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urbaplan-0531PDcom-24.7.2007 MW-EL 83 10. PLAN DIRECTEUR DES CHEMINS POUR PIETONS Tendre vers la durabilité c’est… > Favoriser le recours accru aux modes de transport les plus écologiques. > Augmenter la part des transports publics et des mobilités douces. 10.1 Introduction 10.1.1 Exigences légales L'élaboration du plan directeur des chemins pour piétons découle de la loi fédérale sur les chemins pour piétons et les chemins de randonnée pédestre (L 1 60). Son contenu est fixé à l'article 4 : 1 Les chemins pour piétons sont fixés par des plans directeurs, qui en établissent le réseau pour les ag- glomérations. 2 Les plans directeurs fixant le réseau des chemins pour piétons indiquent les chemins existants et le tracé de ceux dont la création paraît souhaitable, ainsi que les traversées à réaménager. 3 Ils comportent des propositions de mesures de circu- lation favorisant la liberté de déplacement des pié- tons. 10.1.2 Relations avec d'autres documents de pla- nification Planification de niveau cantonal Les principaux documents avec lesquels le plan direc- teur des chemins pour piétons doit être coordonné sont le plan Circulation 2000, le plan directeur rou- tier (définissant la hiérarchie du réseau) et le plan du réseau de chemins de randonnée pédestre, défini dans la loi d'application et approuvé par le Conseil d'Etat le 15.12.2001. Plan directeur routier Un des éléments de base de ces documents est la définition de la hiérarchie du réseau qui distingue le réseau primaire, le réseau secondaire et le réseau de quartier. Le plan directeur des chemins pour piétons est conforme à ces documents. Plan directeur des chemins de randonnée pédestre Conformément à la législation fédérale, le canton de Genève a adopté en 2002 un plan directeur des che- mins de randonnée pédestre. Le département du terri- toire (DT) est compétent pour le maintien, l'accessibi- lité et le développement du réseau des chemins. Il a chargé le domaine nature et paysage (DNP) d'entrete- nir et de baliser le réseau selon les directives fédéra- les. L’inscription d’un chemin dans le plan directeur a pour effet de contraindre les autorités à garantir son accès au public. Chemins de randonnée pédestre définis par le canton : > n°40 : il longe la route de Passery et remonte vers Avully > n°1 : il relie le pont de la Plaine à Avully village en passant par la Vy de Brand et part en direction du Nant des Crues. > n°41 : il relie Eaumorte à Avully en passant à tra- vers champs. Figure 72: La Vy de Brand et son alignement de chênes

PLAN DIRECTEUR DES CHEMINS POUR PIETONS - GE.CH€¦ · Les principaux documents avec lesquels le plan direc-teur des chemins pour piétons doit être coordonné sont le plan Circulation

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urbaplan-0531PDcom-24.7.2007 MW-EL 83

10. PLAN DIRECTEUR DES CHEMINS POUR PIETONS

Tendre vers la durabilité c’est…

> Favoriser le recours accru aux modes de transport

les plus écologiques.

> Augmenter la part des transports publics et des

mobilités douces.

10.1 Introduction

10.1.1 Exigences légales

L'élaboration du plan directeur des chemins pour

piétons découle de la loi fédérale sur les chemins

pour piétons et les chemins de randonnée pédestre (L

1 60).

Son contenu est fixé à l'article 4 : 1 Les chemins pour piétons sont fixés par des plans

directeurs, qui en établissent le réseau pour les ag-

glomérations. 2 Les plans directeurs fixant le réseau des chemins

pour piétons indiquent les chemins existants et le

tracé de ceux dont la création paraît souhaitable,

ainsi que les traversées à réaménager. 3 Ils comportent des propositions de mesures de circu-

lation favorisant la liberté de déplacement des pié-

tons.

