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Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret n°9 décembre 07 janvier 08 Commerce Franck Provost : la réussite d'un jeune franchisé Page 12 Création/reprise Un avenir haut en couleur pour Quadrilaser Page 16 Innovation SST invente une table d’opération révolutionnaire Page 13 Karine Prigent, directeur régional d'ASP Line Travailler en réseau pour doper son entreprise

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Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret

n°9décembre 07janvier 08

CommerceFranck Provost : la réussite d'un jeune franchisé

Page 12

Création/repriseUn avenir haut en couleur pour Quadrilaser

Page 16

InnovationSST invente une table d’opération révolutionnaire

Page 13

Karine Prigent, directeur régional d'ASP Line

Travailler en réseau pour doper son entreprise

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N°9 décembre 07 / janvier 08 loiretéCo

LOIRET éCO N°9déCEmbRE 2007

jaNvIER 2008magazINE dE La CCI du LOIRET

admINISTRaTION RédaCTION ET PubLICITé

Hôtel consulaire 23, place du Martroi

45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 85

dIRECTEuR dE La PubLICaTION Bruno Jacquemin

dIRECTRICE dE La RédaCTION Christine Laurenceau

RédaCTRICE EN CHEF Gaëlle Lepetit

RédaCTION Gaëlle Lepetit,

Estelle Boutheloup

dIFFuSION Chantal Legris

CONCEPTION Force Motrice

PHOTOS Didier Depoorter

ImPRESSION Corlet-Roto

PubLICITé Scoop Communication Tél. 02 38 63 90 00

TIRagE 18 000 exemplaires

N° ISSN : 1955-0642

PHOTO dE COuvERTuRE Karine Prigent - ASP Line

Didier Depoorter

CONTaCT CCIRédaCTION

Tél. 02 38 77 77 85 [email protected]

CCI ORLéaNS Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78

PRéSIdENT dE La CCI Yves Broussoux

Tél. 02 38 77 77 75

La CCI SuR INTERNETwww.loiret.cci.fr

4 TABLEAUDEBORD■ conjoncture en région centre

■ Les chiffres du mois

6 ACTUALITÉS

10 INDUSTRIE■ Pithiviers brûle et rejette propre

12 COMMERCE■ Franck Provost : l’enseigne de la réussite pour un jeune franchisé

13 INNOVATION■ Steris Surgical Technologies invente une table d’opération révolutionnaire

14 INTERNATIONAL■ Technique et séduction, fournisseur d’hydrosensations

16 CRÉATION/REPRISE

■ Un avenir haut en couleur pour Quadrilaser

21ÀTABLE■ L’Hemingway, way of life

22 DOSSIER■ Travailler en réseau pour doper son entrepriseLe travail en réseau, aujourd’hui bien intégré par les chefs d’entreprises, s’impose comme un nouveau système économique qui permet de faire des affaires autrement. dans le Loiret, ils sont déjà nombreux à s’impliquer pour rendre les réseaux attractifs et dynamiques.

31 CCIINFOS

LOIRET ÉCO N°9

décembre2007/janvier2008

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� N°9 décembre 07 / janvier 08 loiretéCo

En septembre, l’activité industrielle en Région Centre a modérément progressé par rapport en juillet, avec, cepen-dant, un net redressement chez certains équipementiers automobiles. Ainsi, les industries des biens d’équipement, l’in-dustrie automobile et les industries des biens de consommation enregistrent une progression à un an d’intervalle de leur production.

PRODUCTION INDUSTRIELLELes carnets de commandes se sont lé-gèrement intensifiés, comparativement à l’année passée. En revanche, les in-dustries des biens intermédiaires, tout en conservant des rythmes de fabrica-tion relativement corrects, enregistrent une légère baisse de leur activité à un mois et un an d’intervalle. Les résultats apparaissent contrastés selon les bran-ches, avec une demande globalement hésitante. Ainsi, comparativement à sep-tembre 2006, la croissance de la produc-tion industrielle régionale décélère un peu du fait du retrait des productions de biens intermédiaires.Cependant, le taux d’utilisation des ca-pacités de production a légèrement aug-menté par rapport à juillet. Il repasse un peu au-dessus du niveau atteint un an auparavant, retrouvant ses meilleurs niveaux de l’été 2004. Le courant de commandes nouvelles s’est légèrement

renforcé faisant apparaître une demande plus dynamique que l’année passée, en particulier sur les marchés étrangers, no-tamment à la grande exportation.

Les cours des matières premières ont mo-dérément augmenté en septembre, alors que les prix des produits finis ont été sta-bles pour le quatrième mois consécutif. Les marges se sont ainsi amenuisées au troisième trimestre. Les effectifs indus-triels ont diminué, comme chaque année après la période estivale.Par ailleurs, les prévisions font état d’une hausse sensible de l’activité, au moins jusqu’à la fin de l’année, dans l’ensemble des secteurs, y compris la fi-lière automobile et d’une augmentation des dépenses d’investissement.

SERVICES MARCHANDSAprès un repli significatif en juillet, l’activité dans les entreprises de services marchands de la Région Centre s’est lé-gèrement redressée en septembre. Elle reste encore en hausse très sensible sur un an, même si sa croissance a tendance à décélérer. Les progrès concernent prin-cipalement les activités de nettoyage, le transport routier et la logistique, l’hô-tellerie. Une hausse sensible de l’acti-vité est prévue à court terme qui devrait s’accompagner d’un renforcement d’ef-fectifs sur le secteur. ■

DESINDICATEURSÀLAHAUSSE

CONjONCTuRE EN RÉgION CENTRE

Source : Banque de France

RÉPARTITION DE L’EMPLOI SALARIÉ PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ

EN 2006

Services

agriculture

Industrie

Construction

Commerce

48 %

9 %

16,5 %

26 %

0,5 %Source : assedic

RÉPARTITION DU NOMBRE D’ENTREPRISES PAR TRANCHES

D’EFFECTIFS EN 2006

89 %

9 % 2 %

de 0 à 9

de 10 à 49

de 50 à 249

SaLaRIéS

Source : CCIL

ÉVOLUTION DES DEMANDEURS D'EMPLOI

EN FIN DE MOIS EN 2005 ET 2006

Source : direction régionale du travail

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

251 888Salariés

18 424Non salariés

0

17 000

21 000

19 000

23 000

25 000

janv fév mars avril mai juin juil aout sept oct nov déc

2005 2006

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� N°9 décembre 07 / janvier 08 loiretéCo N°9 décembre 07 / janvier 08 loiretéCo �

L’EMPLOI DANS LE LOIRET

mONTaNT dES EXPORTaTIONS daNS LE LOIRET au 3E TRImESTRE 2007 :

1 356 976 mILLIERS d'EuROS

mONTaNT dES ImPORTaTIONS daNS LE LOIRET au 3E TRImESTRE 2007 :

1 249 339 mILLIERS EuROS

Source : direction régionale des douanes

Le chiffre du mois

ÉVOLUTION DU TAUX DE CHôMAGE DANS LE LOIRET, COMPARÉ À LA RÉGION CENTRE ET À LA FRANCE (2000/2007)

1689

1703

1265

1706

1345

1250

7546

1192

Beauce Gâtinais en Pithiverais

Montargis

Gâtinais

Giennois

Forêt d'Orléans

Sologne Val Sud

Orléans

Loire Beauce

RÉPARTITION DU NOMBRE D’ENTREPRISES SELON LES PAyS (MARS 2007)

ÉVOLUTION DU TAUX DE CHôMAGE DANS LES BASSINS D’EMPLOI DU LOIRET (2000/2007)

Source CCIL

TABLEAU DE BORD

2

4

6

8

10

12

1T2000 1T2001 1T2002 1T2003 1T2004 1T2005 1T2006 1T2007

2

4

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BE GienBE Montargis BE PithiviersBE Orléans

1T2000 1T2001 1T2002 1T2003 1T2004 1T2005 1T2006 1T2007

Loiret Région Centre France

2

4

6

8

10

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1T2000 1T2001 1T2002 1T2003 1T2004 1T2005 1T2006 1T2007

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BE GienBE Montargis BE PithiviersBE Orléans

1T2000 1T2001 1T2002 1T2003 1T2004 1T2005 1T2006 1T2007

Loiret Région Centre France

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AcTUALiTés

CAP SARAN, UN NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL AU NORD D’ORLÉANS

Depuis le 17 octobre dernier, et 36 ans après sa création, le centre commercial de Saran

affiche de nouvelles ambitions. Après 11 mois de travaux, le nouveau pôle commercial réunit 43 enseignes - dont 35 nouvelles - au sein d’une galerie mar-chande de 7 335 m2. Conçu pour rayonner régionalement, Cap Saran propose dé-sormais une offre commerciale plus large et plus complète. Commercialisé et géré par la société Ségécé, le projet a fortement développé l’offre en matière d’équipement de la personne, notamment le secteur de la mode, tiré par la création d’une moyenne unité textile (H&M). Le secteur beauté/santé, tout comme celui de la culture, des cadeaux et des loisirs, ont été renforcés. En plus des services (banques, voyages…), la galerie compte désormais quatre enseignes de restau-ration. Côté architecture, Cap Saran est marqué par la douceur de ses formes, la grandeur des volumes et le choix des matériaux utilisés. Élément central de la conception architecturale du nouveau

centre commercial, le bois se décline en revêtement de façade et comme élé-ment clé de la décoration intérieure des mails. Le parking de 1 800 places, lui aussi complètement rénové, comprend 10 000 m2 de surfaces engazonnées et arborées. Idéalement situé au nord

d’Orléans, sur la RN 20, Cap Saran répond à l’évolution d’une zone de cha-landise en croissance continue. Klé-pierre, maison mère de Ségécé et société d’investissements immobiliers cotée, a investi 33 Me dans l’opération. ■

L’AFT.IFTIM DÉVELOPPE SES FORMATIONS TRANSPORT ET LOGISTIQUE

Installé depuis 1990 à Fleury-les-Aubrais, le centre de formation professionnelle transport/logistique

AFT.IFTIM s’est doté d’un nouveau site de 17 000 m2 à Semoy. Le centre, qui comprend un entrepôt, des aires de manœuvres, des salles de cours et des bureaux, possède désormais une capacité d’accueil journalier de 250 stagiaires. Dirigé par Brigitte Latrille, assistée d’une équipe de 46 personnes, le centre dispose de moyens techniques et d’équipements pédagogiques à la hauteur de ses ambi-tions : 14 salles de cours dont une salle informatique, deux salles de formation individualisée, un hall de manutention de 650 m2 avec une salle d’enseignement assisté par ordinateur pour les conduc-teurs d’engins. Auxquels il faut ajouter un magasin-école et deux pistes de manœu-vres poids lourds. Le centre de Semoy

entend ainsi accompagner les entrepri-ses du secteur dans la qualification et la professionnalisation de leur personnel et souhaite ainsi répondre aux besoins locaux de la profession : transporteurs, industriels, chargeurs ou prestataires logistiques. Un objectif ambitieux quand on sait que le secteur des transports routiers et des activités auxiliaires em-ploie en Région Centre 25 000 salariés dans 1 400 établissements. Le centre ambitionne de former 6 000 personnes par an dans les trois prochaines années, tant en formation initiale qu’en forma-tion continue. Pour faire progresser les démarches de développement durable, l’AFT.IFTIM intègre dans les formations continues obligatoires de sécurité un module spécifique sur les économies d’énergie et le respect de l’environne-ment. ■

uNE PROTECTION SOCIaLE SImPLIFIéE POuR LES TRavaILLEuRS INdéPENdaNTS À compter du 1er janvier 2008, le Régime social des indépendants (RSI) prendra en charge le recouvrement des cotisations d’allocations familia-les et CSG-CRDS, jusque-là effectué par les Urssaf. Les artisans et commerçants acquitteront l’ensem-ble de leurs cotisations obligatoires de Sécurité so-ciale (maladie-maternité, retraite, invalidité-décès, allocations familiales et CSG-CRDS) auprès du RSI, qui deviendra leur seul interlocuteur pour leur pro-tection sociale. Cette nouvelle étape dans la simpli-fication des démarches intervient après la mise en place, au 1er juillet 2006, du RSI. Il a permis de regrouper les trois caisses de Sécurité sociale des professions artisanales, industrielles et commercia-les : l’AMPI pour l’assurance maladie-maternité, les AVA pour la retraite des artisans et l’Organic pour la retraite des industriels et des commerçants.

