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La politique economique designe l’ensemble des decisions prises par les pouvoirs publics en vue d’orienter l’activité economique dans un sens jugé souhaitable (une decision se traduit en terme de loi, reglement, discours ou communiqué de presse..) On distingue 3 doctrines economiques : -LE LIBERALISME : estime que l’Etat ne doit pas intervenir en matiere economique, il doit jouer un role minimal. - LE SOCIALISME / COLLECTIVISME : preconise l’intervention de l’Etat en matiere economique par l’appropriation collective des moyens de production, planification, et le partage des richesses. LE KEYNESIANISME : propose l’intervention massive de l’ETAT. Pour Keynes le liberalisme entraine le sous emploi, seul l’Etat qui a une vision globale de l’economie peut intervenir pour soutenir la demande adressée aux entreprises. Pour agir, l’Etat utilisera son budget, la fiscalité, les subventions.. Afin de realiser des objectifs economiques, 5 cibles d’instrument monetaires ou bedgetaires permettent d’influencer : - la croissance PIB – l’emploi – l’inflation – l’equilibre de la balance du commerce exterieur - la stabilité du taux de change. Les 4 premiers cibles constituent un indicateur courant de la politique economique qui est le « carré magique » Les economistes distingues entre deux types de politiques economiques : I ) Les Politiques Conjoncturelles : Une conjoncture est une situation economique a un moment donné. Les politiques conjoncturelles sont des mesures economiques prises par un gouvernement a court terme, en fonction de la position de l’economie dans les cycles economiques.

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La politique economique designe l’ensemble des decisions prises par les pouvoirs publics en vue d’orienter l’activité economique dans un sens jugé souhaitable (une decision se traduit en terme de loi, reglement, discours ou communiqué de presse..)

On distingue 3 doctrines economiques :

-LE LIBERALISME : estime que l’Etat ne doit pas intervenir en matiere economique, il doit jouer un role minimal.- LE SOCIALISME / COLLECTIVISME : preconise l’intervention de l’Etat en matiere economique par l’appropriation collective des moyens de production, planification, et le partage des richesses.LE KEYNESIANISME : propose l’intervention massive de l’ETAT.

Pour Keynes le liberalisme entraine le sous emploi, seul l’Etat qui a une vision globale de l’economie peut intervenir pour soutenir la demande adressée aux entreprises.Pour agir, l’Etat utilisera son budget, la fiscalité, les subventions..

Afin de realiser des objectifs economiques, 5 cibles d’instrument monetaires ou bedgetaires permettent d’influencer :- la croissance PIB – l’emploi – l’inflation – l’equilibre de la balance du commerce exterieur - la stabilité du taux de change.Les 4 premiers cibles constituent un indicateur courant de la politique economique qui est le «  carré magique »

Les economistes distingues entre deux types de politiques economiques :

I ) Les Politiques Conjoncturelles :

Une conjoncture est une situation economique a un moment donné.Les politiques conjoncturelles sont des mesures economiques prises par un gouvernement a court terme, en fonction de la position de l’economie dans les cycles economiques.On distinque en la politique budgetaire et monetaire, d’autres politiques telles que la politique de revenu, fiscales ou de l’offre.

La politique monetaire se distingue de la politique budgetaire, ces deux forment le policy-mix.

Objectifs des politiques conjoncturelles :- ameliorer la croissance : hausse du PIB- ameliorer l’emploi : reduire le chomage- assurer la stabilité des prix : limiter l’inflation- assurer l’equilibre exterieur : le solde de la balance commerciale

moyens des politiques conjoncturelles :- politique monetaire : relance (baisse du taux d’interet) , rigueur (hausse du taux

d’interet)- politique budgetaire : relance (hausse des depenses) , rigueur (baisse des depenses de

l’Etat)- politique fiscale : relance (baisse des impots) , rigueur ( hausse des impots)

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- politique des revenus : relance (hausse de SMIG) , rigueur (baisse des revenus de transferts)

1 ) La Politique Monétaire   :

C’est l’action par laquelle l’autorité monetaire, generalement la banque centrale, que revient l’entiere responsabilité de la defition et de la mise en œuvre de cette politique agit sur l’offre de monnaie.

