PHILIPPE DANCAUSE

s’enrichir, s’épanouir, se développer 1

Simple, Compliqué, Complexe, Chaotique…

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Schéma heuristique

PERT… GANTT…

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Le niveau d'apprentissage O est caractérisé par la spécificité de la réaction dans un environnement spécifique qui

adaptée ou inadaptée n'offre pas de possibilité de correction. C'est un niveau où le fonctionnement par essai et

erreur serait impossible. Bateson écrit: "il s'agit du cas où une entité présente un changement minimal dans sa

réponse à un élément itéré d'excitation sensorielle [...] le mot apprendre s'applique à la simple réception d'une

information provenant d'un événement extérieur, d'une façon telle qu'un événement analogue se produisant à un

moment ultérieur (et approprié) transmettra la même information". Pour Robert Dilts, à ce niveau, il ne peut pas

y avoir de changement.

Le niveau d'apprentissage 1 est un changement de la spécificité de la réaction par choix correctif d'une autre

option au sein d'un ensemble d'alternatives. Ce niveau concerne les phénomènes d'accoutumance, le

conditionnement pavlovien, les contextes de récompense instrumentale et d'évitement instrumental, l'apprentissage

routinier. Tout élément de perception ou de comportement peut être un stimulus, une réponse ou un renforcement,

selon la façon dont est ponctué l'ensemble de la séquence d'interaction. Au degré 1, il y a apprentissage d'une

certaine habileté. Pour Robert Dilts, à ce niveau, il y a changement dans l'action par flexibilité.

Le niveau d'apprentissage 2 est un changement dans le processus d'apprentissage 1 par un changement correctif

par choix d'un autre ensemble d'alternatives ou par un changement dans la manière par laquelle la séquence est

ponctuée. C'est la notion d'apprentissage de l'apprentissage et de transfert de l'apprentissage à d'autres contextes.

A ce niveau, intervient la capacité à la discrimination et à la généralisation des contextes. Pour Robert Dilts, il y a

changement dans la manière par laquelle la situation et le comportement sont catégorisés, exemple, la

recherche de l'intention positive d'un comportement fait passer du comportement à la catégorie

"croyance".

Le niveau d'apprentissage 3 est un changement dans le processus d'apprentissage 2 par un changement correctif

par choix dans le système des ensembles d'alternatives. C'est la notion de réorganisation structurelle. C'est

apprendre comment on a appris à apprendre. Dans ce degré 3, l'individu perçoit les contextes dans lesquels son

identité s'est forgée et se perpétue. Les changements sont de l'ordre de la redéfinition du "soi". Pour Robert Dilts,

à ce niveau, il y a changement dans le système de comportement, c'est un changement identitaire qui se

fait par modélisation métaphorique et/ou par métacognition par méta de méta.

Bateson envisage la possibilité d'un niveau d'apprentissage 4 peu fréquent chez l'humain. Robert Dilts propose

qu'à ce niveau les changements sont de l'ordre de "quelque chose de radicalement nouveau, de jamais fait

par d’autres; il y a changement d’état, de perspective : il parle de la notion de génie, il y a entrée dans un

nouveau territoire.

Dave Snowden 1954…

Gregory Bateson 1904 - 1980

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Le niveau d'apprentissage 0 est caractérisé par la spécificité de la réaction dans un

environnement spécifique qui adaptée ou inadaptée n'offre pas de possibilité de

correction.

C'est un niveau où le fonctionnement par essai et erreur serait impossible. Bateson

écrit: "il s'agit du cas où une entité présente un changement minimal dans sa réponse à

un élément itéré d'excitation sensorielle [...] le mot apprendre s'applique à la simple

réception d'une information provenant d'un événement extérieur, d'une façon telle qu'un

événement analogue se produisant à un moment ultérieur (et approprié) transmettra la

même information".

Pour Robert Dilts, à ce niveau, il ne peut pas y avoir de changement.

SIMPLE : les sens catégorisent la réponse…

La réponse est connue. Elle peut être répétée… En général, elle est en conformité avec les coutumes, les règles ou les habitudes…

C’est la meilleure pratique qui a pu être mise en place en fonction du contexte.

