Première de couverture de l'hebdomadaire allemand Der Wahre Jacob, n° 485, 1905 dénonçant les abus du grand patronat lors des grèves de 1905 dans la Ruhr qui mobilisent alors 250 000 mineurs.

Le Reichstag (Parlement allemand) ,

lithographie, 1894

Rosa Luxembourg à Stuttgart en 1917 entre les photos de Ferdinand Lassalle et de Karl Marx

Karl Liebknecht

Rosa Luxembourg

Le coup de poignard dans le dos, affiche électorale du DNVP (parti nationaliste opposé à la République de Weimar), 1924

Anton Dexler, fondateur du parti

des travailleurs allemands en 1920

Adolf Hitler, successeur de Dexler à la tête du NSDAP (le

parti nazi)

Affiche spartakiste de 1919 contre le capitalisme, le militarisme et la noblesse prussienne

Spartakistes

Corps francs

Affiche du SPD imprimée après la semaine sanglante au cours de laquelle les spartakistes furent massacrés.

En bas : « Travailleurs, ouvrez les yeux. Votez SPD majorité sociale-démocrate ».

Sur le fond rouge une dénonciation du communisme : Moscou, dictature, Armée rouge, travail forcé.

Sur le fond bleu une dénonciation des conservateurs : Potsdam, monarchie, discipline militaire, 12 heures de travail.

Livraison de matériel par l'Allemagne à la France

au titre des dommages de guerre

Chômeurs allemands dans les

années 1930. Sur le mur : « Votez Hitler »

Dans l'entre deux guerre, la violence est omniprésente en Allemagne. Ici, la « Ligue des combattants du front rouge » fondée en 1924 se heurte aux forces de police. Elle constitue l'organisation paramilitaire du KPD. En 1932, elle est finalement interdite par les autorités suite à des heurts violents avec les nazis.

Deux affiches électorales du SPD pour les élections de 1932

« Ce sont les ennemis de la démocratie, chasse-les »

« Contre Papen (Monarchiste), Hitler (parti nazi), Thälmann (Communiste) Liste 2 des sociaux démocrates »

Affiche communiste dénonçant les « sociaux-traîtres » du SPD qui sont accusés de pactiser avec l’Église, les juges, la bourgeoisie et les nazis

Affiche communiste du KPD pour l'élection de 1932

Affiche nazie dénonçant la collusion entre les Juifs et le SPD qui est ici associé aux communistes

Hindenburg (1925-1933), 2è président de la République de Weimar. A son décès en 1933, Hitler s'empare des pleins pouvoirs.

L'incendie du Reichstag dans la nuit du 27 au 28 février 1933, attribué à un communiste va donner un prétexte à Hitler pour interdire le KPD

Marinus van der Lubbe. Présenté comme l'incendiaire du Reichstag par les nazis, il est exécuté pour haute trahison le 10 janvier 1934

Des militants du SPD contraints par les SA d'effacer des slogans sur un mur

Humiliation de militants du SPD déportés à Dachau et contraints d'arborer une banderole où figure la phrase « Je suis une personne avec une conscience de classe ; patron de parti ».

Hitler inaugurant l'autoroute entre Francfort-sur-le-Main et Heidelberg en 1933

Évolution de la courbe du chômage en Allemagne sous Hitler. L'économie est alors totalement consacrée à la préparation de la guerre.

En mai 1933, après la dissolution de tous les syndicats, Hitler crée le « Front du travail » pour rassembler les travailleurs et les employeurs dans une structure unique. En son sein, l'organisation « Le travail par la joie » subventionne les congés ouvriers et les manifestations culturelles et sportives.