10.1.2 Relations avec d'autres documents de pla-

nification

Planification de niveau cantonal

Les principaux documents avec lesquels le plan direc-

teur des chemins pour piétons doit être coordonné

sont le plan Circulation 2000, le plan directeur rou-

tier (définissant la hiérarchie du réseau) et le plan du

réseau de chemins de randonnée pédestre, défini dans

la loi d'application et approuvé par le Conseil d'Etat

le 15.12.2001.

Plan directeur routier

Un des éléments de base de ces documents est la

définition de la hiérarchie du réseau qui distingue le

réseau primaire, le réseau secondaire et le réseau de

quartier. Le plan directeur des chemins pour piétons

est conforme à ces documents.

Plan directeur des chemins de randonnée pédestre

Conformément à la législation fédérale, le canton de

Genève a adopté en 2002 un plan directeur des che-

mins de randonnée pédestre. Le département du terri-

toire (DT) est compétent pour le maintien, l'accessibi-

lité et le développement du réseau des chemins. Il a

chargé le domaine nature et paysage (DNP) d'entrete-

nir et de baliser le réseau selon les directives fédéra-

les. L’inscription d’un chemin dans le plan directeur a

pour effet de contraindre les autorités à garantir son

accès au public.

Chemins de randonnée pédestre définis par le canton :

> n°40 : il longe la route de Passery et remonte vers

Avully

> n°1 : il relie le pont de la Plaine à Avully village en

passant par la Vy de Brand et part en direction du

Nant des Crues.

> n°41 : il relie Eaumorte à Avully en passant à tra-

vers champs.

Figure 72: La Vy de Brand et son alignement de chênes

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10.2 Enjeux généraux

10.2.1 La sécurité

Parce qu'ils sont l'espace privilégié des enfants et des

personnes âgées notamment, les cheminements pié-

tonniers doivent répondre à un haut degré de sécurité

que ce soit au niveau des aménagements eux-mêmes

(par exemple, visibilité aux traversées piétonnes) ou

au niveau de l'usage de l'espace public en général

(empêcher le stationnement sauvage sur les trottoirs,

abaisser les vitesses à certains carrefours ou sur des

tronçons, etc.).

L'amélioration de la sécurité est une tâche continue à

mener sur l'ensemble du réseau, quel que soit le ni-

veau hiérarchique de la voie.

La sécurité et le confort des piétons sont fortement

dépendants des mesures de circulation. Cette réalité

est ainsi traduite dans la loi (L 1 60), qui dans son

article 16, précise :

"Les plans adoptés en vertu de la présente loi seront

pris en compte par le département de justice et police

et des transports pour l'établissement de mesures

concernant la circulation, notamment en matière de

modération du trafic".

Objectif

Renforcer la sécurité des piétons principalement sur les axes routiers.

Principes d'aménagement

> Traversées piétonnes : avec refuges et selon les cas,

trottoir continu, surélévation, etc. La largeur mini-

mum des refuges est de 2 mètres afin de permettre à

une personne avec une poussette ou une chaise rou-

lante d'être à l'abri.

> Eclairage : l’ensemble du réseau des cheminements

pour piétons doit être éclairé, en particulier les

tronçons situés en marge du réseau des circulations

automobiles.

> Eclairage des traversées piétonnes : elles doivent

être éclairées selon les directives de l'Association

suisse pour l'éclairage (SLG).

> Dimensions : La largeur minimum des trottoirs de-

vrait être de 2 mètres. A proximité des écoles ou sur

les parcours proches des grands générateurs de dé-

placement des piétons, une largeur supérieure peut

s'avérer indispensable.

> Arrêts de transports publics : Les trottoirs doivent

être suffisamment larges pour que les élèves en at-

tente ne débordent pas sur la chaussée.

> Amélioration de la visibilité piétons/automobilistes.

10.2.2 La continuité

La notion de réseau implique celle de continuité,

consistant à interconnecter différents cheminements

pour former un maillage irriguant l'ensemble du terri-

toire. Le réseau comprend donc les sentiers, les trot-

toirs, les places (de jeux, de parking), les jardins, les

cours d'école les passages piétons, etc. qui consti-

tuent chacun le maillon d'un parcours (utilitaire, quo-

tidien, de délassement, etc.).

