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Physiopathologie des Hypersensibilités
MA Gougerot-Pocidalo
UFR de médecine Paris 7-Site Bichat
16 Nov 2012
Classification des différents types d’hypersensibilité
Antigène
Réponse immunitaire normale élimination
Réponse immunitaire anormale, inappropriée et/ou excessive = hypersensibilité
Classification de Gell et Coombs :
Type I = hypersensibilité immédiate ou anaphylaxie ou allergie
Type II = hypersensibilité médiée par les anticorps
Type III = hypersensibilité médiée par les complexes immuns
Type IV = hypersensibilité retardée
I-Hypersensibilité Immédiate (HS typeI)= Allergie Immédiate=Anaphylaxie
La RI est excessive et/ou inappropriée. Peut être rapide après rencontreavec l’Ag (immédiate) dans les descriptions initiales mais pas toujours (allergène alimentaire)
Elle est médiée par les IgE
Elle survient chez certains individus, sur un terrain génétique particulier;ces individus sont dits atopiques
Atopie : terrain ou prédisposition familiale ou personnelle à développer dans la vie différentes manifestations cliniques correspondant à la présence d’IgE vis-à-vis de différents Ags de l’environnement, alimentaires, … appelés allergènes
Elle ne se manifeste qu’après une première exposition à l’Ag
« a » privatif « topie » lieu : mal placé, déplacé
Historique
-Choc anaphylactique : découvert en 1902 par C. Richet et P Portier
Etude sur des vaccinations contre des extraits de méduses:
JO J2 J25
AsphyxieHypotensionMort
non toxique non toxique
Dépend d’une première exposition à l’Ag
Anaphylaxie: « ana » sens contraire- « phylaxie » protection
Mécanismes
• Dépend d’une classe d’Immunoglobulines: les IgE
• 0,1-0,4 µg/mL chez les sujets normaux
• Chez le sujet atopique svt 10 fois plus élevé
• Demi-vie sérique : 2 à 3 jours
• Demi-vie à la surface des cellules : plusieurs semaines (Rôle +++ Récepteurs)
PM=190000 PM=150000
IgE IgG
Synthèse excessive des IgE
CPA
LyTh1
LyTh2
Plasmocytes
IgE spécifique de l’allergène
stimulationinhibition
IL-12 IL-2IFN
IL- 4IL-5IL-13
IL-4
CD4
CD4
LyB
HS Type I: Réponse TH2 excessive
Allergène
Les récepteurs pour les IgE
chaîne
chaîne 2 chaînes
FcRI
ITAM
. Récepteur de haute affinité
. > 50 000 par basophile
. Chaîne a: 2 domaines extracel. proches de ceux des Ig (superfamille Ig) • qui fixent les IgE par C3. 2 chaînes liées par pont diS possèdent 2 ITAM (idem TCR et BCR) Mastocytes Basophiles
FcRII
CD23soluble
. Récepteur de basse affinité
. une partie peut être clivée par protéolyse CD23s. Rôle régulateurMastocytes Baso Eosino Phagocytes LyB et LyT
ITAM: Immunoreceptor Tyrosine-based Activation Motifs
Cellules responsables de l’HS Type I
• Granulations violet foncé après coloration au May Grünwald GiemsaContiennent de nombreux médiateurs• < 1% des leucocytes circulants
Mastocyte: tissus (peau), muqueuses, séreuses
Polynucléaire basophile : Sang circulantPolynucléaire basophile : Sang circulant
Granulations contenant de nombreux médiateurs
Médiateurs de l’Hypersensibilité de type IPrimaires: stockés dans les granulations:
• Histamine: Perméabilité vasculaire; vasodilatation; contraction muscles lisses;
• Protéases: Clivage du complément; dégradation des mbs basales; Secrétion du mucus bronchique
• Facteur chimiotactique pour les éosinophiles• Facteur chimiotactique pour les neutrophiles
Secondaires: libérés après la dégranulation par rupture des mbsou néosynthèse après activation
• PAF: plaquettes, contractions muscles lisses pulmonaires• Leucotriènes: Perméabilité vasculaire, contractions muscles lisses• Prostaglandines: Vasodilatation, contractions muscles lisses • Bradykinine: Perméabilité vasculaire, contractions muscles lisses • Cytokines: TNF, IL-1: anaphylaxie systémique
IL-4, IL-13: synthèse d’IgE Autres cytokines
IgE
Mastocyte ou basophile
FcRI
Hypersensibilité de type I : mécanisme de la sensibilisation
allergène
plasmocyte
Libération d’IgE spécifiques de cet allergène
1er contact de l’organisme avec l’allergène
Fixation sur les FcRI + FcRII autres cellules
Phase de latence asymptomatique
Hypersensibilité de type I : mécanisme de la phase effectrice
IgE
allergène
. Pontage de 2 IgE donc des FcRI signalisation. Dégranulation immédiate histamine, enzymes, cytokines…. Néo-synthèse lente PG, LT, PAF…
Mastocyte ou basophile
FcRI
IgE
allergène
. Dégranulation (enzymes….)
