emprunteur avec les notes respectives de 3 sur 4. La dimension genre avait été bien considérée dans la conception du projet et prise en compte dans la démarche d’intervention du projet et les femmes étaient les principales bénéficiaires des travaux communautaires relatifs à la conservation des sols ou 70% des emplois créés sont revenus aux femmes. Celles-ci ont bénéficié des actions de formation dans les domaines variés : maraîchage, embouche, petit commerce, transformation des produits agricoles, sensibilisation sur le VIH/SIDA et les maladies d’origine hydrique, appui-conseil, crédit, etc. Elles représentent environ 48% des bénéficiaires de crédit et 58,24% des membres des 24 associations restructurées et renforcées pour l’exécution des travaux manuels de construction des ouvrages de conservation des sols et de mobilisation des eaux avec revenus substantiels. En plus des activités productives ayant contribué à l’accroissement de leurs revenus, les actions du projet ont également contribué à améliorer les conditions de vies des populations locales, notamment celles des femmes à travers les activités à caractère social (centres de santé et hygiène du milieu, écoles, points d’eau sensibilisation sur maladies hydrique et VIH/SIDA). La prise en compte des questions de genre est jugée satisfaisante par la revue et notée 3 sur 4.

4. Evaluation de la Performance (Appréciation de l’Evaluateur) a. Pertinence des objectifs du projet : Evaluation de la pertinence ex-ante et ex-post (y compris pendant la mise en œuvre) La pertinence ex-ante et ex-post des objectifs (à l’évaluation ex-ante et au moment de la post-évaluation) en termes de cohérence avec les priorités de développement du pays, la stratégie pays ou régionale de la Banque et les priorités générales de la Banque. L'évaluation de la pertinence ex-ante des objectifs portera également sur la mesure dans laquelle les objectifs étaient réalistes compte tenu des intrants disponibles et du calendrier. La pertinence de la conception du projet d’aménagement et de valorisation des bassins versants de Picos et d’Engenhos sur l’Ile de Santiago (PAVBVPE) se justifiait par la volonté du gouvernement d’apporter des solutions durables à la problématique de la carence d’eau et des terres arables basée sur les priorités sectorielles de développement agricole du pays axées sur le renforcement de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté à travers la protection de l’environnement et des ressources naturelles et le développement durable l’agriculture irriguée grâce à la conservation et la mobilisation des ressources en eau au niveau des bassins versants. Au plan sectoriel, les objectifs du PAVBVPE étaient pertinents et conformes aux orientations stratégiques sectorielles du Programme National de Développement (PND) du gouvernement capverdien pour la période 1997-2000 qui considéraient le bassin versant comme l’unité de base pour le développement agricole du pays. Au plan agricole, le PND visait à diversifier et à augmenter la production agricole par une utilisation rationnelle des ressources naturelles, notamment l’eau et les sols dans les périmètres irrigués des bassins versants dont le potentiel irrigable inexploité représente environ 1.380 ha, soit 46% du potentiel irrigable du pays. Une étude de faisabilité d’aménagement des six (6) bassins versants dans trois îles du pays (Santiago, Sao Nicolau et Santo Antao) a été réalisée entre 1997 et 2001 sur financement FAT du Groupe de la Banque. Les coûts estimés pour l’aménagement des six (6) bassins versants s’étant révélés relativement élevés, la priorité avait été accordée aux deux (2) bassins versants de Picos et d’Engenhos situés sur l’île de Santiago pour démarrer cet important programme. Le choix d’aménager ces deux bassins versants était motivé par les potentialités agricoles plus prometteuses, une plus grande concentration des ressources humaines, la présence d’associations communautaires et d’ONG actives et l’urgence de préserver un environnement fragile en dégradation accélérée. Les actions du PAVBVPE proposé répondaient à la demande des populations locales concernées et le choix de type d’aménagements des bassins versants était dicté par le choix des bénéficiaires confirmé lors des études de faisabilité d’aménagements des deux bassins versants menées de façon participative avec les populations locales lors de la conception du projet. Toutes les principales actions retenues du projet devaient être réalisées par voie participative, notamment à travers les campagnes de sensibilisation, le renforcement des capacités des bénéficiaires et de leurs associations/groupements au niveau des sites des deux bassins versants. En plus, le projet était aussi envisagé à titre d’opération pilote et devait également

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13faire appel au « savoir-faire » des agriculteurs dans le domaine de la conservation des sols, de micro-irrigation, et de la disponibilité des techniques éprouvées d’irrigation et de gestion durable des ressources naturelles et de protection de l’environnement. Les référentiels techniques et les actions réalisés avec succès devaient faire l’objet de réplication au niveau des autres quatre bassins versants restants Dès sa conception, le PAVBVPE à travers ses activités, visait à assurer la protection des sols, la conservation et la mobilisation des ressources en eaux en vue d’assurer l’exploitation d’environ 2000 ha en cultures pluviales et 200 ha en cultures irriguées de façon durable. Le principe d’aménagement prévu par le projet était simple et visait, non seulement un meilleur usage des faibles ressources en eau disponibles pour sécuriser la production agricole, mais également, la protection de l’environnement. Les aménagements de conservation de sols et les ouvrages de correction du régime torrentiel des eaux de crues, prévus en amont des bassins versants devaient permettre la protection des sols, la recharge des aquifères et la réduction des pertes d’eau par évaporation et par ruissellement vers l’océan. Les ouvrages de captage, de stockage et d’adduction d’eau prévus dans le cadre de ce projet bénéficiaient d’une expérience éprouvée dans le pays dans ce domaine. Les objectifs du projet sont globalement réalisables et quantifiables sous réserve que les aménagements des bassins versants portant sur la conservation des sols et la mobilisation des ressources en eau qui constituent la principale composante du projet puissent être réalisés dans les délais et les normes requises de qualité. Toutefois, la réalisation des objectifs du projet dans le délai de 5 ans était peu probable au regard de : (i) exigences de l’approche participative qui demande des longues périodes pour la sensibilisation et la formation des bénéficiaires et la recherche du consensus des parties prenantes du projet ; (ii) difficultés inhérentes à la satisfaction des conditions du prêt liées à la multiplicité des structures partenaires du projet par l’Emprunteur ; (iii) l’inexpérience et les faibles capacités techniques et financière des entreprises locales en matière de travaux d’aménagement des bassins versants ; et (iv) les difficultés liées à la disponibilité saisonnière de la main d’œuvre. Le projet s’est exécuté de manière satisfaisante avec un décalage de près 24 mois sur son calendrier prévisionnel. La durée prévisionnelle d’exécution du projet de cinq (5) ans n’était donc pas réaliste au regard des aspects susvisés. Par conséquent, la réalisation des objectifs au regard du calendrier prévisionnel n’était pas évidente par rapport à la localisation des sites de traitement des bassins versants dans la zone du projet et du choix d’une seule entreprise locale pour réaliser les travaux de traitement des sites des deux bassins versants. Au Cap-Vert, les ressources en eau du pays sont très restreintes et globalement insuffisantes pour assurer une production agricole efficiente de façon durable. Le PAVBVPE s’inscrivait dans le cadre des actions prioritaires retenues au plan national pour la mobilisation et la mise en valeur des ressources en eau, ainsi que la protection et la valorisation de l’environnement. Ainsi conçu, le PAVBVPE constitue toujours une priorité dans le cadre du développement économique du pays et était et reste en conformité avec, d’une part le Document de Stratégie par Pays 2002–2004 et, d’autre part, le Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) au Cap-Vert qui attribuait au développement agricole un rôle prépondérant dans le renforcement de la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté en milieu rural. La conservation des sols et la mobilisation de l’eau sont des objectifs prioritaires du Gouvernement pour l’établissement des bases de la production agricole et participent à l’amélioration des conditions de vie des populations qui constitue un des axes du Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) pour les période 2002-2004 et des Documents de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP I 2005-2007 & DSCRP II 2008-2011). En visant la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et la protection de l’environnement et la lutte contre la vulnérabilité du pays aux variabilités et changements climatiques, les objectifs du projet étaient et restent pertinents, cohérents et conformes aux priorités et politiques de développement du pays et à la stratégie d’intervention de la Banque pour 2009-2012 visant à soutenir la mise en œuvre de la Stratégie de transformation économique (STE) du pays et du deuxième Documents de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP II 2008-2011) axée sur ; (i) la bonne gouvernance et l’amélioration du climats des affaires et de la compétitivité et la promotion du secteur privé, (ii) le développement des infrastructures de transport, d’énergie et mobilisation des ressources en eau. La pertinence des objectifs du PAVBVPE est très satisfaisante par le RAP avec la note de 4 sur 4. Cette appréciation a été confirmée très satisfaisante par la revue. b. Efficacité dans la production des extrants: Evaluer dans quelle mesure les extrants ont été livrés (ou les conditions essentielles dans le cas des prêts programmes). Indiquer le degré de couverture et de discussion par le RAP des extrants du projet (prévus-réels) ainsi que les raisons d’éventuels écarts. Le RAP a donné suffisamment de détails sur les réalisations physiques concernant les principales composantes du projet (voir détails annexe 1). Les objectifs physiques du projet ont été réalisés à hauteur de plus de 80% pour une exécution financière globale du prêt FAD du projet estimée à 98,42%. Le dispositif institutionnel et organisationnel

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14prévu à l’évaluation du projet ayant bien fonctionné, la production extrants s’était avérée globalement satisfaisante et détaillée ci-dessous par composante. Les résultats d’ensemble du projet sont globalement satisfaisants par rapport aux prévisions en termes de production des extrants, de résultats, d’effets et impacts du projet. La composante A « Conservation des sols et mobilisation des ressources en eau » est considérée comme la composante principale du projet du fait de la nature des travaux et de son poids dans le financement du projet (71,29% du coût total du projet) et comportait deux volets : (i) la conservation des sols et la correction des écoulements torrentiels, et (ii) la mobilisation des ressources en eau. Les travaux de conservation des sols confiés à une entreprise locale ont été entièrement réalisés pour 144 digues de correction torrentielle et même dépassé pour les murs en gabion (4355 m sur 3.000 m prévus) avec un taux de réalisation de 145,17%. Ce dépassement était consécutif à des travaux additionnels de protection des infrastructures de mobilisation de l’eau comme les forages et les réservoirs. Les ouvrages de mobilisation de l’eau confiés à une entreprise locale ont été entièrement réalisés et réceptionnés et opérationnels entre avril et août 2010 : 17 digues de captage, 8 réservoirs, 4 écrans souterrains, 22 forages dont 18 productifs. Les ouvrages de conservation des sols et de mobilisation des eaux représentent plus de 80% des montants décaissés dans le cadre de ce projet. La production des extrants de cette composante dont les activités ont exécutées à 98,66% est jugée globalement satisfaisante. Toutefois, la production des extrants concernant la superficie aménagée des bassins versants était moyennement satisfaisant avec un taux de réalisation de 40,76% soit 387,20 ha réalisés sur 950 ha prévus. Par contre, elle a été peu satisfaisante pour le linéaire non réalisé de 11 km de conduits et 7 km de canaux d’irrigation. Les tranchées végétalisées prévues à l’évaluation du projet n’ont pas rencontré l’adhésion des populations en raison de la pénibilité du travail et des pertes d’espace cultivable qu’entraineraient les fossés. Au niveau de la composante B « Appui à la production agricole », la production des extrants était moyennement satisfaisante avec un taux d’exécution physique des activités y afférentes de près de 45,40% mais des progrès réels sont déjà visibles au niveau de la mise en œuvre des activités de productions agricoles et pastorales. Les activités d’élevage ont donné des faibles résultats en raison de : (i) l’inadaptation des animaux importés aux conditions du milieu, (ii) l’insuffisance des connaissances des éleveurs sur la conduite du modèle d’élevage proposé et sur la gestion des espèces importées d’animaux, et (iii) l’insuffisance de l’alimentation et de l’eau (structures d’abris et d’abreuvement insuffisantes). Les abris pour l’abreuvement des animaux n’ont pas été réalisés et les animaux importés n’ont pas rencontré les conditions optimales d’alimentation et de protection sanitaire de la part des récipiendaires. Par contre, la promotion de la culture de pois d’angole est considérée comme grand succès du projet (protection des sols et rendements des gousses pour l’alimentation humaine) avec une superficie emblavée maintenant de 1623,20 ha sur 1700 ha prévus soit 95,48%. Les cultures maraîchères et fruitières se sont fortement développées partout dans les deux bassins grâce à la mobilisation des eaux (réservoirs, digues de captage, forages, etc.), à un marché local porteur avec des opportunités de revenus substantiels. Près 24.000 plants fruitiers plantés sur 88.700 prévus soit un taux de 27,06% et la pratique des cultures intercalaires de plus en plus présente. Les fonds de crédit au profit des opérateurs privés et des producteurs étaient mis à la disposition de la Caisse Economique du Cap-Vert et rétrocédés aux ONG de micro-finance (FAMI-PICOS et ASDIS dans la cadre de cette composante. Il a été utilisé à hauteur de 85,43% Les modalités de crédit sont accessibles aux petits producteurs qui pourront moderniser leurs exploitations. Mais les taux de remboursement des crédits étaient restés faibles. Concernant les composante C « renforcement des capacités » et D « gestion du projet », la production des extrants a été globalement satisfaisante. Les activités de la composante C ont été globalement réalisées avec un taux d’exécution physique de 95,11% et concernaient l’organisation, et la formation des populations bénéficiaires et des cadres te techniciens de l’Agriculture, du Génie rural, de l’Elevage, de l’Animation rurale, etc. Les activités relatives à l’organisation des associations des producteurs et au renforcement de leurs capacités techniques et de gestion ont été entièrement réalisées en partenariat avec la Fédération des associations de l’Ile de Santiago. Environ 24 associations ont été créées ou redynamisées et regroupant 1815 membres dont 1057 femmes (58,24%) et 758 hommes (41,76%). Toutefois, des insuffisances ont été notées sur la faiblesse du système de S&E jugé peu satisfaisant au niveau de la composante D portant sur la gestion du projet. Les extrants obtenus par composante sont détaillés en Annexe. Les ressources financières, logistiques et humaines avaient été mises à la disposition du projet dans les délais acceptables. La Banque et la BADEA avaient respecté leurs engagements financiers. Les fonds de la contrepartie ont été payés à hauteur de 102,34% des prévisions. sans que les aménagements hydro-agricoles soient terminés et livrés aux populations locales bénéficiaires. Le projet a été exécuté avec un retard justifié de 24 mois sur son calendrier prévisionnel à cause de la satisfaction tardive des conditions du prêt et des difficultés liés à l’inexpérience de l’entreprise adjudicataire des travaux d’aménagement des bassins versants. Comme pour la RAP, en pondérant les notes par rapport aux coûts par composante, la performance globale du projet dans la production des extrants jugée satisfaisante par le RAP est confirmée globalement satisfaisante par la revue et notée 2,78 sur 4. c. Efficacité dans la réalisation des résultats et des impacts: Evaluation du niveau d’atteinte des résultats escomptés (à partir du cadre logique) en utilisant des éléments de preuves (données probantes) directs et indirects sur les réalisations ou les réalisations attendues. En absence de données suffisantes