1.1 ) les objectifs de la politique monetaire 

Le but de la banque centrale est de maximiser le bien etre economique des menages .On attribue generalement 2 objectifs principaux, la stabilisation des prix et la stimulations de l’activité economique, ces objectifs sont etroitement liés et compatibles.

La politique monetaire a longtemps ètè itulisée pour operer un arbitrage entre inflation et emploi, en periode de crise, une politique monetaire permettait une reprise de l’activité, tandis qu’en periode de surchauffe, elle permette de reduire les tensions inflationistes.

- inflation : hausse generalisée et continue des prix- déflation : n’est pas l’inverse de l’inflation, cest une politique de lutte contre

l’inflation pas des mesures a la baisse de la demande globale pour reduire les tensions sur les prix

- désinflation : reduction de l’inflation- stagflation : la periode et stagnation de la production 

la politique monetaire tache egalement d’atteindre les objectifs qualifié de triangle keynésien (croissance, plein emploi, et l’quilibre élevé)pour atteindre ces objectifs finaux, les autorités cherchent a atteindre des objectifs intermédiaires.

- pour les monétaristes, la croissance de la masse menotaire doit egale au taux de croissance de l »economie pour eviter toute tension inflationniste.

- Pour le keynesiens, une baisse des taux d’interets doit conduire a une reprise de l’activité economique.

- Actuellement, la stabilité des taux de change est devenu un objectif intermediaire fondamental. (un taux de change faible favorise les exportations) et (un taux de change trop élevé renchérit les exportations et risque de conduire les entreprises les moins concurrentielles à la faillite).

1.2 ) les outils de la politique monetaire.

Ils sont des variables sous le contrôle de la banque centrale.Il existe deux proncipaux moyens d’action pour la banque centrale :

- l’action sur la liquidité bancaire :la masse monetaire en circulation doit etre suffisante, la banque centrale agit sur les banques de second rang en les alimentant plus ou moins en monnaie, et en modifiant le taux des reserves obligatoires.

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- L’action sur les tauxLe niveau des taux d’interet doit etre approprié, la plupart des banques centrales choisissent le taux d’interet a court terme comme instrument, c’est le seul taux qu’une banque centrale peut controler de maniere precise.

1.3 ) les politiques monetaires sont-elles efficaces ?

A ) pour les keynesiens, la politique monetaire est un instrument de politique conjoncturelle.

La politique monetaire keynesienne se fixe comme objectif final l’arbitrage entre inflation et chomage et retient comme objectif intermediaire les taux d’interet.Il apparaît que la politique monetaire a la difference de la politique budgetaire est un instrument qui n’agit pas directement sur l’activité, l’efficacité depend de deux conditions :

- l’accroissement de l’offre de monnaie doit conduire a une baisse du taux d’interet- la baisse des taux d’interet doit se traduire par une reprise de l’investissement.

Les keynesiens apprehende la politique monetaire comme un instrument d’accomagnement de la politique budgetaire, on parle a ce propos de POLICY MIX.

B ) l’efficacité des politiques monetaires par les monétaristes   :

1) trois critiques a l’egard des politiques menetaires conjoncturelles - la politique monetaire expansive se traduit par une accelération de l’inflation.- La politique monetaire conjoncturelle se heurte au probleme des delais.- Les monétaristes critiquent le choix du taux d’interet nominal comme objectif

intermediaire de la politique monetaire.

2) pour les classiques la politique monetaire doit s’appliquer sur un principe reglementaire et non discretionnaire.

La revision de la politique monetaire dans le but de combattre le chomage aura deux consequences :- le chomage ne baissera que momentanement.- Perte de credibilité pour l’avenir

Une politique monetaire n’est credible que si elle respecte la condition de coherence intemporelle des choix, cette credibilité peut s’acuerir par :- Une premiere solution consiste a rendre la banque centrale independante ;- une seconde solution consiste a fonder la credibilité de la banque centrale non sur son independance, mais sur des regles de comportement.