. Néo-synthèse (PAF, LTB4, PG, cytokines..)
FcRII
Éosinophiles, macrophages2ème contact de l’organisme avec le même allergène
Phase précoce
Phase tardive, prolongée
En résumé. Premier contact avec l’allergène, RI, production d’IgE, fixation des IgE sur les cellules via les différents types de R sensibilisation
. Second contact avec l’allergène, fixation sur le Fab des IgE, pontage des R, activation des signaux intracellulaires, dégranulation rapide des médiateurs pré-formés et induction plus lente de la synthèse d’autres médiateurs phase effectrice
Phase effectrice précoce (ex : allergie des voies respiratoires)
Mastocytes, Basophilesquelques minutes après l’introduction de l’allergène:œdème, érythème, contraction des fibresmusculaires lisses (bronchospasme de l’asthme)
Phase effective tardiveEosinophiles, neutrophiles, macrophages,
Lymphocyte T dans les heures qui suivent, persiste 1 à 2 j: réaction
inflammatoire de résolution lente, en plusieurs pics
Manifestations cliniques
Anaphylaxie systémique: choc anaphylactique: détresse respiratoire, hypotension mort possible
Venins d’Hyménoptère, médicaments (pénicilline, curare)…..
Anaphylaxie localisée:Rhinite allergique: « rhume des foins » (allergènes aériens,
mastocytes des muqueuses (œil, nez, tractus resp sup)
Asthme: allergènes aériens et mastocytes tractus resp inf
Cutanée: urticaire, réaction papuleuse avec œdème et érythème, dermatite atopique (eczéma allergique)
Allergies alimentaires: vomissements, diarrhée, asthme, urticaire
Eczema
Urticaire
Angio-œdème localisé
Œdème de Quincke
Les allergènes ou composants allergéniques
Tout antigène ou haptène qui, dans certaines conditions et chez
certains individus, induit la synthèse d’IgE, puis se liera de manière
spécifique à celles-ci pour provoquer des manifestations cliniques
variées. Élargissement possible aux HS sans IgE (type II, III, IV)
Ag : - pollens, déjections d’acariens, phanères d’animaux,
venins d’insectes, aliments… PM >10kDa
- souvent conservés au cours de l’évolution
haptènes : médicaments, ions metalliques PM < 1000Da
Prédisposition génétique: polygénique. RI de l’hôte+++.Démontrée par les études génétiques familiales. Risque pour un enfant d’être atopique :
0 parent allergique 15%1 parent allergique 25%2 parents allergiques 50% (80% si même
maladie). Concordance au sein d’une fratrie :
40% entre non jumeaux ou jumeaux dizygotes80% entre jumeaux monozygotes élevés ensemble50% entre jumeaux homozygotes élevés
séparément. Au sein d’une même famille, les manifestations cliniques sont variable
autres facteurs:. Nature chimique : 25% sont des enzymes. Voie de pénétration. Durée et fréquence d’exposition
Facteurs déterminant le potentiel allergisant d’un Ag :
.
