lelePennois218 | SEPTEMBRE 2016

WWW.PENNES-MIRABEAU.ORG | WWW.FACEBOOK.COM/LESPENNES | WWW.TWITTER.COM/PENNES_MIRABEAU I #PENNESMIRABEAU

N°

Édito I page 3

Ça s’est passé... I pages 4/5

Vie locale I pages 6/7

Dans ma ville I pages 8/9

Incendie I pages 10/13

Éducation I pages 14/15

Évènement I pages 16/17

Sport I page 18

Sortir I pages 19/21

Opinions I page 22

Pratique I page 23

LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016 3

SOMMAIRE

Reproduction partielle ou totale, autorisée avec mention de l’origine.Co-direction de la publication André Balzano.

Rédaction Philippe Gallo, Jean-Jacques Adjedj, Célia Netter.

Photos Fabien Mignot.

Photo de couverture Nicolas Lessagio et Yvan Sassano.

Maquette et mise en page Flavie de Saporta.

Suivi distribution Service communication.

Contact rédaction communication@vlpm.com

Impression Pure Impression, ZAC Fréjorgues ouest,

34135 Mauguio cedex. Tél. 04 67 15 66 00.

Tirage à 9000 exemplaires distribués aux particuliers et auxentreprises de la commune.Dépôt légal mai 2005.

«Le Pennois»

LES 3/4 SEPT.Docteur Tonda04 91 51 05 08

LES 10/11 SEPT.Docteur Delhoume04 42 02 73 96

LES 17/18 SEPT.Docteur Plantin04 91 51 69 40

LES 24/25 SEPT.Docteur Marocco04 91 51 06 49

LES 1ER/2 OCT.Dr Pasqualetto04 42 02 77 78

LES 8/9 OCT.Docteur Marocco04 91 51 06 49

LES 15/16 OCT.Docteur Garofallo04 42 02 55 48

LES 22/23 OCT.Docteur Soliva04 91 96 13 00

LES 29/30 OCT.Docteur Le Baut04 86 37 26 64

Pharmacies de garde 8h-20h

LE 4 SEPTEMBREPharmacie de la RenardièreCC La Renardière13170 Les Pennes-Mirabeau04 42 02 83 09

OU (cf site de la villewww.pennes-mirabeau.org)

Pharmacie Grand VitrollesRN113 - CC Carrefour13127 Vitrolles 04 42 46 81 20

LE 11 SEPTEMBREPharmacie des Lanciers 50 boulevard Jean Moulin13730 St Victoret 04 42 89 33 32

LE 18 SEPTEMBREPhie. de Régnaucourt Av. J. Prévert, CCl Géant13730 St Victoret 04 42 89 29 26

LE 25 SEPTEMBREPharmacie Hôtel de Ville Pl. de Provence, CU13127 Vitrolles 04 42 89 52 28

LE 2 OCTOBREPharmacie du Liourat Av. D. PadovaniLe Magellan - Bât. A 13127 Vitrolles 04 42 79 03 20

LE 9 OCTOBREPharmacie ZarrocaAvenue des SalyensCC Pommiers - Bât. A213127 Vitrolles 04 42 79 58 46

LE 16 OCTOBREPharmacie des ParcsParc Méditerranée13700 Marignane 04 42 09 76 33

LE 23 OCTOBREPharmacie Jaurès14 avenue Jean Jaurès13700 Marignane 04 42 09 98 28

LE 30 OCTOBREPharmacie du Raumartin11 avenue des AnciensCombattants AFN13700 Marignane 04 42 88 84 76

Tous les dimanches9h-13h

Phie de Plan de Campagne,CC Barnéoud│Les Pennes

04 42 02 64 16Les gardes de nuit

Commissariat de Vitrollesau 04 42 10 88 20ou le «RésoGardes»au 32 37 (24h/24)

CARNET DE SANTÉMédecins de garde

Mercredi 10 août, les Pennois ont vécu une nuit en enferet depuis ils connaissent la désolation. En tant que maire,cette catastrophe, cet incendie qui a défiguré notrecommune, a été l'épreuve la plus dure que j'ai eue àtraverser. J'ai eu peur. J'ai eu très peur pour notre ville.

En cette nuit terrible du mercredi 10 au jeudi 11 août,alors que j'essayais de me rendre sur toutes les zones endanger, je voyais des flammes partout. Depuis lesBarnouins jusqu'à Tante Rose, très peu de quartiersavaient la chance d'être épargnés.

Au petit matin, j'ai découvert l'étendue des dégâts... Biensûr, des habitations avaient été détruites –une vingtaine–,bien sûr, des centaines d'hectares de forêts avaient brûlé,un bâtiment public, l'EREA, avait été ravagé mais comptetenu de l'ampleur du sinistre, je pense que nous avonsévité le pire car, heureusement, nous ne déploronsaucune victime humaine.

Nous pouvons remercier les pompiers venus de la Franceentière qui, dans des conditions épouvantables, ont faitde leur mieux. Ils ont été particulièrement sensibles à lagénérosité de la population de notre commune qui s'estprécipitée vers eux pour les soutenir, les conforter dansleurs tâches de protection, leur donner à boire et àmanger, et surtout pour les remercier. Cette générosité,cet altruisme des Pennois je n'en doutais pas. Ces soldatsdu feu ont été magnifiques de courage et dedétermination. Je me souviendrai toujours du capitaineArnaud Cambe, notre chef du centre de secours, rentrantà 8 heures du matin dans la cellule de crise de lacommune aménagée au sein de la mairie parce que lesbâtiments des services techniques étaient entourés parles flammes. Alors que nous nous apprêtions à remerciercet homme au visage noirci et aux yeux rougis par lecombat que lui et tous les pompiers menaient, sonpremier mot fut de s'excuser. Parce qu'il n'avait pas punous transmettre toutes les informations qu'il auraitsouhaité, parce que chaque fois qu'il avait voulu le faire,chacun de ses hommes disponibles était appelé pour unenouvelle urgence. Merci capitaine, merci à tous voshommes, merci à tous les pompiers de France d'êtrevenus chez nous.

Les Comités Communaux des Feux de Forêt, nosbénévoles, nos hommes en orange, eux aussi ont étémagnifiques, ils n'ont jamais abandonné, jamais rien cédéen cette maudite nuit. La Police Nationale ou Municipale,qui a fait évacuer tant de nos concitoyens, dont les forcesse sont mobilisées pour faciliter l'action des pompiers sont

à remercier également. Tout comme les servicesmunicipaux, dont les agents sont venus spontanément seprésenter pour aider à l'accueil des personnes évacuées,pour aller chercher des lits, pour préparer des boissonschaudes, donner à manger, rassurer, apporter un peu dechaleur humaine. La présence de la Croix Rouge Françaisequi, débarquant de nulle part, est arrivée dans nos lieuxd’accueil en pleine nuit, a été un grand soulagement. Elle aété magnifique, comme toujours. Des initiativesindividuelles, des infirmières, des psychologues, desentreprises nous ont proposé, dans le cadre de leuractivité, de nous donner un coup de main, et bien d'autresencore que je ne pourrais citer sont venus spontanémentproposer leurs services. Il y a tellement de monde àremercier que je vais certainement en oublier. Pardonnez-moi...

Je voudrais aussi parler du débroussaillage. En effet, unedes raisons pour lesquelles ce feu n'a pas fait encore plusde dégâts, c'est justement que de nombreuses parcelles,privées ou communales, étaient parfaitementdébroussaillées. Il faut que l’ensemble des institutionsconcernées par ce problème soit plus ferme dans lapoursuite des propriétaires qui ne débroussaillent pas.Nous ne pouvons nous permettre de tels risques auxPennes-Mirabeau.

Depuis ce drame, j'ai demandé à mes services de s'occuperen priorité des personnes, et il y en a, qui ont tout perdu.Nous essayons de trouver une solution pour chacun.D'autres priorités ont vu le jour. Vérifier la stabilité dessols. S'occuper des arbres dangereux, reboiser. Tout doitêtre fait. Nous sommes complètement mobilisés, mais nousaurons besoin de l'aide de toutes les autres collectivitésterritoriales pour cet immense chantier. Je remercie,d'ailleurs, les présidents des Conseil de territoire,Métropole, Département, Région, d'avoir immédiatementaffiché leur solidarité. Nous allons en avoir besoin. Del’État aussi qui, à l’heure où j’écris ces lignes, ne s’est pasencore prononcé sur l’état de catastrophe naturelle.

En dernier lieu, mais pour moi, c'est très important, jevoudrais remercier les Pennois pour toutes leurs initiativesindividuelles, leur volonté de défendre ensemble leursquartiers durant cette nuit horrible et les jours qui ont suivi.Je les remercie de leur solidarité envers les sinistrés, de leurenvie de se retrouver entre voisins pour s'entraider. C'estdans les moments les plus difficiles qu'on reconnaît laqualité d'une population. Les Pennois ont montré qu'ilsétaient d'abord des gens biens. Merci.

