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S322 88e réunion annuelle de la Société francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique
« sud-nord » et une réinsertion de celle-ci au ras du rebord glé-noïdien en lieu et place de la suture avec le ligament acromiocoracoïdien. L’objectif était de diminuer le taux d’arthrose dufait de la position strictement extra-articulaire de la butée etd’améliorer la stabilité par l’effet « Bankart » associé. Le but decette étude avec un recul minimum de 10 ans, a été de vérifier cettehypothèse. Entre janvier 1995 et décembre 2001, 78 épaules ont étéstabilisées avec cette technique. Soixante-dix épaules (89,7 %) ontpu être évaluées, dont 58 (82,8 %) avec un bilan radiographique.Il s’agissait de 48 hommes et 20 femmes (2 cas bilatéraux) d’âgemoyen égal à 26,7 ans au moment de l’intervention. Cinquante-neufétaient sportifs dont 25 en compétition. La stabilité a été évaluéepar un questionnaire, toute luxation ou subluxation étant consi-dérée comme une récidive. Au recul moyen de 13 ans (10—15), iln’y a eu aucune réintervention ni pour instabilité ni pour douleurni pour ablation du matériel. Le score moyen de Duplay était de82,6 points, le « Subjective Shoulder Value » moyen de 91,9 %, letaux de satisfaction de 98,5 %. Le taux de récidive était de 1,4 % :une seule luxation vraie, traumatique et aucune subluxation. Dixpatients ont conservé une appréhension corrélée à la notion d’unehyperlaxité préopératoire (p < 0,05). Il a été noté 5 (8,5 %) arthrosesselon les critères de Samilson et Prieto : 4 de stade I et une de stadeII dont 2 existaient en préopératoire et ne se sont pas aggravées.Sept butées étaient débordantes : une seule était associée à unearthrose de stade I (non significatif). Il y a eu 4 pseudarthroses et9 lyses dont 2 partielles. Aucune des ces anomalies radiologiquesne s’est accompagnée d’instabilité ou de douleur. Les résultats decette modification technique font état d’un taux de récidive baset d’une incidence de l’arthrose gléno-humérale (8,5 %), très infé-rieure à celle de toutes les séries publiées avec un recul minimum de10 ans. Rendre la butée strictement extra-capsulaire semble être unfacteur important pour diminuer le risque d’arthrose à long terme.Par ailleurs la réinsertion capsulaire semble atténuer les effetspotentiellement néfastes des complications radiologiques (butéedébordante, lyse et pseudarthrose).
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.133
193Peut-on obtenir la consolidationosseuse des butées coracoïdiennesfixées par Double-Bouton ?Patrick Gendre ∗, Charles-Édouard Thélu ,Charles Bessière , Thomas d’Ollonne ,Christophe Trojani , Pascal BoileauService de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,hôpital de l’Archet 2, 06200 Nice, France∗Auteur correspondant.
Objectif.— Évaluer le taux de consolidation osseuse des butées cora-coïdiennes fixées par Double-Bouton sous-arthroscopie.Méthodes.— Série prospective continue de 89 patients traités sousarthroscopie par butée coracoïdienne (Bristow-Latarjet) associée àune réinsertion du labrum. La fixation de la butée était assurée pardeux Endo-Boutons reliés par une suture. Tous les patients ont béné-ficié d’un scanner postopératoire précoce et d’un autre plus tardifafin d’évaluer le positionnement et la consolidation osseuse. Troisgroupes de patients : groupe A (36 butées debouts avec compres-sion manuelle), groupe B (35 butées debouts avec compression àl’aide d’un tenseur spécifique) et groupe C (18 butées couchées aveccompression à l’aide d’un tenseur spécifique).Résultats.— Le positionnement de la butée était sous-équatorialdans 93 % (83/89) et tangent à la surface glénoidienne dans 95 %(85/89). Au recul moyen de 14 mois (6—24), la consolidation osseuseétait acquise dans 63 % (22/35) dans le groupe A, 81 % (17/21) dansle groupe B et 87 % (7/8) dans le groupe C. Aucune migration, nifracture de butée n’a été observée. Aucun patient présentant une
consolidation fibreuse ne signalait de douleur de l’épaule. Aucunerécidive d’instabilité n’a été observée.Conclusion.— La fixation des butées coracoïdiennes utilisant unfil monté sur deux endo-boutons est prometteuse : elle permetd’obtenir la consolidation osseuse de la butée tout évitant les pro-blèmes rencontrés avec la fixation par vis (arrachement, migration,fracture de la butée). L’utilisation d’un tenseur, en permettant unemeilleure compression osseuse, améliore le taux de consolidationde la butée quel que soit sa position (debout ou couchée).
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.134
194Intervention de Latarjet :l’arthroscopie améliore-t-elle lepositionnement de la butée ?Blandine Marion ∗, Julien Deranlot ,Shahnaz Klouche , Geoffroy Nourissat ,Philippe Hardy9, rue Perdonnet, 75010 Paris, France∗Auteur correspondant.
Le développement d’ancillaires dédiés permet de réaliserl’intervention de Latarjet sous-arthroscopique. Le bénéfice d’unetelle technique n’est pas encore validé. Notre étude prospectivecomparative évalue le positionnement de butées mises en placesous-arthroscopique et à ciel ouvert.Patients et méthode.— Nous avons mené une étude pros-pective comparative multicentrique (2 centres) du 1er janvier2012 au 31 décembre 2012. Le premier groupe (1) était composéde 18 patients (15 hommes et 3 femmes). Dans ce groupe labutée d’épaule était réalisée par voie mini-invasive (ancillaireArthrex® Naples, FL). Le second groupe (2) était composé de17 patients (15 hommes et 2 femmes) et la chirurgie était réali-sée sous-arthroscopie (Depuy-Mitek, Raynham, MA). Les mesures depositionnement de la butée étaient réalisées sur 2 incidences radio-logiques standards réalisées à 3 semaines de la chirurgie : épaule deface rotation neutre et profil de Lamy.Résultats.— Le positionnement medio-latéral de la butée était enmoyenne à 6,6 mm (± 5,5) pour le groupe 1 et de 3,7 mm (± 3,3)pour le groupe 2 (p = 0,036). Le positionnement cranio-caudale dela butée était a 44,4 % en dessous de 5 h pour le groupe 1 contre94,1 % pour le groupe 2 (p = 0,002).Conclusion.— Notre étude montre une latéralisation du positionne-ment des vis de la butée dans la technique sous-arthroscopie maisle positionnement équatorial est meilleur sous-arthroscopie qu’entechnique mini-open.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.135
195Faut-il réparer une rupture de lacoiffe des rotateurs chez les patientsde plus de 60 ans ? Étude prospective,randomisée et comparative à proposde 103 patients revus à un reculmoyen de 4 ansAdrien Jacquot ∗, Charles Dezaly ,Francois Sirveaux , Daniel Molé11, rue Jean-Lamour, 54000 Nancy, France∗Auteur correspondant.
Introduction.— Longtemps réservée aux patients de moins de 60 ans,l’évolution des techniques et l’avènement de l’arthroscopie, nousamène à étendre les indications de réparation de coiffe aux patientsplus âgés. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats fonc-tionnels et anatomiques de la réparation arthroscopique de coiffe