3) La critique keynesienne de la pensée monetariste

La politique d’inspiration monétariste se heurte a la difficulté de definition de la masse monetaire.

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C ) l’ouverture sur l’exterieur rend aujourd’hui plus complexe le debat sur l’efficacité de la politique monetaire   :

- en situation de change fixe, la politique monetaire de relance ne permet pas d’atteindre l’equilibre interne.

- En situation de changes fixes, la politique monetaire peut toujours s’affranchir de la contrainte de stabilité du change, par la devaluatuin.

- En changes fixes, des lors que le recours a la devaluation est exclu, les aurorués monetaires privilégient une politique monetaire restrictive ou coordonnée.

2 ) La Politique Budgétaire   :

La politique budgetaire consiste a utiliser le budget de l’Etat comme un istrument direct de regulation conjoncturel.Elle est devenue avec la therie keynesienne la principale politique macro-economique publique, elle etait utilisée pour sortir de la crise de 1929, et ensuite relancer et developper les economies occidentales durant la periode 1945-1973.

Exemple de mesures de la politique budgetaire   :

- la suppression de la vignette automobile a diminuer les prélèvements sur tous les proprietes de vehicules, a diminuer le poids des prelevements obligatoires

- une prime a l’embauche pour les travailleurs non qualifiés d’un certain age, c’est augmenter les depenses budgétaires et donc diminuer le chomage.

Contre-exemples   :

- augmenter le montant du SMIG reléve egalement de la reglementation et non de la politique budgetaire, ce n’est pas l’Etat qui paie le SMIG.

Definition des mots cles   :

- impot : versement obligatoire a l’Etat ou une collectivité publique par les agents et sans contrepartie immédiate.

- Taxe : comme les impots, affecté au financement d’une depense specifique.- Budget de l’Etat : document recapitulant l’ensemble des recettes et depenses sur

l’année.- Les deficits publics : designent le solde negatif du budget de l’Etat, des collectivités

locales et de la securité sociale. Le financement du deficit public peut se faire par la creation monetaire ou le recours a l’emprunt.

- Deficit budgetaire / deficit de l’Etat : une partie du deficit public, l’Etat a plus dépensé qu’il n’a eu de recettes.

- Deficit commercial : solde negatif de la balance commericale ( importations > exportations ) quand il y a un deficit commercial, les agents qui on importé qui doivent trouver les moyens de payer leurs achats.

- Redistribution : prelever une partie des revenus primaires pour l’affecter aux menages en fonction des critéres sociaux.

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2.1 ) les objectifs de la politique budgetaire   :

A ) reguler la conjoncture et rechercher des grands equilibres :

- une politique de relance de l’activité economique par la demande et l’investissement.- Une politique de rigueur, le gouvernement cherche a lutter contre les deficits ou contre

l’inflation, il chercher a reduire la demande des agents economiques.

B ) assurer la justice sociale et l’equilibre

2.2 ) les instruments de la politique budgetaire Se base sur 3 instruments.

A ) les impots / les recettes :

L’Etat peut agir sur les differents objectifs de la politique economique : relancer la croissance, reduire le chomage, reduire l’inflation…L’Etat peut utiliser les impots pour agir sur la croissance :

- une reduction des impots se traduit par une augmentation du revenu disponible pour la consommation et l’investissement.

- Une augmentation des taux de TVA entraine une baisse de la consommation, la demande pourrait contribuer a reduire les tensions inflationnistes.

Ainsi l’Etat a travers l’augmentation, la diminution ou la modification de la repartition de la charge fiscale, dispose de puissants instrument d’action en matiere economique et sociale.

B ) les depenses publiques :

L’Etat recherche a atteindre les differents objectifs economique : croissance, chomage..

C ) les soldes budgetaires

Les deficits publics se mesurent par le solde du budget de l’Etat :

- une prevision : deficit voté par le parlement qui vote le projet de budget pour chaque année)

- une realité : lors de la cloture du budget.

Un deficit budgetaire n’est pas un signe de mauvaise gestion, il peut etre du a une action volontariste de l’Etat, afin de soutenir et relancer l’activité economique, mais une recession peut egalement aggraver le deficit du budget.