Quelques jours en enfer

ÉDITO

Michel AmielSénateur-Maire des Pennes-Mirabeau

MARDI 13 SEPTEMBREHôtel de VilleLes Cadeneaux

MARDI 11 OCTOBREPlace Victor Isnard, LaGavotte

MARDI 22 NOVEMBREHôtel de VilleLes Cadeneaux

MARDI 6 DÉCEMBREEspace Tino RossiLes Pennes

AmbulancesARC-EN-CIELAMBULANCESTél. 04 42 02 82 78AMBULANCESHORIZONTél. 04 91 09 97 29

AMBULANCESVITROLLESTél. 04 42 78 78 48

VIE LOCALE

Urgences

POLICE MUNICIPALENOUVEAU NUMÉROTél. 04 91 67 17 17

POLICE NATIONALE

Tél. 04 84 35 39 20

COMMISSARIATDE VITROLLES

Tél. 04 42 10 88 20

POMPIERS

Tél. 04 42 15 53 85

Les horaires de garde des samedis, dimancheset fériés sont centrés sur les heures où la demande desoins est la plus importante : le samedi 12h-20h et ledimanche 8h-20h. Pour la tranche horaire de 20h à 08h,contacter le 15.

Don du sang 15h-19h30

ÉDUCATION

INCENDIE

ÉVÈNEMENT

SPORT

SORTIR

VERDUN I 1916... 2016LA FÊTEDE L’AGRICULTURE PAYSANNE

«L’AFFAIRE BURKINI»

OUVERTURE DE SAISON

ESCRIME I FLORA LEGROS

24 HEURES EN ENFER

LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016 54 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

ÇA S’EST PASSÉ AUX PENNES...

21/06│Fête de la musique, place des Cadeneaux

13/07│Jounée «À l’eau, quoi !» organisée à l’Espace Jeunes

Du 7/07 au 31/08│Vacances dans les ALSH des Pennes-Mirabeau

Du 9/07 au 21/08│Les Festipennoises au Square 1962

Du 4 au 29/07│Les Soirées J, comme ici au gymnase Alain Colas

1/07│Cérémonie des sports au gymnase Jean Roure

23/07│Le concert de la tournée d’été de «La Marseillaise» au Stade Gilbert Rocci

Du 6 au 29/07│Vacances avec l’Espace Jeunes

©LM/Visiodrone84

©Damien Geffard

ACTIVITÉS PETITE ENFANCE

amedi 1er octobre, de 9h à 12h, le Relaisassistantes maternelles organise une matinée

Portes ouvertes dans son local des Pennes-Mirabeausitué au rez-de-chaussée de l'école maternelle du ValSaint-Georges.

Outre la découverte d'une exposition photos et desanimations pour les enfants, les parents pourronts'informer en direct sur ce mode d'accueil individuel.

Renseignements : 04 42 77 56 94

Sepuis huit ans, le Centre d'animations et deloisirs municipal, situé au centre JeanGiono, accueille des dizaines de Pennoises

et Pennois attirés par la variété et la qualité desactivités proposées et enseignées par desprofessionnels. En 2015, on a dénombré pasmoins de 344 adhérents.Comme chaque année, les activités dont des

nouveautés sont à tester gratuitement lors de latraditionnelle semaine «portes ouvertes» qui auralieu du 24 au 29 septembre.En 2016, les tarifs trimestriels demeurentinchangés : 66 euros pour les Pennois et 130euros pour les habitants hors commune.

Renseignements : 06 03 51 02 59

DLa rentrée du CALM

À la rencontre des assistantes maternelles

hangement de signification, mais pas demodification de sigle pour autant. Les

NAP restent les NAP, mais deviennent «Nosactivités périscolaires». Un symbole del'appropriation progressive de ces activités qui,après deux années, sont entrées dans lequotidien des enfants et plus largement desfamilles pennoises. Pour preuve, le nombre departicipants augmente régulièrement. À l'orée de cette rentrée scolaire, sil'organisation des NAP reste la même, à savoirun après-midi par semaine par école de 14h à16h30, de nouvelles activités sont annoncées.Et dans des domaines différents. On peut citer

le taekwondo, l'atelier d'écriture, le cirque(jongle, acrobatie, trapèze...), le théâtre, lejardinage et pour les élèves de classesmaternelles l'expression corporelle et la lecturede contes. «Proposer des activités variées,animées par des intervenants compétents, estnotre priorité», souligne Laurence François,coordinatrice NAP. D'ailleurs, ceux-ci sontsélectionnés après avoir passé un entretien etprésenté un projet d'activité détaillé.Dernier point ‒ qui est loin d'être le moindre ‒les NAP sont gratuites pour la troisième annéeconsécutive. On ne peut pas en dire autant danstoutes les communes françaises...

CAprès deux années convaincantes, les activités périscolairess'étoffent en 2016/2017.

76 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

VIE SCOLAIRE

e coup d'essai ayant été un coup de maître,l'Espace Jeunes de La Renardière relance ence début d'année scolaire sa démarche

originale testée depuis mars dernier : l'aide auxdevoirs. Originale dans le sens où ce soutienscolaire, destiné aux collégiens et élèves de CM2 esteffectué par des collégiens et lycéens eux-mêmes.«Nous souhaitions proposer une aide aux devoirsdifférente, entre jeunes, permettant de développerun esprit de solidarité entre eux», indique Patrick

Fiori, responsable de l'Espace jeunes.Ce soutien scolaire se déroule les mardis et jeudisde 16h30 à 18h dans les locaux de l'Espace jeunes(Centre Jules Renard, chemin de La Renardière).L'encadrement est assuré par une équiped'animateurs diplômés. «Et même s'il s'agit d'uneinitiative pour et par les jeunes, les parents sontégalement les bienvenus», ajoute Patrick Fiori.

Renseignements : 04 42 80 55 01

L

Des jeunesau service des jeunes

Quatre jeunes Pennois ont réalisé des fresques sur deux transformateursélectriques. Une initiative unanimement saluée.

NAP, saison 3

Photo réalisée lors du «Final des NAP», le 18 juin dernier au Centre Jean Giono

NAP, saison 3

e 24 septembre, le marché paysan aura lieucomme tous les samedis matin sur leparking de la poste de La Gavotte. Sauf que

ce jour-là, il durera toute la journée car l'ADEAR 13(Association pour le développement de l’emploiagricole et rural) organisera, en partenariat avec lecentre social, la Fête de l’agriculture paysanne.Au programme, à partir de 11h, des animationspour les petits et grands (atelier jardinage, jeu desgoûts, cuisson d'aliments avec four solaire...), mais

également un repas paysan, un café citoyen etmême un balèti (à partir de 18h) avec le groupemarseillais Ziga Zaga. «Cette manifestation estl’occasion pour les paysans et les consommateursde se retrouver pour partager un moment festif etd’échanger autour de l’agriculture paysanne, unmodèle qui ouvre des perspectives au service desterritoires».

Programme complet surwww.pennes-mirabeau.org

L

RENDEZ-VOUS

Fête de l'agriculture paysanne

ls se prénomment Julia, Pierre, Samantha etThomas. Quatre jeunes Pennois qui ont réalisé

deux fresques sur deux transformateurs électriques,rendant ainsi esthétiques ce qui ne l'était pasvraiment. Une démarche réalisée dans le cadre d'unprogramme de réinsertion professionnelle proposépar l'ADDAP 13 (Association départementale pourle développement des actions de prévention desBouches-du-Rhône), en partenariat avec Enedis ‒ex-ERDF‒ et la mairie. «Nous travaillons régulièrementavec la mairie des Pennes-Mirabeau autour d'actionsvalorisantes pour les jeunes. Ils peuvent vraimentêtre fiers de leurs réalisations comme peuvent l'êtreceux qui ont peint, il y a quelques mois, la fresque

sur le mur du boulevard Anne-Marie à l'entrée de lacommune», souligne Frédéric Bérenguer,représentant Enedis.Les larges sourires, presque intimidés, des quatreadolescents en disent long sur leur bonheur d'avoirparticipé à ce «chantier jeunes», encadré par AudreyMichel et Karim Hamiani, éducateurs de l'ADDAP13,et Yohan, graffeur professionnel. Un vrai succès quidevrait connaître une suite. «Nos jeunes Pennoisfont des choses magnifiques. Il faut les en féliciteret les encourager. Ainsi, le transformateur situé prèsdu circuit BMX devrait être prochainement relooké»,indique Dominique Bucci, premier adjoint au maire.

I

COUP DE JEUNES Les transformateursse transforment

INITIATIVE

«Je ne me sentais pas à ma place dans mon ancienunivers professionnel, je souhaitais me tourner versles autres». Après 20 ans dans lacomptabilité/gestion, Maud Balizet a décidé de selancer dans l'aide à domicile, en tant queresponsable d'agence. «Comme je ne travaillais pasdans cette filière auparavant, je ne voulais pasm'aventurer, alors je me suis affiliée au réseau ADSeniors».Après une première expérience à Vitrolles, MaudBalizet s'est installée récemment aux Pennes-Mirabeau où elle partage un local avec deuxinfirmières avec qui il lui arrive de collaborer. Ses prestations sont destinées majoritairement auxseniors et personnes dépendantes. Elle proposedivers services d'aide à domicile : ménage, repas,toilette, administratif...

