PLATE-FORME DE CONCERTATION EN SANTE MENTALE DU BRABANT WALLON - asbl La Plate-forme de concertation en santé mentale du Brabant wallon Les Plates-formes

PLATE-FORME DE CONCERTATION EN SANTE MENTALEDU BRABANT WALLON - asbl

La Plate-forme de concertation en santé mentale du Brabant wallon

Les Plates-formes de concertation ont été créées sur tout le territoire belge par l'Arrêté Royal du 10/07/1990 modifié par l'Arrêté Royal du 8/07/2003. La Plate-forme de Concertation pour la Santé Mentale du Brabant wallon est une association dont le but est de promouvoir et d’organiser, dans l’intérêt des habitants du Brabant wallon, une concertation entre les institutions et services psychiatriques qui y exercent leurs activités.



Elle regroupe sur base volontaire:• 8 services hospitaliers : •Clinique de la Forêt de Soignes (90 lits T + 11 places en hôpital de jour),• Association Le Domaine-ULB-Erasme (30 lits A, 98 lits T et 15 lits K), •Clinique Saint-Pierre (30 lits A), •La Petite Maison (60 lits K), •Centre neurologique William Lennox (60 lits A, 56 lits K, 45 lits T, 7 lits K de jour),• Clairs Vallons (126 lits), •Antenne 110 (16 lits)



•3 initiatives d’habitations protégées (IHP) : La Courtille (10 pl.), Notre Domaine (17 pl.), Le Solier (4pl.) Une habitation protégée assure l'hébergement et l'accompagnement de personnes qui ne nécessitent pas un traitement continu en hôpital et qui, en raison de leur fragilité psychiatriques, doivent être aidées dans leur milieu de vie par l'acquisition d'aptitudes sociales. Le séjour dans une IHP est justifié aussi longtemps que la personne concernée ne peut être totalement réintégrée dans la vie sociale.

•1 Communauté psychothérapeutique de jour et de nuit : La Traversière (17 places). La Communauté thérapeutique est une maison communautaire qui permet une alternative à l’hospitalisation aux personnes incapables de vivre en autonomie. Elle offre une prise ne charge active du quotidien et un traitement reposant sur plusieurs outils : suivi médical, entretiens psychothérapeutiques, suivi social…



•1 Centre de jour : La Fabrique du Pré (15 places).Le Centre de jour est une structure proche du milieu de vie qui propose une prise en charge individuelle et collective et un encadrement souple et personnalisé.

•8 services de santé mentale (SSM): Safrans (Braine l’Alleud) , Centre de guidance de Louvain-la-Neuve, Centre de guidance du CPAS de Nivelles, Entre Mots (Ottignies) , Service de santé mentale de Wavre, 3 SSM provinciaux (Nivelles, Jodoigne, Tubize)Un Service de Santé mentale est une structure ambulatoire qui, par une approche pluridisciplinaire, répond aux difficultés psychiques ou psychologiques de la population du territoire qu'il dessert.



•2 services de soins psychiatriques à domicile (SPAD): Entre Mots , CSPDIl s’agit d’une équipe d’intervenants psycho-sociaux offrant une aide aux personnes soufrant de difficultés d’ordre psycho-social qui résident à domicile et aux intervenants engagés dans l’accompagnement de ces personnes.

•2 services extérieurs : service AIDE de l’UCL, SOS Enfants Familles Brabant wallon

•1 Cellule mobile d’intervention (CMI) et centre de jour pour personnes souffrant de double diagnostic : les Héliotropes


AG

Coordinatrice

Secrétariat

Bureau CA

Médiation

Comité

d’accompagne

-ment

Projet-pilote

«Assuétudes »

Comité

d’accompagnement

Groupes de

travail

AdultesA

ssuétudes

Patients psychotiques/ emploi

Personnes âgées

0-18 ans

Services extérieurs à la PF

20 membres effectifs + 5 membres adhérents

Projet 107 Expertises psychiatriques

Handicap et santé

mentaleSSM

Plate-forme de concertation en SM du BW

Niveau francophone et régional

Représentations Inter PF francophones et germanophone

Groupes Inter

Plates-formes

Inter groupe pédopsy

Groupe Inter PF Internés

Groupe Inter PF Mises en obs.