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15(comme preuve directe), des éléments de preuves indirectes (comme les extrants et des processus pertinents de la chaîne de causalité) devraient être utilisés en particulier dans l'évaluation de la mesure dans laquelle les résultats/objectifs devraient être atteints. L'absence de données suffisantes pour évaluer l'efficacité doit être indiqué (et décrit en détail au niveau de la qualité du RAP). La notation du RAP devrait également être indiquée dans cette section A cause de la réalisation globalement satisfaisante des extrants dans les normes requises de qualité et dans les délais jugés acceptables pour ce genre de projet exécuté selon une approche participative, la production des résultats, des effets et impacts du projet était jugée satisfaisante. Le RAP a suffisamment analysé les résultats, les effets et impacts du projet qui sont aujourd’hui perceptibles sur le terrain à tous les niveaux, notamment dans la conservation des sols, la mobilisation de l’eau, la diversification, l’intensification et l’augmentation des productions agricoles et pastorales, l’introduction d’espèces fruitières et horticoles dans les systèmes de production, l’amélioration des systèmes de production agricole, pastorale et animale, la création d’emplois, l’approvisionnement des marchés en denrées, l’établissement de la végétation ligneuses dans l’espace agricole et le développement d’activités connexes. Ces effets vont certainement s’intensifier à long terme pour produire tous les impacts escomptés. Ainsi, la réalisation des digues de correction torrentielle des diguettes en pierres sèches des arrêtes et des banquettes ont eu comme effets immédiats de stabiliser la pente du lit des cours d’eau, de réduire l’érosion des sols, notamment le sapement des berges, l’affouillement et l’élargissement des lits des cours d’eau. Ces digues de correction torrentielle ont permis de réguler les débits torrentiels et assurer l’infiltration des eaux pour la recharge de la nappe. Les quantités énormes de sédiments jadis arrachés des terres agricoles et des flancs des collines, s’accumulent désormais en amont des ouvrages dont certains situés en début de ligne ont vu leur bassin de dissipation totalement comblés. Les infrastructures de mobilisation de l’eau (digues de captage, écrans souterrains, forages et réservoirs ont permis à court terme de mobiliser 1.200.000 m3 d’eau et à long terme plus de 2.000.000 m3 d’eau. L’amélioration du processus de recharge progressive des nappes grâce à ces infrastructures de conservation des sols et de mobilisation des aux devra permettre d’augmenter les débits des forages et des puits dans les vallées des bassins et susciter des ambitions accrues pour le développement de l’agriculture irriguée et pluviale. Toutefois, des mesures devront être prises pour réguler l’exploitation de sable par les populations locales pour les besoins croissants de construction, susceptible de fragiliser les ouvrages de conservation des sols et de mobilisation des eaux de surface. Les autres effets du projet se sont traduits en termes d’augmentation de superficie arable et de rendement des cultures pratiquées au niveau des deux bassins. Les fortes productions horticoles et pluviales ont eu pour effet un meilleur approvisionnement des marchés en denrées et une baisse de leur prix. Elles auraient aussi contribué à l’amélioration du régime alimentaire des ménages. La disponibilité et l’accès au crédit avaient nécessairement conduit à des revenus accrus des bénéficiaires susceptibles d’améliorer leurs conditions de vie. Par ailleurs les externalités du projet indiqués dans le RAP concernant le fourrage et le fumier produits et utilisés pour améliorer la qualité des sols ainsi que l’exploitation de sable accumulé en amont des ouvrages confirment la viabilité socio-économique du projet. Cependant, en l’absence d’un système de suivi-évaluation opérationnel, l’appréciation du RAP sur la réalisation des effets et impacts du projet ne s’appuie que sur des hypothèses de travail de la mission de préparation du RAP et des affirmations de cette même mission qui sont difficiles à valider faute de preuves. Les études et les enquêtes socio-économiques n’ont pas été réalisées dans la zone du projet pour confirmer les résultats obtenu. Celles-ci auraient pu servir de documentation de base au moment de la présente revue. Les indicateurs d’effets et impacts contenus dans le RAP en terme de réduction des importations alimentaires de 15%, d’accroissement des revenus de 15%, de réduction de la pauvreté de 5%, de réduction de l’érosion de 18% ne sont pas soutenus par des études et enquêtes spécifiques réalisées à cet effet ou par un système de suivi-évaluation interne efficient en place. Malgré ces insuffisances en termes d’éléments de preuve, la production des résultats, des effets et impacts était globalement satisfaisante. La documentation sur les indicateurs des effets et impacts du projet bien qu’insuffisante montrent que la mise en valeur agricole des bassins versants aménagés justifie pleinement les investissements réalisés par ce projet. Le PAVBVPE s’était exécuté avec un décalage de 24 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de la satisfaction tardive des conditions du prêt, des longueurs des délais de passation des marchés et de l’inexpérience de l’entreprise adjudicataire en matière d’aménagement des bassins versants. Mais les conséquences de ce décalage sur les coûts de gestion du projet n’ont pas été suffisamment discutées dans le RAP. En conclusion, la performance du projet en matière d’efficacité dans la réalisation des résultats et des impacts du projet jugée satisfaisante dans le RAP et a été revue et confirmée moyennement satisfaisante par la revue et notée 2,5.sur 4. d. Efficience dans l'obtention des extrants et des effets: Evaluation du degré d’obtention des extrants et des résultats de développement à temps, et dans quelle mesure sont-ils coût-efficaces et ont été fournis de la manière la plus efficiente. La notation du RAP devrait être commentée. Les éléments de preuves/évidences comprendront les taux de rentabilité interne économique et financière (TRIE; TRIF), le respect du

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16calendrier (retard/avance) et des coûts (dépassement/sous-utilisassions) et des indications sur la performance d’exécution du projet. En commentant les notations de RAP, le degré d’utilisation des sources sur les éléments de preuves justifiant la note accordée devrait être pris en compte. En cas d’insuffisances de preuves, une note appropriée sera ainsi attribuée. Le RAP a bien couvert tous les aspects liés aux coûts du projet et au respect de son calendrier d’exécution. Le RAP indique que les activités prévues dans le cadre de ce projet ont pas été entièrement réalisées et les prêts FAD et BADEA y afférent décaissé entièrement respectivement à 98,42 et 99,12% et la contrepartie du gouvernement mobilisée à hauteur de 1,31 millions d’UC soit 102,34% des prévisions. Au vu des résultats obtenus par le projet et les impacts déjà ressentis dans sa zone d’intervention, l’efficience dans l’obtention des extrants et des effets du projet était réalisée de manière globalement satisfaisante. Les objectifs de développement du projet ont été globalement atteints et l’utilisation des ressources du prêt encourageante au regard du décalage de plus 24 mois sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet de ce genre selon une approche participative. Dans ce contexte, la variation des coûts à l’achèvement n’a pas été importante (avec un coût à l’achèvement de 10,46 millions d’UC contre 10,66 millions d’UC prévus) soit réduction de près de 2% des prévisions. Le taux de rentabilité économique (TRE) globale du projet à l’achèvement a été estimé à 48% contre 28% prévu à l’évaluation sur la base des hypothèses de travail de la mission du RAP. Le taux de rentabilité interne est estimé à 29,65% dans la RAP et jugé satisfaisant pour ce genre de projet. L’existence d’un système de suivi-évaluation efficace en place aurait permis de confirmer les hypothèse de travail de la mission du RAP sur la base des données collectées et analysées concernant les résultats, les effets et impacts du projet. Le projet a été exécuté avec un retard jugé acceptable de 24 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de la satisfaction tardive des conditions du prêt, des longueurs des délais de passation des marchés et de l’inexpérience de l’entreprise adjudicataire en matière d’aménagement des bassins versants. Dans l’ensemble l’efficience dans l’obtention des extrants et des effets qui est jugée satisfaisante dans le RAP a été confirmée peu satisfaisante par la revue et notée 3 sur 4 e. Résultats de développement du projet : Evaluer, dans quelle mesure, les objectifs qui s’y rapportent (extrants, résultats de développement) ont été atteints, de façon efficiente, en temps opportun ou sont susceptibles de l'être. Ceci devrait conduire à une note calculée reflétant les notes sur les extrants/pertinence, Effets/Efficacité et Respect du calendrier/Efficience. Deux notes sur les résultats du projet seront fournies: (i) selon la définition opérationnelle du RAP (extrants, résultats, respect du calendrier) et (ii) conformément aux directrices d’OPEV (pertinence, efficacité, et efficience (y compris le respect des délais). L'évaluateur peut annuler la note calculée et donner en conséquence une justification. Les trois composantes sont pondérées de façon équitable. L’atteinte des résultats de développement est à ce stade de la revue jugée satisfaisante selon la définition opérationnelle du RAP (Pertinence, Efficacité, Délais) et conformément aux directives d’OPEV (Pertinence, Efficacité, Efficience). Malgré le retard de 24 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de la satisfaction tardive des conditions du prêt et de l’inexpérience de l’entreprise adjudicataire en matière d’aménagement des bassins versants, le projet a atteint des résultats appréciables et les effets et impacts sont déjà perceptible sur le terrain dans sa zone d’intervention, notamment dans la conservation des sols, la mobilisation de l’eau, la diversification, l’intensification et l’augmentation des productions agricoles et pastorales, l’introduction d’espèces fruitières et horticoles dans les systèmes de production, l’amélioration des systèmes de production agricole, pastorale et animale, la création d’emplois, l’approvisionnement des marchés en denrées, l’établissement de la végétation ligneuses dans l’espace agricole et le développement d’activités connexes. Globalement, les autres effets escomptés commencent aussi à se faire sentir avec la recharge des nappes, l’amélioration de la disponibilité de l’eau et la réduction de l’érosion des sols se traduisant par des productions agricoles accrues et plus sécurisées à l’échelle des deux (2) bassins versants. Ces résultats encourageants devraient être consolidés et étendus aux quatre autres bassins versants restants conformément à la Vision du développement agricole du gouvernement capverdien. Les autres résultats du projet en termes de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations locales dans la zone du projet n’ont pas été suffisamment documentés dans le RAP sur la base d’études et d’enquêtes sur les effets et impact du projet à réaliser ultérieurement. Au vue de ce qui précède, la performance des résultats de développement du projet (macroéconomique et sectoriel) était satisfaisante et notée 3 sur 4. f. Risques pesant sur la viabilité des résultats obtenus par le projet Au moment de l'évaluation, indiquer le risque que les résultats du projet (ou ceux attendus) ne puissent pas être maintenus (ou atteints). En faisant des observations sur les facteurs de risque énoncés dans le RAP, une justification solide (y compris pour des facteurs additionnels pouvant diminuer/augmenter le risque) devrait être fournie pour l'évaluation du risque global de résultats de développement. Le risque doit être évalué comme étant élevée (4); substantielle/modérément élevé (3); modérée (2) et négligeable (1). Le RAP a identifié les principaux facteurs pouvant compromettre la viabilité des résultats du projet et les a jugé

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17modérément élevés et probables : (i) l’absence d’un dispositif de gestion efficiente de l’ensemble des ouvrages réalisés (ouvrages de conservation des sols et des ouvrages de mobilisation des ressources en eau); (ii) l’abandon par l’Etat de poursuivre, consolider et étendre les actions entreprises en matière de conservation des sols et de mobilisation de ressources en eau à travers l’entretient et maintenance des infrastructures et des ouvrages connexes (ouvrages de captage, galléries, et les canaux de transfert) ; et (iii) la poursuite de la distribution du crédit et la redéfinition d’un système de crédit efficace adapté aux conditions de production des producteurs pour permettre l’atteinte des objectifs d’amélioration des productions agricoles et pastorales à travers le financement des intrants et équipements. Par conséquent, le Gouvernement devrait donc prendre toutes les dispositions nécessaires pour empêcher la dégradation des infrastructures et ouvrages de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau afin d’assurer la durabilité des acquis de ce projet. Les risques pesant sur la viabilité des résultats obtenus par le projet étaient jugés modérément élevés par la revue et notés 3 sur 4. g. Résultats/impacts additionnels (positifs et négatifs, pas pris en compte dans le cadre logique): Ils comprennent le genre, les mesures de protection, les aspects institutionnels, les questions sociales et socio-économiques. Evaluer le degré d'importance des résultats additionnels et importants énoncés ou non couverts par le RAP. La revue devra se prononcer sur la couverture par le RAP de ces résultats. Le RAP a bien noté que les réalisations additionnelles non prévues dans le cadre logique étaient relatives à la prise en compte de l’utilisation de la main d’œuvre locale qui a eu comme impact une amélioration sensible des revenus , par conséquent, des conditions de vie des populations des deux bassins de Picos et Engenhos. En plus, l’extraction de sable et des matériaux accumulés en amont des ouvrages s’est révélé une activité très lucrative pour les femmes et les jeunes (avec un revenu annuel estimé à 100.000 Escudo). Toutefois, les questions relatives à l’exploitation du sable et de matériaux de construction en amont des digues devront faire l’objet d’attention particulière de la part du gouvernement capverdien car cette activité pourrait fragiliser les structures ouvrages réalisés et la durabilité des acquis du projet. La dimension genre bien considérée dans conception du projet et prise en compte dans toutes les activités du projet, notamment pour la main d’œuvre pour les travaux communautaires de construction des ouvrages de conservation des sols constitué en majorité de femmes (70%) et les actions de formation, sensibilisation et animation sur les activités génératrices des revenus. En plus, les femmes représentent environ 48% des bénéficiaires de crédit et 58,24% des membres des 24 associations restructurées et renforcées pour l’exécution des travaux manuels de construction des ouvrages de conservation des sols et de mobilisation des eaux avec revenus substantiels. En plus des activités productives génératrices de revenus, les autres actions du projet ont contribué positivement à améliorer les conditions de vies des populations locales, notamment celles des femmes à travers les activités à caractère social (centres de santé et hygiène du milieu, écoles, points d’eau sensibilisation sur les maladies d’origine hydrique et le VIH/SIDA). L’augmentation de la production de la biomasse a également contribué à l’amélioration de l’alimentation des animaux dans la zone du projet. Grâce aux actions du projet, on note un timide retour de la faune suite à la présence de l’eau de la végétation herbacée. La notation de la performance de réalisation des objectifs en matière d’impacts additionnels non pris dans le cadre logique du projet jugée satisfaisante dans le RAP est confirmée satisfaisante par la revue et notée 3 sur 4. h. Performance de l'Emprunteur: Fournir les observations sur l’objectivité des notations du RAP, et ré-noter la performance durant tout le cycle du projet (conception, mise en œuvre; clôture) en se concentrant sur les indications des éléments de preuves du RAP (voir en annexe, les composantes).