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AcTUALiTés

OPCaREg CENTRE dEvIENT OPCaLIa CENTRE Opcalia est le nom choisi pour incarner la nouvelle dynamique formation engagée au cœur des terri-toires à la suite de la fusion du réseau régional et interprofessionnel France OPCAREG et de l’OPCA Interbranche – OPCIB. Cette fusion avait été décidée par les partenaires sociaux dans un accord unanime signé le 27 janvier 2006. Avec 550 collaborateurs au service de 45 000 entreprises adhérentes et de 19 branches professionnelles et secteurs d’activité, Opcalia intervient dans de nombreux domaines. À ses champs d’intervention traditionnels (simplification de l'administration de la formation pour l'entreprise, mobilisation de financements, accompagnement dans l’intégration…) Opcalia a ajouté dans ses orientations l'emploi des seniors, l’insertion des personnes en recherche d'emploi ou en situation de handicap, la lutte contre l’illettrisme ou encore la discrimination…

L’aNPE SIgNE uNE CONvENTION avEC vEdIORbIS Florence Dumontier, directrice régionale de l’ANPE et Arnaud Weckonski, directeur de zone de Vedior-bis, ont signé pour une durée de deux ans une convention. Renforçant la volonté commune des acteurs d’accroître l’efficience de la politique de l’emploi, ce partenariat vise à développer des ac-tions en faveur de l’employabilité des demandeurs d’emploi, et à lutter contre l’exclusion profession-nelle et les discriminations à l’embauche. Parmi les axes privilégiés, l’élaboration de parcours de formation qualifiants pour optimiser le placement des demandeurs d’emploi au regard des opportuni-tés locales et la promotion de l’emploi des jeunes. Sans oublier l’insertion professionnelle des deman-deurs d’emploi rencontrant des difficultés sociales ou professionnelles (jeunes sans qualification, demandeurs d’emploi de longue durée, travailleurs handicapés).

FREE STOCK SE POSITIONNE SUR UN CRÉNEAU NOVATEUR

P roposer des solutions de stoc-kage aux entreprises et aux par-ticuliers, pour répondre à des be-

soins ponctuels ou permanents : telle est l’ambition de Free Stock. Implantée sur le Pôle 45, à la sortie de l’autoroute, la jeune société dirigée par Alain Robert est la première du département à proposer ce type de prestations. À la base du concept : la mise à disposition de boxes de 1 à 50 m2 (2,7 à 135 m3), entièrement sécuri-sés, en self-service. De la TPE à la multi-

nationale, en passant par les administrations, les associa-tions, les commerçants ou encore les professions libé-rales, Alain Robert propose une solution souple au man-que de place : le large choix de boxes permet à chacun d'évoluer en fonction de ses besoins. Un concept nova-teur qui s’adapte également aux contraintes des créa-teurs d’entreprise, en com-plément des pépinières, et qui évite de s’engager dans un bail contraignant. « J’ai voulu me positionner à la pointe en matière de tech-nologies et devenir ainsi la référence dans ce secteur d’activité. Il est impératif que tout soit parfaitement synchronisé et sécurisé pour un fonctionnement en libre service » explique le dirigeant. Avec, à la clé, des équipements de sécu-rité et des interfaces de grande qualité. L’entreprise bénéficie d’une localisation visible et accessible, à Saran, « idéale pour les commerciaux qui effectuent des

trajets vers Paris » précise Alain Robert. Actuellement Free Stock dispose de 282 boxes sur trois niveaux, soit une capacité de 1 900 m2. En 2010, ce sont 550 boxes pour une superficie totale de 3 800 m2 qui seront disponibles. ■

Dans le cadre de la transforma-tion du réseau de ses points de contact dans le département,

La Poste a engagé un vaste plan de modernisation de ses bureaux. Le programme, inscrit dans un plan national de 470 ME prévoit la modernisation d’une trentaine de bureaux dans le Loiret, pour un investissement de 4 ME. Objectif affiché : la réduction du délai d’attente pour améliorer la satisfaction de ses clients. La Poste propose ainsi un nouveau concept, « le bureau du futur ». La répartition des espaces y a été com-plètement repensée, dans un cadre contemporain. Pivot de cette nouvelle organisation, le responsable clients assure désormais l'accueil des visiteurs dès leur arrivée. Son rôle est de les orienter vers

l’espace adapté à leur demande (gui-chet, professionnels, boutique, Banque Postale, automates en libre service). Signe distinctif du nouveau concept, la création de l’espace boutique. Toute une gamme de produits y est commercialisée : carterie, papeterie, Prêts-à-Poster, DVD et cadeaux liés à l’univers postal. D’ici 2008, une trentaine de bureaux auront été modernisés dans le département. La Poste, qui compte 155 points de contact, 23 agences postales communales et 18 relais poste commerçant dans le Loiret, emploie 600 postiers dans ses bureaux de poste. En 2006, elle a réa-lisé avec les entreprises un CA de 3 ME dans les bureaux du département. ■

LA POSTE DU LOIRET SE MODERNISE

Alain Robert

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AcTUALiTés

THERMOR LANCE UNE CAMPAGNE TV D’ENVERGURE

Le groupe Thermor, spécia-lisé dans le chauffage élec-trique et l’eau chaude sani-

taire, a lancé en novembre dernier une vaste campagne de communi-cation sur TF1. Après une premiè-re vague de diffusion de spots TV le week-end, c’est en février puis au dernier trimestre 2008 que les téléspectateurs renoueront avec le dragon, héros de la marque. Em-blème du groupe depuis plus de 75 ans, le dragon – au cœur de la saga télévisée – dispose d’un fort taux de reconnaissance auprès des utilisateurs. « Nous bénéficions déjà d’une bonne notoriété puis-que près d’une personne sur deux associe Thermor à une marque de chauffage » explique Aymeric Godron, responsable du marke-ting opérationnel de Thermor. La campagne, dont l’objectif est de cultiver et de développer cette no-toriété, devrait contribuer à valo-riser toute une filière professionnelle et « rassurer l’utilisateur sur le sérieux de la marque ». Sur un ton humoristique et décalé, le dragon présentera deux pro-duits phares, un radiateur à chaleur dou-ce équipé d’un corps de chauffe en fonte et un radiateur sèche-serviettes. En forte croissance avec un CA qui a doublé au cours des cinq dernières années (près de 150 Me), Thermor a innové tout au long de l’année. La marque a ainsi joué en

2007 la carte du design et de l’environne-ment avec le lancement de trois produits novateurs : un chauffe-eau solaire hydro et électro, un radiateur sèche-serviettes à technologie verre et un radiateur ther-mofluide. Le site Thermor de Saint-Jean-de-la-Ruelle, créé en 1931 et aujourd’hui dirigé par Rémi Schoenberger, fabrique des appareils de chauffage électrique. Il emploie 275 salariés en CDI et 85 inté-rimaires. ■

DARTY FAIT SON ENTRÉE CHEZ LES CUISINISTES

Quelques mois après l’ouverture de son premier espace « Cui-sine » au cœur de la capitale,

Darty étend son offre à la région orléa-naise via son magasin d’Orléans-Oli-vet. Depuis octobre, l’enseigne propose 24 modèles de cuisines équipées sur une surface de 450 m2. Objectif affiché : proposer une prestation globale qui intègre l’électroménager et la cuisine sur mesure. L’enseigne prend en charge les projets de la conception à la livrai-son, avec possibilité de pose de meubles.

Le nouvel espace se greffe au magasin existant, soit 2 000 m2 déjà consacrés aux produits, accessoires et services Darty. Les nouvelles consignes d’aménagement changent la physionomie du magasin : une signalétique colorée distingue les différents univers, un mobilier adapté caractérise chaque famille de produits. Parmi les nouveautés : la mise à disposi-tion de points de consultation avec « écrans catalogues », pour accéder à l’ensemble des produits et services Darty ; un espace spécifique a, par ailleurs, été réservé aux

formules d’abonnement d’accès Internet, téléphonie et télévision, démonstration à l’appui. Au cœur de la philosophie qui a fait la renommée de la marque : le « contrat de confiance », reposant sur trois piliers : un positionnement sur des prix bas, un large choix de produits et des services de qualité. Le magasin, dirigé par Nicolas Millerat, emploie 21 collaborateurs, dont 4 sont dédiés à l’espace cuisine. Au niveau national, Darty compte 210 magasins et 10 000 collaborateurs. ■

L’IuFm ORLéaNS-TOuRS PROPOSE uNE aIdE à La RECONvERSION PROFESSIONNELLEL’Institut universitaire de formation des maîtres présent dans les six départements de la Région Centre propose une aide à la reconversion professionnelle vers le métier de professeur des écoles. Destiné aux salariés des secteurs publics et privés, aux demandeurs d’emploi et aux personnes sans profession, le disposi-tif prévoit 200 heures de formation. Aux six heures de formation hebdomadaires s’ajoutent de la formation à distance et des stages en école. La formation se déroule de septembre à mai, pour un coût qui oscille de 200 à 800 euros selon le statut, avec possibilité de finan-cement auprès des organismes compétents. L’admission se fait sur examen du dossier de candidature et selon les résultats d’une épreuve de questions à choix multiples. Pré-inscriptions entre le 14 janvier et le 15 février 2008 sur www.orleans-tours.iufm.fr ou [email protected] ou par téléphone au 02 38 79 84 29.

LE Tgv bRIvE-LILLE EuROPE S’aRRêTE auX aubRaIS Depuis le 10 décembre dernier, un TGV quoti-dien circule entre Brive et Lille-Europe, desser-vant Limoges, La Souterraine, Châteauroux, Vierzon, Les Aubrais-Orléans, Juvisy (pour l’accès à Orly), Marne-la-Vallée-Chessy, Roissy Aéroport CDG puis Lille-Europe. L’opération, fi-nancée par les Régions Centre et Limousin et la Sncf, est mise en place à titre expérimental pour trois ans.

Aymeric Godron

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AcTUALiTés

INFOCENTRE MOBILISÉE SUR LE PROJET ORDICENTRE

Dans le cadre de l’opération Ordi-centre, lancée depuis la rentrée universitaire 2006, la société

Infocentre a délivré à ce jour près de 3 400 ordinateurs portables aux étudiants de la Région. Le projet, mené par la Direction de l’enseignement supérieur et de la recherche et le Conseil régional, vise à renforcer l’égalité des chances entre les étudiants. Infocentre, créée en 1987 et dirigée par Francis Letellier, est spécialisée dans la gestion des systèmes d’information, de la vente de matériel aux prestations de consultants et forma-teurs. La société fournit à chaque étudiant – après inscription préalable en ligne dû-ment légitimée – un ordinateur marqué au logo du Conseil régional et équipé

d’un logiciel de protection contre le vol ou la perte. Dès la prise de possession de leur équipement informatique, et à une fréquence trimestrielle, les étudiants sont ainsi invités à se connecter à un serveur mis en place par Infocentre. Une hotline gratuite est ouverte aux étudiants pour tout souci d’ordre technique. La société, dont le siège est situé à Saran, a déve-loppé une autre structure à Bourges, qui regroupe 40 collaborateurs. L’ouverture d’un autre site est prévu à Sens, dans l’Yonne, en 2008. Infocentre est depuis 1993 membre du groupement Résadia, leader français de solutions convergentes informatiques et télécoms. L’entreprise a affiché un CA de 9,9 Me en 2006. ■

HAPPY, FLEURISTE LOW COST, S’IMPLANTE DANS LE LOIRET

L e 17 octobre dernier, le fleuriste low cost Happy a ouvert un point de vente dans le Loiret, dans la

galerie commerciale Cap Saran. Son gérant, Dominique Jolivet — également à la tête de Monceau Fleurs au centre-ville d’Orléans — a confié les rênes du magasin à l’un de ses anciens collabo-rateurs, Marc Cacot. La franchise, dont l’identité graphique s’inscrit en rupture avec les codes du secteur, entend toucher une clientèle plus jeune. Fleurs à l’unité, « nanobouquets », « barakado » (une personnalisation du bouquet ou de la plante grâce à des accessoires) et packagings innovants (Happy Box, nanobulles…) sont quelques uns des produits qui font l’originalité du concept. « La volonté d’Happy est de proposer en permanence des produits innovants, comme des roses noires, ou des roses de 1,50 m… dans un environnement contem-porain et sophistiqué » explique Domi-nique Jolivet. Primée en 2007 au salon Franchise Expo pour le « stand le plus représentatif du concept avec point de vente », Happy a également reçu le Janus du commerce 2007. Ce label, décerné par l’Institut français du design, distingue

les enseignes qui cherchent à « huma-niser l’acte de commerce et à améliorer le quotidien du consommateur ». Parmi les points forts retenus par le jury, la capacité d’Happy à concilier fleurs à bas prix et environnement à la fois esthétique et ergonomique. L’enseigne, qui assure la livraison de bouquets dans toute la

France à J+1, proposera sous peu un service de vente en ligne. En l’espace de quelques mois, douze boutiques sup-plémentaires ont été ouvertes en France, portant à 30 le nombre total de points de vente Happy. ■

uNE maISON dES méTIERS d’aRT à FERRIèRES-EN-gâTINaISLa ville de Ferrières et le syndicat intercommu-nal des métiers d’art en Gâtinais ont ouvert en mai 2006 une Maison des métiers d’art en centre-ville. Une galerie y propose les créa-tions originales d’artisans d’art et d’artistes adhérents à la route des métiers d’art en Gâtinais. Pour les jeunes qui veulent en savoir plus sur les métiers et les formations du secteur d’activité, la structure abrite aussi un centre de ressources documentaires. De nombreux ateliers (stylisme, céramique…) et des stages dispensés par des professionnels reconnus (taille de pierre, enlu-minure, gravure…) sont également proposés. En période touristique, la Maison des métiers d’art est ouverte du mardi au dimanche de 11 heures à 18 heures.