2.3 ) les effets de la politique budgetaire   :

Plusieurs facteurs expliquent la difficulté d’anticiper les effets de la politique budgetaire :- chaque decision peut avoir a la fois des effets positifs et negatifs.- La psychologie et la confiance.- Le contexte international.

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On distingue entre deux types :

A ) Effet anticyclique

1) du coté de la politique de la demande   :

lorsque l’etat augmente les aides sociales aux menages ou procéde par la baisse des prelevements, les menages augmentent leur consommation en augmentant la demande adressée aux entreprises.

S’il s’agit d’augmenter le pouvoir d’achat pour accelérer la croissance, la politique budgetaire risque d’avoir des effets négatifs, par exemple :- au lieu de consommer, les menages epargnent.- Si la consommation se porte sur des biens importés, la relance est expostée, elle

produit ses effets a l’etranger et non dans le pays.

2) du coté de la politique de l’offre   :

Lorsque l’Etat diminue ses prelévements sur les entreprises (baisse d’impots, subventions).

- la compretitivité nationale s’ameliorera et les entreprises pourront produire a moindre couts.

- Elles baisseront leurs prix, augmentant indirectement le pouvoir d’achat, et par quantités vendues.

- Ce qui demandera un accroissement de capacité de production, et reduction le chomage.

Or, ce scénario peut ne pas se realiser, par exemple :

- si les entreprises n’investissent pas leurs eventuels benefices supplementaires, et se contentnt de les distribuer a leurs propriétaires.

- Dans le contexte d’une economie ouverte, les proprietaires peuvent etre des etrangers, la politique produit alors sa relance a l’etranger ;

B ) effet d’eviction

L’effet d’eviction se produit suite a une hausse des taux d’interet en reponse a l’accroissement du deficit public.Si l’Etat s’endette pour financer emprunter, les taux d’interet augmenteront, les credits a la consommation comme l’investissement baisseront, et tout contrecarrant la relance.

L’Etat, selon la conjoncture, peut mener une politique contracyclique.Une politique budgetaire contracyclique est une politique dans laquelle l’Etat s’active a relancer l’economie lorsque la croissance economique est inferieure a la croissance potentielle, et a ameliorer l’etat de ses finances lorsque la croissance est forte

- durant une periode de conjoncture economique mauvaise, l’Etat peut mene une politique de relance en augmentant de ses depenses ;

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- durant une periode de conjoncture economique est bonne, l’Etat peut alors mener une politique budgetaire plus restrictiven c'est-à-dire baisser ses depenses.

II ) La Politique Structurelle :

Vise a modifier en profondeur et sur le long terme les combinaisons productives d’une economie, ses effets sont alors durables :

- elle modifie en profondeur le fonctionnement de l’economie.- Les interventions de l’Etat susceptibles de modifier a long terme l’evolution de

l’economie.- Elle cherche a ameliorer les structures et les bases de l’economie.

La Nationalisation : le transfert de proprieté du capital d’une entreprise privée a l’Etat dans le but d’en modifier la logique de fonctionnement.

La Privatisation : l’operation de transfert du capital d’une entreprise publique a des actionnaires privés.

Les economistes considerent comme politique structurelle :

- politique industrielle- les politiquent visant a modifier les regles du jeu sur les marchés des facteurs de

production- les politiques visant a la creation d’infrastructures publiques

les moyens d’interventions de l’Etat sont donc multiples, ils permettent aux gouvernements d’agir sur les facteurx de la croissance.

1 ) politique commerciale   :

Remplir un role tres important dans le carré magique de KALDOR, elle vise la croissance du commerce exterieur qui represente l’un des axes sur les quelles se base la situation economique d’un pays.La politique commerciale est perçue comme une composante de la politique exterieure economique d’un pays.

Les penseurs mercantilistes pronent le developpement economique par l’enricchissement des nations au moyen du commerce exterieur qui permet de degager un excedent de la balance commerciale grace a l’investissement dans des activités economiques a rendement croissant.Le Maroc s »est engagé depuis le milieu des années 80 dans la voie de la liberalisation de son economie, d’importantes reformes ont été mises en ouvre :

- supression du contrôle des prix sur la quasi-totalité des bien et des services.- Libaralisation de l’investissement- Liberalisation du commerce exterieur

Le Maroc a adhéré au GATT en 1987 et devenu membre de l’OMC depuis janvier 1995.