AD Seniors24, avenue Victor Hugotél. 07 81 35 12 38

Élagage et Cie

Aide à domicile

«Les opérations d’élagage et d'abattage, je lesréalise en toute sécurité». Plus qu'un métier, êtreélagueur est une passion pour Marius Delys qui atoujours exercé cette profession. D'abord en tantque salarié, puis aujourd'hui à son compte auxPennes-Mirabeau où il réside également.S'il se consacre principalement à ces deux premiersservices, il en propose de nombreux autres : taillede haie, débroussaillage, enlèvement de déchets,clôture, pose de pelouse en plaque, petitemaçonnerie... Des prestations qui s'adressent à touttype de public, particuliers comme entreprises.

Entreprise Delystél. 06 28 57 26 22

VIE LOCALE

Il y a quelques semaines, Jean-Pierre Rossignol nousquittait. Une disparition qui a ému de très nombreuxPennois. Cet ancien professeur en bâtiment avaittrois passions : Madagascar, la pêche et les Pennes-Mirabeau. Un attachement à notre commune qui amême rimé avec engagement puisqu'il a été élu auconseil municipal de 1977 à 2008.Sa passion pour sa ville et pour la pêche l'ont conduit àcréer, avec des amis pennois, l'Association pour ledéveloppement des loisirs de la mer. Une ferveur pourla pêche qui l’a conduit jusqu’à Madagascar. «Je suisvéritablement tombé amoureux de cette île et de lafaçon de vivre de ses habitants», racontait-il, lui qui ypassait plusieurs mois par an. Il a même permis laréhabilitation d'un cimetière abritant plus de 170tombes de soldats français morts sur cette île pendant laSeconde guerre mondiale. Une initiative qui lui aura valula médaille de Chevalier de l'Ordre national du mérite.

Hommage àJean-Pierre Rossignol

Noces d'orAndré et Annie Guillamon se sont rencontrés dans lequartier de Saint-Louis, à Marseille. Lui, jouait de laguitare dans un groupe amateur ; elle, couturière, étaitla sœur de la chanteuse. Mariés en 1966, ils se sont installés aux Pennes-Mirabeau en 1990 avec leur fille qui leur a donné lajoie d'être grands-parents.Aucune routine chez ce couple dynamique : membresd'un club de randonnée, ils s'offrent aussi un voyagechaque année. Par ailleurs, André, qui travaillait dans laréparation navale puis dans la fonction publiquedurant 15 ans, n'a pas oublié son âme d'artiste. S'il n'apas abandonné la musique, il peint également. Et c'estavec une lueur de fierté dans les yeux qu'Annieindique que son mari a déjà vu ses

tableaux exposés.

VIE LOCALE

SERVICES TECHNIQUESde la Ville

des Pennes-Mirabeau :04 91 67 17 71

CONTACT

PARKING JEAN GIONO

Huit nouveaux lampadaires ont été installés dans le parking du parc Jean Giono qui, lui-même, a été rénové récemment.

2.

8 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

VILLAGE DES PENNESL'éclairage du tunnel d'accès au village a été complètement changé. Unchangement qui coïncide avec une évolution majeure puisque la mairie adécidé que le village ne serait plus emprunté par les bus à compter de cemois de septembre. Seuls les véhicules de 19 places de la ligne 3 peuventpasser et rejoindre ainsi le nouveau pôle d'échanges.

Une nouvelle gaine d'aération a été installée dans la sallede spectacle (1). Côté bar et loges, le faux-plafond a étéentièrement refait, des luminaires à LED et laclimatisation ont été mis en place (2).

1.

SALLE DU JAS ROD

ÉCOLES

DANS MA VILLE...

Comme chaque année, les Services techniques ont profité desvacances scolaires estivales pour effectuer de nombreux travaux.Ainsi, pour une plus grande sécurité, le sol de la cour de l'écoledes Cadeneaux a été réhabilité (1). Par ailleurs, les peintures deplusieurs classes ont été refaites comme ici à La Renardière (2) ouà La Voilerie (3). De nouvelles portes coupe-feu ont été installéesdans les cantines des écoles comme aux Bouroumettes (4).

LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016 9

1.

2.

3.

4.

Anciennement terrain stabilisé, le stade Jean Giono a récemmentété pourvu d'une pelouse synthétique. Outre le grand confortd'utilisation, ce changement garantit une durée d'exploitationquasi permanente et permet donc d'offrir un grand nombre decréneaux d'entraînements et de compétitions (1).Quant au stade Emmanuel Vitria, une reprise partielle de lapelouse a été entreprise car ce terrain connaissait des problèmesde dénivelé entraînant des ravinements sur l'aire de jeu (2).

STADES

2.1.

1110 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

n s'y habituerait presque... Comme si,dans notre région, été et incendies

étaient devenus indissociables. Alors, quanddans le milieu de l'après-midi du mercredi 10août, une épaisse fumée entreprend d'envahirle ciel pennois, on s'interroge mais personnene s'inquiète vraiment pour notre commune.Sauf qu'aujourd'hui le vent décide de devenircomplètement fou. Et vers 16h en mairie desPennes-Mirabeau, on est informé que ce feu,parti initialement de Rognac, s'est attaqué auplateau de l'Arbois, au Griffon, au quartier desPinchinades à Vitrolles et ne devrait pastarder à menacer notre ville. Une menace quiva vite devenir réalité car le vent souffle deplus en plus fort et les flammes dévalent lescollines à vive allure (cf. encadré page 13).

Agir vite et bien

Il n'y a donc pas de temps à perdre. Alors queles pompiers et les policiers, nationaux etmunicipaux, sont déjà sur le terrain, la cellulede crise est mise en place aux Servicestechniques de la mairie car on sent bien quel'exceptionnel risque de se produire. Desresponsables et des agents des services

techniques, administratifs et de lacommunication ainsi que des élus sont là pourdécider et informer au plus vite et au plus prèsla population. Pendant ce temps-là, MichelAmiel est sur le terrain pour évaluer lasituation et transmettre en direct lesinformations à la cellule de crise. Rapidement,une première nouvelle tombe : il faut évacuerles habitants du chemin des Vanades, desMagnanarelles, du Val de Croy car le feu estlà. «On ouvre la salle Tino Rossi. Les Pennoisdoivent pouvoir se rendre dans un lieusécurisé bien connu de tous», décide-t-on ducôté de la cellule de crise. Spontanément, desagents municipaux se présentent à la salleTino Rossi pour apporter leur aide, des élussont présents également.Très vite, les réseaux sociaux s'affolent. Lesvraies informations se mêlent aux fausses :«La station Total est en flammes», «L'usineCoca-Cola et Metro brûlent» peut-on lire surFacebook. Et quand la rumeur s'emballe, cen'est jamais très bon. Alors du côté de lacellule de crise, on essaie malgré l'inquiétudelégitime de garder son calme et de glaner lesbonnes informations. Et ce n'est pas simplecar les pompiers sont complètement débordéspuisque le feu se propage à divers endroits de

la commune. En moins de deux heures, il s'estinstallé sur notre territoire et devient lemaître de ce jeu morbide pour notrecampagne. Le sol et le ciel s'obscurcissent deplus en plus. Même le soleil devenu rouge estcaché par les fumées. Les policiers sontégalement sur les dents ; ils multiplient lesévacuations pendant que les pompiersréussissent l'exploit d'arrêter les flammes surle palier des habitations. Mais jusqu'à quand ?Les renforts commencent à arriver deMarseille, d'autres départements et même detoute la France ; ils seront, au bout du compte,près de 2 000 hommes à combattre. Car c'estbien d'un combat qu’il s'agit.

À grande vitesse

Du côté de la Salle Tino Rossi, les Pennoiscommencent à arriver. Et le calme côtoiel'affolement car certains sont partis de chezeux alors que les flammes s'approchaient deleur maison. Il faut les rassurer. Ce n'est pasfacile. Mais parfois, un simple regard solidairevaut tous les réconforts.Quant à la cellule de crise, elle essaie toujoursde regrouper et recouper les informations afin

O

Les 10 et 11 août 2016 sont deux dates à marquer d'une pierre noire.Noire comme la fumée, noire comme la suie, noire comme les cendres,noire comme les 24 heures horribles qu'ont vécues les Pennois cernéspar un incendie dévastateur mais qui n'aura pas réussi à entamer leurdétermination à sauver tout ce qui pouvait l'être. Retour en texte et enimages sur un mercredi et un jeudi... noirs.

justement d'informer les habitants via la pageFacebook et le site internet de la Ville. Ellelance même un appel par messagetéléphonique auprès de plus de 6 000numéros de téléphone. Sauf qu'elle aussi estcernée par les flammes. Pas de solution ‒ etdes policiers accourant pour faire évacuer larésidence située juste au-dessus des Servicestechniques le confirment : il faut partir. Etvite. Direction l'hôtel de ville qui, lui, semblehors d'atteinte de cet incendie qui dévore desdizaines d'hectares un peu partout sur notreterritoire. C'est le TGV, la terreur à grandevitesse. Car à peine arrivés à la mairie, lacellule de crise reçoit un appel angoissé d'unagent municipal présent dans la salle TinoRossi : «Le village est en train de brûler. C'estune horreur». Effectivement, sur le boulevardde la Burlière, les flammes attaquent lesjardins de certaines maisons, le feu prendaussi à l'entrée du tunnel. Le village est à sontour évacué et les gens rejoignent la salle TinoRossi où Michel Amiel fait des passagesréguliers pour réconforter, autant que faire sepeut, des administrés déboussolés. «J'étaiscomplètement affolée en regardant le villagedepuis le parking. Au point que je suisremontée dans ma voiture pour me sauver»,

raconte Laurence. Mais où ? Comment ? Laville est alors bloquée afin de sécuriser ce quipeut l'être car l'objectif prioritaire demeured'éviter des victimes humaines. Les pompierscontinuent leur incroyable lutte pour sauverles habitations, mais déjà on apprend qu'unemaison a été complètement détruite, puis uneautre et encore une autre. On en dénombreraune vingtaine.