Influence de l’environnement
- Très forte augmentation de la prévalence depuis 25 ans (X2 ?)
- Le mode de vie « occidental » des pays « développés » est un facteur de recrudescence des allergies : tabagisme, gasoil, plantations, animaux familiers, alimentation (modifications de la flore intestinale) diminution de la pression infectieuse:
amélioration de l’hygiène + : prévention infections - : maladies allergiques
Prévalence : 20% à 25% dans les populations occidentales. Au moins un français sur quatre à une période de sa vie. 300 millions d’asthmatiques dans le monde, 3 millions en France. 10 à 20% des enfants ont eu un eczéma; 15 % un asthme. Asthme de l’enfant peut disparaître à l’adolescence. Maladies chroniques, évoluant par poussées pour certaines, qui persistent souvent toute la vie; peuvent apparaître > 60 ans
Epidémiologie
Allergènes
. Classification OMS : vertébrés invertébrés plantesbut : clonage des allergènes; importance dans le diagnostic et l’immunothérapie
. Classification commerciale : utilisée par les industriels, à visée diagnostique et thérapeutique
. pollens : graminées, herbacées, arbres
. acariens : domestiques,
. animaux : chat, chien, lapin, rats (de laboratoire)
. insectes et venins d’hyménoptères
. aliments d’origine végétale : céréales, noix, légumes, fruits, aromates
. aliments d’origine animale : œuf, lait, viandes, poissons, crustacés
. moisissures et levures
. parasites : echinococcus
. allergènes professionnels : isocyanate, formol, latex
. médicaments : antibiotiques, curares, aspirine
. divers : coton…
. Classification selon la porte d’entrée : utilisée par les cliniciens
Pneumallergènes = allergènes inhalés>10m rhinites et conjonctivites<10m asthme<4m alvéolites
saisonniers (pollens, calendrier et prévisions disponibles)péri-annuels (acariens, poils chat, bactéries et champignons)
Trophallergènes = allergènes alimentaires ingérésenfant : protéines du lait de vache, œuf, farine, arachide, soja
manifestations digestives et cutanées (50 décès/an France)adulte : poissons, crustacés, farines, noix, ombellifères
manifestations cutanéo-muqueuses et systémiques
Dermallergènes = allergènes cutanés souvent des haptènes
Allergènes à pénétration parentérale venins d’hyménoptères; 20% de la population; risque de choc; érythème et œdème 1h après piqûre (# petite réaction locale immédiate)
Cas particulier des médicaments : utilisent toutes les portes d’entrée
Recherche d’un allergène
Interrogatoire minutieux: circonstances d’apparition des premiers signes, caractère saisonnier,lieu et conditions de logement, sols, literie, animaux familiers, conditionsclimatiques de déclenchement, profession et conditions de travail, aliments, médicaments, loisirs, effort….
Tests cutanés: Intradermique aux allergènes suspectés réaction locale mais attention !
In vitro : Recherche d’IgE spécifiques d’allergènes
Dosage de médiateurs solubles: . Histamine sérique : 10 min à 1 h après une suspicion de choc. Tryptase sérique : plusieurs h après le choc.