Objectif

Assurer la continuité du réseau piéton, notamment entre les lieux d’habitat et les équipements publics.

Principes d'aménagement

> Aménagement de nouveaux chemins pour piétons.

> Négociation de servitudes de passage pour la réali-

sation de tronçons sur terrains privés.

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10.2.3 Le confort

Outre la sécurité, le confort des chemins piétonniers

constitue également un facteur important pour favori-

ser la marche. Or, le confort tient souvent à des dé-

tails qui généralement échappent aux circuits tradi-

tionnels de décision.

La notion de confort se décline en effet au travers de

multiples éléments qui peuvent apparaître comme de

petits détails, mais qui se révèlent déterminants dans

la pratique et l'usage des cheminements : abaisse-

ments de trottoirs devant les passages piétons, mains

courantes le long des rampes ou d'escaliers, éclairage

suffisant, revêtement qui ne devient pas impraticable

à la première pluie, trottoirs "désencombrés" de tout

ce qui fait obstacle, bancs pour se reposer,etc… Tou-

tes ces mesures permettent de rendre plus agréable la

pratique de la marche.

Tous les piétons sont concernés par l'amélioration du

confort des cheminements. Toutefois, les personnes à

mobilité réduite (personnes âgées, jeunes enfants,

personnes à mobilité réduite permanente ou tempo-

raire, personnes avec poussette) sont particulièrement

sensibles à ces aspects qui peuvent constituer plus

facilement une entrave au déplacement. C'est pour-

quoi les principes développés tiennent tout particuliè-

rement compte des besoins de ces catégories de per-

sonnes.

L’accès aux bâtiments publics pour les personnes à

mobilité réduite ne relève pas directement du plan

directeur des chemins pour piétons tel qu’il est défini

dans la loi, mais constitue néanmoins une importante

mesure visant à prendre en compte les besoins de

l’ensemble de la population en termes de facilité de

déplacement et d’accès aux services.

Le principe de minorité signifie que construire un

environnement accessible aux personnes en situation

de mobilité réduite, implique aussi l’élaboration d’un

environnement très peu handicapant à l'ensemble de

la population.

Objectif

Prendre en compte les besoins des personnes en si-tuation de mobilité réduite dans l'aménagement des chemins.

Principes d’aménagement

> Dimensions : la largeur du trottoir doit être suffi-

sante (2 m minimum) pour permettre la cohabitation

entre tous les usagers (croisement de deux fauteuils

roulants, etc.).

> Revêtements : prévoir des matériaux de surface non

glissants ainsi qu’un traitement unifié par séquence

de manière à obtenir une lecture claire de l’espace.

> Mobilier urbain : implanter les éléments de mobilier

urbain en dehors des flux piétonniers, notamment

aux abords des principaux lieux de convergence (ar-

rêt TPG, écoles, commerces, etc.).

> Obstacles : supprimer les obstacles architecturaux,

notamment pour les accès aux équipements publics.

> Eclairage : il doit être généralisé sur tous les par-

cours et adapté en fonction de chaque situation.

> Entretien : assurer un suivi régulier de l’entretien

des trottoirs et autres cheminements pour une satis-

faction optimale des usagers.

> Passages piétons et carrefours : des abaissements

de trottoir doivent être aménagés aux passages pié-

tons et carrefours.

> Application des directives pour les voies piétonnes

adaptées aux handicapés17 lors de la réalisation ou

l’amélioration des cheminements piétonniers : revê-

tements adaptés, pentes, guidage sonore ou opti-

que, lieux pour se reposer, etc.

17 Directives pour les voies piétonnes adaptées aux handicapés.

Centre suisse pour la construction adaptée aux handicapés.