Peur sur la ville

Il est un peu plus 20 heures. Aidée par lafumée, la nuit est tombée mais le vent non.Salle Tino Rossi, les gens continuent d'arriveret face au nombre sans cesse grandissant, ilest décidé d'ouvrir un deuxième lieu d'accueil :le gymnase Alain Colas. À l'hôtel de ville, desPennois débarquent également. Souventhébétés, comme ce monsieur qui réside àl’Infernet. «Tout ce qu'il me reste, je l'ai surmoi... Tout a brûlé, ma maison, mes voitures,mes meubles, mes souvenirs...». La fumée faitdéclencher l'alarme de l'hôtel de ville àplusieurs reprises, ajoutant un peu plus à ceclimat très spécial. La nuit va être longue eton ne sait pas ce qu'elle réserve.

Alors, on essaie de prévoir même sil'imprévisible devient la règle en ce jourmaudit. Cinquante lits pliants d'urgence sontapportés à la salle Tino Rossi et le Territoiredu Pays d'Aix en fait livrer cinquante autres àl'hôtel de ville et au gymnase Alain Colas. Saufque la police vient d’ordonner son évacuationcar les flammes s'attaquent désormais àl'avenue Paul Brutus. Ça devientcomplètement fou ! Les premières personnesarrivées au gymnase Alain Colas sont alorsrapatriées vers l'hôtel de ville. Eteffectivement quelques minutes après, le feus'approche dangereusement de la salle du JasRod, de la piscine et de l'EREA (Établissementrégional d'enseignement adapté). Les deuxpremiers seront épargnés, pas le troisième :les deux pôles «Fleuristerie» et «Cuisine» ainsique l'internat sont ravagés par les flammes.Heureusement, le personnel de l'EREArésidant ici, est parti à temps. On commenceaussi à s'inquiéter pour la maison de retraiteLes Opalines qui est un peu plus loin maisaussi pour Les Jardins de Mirabeau de l'autrecôté, à Pallières, car là aussi le feu estmenaçant. Il l’est quasiment partout. Mais,heureusement, une nouvelle fois, les pompiersvaincront les flammes avant qu'elles ne

LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

INCENDIE

12 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016 13

s'attaquent à ces deux établissements.À la salle Tino Rossi et à l'hôtel de ville, on faitcomme on peut. Mais, avec l'énergie et lagénérosité, on peut beaucoup. Un jeunePennois résidant en face de la mairie vientproposer son aide, des infirmières aussi, denombreux agents municipaux sont làégalement, des anonymes vont chercher despersonnes à évacuer et les ramènent ici.Même la Croix Rouge fait son apparition. Onn’est jamais trop nombreux quand il faut aideret réconforter. La salle du conseil municipalse transforme en un immense dortoir. Legrand parking devient petit tant les véhiculesarrivent les uns après les autres. Un couple denonagénaires, récupérés par la policemunicipale, arrive en pyjama. Il faut lesréchauffer tant psychologiquement quephysiquement car, paradoxe, il fait très froiden cette nuit incandescente.Chacun voudrait bien savoir où en est la situation,mais les informations arrivent toujours au compte-gouttes. Et il faut surtout éviter de dire n'importequoi d'autant que le feucommence à attaquerle Vallon de l'Assassin.Et s'il finissait par

s'approcher de l'hôtel de ville? Que faudrait-ilfaire? D'autant que Les Amandiers sont évacués etque certaines personnes du Parc Saint-Georges sedemandent s'il ne faut pas partir...Cette nuit à nulle autre pareille continuera des'étirer dans cette ambiance. Entre angoisses etréconfort, entre peurs et solidarité.

Un paysage meurtri

Au petit matin, nombre de Pennois quitteronthôtel de ville et salle Tino Rossi. Pour allerconstater les dégâts de leurs propres yeux.Dans cette atmosphère si particulière où l'onse demande si on ne va pas se réveiller et sortird'un cauchemar. Sauf que l'odeur persistantede brûlé, de cramé même, rappelle la réalité.Puis rapidement, les dégâts sont là. Visibles.Horribles. Des arbres calcinés, un sol noir decendres et continuant de fumer, des camionsde pompiers toujours présents. Partout. À 7 heures, la torpeur qui a envahi Les Pennes-

Mirabeau est brisée par un bruit dansle ciel. Quatre Canadairs. Ce n'estdonc pas fini. Loin s'en faut et lecapitaine Arnaud Cambe, chef du

INCENDIE

centre de secours des Pennes-Mirabeau,rejoignant à 8 heures la cellule de crise leconfirme : «La situation est stabilisée mais pasmaîtrisée», indiquant au passage que plusieurssoldats du feu ont été incommodés par lesfumées mais aucun n’est blessé. Un vraimiracle.La salle Tino Rossi est désormais quasimentvide. En partant, la plupart des Pennois sonttombés dans les bras des agents municipaux,élus et bénévoles qui les ont accompagnéstout au long de la nuit. Il va falloir affronterce jour d'après et rien ne sera facile, ni commeavant. Emprunter certaines routes et seconfronter au paysage meurtri vont être uneépreuve.À l'hôtel de ville, les stigmates de la nuit sontvite effacés. Les Services techniques enlèventles lits pliants et autres matelas. Un accueil dupublic victime des incendies est rapidementmis en place. La mairie qui avait déjà faithéberger certaines personnes dans des hôtelsà proximité, cherche alors des solutions derelogement plus durables pour les personnesles plus touchées, qui le sont égalementmoralement. C'est pourquoi, deuxintervenantes sociales spécialisées dans la

prise en charge de victimes sont à l'écoute deceux qui ont besoin d'être soutenus.Il est bientôt midi en ce jeudi 11 août et lestandard de la mairie ne cesse de sonnerdepuis ce matin. Des centaines de Pennoisappellent pour effectuer des dons devêtements, proposent leur aide pour lenettoyage. La solidarité continue et ne serapas vaine car la semaine suivante, le Secourscatholique, chargé de la centralisationdes dons, croulera sous lagénérosité de la population.Certains viennent mêmeapporter un bouquet defleurs à la mairie afin deremercier tous ceux qui, àleur façon, ont été là lors decette terrible épreuve.Au loin, dans les collinesenvironnantes, sur une terrequi fume encore, les pompiersinfatigables sont toujours là. Àl'affût de la moindre reprise.Car si dans ce malheur, le cœurdes Pennois a battu très fort, pluspersonne ne veut revivre ces 24heures en enfer.

Un incendie hors normesAyant détruit 660 hectares sur notre commune, cet incendie a surpris tout lemonde, y compris les pompiers. En effet, alors que ceux-ci ont l'habitude delutter contre des feux se déplaçant à une vitesse moyenne de 1,5 km/h, le«nôtre» avançait à 5km/h avec des pointes à 16km/h!Il a effectué des sauts de 800 à 900 mètres contre 150 à 200 mètreshabituellement, ce qui explique que le feu a pu prendre à tant d'endroitsdifférents.Enfin, le couloir emprunté par cet incendie exceptionnel a englobé, surVitrolles et Les Pennes-Mirabeau, pas moins de 5000 habitations.

14 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

ÉDUCATION

15LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

hers parents, vous me manquez. On adéplacé notre bataillon de Compiègne àVerdun. Nous sommes là depuis trois

jours et je ne fais pas la différence entre la guerre etl'enfer...» Ces mots de soldat, personnels etpoignants, furent adressés le 18 mai 1916 par lejeune Marcel à sa famille, depuis le front. Comme sileur écho avait traversé l'histoire pour parvenirintacts, couchés sur le papier, jusqu'à cette classe deCM2 de l'école primaire des Bouroumettes.Ces mots en réalité, appartiennent aux vingt-troisenfants qui les ont imaginés et rassemblés dans unelettre, après une longue immersion dans l'histoirede la Première guerre mondiale. La Grande, celledont on commémore cette année encore lecentenaire (cf. ci-contre).

Une lettre, un livreet un voyage

Pendant une période de deux mois, par petitsgroupes, les élèves et leur enseignant Olivier Guigue,ont travaillé pour répondre à un concours ens'appuyant sur la base de leur programmed'Histoire. L'association du Souvenir français,associée à la Ville des Pennes-Mirabeau, avaient eneffet proposé aux écoliers pennois de rédiger unelettre d'un poilu à sa famille : «À partir d'une vidéoretraçant l'histoire du conflit, nous avons dégagé desthèmes sur l'identité des poilus, leurs conditions devie dans les tranchées, leur façon de faire la guerre...qui ont constitué autant de bases de recherche pourréaliser des exposés», détaille Olivier Guigue. «Là, acommencé le travail d'identification du soldat.L'imaginer, se mettre dans sa tête. Puis, j'ai présenté

aux élèves une sélection de lettres depoilus, dont la structure était répétitiveet qui leur servirait de base pourrédiger à leur tour.»