Au niveau de la conception et de l’état de préparation à la mise en œuvre, les responsabilités sur la mise en œuvre du projet étaient clairement définies dans l’accord de prêt, et le rapport d’évaluation du PAVBVPE . Le projet s’était exécuté de manière globalement satisfaisante dans le respect des Conditions et des Accords conclus mais leur satisfaction tardive (18 mois après signature) ayant rallongé les délais de réalisation du projet avec un décalage de 24 mois sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet. Pour coordonner l’exécution du projet, l’Emprunteur a mis en place une Cellule de coordination du projet (CCP) basée à Praia au sein de la Direction Générale de l’agriculture, de la sylviculture et de l’élevage (DGASP). La coordination de l’ensemble des activités des différentes composantes du projet était assurée par le Coordinateur du projet qui disposait de l’autonomie administrative et technique pour assurer convenablement ses tâches. Le projet avait fait appel à plusieurs partenaires au niveau national et local (délégations du MAP dans les communes de Santa Catarina et Sant Cruz, services déconcentrés de l’état, associations des agriculteurs, fédération des associations -OASIS, INIDA, INGRH, Direction de l’environnement, DGASP, CECV, ONG, la fédération des associations locales et associations communautaires, entreprises privées, consultant, etc.) pour l’exécution des activités des composantes du projet sur la base de conventions et/ou protocoles d’exécution avec des calendriers d’exécution précis. Le dispositif institutionnel et organisationnel prévu à l’évaluation du projet avait globalement bien fonctionné malgré quelques insuffisances constatées au niveau de certaines structures

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18partenaires. Ainsi, le suivi-externe du projet a été assuré de manière satisfaisante par la Direction Générale de la Planification et du Budget (DGPOG) du Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines. Les acquisitions de travaux, des biens et des services avaient été exécuté selon les normes de qualité requises et en conformité avec les règles de procédure de la Banque. L’Emprunteur avait respecté en volume ses engagements financiers au titre des fonds de contrepartie avec une contribution estimée à 102,34% des prévisions en fin de projet. Quelques faiblesses ont été observées dans la mise en œuvre du projet : (i) l’absence d’un système formel de suivi-évaluation des résultats, des effets et impacts du projet, (ii) les faibles prestations de la Direction de l’Environnement pour le suivi environnemental et de la Caisse Economique du Cap-Vert pour le volet crédit rural, et (iii) la décision du projet de faire appel à une seule entreprise inexpérimentée pour la réalisation de l’ensemble des travaux d’aménagement des bassins versants ayant contribué au retard dans l’exécution du projet déjà fortement perturbée par 18 mois de satisfaction tardive des conditions de mise en vigueur du prêt . Hormis le volet suivi-évaluation interne, toutes les recommandations et décisions pertinentes des missions de supervision/revue et de dialogue de la Banque avaient été mises en œuvre par l’Emprunteur et de manière satisfaisante. En effet, le système de suivi-évaluation mis en place par le projet n’avait pas bien fonctionné et s’était contenté majoritairement des réalisations physiques et financières et du suivi environnemental du projet. La CCP projet avait établi des rapports d’activités et d’audit soumis régulièrement à la Banque. Les prises de décisions sur le projet avaient plutôt résulté des concertations périodiques internes au sein de la CCP et du Comité de pilotage du projet présidé par le Ministre de tutelle et non sur le dispositif du suivi-évaluation en place. En dehors des faiblesses du volet suivi-évaluation interne, la performance de l’Emprunteur ainsi que celle de la CCP dans la mise en œuvre du projet étaient jugées globalement satisfaisantes. Les détails des performances de l’Emprunteur sont indiqués en Annexe. Dans l’ensemble la performance de l’Emprunteur jugée moyennement satisfaisante par le RAP est confirmée par la revue et notée.2,40. sur 4. i. Performance de la Banque (préparation/évaluation, en partie s’assurer de la QAE: qualité de la supervision): Fournir les observations sur l’objectivité des notations du RAP, et ré-noter la performance durant tout le cycle du projet (conception, mise en œuvre; clôture) en se concentrant sur les indications des éléments de preuves du RAP (voir en annexe, les composantes).

Le RAP a évalué la performance globale de la Banque satisfaisante avec la note de 3,42 sur 4. Le RAP a bien indiqué que le du PAVBVPE avait été préparé et évalué par la Banque pour soutenir les efforts du gouvernement à apporter des solutions durables à la problématique de la carence d’eau et des terres arables basée sur les priorités sectorielles de développement agricole du pays axées sur le renforcement de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté à travers la protection de l’environnement et des ressources naturelles et le développement durable l’agriculture irriguée grâce à la conservation et la mobilisation des ressources en eau au niveau des bassins versants. La conception du projet s’était appuyée sur : (i) les conclusions une étude de faisabilité d’aménagement des six (6) bassins versants dans trois îles du pays (Santiago, Sao Nicolau et Santo Antao) réalisée par la FAO sur financement FAT du Groupe de la Banque entre 1997 et 2001 dans le cadre du Programme National de Développement 1997-2000 et disponible à l’évaluation, et (ii) les leçons tirées de l’expérience de la Banque et des autres bailleurs de fond dans l’exécution des projets similaires au Cap-Vert. Le choix d’aménager ces deux (2) bassins versants de Picos et d’Engenhos situés sur l’île de Santiago était motivé par les potentialités agricoles plus prometteuses, une plus grande concentration des ressources humaines, la présence d’associations communautaires et d’ONG actives et l’urgence de préserver un environnement fragile en dégradation accélérée. Les actions du PAVBVPE proposé répondaient à la demande des populations locales concernées et le choix de type d’aménagements des bassins versants était dicté par le choix des bénéficiaires confirmé lors des études de faisabilité d’aménagements des deux bassins versants menées de façon participative avec les populations locales lors de la conception du projet. La qualité du projet à l’entrée est jugée satisfaisante comme en témoigne la note sur la conception et l’état de préparation à la mise en œuvre du projet. Toutefois, quelques insuffisances ont été notées dans la conception du projet : (i) l’absence d’un système formel de suivi-évaluation des résultats, des effets et impacts du projet, (ii) la non prise en compte des difficultés liées à la complexité du dispositif institutionnel retenu pour la gestion du projet avec l’implication de plusieurs structures partenaires à son exécution ; (iii) l’absence de clarification des termes de référence des différentes structures partenaires du projet à l’évaluation ; (iv) la surestimation des capacités de l’Emprunteur à satisfaire les conditions du prêt dans les délais ; (v) la sous estimation des délais nécessaires à la recherche des consensus avec les propriétaires des parcelles pour la réalisation des infrastructures communautaires de base (tranchées végétalisées, points d’eau, etc.) selon une approche participative ; (vi) l’inexpérience et les faibles capacités techniques et financière des entreprises locales en matière de travaux d’aménagement des bassins versants ; (vii) le manque de disponibilité saisonnière de la main d’œuvre ; (viii) difficultés liées à l’état sanitaire des animaux importés et aux conditions de leur adaptation au contexte climatique et l’inconfort des récipiendaires à prendre en charge convenablement l’alimentation, les fais vétérinaires et l’abreuvement ; (ix) le rejet par les populations de la mise en place des tranchées végétalisées sur les parcelles ou tous autres aménagements

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19susceptibles de réduire leurs aires de cultures.

En termes de mise en œuvre, le projet a été régulièrement supervisé par la Banque mais le dosage des compétences pour les supervisions a été peu satisfaisant (absence d’expert en crédit/et expert en suivi-évaluation). Environ 9 missions de supervision de terrain effectuées par la Banque et 5 par la BADEA dont une mission conjointe avec des recommandations pertinentes mises en œuvre par l’Emprunteur de manière satisfaisante. Ce nombre de missions est jugé suffisant avec la prise en compte des problèmes complexes du projet par la Banque. Par ailleurs, la Banque a veillé au suivi environnemental, au paiement des fonds de roulement et à leur justification en conformité avec les conditions et accords de prêt. La surveillance de la gestion financière du projet par la Banque a été jugé satisfaisante et la Banque ait respecté l’ensemble des accords conclus dans le cadre du projet. Le projet a été exécuté avec un décalage de 24 mois sur son calendrier prévisionnel d’exécution à cause de la satisfaction tardive des conditions multiples du prêt dues essentiellement à la multitude des structures partenaires du projet. Malgré cette situation, les objectifs de développement du projet ont été globalement atteints. Les RAP de l’Emprunteur et de la Banque ont été fournis à temps. Dans son ensemble, la surveillance de la gestion de ce projet par la Banque comme projet complexe était satisfaisante. Par conséquent, la performance de la Banque est satisfaisante, confirmant ainsi l’évaluation du RAP avec une note de 3,13 sur 4.

g. Evaluation globale: Résumé de l’évaluateur sur la performance globale du projet/programme, et en cas de différence avec le RAP, les raisons devraient être évoquées. Au cas ou les éléments de preuves accessibles (à partir du RAP ou d’autres documents) à l’évaluateur sont insuffisants, alors une note partiellement satisfaisante (à réviser) devrait être donnée jusqu'à ce qu'un REPP soit réalisé.

Le RAP a évalué la performance de réalisation du PAVBVPE satisfaisante. Celle-ci a été confirmée satisfaisante par la revue. Les résultats physiques obtenus par le projet et documentés dans le RAP permettent de confirmer que les suggestions et hypothèses de l’évaluation du projet étaient réalistes (Annexes du RAP). Malgré le retard de 24 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de la satisfaction tardive des conditions du prêt et de l’inexpérience de l’entreprise adjudicataire en matière d’aménagement des bassins versants, le projet a globalement atteint ses objectifs de développement. Les effets et impacts du projet sont déjà perceptible sur le terrain dans sa zone d’intervention, notamment, dans la conservation des sols, la mobilisation de l’eau, la diversification, l’intensification et l’augmentation des productions agricoles et pastorales, l’introduction d’espèces fruitières et horticoles dans les systèmes de production, l’amélioration des systèmes de production agricole, pastorale et animale, la création d’emplois, l’approvisionnement des marchés en denrées, l’établissement de la végétation ligneuses dans l’espace agricole et le développement d’activités connexes. Les autres effets escomptés du projet tels que la recharge des nappes, l’amélioration de la disponibilité de l’eau et la réduction de l’érosion des sols se traduisant par des productions agricoles accrues et plus sécurisées à l’échelle des deux (2) bassins versants sont également déjà perceptibles. Toutefois, à cause de l’insuffisance du dispositif de suivi-évaluation mis en place pour le projet, les éléments de preuve concernant les résultats, les effets et impacts du projet en termes de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vie des populations locales restent faiblement documentés dans le RAP à cause de l’absence des études et enquêtes réalisées à cet effet. Mais ces résultats déjà encourageants devraient être consolidés et étendus aux quatre autres bassins versants restants conformément à la Vision du développement agricole du gouvernement capverdien. La performance globale de réalisation du projet jugée satisfaisante dans le RAP est confirmée satisfaisante par la revue et notée …sur 4. En conclusion, le RAP a évalué objectivement les réalisations techniques du projet car la différence des notes du RAP et de la présente revue est très marginale. 5. Principaux enseignements et recommandations (Appréciation de l’évaluateur) Enseignements tirés: Les principaux enseignements formulés par le RAP et complétés par la revue sont ci-dessous indiqués :

1. La conception du projet repose sur la pertinence des objectifs du projet au regard du défi à relever concernant la conservation des sols, la mobilisation des ressources en eau et la protection de l’environnement qui sont des objectifs prioritaires de développement du gouvernement capverdien pour garantir l’établissement de bases durables de la production agricole à travers l’aménagement et la valorisation des basins versants qui sont considérés comme les unités de base de développement agricole du pays axé sur le renforcement de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté et l’amélioration

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20des conditions de vies des populations ;

2. les actions du projet répondaient à la demande des populations locales concernées et le choix de type d’aménagement de bassins versants dicté par les besoins des bénéficiaires et le savoir-faire des agriculteurs dans le domaine de la conservation des sols, la mobilisation des ressources en eau, de micro-irrigation, de la disponibilité des techniques éprouvés d’irrigation, de gestion durable des ressources naturelles, et de protection de l’environnement ;

3. les référentiels techniques et les actions réalisées avec succès par ce projet (infrastructures et ouvrages conservation des sols et de mobilisations des eaux) au niveau des 2 bassins versant de Picoe et Engenhos devraient faire l’objet de réplication au niveau des autres 4 bassins versants restants au regard des nombreuses sollicitations à l’endroit du Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines ;

4. En terme de complexité par rapport à la capacité et à l’engagement du pays, la conception du projet n’avait pas suffisamment pris en compte les aspects ci-après : (i) la complexité du dispositif institutionnel retenu pour la gestion du projet avec l’implication de plusieurs structures partenaires à son exécution ; (ii) la nécessité de clarifier les termes de référence de chaque structure partenaire à l’évaluation ; (iii) la capacité de l’Emprunteur à satisfaire les conditions du prêt dans les délais ; (iv) les exigence de l’approche participative dictées par la recherche des consensus avec les propriétaires des parcelles pour la réalisation des infrastructures et ouvrages communautaires de base (tranchées végétalisées, points d’eau, etc.) susceptibles de réduire leurs aires de cultures ; (v) l’inexpérience des entreprises locales en matière de travaux d’aménagement des bassins versants ; (vi) l’absence de disponibilité saisonnière de la main d’œuvre ; (vii) l’inadaptation des animaux importés aux conditions du milieu ; (viii) l’insuffisance des connaissances des éleveurs sur la conduite du modèle d’élevage proposé et sur la gestion des espèces importées d’animaux ; et (ix) l’inconfort des récipiendaires à prendre en charge convenablement l’alimentation, les fais vétérinaires et l’abreuvement ;

5. les critères de sélection des entreprises locales (chiffres d’affaires et capacités techniques et expérience éprouvée) doivent être clairement définis et respectés par les parties contractantes ; et l’Emprunteur doit veiller à la gestion rigoureuse des contrats et conventions signés avec les entreprises et les prestataires de services des projets ;

6. la nécessité de bien apprécier le temps nécessaire pour satisfaire les conditions d’entrée en vigueur et de premier décaissement et pour mettre œuvre les procédures de passation des marchés ;

7. La mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation dès le démarrage des projets avec les ressources financières nécessaires et une équipe appropriée (spécialistes de S&E et analyste de données) sont indispensables pour assurer un pilotage adéquat et une évaluation objective de la performance des intervenants ; et

