32
07.06 01.09.2018 concerts lundi samedi Le fest val du pér style PROGRAMME

PROGRAMME Le fest val du pér style - opera-lyon.com · naturelle l’a amené à collaborer avec ... la samba et les standards ... avec Chick Corea. Volume 3, leur album

  • Upload
    dangnhu

  • View
    214

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

07.06 01.09.2018concerts

lundi samedi

Le fest val

du pér

style

PROGRAMME

L’Opéra Underground est un projet de l’Opéra de Lyon

3Opéra Underground présente le Festival du Péristyle éditorial

Peu de lieux à Lyon sont aussi riches de symboles que le Péristyle de l’Opéra. Lieu de rencontre littéral des Lyonnais qui s’y donnent rendez-vous, des jeunes danseurs qui prennent leurs marques, des adolescents qui marquent leur territoire et de l’architecture Nouvel qui rencontre une architecture plus ancienne. Le Péristyle est autant palimpseste social qu’architectural. Depuis maintenant 15 ans, le Péristyle est aussi le lieu d’un festival estival jusqu’ici dédié au jazz régional. Pour cette édition 2018, le Café Jazz du Péristyle se mue en un Festival du Péristyle, programmé par l’Opéra Underground, nouveau projet de l’Opéra de Lyon. Sa programmation s’inspire, entre autres, de ce palimpseste qu’il espère traduire en musique.

Pendant 75 soirées, du 7 juin au 1er septembre, le festival présentera des musiques de tous bords. Le jazz et la musique régionale jusque-là privilégiés y seront toujours représentés, avec des nombreuses collaborations dont Jazz à Vienne et le CMTRA. Les musiques lyonnaises ne se limitant ni au jazz, ni aux limites physiques de Lyon intra‑muros, elles comprendront également des musiciens issus du chaâbi, de la bossa nova ou du fado. Et puisque Lyon est aussi une ville tournée vers le monde, le monde y sera représenté. Attendez-vous à y découvrir des musiciens de Addis-Abeba, de Caracas, de New York, de São Paulo, de Tel-Aviv, d’Athènes – voire même de Samois ou Paris… Mais bien plus que l’appartenance géographique de ces musiciens, ce sont leur démarche qui les définissent, et les unissent. Ils ont tous en commun un profond attachement aux traditions musicales qui les ont nourris, allié à un besoin de les réinventer voire même de les corrompre. En résumé : une ligne artistique contre l’intégrisme culturel, pour le droit d’adorer les idoles, et le droit de détruire les idoles.

4

Maa Ngala est la grande divinité mandingue, le créateur de toute chose et c’est sous son signe que se placent les Vénézuéliens de la Gallera Social club et le griot sénégalais Ablaye Cissoko.Au-delà de la culture musicale africaine, l’apport de la civilisation mandingue étend son influence jusqu’en Amérique latine et plus spécialement au Venezuela. Les rythmes chimbangueles, la quichimba ou le caraballeda puisent ainsi leurs racines dans cette culture africaine.

La rencontre de Ablaye Cissoko et Gallera Social Club fait émerger les points communs de leurs deux cultures, il en résulte une musique fraîche et ludique où la kora prend naturellement la place de la harpe llanera vénézuélienne

et les rythmes de Maracaibo prennent aisément des accents mandingues. Une grande fête de famille en perspective…

Ablaye Cissoko : voix, kora Miguel Romero : voix, basse électrique, clavier Alexis Romero : voix, beats, sampler, cuatro, guitare électrique, maracas et güiro Adel Khababa : congas, timbales, timbal brésilien, cymbales Benjamin de Saint-Lèger : Congas, timbales, caisse claire, high hat, maracas, krin, cymbales, cloches

Maa NgalaAblaye Cissoko et La Gallera Social Club

7 9 juin19h, 20h15 et 22h

Gratuit

5

Rebetien Rebetiko

11 13 juin19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Né dans les années 1920 au Pirée, le port d’Athènes, le rebetiko est une musique d’exil que chantent les clandestins, les marginaux et les déracinés. En 1922, après la Grande Catastrophe et l’incendie de Smyrne, des centaines de milliers d’exilés d’Asie mineure trouvent refuge au Pirée. Ils apportent avec eux une culture métissée, des modes et rythmes orientaux qui vont se mêler aux traditions du Péloponnèse et des îles grecques pour former le rebetiko.