cible
IgG/IgM
Activation du ComplémentLyse cellulaire
Cellule NK
Neutrophile
Eosinophile cible
Perforine/Granzyme
Enzymes lytiques
Enzymes lytiques
MacrophageEnzymes lytiques
1) Activation du complément
2) Mécanisme d’ADCC
II – L’hypersensibilité de type II : médiée par les Acs IgG/IgM
- Physiologie : élimination des agents pathogènes, des cellules infectées, des cellules tumorales
- Pathologie : 3 exemples1) Les chocs transfusionnels (agglutinines de groupes
sanguins)
2) Les incompatibilités rhésus (mère Rh– et fœtus Rh +, la mère développe des alloAcs contre les GR du fœtus)
3) Les anémies hémolytiques médicamenteuses
GR
PénicillineComplexe Haptène -Porteur
Ac antimédicament/protéine GR
+ C
Lyse des GR
II – L’hypersensibilité de type II : médiée par les Acs
Précipitation anormale de complexes immuns sur les parois des vaisseaux ousur les membranes basales:
1- Près du site d’entrée de l’Ag: réaction localisée2- Complexe immuns formés dans la circulation: en excès d’Ag, petits
complexes qui se déposent dans divers sites: réaction généralisée
Peut survenir lors du premier contact avec l’Ag, dès que les Ac sont libérés
1) Réaction d’HS de type III localisée
a) Modèle expérimental localisé : la réaction d’Arthus
Injection ID ou SC d’un Ag pour lequel l’animal possède des IgG ou des IgMœdème et érythème en 4 à 8h
III L’hypersensibilité de type III médiée par les complexes immuns
Réaction expérimentale d’Arthus: Injection ID ou SC d’un Ag pour lequel l’animal possède des IgG ou des IgM œdème et érythème en 4 à 8h
vaisseau
Ag
Activation du complément
peau
IgG ou IgM spécifiques
Complexe immun
mastocyte
Anaphylatoxines C3a, C5a
Chimioattractants (C5a)
MédiateursHistamine
C3bC3b PN adhèrent et phagocytent l’IC
libèrent des enzymes, des FRO…
-
b) HS de type III localisées chez l’homme
. Piqûre d’insectes
. Alvéolites à la suite d’inhalation de spores bactériennes, champignons
«maladie du poumon des fermiers » : inhalation de moisissures présentes dans le foin
« maladie des éleveurs d’oiseau » inhalation de protéines dérivées des déjections d’oiseau
2) Réaction d’HS de type III généralisée
Existence de complexes immuns circulants, en raison d’un excès d’Ag introduit
défaut d’élimination physiologique par les phagocytes précipitations multiples ( reins, capillaires, articulations…)
a) Ex type : La maladie sérique:
Ag en cause : sérums hétérologues (anti-tétanique autrefois, sérum
antilymphocytaire de lapin, Acs monoclonaux de souris non humanisés) Signes cliniques : vers le 10ème jour, fièvre, fatigue, éruption (vascularite), arthrite, glomérulonéphrite
Maladie sérique expérimentale : corrélation entre symptômes cliniques et(albumine bovine chez lapin) présence des complexes immuns
Ags libres
Acs libres
Maladie sérique symptomatique
Complexes immuns
8 146 JOURS0
b) Autres exemples chez l’homme Maladies auto-immunes (lupus, PR) Maladies infectieuses (glomérulonéphrite post streptococcique)
Nbs chimiokines
IL-12
CD28
TCR Th1Th1
CD80/86
CMH II
CD4CD4
CPACPA
IFN-
Th1Th1
IL-2
Th1Th1Th1Th1
IL-2
Th1Th1 Th1Th1
Th1Th1
Th1Th1 Th1Th1
IFN-IL-2
IV – L’hypersensibilité de type IV, retardée,à médiation cellulaire
Retardée:48 à 72 h délai nécessaire à la rencontre de l’Ag avec T spécifiques, leur prolifération et migration des mono/macrophages
Après un 1er contact avec l’Ag, les CD4 TH1 mémoires sensibilisées à l’Agprolifèrent et produisent des chimiokines et cytokines lors d’un 2ème contact avec l’Ag accumulation de macrophages
Macrophage
Monocytes
et cytokines
Macrophage
Activation des m
Dermatites de contact : réponses au formol, nickel, cosmétiques, végétaux…..
Ces substances (svt haptène) se complexent aux protéines de la peau, sont internalisées par les cellules de Langerhans et déclenchent la réponse LyT spécifique
Physiologie: défense contre les bactéries à multiplication intracellulaire: Ex: mycobactéries.