Marc Cacot

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10 N°9 décembre 07 / janvier 08 loiretéCo

iNDUsTRiE

uN NOuvEau PaRC d’aCTIvITéS

au NORd dE gIEN

à la limite nord de la commune de

gien et à proximité de l’a77, la zaC de la bosserie Nord offre de nouvelles perspectives

d’implantation ou d’extension aux

entreprises. Initiée par la CdCg (Communauté

des communes giennoises) et aménagé

par la SEmdO (Société d’économie mixte

pour le développement orléanais), la zaC

de la bosserie Nord proposera à terme 43 hectares. Les parcelles

disponibles, qui oscillent entre 3 et 15 hectares,

s’inscrivent dans un cadre privilégié et respectueux de l’environnement.

Leur aménagement reste ainsi soumis au respect de plusieurs

contraintes relatives à l’énergie, aux chantiers,

aux transports et aux infrastructures, à l’eau ainsi qu’aux paysages,

au cadre de vie et au patrimoine naturel.

Pour en savoir plus sur la démarche à suivre et

les étapes nécessaires à la constitution d’un

dossier : SEmdO

Tél. : 02 38 78 00 22 [email protected]

L es travaux avancent à grand pas au centre de valorisation des déchets de Pithiviers. Depuis la pose de la première pierre en

janvier 2007 par Nelly Olin, alors ministre de l’Écologie, la nouvelle usine est devenue un im-mense bloc de 4 000 m2. Dotée de deux lignes de traitement, elle pourra incinérer 64 000 tonnes de déchets par an. « Les travaux sont à mi-parcours : le génie civil est terminé, on en est au montage du process, décrit Bernard Valéry, président de BGV (Beauce Gâtinais Valorisation) et du SITOMAP (Syndicat intercommunal pour la collecte des dé-chets ménagers de l'arrondissement de Pithiviers). La fosse est construite et une partie des charpentes (du four-chaudière, de l’aérocondenseur…) et des

équipements est en place. Le bâtiment technique abritera le groupe électrogène, le turbo-alternateur et les pompes de traitement de l’eau. À l’étage, les locaux du personnel ; au second les bureaux de l’exploitant (INOVA FRANCE). Reste le four et les chaudières à monter et le hall de déchargement à bâtir. » En attendant sa mise en route en juin

2008, des norias de véhicules de tous pays vont et viennent dans ce véritable carrefour européen. Il est vrai que le chantier est de taille : « d’après l’ancien préfet André Viau, c’est le deuxième plus gros chantier du département, financièrement parlant (60 M€), après l’autoroute A19. Certes plus petit mais plus varié et plus complexe », précise Bernard Valéry.

UNE USINE VERTEFace aux enjeux écologiques, la nouvelle usine d’incinération s’inscrira dans une optique de déve-loppement durable. Ainsi, elle fournira de l’électri-cité (issue de la vapeur émise par l’incinération), l’équivalent de ce que consommerait une ville de

3 000 habitants : un quart sera utilisé pour ses propres besoins, les trois quarts restants seront revendus à EDF. Aujourd’hui, elle livre 28 000 MWh ther-mique de chaleur par an. « La chaleur produite est envoyée dans un échangeur qui chauffe de l’eau. Cette eau chaude alimente l’usine des Malteries par une canalisation souter-raine pour sécher le malte. On sera les seuls dans le Loiret à produire à la fois de la chaleur et de l’électricité. » Équipée d’un four à grille, l’usine dispo-sera de la meilleure technologie existante dans le traitement des fumées. « Un traitement à sec. Les fumées seront pié-gées dans un filtre à manches grâce à un réactif à double flux pour une meilleure épuration. On ne tirera pas d’eau dans le sol, il n’y aura pas de rejets liquides. » L’implication du syndicat dans le développe-ment durable ne date pas d’hier. « En 1968, mes prédécesseurs y

pensaient déjà. Des communes s’étaient regrou-pées et tiraient profit du compost. Aujourd’hui, nous sommes sur un pôle énergétique et écologique majeur : sur une même zone, il y a le centre de valorisation et, dans un champ privé voisin, cinq éoliennes », conclut Bernard Valéry. ■

La mise en route du nouvel incinérateur de Pithiviers est attendue pour juin 2008. Bénéficiant des dernières technologies et des

dernières normes, il allie performances économiques et écologiques.

PITHIVIERS BRûLE ET REJETTE PROPRE

Bernard Valéry

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cOmmERcE

Et de quatre ! Après celui de la rue de la Cerche à Orléans (1999), de la rue Marcel Belot à Olivet (2002) et le Fabio Salsa –

deuxième marque du groupe – rue Louis Roguet à Orléans (2005), Sébastien Pichard a inauguré il y a deux mois un nouveau salon Franck Provost dans le centre commercial de Cap Saran. Pour l’événe-ment, le célèbre coiffeur des stars était présent : « Franck Provost est quelqu’un d’accessible et nous avons un bon relationnel », lance le jeune gérant de 36 ans. L’occasion de découvrir le nou-veau visage des salons de la marque : « c’est un nouveau concept qui donne un look plus épuré et plus moderne avec des murs de lumière blancs rétroéclairés, des postes de coiffage en wengé et des finitions chromées ». Logiquement, Sébastien

aurait dû être boulanger-pâtissier, comme ses parents et son frère. Mais il va préférer les ciseaux au rouleau. « J’ai servi de modèle à un coiffeur qui passait son brevet professionnel et j’ai eu le déclic. J’ai découvert la vie du salon, le côté créatif et

artistique du métier. » Un CAP de coiffeur mixte et un brevet professionnel de coiffure en poche, Sébastien fait alors son apprentissage chez Boucle d’Or, un indépendant, puis chez Patrick Chaban, avenue Dauphine, et chez Carpy rue Sainte-Catherine à Orléans. « À 18 ans, je savais que je ne voulais pas en rester là. Mes parents m’ont inculqué très jeune qu’il fallait épargner pour se lancer. J’ai toujours été très motivé. »

FAIRE ÉVOLUER LES COLLABORATEURS Résultat : à 24 ans, il monte avec son épouse son premier salon, Sébastien Pichard, rue du Colombier à Orléans. Il le conservera 6 ans, jus-qu’en 2002, avant de le céder à l’un de ses colla-borateurs. Entre temps, il a ouvert deux salons :

Franck Provost et Fabio Salsa. Côté groupe, Sébastien ne s’y est pas trompé : 600 salons en France et à l’étranger, près de 7 millions de clients par an et un CA de 220 M€ en 2007. « C’est avec la marque Franck Provost que je me retrouvais le mieux. Elle re-présente l’élégance et la qualité à un prix accessible. Ce qui suppose une équipe toujours à la hauteur. On est très exigeant sur l’accueil, le conseil, le professionnalisme. De plus, nous travaillons sans rendez-vous et sur notre niveau de gamme, nous sommes les seuls à fonctionner ainsi. » Pour l’heure implanté dans l’agglomération orléanaise, Sébastien Pichard compte développer, en Région Centre, d’autres salons du groupe Franck Provost. « En faisant évo-luer nos collaborateurs vers des postes de manager par le biais d’association de parts. L’idée est de créer un miniréseau et de pro-poser un vrai plan de carrière. » Aujourd’hui, Sébastien Pichard

est un coiffeur comblé. Il ouvre un salon tous les deux ans et fait partie des leaders de la coiffure sur Orléans. Rendez-vous donc en 2009 pour une nouvelle inauguration. ■

Success story pour Sébastien Pichard. Le jeune coiffeur a ouvert en octobre, à Cap Saran, un quatrième salon du groupe Franck

Provost. Son objectif : développer en Région Centre d’autres marques de ce géant de la coiffure.

FRANCK PROVOST : L’ENSEIGNE DE LA RÉUSSITE POUR UN JEUNE FRANCHISÉ

Franck Provost et Sébastien Pichard

éTOFFES & CaNaPéS : dES PROduITS dE

quaLITé aCCESSIbLES

Ouvert depuis fin juillet au centre

ville d’Orléans, le magasin de mobilier,

décoration et tissus d’ameublement

d’Evrard Lablée ne désemplit pas. « Le

démarrage a été excellent, ce qui

conforte l’idée que nous répondons à une véritable attente » se

réjouit le propriétaire. un succès qui

s’explique sans doute par le parti pris de cet

ancien collaborateur de l’enseigne

Aux 3 spécialités : proposer des produits

de qualité, raffinés, à un prix accessible. dans une ambiance

feutrée Evrard Lablée met en scène canapés,

objets de décoration et luminaires, dont

certains sont créés par un artisan d’angers.

L’enseigne dispose également d’un large

choix de tapis et d’une sélection de tissus étendue et variée.

Et comme le certifie le propriétaire, pour la

réalisation des rideaux et des voilages, « le

magasin est doté d’un très bon atelier de

confection ».

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iNNOVATiON

STERIS SURGICAL TECHNOLOGIES INVENTE UNE TABLE D’OPÉRATION

RÉVOLUTIONNAIREDepuis 2005 dans le giron de Steris, l’un des leaders mondiaux

de la prévention des infections et du contrôle de la contamination, SST a mis au point le premier système de transfert motorisé du patient.

E lle s’appelle Cmax Transfer, et, depuis deux ans, elle change la vie des équipes chirurgi-cales. « C’est l’une de nos innovations ma-

jeures, précise Daniel Bédouré, dirigeant de Steris Surgical Technologies. Cette table d’opération, ultrasécurisée, est motorisée et se pilote grâce à un guidon ergonomique amovible. Nous avons révolutionné le système transfert de la table

d’opération : plus besoin de transférer le plateau opératoire où se trouve le patient vers le socle de la table d’opération, désormais c’est la table toute entière qui se déplace et va chercher le patient à l’entrée du bloc ; le personnel soignant n’a plus à pousser le chariot de transport, évitant ainsi le mal de dos. Le risque de chute du plateau est éliminé, améliorant ainsi la sécurité du patient. Une trans-lation longue de plus de 45 cm optimise l’accès radiologique et le positionnement du patient. Cette table est également adaptée à la chirurgie de l’obésité, supportant un poids de 270 kg dans toutes les positions : nous sommes les seuls à proposer ce produit. » Implantée à Saran, SST

dispose d’un showroom où sont exposées entre autres Easynox, Transferis, ainsi que les tables nou-velle génération sans translation Easymax, Himax (dédiée à l’orthopédie) et Surgimax, et, avec translation, comme la fameuse Cmax Transfer. SST a équipé de nouveaux hôpitaux en France avec cette table (Toulouse, Orléans, Lisieux…), en Belgique (Ypres) et en Angleterre (Liverpool).