Chacun peut faire. S’y former est possible. La voie réalisée était cohérente. L’effort effectué va dans le sens des meilleures pratiques.

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Le niveau d'apprentissage 1 est un changement de la spécificité de la réaction par choix correctif d'une autre option au

sein d'un ensemble d'alternatives. Ce niveau concerne les phénomènes d'accoutumance, le conditionnement pavlovien, les

contextes de récompense instrumentale et d'évitement instrumental, l'apprentissage routinier. Tout élément de perception ou

de comportement peut être un stimulus, une réponse ou un renforcement, selon la façon dont est ponctué l'ensemble de la

séquence d'interaction. Au degré 1, il y a apprentissage d'une certaine habileté.

Pour Robert Dilts, à ce niveau, il y a changement dans l'action par flexibilité.

Le niveau d'apprentissage 2 est un changement dans le processus d'apprentissage 1 par un changement correctif par

choix d'un autre ensemble d'alternatives ou par un changement dans la manière par laquelle la séquence est ponctuée.

C'est la notion d'apprentissage de l'apprentissage et de transfert de l'apprentissage à d'autres contextes. A ce niveau,

intervient la capacité à la discrimination et à la généralisation des contextes.

Pour Robert Dilts, il y a changement dans la manière par laquelle la situation et le comportement

sont catégorisés, exemple, la recherche de l'intention positive d'un comportement fait passer du

comportement à la catégorie "croyance".

COMPLIQUE : les sens analysent la réponse possible…

La réponse peut être connue, pensée. Elle peut être répétée…

Elle est centrée sur une réponse adaptée à la situation.

La réponse nécessite une expertise. Il y a de multiples perspectives pour réaliser. Il y a centrage sur une solution adaptée et optimisée.

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COMPLEXE : les sens explorent la réponse possible…

La réponse utilise des principes directeurs. Elle peut être répétée partiellement…

Elle est centrée sur l’émergence de la réponse adaptée à la situation.

La réponse nécessite des interactions entre ce qui est connu et ce qui est inconnu pour permettre la réalisation. Il y a incertitude sur le « comment » les individus et les choses vont se comporter. Il y a recherche de l’efficacité…

Le niveau d'apprentissage 3 est un changement dans le processus d'apprentissage 2 par un

changement correctif par choix dans le système des ensembles d'alternatives. C'est la notion de

réorganisation structurelle. C'est apprendre comment on a appris à apprendre. Dans ce degré 3, l'individu

perçoit les contextes dans lesquels son identité s'est forgée et se perpétue. Les changements sont de

l'ordre de la redéfinition du "soi".

Pour Robert Dilts, à ce niveau, il y a changement dans le système de comportement, c'est un

changement identitaire qui se fait par modélisation métaphorique et/ou par métacognition par méta de méta

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CHAOTIQUE : les sens passent à l’acte et propose la réponse…

Le résultat est de l’ordre d’une intuition fondamentale. Elle ne peut être répétée en tant qu’acte réfléchie…

La réponse est centrée sur l’innovation, la découverte d’un nouveau territoire ou une nouvelle carte du monde.

La réponse est lié à quelque chose entraînant un haut niveau de changement (turbulence). Il y a une sensation de partir ailleurs plutôt que d’être avec… Il est requis de recréer de la stabilité er de l’ordre… … … ORDO AB CHAO…

Bateson envisage la possibilité d'un niveau d'apprentissage 4 peu fréquent chez l'humain.

Robert Dilts propose qu'à ce niveau les changements sont de l'ordre de "quelque chose de

radicalement nouveau, de jamais fait par d’autres; il y a changement d’état, de perspective : il

parle de la notion de génie, il y a entrée dans un nouveau territoire.