8. la tenue de la revue à mi-parcours des projets dans les délais pour permettre à la Banque et l’Emprunteur de procéder à la restructuration et/ou redimensionnement du projet dès que nécessaire.

b. Recommandations: Au vu des résultats obtenus et des enseignements observés, toutes les recommandations formulées dans RAP en direction de la Banque et de l’Emprunteur sont pertinentes et restent valides. Les autres recommandations jugées importantes sont les suivantes : Pour l’Emprunteur

(i) prendre des dispositions pour mobiliser les ressources nécessaires pour l’apurement des impayés consécutifs aux dépassements sur les quantités des travaux confiés à l’entreprise adjudicataire ;

(ii) prendre toutes les dispositions nécessaires pour empêcher la dégradation des infrastructures et ouvrages de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau afin d’assurer la durabilité des acquis du projet grâce à la poursuite des actions de formation et d’organisation des bénéficiaires;

(iii) mettre en place un dispositif de gestion efficiente de l’ensemble des ouvrages réalisés (ouvrages de conservation des sols et des ouvrages de mobilisation des ressources en eau) et poursuivre voire consolider et étendre les actions entreprises en matière de conservation des sols et de mobilisation de ressources en eau à travers l’entretien et maintenance des infrastructures et des ouvrages connexes (ouvrages de captage, galléries, et les canaux de transfert) au niveau des autres 4 bassins versants

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21restants ;

(iv) procéder à l’évaluation du système de crédit du projet et prendre les mesures nécessaires pour le rendre plus opérationnel et adapté aux conditions de production des producteurs pour permettre l’atteinte des objectifs d’amélioration des productions agricoles et pastorales à travers le financement des intrants et équipements ;

(v) Appliquer des critères rigoureux de sélection et des prestataires de services pour réaliser les travaux d’aménagement des bassins versants considérés comme unité de base pour le développement agricole du pays ;

(vi) Renforcer le suivi et le contrôle de qualité des prestataires et s’assurer de la gestion rigoureuse des contrats avec les entreprises chargées de la réalisation des aménagements des bassins versants;

(vii) s’assurer de l’établissement de la situation de référence claire dans les zones retenues pour ce genre de projet conformément à la démarche participative prônée par la nouvelle génération des projets de participative des ressources naturelles ;

(viii) mettre en place un dispositif de suivi-évaluation fonctionnel avec un certain nombre d’indicateurs bien ciblés pour apprécier les résultats, les effets et les impacts du projet dans le cadre logique rétrospectif dès le démarrage du projet ; et

(ix) accélérer la satisfaction des conditions de prêt dans les délais convenus à l’évaluation du projet et s’assurer de leur respect au cours de l’exécution du projet ;

Pour la Banque

(i) en collaboration avec les autres bailleurs de fonds du pays apporter son appui financier au gouvernement capverdien pour consolider les acquis du projet et étendre les actions entreprises en matière de conservation des sols et de mobilisation de ressources en eau au niveau des autres 4 bassins versants restants;

(ii) renforcer le principe de sélectivité rigoureuse des activités à réaliser dans le cadre des interventions de la Banque dans le secteur agricole et rural afin d’en assurer la qualité à l’entrée des projets ;

(iii) s’assurer que le système de suivi-évaluation du projet préconisé pour être réalisé par une administration nationale puisse être fonctionnel et réponde aux préoccupations du projet dans les délais et normes de qualité requis ;

(iv) s’assurer le respect de la mixité des expertises dans le cadre de ses mission de supervision en fonction de la nature et de la complexité des projets ;

6. Commentaires sur la qualité du RAP et du respect des délais (ponctualité)

La qualité du RAP a été jugée selon les critères suivants : (i) qualité et exhaustivité des évidences et des analyses du RAP ; (ii) objectivité ; (iii) cohérence interne des appréciations du RAP ; (iv) identification des facteurs clés internes et exogènes ; (v) adéquation du traitement des mesures de sauvegarde, des questions fiduciaires,(vi) solidité des procédures de génération et d’analyse des données en appui aux appréciations du RAP ; (vii) adéquation globale de l’accessibilité des éléments de preuves à partir des du RAP, incluant les annexes ; (viii) la clarté des enseignements ; (ix) degré de clarté et d’exhaustivité globale du RAP. Le RAP a été fort sur l’ensemble des critères. En matière de clarté et d’exhaustivité globale du RAP, la qualité des analyses des Annexes du RAP portant sur les résultats socio-économiques, la sensibilité financière et les effets et impacts du projet en matière de réduction de la pauvreté, de création d’emplois, d’accroissement de revenus et d’amélioration de la sécurité alimentaire et des conditions de vies des populations bénéficiaires, et de protection de l’environnement est jugée satisfaisante. Les travaux d’aménagement des deux bassins versants ont été réalisés de manière satisfaisante et les objectifs de développement du projet globalement atteints. Toutefois, la solidité des procédures de génération et d’analyse des données en appui aux appréciations du RAP reste faible à cause de l’absence d’un système de S&E opérationnel du projet. Dans l’ensemble, la qualité du RAP est jugée satisfaisante. En termes de conformité avec les directives, le RAP a été réalisé sur la base de celui fourni par l’Emprunteur, avec la participation du bureau extérieur de la Banque au Sénégal (SNFO) coopération de l’Emprunteur et à temps. ,.

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22RESUME DE L’EVALUATION

Critères RAP Revue de RAP Raison de désaccords/Commentaires

Pertinence: 4 4 Très satisfaisante. Les objectifs du projet étaient et restent pertinents et conformes aux priorités de développement économique du pays telles que définies dans le Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) 2002-2004 au Cap-Vert, le deuxième Document de Stratégie de Croissance et de réduction de la Pauvreté (DSCRP-II) et aux orientations stratégiques du secteur agricole axées sur le renforcement de la sécurité alimentaires et la réduction de la pauvreté en milieu rural sur une base durable grâce aux actions de conservation et de mobilisation des ressources en eau et de protection de l’environnement qui constituent des priorités du gouvernement pour l’établissement des bases durables de la production agricole et l’amélioration des conditions de vie des populations. Les objectifs du projet étaient et restent conformes à la fois à la stratégie nationale de la Banque (DSP) 2002-2004 et aux stratégies à Moyen et Long terme de la Banque 2003-2007 et 2009-2012 dont l’agriculture, la bonne gouvernance, les infrastructures d’appui au développement et à la compétitivité, la protection et la gestion de l’environnement constituaient des axes majeurs. Les actions prévues dans le cadre du projet avaient été retenues selon une approche participative en quatre phases successives (autodiagnostic, information/sensibilisation, apprentissage de la gestion et mise en œuvre) et répondaient à la demande des populations locales concernées à apporter des solutions durables à la problématiques de la carence d’eau et des terres arables à travers : (i) la conservation et la mobilisation des eaux au niveau des bassins versants ; (ii) et la valorisation de ces ressources pour des productions agricoles et pastorales accrues sur une base durable permettant l’amélioration de leurs revenus et conditions de vie. Note 4 sur 4

Efficacité dans la réalisation des extrants : 3,09 2,78 Satisfaisantes. Les principales composantes du projet ont été réalisées de manière satisfaisante. Les objectifs du projet réalisables au regard de la contribution du projet résultant des intrants et activités des principales composantes du projet : (i) Conservation des sols et mobilisation des ressources en eau, (ii) Appui à la production agricole, et (iii) renforcement des capacités. La production des extrants a été satisfaisante au niveau des principales composantes du projet (i) et (iii) et moyennement satisfaisante au niveau de la composante (ii). Le projet a été exécuté avec un décalage de 24 mois sur son calendrier prévisionnel d’exécution. Note 2,78 sur 4.

Efficacité dans la réalisation des effets 3,20 2,50 Moyennement satisfaisante. Le PAVBVPE s’était exécuté avec un retard de 24 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de la satisfaction tardive des conditions du prêt. Mais les objectifs de développement du projet globalement atteints à la clôture du prêt (Annexe). Note 2,50 sur 4

Efficience dans la réalisation des extrants et des effets dans le temps imparti :

3 3 Satisfaisant. Les extrants et les effets probables du projet ont été réalisés avec un retard seulement de 24 mois sur le calendrier prévisionnel. Selon la documentation disponible sur le projet dans le RAP et ses Annexes, la viabilité technique, économique et sociale et financière du projet a été confirmée. Note 3 sur 4

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23Efficience dans la réalisation des extrants et des effets – autres critères

3,14 2,64 Satisfaisante Le projet a été exécuté de manière satisfaisante et avec un retard de 24 mois sur son calendrier prévisionnel en raison de la satisfaction tardive des conditions du prêt et des difficultés liées à l’inexpérience de l’entreprise adjudicataires des travaux d’aménagement des bassins versants au démarrage du projet.. Note 2,64 sur 4

Efficience globale dans la réalisation des extrants et des effets

3 3 Satisfaisante. Les travaux d’aménagement des bassins versants portant sur la conservation des sols et la mobilisations des ressources en eau qui constituent la composante principale du projet sont achevés de manière satisfaisante à la clôture du PAVBVPE dans les délais acceptables Note 3 sur 4

Risques par rapport aux résultats de développement:

2 3 Les Risques pesant sur la viabilité des résultats obtenus par le projet étaient modérément élevé et la durabilité des résultats du projet conditionnée par la mise en place d’un dispositif de gestion efficiente de l’ensemble des ouvrages et infrastructures réalisés. Note 3 sur 4

Performance de l’Emprunteur: 3,10 3,13 Satisfaisante Note 3,13 sur 4 Performance de la Banque: 2,47 2,40 Moyennement satisfaisante. Note 2,40 sur 4 Qualité du RAP: 4 4 Très Satisfaisante et accord avec le e RAP établi sur

le nouveau format avec les informations et données détaillées permettant l’Opinion d’OPEV sur résultats obtenus par le projet, évalué en mai 2002

Ceci est un résumé des notations du RAP et celles d’OPEV accompagné d’éventuels raison de désaccord/commentaires. Pour la dernière colonne, la section appropriée de l'examen PCR devrait être rappelées pour éviter des discussions détaillées. Lorsque l'évaluateur n’est pas en mesure de valider la note du RAP pour un critère, une justification adéquate doit être fournie. En conséquence, pour cela, la note globale du projet pourrait être «partiellement satisfaisant »

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24 7. Priorité pour des futurs travaux d’évaluation: Rapport d’évaluation de la performance du projet,

Evaluation d’impact, revues par pays/secteur ou études:

- Le projet s’inscrit dans une série et adapté pour une évaluation en groupe

- Le projet est un cas de réussite

- Haute priorité pour une évaluation d’impact

- L’évaluation de performance est nécessaire pour des revues par secteur/pays

- Haute priorité pour une étude ou évaluation thématique ou spécial (à spécifier)

- Le REPP est nécessaire en raison d’une validation incomplète des notations. Principales domaines d’intérêt dans les futurs travaux d’évaluation:

- a) Haute priorité pour une évaluation d’impact. Compte tenu de niveau satisfaisant d’atteintes des extrants, des résultats, des effets direct, indirects et impacts du projet déjà ressentis sur les bénéficiaires, une haute priorité pour une évaluation d’impacts est recommandée. Ce projet semble être un cas de réussite de projet financé par la Banque dans le domaine d’aménagements des bassins versants au Cap-Vert.

Action de suivi par OPEV: Vérification par le Chef de Division Approbation du Directeur Sources de données pour la validation:

• Chargé du projet/Personnel de la Banque interviewé/contacté (en personnes, par téléphone et par courriel)

• Documents/rapports et base de données Pièce jointe: Fiche de validation des notations de performance de la Note de revue de RAP.

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25Appendice 1

NOTE D’EVALUATION DU RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET Validation des notations de performance du RAP

Echelle de notation du RAP:

Note Explication 4 Très satisfaisant - Réalisation parfaite, aucune faille 3 Satisfaisant - La majorité des objectifs sont atteints en dépit de quelques lacunes 2 Moyen - Projet partiellement abouti. Presqu'autant de résultats que de lacunes 1 Médiocre - Très peu de réalisations et de graves lacunes

NA Sans objet

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Pertinence des objectifs du projet

1. Les objectifs du projet sont pertinents pour les priorités de développement du pays

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet étaient et restent pertinents et conformes aux priorités de développement économique du pays telles que définies dans le Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) 2002-2004, le deuxième Document de Stratégie de Croissance et de réduction de la Pauvreté (DSCRP-II) et aux orientations stratégiques du secteur agricole axées sur le renforcement de la sécurité alimentaires et la réduction de la pauvreté en milieu rural sur une base durable grâce aux actions de conservation et de mobilisation des ressources en eau et de protection de l’environnement qui constituent des priorités du gouvernement pour l’établissement des bases durables de la production agricole et l’amélioration des conditions de vie des populations. Ils étaient et restent conformes à la fois à la stratégie nationale de la Banque (DSP) 2002-2004 et aux stratégies à Moyen et Long terme de la Banque 2003-2007 et 2009-2012 dont l’agriculture, la bonne gouvernance, les infrastructures d’appui au développement et à la compétitivité, la protection et la gestion de l’environnement constituaient des axes majeurs. Les actions du projet prévues et réalisées selon une approche participative répondaient à la demande des populations locales concernées d’apporter des solutions durables à la problématiques de la carence d’eau et des terres arables à travers : (i) la conservation des sols et la mobilisation des eaux au niveau des bassins versants ; (ii) et la valorisation de ces ressources (sols et eau) pour des productions agricoles et pastorales accrues sur une base durable permettant l’amélioration de leurs revenus et conditions de vie. Note 4 sur 4

2. Les objectifs du projet sont réalisables au regard des contributions au projet et du calendrier prévisionnel.

3 3

Satisfaisante. Les objectifs du projet sont réalisables au regard de la contribution dudit projet résultant des intrants et des activités des principales composantes sous réserve que les travaux des travaux des aménagements des deux (2) bassins versants soient réalisés dans les délais et les normes requises de qualité : (i) Conservation des sols et mobilisation des

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires ressources en eau, (ii) Appui à la production agricole (iii) Renforcement des capacités institutionnelles et communautaire, et (iv) Gestion du projet. Les travaux de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau constituant la principale composante du projet du fait de la nature des travaux et de son poids dans le financement du projet (71,29% du coût total du projet) ont été entièrement réalisés de manière satisfaisante par une entreprise locale selon les normes requises. Tous les objectifs du projet en dehors de ceux relatifs à l’accroissement de certaines productions végétales, aux productions animales et au crédit étaient réalistes et réalisables au regard des contributions et des délais. Mais le projet a exécuté avec un décalage de 24 mois sur son calendrier prévisionnel jugé acceptable et parfaitement justifié par satisfaction tardives des conditions du prêt et les difficultés liées à l’inexpérience de l’entreprise locale adjudicataire des travaux d’aménagement des bassins versants. Note 3 sur 4.