Chacun des élèves tenta ensuite de faire vivreMarcel à travers la prose. En écrivant quelquesmots sur sa situation sur le champ de Verdun, sonressenti, son angoisse permanente, l'urgence de labataille et le sentiment de peur extrême quil'envahissait. Les lettres de différentes écolespennoises participant à ce concours furentrassemblées, compilées et finalement, ce sont doncles mots de Marcel qui touchèrent le plus le jury etdistinguèrent la classe d'Olivier Guigue parmi troisdes écoles participantes.Si l'investissement personnel des élèves futrécompensé par un livre offert à chacun par lamairie, 14-14 de Silène Edgar et Paul Beornévoquant la correspondance imaginaire entre deuxadolescents de 1914 et 2014, la classe desBouroumettes a eu aussi le privilège de se rendre àVerdun, pouvant ainsi donner une dimensiontangible à son travail. Ainsi, du 6 au 8 juin derniers,les élèves se sont imprégnés des différents lieux demémoire du site : l'ossuaire de Douaumont, levillage détruit de Fleury... et point d'orgue de lavisite, le cimetière américain qui a agi sur lesenfants comme un véritable révélateur deconscience. Émus, ils ont pu nourrir et partager leurexpérience avec les anciens combattants de laguerre d'Algérie et Michel Amiel qui lesaccompagnaient.Émotion, partage, recueillement furentl'expression d'un moment unique pourlesquels les enfants s'étaient tant investis.«Avec une telle implication des élèves, cetteexpérience constituera un précédent auniveau pédagogique. Le travail approfondi quia été effectué influencera non seulement mamanière d'enseigner mais également celle demes collègues impliqués eux aussi jour aprèsjour dans cette aventure.» Paroles d'unenseignant comblé.

«CÉCOLE DES BOUROUMETTES

Verdun1916...

2016

16 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016 17

Belgique

Indonésie

Brésil

RoyaumeUni

Qatar

France(presse nationale)

USA

République

Tchèque

Liban

Portugal

ÉVÈNEMENT

«AFFAIRE BURKINI»

La Ville des Pennes-Mirabeauprend ses responsabilités

Quelques jours avant les terribles incendies qui ont ravagé une bonne partiede notre commune, les Pennes-Mirabeau faisaient déjà la une de l'actualité‒dans le monde entier‒ au sujet de la désormais célèbre «Affaire burkini».Deux événements et une notoriété internationale dont la commune se seraitbien passée mais qui montrent, tout de même, que la Ville a su prendre sesresponsabilités.

histoire commence par un petit tractpublicitaire relayé sur les réseaux sociaux

et finit à la une du journal de TF1, de CNN, de laBBC, de Russia Today, de journaux indonésiens,brésiliens, polonais... Car ce qui est devenu«l'Affaire burkini» a fait des vagues dans tous lescontinents après la position prise par Michel Amiel.

Une questionde sécurité et de valeurs

Au départ donc une association, méconnue, décidede privatiser le parc aquatique Speedwater situéesur notre commune pour organiser en septembreune journée ouverte exclusivement aux femmes etenfants (garçons de moins de 10 ans) avecbaignade en burkini ou jilbeb de bain (NDLR :maillot de bain intégral porté par certainesfemmes musulmanes). Immédiatement, MichelAmiel réagit à la fois pour des raisons de sécuritéet de valeurs. «L'organisation d'une tellemanifestation dans un établissement situé dansma commune me paraissait inacceptable car, selonmoi, elle bafouait le principe même de l'égalité etreprésentait une provocation dans le contexteactuel et pouvait, par conséquent, causer destroubles à l'ordre public», explique le sénateur-maire des Pennes-Mirabeau.Il envisage alors de prendre un arrêté d'interdictionde cette manifestation et de saisir le préfet. Dès lors,le monde politique se met en branle. Certainshommes politiques, comme Jean-Claude Gaudin,soutiennent ouvertement Michel Amiel, d'autres‒bien-pensants‒ préfèrent parler sur ce sujet d'une«polémique anti-musulman de plus» oud'«intolérance». Mais, le sénateur-maire ne se défile

pas pour autant : «Je n'ai de leçon à recevoir depersonne en matière de lutte contre le racisme.Mais, outre le trouble à l'ordre public, cette journée,je le réaffirme, me choque profondément. Et sousprétexte de défendre une pseudo liberté d'organiserune manifestation privée dont l'objectif est d'attirerplus de 1000 personnes dans un lieucommunément public, certains en viennentindirectement à légitimer une pratique religieusedes plus rétrogrades et finalement à soutenir desintolérants».Le monde médiatique ne tarde pas à emboîter lepas au politique. Des demandes d'interviewesaffluent du monde entier, la chaîne France5 faitpar exemple de «l'Affaire burkini» le thèmecentral de sa célèbre émission «C dans l'air». Pendant ce temps-là, Michel Amiel restepragmatique dans son objectif de faire annulercette manifestation et demande à rencontrer ledirecteur de Speedwater Park le plus tôtpossible. Ce sera chose faite trois jours après ledébut de la polémique. Et lors de cetteconcertation, Speedwater Park et la Ville desPennes-Mirabeau décident d'un commun accord,de ne pas donner suite à la demande del'association, afin «d'éviter d’être le théâtre detroubles à l'ordre public».Pour Michel Amiel, il était «essentiel de ne pascéder afin également de rappeler clairement nosvaleurs communes. Sinon d'autres lesexploiteront et même les exploitent déjà à notreplace». Une position courageuse, désormais suiviepar d'autres hommes politiques républicains dansd'autres villes. Le sénateur-maire des Pennes-Mirabeau faisant siens sur ce sujet les propos dela philosophe Elisabeth Badinter : «La laïcité,devenue synonyme d’islamophobie, a trop étéabandonnée à Marine Le Pen».

L’

Canaries(Espagne) Pologne

ept titres de champion de France, huit dechampion régional, l'École de kung-fupennoise Tien Hoa Quyen s'est

distinguée tout au long de la saison

2015/2016. À la grande satisfaction deBenjamin Ismaïli, à la tête de ce ce club depuisdix ans, et de Lazare Ismaïli et Paul Nassif, lesdeux autres entraîneurs. «Éducateurs», devrait-

on dire car au-delà des performances, c'est unétat d'esprit qui est enseigné ici à desmembres âgés de 6 à 60 ans dont une dizainede femmes. «Nos élèves, enfants ou adultes,garçons ou filles, savent partager humilité,discipline, rigueur, fair-play... Des principes aumoins aussi importants que la performancephysique d'un sport excellent en matière depsychomotricité», indique Benjamin Ismaïli.Julie Azzoug, mère de deux enfants pratiquantle kung-fu, acquiesce : «Cet art martial inciteles enfants à se concentrer. Il leur apporte dela confiance. J'ai vu ma fille s'ouvrir aux autreset se sentir valorisée en gagnant des titres».Selon les séances, les élèves font du sanda(sport de combat chinois avec pieds et poings)ou du kung-fu plus traditionnel en kimono.Une pratique variée qui effectivement apportebeaucoup. Benjamin Ismali le résume par uneformule appropriée : «Le combat n'est pas lebut ultime, l'objectif principal restel'épanouissement».

École Tien Hoa Quyen,tél. 06 80 47 72 94

1918 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

SPORT

LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

ESCRIME La nouvelle viede Flora Legros

En cette rentrée de septembre, la jeune épéiste pennoise Flora Legrosintègre le Pôle Espoirs escrime. Avec ambition.

on sourire en dit long. Flora Legros estla plus heureuse des jeunes filles. Car à17 ans, son rêve devient un peu plus

réalité puisque cette épéiste, membre del'Olympique club escrime (OCE), a rejoint en cemois de septembre Talence (Aquitaine) et sonPôle Espoirs escrime. L'antichambre du trèshaut niveau. «Bien sûr que j'ai un peu peur... Jevais changer d'entraîneur, croiser uniquementde bons escrimeurs, vivre loin de ma famille,mais mon envie de réussir est telle que çal'emporte sur tout cela», confie Flora. Son pèreMichaël Legros, président et maître d'armes(entraîneur) de l'OCE, confirme : «Même si jesuis forcément un peu partial, je ne me fais pasde souci car ma fille a toujours envie de fairemieux. J'ai confiance et suis fier d'elle».Une fierté étayée par des résultatsremarquables. Durant la saison 2015/2016,

Flora a encore fait des siennes : première auniveau régional dans les catégories cadettes,juniors et seniors car elle est doublementsurclassée. Et sur le plan national, c'est plusque pas mal ! La jeune Pennoise est 69ème encatégorie seniors sur près de 800 escrimeuses.Elle a même participé à deux reprises à lacoupe du monde des moins de 23 ans. De quoilui donner une véritable force à l'orée de cettenouvelle vie car il va falloir s'adapter à lacharge physique importante et concilierentraînements, compétitions et préparation dubaccalauréat ! Mais, Flora ne craint rien etavoue même son ambition suprême : «Quand jevois les Jeux Olympiques, je me dis que je feraitout pour y participer !».