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A ) reforme de la politique commerciale

L’adoption de la loi sur le commerce exterieur en 1993 s’est traduit par l’elimination des restrictions quantitatives et le recours aux tarifs douaniers comme principal moyen de proteger la production interieure.

A partir de 1996, le Maroc a poursuivi le processus visant la simplification, la transparence, et la rationalité de la fiscalité douaniere.

B ) instruments de la politique commerciale et leurs effets.

La politique commerciale actuellement suivie par le Maroc combine une liberalisation progressive des importations, la promotion des exportations de bien industriels et une forte protection de certains produits agricoles de base.

La loi sur le commerce exterieur prevoit l’application de prelevement variable aux importations de certains alimentaires de base, les agriculteurs sont exonérés d’impots.

2) La Politique Industrielle

Ensemble des mesures prises par un gouvernement afin d’amerioler les performances a l’appareil de production pour l’adapter a la competition economique mondiale. D’ameliorer la competitivité des entreprises industrielles de son pays.

2.1 ) objectifs et instruments de la politique industrielle :

Rendre l’economie plus competitive et assurer la croissance economique du pays, lutter contre le chomage, realiser l’equilibre regional et accroitre la richesse du pays. 2principent justifient la politique industrielle :

- son role decisif dans la croissance nationale : l’ensemble des activités industrielles contribue a créer des effets externes positifs sur tous les secteurs nationaux.

- Les effets de la concurrence internationale doivent etre accompagnés l’intervention des pouvoirs publics

Les modalités de ces intervetions prennent plusieurs formes : promouvoir l’ensemble des entreprises, la volonté de créer des grands leaders nationaux…Le champ de la politique industrielle est vaste, l’Etat peut :

- mener des actions en prenant en charge les activités productives - agir sur l’environnement en creant les conditions propices a l’expansion des activités

industrielles publiques et privées en menant une politique favorables aux entreprises.

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Trois types de politiques actuelles de l’industrie sont melées en faveur des entreprises :

- la politique de la concurrence : le role pour empecher les monopoles ou les discriminations.

- La politique commerciale : cadres de la circulation et l’echange des biens et produits.- La politique technologique : politiques structurelles soutenant l’innovation.

2.2 ) les types de strategie d’industrialisation face au probleme de sous developpement :

Trois types de strategies d’industrialisation se distinguent :

A ) industrialisation par substitution d’importation : ISI

Cette strategie est la solution proposée par les structuralistes pour accélérer le developpement des pays du sud, il s’agit de substituer une production nationale aux importations.

L’ISI s’etale sur deux etapes :

- se developpe dans les industries de biens de consommation ( alimentaires, boissons, textiles… )

- les pays ont le choix entre 2 options : l’exportation a l’instar des pays de l’Asie du sud-est ou entamer une seconde phase de substitution dans les industries de biens intermeriaires, bien d’equipement, et biens de consomation durables.

LES CRITIQUES de l’ISI :

- critiques neoclassiques : un secteur industriel inefficace caracterisé par une faible productivité, des couts élevés, une creation insuffisante d’emplois.Dans la plupart des cas, l’ISI n’a pas atteint son objectif de desserrement de la contrainte exterieure.

- critiques structuralistes : les dysfonctionnements de l’ISI sont imputables au déséquilibre des structures sociales, dans cette orientation de l’industrialisation vers la satisfaction des besoins d’un petit nombre de privilégiés

- point de vue de Dani Rodrik : estime que cette strategie semble avoir monté une réelle efficacité dans un grand nombre de pays jusqu’à la moitié des années 1970, le retournement des performances apres le premier choc petrolier.

B ) industrialisation par les industries industrialisantes : III

Cette strategie est le fruit des theories les plus radicales des sous developpement, elle vise la reduction rapide de la depandance vis-à-vis des pays du nord et conduire a l’independance economique, financiere et technologique du pays.