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Figure 73: Extrait des « Directives pour les voies piétonnes adap-tées aux handicapés »

Figure 74: Extrait des « Directives pour les voies piétonnes

adaptées aux handicapés »

> Bancs publics : L'importance des lieux pour s'as-

seoir est souvent négligée en dehors des espaces

qui ont clairement une fonction de place ou de jar-

din. Ils jouent pourtant un rôle essentiel qui est de

permettre un usage plus domestique de l'espace pu-

blic. Permettre au passant de s'arrêter, de se repo-

ser c'est en fin de compte la manifestation d'une

certaine "politesse des villes".

10.2.4 L'embellissement

Le réseau des chemins pour piétons permet l'appro-

priation du territoire. Il doit donc aussi répondre à des

exigences de qualité et d'esthétique qui sont le mo-

teur même du plaisir de marcher.

Objectif

Assurer un traitement paysager des parcours, notam-ment ceux destinés aux loisirs. > Privilégier les parcours offrant des perspectives

visuelles variées ainsi qu’une qualité paysagère at-tractive (points de vue, substance historique, etc…).

10.3 Planification au niveau communal

Le plan directeur des chemins pour piétons identifie

les enjeux spécifiques de la commune :

> Améliorer la sécurité et le confort à travers le vil-

lage.

> Améliorer le réseau de chemins dans Gennecy.

> Utiliser le réseau IVS18 comme support pour les

itinéraires de loisirs.

> Améliorer la relation entre Gennecy et Epeisses.

10.3.1 Itinéraires de déplacements

On peut distinguer plusieurs parcours (ou combinés

entre eux) qui canalisent la plupart des déplacements

piétons entre les différents secteurs habités :

Figure 75: Schéma des temps de parcours piétons

La distance entre les autres pôles d’activités (Eau-

morte, gare de la Plaine, caserne, jardins familiaux…)

devient supérieure à 15 min à pied et il est plus pro-

18 IVS : inventaire des voies historiques de Suisse

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urbaplan-0531PDcom-24.7.2007 MW-EL 87

bable que ces parcours soient effectués à vélo ou en

véhicule motorisé.

Les déplacements principaux, au sein du village,

nécessitent de 5 à 15 min de marche environ. Une

attention particulière doit être portée sur les trajets

quotidiens reliant les équipements publics entre eux

afin d’améliorer la sécurité et le confort du piéton.

Certains tronçons du réseau ne remplissant pas (ou

partiellement) les trois critères de confort, de sécurité

et de continuité.

Gennecy

Gennecy présente plusieurs situations qui nécessitent

des améliorations en faveur des piétons :

> l'avenue de Gennecy présente un confort médiocre

et une image peu engageante.

> les cheminements à l'intérieur de la cité sont pour

la plupart en mauvais état (revêtements fortement

dégradés).

> de nombreux passages spontanés traduisent la né-

cessité d'assurer certaines liaisons.

> les liaisons entre le niveau supérieur et inférieur du

centre commercial sont mal adaptées aux personnes

à mobilité réduite.

> L'axe principal qui relie entre eux les équipements

et services publics (crèche, bibliothèque, commer-

ces, terrains de sport) présente un parcours tortueux,

peu lisible et non continu.

Des améliorations progressives doivent être planifiées

sur la base d'un programme complet de rénovation des

espaces extérieurs (voir également chapitre 5). La

presque totalité du quartier étant des propriétés pri-

vées, il importe :

> que la commune montre l'exemple sur les aménage-

ments qui la concernent,

> que les autorités négocient avec les propriétaires

l'élaboration d'un programme de rénovation.

Voir fiches de mesures N°3 et 5

Figure 76: Les cheminements actuels ne sont pas confortables pour tous les piétons.

Figure 77: Extrait du plan piéton

La continuité piétonne de Gennecy à Epeisses n’est

pas assurée dans les critères de sécurité et confort

souhaités.