Olympique club escrime,tél. 06 74 91 84 52

S RENDEZ-VOUS

Un parfum de saison

À la faveur d'une soirée toujours estivale, la mairie des Pennes-Mirabeau présente au public sa nouvelle programmation culturellesamedi 17 septembre. En guise d'introduction, deux spectacles gratuits,réjouissants et décalés.

a soirée inaugurant la nouvelle saisonde programmation culturellecommencera avec l'inégalable Duo

Heiting-Soucasse et toute la ferveur de sonjeu «lyrico-déjanté».Chanteuse invétérée, Cathy Heiting adélibérément choisi de détourner l'universclassique de sa formation pour lui donnerune courbure originale. Partageant la scèneavec le pianiste Jonathan Soucasse depuisune dizaine d'années, leur duo sonnecomme une évidence. Leur répertoirefougueux a des allures de joutes musicales,de ping-pong joyeux et incessant où semêlent chant lyrique, jazz et hip hop, parfoisdans un même morceau. On jubile endécouvrant des medleys parfaitementsaugrenus où la voix envoûtante de mezzo-soprano répond à la course folle du piano,s'appropriant tous deux des répertoireséclectiques (Beyoncé, Boney M, Rihanna...).S'établit alors une complicité immédiateavec le public, comme une invitation àbouger, chanter et rire et se laisser allersous le ciel peu à peu étoilé.

L

En seconde partie de soirée, le public pourradécouvrir la tragique histoire de Phèdrerevisitée par deux clowns. Depuis 2001, lacompagnie Éponyme s'attache en effet àrelier l'univers des artistes circassiens à lalittérature, à la poésie et à la tragédie. Pourmieux explorer la liberté de ton etd'expression de ces antihéros qui n'ont paspeur de s'exposer dans toute leur démesureet leur fragilité. Recentrant l'intrigue sur lesdeux personnages principaux, le metteur enscène Gisèle Martinez qui interprèteégalement Œnone, la nourrice et confidente,et Sofi Portanguen dans le rôle de Phèdre,abordent la pièce de Racine de façontotalement clownesque, invitant le ridiculedans le tragique et laissant vivre le tragiquedans le comique.S'attribuant les plus beaux vers de l'auteur,les deux comédiennes permettent à chacunde renouer avec l'enfance pour emprunteravec plaisir et liberté les sentiers de ladramaturgie classique.

Samedi 17 septembre

PLACE LÉON DEPEYRES18h30 I Présentation de la saison

19h I Duo Heiting-Soucasse20h15 I Apéritif dînatoire

THÉÂTRE HENRI MARTINET21h I Tragique

Renseignements : 04 91 67 17 79

Telles deux métronomes, en cadence, corsetées dansleur robes et talons hauts, deux femmes entamentune danse cyclique. Dans l'espace circonscrit, lerythme s'accélère jusqu'à la frénésie, leur faisantsubir la nécessité d'une transformation.Progressivement, elles se dépouillent de leursentraves «pour se révéler en tant qu'individussensibles, faits "De chair et d'os"».En première partie de représentation, la compagnieMouvimento ‒déjà accueillie aux Pennes-Mirabeauavec Ellipses, Faille temporelle et 3 Times‒, abordela notion de l'identité féminine dans la sociétéd'aujourd'hui, évoquant la complexité de faireémerger son individualité par-delà les injonctionsmultiples et parfois contradictoires. Élément fort duspectacle, la vidéo vient souligner en prise directe lemouvement des danseuses en dévoilant ainsi denouveaux points de vue aux spectateurs tandis quedes visages de femmes rassemblés par un montageinédit vient englober les deux protagonistes dans lareprésentation d'une féminité universelle. La deuxième partie du spectacle place une foisencore la femme au cœur de sa réflexion ; dans lesolo Effacée, elle devient la proie du regard desspectateurs exceptionnellement positionnés sur lascène tout autour d'elle. Danse, lumière etscénographie participent à créer un espace intimeoù l'on s'interroge sur la manière dont le corpsféminin, dénudé, est représenté dans l'espace public.Inspirée du travail sculptural de Camille Claudel etd'Auguste Rodin, cette mise en perspective du corpspourrait également s'apparenter à l'univers dupeintre Francis Bacon, où la matière subit la torsioncontinuelle du mouvement, faisant apparaître lesmarques du temps et de l'espace traversés.

DANSE

De chair et d'os& Effacée

Vendredi 30 septembre I 20h30Espace Tino RossiSpectacle accueilli en résidence de créationCertaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes

Tarifs : 11€ et 8€Renseignements : 04 91 67 17 79

En préambule à la représentation, une rencontregratuite et ouverte à tous sera proposée autourde la danse contemporaine et ses particularitésen abordant des notions telles que le laisser-allerdes émotions, la construction de l'œuvre, etc.

Jeudi 22 septembre I 19hEspace Tino RossiRenseignements : 04 91 67 17 79

RENCONTRE PUBLIQUE

SORTIR

KUNG-FU L'École des championsEn 2015/2016, l'École de kung-fu pennoise Tien Hoa Quyen a multiplié les titres. L'objectif reste le même pour lasaison qui s'ouvre.

S

Tragique ! Par la Cie Éponyme

Duo Heiting Soucasse

La Fête du Chocolat et des FriandisesLe rendez-vous gourmand annuel avec les artisanscréateurs aura lieu les 8 et 9 octobre de 10h à 18h,Espace Tino Rossi.Pour cette 19ème édition, vous pourrez tester le chocolatdécliné sous toutes ses formes, et découvrir également lesproduits de la ruche, des confitures, de la guimauve, etc.Les enfants ne seront pas en reste, avec un atelier animépar un professionnel qui leur sera spécicialement consacré.

RandonnéeDécouvrez la rando Les Pennes-Mirabeau ‒ Pas desLanciers par les crêtes, labellisé FFSP.

Billetterie Tarifs préférentielsLa Halle de Martigues :Kendji Girac, samedi 8 octobre à 20h (55€, 45€ et 39€)Les Chevaliers du Fiel, samedi 12 novembre à 20h30(49€ et 41€)Le Silo :Bernard Lavilliers, mercredi 5 octobre à 20h30 (51€ et 45€)Doc Gynéco, jeudi 3 novembre à 20h30 (32€)Patrick Timsit, jeudi 10 novembre 20h30 (42€ et 36€)Le Pasino d’Aix :Anthony Kavanagh, vendredi 21 octobre à 20h30 (36€)Le Dôme :Corsu Mezu-Mezu, jeudi 10 novembre à 20h (52€ et 43€)Laurent Gerra, vendredi 11 novembre à 20h30 (62€ et 56€)

Renseignements35 bis, av. Victor HugoTél. 04 42 02 55 14 Fax 04 42 02 94 66E-mail : s.i.lespennesmirabeau@free.frHoraires : lundi de 8h à 12h et de 14h à 18h, mardi,jeudi, vendredi de 14h à 18h, mercredi de 8h à 12h

20

ET AUSSI...

LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

SORTIR

1942, Paris est sous l'Occupation. Une mamanjuive raconte ses derniers instants de bonheuren famille. Mais de retour du parc, elle a toutjuste le temps de déposer le dernier né de sesenfants, Clara, à l'abri dans l'ascenseur. Unetroupe de soldats allemands vient de pénétrerdans l'immeuble.Adaptée du texte de Vincent Cuvelier, cette pièceraconte comment un bébé juif réussit à échapperà une mort prématurée grâce à l'intervention dela vieille voisine, de Sœur Marie-Louise et detonton Georges... de tous ces Justes convaincuspar la nécessité d'agir. Habituée à aborder dessujets forts et sensibles, la compagnie La Naïvechoisit de s'adresser aux enfants, ces adultes dedemain, qui «peuvent encore apprendre,changer et voir autrement». Hervé Pezières,metteur en scène, souligne l'importance deparler de la Shoah, de cette «folie collective»qu'on ne peut banaliser : «Si ce texte m’a tanttouché, c’est parce qu’il transporte avec lui, etavant tout, ce formidable message positifd’humanité et d’espoir.» La pièce est tantôtgrave, tantôt enjouée, les personnages sont forts,attachants, bouleversants par leur conduite sansfaille, torturant le sort pour lui donner un goûtmeilleur. On ressort l'œil humide, le soufflesuspendu, en rêvant d'une société à jamaispacifiée.