INNOVER POUR ExISTER

Rachetée en mars 2005 par le groupe américain Steris – 1,2 milliard de dollars de CA en 2006 – Steris Surgical Technologies (ex-FHSurgical) a dû recon-quérir le marché alors en pleine évolution. « L’innovation est le moyen le plus rapide de créer une image, élément fondamental pour développer les ventes » explique Daniel Bédouré. Fort de son expérience chez Thomson, HP, Valéo et ALM et s’appuyant sur des hommes clés en mar-keting, ventes et R&D, SST a réussi son pari. De 34 employés, son effectif est passé à 70 ; en 2006, elle totalisait 20 M€ de CA et enregistrait une croissance de + 75 %. « Nous avons tout de suite mis en place une stra-tégie orientée croissance. SST fabrique aujourd’hui environ

1 000 tables d’opération par an en s’appuyant pour une grande partie sur des fournisseurs de la Région Centre. Dans son souci permanent de la satisfaction du client, SST poursuit une démarche d’amélioration continue dans les domaines de la qualité et de la fiabilité des produits, de la relation commerciale et du service après-vente. Trois mots résument l’action de tous les employés de l’entre-prise : Proximité, Pragmatisme, Innovation utile. » Sur sa lancée, Steris Surgical Technologies de-vrait prochainement produire des éclairages opé-ratoires. Le bloc opératoire de demain fait partie de la réflexion quotidienne de tous les employés de Steris. ■

La TECHNOLOgIE au SERvICE du HaNdICaP

dernière née des innovations proposées par la société Héron Technologies : Orakoh, un dispositif qui permet « d’entendre avec les yeux ». Le concept, unique, s’adresse aux malentendants présentant des altérations graves du système auditif et ne pouvant utiliser aucun traitement. Le produit, qui se présente sous la forme de lunettes, repose sur la transposition sensorielle de l’ouïe à la vue, sans nécessité d’un quelconque apprentissage. Son principe : l’émission d’un son induit un signal transmis par voie hertzienne à une unité de calcul portable, qui l’analyse et le traite en temps réel, pour le restituer sous forme de message, proche de l’écriture « Texto-Sms ». La société Héron Technologies, présidée par le professeur Panagiotis Pavlopoulos, est basée au centre d’innovation à Orléans La Source.

Daniel Bédouré

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On vient de toute la France pour appré-cier ses baignoires balnéo et ses cabines hydromassantes. Il faut dire que

TES (Technique et Séduction, basée à Juranville) est une référence incontournable dans l’univers de la salle de bains. En plus de son showroom déjà très flatteur, deux salles d’essais sont à disposition des futurs acquéreurs. Côté baignoire : un fond ergonomique qui épouse les courbes du corps, 30 jets pour des massages doux ou toniques comparables à ceux des instituts, une fonction de drainage des pieds à la tête, et des lampes led pour la chromothérapie. Côté douche : massages puissants (300 litres d’eau par minute), hammam à 45°C avec brume d’eucalyptus, musique et chro-mothérapie en option, et, innovation TES, un réservoir de 30 litres permettant une récupéra-tion de l’eau en circuit fermé pour une douche aussi longue que l’on souhaite, sans augmen-tation de consommation. « C’est un concept unique, souligne Jean-Brice Bigourdan, l’un des deux dirigeants de Technique et Séduction.

Nous sommes seulement quatre ou cinq fabricants en France. C’est très « développement durable » et le coût de l’énergie est anecdotique. » Fibre de résine polyester à base de poudre de marbre, buse en laiton, caillebotis en teck, bec cascade Iguaza : TES sélectionne pour ses produits les meilleurs matériaux. « Les coques sont sous-traitées, elle arrivent nues. Les monteurs procèdent ici à l’assemblage des systèmes hydromassants. Entre 800 et 1 000 produits sont fabriqués par an. TES assure un SAV de 10 ans. »

DEMAIN, L’EUROPE…Rachetée en 2006 par deux associés, Jean-Brice Bigourdan et Fernando Sanchez, Technique et Séduction emploie 25 salariés dont 7 commerciaux.Travaillant à la commande, la société possède un réseau de distribution en France et à l’étranger mais équipe aussi des hôtels de luxe (Fouquet’s, Casino d’Enghien…), des sportifs de haut niveau, et des clients qui veulent se faire plaisir. « C’est une affaire qui marche : 3 M€ de CA en 2006, idem en 2007,

précise Jean-Brice Bigourdan. On voulait une entreprise qui avait un savoir-faire made in France avec un potentiel à l’international. Aujourd’hui, l’export (surtout la Belgique) représente 15 % du CA. Notre volonté est de nous dévelop-per en Europe du Nord, où il y a une vraie culture de l’eau et du massage, mais aussi au Portugal, en Espagne, et dans les pays arabes (Maghreb, Émirats…). » Le saut sera fait dès 2008. « Nous avons de très bons produits à forte valeur ajoutée, souligne Fernando. TES a les moyens de faire 85 % à l’export. Aller vers l’international, c’est aussi préparer le personnel : avoir un standard multilingue qui ouvre aux horaires internationaux, traduire les manuels d’utilisation, avoir des techniciens capables de répondre à une demande précise. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et bien sonder les pays cibles. » ■

Pionnière de l’hydromassage, TES conçoit depuis 20 ans des baignoires et des douches haut de gamme. Portée par l’engouement

pour la thalassothérapie à domicile, TES se prépare à pénétrer le marché européen.

TECHNIQUE ET SÉDUCTION, FOURNISSEUR D’HYDROSENSATIONS

iNTERNATiONAL

Jean-Brice Bigourdan et Fernando Sanchez

équIPEmENT médICaL : uNE

FILIèRE TRèS aCTIvE à L’INTERNaTIONaL

Située au 4e rang des régions françaises

pour l’activité « équipement

médical », la région Centre regroupe

53 établissements et plus de 4 500

emplois. Cette activité, qui génère 127 me de Ca à l’export, est notamment générée

par des PmE qui se positionnent parmi les leaders de leur

spécialité. Parmi les sociétés présentes en novembre dernier au

salon international de la médecine et de

l’hôpital à düsseldorf : mEm (moulage

Electronique mécanique). basée

à Chevillon-sur-Huillard, l'entreprise

est spécialisée dans la conception et la fabrication de tous cordons électriques

pour applications médicales, en petites,

moyennes et grandes séries.

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cRéATiON/REPRisE

aST gOmmagE PRENd SON ENvOL

La société créée à Ormes par Stella

Pescheteau en avril dernier affiche

des résultats très encourageants.

« Au bout de sept mois d’activité, nous avons

déjà largement dépassé le prévisionnel établi

pour une année » confie la dirigeante.

La société, spécialisée dans le décapage

de tout support, par sablage ou autre

procédé, travaille à l’enlèvement des tags et à la rénovation de

façade. Exerçant dans le secteur du bâtiment et des travaux publics,

aST gommage effectue également des travaux

de démolition et de peinture. L’entreprise de Stella Pescheteau,

qui compte déjà un salarié, devrait bientôt

voir ses effectifs s’étoffer avec le

recrutement d’un commercial et d’un

technicien.

UN AVENIR HAUT EN COULEUR POUR QUADRILASER

Créée en 1985, Quadrilaser a été reprise le 1er octobre 2007 par Régis Chevrinais, ancien cadre de Xerox. Basé à Ormes, ce grand

nom de la photogravure compte proposer de nouveaux services.

Q uiconque a feuilleté « La Terre vue du ciel » de Yann Arthus Bertrand a eu entre ses mains un exemple du savoir-

faire de Quadrilaser. Pour être plus précis, de la manière dont est restituée la subtilité de chaque photographie. Car avant même l’impression, l’éta-pe de la photogravure est cruciale : « elle consiste à numériser en haute définition une image (photo, dessin, etc.) pour convertir les couleurs, initiale-ment exprimées dans les 16 millions de nuances possibles à l’écran, vers la palette de l’impression offset, qui ne dispose quant à elle que de 8 000 teintes ». Pour Régis Chevrinais, nouvellement à la tête de Quadrilaser, c’est sa passion pour l’image – et pour « la capacité qu’ont les photographes

à retranscrire une émotion, à faire partager une vision » – qui a été à l’origine de cette reprise. « J’ai eu un véritable coup de cœur pour l’entre-prise. C’est toute la technicité qu’il faut pour faire un beau livre qui m’a séduit. Je voulais à la fois

un savoir-faire humain et une entreprise ayant un côté traditionnel dans les arts graphiques. » Ancien cadre de Xerox, Régis Chevrinais a toujours souhaité diriger une entreprise. Et les différentes fonctions qu’il a occupées chez ce géant de l’impression vont l’aider à accomplir sa mission : « Xerox ne commercialisant que du numérique, j’ai une bonne connaissance de l’im-pact de cette technologie : c’est une véritable révolution dans la manière d’aborder les clients et de leur proposer des services ». Une révolution qui ne remet toutefois pas en cause le métier histo-rique de Quadrilaser. Car aujourd’hui, même avec la photo numérique, la compétence de chromiste reste plus que jamais nécessaire.

DE NOUVEAUx HORIZONSSi ses clients s’appellent La Marti-nière, Le Chêne, Hachette, Filippachi ou encore Hesse, Régis Chevrinais compte approcher d’autres éditeurs et s’est donné pour objectif de dy-namiser l’activité en développant de nouveaux services, comme par exemple des tirages limités dans des formats 160 x 240 cm, prestation très haut de gamme à destination des photographes, des galeries et plus généralement de tous les ama-teurs d’art. Quadrilaser avait déjà su prendre le virage du numérique, l’entreprise disposant notamment d'un studio équipé du « must » en matière d’appareils photo (Has-selblad avec dos numériques Leaf) pour réaliser des photogra-phies de produits ou des mini- ambiances notamment pour l’univers du luxe, de la décoration ou encore de grands magasins de bricolage. Elle envisage maintenant de dé-cliner des produits imprimés, tel le classique catalogue, en produits interactifs avec possibilité de

tourner les pages et de zoomer dans les visuels. « L’idée est de proposer des objets graphiques élaborés destinés à la fois aux éditeurs et à toutes les entreprises désireuses d’afficher leurs produits, pourquoi pas en 360°, sur le Net. » ■

Régis Chevrinais

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À TABLE

uNE éCOLE dE La TabLE à ORLéaNS

Flavien bourgeois, issu d’une famille de commerçants en produits d’art de la table et à la tête d’une société spécialisée dans la mise en place d’animations autour de ce secteur d’activité, a lancé en novembre dernier l’école de la table. Ouverte à tous – passionnés, gastronomes, curieux, débutants – cette école au concept novateur propose d’enrichir ses connaissances en alliant plaisir et convivialité. Cours, conférences, soirées, visites… sont quelques une des prestations programmées. Les intervenants, commerçants locaux reconnus, sont tous animés par l’envie de partager leur passion. Historien, designer, décorateur, fleuriste, œnologue, restaurateur, boulanger, boucher, traiteur… figurent parmi la trentaine de professionnels déjà mobilisés, et dont la liste devrait s’étoffer au fil du temps. une initiative qui s’annonce prometteuse et qui s’inscrit en complément de la création d’une chaire marketing-vente des arts de la table à l’ECg d’Orléans.

L’HEMINGWAY, WAY OF LIFEOuvert à Beaugency en 2006, ce « bar lounge restaurant »

est tout ce qu’il y a de plus tendance. Installé dans des canapés style Chesterfield, on y déguste vins, cocktails

et tapas dans une ambiance cosy.