> Elle peut être améliorée par la mise en place d’un

cheminement en site propre le long de la route, en-

tre l’entrée d’Epeisses et Gennecy.

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Figure 78: La route d’Epeisses à Gennecy doit permettre aux piétons de se déplacer en toute sécurité.

Figure 79: Coupe de principe : aménagement chemin piéton-cycle entre Epeisses et Gennecy. Le léger rétrécissement de la route modère le trafic en cas de croisement de véhi-cules. Le cheminement est en légère surélévation pour marquer son emprise, mais n’empêche pas à un véhi-cule de rouler partiellement dessus en cas de croise-ment d’un autre véhicule hors gabarit (bus).

La liaison de Gennecy aux équipements du village

doit être améliorée le long de la route du Moulin-

Roget et au niveau du rond-point.

> Elle peut être améliorée par la mise en place d’un

cheminement en site propre le long de la route.

Figure 80: La route du Moulin-Roget plantée d’arbres doit accueil-lir un chemin piéton-cycle plus généreux.

Figure 81: Coupe de principe : aménagement chemin piéton-cycle sur la route du Moulin-Roget. Le léger rétrécissement de la route marque l’arrivée dans le village. Le trottoir large de 2.50m assure le confort des piétons et vélos.

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Avully

Plusieurs situations nécessitent des améliorations en

faveur des piétons :

> Entre Gennecy et le village, le trottoir sud est très

étroit et en partie impraticable en raison des arbres

(voir figure 73). À cet endroit la chaussée pourrait

être rétrécie, ce qui permettrait non seulement de

donner plus de place aux piétons, mais aussi de

modérer les vitesses à l'entrée du village et enfin

d'assurer la pérennité des arbres en dégageant des

surfaces perméables à leur pied.

Figure 82: Entrée dans Avully, route du Moulin-Roget : une large chaussée et des espaces réduits pour les piétons

> Dans l'espace rue, l'inconfort vient surtout de la

configuration routière de l'espace qui met le piéton

en situation d'"intrus". Une proposition d'aménage-

ment de cet espace est faite au chapitre 4.4.3. Par

ailleurs, des améliorations ponctuelles peuvent éga-

lement être envisagées, comme l'abaissement du

mur de propriété (voir figure 82).

Figure 83: Passage piéton en site propre. La hauteur du mur est à reconsidérer pour inciter les piétons à emprunter ef-fectivement ce passage sécurisé.

Le tronçon de trottoir le long de la route d’Avully

reliant l’école à la Place Charles-Duchemin est étroit

et la proximité de la route procure un sentiment

d’inconfort et d’insécurité.

> Le tronçon de route entre le chemin des Meurons et

le chemin des Trois Noyers devra faire l’objet d’un

traitement particulier en fonction des scénarios

d’urbanisation présentés au paragraphe 4.2. Dans

ce cadre, il s’agira de prendre en compte un élar-

gissement du trottoir.

Le cheminement « sauvage » entre le belvédère de la

place St-Gervais vers la route d’Avully, en contrebas,

ne présente pas le confort souhaité.

> Un aménagement simple (revêtement stabilisé et

une main-courante) permettrait d’assurer une conti-

nuité du parcours et d’éviter le passage le long de

la route d’Avully.

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Figure 84: Sentier le long du belvédère à aménager

10.3.2 Parcours de promenade

La commune propose spontanément certains itinérai-

res pédestres autour de trois thèmes :

> Les bords du Rhône : Ce sentier de 10 km permet de

traverser les réserves naturelles du Moulin-de-Vert et

des Teppes de Verbois. Il traverse successivement

les villages d’Avully, La Plaine et Cartigny.

> La Champagne : Longue de 8 km cette promenade

relie Eaumorte, Laconnex, Athenaz et l’école

d’Avully.

> Les villages de la commune : Ce sentier de 6,5 km

relie le vieux-village à Epeisses, la cité ouvrière de

Chancy-Pougny et Passeiry.