THÉÂTRE

L'Histoire de Clara

21LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

LES JOURNÉES DU PATRIMOINE17 et 18 septembre I dès 9h30La ferme pédagogique accueillera les journées dupatrimoine consacrées cette année au thème dela citoyenneté.GratuitRenseignements : 06 68 58 18 19

L'HEURE DU CONTE21 septembre I 15hSalle de conte de la bibl. GavotteLes bibliothécaires municipales présenteront uneséance spéciale «rentrée» avec des histoiresautour de l'école.GratuitRenseignements : 04 91 51 22 59

CLUB D'ÉCOUTE21 septembre I de 18h à 20hBibliothèque Maurice RipertMoment d'échange et de convivialité autour de lamusique.GratuitRenseignements : 04 91 51 22 59

CLUB DE LECTUREAu choix :26 septembre I 14hou 27 septembre I 19hMédiathèqueÉchanges et débat autour d'une sélection delivres.GratuitRenseignements : 04 42 02 03 33

Plaisir de découvrir, plaisir de lire, le Festivalde l'Imaginaire initié par la mission lecturepublique du Pays d'Aix poursuit sa route,depuis maintenant huit ans, pour rassemblertoujours plus de lecteurs autour de la science-fiction, du fantastique et de la fantasy. Troisgenres littéraires de prédilection du côtéanglo-saxon et qui parviennent enfin àgalvaniser les jeunes générations en Francenotamment depuis la sortie des sagas HarryPotter ou autre Twilight.Jeudi 13 octobre, le Festival de l'Imaginaireconvoquera les amateurs de frissons à venirassister à la rencontre organisée avec Jean-Luc Bizien. Auteur de jeux de rôles, delittérature de science-fiction, celui-cicollabore également à plusieurs collectionscomme «Vivez l'aventure», «50 surprises» (Éd.Gründ) ou «Grands Détectives» (Éd. 10/18) etse prêtera ce jour-là aux questions du public.Vendredi 14, la Compagnie Aurore deNausicaa viendra animer sa traditionnelle ettrès attendue Murder Party Surenchère fataleau cours d'un dîner dont les convives devrontélucider une affaire de crime. Guidés par desindices des comédiens, chacun pourraproposer sa version des faits, validée ou paspar le détective. Le mystère sera ainsiprolongé jusqu'au dénouement final.

ÉVÉNEMENT

Jeudi 13 octobre I 19hMédiathèque Albert Camus

Vendredi 14 octobre I 20hEspace Tino RossiTarif : 22€ sur réservationau 04 42 02 03 33 / 06 87 62 49 79

Sur un plateau dépouillé, une maison quasimentvide, des murs gris et abîmés évoquent desconditions de pauvreté. On y devine unechambre où règne avec agitation la fratrie duPetit Poucet.La compagnie Mine de rien a choisi de traiter lecélèbre conte de Charles Perrault avec unminimum d'effets, laissant le jeune spectateurs'emparer de quelques éléments pour fairevoguer librement son imaginaire. Sur scène, lesombres de la forêt simuleront un univers joyeuxprenant progressivement une dimensioninquiétante, envahissant les différents lieuxjusqu'à la maison de la terrible ogresse. Lescomédiennes Alexandra Laurent et EmilieRoudil incarneront à elles deux les différentspersonnages du conte, faisant apparaître tour àtour un Petit Poucet, futé, orgueilleux etdynamique, un bûcheron et une bûcheronneayant déterré la hache de guerre, les six frèresinterprétés de façon clownesque, une ogressedespostique et un ogre soumis et ridicule.Sensible à la magie suggestive des ombres, àl'inventivité des décors et à la dimension réelle,emphatique et surprenante des personnages, lejeune public découvrira un Petit Poucet drôle etespiègle bravant la peur, la mort..., relevantnombre de défis universellement présents dansles contes.

THÉÂTRE

Festival de l'Imaginaire«Autres mondes»

Toutes les infos et tarifs sur www.jasrod.fr et au 04 91 51 87 46 Ouverture : 20h30 I Concerts : 21h

Vendredi 7 octobre I 20h30Théâtre Henri MartinetDès 9 ansRenseignements : 04 91 67 17 79

LE PETIT POUCET

ENCONCERT AU

EN SEPTEMBRE

Jeudi 22 CONCERT ASIAN DUB FOUNDATION

SOUND SYSTEMELECTRO

1ère partie : JET SET FUCKER+ TURNTABLE BASSTAZ

Le groupe légendaire Asian Dub Foundationlivrera un concert au format Sound System

spécialement adapté aux petites scènes. Sur unmix de jungle, drum’n’bass, rap et reggae teintéde sonorités asiatiques, on retrouvera la célèbre

fureur militante du groupe.

Billetterie en ligne (9,99€) ou sur place (12€)

SYNDICAT D’INITIATIVE

Samedi 24 septembre I 18hLa CapelaneDès 6 ansRenseignements : 04 91 67 17 79

Pèire Magnan (1922-2012), escrivan nascu à Manosco e autourde rouman qu’an tóuti pèr decor li Bàssis-Aup, disié voulountiéque i’avié que si mountagno, li gènt de soun païs, li pàuri vilajounescoundu dins li valèio perdudo qu’èron sourço d’ispiracioun pèréu. Es de segur pèr acò que m’agrado tant de lou legi e lou relegi.Fau dire que siéu d’aquéli prouvençalo que mancon d’èr quourosoun trop liuen de Prouvènco. Pamens, m’agrado de vouiaja etrobe vertadieramen que lou mounde es bèu mai rèn vau ma

regioun. Es coume acò que i’a dos annado de tèms, au mitan de la«grosso poumo», dins lou brut di sereno e lou fum di veituro siéurestado palaficado dins lou Met (Metropolitan Museum of Art)davans Gardano, l’Estaco e Santo-Ventùri e au MOMA (Museumof Modern Art) davans la niue estelado. Uno chanço que lou gènide Cézanne e Van Gogh fugue recouneigu e que se trobe toujourun endré dins lou vaste mounde ounte Prouvènco rajo. Coume loucanto Jan-Bernat Plantevin «I’a qu’aqui que sian bèn» !

Valérie Payan, Escolo espenenco de lengo prouvencalo. Retrouvez les traductions des articles de la chronique provençale surle site de la Ville : www.pennes-mirabeau.org rubrique Cadre de vie / Patrimoine

Prouvènço es d’en-pertout

SORTIR

Samedi 1er & dimanche 22 ÈME FESTIVAL JAZZ

présenté par LES BIG BANDS DU 13

Samedi│20h30JAZZMANIA

BIG BAND CNRS de MARSEILLEGARDEN SWING BIG BAND

TROMBONE PLUS

Dimanche│17hAUBAGNE JAZZ BAND

PHOCEAN JAZZ ORCHESTRABIG BAND D'AIX EN PROVENCE

TROMBONE PLUS

10€ / jourRenseignements : 06 15 96 89 50 I cmf.13.bdr@aol.com

Lundi 3TASTE OF ANARCHY

METAL

AVEC NASTY + AVERSIONS CROWN+ MALEVOLENCE + VITJA + VARIALS

15€ en prévente + frais de location,billetterie également disponible sur place

Lundi 17KATATONIA + GUEST

METAL

20€ en prévente + frais de location,billetterie également disponible sur place

EN OCTOBRE

Katatonia

Aubagne Jazz Band

PÔLE EMPLOILes demandeurs d'emploi de la commune sont accueillis,sur rendez-vous, à l'antenne de Marignane

du lundi au jeudi de 8h30 à 16h15le vendredi de 8h30 à 12h30

Le Floricity Bâtiment AZAC Bausset-Florides - RD913700 Marignane

3949www.pole-emploi.fr

MISSION LOCALEBUREAU MUNICIPAL DE L’EMPLOIInformations sur la recherche d’emploi, la formation, lelogement ou les questions de santé

du lundi au vendredi9h-12h, 14h-17h (sauf le mercrediaprès-midi pour le BME et le vendrediaprès-midi pour la mission locale)

Mairie annexe de la GavottePlace Victor Isnard13170 Les Pennes-Mirabeau

04 91 67 17 89Fax 04 91 67 16 93

PLAN LOCAL D’INSERTION POUR L’EMPLOI (PLIE)Pour toutes les personnes en difficulté d’accès à l’emploi

le mardi et le jeudi9h-12h, 14h-17h

04 91 67 17 88

CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES (CAF) Avec une assistante sociale, sur rendez-vous

lundi, mardi, jeudi matin et mercrediaprès-midi

Centre social93, avenue François Mitterrand,La Gavotte

04 91 05 53 73(pour les rendez-vous)

ADIL (AGENCE DÉPARTEMENTALE POUR L’INFORMATION SUR LE LOGEMENT) Permanencele 1er mardi de chaque mois9h30-12h30, 13h30-17h

ADIL des Bouches-du-RhôneAntenne de Vitrollesbât. la Ginestière(quartier des Plantiers)

04 96 11 12 00

CAUEArchitecte conseil du CAUE│M. Dussol

Permanences les 2ème et 4ème vendredis de chaquemois 9h-12h

Service UrbanismeRue Jean Aicard, les Cadeneaux

09 69 36 24 12

RENDEZ-VOUS DU MAIRE tous les moissur rendez-vous Hôtel de ville des Pennes-Mirabeau (Mairie) 09 69 36 24 12

CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX Permanenceles 2ème mardi de chaque mois17h-18h30

Salle des Bouroumettes (à côté de la crèche)7, chemin de Pierrefeu ‒ Les Cadeneaux13170 Les Pennes-Mirabeau

04 13 31 11 7304 13 31 08 97

MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUEM. Vincensini reçoit, sur rendez-vous, les administrés quis’estiment victimes d’un dysfonctionnement des servicespublics et assimilés

les lundis et mardis matin

Mairie : 7, rue P. et M. CurieAix-en-ProvenceMJD : bât i2, 2, rue Raoul FollereauAix-en-Provence

04 42 91 93 95

04 42 20 90 32

ORDRE DES AVOCATSConsultations gratuites pour les moins de 18 ans

le mercredi14h30-16h30

Palais de justice, Place VerdunAix-en-Provence

04 42 21 72 30

PERMANENCES NOTARIALES Le 1er jeudi de chaque mois9h - 12h(Rendez-vous conseillé)

Service UrbanismeRue Jean Aicart - Les Cadeneaux13170 Les Pennes-Mirabeau

04 42 46 99 99

CONCILIATEUR DE JUSTICEM. Jean-Paul Lancar

le 1er mardi et le dernier mercredi dumois14h-17h sur rendez-vous

Mairie annexe de la GavottePlace Victor Isnard13170 Les Pennes-Mirabeau

04 91 67 17 88CONSULTATION JURIDIQUE (CDAD)sur rendez-vous

Permanence le 3ème mercredi du mois9h-12h

APERS (ASSO. AIXOISE DE PRÉVENTION ET DE RÉINSERTION SOCIALE)Service d'aide aux victimes d'infraction pénale

Permanences sur rendez-vousles 2ème et 4ème jeudis du mois9h-12h

04 42 52 29 00

ÉCRIVAIN PUBLICM. Blasini

Les 2ème et 4ème mercredis de chaquemois de 14h à 17h30

Hôtel de Ville 09 69 36 24 12

CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALERenseignements sur les mesures mises à disposition par lacommune ou ses partenaires sociaux : demi-tarif cantine,gratuité des transports scolaires, chèque d’accompagnementpersonnalisé...