N e vous attendez pas à des murs de photos souvenirs, des vieux

portraits jaunis ou des extraits du Vieil homme et la mer. Non, ce n’était pas l’idée de Mike Krieg et Guylaine Prieur. Alors pourquoi L’Hemingway ? « Pour sa connotation cu-baine : Hemingway a vécu à La Havane. Nous voulions un cadre un peu typé sud américain avec un esprit club privé, du temps où les hommes se retrouvaient pour jouer aux cartes et fumer le cigare. Hemingway avait un penchant pour l’alcool : dai-quiri, Bloody Mary… que nous servons bien sûr ici. Notre éta-blissement est marqué par sa personnalité. » Et puis Mike avait envie de recréer ce qui l’avait attiré à Paris : les bars lounge. En grande vogue avec leurs ambiances chaleureuses et feutrées et leurs mobiliers cossus : ici, canapés et fauteuils de style anglais en cuir et rotin encadrant des tables basses en bois exotique. Idéal pour se détendre, tous les jours le midi comme le soir. « Amoureux de cette ville, nous avons emménagé à Beaugency en 2005. Nous venions souvent manger ici, un restaurant asia-tique à l’époque. Le propriétaire cherchait à vendre. Nous avons saisi l’opportunité », explique Mike, qui avait toujours eu envie d’ouvrir un restaurant.

TAPAS, TARTINES ET TARTIFLETTES Après cinq ans de gérance dans des brasseries pa-risiennes et sept années comme cadre supérieur dans des centres d’appels, Mike, aidé de Guylaine, ex-responsable d’activités elle aussi en centre d’appels mais à Blois, ouvrent L’Hemingway en mai 2006 au cœur de Beaugency, place du petit marché. Quelques travaux permettent de créer un étage pour un espace restaurant et de maquiller les murs en rouge – « pour rappeler le flashy du cabernet » – et en marron – « pour le cuir », commentent-ils. « En général, les gens prennent l’apéritif au rez-de-chaussée, montent manger et

redescendent pour le café », précise Guylaine. C’est l’effet lounge : une fois installé dans les canapés, difficile de s’en extraire. Surtout qu’il y a la musique et le grand écran plasma. Alors, sur un rythme jazzy, on sert du vin ou des cocktails accompagnés de tapas : rillettes de poisson, fro-mages, planchettes de foie gras maison, tapenades, crudités. « Le soir, on allume les bougies sur les tables, aux murs et même dans l’escalier : ça crée une ambiance », poursuit Guylaine. Élégance éga-lement à l’étage. Dans un décor associant bois, verre, fer forgé et cuir, on déguste des spécialités savoyardes (tartiflettes, raclettes…) et des tartines (périgourdine, océane…). Si la clientèle a pris goût à L’Hemingway, Mike semble apprécier son nouveau métier. Il a ouvert en 2007 un second res-taurant à la piscine de Beaugency : « une pizzeria, La Villa d’Al Capone, sur le même principe mais avec une ambiance italienne ». Hemingway ou Capone : quelle histoire préférerez-vous ?

L'Hemingway 12, place du petit marché à Beaugency Tél. : 02 38 46 42 18 ■

Mike Krieg et Guylaine Prieur

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DOssiER

TRAVAILLER EN RÉSEAUPOUR DOPER SON ENTREPRISE

P artage, communautés, savoirs, expériences, connaissances… Derrière cette terminologie

pour le moins abstraite, un état d’esprit, une attitude, presqu’une philosophie : la « démarche réseau ». Concrètement, pour un chef d’entreprise, s’inscrire dans une démarche réseau, c’est aujourd’hui la promesse de pouvoir développer la com-pétitivité de son entreprise et surtout de

« faire du business » autrement. Réseaux relationnels, virtuels, clubs de dirigeants, clubs d’entrepreneurs, organisations pro-fessionnelles, groupements d’entrepri-ses… quelle que soit sa forme, la finalité du réseau professionnel apparaît toujours identique : fédérer un groupe d’entreprises autour d’objectifs communs. Reste à bien cerner lesquels. Partager son expé-rience, rompre l’isolement, exporter,

étoffer son offre, mutualiser les coûts, confronter ses pratiques et ses métho-des, stimuler sa créativité ? Premières intéressées à récolter les bénéfices d’une démarche réseau, les petites et moyennes entreprises. Comme le constate le por-tail Place des réseaux, elles sont souvent « trop petites pour savoir tout faire et bien le faire, pour être référencées et répondre aux appels d’offres impor-

Le travail en réseau, aujourd’hui bien intégré par les chefs d’entreprise, s’impose comme un nouveau système économique qui permet de faire des affaires

autrement. Adopter une « démarche réseau », c’est l’assurance, pour un dirigeant de TPE ou de PME, de disposer de ressources illimitées et de trouver des réponses

opérationnelles à ses questions. Dans le Loiret, ils sont déjà nombreux à s’impliquer pour rendre les réseaux attractifs et dynamiques.

Convaincue que le travail en réseau est une clé absolue de développement économique des entreprises, la CCI du Loiret fait évoluer sa mission en ce sens

et animera dès le début 2008 une plate-forme « collaborative » via Internet, où tous les acteurs pourront évoluer, de manière efficace. Démonstration.

Fabien Pretre

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tants, pour prendre en charge des pro-jets lourds, assumer la charge d’un salarié supplémentaire ou encore béné-ficier des meilleures conditions com-merciales de la part d’un fournisseur ». Le travail en réseau, désormais bien intégré par les chefs d’entreprise, s’im-pose ainsi comme un nouveau système économique qui permet de doper l’acti-vité de son entreprise. Selon une récente étude(1) publiée sur ce même portail, les chefs d’entreprise plébiscitaient, en pre-mière position, les réseaux favorisant le partage d’expérience entre dirigeants. Réseaux virtuels en tête, tels les forums d’échanges sur Internet ou les commu-nautés en ligne de type Viadeo. Karine Prigent, directeur régional d’ASP Line, y coanime le « club business 45 ». « L’objectif est de mettre les gens en rela-tion. C’est une porte d’entrée pour les nouveaux arrivants. Idéale par exemple quand on arrive sur une région qu’on ne connaît pas ou quand on a évolué dans son poste et que l’on veut se créer un nouveau réseau. » Et parce que dans le Loiret, les membres actifs des réseaux s’investissent en moyenne dans deux à trois structures, Karine Prigent ne déroge pas à la règle. Membre des DCF depuis six ans, elle participe aussi au Business Rugby Breakfast tous les 15 jours, une autre communauté d’échanges. « La seule limite à ces engagements bénévo-les, affirme-t-elle, c’est tout simplement le temps qu’on peut y consacrer. »

PARTAGER SON ExPÉRIENCE, ENRICHIR SES CONNAISSANCESMais l’esprit philanthrope qui caracté-rise le travail en réseau peut-il totalement s’affranchir des enjeux concurrentiels ? Pour James Robineau, président des DCF d’Orléans et du Grand Maillage, la réponse est claire : « un marché où la concurrence existe est un marché sain. Cela n’entrave ni la convivialité, ni le respect, ni les échanges. Une démarche réseau peut justement aider à se situer par rapport à la concurrence. Si votre carnet de commandes reste désespéré-ment vide, et que vous réalisez, lors de rencontres avec des entreprises voisi-nes, voire concurrentes, que les affaires sont pour elles florissantes, vous com-

prenez immédiatement que c’est votre stratégie qui doit être remise en cause, et non le marché ». Le partage d’expé-riences permet donc d’enrichir sa propre connaissance de l’environnement éco-nomique et des marchés. Il peut en outre éviter à certains de reproduire les erreurs essuyées par d’autres. C’est ce qui a motivé six entreprises du Loiret, partenaires du Club des experts de l’in-ternational, à témoigner de leur expéri-mentation du Volontariat international en entreprise au sein d’un guide du V.I.E. Disposer d’informations fiables et actua-lisées, sur les métiers, les pratiques, la législation, représente à plus d’un titre un enjeu majeur pour une entreprise. Parce que la maîtrise des connaissances est un élément clé d’innovation et de performance, de conquête de nouveaux marchés ou encore d’amélioration de la qualité, le travail en réseau apparaît clairement comme un accélérateur de business.

DES RÉSEAUx DYNAMIQUES DANS LE LOIRET

Dans le département, ils sont nombreux à s’investir pour dynamiser les réseaux. Bénévoles, ils en constituent souvent, avec quelques autres, le « noyau dur ». Pour certains, la démarche s’apparente à un engagement citoyen. James Robi-neau, depuis 12 ans responsable de Dactyl Buro d’Orléans et de Chartres, s’est toujours investi dans le monde associatif. À ses yeux, les dirigeants ont aujourd’hui une responsabilité collec-tive et individuelle. « Nous devons être un acteur participatif à l’attractivité du territoire. En tant que cadres dirigeants, nous avons des responsabilités, des idées, des attentes, mais nous sommes prêts à aller plus loin et à nous inves-tir au quotidien. » Un investissement qui passe par l’ouverture de l’entreprise aux jeunes et un rapprochement avec l’école et les universités. Un objectif depuis toujours cher au CJD, dont les membres orléanais accueillent des col-légiens de 3e en stage au sein de leur entreprise, en les faisant travailler avec « les outils CJD » pour rendre le stage plus enrichissant. Une autre initiative consiste à mettre à contribution les bac+3

et bac+5 lors du concours « Performance globale ». Venu de Bourges, Gilles Méri-guet, directeur d’Alphagraphic, recon-naît que l’association a tellement facilité son intégration à son arrivée qu’il était évident de s’investir à son tour comme président : « on ne peut faire son métier sans travailler en réseau ; Il ne faut

SAVOIR DONNER POUR RECEVOIR

La démarche réseau, Fabien Pretre, di r igeant d’Oxynéo, est tombé dedans quand il était petit. C’est en tout cas l’impression qu’il dégage, quand – intarissable – il passe en revue les avantages de développer un blog professionnel pour une en-treprise. Dès 2005, sa société de régie marketing, située à Saint-Pryvé Saint-Mesmin, conçoit et fait vivre des blogs d’entreprise, parallè-lement aux sites Internet traditionnels proposés à ses clients. « Nous avons à ce jour réalisé une trentaine de blogs de ce type, graphisme et ré-daction comprises, explique le jeune dirigeant, le but étant de diffuser une actualité pertinente, dynamique et interactive sur ces sociétés. Le blog les dévoile sous un angle inédit : il met en valeur les domaines d’expertise de chacun et surtout, il laisse transparaître la personnalité du dirigeant et les valeurs qu’il dé-fend. » Bien entendu, Oxynéo dis-pose de son propre blog. « J’ai la volonté que tous ceux qui évoluent au sein de la société puisse s’y exprimer. » En avril dernier, le chef d’entreprise crée son propre blog. Sa ligne éditoriale : la vision « d’un jeune entrepreneur orléanais » sur son environnement, informations pratiques et billets d’humeur à l’ap-pui. « Le blog constitue un outil très facile à s’approprier. Il permet de diffuser des messages rapidement. Que ce soit celui d’Oxynéo ou le mien, l’objectif est de publier des informa-tions intéressantes, gratuitement. Il faut savoir donner, de manière désin-téressée, pour recevoir ensuite. » ■

(1) « Entrepreneurs et réseaux : usages et attitudes » - Place des réseaux - janvier 2007

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pas se poser comme simple consomma-teur, mais au contraire, ne pas hésiter à s’impliquer ». Le Grand Maillage, qui fédère à ce jour 22 associations à caractère économique dans le Loiret, apparaît aujourd’hui comme une initia-tive novatrice. Ayant adopté ses statuts en octobre dernier, l’association prési-dée par James Robineau entend jouer un rôle d’interface. « Le Grand Maillage adopte une démarche très structurée et n’a pas pour objectif de se substituer aux associations qu’il fédère. Il a pour vocation de catalyser les énergies pour renforcer les réseaux. Bien entendu,

l’accueil de nouveaux entrepreneurs et le rapprochement école/entreprise restent des priorités. Il constitue un vaste espace de liberté où chacun peut évoluer sans contraintes. » Un point de vue partagé par Gérard Gautier, prési-dent du club Entreprendre & Réussir et dirigeant d’Agropropre : « nous avons rejoint le Grand Maillage pour contri-buer à augmenter la synergie entre les différentes associations, qui conservent chacune leur autonomie. Cette multi-plicité et cette diversité font la force du Grand Maillage et permettront d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

LE WEB 2.0, OUTIL PRIVILÉGIÉ DU « NETWORKING »

Outil idéal pour supporter et doper une démarche réseau : le web 2.0, dont le blog est à ce jour l’un des applicatifs les plus démocratisés. Déjà adopté par de nombreux grands groupes (Nokia, L’Oréal, General Motors…) et certains chefs d’entreprise comme Michel-Édouard Leclerc, le blog professionnel est un moyen simple, efficace et peu coûteux, d’entrer dans une démarche dite « collaborative ». Et surtout accessi-ble à tous, y compris les PME. « Devant les blogs, nous sommes tous égaux »,