3. Les objectifs du projet sont conformes à la stratégie nationale ou régionale de la Banque

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont cohérents et conformes à la stratégie nationale (DSP 2002-2004) et régionale de la Banque au Cap-Vert axée sur le renforcement de la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté, la protection et la gestion de l’environnement et la lutte contre la désertification). Le PAVBVPE cadre bien aussi avec les objectifs du FAD VIII. Note 4 sur 4

4. Les objectifs du projet sont conformes aux priorités générales de la Banque

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont conformes à la Vision et à la stratégie du Groupe de la Banque dans le secteur public pour la période 2003-2007 axées sur la réduction de la pauvreté, la promotion de la sécurité alimentaire et des questions transversales (protection et gestion de l’environnement, genre) conformément aux orientations du FAD VIII. Note 4 sur 4

5. Les objectifs du projet restent pertinents au moment Ex-post

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont toujours actuels, pertinents, cohérents et conformes avec la politique et les priorités stratégiques sectorielles de développement du pays telles définies dans le deuxième document de stratégie de croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) du Cap-Vert et aux orientations et axes stratégiques sectorielles de développement agricole visant la conservation des sols, la mobilisation des ressources en eau, et la protection et la gestion de l’environnement pour l’établissement de bases durables de la production agricole. Ces objectifs étaient et restent sont toujours pertinents et conformes aux Stratégies à Moyen et Long terme de la Banque 2003-2007 et 2009-2012 dont l’agriculture, la bonne gouvernance, les infrastructures, la protection et la gestion de l’environnement constituent les axes majeurs. Note 4 sur 4

Conception du projet et état de préparation pour la mise en œuvre

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

1. Le cadre logique prévoit un enchaînement causal logique pour la réalisation des objectifs de développement du projet.

4 3

Satisfaisante car les principales réalisations physiques du projet sont quantifiables et mesurables avec des indicateurs et des sources de vérification appropriée. Il existe un parfaite cohérence entre les activités, les résultats et les rendements attendus et les objectifs visés du projet qui sont liés par une relation causale pour la réalisation des objectifs du projet (superficies aménagées et protégées des bassins versants, productions agricoles et animales, infrastructure de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau, quantité d’eau mobilisée pour la production agricole, pastorales et animale, revenus accrus, conditions de vie améliorées des bénéficiaires, environnement protégé, production fourragère, épargne et crédit octroyé agriculteurs formés et alphabétisés, etc.). Toutefois, risques et hypothèse sur inexpérience des entreprises locales pour les travaux d’aménagement des bassins versants et les capacités surestimée de l’Emprunteur à satisfaire les conditions de prêt dans les délais pas pris en compte dans le cadre logique. Note 3 sur 4

2. Le cadre logique du projet présente des objectifs et résultats mesurables et quantifiables.

4 3

Satisfaisante. La conception du projet s’est faite sur la base d’une étude de faisabilité d’aménagement des six (6) bassins versants avec des avant-projets détaillés (APD), des études socioéconomiques réalisées entre 1997 et 2001 par la FAO sur financement FAT du Groupe de la Banque et disponibles à l’évaluation. Le cadre logique du projet à l’évaluation bien de type traditionnel présentait des objectifs et des rendements du projet clairement énoncés avec des indicateurs objectivement mesurables et quantifiables et des sources de vérification appropriée (superficies aménagées, productions agricoles et animales, gain de poids du bétail, production fourragère, épargne et crédit octroyé, etc.). Mais des indicateurs de performances des objectifs de développement (effets et impacts) du projet établis de manière désagrégée par genre avec des phases intermédiaires concernant le taux de réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire renforcée et les conditions de vie améliorée pour les populations locales concernées pas clairement spécifiés dans le cadre logique. D’autres indicateurs ci-après font défaut : (i) niveau fertilité des sols, taux érosion hydrique sur la dégradation des sols, taux intensification, taux insémination artificielles et paramètres zootechniques des animaux, etc. Malgré une situation de référence établie avec l’existence des résultats des APS et APD ayant permis la préparation des DAO, des difficultés rencontrés dans définition d’indicateurs de performance de certaines actions du projet issues d’une approche participative avec les populations locales de la zone (crédit, protection de l’environnement, activités de production agricole et animale, et AGR,

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires etc.). Note 3 sur 4

4. La complexité du projet est à la hauteur de la capacité et de l'engagement politique du pays.

3 3

Satisfaisante. L’engagement politique du pays d’assurer le développement agricole sur une base durable à travers la conservation des sols, la mobilisation des ressources en eau, la protection et la gestion de l’environnement confirmé comme priorités nationales de développement avec l’existence d’une expertise nationale et un savoir-faire éprouvé des agriculteurs et un cadre institutionnel bien structuré. Mais les aspects ci-après concernant le retard du calendrier d’exécution du projet pas suffisamment pris en compte dans sa conception du projet: (i), la multiplicité des structures partenaires et nécessité de clarifier leurs termes de référence, et la multiplicité des conditions de prêt, (ii) surestimation des capacités de l’Emprunteur à satisfaire les conditions du prêt dans les délais, et (iii) les exigences de l’approche participative pour le recherche du consensus, et (iv) l’inexpérience et les faibles capacités des entreprises locales dans les travaux d’aménagement des bassins versants, et (v) la faiblesse du dispositif institutionnel de la CECV proposé pour le volet crédit. Note 3 sur 4.

5 La conception du projet contient une analyse satisfaisante des risques.

3 2

Passable. La conception du projet ne contient pas une analyse satisfaisante des risques. Les mesures de mitigation appliquées pour les principaux identifiés à l’évaluation. Mais les risques liés à la satisfaction tardive des conditions du prêt, à la faible performance de entreprises locales et certaines structures partenaires du projet, à l’inconfort des récipiendaires des animaux importés à assurer convenablement leur alimentation et leur adaptation au contexte climatique du pays au dispositif institutionnel, à la capacité technique et financière des entreprises locales pour les travaux d’aménagement des bassins versants, et à la faiblesse du CECV pour le volet crédit n’avaient pas été suffisamment anticipés à l’évaluation. Note 2 sur 4

6. Les systèmes de passation des marchés, de gestion financière, de suivi et/ou autres processus sont fondés sur les systèmes qu'utilisent déjà le gouvernement et/ou d'autres partenaires.

3 3

Satisfaisante. Même si le système national de passation des marchés et de gestion financière utilisé respecte le code des marchés publics du pays et le SYSCOA, ce sont les procédures d’acquisition de la Banque qui ont été utilisées de façon satisfaisante. La gestion financière du projet avait globalement respecté les normes souhaitées par la Banque. Mais pour les contrats, le projet a utilisé le modèle de chaque bailleur. Note 3 sur 4

7. Les responsabilités en ce qui concerne l'exécution du projet sont clairement définies.

3 3

Satisfaisante. Responsabilités sur l’exécution du projet bien définies dans les accords de prêt et documents de projet par des conventions et/ou, protocoles d’exécution. Mais une forte mobilité des chargés de projet observée au niveau de la Banque et des insuffisances notées au niveau des prestations de la Direction de l’Environnement pour le suivi

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires environnemental et le CECV pour le volet crédit. Note 3 sur 4.

8. Les documents requis pour la mise en œuvre (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l'évaluation ex-ante.

3 2

Passable. Les documents de la Banque disponibles et remis à l’Emprunteur, à la CCP, et aux membres du Commission Nationale des Marchés après l’évaluation du projet. Un atelier de lancement du projet et de formation sur les règles et les procédures de la Banque organisé au démarrage du projet. Les règles, les procédures et las dossiers types de la Banque en matière de passation de marchés (biens, services et travaux) utilisés par le projet comme convenu avec le Co-bailleurs (BADEA) mais pour les contrats y afférents, le modèle de contrat de chaque bailleurs utilisé de manière satisfaisante La performance de la CEP en matière d’acquisition était satisfaisante avec l’appui de SNFO. Note 2 sur 4

9. Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont adoptés.

2 2

Passable. Ainsi des activités de suivi-évaluation interne et externes à réaliser de façon régulière étaient prévues sommairement dans le rapport d’évaluation avec des indicateurs de suivi clairement définis. Mais le suivi-évaluation interne du projet préconisé à l’évaluation pas suffisamment traité à l’évaluation et jugé très peu satisfaisant dans sa conception et sa mise en œuvre car peu ou pas de ressources humaines et financières spécifiées pour sa mise en œuvre à l’évaluation. La matrice du cadre logique pouvait être améliorée en introduisant d’autres indicateurs de suivi (fertilité des sols, essais des engrais, essais variétaux, insémination artificielle et paramètres zootechniques) en faisant usages des données et des résultats des APS et ses APD nécessaires à la préparation des DAO pour les travaux d’aménagements des bassins versants. Le suivi externe assuré par la DGPOG du Ministère de l’agriculture, de l’environnement, du développement rural et des ressources marines (MADRRM) jugé satisfaisant. Une revue à mi-parcours du projet en sa 3ème année d’exécution réalisée avec 48 mois de retard sur son calendrier prévisionnel. Les suivis spécifiques devraient être assurés par des structures spécialisées partenaires du projet sur la base de contrats/et ou conventions signés (Direction Environnement, CECV, etc.). Note 2 sur 4

10. Les données de référence étaient disponibles ou en cours de collecte pendant la conception du projet.

3 2

Passable. La conception du projet s’est faite sur la base d’une étude de faisabilité et des avant-projets détaillés (APD), des études socioéconomiques par la FAO disponibles à l’évaluation et disposant de quelques données générales de référence sur les 2 bassins versants retenus.. Pas d’éléments de preuve sur le fonctionnement du système de S&E préconisé pour le projet dans le RAP et de l’utilisation des indicateurs de suivi déjà disponibles. Note 2 sur 4

3,36 3,07 Satisfaisant

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Réalisation des extrants du projet*

Composante A : Conservation des sols et mobilisation des ressources en eau (76,69% du coût hors gestion du projet

Volet conservation des sols

1.1 Travaux de conservation des sols réalisés sur 950 de tranchées végétalisées aménagées

3 2

Passable. L’aménagement global réalisé sur les 2 bassins avec les tranchées végétalisées couvre seulement 387,20 ha contre 950 ha prévus soit un taux d’exécution de 40,76% à cause de la faible adhésion des populations en raison de la pénibilité du travail et des pertes d’espace cultivable qu’entraineraient les fossés. Note 2sur 4

1.2 infrastructures des conservations des sols construites et opérationnelles

4 4

Très satisfaisante. les travaux de conservation des sols entièrement réalisés de manière satisfaisantes : (i) 144 digues de correction torrentielle construites sur 109 prévus soit un taux de réalisation de 132,11% ; (ii) 4355 m de mur de gabions construite sur 3.000 m prévus soit un taux de réalisation de 145,17%. Les activités réalisées à l’échelle de la parcelle étaient à la charge des producteurs. Ce dépassement est consécutif à des travaux de protection des infrastructures de mobilisation de l’eau Note 4 sur 4

1.3 linéaire des ouvrages de protection des berges construits et fonctionnels

4 4 Très satisfaisante. Un linéaire de 4,5 km de berges protégés contre 3 km prévus soit un taux de réalisation de 150%. Note 4 sur 4

1.4 production et plantation de 475.000 plantes antiérosives réalisées

3 3

Satisfaisante. La production des plantes antiérosives et fruitières fortement acceptée par les populations locales et en cours de manière permanente dans la lutte contre la désertification au Cap-Vert et 152.000 plantes antiérosives produites et plantées soit 32% des prévisions et plus de 24.000 arbres fruitiers introduits dans les systèmes de prodduction. Note 3 sur 4

Volet mobilisation des ressources en eau

1.5 infrastructures et ouvrages de mobilisation des ressources en eau construites et opérationnelles

Très satisfaisante. Toutes les infrastructures et ouvrages prévus réalisés en quantité et normes de qualité requises : 20 digues de captage, 40 réservoirs, 4 écrans souterraine et 24 forages dont 19 productifs (points d’eau) réalisés et fonctionnels. l’ensemble des travaux réalisée et réceptionnés avec la satisfaction des populations bénéficiaires du projet. Note 4 sur 4

1.6 infrastructures d’irrigation construites/réhabilités à l’échelle de la parcelle dont 11 km de conduites d’adduction d’eau et 7 km de canaux d’irrigation

NA 1

Les conduites d’adduction d’eau et les canaux d’irrigation des parcelles n’ont pas encore été réalisés suite au changement de conception initiale de certains ouvrages et le déplacement de site. Toutefois les activités à l’échelle des parcelles sont à la charge des bénéficiaires. Note 1 sur 4

1.7 Quantité d’eau de 700.000 m3 mobilisée à l’échelle des 2 bassins versants et exploitées pour les besoins des populations locales

4 4

Très satisfaisante. Plus de 1.200.000 m3 d’eau déjà mobilisée et disponibles pour les besoins agricoles et humains à l’échelle des 2 bassins versants. Note 4 sur 4

1.8 Etudes et contrôle des travaux réalisés

4 4 Très satisfaisante. Contrats signés par le projet et le Cabinet recruté pour les études et le contrôle des travaux de conservation

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires des sols et de mobilisation des ressources en eau dont la performance jugée très satisfaisante. Note 4 sur 4

1.9 Conventions et/ou protocoles d’exécution signés avec les entreprises adjudicatrices des marchés des travaux et prestation de services et institutions spécialisées partenaires du projet

4 3

Satisfaisante. Pour l‘exécution des actions spécifiques du projet, des protocoles d’accord ont été signés avec le bureau d’études (Cabinet) pour les études et le contrôle des travaux et l’entreprise adjudicatrice du marché des travaux des aménagements des bassins versants, les structures partenaires et le bureau d’ingénieur-conseil dont les performances ont été jugées satisfaisantes. Note 3 sur 4

Composante B : Appui à la production agricole (13,72% du coût hors gestion du projet

2.1) Une ligne de crédit d’un montant de 97,334 millions d’Escudo ou 0,61 millions d’UV a été mise place auprès de la CECV au profit des exploitants et opérateurs privés de la zone du projet pour les activités agricoles et génératrices de revenus

2 2

Passable. Les fonds de crédit ont utilisés à hauteur de 83,1152 millions d’Escudo contre 97,33 millions d’Escudo prévus soit 85,43% des prévisions mais les taux de remboursement des crédits étaient restés faibles (23,16%). Modalités de crédit accessibles aux producteurs. Chose qui a permis le développement des productions agro-sylvo-pastorales à l’échelle des 2 bassins versants. Mais des difficultés majeures ont été enregistrées dans la mise en œuvre du volet crédit : (i) faible analyse des capacités techniques et financières des promoteurs avant la décision d’octroi de crédit, (ii) faible adaptation des animaux importés au climat, à l’alimentation et habitat locaux ; et (iii) faible capacité de gestion du crédit par la CECV. Note 2 sur 4.