de Gregory Bateson à Robert Dilts

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Robert Dilts 1955…

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ACCOMPAGNER LES PERSONNES, c’est

au niveau du contexte : être guide, protecteur, pilote ou gardien

LES PILOTER DANS L’ENVIRONNEMENT

au niveau de l'action, des comportements : être coach ou entraîneur

LES COACHER ET LES ENTRAINER A PRODUIRE

DES COMPORTEMENTS EFFICACES

au niveau des capacités, des compétences : être enseignant ou formateur

LEUR APPRENDRE A DEVELOPPER DES STRATEGIES

COGNITIVES EFFICIENTES

au niveau des représentations : être mentor

LES AIDER A ELARGIR LEUR CADRE DE REFERENCE

au niveau de l'identité : être sponsor

LEUR PERMETTRE DE DEPLOYER UNE COHERENCE

PERSONNELLE DANS LEUR PRATIQUE PROFESSIONNELLE

au niveau de la mission : être éveilleur

PARTICIPER A L’EMERGENCE DE LEUR

CHARISME PROFESSIONNEL

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MATRICE D’ANALYSE DU POSITIONNEMENT

NOM :

CONTEXTE DU PROBLEME Quel est-il ? En quoi influence-t-il ?

Quelles sont les contraintes liées à l’environnement ? Quelles sont les facilités ou les opportunités liées au contexte ou à l’environnement qu’utilise la personne ?

ACTIONS COMPORTEMENTS Qu’est-ce qui est fait ? Comment ?

Quels sont les comportements qui posent problèmes ? Quels sont les comportements spécifiques actuels des individus qui ont besoin de telle capacité ? Quels sont les comportements observables qu’utilise la personne modélisée et qui diffèrent de ceux qu’appliquent les personnes qui sont inadaptées ?

CAPACITES COMPETENCES Quelles ressources sont utilisées ?

De quelles capacités spécifiques ou stratégies cognitives les individus manquent-ils ? Quelles sont les capacités mentales ou les stratégies cognitives spécifiques employées par la personne ?

REPRESENTATIONS VALEURS Qu’est-ce qui est ressenti ? Qu’est-ce qui est important ?

A partir de quelles représentations ou hiérarchie de valeurs les individus fonctionnent-ils ? Quelles croyances a la personne qui est différente de celles des personnes adaptées et qui amène l’efficacité ? A partir de quelles valeurs ou de quelle hiérarchie de valeurs la personne adaptée fonctionne-t-elle ?

IDENTITE Qui est-il ou qui êtes-vous ?

MISSION Dans quel but ?

Comment se perçoivent les individus ? De quelle mission les individus se sentent-ils investie ? Comment la personne adaptée se perçoit-elle ? De quelle mission la personne adaptée se sent-elle investie ?

IDEAL Quelle vision utopique me ou le guide ?

Quelle est la vision qui organise l’activité de l’individu ? Quelle est la vision qui organise l’activité de la personne modélisée ?

MATRICE DE REPOSITIONNEMENT NOM :

CONTEXTE DU PROBLEME Influences à repositionner Faire évoluer la compréhension du problème vers …

ACTIONS COMPORTEMENTS Que faire concrètement ? Comment (planification) ?

CAPACITES COMPETENCES Quelles ressources doit-il (dois-je) mettre en oeuvre ?

De quoi a-t-il (ai-je) besoin ?

REPRESENTATIONS VALEURS Quel nouveau cadre doit être envisagé? Le Comme si c’était possible ?

IDENTITE Qui doit-il (dois-je) être ? Qui peut-il (puis-je) être ? MISSION Dans quel but ?

IDEAL Quelle vision doit-il (dois-je) partager ?

Des niveaux de leadership

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Robert Dilts propose des « maîtrises » liées au leadership afin de promouvoir le changement au sein des organisations, soit :

Maîtrise de soi (états)

aligner la vision proposée et l'action réalisée ou demandée,

créer une congruence entre le messager qu’est le leader et le message produit,

avoir conscience des cartes mentales et des suppositions de chacun.

Maîtrise de l'espace problème (système)

réaliser un examen approfondi du système,

trouver les éléments et questions pertinents par rapport à l’espace problème,

découper le processus en étapes gérables.

Maîtrise de la communication (messages)

développer des compétences d’écoute et de transmission verbales et non verbales,

Utiliser les différents canaux de représentations de chacun (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, gustatif),

Interpréter et gérer les méta-messages (communication para verbale et non verbale),

Maîtrise de la relation (rapport)

adopter des perspectives multiples plutôt que s’enfermer dans son modèle du monde,

comprendre les différents styles de pensée des parties prenantes,

reconnaître l'intention positive du comportement de l’autre.