S’INSCRIRE DANS UNE DÉMARCHE CITOYENNE

« Je suis convaincu qu’on ne peut pas gagner seul et qu’il faut savoir s’ouvrir aux autres ! » Pour James Robineau, président des DCF (Dirigeants com-merciaux de France) d’Orléans et de l’association « le Grand Maillage », directeur d’agences Dactyl Buro, les vertus du travail en réseau ne sont plus à démontrer. Élargir son champ de connaissances, croiser ses compé-tences, constituent à ses yeux des conditions absolues pour le dévelop-pement de toute activité économique. « Dans la fonction commerciale plus que toute autre, la connaissance et l’écoute de l’autre sont impératives. Il fait savoir faire preuve d’adaptabi-lité et d’opportunisme. » On recense dans le Loiret deux associations DCF parmi les 90 fédérées au niveau natio-nal, qui œuvrent pour la promotion des fonctions commerciale et marketing : l’une à Orléans et l’autre à Montar-gis, présidée par Yann Dunègre. Des réunions thématiques sont régu-lièrement organisées pour les adhé-rents et sympathisants, toutes inscrites dans une démarche d’ouver ture d’esprit. Parmi les derniers thèmes choisis pour susciter la réflexion et encourager les débats : le parallèle entre leadership militaire et lea-dership dans l’entreprise. La fédé-ration met aussi à disposition des adhérents une plate-forme des savoirs

ou encore un observatoire de la fonc-tion commerciale. « Dans nos métiers il est indispensable d’être aux aguets en permanence, de disposer d’éléments fiables et actualisés, sans quoi, on est mort. » Contribuer à animer un réseau,

cela s’apparente pour James Robineau à une démarche citoyenne : « on ne peut tout attendre passivement de la société, il faut être un acteur partici-patif ! ». ■

James Robineau

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UN ESPACE DE RÉFLExION

L’économie au service de l’homme, et non l’inverse. Telle est la philoso-phie véhiculée par le CJD (Centre des jeunes dirigeants), qui réunit 65 mem-bres au sein de sa section d’Orléans. « Nous pensons qu’une entreprise doit aujourd’hui répondre aux critères de performance globale, sur les plans économique, social, sociétal et envi-ronnemental » avance Gilles Mériguet, président du CJD d’Orléans et diri-geant d’Alphagraphic. Il définit le CJD comme un « espace de réflexion », et non un club de services. « Nous organisons des réunions thématiques mensuelles, animées par des intervenants et suivies de débats. Nous nous réunissons éga-lement chaque mois en petits groupes, dans la plus grande confidentialité, pour mener une réflexion globale sur la stratégie de nos entreprises ou sur certaines problématiques que nous pouvons rencontrer dans leur gestion » poursuit Gilles Mériguet. Au-delà du partage d’expérience, le but affiché est d’extraire les chefs d’entreprise de leur isolement. Au niveau national, le CJD met à la disposition de ses adhérents une base de données, avec les domaines d’expertise de chacun de ses membres. « En France le CJD a été l’instiga-teur de projets comme la TVA sociale ou le rapprochement école/entreprise. À Orléans, il a été l’un des éléments

moteurs dans la constitution du Grand Maillage » explique son président. « Le Grand Maillage est l’une des compo-santes qui contribue à l’attractivité de notre territoire. Il constitue désormais

une nouvelle porte d’entrée pour les chefs d’entreprise et les cadres… où chacun peut évoluer à son gré et appor-ter sa contribution. » ■

aime rappeler Fabien Pretre, dirigeant d’Oxynéo. Et pour cause : inutile d’être informaticien, il suffit d’être animé de l’envie de partager. Les blogs professionnels, aux antipodes des blogs d’adolescents, sont encore trop souvent assimilés à une simple succession d’articles dont la publication la plus récente supplante la précédente. Le potentiel d’un blog professionnel s’étend bien au-delà : possibilité de tester des produits et des services, amélioration de la relation clients, veille concurrentielle, partage d’expériences et de savoirs… Et donne parfois des coups de pouce inattendus. « Je mûrissais un nouveau concept de

société, raconte, amusé, Fabien Pretre. J’ai détaillé par le menu mon projet sur mon blog. Avec un risque mesuré toute-fois, car j’avais déjà pris une bonne lon-gueur d’avance sur le dossier. J’ai eu la surprise de découvrir des commentaires de professionnels que je ne connaissais pas : un banquier, un expert-comptable, qui m’ont fourni des conseils gra-tuits et des réponses concrètes dont j’ai pu me servir ultérieurement. » Pour mieux appréhender comment un blog peut générer du business, Fabien Pretre nous livre cette anecdote : « un internaute, après avoir consulté mon profil sur Viadeo, se rend sur mon blog

personnel. Incité par la lecture d’un twitter(2) concernant une offre sur mon autre société, Easyflyer, il visite le site officiel, et passe une commande ». Une affaire conclue par ricochets, sans aucun effort de prospection commerciale.

DONNER POUR RECEVOIRSi le canal permet de recevoir, il invite naturellement à donner. Grâce à la notoriété acquise dans la blogosphère, Fabien Pretre est régulièrement sollicité pour relayer sur son blog certaines infor-mations. « J’ai par exemple souhaité encourager Jérôme Canazzi, jeune créa-teur d’une société de courtage en voyages.

Gilles Mériguet

(2) Outil de réseau social et de microblogging permettant à un utilisateur de signaler à son réseau ce qu’il est en train de faire, grâce à des messages ultracourts, par Internet, messagerie instantanée ou SMS.

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ROMPRE L’ISOLEMENT DES CHEFS D’ENTREPRISE

Entreprendre & Réussir existe depuis 1989 et compte 75 membres actifs. Gérard Gautier, son président depuis décembre 2006 et par ailleurs dirigeant d’Agropropre, résume la vocation de ce club : « sa mission est primordiale : elle consiste à rompre l’isolement des créa-teurs et des repreneurs, dans un esprit phi lanthrope » . Nombreux sont les moyens mis en œuvre pour inciter les jeunes chefs d’entreprise à « lever le nez du guidon » : six réunions thé-matiques annuelles abordent des ques-tions juridiques, comptables ou encore relatives aux RH… Huit commissions travaillent chacune sur des sujets précis, comme le rapprochement école/entre-prise (ou comment susciter le goût d’entreprendre chez les étudiants), aux quatre coins du Loiret. Récemment, une vaste opération de formation des adhérents a été lancée ; ils sont déjà 35 inscrits à vouloir se perfectionner dans des domaines allant de la comp-tabilité au management, en passant par la micro-informatique. Le club Entreprendre & Réussir met aussi à disposition de ses membres les conseils avisés d’un avocat et d’un expert-comptable. Une aide précieuse et

facilement accessible. Les plus anciens épaulent les nouveaux, partagent leurs expériences. « Il n’y a pas mieux que le dialogue et la confrontation d’idées, c’est une formule qui a fait ses preuves » assure le président. Entré

comme membre, i l se souvient avoir a lors é té porté par cet te « ouverture d’esprit ». C’est à son tour, aujourd’hui, de tendre la main à ceux qui débutent. ■

Cette promotion désintéressée lui a ouvert ensuite de nouvelles perspec-tives. » Encore trop peu apprivoisés par le monde professionnel, les blogs d’entreprise sont appelés à connaître une croissance accélérée. « Il y a plu-sieurs années, demander à un dirigeant d’envoyer un mail pouvait paraître extra-vagant. Aujourd’hui, c’est naturel. Le processus sera identique avec les blogs » conclu Fabien Pretre. Un point de vue auquel Jean-Michel Billaut, économiste et ancien directeur de la cellule de veille technologique au sein de la Compagnie bancaire, apporte un bémol. « La France accuse encore un certain retard dans ce domaine. De nombreuses entreprises fonctionnent toujours avec une organi-sation pyramidale. Il semble qu’il y ait

deux mondes parallèles évoluant côte à côte : celui qui s’intéresse au poten-tiel du web 2.0, et celui qui fait comme si tout cela n’existait pas » constate l’expert, intervenant lors de la soirée energies45.biz le 6 décembre dernier. Comme il le prévient, la généralisation du très haut débit en France va donner une nouvelle impulsion au web 2.0. « Le très haut débit va générer toute une foule d’applicatifs et ouvrir de nouvel-les perspectives aux entreprises et aux collectivités… je pense par exemple à des agences bancaires visiophoniques ou à des centres commerciaux accessi-bles en 3D. » Grâce au réseau Médialys

et ses 700 kilomètres de fibre optique opérationnels, le Loiret dessert actuelle-ment 55 zones d’activités en haut débit, 45 supplémentaires d’ici à 2010. Et ne devrait donc pas être en reste en matière de très haut débit, puisque le département œuvre en partenariat avec Médialys pour favoriser l’installation d’opérateurs spé-cialisés sur les offres « très haut débit ». À côté des blogs, les flux RSS, tags, wikis ou encore les réseaux sociaux type Facebook, sont quelques uns des outils qui permettent de démultiplier la récu-pération ou la diffusion d’informations. D’autres, fonctionnant sur le principe du mashup, permettent la combinaison

Gérard Gautier

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de plusieurs sources d’information. À l’instar de ce chef d’entreprise propriétaire d’un vignoble dans le Languedoc, dont l’entreprise fonctionne entièrement en web 2.0, et qui propose en ligne une carte de France localisant les restaurants qui commercialisent ses vins. Pour Jean-Michel Billaut, dont le blog personnel totalise 30 000 visi-tes mensuelles, « Internet a bouleversé la donne et confère à chaque citoyen, chaque consommateur, un pouvoir étendu, en lui donnant la possibilité de publier son avis sur un produit, un service, en toute liberté ».

UNE DÉMARCHE POUR STIMULER LES RÉSEAUx

Le blog comme « facilitateur » de busi-ness entre les entreprises ? La CCI du Loiret, qui a recentré dès 2005 son cœur de métier sur l’organisation du partage de savoirs entre les entreprises, en est fermement convaincue. Pariant sur l’extraordinaire potentiel offert par les technologies de l’information et de la

communication, la CCI du Loiret a mis en ligne en avril dernier le portail de la communauté économique du Loiret. Véritable « métablog » qui agrège une trentaine de blogs , il propose un contenu en constante évolution, diffu-sant des informations actualisées (textes, vidéos…) sur la communauté économi-que du département. Son point fort : il laisse à chacun la possibilité de réagir à

CLUB BUSINESS 45, CARREFOUR D’ÉCHANGES

« Convivialité, professionnalisme, volonté d’échange, ouverture d’es-prit. » Telles sont les principales qualités requises pour participer aux soirées du Club business 45. Karine

Prigent, directrice régionale d’ASP Line (société de solutions de ges-tion informatique située à Olivet), coanime depuis février 2006 le club Business 45 sur Viadeo. « La voca-tion première de Viadeo, c’est de générer de l’effet réseau, de mettre les gens en relation, d’accueillir les nouveaux arrivants, et pourquoi pas, de faire du business » explique la dirigeante. Véritable « carrefour de connexions », le hub business 45 est une sorte de « déclinaison locale » des échanges virtuels générés sur Viadeo. « Nous avons vite été convaincus que nous devions humaniser les contacts. Nous organisons donc tous les deux mois des soirées à caractère festif pour échanger en toute convivia-lité, parfois avec des clubs d’autres départements. Quels que soient l’âge, le statut, le domaine d’activité : on se retrouve tous sur un pied d’éga-lité, animés des mêmes intentions. » Ensuite, si atomes crochus il y a, cer-tains contacts peuvent déboucher sur des partenariats professionnels, même les plus improbables. « Lors d’une soirée du club, un directeur informa-tique a échangé avec une fleuriste… puis a fait appel à ses services pour son entreprise » se réjouit Karine Pri-gent. Les 380 « viadéistes » assidus du Club Business 45 ont découvert il y a peu un blog qui relaie de façon conviviale une foule d’informations, photos à l’appui. En attendant, cou-rant 2008, l’organisation d’une soirée réservée aux femmes. « Elles utili-sent l’effet réseau différemment des hommes. Elles y ont recours moins souvent, mais font preuve de plus de fidélité… » avance Karine Prigent. ■