2.2) Superficies aménagées et mises en valeur agricole par la plantation de plus 1.731 ha de pois d’angole

3 3

Satisfaisante. La promotion de la culture de pois d’angole a été un succès (protection des sols et production des gousse pour l’alimentation humaine et animale) avec 1623,20 ha emblavés contre 1.731 ha prévus soit 93,77%. Note 3 sur 4.

2.3) Superficies aménagées et plantation de 88.700 arbres fruitiers

2 2

Passable. Seulement 24.060 arbres fruitiers plantés sur 88.700 prévus sout un taux d’exécution de 27,06%. Toutefois, la pratique des cultures intercalaires de plus en plus présente dans la zone du projet. Note 2 sur 4.

2.4) Superficie aménagés sur un potentiel de périmètres irrigués maraîchers de 350 ha à mettre en valeur

2 1

Médiocre. Seulement 35,17 ha de cultures irriguées maraîchères mis en place sur un potentiels de plus de 400 ha qui seront emblavés à la mise en fonction des forages déjà réalisés par le projet. Note 1 sur 4

2.5) Superficie aménagés sur un potentiel de 349 ha de parcelles de production de fourrage à mettre en valeur

4 4

Très satisfaisante. 380 ha de parcelles de production de fourrages mis en culture et exploitées sur 349 ha prévus soit un taux de réalisation de 108,89%.Note 4 sur 4

2.6) Infrastructures d’appui au développement d’élevage construits et exploitées (100 abris bovin, 100 abris pour les petits ruminants, et 200 abris construits pour abreuvement des animaux

2 1

Médiocre. Seulement 27 abris pour les bovins et 6 abris pour les petits ruminants construits. Aucun abri pour l’abreuvement des animaux construit. Les animaux importés n’ont pas rencontré les conditions optimales d’alimentation et de protection sanitaire de la part des récipiendaires. Le développement des activités d’élevage est encore faible. Note 1 sur 4

2.7) Conventions et/ou protocoles signés avec institutions spécialisées partenaires du projet (Centre d’élevage ;

3 3

Satisfaisante. Pour l‘exécution des actions spécifiques de recherche& développement, de formation et alphabétisationdu projet, des protocoles d’accord ont été signés

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

INGRH, OASIS et INIDA) avec les partenaires (centre d’élevage, INGRH, OASIS et INIDA). Note 3 sur 4

Composante C : Renforcement des capacités (9,59% du coût hors gestion du projet

3.1) Nombre de associations communautaires créés et redynamisées et fonctionnelles

3 4

Très satisfaisante. Le projet a procédé à la création et au renforcement de 24 associations regroupant 1815 membres dont 1057 femmes (58,24%) et 758 hommes (41,76%). et les actions de formation organisées au profit des bénéficiaires du projet. Note 4 sur 4

3.2) Nombre de sessions de sensibilisation/animation et organisation des bénéficiaires réalisées

4 3

Très satisfaisante. 24 sessions de sensibilisation/animation et organisations réalisées au profit des bénéficiaires du projet sur 12 sessions prévues soit un taux d’exécution de 200%. Note 4 sur 4

3.3) Nombre de professionnels (66) , de personnes (1300) et paysans producteurs (81) formés et recyclés et dotés de compétences sur diverses techniques de conservation des sols et des pratiques culturales et de conservation des produits agricoles

4 4

Très Satisfaisante. Les objectifs du projet en matière de formation et de renforcement des capacités des cadres et des producteurs et des populations locales à l’échelle des 2 bassins versants : 66 cadres professionnels formés comme prévus à l’évaluation, 4725 personnes formées en technique de conservation des sols sur 1300 prévues soit 363,62% de taux de réalisation, et 81 personnes formées comme prévues à l’évaluation sur les nouvelles techniques et pratiques culturales et conservation des produits agricoles. Note 4 sur 4

3.4) Conventions et/ou protocoles d’exécution signés et appliqués avec OASIS, ONG et/ou services déconcentrés du MADRRM pour la mise en œuvre de la composante « renforcement des capacités »

3 3

Satisfaisante. Conventions signées et appliquée par le projet avec l’appui de la DGASP, DAR, et INIDA, OASIS ou ONG locale pour l’exécution des activités de renforcement des capacités. Note 3 sur 4.

Composante D : Gestion du projet (7,03% du coût du projet à l’évaluation)

4.1 La Cellule de coordination du PAVBVPE (CCP) est mise en place au sein de la Direction Générale de l’Agriculture, de la sylviculture et de l’élevage (DGASP) à Praia dotée de personnel et opérationnelle

1 1

Satisfaisante. La Cellule de coordination du projet (CCP) mise en place et dotée de personnel cadre et d’appui de la CCP recrutés selon un calendrier et programmation établis à cet effet et opérationnelle. Malgré l’absence d’un dispositif de suivi-évaluation interne opérationnel, la performance de la CCP était globalement satisfaisante. Note 3 sur 4

4.1) Equipements informatiques et un véhicule acquis pour la CCP et bâtiments de siège du projet réhabilités/construits et fonctionnels

3 3

Satisfaisante. Logistique et équipements acquis, niveau d’exécution et de suivi du Projet conforme : bureaux et bâtiments de la base vie réhabilités et des équipements et véhicules acquis au démarrage et fonctionnels. Note 3 sur 4

4.2) Plan local d’actions environnementales réalisé et disponible

3 3

Satisfaisante. Plan de gestion environnementale et sociale avec des actions environnementales disponible et mis en œuvre comme cadre de référence pour la planification des actions de protection et de gestion de l’environnement au niveau des 2 bassins versants par les populations locales concernées. Les mesures de sauvegarde environnementale et sociales exécutées de manière satisfaisante. Note 3 sur 4

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

4.3) Des outils de gestion financière et comptable, de suivi-évaluation et de pilotage mis en place et fonctionnels

3 2

Passable. Le système informatisé de gestion financière et comptable TOMPRO mis en place et opérationnel ; un manuel de suivi-évaluation élaboré par le projet s’est révélé non fonctionnel et le suivi-évaluation interne a été le maillon faible de la gestion du projet. Les audits des comptes du projet réalisés sur une base annuelle étaient jugés satisfaisants. Note 2 sur 4

Satisfaisante

NOTE GLOBALE D’EXTRANT 3,09 2,78 Satisfaisante

Réalisation des Effets

Effet direct 1 : Superficies des aménagées accrues et valorisées pour les productions agro-sylvo-pastorales sur une base durable à l’échelle des 2 bassins versants

3 3

Satisfaisante. Les actions de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau exécutées de manière globalement satisfaisante avec comme corollaire l’accroissement de terres arables agricole et pastorales au niveau des 2 bassins aménagés (extrants). La mise en valeur agricole des terres aménagées des bassins versants par les populations locales déjà effective. Note 3 sur 4

Effet direct 2 : Quantités accrue du volume d’eau mobilisée de 700.000 m3 pour le développement des activités agricoles, pastorales et forestières au niveau des 2 bassins versants,

4 4

Très satisfaisante. Plus de 1.200.000 m3 d’eau mobilisée contre 700.000 m3 prévus soit un taux de réalisation de 171,43%. Cette abondance en ressources s’est traduite par une diversification des cultures pluviales et maraîchères et fruitières. Note 4 sur 4

Effet direct 3 : Système de production horticole amélioré

1 1

Documentation encore faible avec seulement 9 ha équipés pour l’exploitation en goutte à goutte soit 2,6% des prévisions initiales. Note 1 sur 4

Effet direct 4 : Productions agricoles et pastorales accrues

4 NA

Accroissement des productions agricoles de 20% indiqué dans le RAP. Mais absence de données disponibles sur les apports du projet dans l’accroissement des productions agricoles en l’absence d’études et enquêtes spécifiques réalisées pour pallier aux défaillances du dispositif du S&E

Effet direct 5 : capacités techniques et professionnelles des bénéficiaires renforcées

3 3

Satisfaisante. Capacités techniques et professionnelles de 66 jeunes issues des bassins renforcées dont au moins 50% ont accès à un emploi. Mais Documentation du RAP insuffisante pour confirmer les résultats, effets et impacts du projet. Note 3 sur 4

Effet direct 5 : disponibilité et accès au crédit accru

1 1

Médiocre. les fonds de crédit disponibles à la CECV et plus de 106 prêts octroyés pour un montant global de 83,152 millions d’Escudo mais les taux remboursement étaient très faibles (23,16%). et le reliquat de fonds de crédit toujours disponibles auprès de la CECV. Note 1 sur 4

Effet direct 6 : Productivité accrue et rendements des cultures pratiqués dans la zone du projet augmentés

4 3

Satisfaisante. Mais la documentation encore insuffisante des éléments de preuve sur les rendements et productivité et productions accrus dans le RAP et les résultats obtenus sur les parcelles à l’échelle des 2 bassins versants. Note 3 sur 4

Effet direct 7 : Paramètres zootechnique des animaux améliorés

NA NA Pas de données disponibles dans le RAP et la documentation sur le projet

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Effet direct 8: Santé animale et alimentation améliorées pour les animaux importés dans la zone du projet

NA NA

Pas de données disponibles dans le RAP et la documentation sur le projet

Effet indirect 9 : Revenus accrus des bénéficiaires dans la zone du projet.

4 NA

Accroissement des revenus de 15% mentionné dans le RAP. Mais documentation Insuffisante des éléments de preuve pour apprécier l’accroissement des revenus en en l’absence d’études et enquêtes spécifiques réalisées pour pallier aux défaillances du dispositif du S&E.

Effet indirect 10 : Pauvreté réduite dans la zone du projet

4 NA

Une réduction de 5% des pauvres dans les 2 bassins versants en fin de projet. Absence de données disponibles comme éléments de preuve pour apprécier l’état de pauvreté à l’achèvement du projet. Nécessité de réaliser des études et enquêtes spécifiques.

Effet 12 : Conditions de vie améliorées pour les populations rurales dans la z one du projet

4 NA

Documentation insuffisante dans le RAP et dans le cadre logique rétrospective du RAP pour apprécier et confirmer les résultats obtenus du projet sur les conditions de vie améliorées des populations rurales concernées en en l’absence d’études et enquêtes spécifiques réalisées pour pallier aux défaillances du dispositif du S&E

NOTE GLOBALE DES EFFETS DU PROJET

3,20 2,5 Passable

Effets additionnels (non pris en compte dans la cadre logique)

Développement institutionnel NA NA RAS

Genre 3 3

Satisfaisante. La dimension genre bien considérée dans conception du projet et prise en compte dans toutes les activités du projet, notamment les volets crédit, alphabétisation sensibilisation sur maladies d’origine hydrique, VIH/SIDA, formation technique et spécifique, main d’œuvre pour les travaux d’aménagement des bassins versants, exploitation de sable et matériaux de construction, transformation des produits agricoles, maraîchage, crédit pour l’embouche et mise en valeur agricole et activités à caractère social, et existence de données désagrégées de certaines réalisations du projet disponibles dans le RAP. Note 3 sur 4

Environnement & Changements climatiques

3 3

Satisfaisante Le projet était conçu pour promouvoir la conservation des sols et la mobilisation des ressources en eau et inverser le processus de dégradation de l’environnement, des ressources naturelles et de la désertification par la mise en œuvre des actions environnementales prévues à l’évaluation dans le cadre du PAGES. Suivi environnemental des actions du projet assuré par les missions de la Banque et de l’Emprunteur. Aucun déplacement de population observé et les mesures de PGES respectées et mises en œuvre avec un cahier de charge précis pour les entreprises locales adjudicataires des travaux d’aménagement des bassins versants. Notes 3 sur4

Réduction de la pauvreté NA 3

La mise en valeur agricole des terres aménagées des bassins versants est en cours et les effets perceptibles sur le terrain mais difficulté ressentie pour apprécier les

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35

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires effets directs, indirects et impacts du projet en termes de revenus, emplois et réduction de la pauvreté en l’absence de système suivi-évaluation opérationnelle. Toutefois, l’exploitation de sable et matériaux de construction considérée comme activité très rentable pour les femmes et les jeunes. Preuves sur les effets et impacts du projet insuffisamment documentées dans le RAP. Analyses insuffisantes des indicateurs de pauvreté dans les Annexes du RAP. Etudes et enquêtes jugées nécessaire pour confirmer les résultats du projet car les indicateurs d’effets (réduction des importations alimentaires et accroissement de revenus de 15% respectivement, de réduction de la pauvreté et de l’érosion de 5% et 18%) non soutenus pars les études et enquêtes spécifiques réalisées à cette effet. Note 3 sur 4

Développement du secteur privé NA 3

Satisfaisante. Les fonds de crédits utilisés pour la promotion des initiatives privés et le financement des AGR et micro-entreprises. les entreprises locales contractées pour l’exécution des travaux d’aménagement des bassins versants et utilisation des tâcherons. Note 3 sur 4.

Intégration régionale NA NA -.

Dispositions fiduciaires 3 3

Satisfaisante. Le RAP a noté que les activités prévues dans le cadre de ce projet n’ont été réalisées de manière satisfaisante mais les prêts FAD et BADEA y afférents a ont été entièrement décaissé à hauteur de 98,42% et 99,12%) respectivement et la contrepartie payée à hauteur de 102,34% des prévisions. Les fonds de crédit d’un montant de 0,67 millions d’UC équivalent à 97,33 millions d’Escudo ont été utilisés à hauteur de 85,43% (83,152 millions d’Escudo). Mais le taux de remboursement était resté faible (32,16%). Les objectifs de développement du projet ont été globalement atteints et l’utilisation des ressources du prêt et la contrepartie satisfaisante au regard du décalage de 24 mois sur le calendrier prévisionnel d’exécution du projet. Les conséquences de ce retard sur les coûts du projet pas suffisamment discutées dans le RAP. Note 3 sur 4

Efficience dans la réalisation des extrants & des effets

Respect des délais (en se collant à la date initiale de clôture)

3 3

Satisfaisante. Le PAVBVPE s’était exécuté avec un décalage de 24 mois sur son calendrier prévisionnel d’exécution à cause du retard dans la satisfaction des conditions du prêt (18 mois) et les difficultés liées à l’inexpérience de l’entreprise locale adjudicataire des travaux d’aménagement des bassins versants Note 3 sur 4.