Pathologie
HS Type IV prolongée : Ex :Granulome tuberculeux libération d’enzymes protéolytiques par les macrophages lésions tissulaires
Exploration d’une réaction d’immunité cellulaire Ex: Intradermo réaction à la tuberculine induration et rougeur 48 à 72 h Après l’injection chez les sujets vaccinés par le BCG ou ayant été infectés par M. Tuberculosis
Eczéma de contact
cosmétique nickel de la montre
Problèmes des médicaments
Certains médicaments peuvent induire des hypersensibilités de tous les types;Ex: la pénicilline
Type de réaction Anticorps ou Manifestations d’ HS Lymphocytes induits cliniques
I IgE Urticaire,choc anaphylactique
II IgM, IgG Anémie Hémolytique
III IgG Maladie sériqueGlomérulonéphrite
IV Lymphocytes TH1 Dermatite
De + en + fréquent: 40% HS de type I
30% HS de type IV
8 – Bases thérapeutiques
. Eviction de l’allergène (animal domestique, aliment, médicament…)
. Médicaments non spécifiques : (cf cours pharmacologie )
- antihistaminiques : liaison aux R de l’histamine sur les cellules cibles (anti H1 et anti H2) 2009 : rupatidine (anti H1 et antiPAF-R)
- inhibiteurs de la dégranulation : cromoglycate de sodium (inhibe l’influx de Ca++)
théophylline (augmente le taux d’AMPc)
- stimulants du système adrénergique : adrénaline dans le choc
- anti-inflammatoires : corticoïdes
- antileucotriènes :. Inhibiteur de la 5-lipoxygénase (zileuton). Agents bloquants le récepteur du cysteinyl leucotriène CysLT1 (montelukast et zafirlukast)
- Ac monoclonal anti IgE (omalizumab, Xolair®)
Nouvelles stratégies spécifiques:
. Indications actuelles : asthme adulte et enfant >12 ans, rhinite allergique sévère. Indications en cours d’étude : allergie aux arachides, dermatite atopique, allergie aux latex. Preuve de l’étiologie allergique encore nécessaire
- Ac monoclonal anti-récepteur de l’IL-5 : destruction des éosinophiles par ADCC . En phase 1
- Ac monoclonal anti-IL-9 : diminution de l’inflammation et de l’hyperréactivité bronchique . En phase 2
- Induction de LyT régulateurs spécifiques autologues
. Immunothérapie spécifique : . administration répétée de doses croissantes d’allergène - voie sous cutanée - voie sublinguale liquide
- comprimé : Grazax® (graminées), Oralair® (graminées, bouleau, acariens)
. indications précises : Ag connu, éviction impossible, sévérité clinique
. mécanisme d’action : - activation des LyT rég et des LyTh2 switch IgE / IgG4- modifications de la balance : IL-4 IL-5 IFN- induction de LyT régulateurs
Foxp3+ CD4+ CD25+ IL-10 et TGF faiblesLTr1 : CD4+ IL-10 et TGFforts
diminution du nombre et de l’état d’activation des cellules effectrices de l’HSI
Mécanismes immunologiques de l’immunothérapie dans l’allergie
Influence de la prédisposition génétique
. Démontré par les études génétiques familiales
. Risque pour un enfant d’être atopique : 0 parent allergique 15%1 parent allergique 25%2 parents allergiques 50% (80% si même maladie)
. Concordance au sein d’une fratrie : 40% entre non jumeaux ou jumeaux dizygotes80% entre jumeaux monozygotes élevés ensemble50% entre jumeaux homozygotes élevés séparément
. Au sein d’une même famille, les manifestations cliniques sont variables
Gènes potentiellement impliqués (certains allèles associés à des manifestations atopiques particulières et/ou IgE élevées) : HLA-DR1 / Fel d 1 (chat) HLA-DR2 et 5 / Amb a V et VI (ambroise) gène V(8.1) du TCR / Der p 1 et 2 (acariens) Chromos 11q13 : chaîne du FcR1 Chromos 5q : gènes de IL-3, IL-4, IL-13, IL-4R, R adrénergiques Chromos 6 : gènes du TNF
Mastocyte muqueux
. Nombre augmenté dans la muqueuse nasale au cours des rhinites et de l’asthme
. Produisent de nombreuses cytokines (IL-3, IL-1, GM-CSF, IL-4, TNF…)