Rebetien, dont la carrière a démarré dans les cafés athéniens renoue avec la tradition acoustique et ouverte du rebetiko. Aux côtés des chansons des années 30-50, qui célèbrent la petite pègre, le haschisch et la nostalgie, les quatre musiciens accueillent des sonorités des îles grecques,

d’Istanbul ou des Balkans. Rebetien cultive un style singulier et des atmosphères autant mélancoliques et romantiques que dynamiques et dansantes.

Giannis Zarias : violon, luth baglama Avgerini Gatsi : chant, accordéon Fotis Vergopoulos : chant, bouzouki Kostis Kostakis : chant, guitare

Photographie © Mountzoureas

6

NouibaChaâbi

14 16 juin19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Nouiba est synonyme de « petite nouba » (suite musicale arabo-andalouse) et de petite fête ou fiestita. Nouiba est également le nom d’une formation musicale qui pratique un style de musique traditionnelle et populaire du Maghreb : Le chaâbi (Algérie) et le melhoun (Maroc). Deux styles qui mêlent chants populaires, poésies anciennes, et improvisations. Des chanteurs de la casbah d’Alger, aux interprètes de musique judéo-arabe, aux chantres de l’immigration en France, aux poètes kabyles, le chaâbi (« populaire » en arabe) est au cœur de la musique populaire algérienne.

Le groupe Nouiba rend hommage à tous ces répertoires, en privilégiant l’esprit même du chaâbi. Le groupe brise les frontières des modes

de la nouba arabo-andalouse et fusionne les mélodies empruntées aux divers héritages populaires de la région.

Siham Moulali : tar et chant  Aurélie Tissot : qanun et chant Mohamed Msahel : darbouka et chant Nacer Hamzaoui : mandole et chant

7

Free Cages

Montana, Lestra et Salazar

De John Cage à la Colombie

18 20 juin19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Le musicien et chercheur colombien Jaime Salazar fait appel aux pianistes Yannick Lestra et Leonardo Montana pour présenter sa nouvelle création musicale inspirée tant des musiques indigènes colombiennes que de l’univers sonore et minimaliste de la musique contemporaine des années 40. Mélangeant les techniques pour piano préparé du compositeur américain John Cage, la richesse sonore du Fender Rhodes traité avec des pédales d’effets, et les mélodies intemporelles d’inspiration indienne, cette nouvelle création propose une musique élastique et riche en timbres. Jaime enseigne au CNSMD de Lyon et à la Pontificia Universidad de Bogotá. En tant que musicien, il est responsable de divers projets d’inspirations colombiennes tels que Nilamayé et Pixvae.

Yannick Lestra est un pianiste et compositeur dont les influences multiples vont de Debussy à Craig Taborn, Morton Feldman, Deerhoof et Alas No Axis. Leonardo Montana est un pianiste brésilien vivant en France, spécialisé dans les musiques improvisées.

Jaime Salazar : voix, percussions et compositions Leonardo Montana : piano et piano préparé Yannick Lestra : Fender Rhodes et effets

8

Fœhn trioPiano trio

22 23 Juin19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Le Fœhn est un vent sec et chaud des Hautes-Alpes qui réchauffe parfois les montagnes de manière soudaine, voire extrême. Le phénomène sert d’inspiration à un trio de musiciens de jazz lyonnais qui apportent à leur musique une chaleur subtropicale. Le trio piano est de facture apparemment classique – piano, basse, batterie – augmenté par moment d’un clavier électronique poussant le trio acoustique à la frontière des musiques amplifiées.Au-delà de leurs références aux standards du genre, les compositions du Fœhn Trio s’appuient sur des mélodies toujours très articulées et usent de rythmes métissés et de subtilités harmoniques aussi bien issues du jazz que de musiques

orientales, latines ou africaines. Une musique personnelle qui impressionne non par une virtuosité facile, mais par la sincérité de l’émotion et la constance des grooves. Le premier album du trio, Magnésie, est sorti au printemps dernier sur le label Mad Chaman.