Karine Prigent

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un article, par le biais de commentaires, et même d’y publier ses propres textes. Étape suivante dans cette démarche de maillage des réseaux et d’animation de la communauté économique : la mise à disposition d’une plate-forme « collabo-rative » sur Internet début 2008, acces-sible à l’adresse www.loiret-ecobiz.fr. Son principe de fonctionnement ? Un carrefour d’échanges et de partage, ouvert aux chefs d’entreprise de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, ainsi qu’aux experts, aux chercheurs, aux col-lectivités et à tous les acteurs écono-miques. Le dispositif mis en œuvre en partenariat avec la CCI de Touraine, a pour vocation de fournir des ressources ciblées par centres d’intérêt. Déjà adopté par 19 autres CCI – il fédère une dizaine de réseaux (prestataires de services,

logistique, arts de la table, RH et mana-gement, pharmacie-cosmétique et envi-ronnement…). Parmi les fonctionnalités développées pour chacun d’entre eux : actualités ciblées, forum, espace affai-res pour développer des alliances et de nouveaux courants d'affaires, annuaire, agenda… et bien entendu ateliers, conférences et rencontres profession-nelles. loiret-ecobiz favorise ainsi le partage d'expériences et de bonnes prati-ques entre les entreprises et stimule leur

mise en réseau. « C’est une dynamique collective où chaque acteur peut trouver sa place, et dans laquelle d’autres dyna-miques peuvent fructifier », explique Yves Broussoux, président de la CCI du Loiret. Une CCI qui se positionne désor-mais comme « outil » des entrepreneurs et catalyseur des échanges. Pour le plus grand bénéfice des utilisateurs. ■

RENFORCER LES RELATIONS INTERENTREPRISES

« La vocation de la FAPAL(1) est de fédé-rer et d’animer un réseau d’une dizaine de groupements d’entreprises de parcs d’activités du Loiret, comme l’Adelis, le Gezi, Gep45… » explique Jean-Luc Benayoun, son président et responsable régional d’Akzo Nobel. Si chaque parc d’activités conserve une entière autono-mie, l’objectif est de stimuler les échan-ges pour faire aboutir des projets qui améliorent leurs conditions de travail et leur développement. « C’est la mise en œuvre d’un plan de déplacement d’entreprises au sein du Pôle 45 en 2004 qui a par exemple joué un rôle moteur et incité les parcs d’activités de Saint-Jean-de-Braye et d’Ingré/Saint-Jean-de-la-Ruelle à entamer le même type de démarche » poursuit le président. Un partage d’expériences bénéfique et stimulant, qui amène aujourd’hui le parc de l’Adelis à étudier l’opportu-nité de la création d’une crèche inter- entreprises, à l’instar de celle créée sur le Pôle 45. « La FAPAL peut aller encore plus loin dans la dynamique de réseau, confie Jean-Luc Benayoun, j’aimerais étendre le principe de visites d’entre-

prise instauré sur le parc de l’Adelis aux autres parcs d’activités, pour renforcer les relations interentreprises. Notre fédération permet aussi aux diffé-rents présidents de parcs d’activités de se rencontrer, une communication vrai-ment précieuse. » Pour l’heure, l’une des priorités de Jean-Luc Benayoun,

c’est de fédérer davantage de parcs d’activités, où qu’ils se situent dans le Loiret. Et d’organiser, pourquoi pas, des réunions décentralisées, à Montargis, Gien, Pithiviers, Beaugency… ■

(1) Fédération des associations de parcs d’activités du Loiret

Jean-Luc Benayoun

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BERNARD DUBOIS, PRÉSIDENT DE L’UDEL(1) - MEDEF 45

« La vocation de l ’Ude l , synd ica t interprofessionnel, est de représenter toutes les entreprises, quels que soient leur secteur d’activité et leur taille. L’Udel regroupe aujourd’hui 500 adhérents dans l’ensemble du Loiret. L’une de nos missions prioritaires consiste à mettre en réseau les entrepri-ses, non pas autour de problématiques catégorielles, mais autour d’objectifs

communs. Depuis que je suis président de l’Udel, je n’ai cessé d’œuvrer à la mise en place de structures favo-risant le travail en réseau. Il en est ainsi des « clubs » de l’Udel, lieux d’échanges entre dirigeants sur des théma-tiques ciblées : grande distribution, gestion de crise… Une récente étude du CESR(2), dont je suis le rapporteur, préco-nise de stimuler la création de réseaux, incluant aussi les collectivités locales, les universités, les chercheurs… Je ne peux donc qu’encourager toutes les initiatives qui vont dans ce sens. Heureusement, elles sont multiples et doivent toutes converger vers un seul but : rompre l’isolement des entrepre-neurs qui sont encore seuls ». ■ (1) Union des Entreprises du Loiret(2) Conseil économique et social régional

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TRAVAIL EN RÉSEAU ET DYNAMIQUES COLLECTIVES : CE QU’ILS EN PENSENT …

NICOLAS CHILOFF, PRÉSIDENT DE L’UIMM (1)

« Le rôle premier de l’UIMM, c’est de défendre les intérêts de ses entreprises adhérentes, auprès des pouvoirs publics et des instances économiques et sociales. Les entreprises qui relèvent de la métallur-gie couvrent un spectre très étendu, allant de l'aéronautique à la fonderie, en passant par la construction électrique et électro-nique, mécanique, automobile, jusqu'au transport ferroviaire et l'informatique industrielle. A toutes, l’UIMM apporte des services dans des domaines tels que le conseil en droit social, la formation, les RH ou en matière de risques industriels… Dans chacun de ces pôles d’expertises, nous fournissons à nos adhérents une véritable dynamique de réseau : informations réglementaires, ateliers thématiques, conseil, assistance.... Ces prestations sont complétées par des réunions dans les différents bassins d’emploi du dépar-tement : l’an passé, nous en avons organisé 36, regroupant 377 entreprises. Très appréciées, ces rencontres donnent aux entreprises l’opportunité d’échanger sur des problématiques communes. Les grandes entreprises aident les PME, et vice versa. L’intérêt du travail en réseau ? Cela me semble tel-lement évident : mutualiser les services et les informations pour servir l’intérêt commun et aider chaque dirigeant à sortir de l’isolement et à trouver des réponses concrètes à ses inter-rogations ». ■ (1) Union des industries et métiers de la métallurgie GÉRALD GALLIER, PRÉSIDENT DE LA

FÉDÉRATION DU BâTIMENT ET DES TRAVAUx PUBLICS DU LOIRET« La fédération du BTP du Loiret agit à deux niveaux : d’une part elle dispense à ses adhérents toutes les informations juridiques, sociales et fiscales utiles, d’autre part, elle défend les intérêts de la profession. Les entreprises du BTP sont actuel-lement en pleine mutation : confron-tées à une évolution de leurs métiers, elles devront sans tarder dégager des synergies pour parler d’une seule et même voix. Un tra-vail en réseau dont la nécessité est de plus en plus palpa-ble et qui s’impose de lui-même dans le cadre du plan de rénovation énergétique ; bientôt, la seule culture technique « métier » ne suffira plus et les regroupements entre les dif-férents corps de métiers du BTP seront impératifs pour offrir une réponse unique aux particuliers. Il faudra que les arti-sans acquièrent une véritable culture transversale. Notre défi, c’est de réussir à faire travailler ensemble des entreprises qui n’en ont pas l’habitude. Toutefois, la fédération propose déjà des synergies via Internet et souhaite développer l’usage des TIC auprès de ses adhérents. Après la mise en ligne d’outils de gestion pour les artisans, l’ouverture du portail e-bat* en janvier 2008 marque notre volonté d’encourager le partage de connaissances et d’expériences. Au-delà des problémati-ques catégorielles qui nous concernent, je pense que toute initiative visant à rompre l’isolement du chef d’entreprise doit être encouragée ». ■ *www.e-bat.org

RUDY WILLIG, PRÉSIDENT DE LA CGPME(1) ET MEMBRE DU BUREAU DE LA CCI DU LOIRET« La CGPME est bien entendu favorable à t o u t c e qui structure les é c h a n g e s e n t r e les entreprises et peut permettre de faire entendre leur voix. Cela dit, je suis convaincu que le premier réseau à faire vivre, c’est celui de nos syndicats professionnels. Notre vocation est de représenter les PME et les branches dans le cadre de mandats paritaires, avec des représentants qui sont des chefs d’entre-prise. A son niveau, la CGPME s’attache à faire vivre son réseau d’adhérents, à faciliter les rencontres et l’échange d’informations pour développer le business des entreprises. La CCI comme animatrice de la communauté économique ? Cela va dans le bon sens, à condition que ce soient les entre-prises qui constituent les réseaux, et non pas des associations multiples qui polluent la clarté de nos actions. Selon moi, aucun réseau ne peut être autosuffisant, c’est l’enchevêtre-ment des réseaux entre eux qui font la richesse de la démar-che. La mise en oeuvre d’une communauté « Prestataires de services » au sein de la CCI est un exemple de dynamique de réseau qui permettra à nombreux de nos adhérents directs, travaillant dans ce secteur, de trouver des réponses à leurs problématiques ». ■ (1) Confédération générale des petites et moyennes entreprises

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N°9 décembre 07 / janvier 08 loiretéCo�1

Édito

UNFORMIDABLEOUTILPOURLACOMPÉTITIVITÉDESENTREPRISES

Yves Broussoux,président de la CCIL

C e début d’année 2008 sera symbo-lique à plus d’un

titre. D’abord, parce qu’il scelle une étape majeure dans le parcours de votre CCI. Celle de l’adoption d’un nouveau cœur de métier : l’animation de la communauté économique du Loi re t . Une ac t ion toute entière consacrée à la mobilisation des énergies des entrepreneurs, pour « doper » l’économie du département. Ensuite, parce que la métamorphose enclenchée depuis le début de la mandature aboutit aujourd’hui concrète-ment, avec le lancement de loiret-ecobiz.

Ce réseau, accessible sur Internet, la CCI l’a conçu et l’a voulu comme un formidable outil au service des entrepreneurs et des groupements d'entreprises. Sa vocation : contri-buer à développer la compétitivité et l’efficacité des entreprises et celle de leurs collaborateurs. Ce dispositif national, déjà adopté par 19 autres CCI, a été mis en œuvre avec la CCI de Touraine.

loiret-ecobiz réunit un ensemble de commu-nautés thématiques et territoriales où chacun pourra trouver sa place. Il permet de partager d e s p r o b l é m a t i q u e s communes et d’aborder les questions du quotidien. Il fournit des ressources documentaires ciblées en fonction des centres d’in-térêts. En résumé, il crée une véritable dynamique locale, mettant en commun les compétences et les expériences de chacun.

Le monde évolue. De nouvelles dynamiques apparaissent, d’autres outils et d’autres façons de travailler émergent. La CCI du Loiret est bien

résolue, pour l’ensemble des entreprises du départe-ment et pour le dynamisme de son économie, à saisir cette opportunité. Rejoignez-nous sans tarder ! ■

Je vous présente mes meilleurs vœux pour la prospérité de vos entreprises et

vous souhaite une heureuse année 2008, ainsi qu’à ceux qui vous sont chers.

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TAxE D’APPRENTISSAGE : FINANCEZ LA FORMATION DE VOS FUTURS SALARIÉS Les entreprises ont jusqu’au 29 février 2008 pour verser leur taxe d’apprentissage auprès de l’organisme collecteur de leur choix, comme la CCI du Loiret. Une contribution financière cruciale, dont dépend le maintien et le développement de formations dans le département et la Région.

AVEC WEBTAXE, OPTEz POUR LA SAISIE EN LIGNE DU FORMULAIRE !

votre entreprise, si elle est assujettie à la taxe d’apprentissage, recevra début 2008 un formulaire sous pli. Plutôt que de retourner ce formulaire, la CCI du Loiret vous invite à établir votre déclaration en ligne. Il vous suffit ensuite de l’imprimer et de joindre le règlement correspondant. En 2007, plus d’un tiers des entreprises du département (versant leur taxe à la CCIL) ont opté pour cette simplification des démarches.