Taux de rendement (à préciser si applicable)

NA 3

TRE évalué à 48% contre 28% prévu à l’évaluation et établi sur la base des hypothèses définies par la mission RAP et jugé satisfaisant en tenant compte des externalités positives du projet. Mais documentation des éléments de preuve encore insuffisante sur les effets et avantages économiques du projet (Annexe du RAP). Note 3 sur 4

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36

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Autres critère (à spécifier)

NOTE GLOBALE SUR L’EFFICIENCE DU PROJET 3,0 3,0

Satisfaisante

Risques sur la viabilité (durabilité) des effets du projet **

Principaux risques (Préciser les risques courant pour servir de base pour la notation)

3 3

Le RAP a identifié les principaux facteurs pouvant compromettre la viabilité des résultats du projet et les a jugé modérément élevés et probables : (i) l’absence de dispositif de gestion efficiente de l’ensemble des ouvrages réalisés (ouvrages de conservation des sols et des ouvrages de mobilisation des ressources en eau); (ii) la démobilisation des populations locales suite à cet échec du gouvernement de réaliser les aménagements des bassins versants à travers les actions de conservation des sols et de mobilisation de ressources en eau au niveau des 4 autres bassins; et (iii) la poursuite de la distribution du crédit efficace adapté aux conditions de production des producteurs pour l’acquisition des intrants et équipements agricoles. Note 3 sur 4

* Les notations des extrants doivent être pondérées par coût relative des extrants (voir format RAP). La note globale est donnée Très bon, Bon, Passable et Mauvaise. La note globale est la moyenne des sous-critères. ** Le risque global pour viabiliser la réalisation des effets du projet est note comme suit:

(i) Elevé (H) : 4 (ii) Substantiel/significative (S) : 3 (iii) Modéré (M) : 2 (iv) Négligeable (N): 1 (v) NA

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Performance de la Banque

Conception et état de préparation

1. Les objectifs du projet sont pertinents pour les priorités de développement du pays

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet étaient et restent pertinents et conformes aux priorités de développement économique du pays telles que définies dans le Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté Intérimaire (DSRPI) 2002-2004, le deuxième Document de Stratégie de Croissance et de réduction de la Pauvreté (DSCRP-II) et aux orientations stratégiques du secteur agricole axées sur le renforcement de la sécurité alimentaires et la réduction de la pauvreté en milieu rural sur une base durable grâce aux actions de conservation et de mobilisation des ressources en eau et de protection de l’environnement qui constituent des priorités du gouvernement pour l’établissement des bases durables de la production agricole et l’amélioration des conditions de vie des populations. Les objectifs du projet cadrent bien avec la stratégie nationale de développement de l’irrigation basée sur l’aménagement des bassins versants pour l’établissement de la production agricole sur les bases durables. Note 4 sur 4

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37

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

2. Les objectifs du projet sont réalisables au regard des contributions au projet et du calendrier prévisionnel.

3 3

Les objectifs du PAVBVPE réalisables au regard de la contribution du projet résultant des intrants et des activités à réaliser dans le cadre des 3 principales composantes du projet décrites dans le RAP : (i) Conservation des sols et mobilisation des ressources en eau, (ii) Appui à la production agricole, et (iii) Renforcement capacités institutionnelles et communautaires. Les travaux de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau constituant la principale composante du projet ont été entièrement réalisés de manière satisfaisante et selon les normes requises par une entreprise locale. Tous les objectifs du projet en dehors de ceux relatifs à l’accroissement de certaines productions végétales, aux productions animales et au crédit étaient réalistes et réalisables au regard des contributions et des délais. Le projet a exécuté avec un décalage de 24 mois sur son calendrier prévisionnel jugé acceptable et parfaitement justifié suite à la satisfaction tardives des conditions du prêt et aux difficultés liées à l’inexpérience de l’entreprise locale adjudicataire des travaux d’aménagement des bassins versants. Note 3 sur 4.

3. Les objectifs du projet sont conformes à la stratégie nationale ou régionale de la Banque

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont cohérents et conformes à la stratégie nationale (DSP 2002-2004) et régionale de la Banque au Cap-Vert à Moyen et Long terme (2003-2007 et 2009-2012) dont l’agriculture, la bonne gouvernance, les infrastructures d’appui au développement et à la compétitivité, la protection et la gestion de l’environnement constituaient des axes majeurs. Ils étaient en conformité avec le deuxième Document de Stratégie de Croissance et de réduction de la Pauvreté (DSCRP-II) axée sur la conservation des sols, la mobilisation des ressources en eau, et la protection et la gestion de l’environnement pour la sécurisation durable de la production agricole, le renforcement de la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté, la protection et la gestion de l’environnement et la lutte contre la désertification. Les objectifs du PAVBVPE cadrent bien avec la stratégie nationale de développement de l’irrigation basée sur l’aménagement des bassins versants pour l’établissement de la production agricole et le renforcement de la sécurité alimentaire. Note 4 sur 4

4. Les objectifs du projet sont conformes aux priorités générales de la Banque

4 4

Très satisfaisante. Les objectifs du projet sont conformes à la Vision et à la stratégie du Groupe de la Banque dans le secteur public pour la période 2003-2007 axées sur la réduction de la pauvreté, la promotion de la sécurité alimentaire et des questions transversales (protection et gestion de l’environnement, genre) conformément aux orientations du FAD VIII. Note 4 sur 4

5. Le cadre logique prévoit un enchaînement causal logique pour la

4 3 Satisfaisante. Les activités, les résultats et les rendements sont liés par une relation

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38

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

réalisation des objectifs de développement du projet.

causale pour la réalisation des objectifs du projet (superficies aménagées et protégées des bassins versants, productions agricoles et animales, infrastructure de conservation des sols et de mobilisation des ressources en eau, quantité d’eau mobilisée pour la production agricole, pastorales et animale, revenus accrus, conditions de vie améliorées, environnement protégé, production fourragère, épargne et crédit octroyé agriculteurs formés et alphabétisés, etc.). Note 3 sur 4

6. Le cadre logique du projet présente des objectifs et résultats mesurables et quantifiables.

4 3

Passable. Les principales réalisations physiques du projet sont mesurables et quantifiables au regard des indicateurs contenus dans le cadre logique de l’évaluation. Mais absence de système de suivi-évaluation du projet pour apprécier les effets et impacts du projet. Note 3 sur 4

7. Le cadre logique présente les risques et les hypothèses clés.

3 2

Passable. Les mesures de mitigation appliquées pour les principaux risques identifiés à l’évaluation. Mais les risques liés à la satisfaction tardive des conditions du prêt, à la faible performance de entreprises locales et certaines structures partenaires du projet, à l’inconfort des récipiendaires des animaux importés à assurer convenablement leur alimentation et leur adaptation au contexte climatique du pays au dispositif institutionnel, à la capacité technique et financière des entreprises locales pour les travaux d’aménagement des bassins versants, et à la faiblesse du CECV pour le volet crédit n’avaient pas été suffisamment anticipés à l’évaluation. Note 2 sur 4

8. La complexité du projet est à la hauteur de la capacité et de l'engagement politique du pays.

3 3

Satisfaisante. L’engagement politique du pays d’assurer le développement agricole sur une base durable à travers la conservation des sols, la mobilisation des ressources en eau, la protection et la gestion de l’environnement confirmé comme priorités nationales de développement agricole avec l’existence d’une expertise nationale et un savoir-faire éprouvé des agriculteurs en matière d’aménagements des bassins versants et un cadre institutionnel bien structuré. Note 3 sur 4

9. La conception du projet contient une analyse satisfaisante des risques.

3 2

Passable. La conception du projet contient une analyse satisfaisante des risques mais les risques liés à la performance du dispositif institutionnel avec une multitude de conditions de prêt difficile à satisfaire dans les délais par l’Emprunteur, et les faibles performances de certaines structures partenaires et entreprises locales à réaliser les travaux des aménagements des bassins versants pas anticipés. Les capacités des conditions de satisfaction des conditions du prêt par l’Emprunteur surestimées. Note 2 sur 4

10. Les systèmes de passation des marchés, de gestion financière, de suivi et/ou autres processus sont fondés sur les systèmes qu'utilisent déjà le gouvernement et/ou d'autres partenaires.

3 3

Satisfaisante. Même si le système national de passation des marchés et de gestion financière utilisé respecte le code des marchés publics du pays et le SYSCOA, ce sont les procédures d’acquisition de la Banque qui ont été utilisées de façon

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires satisfaisante. La gestion financière du projet avait globalement respecté les normes souhaitées par la Banque. Mais pour les contrats, le projet a utilisé le modèle de chaque bailleur. concertation harmonieuse entre les bailleurs de fonds (FAD et BADEA) durant la mise en œuvre du projet. Note 3 sur 4 Note 3 sur 4

11. Les responsabilités en ce qui concerne l'exécution du projet sont clairement définies.

3 4

Très satisfaisante. Responsabilités sur l’exécution du projet bien définies dans les accords de prêt et documents de projet par des conventions et/ou, protocoles d’exécution. Note 4 sur 4.

12. Les documents requis pour la mise en œuvre (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l'évaluation ex-ante.

3 2

Passable. Les documents de la Banque disponibles et remis à l’Emprunteur et à la CCP qui les utilisaient pour les projets antérieurs. Un atelier de lancement du projet et de formation sur les règles et les procédures de la Banque organisé en décembre 2005 au profit des cadres de la CCP, des membres du comité de pilotage en matière d’acquisitions. La performance de la CCP était jugée satisfaisante avec l’appui de SNFO. Note 2 sur 4

13. Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont adoptés.

2 2

Passable. Deux systèmes de suivi-évaluation du projet bien décrit dans le rapport d’évaluation avec certains indicateurs de suivi inclus n’ont pas tous deux fonctionné. Seul le suivi-évaluation externe était jugé satisfaisant. Le suivi-évaluation interné pas fonctionnel et pas d’éléments de preuve sur l’utilisation du S&E pour la prise de décision sur la mise en œuvre du projet. Le Comité national de pilotage du projet s’était réuni régulièrement. Rapports trimestriels et annuels sur l’état d’exécution du projet produits régulièrement et soumis à la Banque et à l’Emprunteur. Note 2 sur 4

14. Les données de référence étaient disponibles ou en cours de collecte pendant la conception du projet.

2 2

Passable. Données de référence concernant le projet réalisées dans le cadre de l’étude de faisabilité et des avant-projets détaillés (APD), des études socioéconomiques réalisées par la FAO disponibles à l’évaluation avec des données générales de référence sur les 2 bassins versants retenus. Suivi-évaluation externe assuré de manière satisfaisante par la DGPOG du MADRRM. Absence de système formel de suivi-évaluation interne mis en place et opérationnel et absence d’éléments de preuve sur le fonctionnement du système de S&E préconisé pour le projet avec l’utilisation des indicateurs de suivi déjà disponibles dans le RAP. Note 2 sur 4

NOTE PARTIELLE SUR LA CONCEPTION ET L’ETAT DE PREPARATION DU PROJET

3,21 2,93 Satisfaisante

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Performance de la Banque Supervision

1. Conformité de la Banque avec :

• Les mesures de protection environnementale

3 3 Satisfaisante. De part sa conception, le projet visait à promouvoir la conservation

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires des sols et la mobilisation des ressources en eau et à inverser le processus de dégradation de l’environnement, des ressources naturelles et de la désertification par la mis en œuvre des actions environnementales prévues à l’évaluation dans la mise en œuvre du PAGES. Suivi environnemental des actions du projet assuré par les missions de la Banque et de l’Emprunteur. Note 3 sur 4

• Les Dispositions fiduciaires 3 4

Satisfaisante. Les ressources des prêt FAD et BADEA mises entièrement à la disposition du projet en conformité avec conditions et accords du prêt et décaissé respectivement à hauteur de 98,42% et 99,12%. Les Fonds crédit auprès de la CECV BNDA ont été utilisés à hauteur de 85,152 millions d’Escudo soit 85,43%. Mais le taux de remboursement était resté faible (23,16%). Les Note 3 sur 4

• Les accords conclus dans le cadre du projet

3 3

Satisfaisante. La Banque et le Co-bailleur (BADEA° ont respecté ses engagements tels que contenus dans l’accord de prêt).Une forte rotation des chargés de projet notée au niveau de la Banque avec retard dans le traitement des dossiers soumis par le projet. Note 3sur 4

2. La qualité de la supervision de la Banque a été satisfaisante en termes de dosage des compétences et de praticabilité des solutions.

2 3

Satisfaisante. Le projet a été régulièrement supervisé par la Banque mais le dosage des compétences pour les supervisions a été moyennement satisfaisant (absence d’expert en crédit/et expert en suivi-évaluation). Environ 9 missions de supervision de terrain effectuées par la Banque avec des recommandations pertinentes qui ont été toutes mises en vigueur par l’Emprunteur. Ce nombre de missions jugé suffisant avec la prise en compte de ce projet à problèmes par le Bureau national de la Banque au Sénégal et Cap-Vert (SNFO. Note 3 sur 4

3. La surveillance de la gestion du projet par la Banque a été satisfaisante.

3 3

Satisfaisante. La surveillance de la gestion du projet par la Banque comme projet à complexe avec plusieurs structures partenaires était satisfaisante. Note 3 sur 4

Le RAP a été fourni à temps 4 4

Les RAP de la Banque ont été fournis à temps

NOTE PARTIELLE SUR LA SUPERVISION

3,0 3,34 Satisfaisante

NOTE GLOBALE SUR LA PERFORMANCE DE LA BANQUE

3,10 3,13 Satisfaisante

La notation globale est donnée : Très satisfaisant, Satisfaisant, Passable et Mauvaise. La note globale est la moyenne des sous-critères.

(i) Très satisfaisant (HS) : 4 (ii) Satisfaisant (H) : 3 (iii) Passable (US) : 2 (iv) Mauvaise (HUS): 1

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Performance de l’Emprunteur

Conception et état de préparation

1. Les responsabilités en ce qui concerne la mise en œuvre du projet sont clairement définies.

3 3

Satisfaisante. Les responsabilités sur la mise en œuvre du projet clairement définies dans les accords de prêt FAD et BADEA et le rapport d’évaluation du

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires PAVBVPE. Les conventions et/ou protocoles d’exécution avec les institutions partenaires et parties prenantes du projet. Les fonds de contrepartie ont été payés entièrement et à hauteur de 102,34%. A l’exception du volet suivi-évaluation, la surveillance du projet par l’Emprunteur a été jugée satisfaisante et la mise en œuvre des recommandations pertinentes des missions de la Banque également satisfaisante. Note 3 sur 4

2. Les documents requis pour la mise en œuvre (documents sur les spécifications, la conception, la passation des marchés, etc.) sont prêts au moment de l'évaluation.

2 2

Passable. Le rapport d’évaluation a décrit les modes d’acquisition des biens, services et travaux selon les règles de procédure de la Banque sans donner des spécifications. La documentation y relative n’était disponible à l’évaluation, mais les règles et procédures de passation des marchés de la Banque ont été maîtrisés plus tard par la CCP. Le manuel de procédures administratives, financières et comptables spécifiques du projet établi et un logiciel TOMPRO de gestion comptable et financière mis en place et approuvés par le FAD et une assistance technique composée d’un expert en génie rural et un spécialiste en passation des marché mobilisée pour 36 mois et 6 mois respectivement et jugée satisfaisante. Au regard des résultats du projet, la performance de la CCP était satisfaisante. Note 2 sur 4.