Christophe Waldner : piano, composition Cyril Billot : contrebasse Kevin Borqué : batterie

En partenariat avec Jazz(s) Ra

Photographie © Laurie Diaz

9

Trio Abozekry

Du Nil au Rhône

25 27 juin19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Mohamed Abozekry est né au Caire dans une famille d’amoureux de la musique classique arabe. Fasciné par son oncle qui jouait du oud dans les réunions de famille, il se met à étudier l’instrument. À 15 ans, il intègre l’Orchestre d’Orient dirigé par Shamma et en 2009, à l’âge de 18 ans, il reçoit le premier prix au concours international de Oud, à Damas. Aujourd’hui basé à Lyon, le oudiste de 27 ans s’est déjà fait une place remarquable tant dans le monde arabe, qu’en France et dans le reste du monde. Son groupe Heejaz a sorti deux disques très remarqués et sa curiosité naturelle l’a amené à collaborer avec des personnalités telles que Randy Weston, Marcel Khalifé, Denis Péan (de Lo’Jo) ou Titi Robin.

Le trio Abozekry est un tout nouveau projet qui inclut le frère de Mohamed – Abdallah – au saz, ainsi que le batteur Nicolas Thé à la batterie. Le trio développe un répertoire ancré dans les musiques du monde arabe, allié à des éléments qui sont le fruit des aventures musicales de Mohamed Abozekry.

Mohamed Abozekry : oud Abdallah Abozekry : saz Nicolas Thé : batterie

Photographie Photo© Nada Elissa

10

Big LazyNew York Surf Noir

28 30 juin19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Voilà plus de 25 ans que le guitariste culte de la scène new-yorkaise, Stephen Ulrich, véritable peintre sonore, a formé le trio devenu mythique, Big Lazy. S’inspirant des films noirs des années 40, du surf des années 60, de Ennio Morricone, de Bernard Herrmann et de Billy Strayhorn… Les compositions du trio sont tour à tour mordantes, cyniques, spirituelles et profondes. La musique de Big Lazy décrit des paysages à la manière des photographies de Edward Weston – en noir et blanc et donnant à ces paysages les plus physiques une dimension abstraite, et un point de vue totalement subjectif. Le point de vue, très souvent, d’un new-yorkais fasciné par les espaces américains – soient-ils géographiques ou musicaux.

Stephen Ulrich : guitare électrique Yuval Lion : batterie Andrew Hall : contrebasse

En partenariat avec Jazz à Vienne

11

Bad fatHip Hop

Brass

2 4 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Si le jazz est finalement entré – puis sorti – des conservatoires, il reste encore des traces de son passé plus plébéien dans les fanfares de la Nouvelle-Orléans ou dans le mouvement hip-hop. Bad Fat, ce n’est pas forcément de la mauvaise graine, c’est de la mauvaise graisse, celle qui sature, par exemple, une partie des aliments de la susmentionnée Nouvelle-Orléans. Bad Fat – le groupe – joue un hip-hop trempé dans les cuves de graisses des fanfares jazz d’aujourd’hui et d’antan.

Le groupe est inspiré tant par Public Enemy que Don Cherry, le Wu-Tang Clan que le Dirty Dozen Brass band. Ils appartiennent clairement à une nouvelle génération de fanfares qui, tels les Hypnotik ou les Youngblood Brass Band, ne donnent ni dans la nostalgie, ni dans l’orthodoxie, mais ont su créer un son en phase avec leur environnement.

12

TRIO CORRENTE

Jazz brésilien

5 7 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Formé en 2001 à São Paulo, le trio brésilien est devenu le groupe de référence du jazz instrumental au Brésil. Leur répertoire est solidement ancré dans la tradition brésilienne – les choros surtout, mais aussi la bossa nova, la samba et les standards du MPB (musica popular brasileira). Leurs compositions reflètent leur passion pour les différentes spécificités de leur musique nationale. Depuis la sortie de leur premier album en 2005, le trio Corrente est devenu partout dans le monde ambassadeur d’un nouveau jazz brésilien. L’album Song for Maura (2013), fruit de la collaboration avec le saxophoniste Paquito D’Rivera est récompensé par un Grammy – ainsi qu’un Latin grammy, qu’ils partageront avec Chick Corea.

Volume 3, leur album le plus récent, est une exploration toute pan-brésilienne qui comprend des reprises d’artistes tels que Tom Jobim, Pixinguinha, Djavan et Chico Buarque.