Figure 85: Balisage actuel des départs de promenade

Baliser les sentiers de promenades. > Une entente intercommunale permettrait de déve-

lopper un balisage le long de ces parcours. Diversifier l’offre en parcours de découverte des élé-ments du patrimoine communal (moulins, fontaine, parcours IVS).

Des tronçons de routes ou de chemins agricoles sont

proposés comme compléments des parcours actuels.

Le choix de ces itinéraires est lié au patrimoine cultu-

rel et paysager de la commune : il s’agit des tracés

IVS présentant une substance qui ne sont pas déjà

compris dans un parcours. De plus, ces tronçons per-

mettent d’offrir des promenades en boucles, plus cour-

tes que les parcours actuels et ainsi d’élargir l’offre

aux promeneurs occasionnels.

Voir fiche de mesures N°2

10.3.3 Parcours pour les personnes âgées

Pour les personnes âgées, la présence de bancs le

long des parcours est indispensable. En effet, des

recherches ont montré que parmi les personnes à

mobilité réduite – mais toujours en mesure de marcher

– à peu près 30 % ne peut effectuer plus de 50 mè-

tres sans s'arrêter ou sans souffrir de douleurs aiguës.

Un autre 20 % ne peut effectuer qu'entre 50 et 200

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mètres sans s'arrêter. Or les personnes âgées se dé-

placent plus fréquemment à pied que la moyenne de

la population. À partir de 75 ans environ, moment où

elles entrent dans une période dite de "fragilisation",

un aménagement urbain inhospitalier peut représenter

un frein à leur mobilité.

L’itinéraire proposé dans le plan piéton, présente une

faible déclivité, passe proche des habitations et des

espaces de rencontre animés (équipements, commer-

ces) où des bancs sont souvent déjà présents. Il doit

donc être complété, essentiellement par des bancs sur

les tronçons reliant ces équipements et par des amé-

nagements ponctuels (rampes d’escalier, hauteur des

trottoirs, …).

Voir fiche de mesures N° 8.

10.4 Instruments de mise en œuvre et priorités

10.4.1 Instruments de droit public

La loi cantonale contient diverses dispositions qu'il

convient de relever. Sur la base d'un plan directeur

des chemins pour piétons approuvé, une commune

peut :

> Elaborer un plan localisé de chemin pédestre. Ce-

lui-ci permet une déclaration d'utilité publique per-

mettant d'ouvrir une procédure d'expropriation en

vue de la réalisation d'un cheminement ou d'un

tronçon manquant.

> Exiger qu'en zone de développement les chemins

soient réalisés et entretenus par les privés.

> Inclure dans son plan, des mesures liées à la circu-

lation (zones 30, modération de la circulation,

etc.). Dès lors, l'OCM19 devra tenir compte de ces

mesures dans sa planification.

En outre, lors de l’élaboration de nouveaux plans

localisés de quartier (PLQ) ou plans de site, le plan

directeur des chemins pour piétons devra être appli-

qué de manière à prévoir les cheminements au travers

des parcelles concernées (servitudes ou cessions).

La coordination intercommunale est un facteur essen-

tiel pour l'amélioration des réseaux piétonniers. À ce

titre, la collaboration avec les communes de Cartigny,

Chancy et Dardagny est particulièrement importante

pour assurer la continuité des réseaux de promenade

et entreprendre un balisage commun.

10.4.2 Instruments de droit privé

Des servitudes entre la commune et des propriétaires

privés peuvent être établies en tout temps pour autori-

ser le passage public sur des chemins privés.

19 Office cantonal de la mobilité

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10.4.3 Hiérarchie des mesures, priorités

La mise en œuvre des mesures proposées peut dans

certains cas être menée de manière autonome, alors

que dans d'autres cas, c'est uniquement dans le cadre

de projets plus importants que l’aménagement pourra

être réalisé.

Il n'est dès lors pas aisé de hiérarchiser les mesures.