Chef-lieu : 15, av. Victor HugoGavotte : 77, av. François Mitterrand

04 42 10 11 4304 91 09 77 04

PERMANENCE APA ALLOCATION PERSONNALISÉE D'AUTONOMIE

Conseil généralPermanence le 1er lundi de chaque mois14h30-17h30

CCAS de la Gavotte77, av. François Mitterrand

04 91 09 77 04

CARSAT SUD-EST(CAISSE D’ASSURANCE RETRAITE ET DE LA SANTÉ AU TRAVAIL)

du lundi au vendredi8h30-12h et 13h-16h

L'Atrium bât. A│4, av. M. Pagnol│Aix-en-Pce10 av. José Nobre│Martigues (mardisseulement)

39 60 (particuliers)0821 10 13 13 (sociétés)www.carsat-sudest.fr

EMPLOI/LOGEMENT

PERMANENCES

ACTION SOCIALE

PERMANENCES JURIDIQUES

PRATIQUE

DÉPÔT ET RAMASSAGE DES DÉCHETSEncombrants et déchets vertsDÉPÔT EN DÉCHETTERIE- Déchets encombrants, gravats, cartons, ferrailles, électronique...- Déchets verts conditionnés, encombrants, cartons et gravats- Huiles végétales

du lundi au samedi 9h-12h, 14h-17hdimanche et jours fériés 9h-12h

La Grande Colle Est, Les Pennes (particuliers)Route de la Carrière, Les PennesRousset, La Parade, Bouc-Bel-Air, Peyrolles,Saint- Paul-lez-Durance et Pertuis.

0810 00 31 10

04 91 51 02 1604 42 67 18 4104 42 29 15 96

ENVIRONNEMENT

2322 LE PENNOIS I SEPTEMBRE I 2016

OPINIONSLES PENNES-MIRABEAU D’ABORD

LES PENNES BLEU MARINE

GROUPE LES RÉPUBLICAINS

GROUPE PENNES-AVENIR

Cet été, deux événements majeurs ont eu lieu auxPennes-Mirabeau. Le premier, «l'affaire burkini» amontré que notre municipalité ne reculerait pasdevant les pratiques religieuses les plusrétrogrades. Nous avons amorcé un mouvementqui a été repris dans le monde entier et qui nous aplacés au cœur de l'actualité nationale etinternationale et avons défendu ce que pensel'immense majorité des Pennois sur ce sujet.

Le Front National local a d'ailleurs paru bien enretrait sur ce sujet, peut-être l'effet des vacances,mais il ne fait aucun doute pour nous qu'ilstrouveront un moyen de polémiquer sur la décisionque nous avons prise. Il leur est en effet impossiblede concéder quoi que ce soit à notre municipalité

parce que leur position est de s'opposer à tout,quitte à être ridicules.

Le second sujet, c'est bien sûr ce terrible incendiequi a ravagé notre commune. À propos, nous nesouhaitons aucune polémique, juste rendrehommage à tous ceux qui ont lutté. Pompiers,Comités Communaux de Feux de Forêt, Police,agents municipaux et les Pennois qui ont su garderleur sang froid et montrer leur solidarité face àcette tragédie. De nombreux efforts sont à venirpour sécuriser les sols, pour mettre en sécurité lesmaisons et enfin pour reboiser.

Suite au terrible incendie qui a touché notrecommune, nous souhaitons faire part auxnombreux Pennois sinistrés, de notre solidarité.C’est spontanément que nous avons proposé notreaide à la cellule de crise mise en place. Noussouhaitons souligner le courage et le sang-froiddes Pennois, ainsi que le travail des marins-pompiers et des sapeurs-pompiers, qui au péril deleurs vies, on fait le maximum pour protéger lesPennes et les autres villes menacées.En 2004, déjà un énorme incendie avait eu lieu.Les Pennois devront-ils régulièrement etfatalement subir de tels incendies ? Quelquesmesures sont prises comme du débroussaillement,mais cela est très loin d’être suffisant. Nous devonsinvestir dans une sectorisation de la forêt, comme

dans les Landes, ce qui permet d’éviter lapropagation du feu. Dans le budget des Pennes, le fonctionnementapproche les 70% alors que la moyenne nationalepour les villes de même strate approche les 50%.Dans de telles conditions, il est difficile d’investirpour la sécurité des Pennois. Dans cet été « riche » en évènements, nous avonseu la burkini partie annulée... Le fait que lesPennes soit choisie pour ce genre d’évènementn’est pas un hasard. M. Amiel à force decomplaisances et de reculades, encourage ce typede dérive : lorsqu’un animateur qui encadre desjeunes Pennois, explique qu’il y a des femmespures et impures (en arabe) dans une interview, laréaction de M. Amiel est l’attribution d’une

subvention et le maintien de l’animateur dans sesfonctions. A côté, il abandonne le projet derénovation de l’église St Blaise, symbole de notreidentité. Alors que la journée jilbeb de bain étaitprévue depuis le mois de mai, il aura fallu attendreun emballement médiatique en août de plusieursjours pour qu’enfin M. Amiel réagisse!

Une nuit ardente.

Notre commune a vécu la pire nuit de ces dernièresdécennies. De violents incendies ont traversé lesPennes-Mirabeau avec force et violences.Nous souhaitions vivement remercier toutes celles etceux qui se sont mobilisés dès le mercredi et ce,durant plusieurs jours : pompiers, élus, agents,associations, mais aussi les Pennois. Les Pennois ont fait preuve après ce drame d'unesolidarité hors norme et sans faille. Si notre communereste géographiquement très dispersée, nous avonsnéanmoins démontrer que sa population ne faisaitqu'une !A nous de rester dorénavant mobilisés pour lessinistrés, pour reconstruire notre commune maisaussi, pour nous assurer que les criminels à l'origine

de ces incendies soient très sévèrement condamnésune fois que l'enquête aura fait la lumière sur cesdéparts de feu consécutifs.

1936 les congés payés pour tous ; on en est loinaujourd’hui pour beaucoup faute de moyensfinanciers. Cette dégradation des conditions de viese manifeste dans l’organisation de la société oùl’humain n’est plus la priorité. Il faut changer çà.Ne pas remplacer les fonctionnaires qui partent àla retraite c’est grossir le nombre de chômeurs,baisser la qualité du service public : RTM, TER sanscontrôleur, gares sans personnel, causes dedégradation. Les caméras multipliées sans unpersonnel suffisant conduisent à des situationsdramatiques comme à Nice.Comment peut-on parler de relance avec uncitoyen au RSA, au minimum vieillesse ? Il fautarrêter cette politique, répartir autrement lesrichesses. Une politique d’environnement aux

Pennes, au bord des routes et autoroutes avec descantonniers, l’entretien des espaces verts,l’obligation pour les entreprises de dépolluerseraient créateurs d’emplois et de cotisations. C’estle fil rouge du Front de Gauche.Autour de la table du Conseil Municipalverbalement tous les élus sont plus à gauche que leF. de G.. On en est très loin dans les écrits du FrontNational qui vomit le logement et tout ce qui estsocial. Les postiers ont fait grève pendant 15 jours,les salariés du centre de tri des déchets un mois. Ilsn’ont été soutenus que par les élus et militants duF. de G., la CGT. Les grévistes ont attenduvainement les élus du PS, les républicains et tousceux du Conseil Municipal. Pourtant ils nerevendiquaient que l’amélioration des conditions

de travail, de leur sécurité et leur santé face augéant SUEZ. Seule la Marseillaise a fait la Une dansce conflit d’un autre siècle, la Provence n’est venueque le 30ème jour de la grève.Si l’on veut changer la Société, il faut agir sur leterrain. Nous y sommes ! Les citoyens sedésintéressent d’une politique qui ne tient pascompte de leurs préoccupations et de leursbesoins.

Merci aux services publics et à tous les bénévolesqui ont œuvré lors des incendies sur les Pennes !

Nous restons à votre écoute par courriel :lespennes.bleumarine@gmail.com

ou au 06 03 45 45 78.

Serge BARONIPCF/Front de Gauche

Geneviève BATTINI et Romain AMARO.Contact : republicainspennois@gmail.com

republicains.pennes-mirabeau.com