Paulinho Paulelli : basse Edu Ribeiro : batterie Fabio Torres : piano

En partenariat avec Jazz à Vienne

13

Ceferina Banquez

Bullerengue colombien

9 11 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

À 73 ans, Ceferina Banquez est la reine incontestée du Bullerengue – musique rurale de la côte caraïbe colombienne. Musique aux racines profondément africaines, les groupes de Bullerengue sont composés de percussionnistes et d’un chœur qui répond aux déclamations et aux improvisations d’une chanteuse. Descendante d’une longue lignée de cantadoras – les chanteuses et auteurs de ce genre essentiellement féminin – Ceferina a composé sa première chanson à l’âge de neuf ans, alors qu’elle ne savait ni lire, ni écrire. Comme beaucoup d’habitants de la région, elle a été très jeune victime de ce que les Colombiens appellent la violencia c’est-à-dire les années de guerre civile et de terrorisme paramilitaire.

Expulsée brutalement de chez elle, avec ses six enfants, elle s’est finalement réinstallée à une heure de son village natal où elle a peu à peu repris ses fonctions de cantadoras. C’est alors qu’elle compose de nouveaux chants souvent inspirés par la violence, et la vie difficile de ses compatriotes. Ses chansons témoignent de la place primordiale des femmes dans la résistance des populations rurales. Ceferina est accueillie pour la première fois en France.

14

Anbessa Orchestra

Ethio jazz

12 14 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Anbessa Orchestra est un groupe new-yorkais inspiré par la musique éthiopienne des années 60 et 70. La démarche de Anbessa, quoique très personnelle, ne s’éloigne jamais beaucoup du son créé par le Walias band et autres artistes popularisés par la collection culte Ethiopique. Les sept musiciens qui composent le groupe empruntent des thèmes à leurs modèles, mais la plus grande partie de leur répertoire est faite de compositions originales. Le guitariste et fondateur du groupe, Nadav Peled a d’abord été exposé à la musique éthiopienne en Israël, son pays natal, où vit une large communauté éthiopienne. Il a étudié avec des maîtres de l’ethio-jazz, avant d’émigrer à New York où il a formé Anbessa. Si sa musique doit beaucoup à ses héros, une des grandes innovations de Nadav,

c’est d’avoir fait de la guitare électrique l’instrument qui porte la mélodie, n’hésitant pas à emprunter au jazz et au funk.

Nadav Peled : guitare, compositions, arrangements Wayne Tucker : trompette Eyal Vilner : saxophone alto Eden Bareket : saxophone baryton Dor Heled : clavier Eran Fink : batterie Tamir Shmerling : basse

15

Qwanqwa Ethio-roots

psychédélique

16 18 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Qwanqwa (« langue », en amharique) est un groupe basé dans la capitale éthiopienne de Addis-Abeba. Co-piloté par Kaethe Hostetter, au violon à cinq cordes, et par Mesele Asmamaw, au krar électrique, le groupe a su créer un nouvel idiome aussi bien inspiré de la musique éthiopienne des années 70 que de musiques traditionnelles ou d’avant-garde. L’approche des cinq musiciens demeure entièrement originale, mettant l’accent sur une réinterprétation de thèmes inspirés du folklore éthiopien, sans souci d’authenticité. Le groupe privilégie l’improvisation et les explorations psychédéliques avec des arrangements qui s’inspirent du rock, du jazz – ainsi que des grands classiques éthiopiens. Qwanqwa a joué dans le monde entier – aux festivals de

Roskilde, Bonnaroo, WOMAD, Jazzfest (New-Orléans) ou Lincoln Center (New York). Le groupe a déjà collaboré ou partagé l’affiche avec Mahmoud Ahmed, Mulatu Astatke, Getatchew Mekuria, The EX, Thurston Moore, Fred Frith, Butch Morris, Debo Band et le Nile Project.

Mesele Asmamaw Kebede : krar électrique, voix Endres Hassen Ahmed : masenko  Anteneh Teklemariam Barago : krar basse Misale Legesse Muleta : batterie Kaethe Hostetter : violon électrique à 5 cordes

Photographie © Gonzalo Guajardo

16

Hearing Things

Rhythm & Things

19 21 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Matt Bauder est un saxophoniste et compositeur new-yorkais très impliqué dans de multiples contextes qui vont du jazz, à l’avant-garde et au rock. Il a collaboré avec des musiciens aussi différents que Arcade Fire, Roscoe Mitchell, Jovanotti, Fred Anderson et Iron and Wine. En 2012, alors qu’il s’apprête à ouvrir la porte du studio où il allait répéter, il entend un groupe inconnu jouer une espèce de rock débridé pour orgue et saxophone ténor. Surpris de voir que le studio est en fait vide, Matt, légèrement inquiet, se dit qu’il entend des choses… Son quartet Hearing Things est sa tentative, peut-être chimérique, d’invoquer ces voix entendues un instant – en mêlant des influences apparemment disparates – le jazz des organ trios, le rhythm and blues instrumental des

années 50, l’ethio-jazz, le rock des années 60. Née d’un délire fébrile, Hearing Things est la bande-son d’un film onirique à période et géographie variable.