Les avantages de la WebTaxe :

1 - une aide à chaque étape de la saisie,

2 - une garantie des calculs et répartitions selon les pourcentages légaux,

3 - l’accès à un fichier d’écoles.

www.loiret.cci.fr > acteurs de l’apprentissage > Collecte de la taxe d’apprentissage > déclaration en ligne

La CCI du Loiret, en tant que dé-légataire de la CRCI Centre, est habilitée à collecter la taxe d’ap-

prentissage des entreprises du départe-ment. Une taxe dont la portée, comme le souligne Yves Broussoux, président de la CCI, ne doit pas être sous-estimée. « C’est l’opportunité, pour les entreprises, d’apporter leur soutien aux établisse-ments d’enseignement locaux. En déci-dant de financer les CFA, lycées, écoles, IUT et universités départementaux et régionaux, ils contribuent à maintenir et à développer des filières indispensables au dynamisme et à l’attractivité de notre territoire. » Et à former ainsi des géné-rations qualifiées, qui seront les futures recrues de demain. Un enjeu majeur dont les chefs d’entreprise semblent mesurer chaque année d’avantage l’importance ;

en 2007, 74 % des fonds de la collecte CRCI Centre, affectés aux établissements d’enseignement, étaient destinés à ceux de la Région (contre 69 % en 2005). Si la répartition du montant versé répond à des règles strictes, il en va tout autrement du choix des établissements scolaires bénéficiaires de la taxe. Chaque entre-prise peut ainsi, en toute liberté, désigner l’école (ou les écoles) de son choix. Seule contrainte pour celles qui emploient des apprentis : réserver en priorité une partie de leur contribution au(x) CFA où ceux-ci sont inscrits. Atout majeur dans l’em-ploi des jeunes, l’apprentissage s’impose aujourd’hui comme un véritable tremplin vers l’insertion professionnelle. Une fi-lière aujourd’hui valorisée – qui prépare aussi bien aux CAP qu’aux BTS ou encore aux diplômes d’ingénieurs – et soutenue

depuis plusieurs années par une politi-que volontariste de la Région. Des écoles comme l’ECG (École de commerce et de gestion) ou le CFSA (Centre de formation supérieur des apprentis) à Orléans, gérés par la CCI du Loiret, sont emblématiques de cette synergie école/entreprise. Nom-breux sont en effet les étudiants diplômés qui ont trouvé sans difficulté un emploi à l’issue de leur cursus ou qui ont créé leur entreprise dans le Loiret. Autre illus-tration de l’utilisation possible des fonds collectés pour la taxe d’apprentissage : la création d’une chaire marketing-vente des arts de la table en janvier 2006. Le choix d’affectation de sa taxe d’apprentissage est donc un acte loin d’être anecdotique, dont dépendent, chaque année, de nom-breuses formations locales. ■

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RISQUE INONDATION : VOTRE ENTREPRISE EST-ELLE ARMÉE POUR FAIRE FACE ?2 900 entreprises du Loiret sont potentiellement concernées par les conséquences d’une crue de la Loire. Depuis juin 2006, la CCI du Loiret sensibilise les chefs d’entreprise concernés. Objectif : fournir des outils simples et peu onéreux pour anticiper.

I nitiée en juin 2006, la « mission Inon-dation » menée par la CCI du Loiret porte ses premiers fruits. Un travail

de longue haleine qui vise à sensibiliser les chefs d’entreprise dont la société est située en zone inondable aux conséquen-ces d’une crue de la Loire. Si l’on ignore la date à laquelle cette crue se produira, elle s’avère, selon les experts, inélucta-ble. En cas d’inondation, commerçants, industriels, société de services, devront fermer temporairement leurs portes, pour une durée proportionnelle à la vulnérabi-lité de leur entreprise. Et c’est justement l’ampleur de la dégradation – ou de la destruction – des biens qui conditionnera la rapidité de la reprise d’activité. « Les chefs d’entreprise rencontrés sous-esti-maient dans bien des cas les conséquen-ces d’une inondation. Le fait d’établir un autodiagnostic leur a justement permis de mettre en exergue les points faibles à améliorer » explique Sophie Boisseau, chargée de mission Inondation au sein du Pôle Expertises Économiques de la CCI du Loiret. Car si une future crue de la Loire ne peut être contrée, des moyens d’anticiper et de limiter les coûts finan-ciers existent.

Anticiper grâce à l’AutodiAgnostic

Depuis le début de la mission de sensi-bilisation, plus d’une centaine d’entrepri-ses ont été rencontrées individuellement, représentant 2 400 salariés. Grâce à la réalisation d’un autodiagnostic, le chef d’entreprise peut détecter les points fai-bles et identifier les actions prioritaires à engager. « À travers notre action, nous souhaitons encourager les entreprises à mettre en place des mesures simples, la plupart du temps peu onéreuses, et qui souvent relèvent du bon sens » insiste Sophie Boisseau. Un autodiagnostic qui permet de se poser des questions concrè-tes : les archives « papier » de la société sont-elles stockées dans un lieu hors d’at-teinte de l’eau ? L’installation électrique sera-t-elle préservée en cas de crue ? La procédure de sauvegarde des données informatiques est-elle organisée ? Les canalisations sont-elles pourvues d’ob-turateurs et de clapets antiretours ? Où pourront être stationnés les véhicules ? « Légalement, il n’existe à ce jour aucune obligation d’effectuer des travaux pré-ventifs, constate Sophie Boisseau, néan-moins les entreprises concernées ont tout intérêt à anticiper les risques ». Effectuer un autodiagnostic – une démarche entiè-rement gratuite – est déjà une première

étape dans la prise en compte du risque inondation. La suite s’enclenche presque automatiquement. Subventionnée par le conseil régional et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, l’opération de sensibi-lisation se poursuit : sous forme de ren-dez-vous individuels en entreprise et par le biais d’informations collectives auprès des relais d’information (maires, unions commerciales, groupements d’entrepri-ses, assureurs, banques…).

Contact : Pôle Expertises ÉconomiquesSophie BoisseauTél. 02 38 77 77 [email protected]

Service

de l'architecture

de l'urbanisme

et de l'aménagement

Beaulieu-sur-Loire

Bonny-sur-Loire

Ousson-sur-

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Briare

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GienLion-en-Sullias

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Aléa 1 = faible 62 communes inondables

Aléa 4 = très fort

Aléa 3 = fort

Aléa 2 = moyen Limite de la zone inondable = 438 km�

Les zones inondables de la Loire

© DDE-45 SAURA Source : IGN BD CARTO ®

« LE RISqUE INONDATION FAIT DÉSORMAIS PARTIE INTÉGRANTE DE NOTRE STRATÉGIE »

benoît guéroult, directeur général d’aLLaIRE

La société allaire, située à Saint-aignan-des-gués, est spécialisée dans la production et la distribution de légu-mes cuits à la vapeur sous vide, dits de « 5e gamme ». benoît guéroult, son directeur général, est aujourd’hui sensibilisé aux conséquences qu’aurait une inondation pour son entreprise et ses 50 salariés. Il a préféré opter pour l’anticipation.

Étiez-vous déjà sensibilisé aux conséquences d’une crue de la Loire ?j’en ai réellement pris conscience et mesuré toute l’ampleur lorsque j’ai effectué l’autodiagnostic proposé par la CCI du Loiret. Nous avons pu identifier quelles seraient nos faiblesses en cas d’inondation, et localiser les zones les plus sensibles au sein de l’entreprise. Le risque inondation est un élément à prendre très aux sérieux. Comme nous sommes en permanence à la recherche d’amélioration de process, il est important d’intégrer ce facteur dans chacune de nos réflexions.

Des applications concrètes ont-elles vu jour depuis l’autodiagnostic ?Puisque nous devions changer des armoires électriques, nous en avons profité pour sécuriser l’installation : elles se situent à 1,20 m du sol. Nous avons également procédé à la mise en place d’obturateurs dans les cana-lisations, afin d’éviter tout déversement de substances polluantes dans la rivière en cas de débordement.

les zones inondables de la loire

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UNE ÉCOLE DES MANAGERS À LA RENTRÉE 2008

En septembre prochain, une école des managers ouvrira ses portes boulevard de Châteaudun à

Orléans, au sein du Pôle Enseignement et Formation de la CCI du Loiret. Sa mission ? Former et accompagner les personnes qui ont un projet de trans-mission ou de reprise d’entreprise, ou encore ceux qui souhaitent la développer. La formation, qui se déroule en alter-nance, permet aux participants d’as-surer parallèlement leur fonction en entreprise. Et leur donne l’opportu-nité de se confronter immédiatement à la réalité du terrain. Culture du chef d’entreprise, autodiagnostic, formation et plan d’actions sont les principales thé-matiques au programme. Les modules,

d’une durée de 21 jours en moyenne, seront dispensés à raison de 3 ou 4 jours par mois, sur huit mois maximum. À la suite du cycle, on constate dans les entreprises des participants, une aug-mentation en moyenne de 20 % du chiffre d’affaires et une croissance de 11 % au niveau de l’effectif. Les droits d’inscription peuvent être pris en char-ge sur le budget de formation de l’en-treprise (via l’Opca) ou par le Fongecif (Fonds de gestion du congé individuel de formation).L’École des managers, reconnue au plan national, appartient à un réseau de 26 écoles administré par l’ACFCI. Depuis 1988, 1 100 dirigeants ont suivi cette formation en France.

Contact :Pôle Enseignement et FormationColette Paris23, boulevard de Châteaudun45000 Orléans Tél. : 02 38 77 85 [email protected]

LE CENTRE D’INFORMATION ET DE PRÉVENTION (CIP) SOUTIENT LES ENTREPRISES EN DIFFICULTÉ

Depuis 2006, le Centre d’infor-mation et de prévention (CIP) accueille les dirigeants de Mon-

targis et de Gien dont l’entreprise ren-contre ses premières difficultés. Écou-ter, informer, conseiller, orienter : telle est la vocation du comité, composé d’un juge honoraire, d’un expert comptable

et d’un avocat. Cette prestation, entière-ment gracieuse, se déroule dans la plus grande confidentialité, dans les locaux de l’agence locale de la CCI à Montar-gis. L’objectif est de prévenir les diffi-cultés des entreprises le plus en amont possible.Accueil : « Les jeudis de la préven-

tion », sur rendez-vous le 3e jeudi matin du mois.

Contact : Guylaine PicqAgence locale de la CCI à Montargis Tél. : 02 38 93 49 45 [email protected]

CLUBS DE PROENVIRONNEMENT31 jANVIER 2008Échanges d’expériences sur la gestion de l’eau en entrepriseContact : Sébastien Saint-ChélyPôle Expertises ÉconomiquesTél. : 02 38 77 77 19 - [email protected]

PRODUCTION5 FÉVRIER 2008Le management visuel chez Saint-Gobain SullyContact : Nathalie Aminot-BoulleyTél. : 02 38 77 77 71 - [email protected]

HYGIèNE ET SÉCURITÉ29 FÉVRIER 2008Comment faire évoluer les comportements ?Contact : Sébastien Saint-ChélyPôle Expertises ÉconomiquesTél. : 02 38 77 77 19 - [email protected]

FORMATIONS « HyGIèNE EN RESTAURATION » : NOUVELLES SESSIONS AU 1ER TRIMESTRE 2008 !

La CCI du Loiret propose une formation aux chefs d’entreprise cuisiniers (et aux cuisiniers salariés) soucieux de maîtriser les normes d’hygiène en vigueur depuis le 1er janvier 2006. après une première jour-née consacrée à la théorie, les participants disposent de 15 jours pour auto-évaluer le respect des normes dans leur propre établissement. à l’issue de ce diagnostic, une demi-journée est consacrée aux actions envisagées pour être en conformité avec la nouvelle réglementation, plus souple sur les moyens à mettre en œuvre, mais plus stricte sur les processus de travail. grâce à ce nouveau module dynamique et interactif, la CCI entend sensibiliser les professionnels de la restauration à ces nouveaux enjeux.

• lundi 17 mars - 9h/17h • lundi 31 mars - 13h30/17h

Contact : Philippe Léon Pôle Expertises économiques Tél. 02 38 77 77 91 [email protected]

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Entrepreneurs, mobilisons nos énergies pour le développement

économique du Loiret !

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LA CCI S'ENGAGE AU NOM DES 17 000 ENTREPRISES DE SON TERRITOIRE

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