Groupe IPF accompagnement des demandeurs d’emploi

Groupe RPM

Médiation en pédopsychiatrie

Niveau national

Inter Plates-formes nationale

Plate-forme fédérale de concertation en soins

de SM


• Réforme du plan d’accompagnement des chômeurs (MMPP)2 études récentes :• OCDE (2013) : Santé mentale et emploi – Belgiquehttp://www.oecd.org/fr/els/emp/belgique.htm• Fondation Roi Baudouin ( août 2013) : Santé mentale: sur les

chemins du travail de la personne fragilisée - Repères pour construire une nouvelle solidarité au travail

http://www.kbs-frb.be/publication.aspx?id=307181&langtype=2060


Emploi et santé mentale

Pourquoi cette thématique?

http://www.oecd.org/fr/els/emp/belgique.htm



• Un travailleur sur cinq souffre de troubles mentaux (dépression, anxiété…)

• Les absences sont beaucoup plus fréquentes chez les personnes atteintes d’un trouble mental

• La plupart des personnes souffrant d’un trouble mental travaillent (taux d’emploi entre 55 et 70%) mais sont 2 à 3 fois plus susceptibles de se retrouver au chômage



OCDE (2013) : Santé mentale et emploi – Belgique

• Un tiers des personnes sans emploi souffrent d’un problème mental grave ou modéré. La proportion est encore plus élevée chez les chômeurs de longue durée

• L’OCDE estime que les pertes d’emploi et les dépenses de santé générées par un trouble de santé mentale représentent, pour l’économie et la société belges, un coût total annuel avoisinant 3.4 % du PIB

• Les demandes de prestations d’invalidité motivées par une mauvaise santé mentale sont en augmentation. C’est chez les jeunes que la hausse est la plus forte : près de la moitié des dossiers soumis en 2010 par des personnes âgées de 20 à 39 ans faisaient état de problèmes mentaux, contre 20 % chez les 50-64 ans.




L’OCDE recommande aux autorités :• de veiller, par un suivi adéquat, à ce que les employeurs respectent

scrupuleusement leurs obligations concernant les problèmes psychosociaux, et de renforcer les sanctions en cas de manquement ;

• d’associer systématiquement des spécialistes de la santé au travail aux décisions visant à maintenir au travail ou à réintégrer des employés malades ;

• de rendre systématique la coopération entre les mutualités et les services publics de l’emploi ;

• de mettre en place des soins de santé mentale axés sur l’emploi et de tester des méthodes permettant d’intégrer les services de santé et d’emploi ;

• d’améliorer l’insertion, dans l’enseignement ordinaire, des enfants et des élèves qui présentent des besoins particuliers, et faciliter la transition vers l’emploi.




• Le travail est un outil thérapeutique puissant mais sous-estimé

• Nécessité d’une simplification administrative et d’une meilleure coordination entre les organismes impliqués

• Approche diversifiée, ciblée, individualisée et adaptée aux projets de la personne

• Au travail, nécessité d’un référent interne et externe. Mise en place d’un « réseau bienveillant »



Fondation Roi Baudouin ( août 2013) : Santé mentale: sur les chemins du travail de la personne fragilisée

2 axes :– Problématiques de souffrances

psychologiques et psychiques générées au/par le travail – Promotion de la santé mentale au travail

– Réinsertion professionnelle ou maintien à l’emploi de personnes en souffrance psychique.


Santé mentale et emploi

Ce que nous voudrions interroger en BW?

• Suivi du projet-pilote « Comités d’appui aux assistantes sociales du FOREM »

• Santé mentale et secteur de la réinsertion socioprofessionnelle et de l'emploi : comment situer les points de convergences entre les deux secteurs et affiner le plus petit dénominateur commun qui nous rassemble? Les deux secteurs se battent pour que des personnes à la marge du système trouvent une place. L’insertion est pour le secteur de la santé mentale un outil de soin opérant. Il faudrait cerner quand, pour qui et comment il peut être activé et s’échanger des outils de travail grâce à un relevé des bonnes pratiques qui se sont révélées opérantes sur le terrain et à une cartographie de ce qui existe.



Réinsertion professionnelle ou maintien à l’emploi de personnes en souffrance psychique.

• Dans les réalisations concrètes qui pourraient déboucher de la concertation commune, souhaite-t-on soutenir une niche (par exemple la création d’une ETA pour les malades mentaux,…) ou un modèle d’accompagnement ? Quel public vise-t-on ? Ceux qui ont encore la capacité de se mettre en mouvement ou qui sont encore à l’emploi (mais risquent de le perdre à court terme), ou tous les patients qui sont déjà à la marge du système ? Comment garantir que si l’on travaille ensemble, on ne va pas faire courir un trop grand risque aux patients ?



Réinsertion professionnelle ou maintien à l’emploi de personnes en souffrance psychique.

Documents

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