Il importe surtout de saisir chaque opportunité pour

appliquer les principes préconisés par le plan direc-

teur des chemins pour piétons. Dans cette optique,

chaque projet d'aménagement ou de construction

devra être examiné par rapport aux objectifs définis.

S'il n'y a pas à proprement parler de hiérarchie des

mesures (toutes les mesures sont importantes et né-

cessaires), il y a par contre des priorités. Celles-ci

correspondent aux principaux enjeux, identifiés sur le

territoire communal.

Voir chapitre 10.3

10.4.4 Information et sensibilisation

L'amélioration du réseau piétonnier nécessite diffé-

rentes mesures d'aménagement. Celles-ci ne sont

toutefois pas toujours suffisantes, car le comporte-

ment des automobilistes constitue un facteur essentiel

pour la sécurité et le confort des piétons. C'est pour-

quoi, des campagnes d'information et de sensibilisa-

tion sont nécessaires.

Différents groupes-cibles spécifiques peuvent être

identifiés :

> Parents d'élèves : accompagnement non motorisé

des enfants à l'école; comportement adéquat devant

les écoles; mise en place d'un pédibus.

> Ecoliers : parcours de découverte (sentier-nature,

sentier didactique).

> Employés et actifs sur la commune : possibilités et

facilités de déplacements à pied.

> Automobilistes : encourager une conduite calme,

respect de la limitation de vitesse à 40km/h et à

50km/h dans le village.

> Population en général : importance de la marche à

pied pour la santé, itinéraires de promenade au tra-

vers de la commune.

Pour induire un changement de comportement, il est

nécessaire d'inscrire les aménagements réalisés dans

le cadre de véritables stratégies de promotion de la

marche à pied. Dans cet esprit, les recommandations

suivantes constituent des pistes à explorer :

> agir sur plusieurs fronts : aménager la rue en faveur

du piéton, communiquer (tant vers l’extérieur : la

population, que vers l’intérieur : l’administration),

par exemple par la publication de cartes, dépliants,

informer (valoriser les exemples réussis), associer

d’autres partenaires à la démarche (entreprises, as-

sociations de quartier), etc.

> mettre en avant le côté positif de la marche (liberté,

simplicité, confort, santé, etc.),

> agir sur la jeune génération, par exemple via

l’éducation scolaire;

> baliser des itinéraires de découverte;

> animer l'espace public (concours, fêtes, etc.).

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RHÔNE

AVULLY

PLAN DIRECTEURDES CHEMINS POUR PIETONS

Echelle 1/10'000

Juin 2007

0 m 100 200 300 400 500

0531_plan pieton120607..ai

44444

Itinéraires de loisirs

Chemins de randonnée pédestreParcours pédestres communaux existantsTronçons complémentaires à créerTronçons complémentaires à baliser

Parcours adapté aux personnes à mobilité réduite (pente douce, bancs) à aménager

Réseau routier

Réseau principalRéseau de desserteChemin agricole (circulation hors exploitant interdite)

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Chemins sur réseau routierChaussée séparéeChaussée mixteTronçon critiqueTraversées à sécuriser

Chemins piétons en site propreChemin existantChemin à créer ou à aménager

Equipements, espaces publics et commerces à relier

Eléments existants / projetésArrêt de busElément du patrimoineFontaine

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N°2650PD Communal

N°2638PD Communal

N°2595PD Communal

N°2136Privé

N°2736Privé

N°1960Privé

N°2674Dépendance

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Epeisses

Eaumorte

Avully

Gennecy

La Touvière

Le Martinet

La Printanière

Rout

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Mou

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Route d’Avully

Route de Chancy

Route d’EpeissesChemin des Tanquons

Chemin

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Trois-NoyersCh

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Vy de Brand

Chemin des Faisans

Chemin des Prés-des-Nez

Usine de Chancy-Pougny

Centre d’instruction d’Epeisses

Pont de la Plaine

Jardins familiaux

Chemin des bachères