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Pour cette politique, les pays ne cherchent plus a vendre directement leurs produits bruts, mais a créer les secteurs complementaires permettant la valorisation des matieres premieres en visant la croissance d’un secteur progresser roure l’economie du pays.

CRITIQUES :

Le recours a cette strategie ne constitue pas un remede tres efficace pour sortir du SD, l’exemple de l’algerie qui a procédé a la nationalisation de toutes les grandes entreprises, la negligence du secteur agricole n’a pas permis une augmentation des revenus agricoles et semble accroitre le nombre de chomeurs.Ainsi des prix internes generalement superieurs aux prix mondiaux ont constitué un handicap pour les entreprises clientes des autres secteurs.

C ) industrialisation de substitution d’exportation : ISE

Encore appelée industrialisation par promotion des exportations, est pronée par les neoclassique (une strategie d’ouverture aux echanges internationaux dans un cadre tres liberal ) .Elle consistes a remplacer progressivement les exportations traditionnelles par des exportaions non traditionnelles.L’ISE presente de nombreux avantages par rapport a l’ISI :

- une production a moindre cout.- Des gains en devises superieurs a ceux procurés par la reduction des importations- Produits importés a moindre cout- Un accés au marché mondial.

La mise en œuvre de cette strategie suppose des politiques d’accompagnement :

- liberalisation du commerce exterieur- systeme tarifaire neutre- code des investissements attractif pour les firmes etrangers- politique de change active.

Conclusion : les strategies d’industrialisation different par le degré d’ouverture ou de protection du marché interne, le role plus ou moins important de l’Etat dans leur mise en œuvre ainsi que les objectifs a atteindre.

3 ) Les Politiques Sociales

C’est l’intervention dans la repartition, les transferts sociaux, le droit du travail, la durée du travail.. pour corriger les inégalités sociales et garantir le niveau de vie des menages.

3.1 ) Definitions :

- la politique sociale n’est pas un terme technique avec une signification exacte.

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- Un terme generique designant des mesures politiques visant explicitement a influencer la situation de vie des individus.

- Completer ou modifier les mecanismes du systeme economique en vue d’atteindre les resultats que le systeme ne pourrait pas atteindre par lui-même.

Definition de l’OCDE : une politique sociale efficace aide les individus a vivre pleinement et ce faisant permet aux economies de mieux s’adapter aux nouvelles possibilités de croissance.

Definition de l’Union europeenne : l’amelioration qualitative et quantitative de l’emploi et l’egalité des chances sont les mots d’ordre de la politique sociale et de l’emploi européenne, l’Union veut que tous ses citoyens disposent des competences suffisantes pour accompagner l’evolution d’une economie de la connaissance.

Selon pierre Rosanvallon, il exise 4 grands volets de la politique sociale :

- le social redistributif, c’est l’Etat qui a pour mission d’assurer la solidarité entre les citoyens

- le social de capacitation : les outils par lesquels les personnes ont les moyens de gerer leurs chances (egalité des chances..)

- le social regulateur qui concerne la reglementation comme le droit du travail- le social protecteur qui vise preserver la dignité humaine, par exemple les droits

fondamentaux.

3.2 ) les objectifs de la politique sociale

Ensemble des mesures prises par l’Etat et les administrations publiques pour mettre en place la protection sociale et organiser les services publics., elle aura pour objectifs :

- permettre aux individus de faire face aux consequences financieres des risques sociaux- pour l’Etat de garantir la sarisfaction des besoins fondamentaux des individus.- Un soutien de la demande.

Parmi les enjeux des politiques sociales, on cite :

Le travail, l’emploi, la formation professionnelle, l’assurance maladie, l’education..

Les politiques de l’emploi et de lutte contre le chomage : deux types :

- les politiques actives d’emploi ont une logique d’action destinée a favoriser la demande de travail, elles ont pour objectif de favoriser la creation d’emplois et d’assurer un meilleur fontionnement du marché du travail.

- Les politiques passives de l’emploi ont une logique d’ordre social notamment l’indemnisation du chomage, elles se sont developpées d’abord dans une logique d’assurance.