3. Les indicateurs de suivi et le plan de suivi sont approuvés; la collecte des données de base est achevée ou en cours

2 1

Passable. Données de référence contenues dans le rapport d’évaluation et des études socioéconomiques de la zone du projet disponibles à partir des études socioéconomiques réalisées par la FAO et des données générales de référence sur les 2 bassins versants. Suivi-évaluation externe assuré de manière satisfaisante par la DGPOG du MADRRM. Absence de système formel de suivi-évaluation interne mis en place et opérationnel et absence d’éléments de preuve sur le fonctionnement du système de S&E préconisé pour le projet avec l’utilisation des indicateurs de suivi déjà disponibles dans le RAP. Note 3 sur 4

NOTE PARTIELLE SUR LA CONCEPTION ET DE L’ETAT DE PREPARATION DU PROJET

2,34 2,0 Passable

Mise en œuvre

1. L’Emprunteur s’est conformé aux :

• Mesures de protection environnementale

3 3

Satisfaisante. Classé en catégorie II. De part sa conception, le projet consistait en la réalisation des aménagements des 2 bassins versants, de conservation de sols, de mobilisation des ressources en eau et de protection de l’environnement. Les mesures de sauvegarde environnementale et sociales contenues dans le PGES qui ont fait l’objet de revue par le projet en rapport avec le Ministère de l’Environnement. Le cahier de charge des clauses environnementales respectées par l’entreprise locale adjudicataire des travaux des aménagements des bassins

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires versants. Suivi environnemental des actions du projet assuré par les missions de la Banque et de l’Emprunteur. Note 3 sur 4

• Dispositions fiduciaires 3 3

Satisfaisante. La contrepartie payée à hauteur de 102,34% des prévisions. Les Fonds crédit auprès de la CECV BNDA ont été utilisés à hauteur de 85,152 millions d’Escudo soit 85,43%. Mais le taux de remboursement était resté faible (23,16%). Les principaux objectifs de développement du projet ont été atteints et toutes les ressources mises à sa disposition globalement bien gérées malgré le décalage 24 mois sur son calendrier prévisionnel d’exécution. Note 3 sur 4

• Accords conclus dans le cadre du projet

3 3

Satisfaisante. L’exécution du projet en conformité avec les conditions et accords de prêt. Malgré certains retards observés, l’Emprunteur a respecté ses engagements tels que stipulés dans l’Accord de prêt. Note 3 sur 4

2. L'Emprunteur a été attentif aux conclusions et recommandations formulées par la Banque dans le cadre de sa supervision du projet.

3 3

Satisfaisant. Les recommandations et décisions des missions de supervision et/ou de revue et de dialogue formulées par la Banque ont pas été respectées et mises en œuvre par l’Emprunteur de manière satisfaisante. Toutefois, les recommandations sur le suivi-évaluation Note 1 sur 4

3. L'Emprunteur a collecté et utilisé les informations du suivi pour la prise des décisions.

1 2

Passable. Pas de système suivi évaluation formel mis en place. Mais les décisions prises par l’Emprunteur étaient toujours guidées par une concertation avec toutes les parties prenantes. La CCP avait établi des programmes de travail annuels soumis régulièrement au Comité de pilotage qui prend les décisions au nom de l’Emprunteur. Les autres informations de suivi et rapports techniques et d’avancement établis par la CCP sur les réalisations physiques et financières soumis régulièrement à la Banque et à l’Emprunteur. Note 2 sur 4

NOTE PARTIELLE SUR LA MISE EN OEUVRE 2,60 2,80 Satisfaisante

OVERALL BORROWER PERFORMANCE SCORE

2,47 2,40 Passable

La notation globale est donnée : Très satisfaisant, Satisfaisant, Passable et Mauvaise. La note globale est la moyenne des sous-critères.

(v) Très satisfaisant (HS) : 4 (vi) Satisfaisant (H) : 3 (vii) Passable (US) : 2 (viii) Mauvaise (HUS): 1

CONCEPTION DU S&E, MISE EN ŒUVRE ET UTILISATION

Critères Sous-critères Note du

RAP Validation

OPEV Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires

Conception du S&E

Conception du S&E

Système de suivi-évaluation 2 2 Passable. Deux types de suivi-évaluation interne et externe des activités du projet étaient prévus à l’évaluation du projet : (i)

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43

Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires un système de suivi-évaluation interne permanent conduit par la Cellule de Coordination du projet ; (ii) un suivi externe par le Ministère de l’agriculture et de la pêche à travers la Direction d’études et de planification ou l’actuelle Direction Générale de la Planification et du Budget du Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines (DGPOG) ; (iii) le suivi environnemental sous la supervision de la Direction Générale de l’Environnement du Ministère de l’Environnement ; (iv) un Comité national de pilotage sous la présidence du Ministère de l’agriculture et de la pêche ou son représentant ; et (v) et un Comité local de concertation locale (CCL) créé dans chacun des bassins (Picos et Engenhos) et présidé par le représentant de la commune et comprenant un délégué du MAP ou Ministère de l’Environnement, du Développement Rural et des Ressources Marines et deux (2) représentant des bénéficiaires étaient prévus pour apporter les ajustements nécessaires aux activités du projet pour l’atteinte de ses objectifs. Une revue à mi-parcours du projet prévue en 3ème année d’exécution et une évaluation finale en sa fin. Le système de S & E tel que préconisé à l’évaluation du projet avec grande multitude de partenaires était difficilement opérationnel à cause du manque de ressources financières et humaines prévues à cet effet. Note 2 sur 4

Plan de suivi et indicateurs 2 1

Médiocre. Pas de plan prédéfini pour le suivi et les indicateurs de suivi devaient être établis avec le projet avec l’appui des services techniques du MADRRM. Quelques données et indicateurs de référence définis dans le rapport d’évaluation mais encore insuffisants à cause de la non-prise en compte des indicateurs d’effets et d’impacts. Note 1 sur 4

Rapport sur le suivi-évaluation NA 2

Passable. Les deux équipes chargées du suivi-évaluation susvisées devait établir des rapports de suivi-évaluation à soumettre au FAD et à l’Emprunteur mais le RAP fait mention seulement du suivi-évaluation externe du projet par sa tutelle. Le suivi-évaluation interne inexistant. Note 2 sur 4

Données de référence 2 2

Passable. Données de référence de l’étude de faisabilité par la FAO des 2 bassins versant disponibles. Ces données pas utilisées pour le S&E et le RAP ne fait pas mention de cette possibilité. Note 2 sur 4.

NOTE SUR LA CONCEPTION 2 1,75 Médiocre

Mise en œuvre du S&E

Mise en œuvre du S&E

Personnel et équipement NA 1 Pas de ressources humaines et financières et logistiques spécifiquement dédiées à cette activité dans le RAP. Note 1 sur 4

Collecte et analyse des données NA 1

De façon générale, le suivi-évaluation mis en place n’était pas fonctionnel, mais la CCP avait établi des rapports d’activités soumis régulièrement à la Banque. Le

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Critères Sous-critères Note du RAP

Validation OPEV

Justification / raison de l'écart / déconnexion / Commentaires RAP ne fait pas mention d’une collecte régulière et de l’analyse de données pour le S&E qui était inexistant durant toute la vie du projet. En plus, le RAP ne fait pas mention du traitement fiable des données et informations collectées et de la production des rapports de suivi-évaluation sur les effets et impacts du projet dans sa zone d’exécution. Note 1 sur 4

Rapport de suivi-évaluation NA 2

Les rapports techniques et d’avancement produits régulièrement par le CCP du projet sont de qualité satisfaisante. Mais aucun rapport de suivi-évaluation n’a été produit par la CEP. Note 2 sur 4

NOTE DE MISE EN OEUVRE 1,00 1,34 Médiocre

Utilisation du S&E

Rapport d’avancement du projet 3 3

Satisfaisante. Les rapports d’avancement trimestriels et annuels ainsi que les techniques produits de manière régulière avec les données de suivi physique et financier collectées par la CCP ont été soumis à la Banque pour avis. Note 3 sur 4

Utilisation du S&E par l’Emprunteur 2 2

Passable. La surveillance de la mise en œuvre du projet par l’Emprunteur n’a pas été à la fois basée sur les informations tirées du système de suivi des activités du projet par la CCP et du dispositif de suivi-évaluation du Comité de pilotage du projet. Mais les données collectées sur le projet sont incluses dans les rapports annuels ou périodiques soumis à la Banque et à l’Emprunteur. Note 2sur 4

Utilisation du S&E pendant la supervision et le RAP

NA 1

Le système de S&E a été utile pendant les supervisions, en termes de suivi de réalisations physiques et financières. Il n’a pas été utilisé comme un outil de prise de décision sur la mise en œuvre du projet. Note 1 sur 4

NOTE SUR L’UTILISATION 2,5 2,00 Passable

NOTATION GLOBALE DE LA PERFORMANCE DU S/E 1,84 1,70 Peu satisfaisante

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45EVALUATION DE LA QUALITE DU RAP Critère RAP-EVN (1-4) Commentaires

QUALITE DU RAP

1. Degré et qualité de l’exhaustivité des éléments de preuves et de l’analyse du RAP pour étayer les notations des différentes sections.

3

Satisfaisante. Le RAP contient des informations justes et détaillées sur les activités et réalisations physiques des principales composantes et thématiques du projet En particulier les éléments du RAP permettent d’apprécier le niveau d’exécution de chaque composante (Annexes du RAP). Mais absence d’éléments de preuve sur les résultats, les effets et impacts en termes de rendement du projet essentiellement dus à l’absence d’un système de suivi-évaluation interne efficace. Nécessité de réaliser des études et enquêtes spécifiques pour confirmer les résultats obtenus par le projet qui a atteint ses objectifs de développement du projet. Note 3 sur 4

2. Degré d’objectivité des notes d’évaluation du RAP 4

Très satisfaisante. Les notes d’évaluation sont objectives mais des ajustements nécessaires à celles-ci pour les harmoniser avec le texte du RAP sur la base des informations disponibles sur le projet. Note 4sur 4

3. Degré de cohérence interne des notations d’évaluation du RAP ; inexactitudes ; incohérences (dans les différentes sections) entre les textes et les notations ; cohérence entre la note globale et les notations des différentes composantes.

4

Très satisfaisante car les notations ont été en générale bien faites dans le RAP en cohérence avec le texte du RAP et les incohérences mineures ont été corrigées. La performance de la Banque et de l’Emprunteur, ainsi que celle de la CCP a été souvent surestimée sur certains critères. Note 3 sur 4

4. Degré d’identification et d’évaluation des facteurs clés (internes et exogènes) et des effets inattendus (positif et négatif) ayant affectés la conception et la mise en œuvre

3

Satisfaisante. Les risques bien identifiés à l’évaluation et pris en compte dans la mise en œuvre du projet. Le RAP a identifié les principaux facteurs pouvant compromettre la viabilité des résultats du projet et les a jugé modérément élevés et probables : (i) l’absence de dispositif de gestion efficiente de l’ensemble des ouvrages réalisés (ouvrages de conservation des sols et des ouvrages de mobilisation des ressources en eau); (ii) la démobilisation des populations locales suite à cet échec du gouvernement de réaliser les aménagements des bassins versants à travers les actions de conservation des sols et de mobilisation de ressources en eau au niveau des 4 autres bassins; et (iii) la poursuite de la distribution du crédit efficace adapté aux conditions de production des producteurs pour l’acquisition des intrants et équipements agricoles. Note 3 sur 4

5. Adéquation du traitement des mesures de sauvegarde, des questions fiduciaires et de l’alignement et l’harmonisation.

4

Très satisfaisante. Le PAVBVPE a utilisé les structures administratives et les associations communautaires locales existantes au niveau du pays et des 2 bassins versants. Les règles et procédures de la Banque ont été utilisées tout en respectant le code des

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46marchés publics Gouvernement en conformité avec la Déclaration de Paris sur l’utilisation des systèmes nationaux de passation des marchés. Un dialogue permanent a été entretenu avec le Co-bailleur (BADEA), les partenaires et les parties prenantes du projet dans sa mise en œuvre. Note 4 sur 4

6. Degré de solidité des processus de génération et d’analyse des données (y compris les taux de rentabilité) en appuie à l’évaluation du RAP.

2

Passable. Le RAP a procédé au calcul du TRE estimé à 48% contre 28% prévu à l’évaluation. En l’absence d’un système de suivi-évaluation fonctionnel, le degré de solidité d’analyse des données a été faible. Note 2 sur 4

7. Adéquation globale de l’accessibilité des éléments de preuves (à partir du RAP, y compris les annexes et les autres données fournies)

3

Satisfaisante et la documentation technique et les données disponibles pour la vérification des informations du RAP et sur le projet, notamment les extrants et effets directs. Mais la qualité des analyses dans les annexes fait défaut en l’absence d’un système de suivi-évaluation efficace et d’études et enquêtes spécifiques réalisées. Note 3 sur 4

8. Dans quelle mesure les enseignements tirés (et les recommandations) sont claires et fondés sur l’évaluation du RAP (éléments de preuve et analyse)

3

Satisfaisante car les principaux enseignements du RAP sont clairs et fondées basés sur les problèmes d’exécution du projet. Des enseignements en matière d’aménagement des bassins versants peuvent être répliqués à l’échelle du pays (Annexes du RAP). Note 3 sur 4

9. Degré de clarté et d’exhaustivité du RAP 3

Rapport bien écrit, précis et aisé à lire selon le nouveau format du RAP. Il a manqué d’éléments de preuve dans l’analyse des résultats, des effets et impacts du projet en l’absence d’un système de suivi-évaluation interne efficace. Note 3 sur 4

Note sur la qualité du RAP 4,00 Très satisfaisante

Conformité du RAP avec les directives (RAP/OM ; OPEV)

1. Délais de livraison du RAP (A temps = 4; en retard = 1) 4 A temps

2. Degré de participation de l’Emprunteurs, Co-financier et du Bureau Extérieur dans la préparation du RAP ***

4

RAP réalisé par le consultant de la Banque avec l’appui du Bureau extérieur de la Banque au Sénégal/Cap-Vert (SNFO) sur la base des informations disponibles du RAP. La coopération de l’Emprunteur a été bien appréciée

3. Autres aspects (à spécifier)

Note sur la conformité du RAP 4

Satisfaisante et le RAP est conforme au nouveau format de la Banque; mais les informations du RAP adaptées au nouveau format pour l’établissement de la note de revue de l’OPEV du PAVBVPE évalué en mai 2002

*** Noté Elevé/exemplaire (4), ou substantiel/significatif (3), ou modéré (2), ou négligeable (1) A temps