Matt Bauder : saxophones Ava Mendoza : guitare JP Schlegelmilch : orgue Vinnie Sperrazza : batterie

17

Endan gered Blood

New York Jazz

23 24 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Les quatre membres de Endangered Blood – tous amis et collaborateurs de longue date – sont parmi les musiciens les plus représentatifs de la scène new-yorkaise. Le groupe s’est formé il y a maintenant dix ans, à l’occasion d’un concert de soutien à leur ami commun, le saxophoniste Andrew D’Angelo. Réalisant que leur amitié musicale dépassait largement le cadre d’un concert de circonstance, ils enregistrent un premier album en 2011, encensé par la critique américaine. La musique de Endangered Blood nourrie du post-bop à Duke Ellington, de l’avant-garde aux fanfares de la Nouvelle-Orléans voire même au post-punk ou au métal, réussit un bel équilibre entre l’intelligence cosmopolite de leurs compositions et l’énergie brut de l’improvisation.

Leurs engagements et collaborations respectives viennent enrichir leur musique. Le batteur Jim Black est aussi leader de Alas No Axis ; le bassiste Trevor Dunn a notamment collaboré depuis des années avec Mike Patton et John Zorn, Oscar Noriega fait partie du Snakeoil quartet de Tim Berne et Chris Speed accompagne aussi Uri Caine, John Hollenbeck ou Craig Taborn.

Jim Black : batterie Trevor Dunn : contrebasse Oscar Noriega : saxophone alto, clarinette basse Chris Speed : saxophone tenor, clarinette

Photographie © Valeria Trucchia

18

AA’in Colombie

et Venezuela

25 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

AA’in est une rencontre entre les musiques de deux terres voisines : le Venezuela et la Colombie. Deux pays aux histoires entremêlées mais aux identités pourtant bien distinctes. Aa’in signifie âme dans la langue indigène wayuu – un peuple dont le territoire ancestral chevauche justement les deux pays. Rebecca Roger, chanteuse vénézuélienne et Sergio Laguado, guitariste colombien révèlent à travers leur musique ce que leurs cultures ont en commun. Aa’in puise dans les très riches traditions de leurs pays respectifs – dans les joropos, que l’on trouve dans los Llanos, ces plaines où le bétail ne respecte pas les frontières, mais aussi dans les rythmes afro-vénézueliens, la cumbia – et les mélodies moins traditionnelles empruntées à l’héritage plus pan-latin des

boleros ou du tango.Le virtuose Leonidas Rondón les rejoint au cuatro, instrument que l’on retrouve presque exclusivement au Venezuela et en Colombie – symbole parfait de cette âme commune.

Rebecca Roger : voix, percussions Serbio Laguado : guitare, choeurs Leonidas Rondón : cuatro, contrebasse, chœurs

19

Stephane Wrembel

Le Triptyque Django

26 28 juillet19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Quoiqu’il ait grandi à deux pas de Samois, site du vénérable festival Django – Stephane Wrembel vit aux États-Unis depuis vingt ans. Son passage, aux Oscars, son concert à Carnegie Hall et ses compositions pour les films de Woody Allen Midnight in Paris et Vicky Cristina Barcelona en ont probablement fait le guitariste de Gypsy Swing le plus en vue d’Amérique du Nord. Wrembel est aussi un véritable exégète de Django Rheinhardt. Il se méfie de l’image colportée du gitan lunatique de légende et considère Django comme un des grands musiciens du 20e siècle – héritier de Ravel et Debussy et précurseur d’un nouvel idiome musical. Au cours de trois soirées, Wrembel et son trio explorent les trois grandes périodes de Django avec l’aide d’invités spéciaux.

26/07 : Impressionnisme Debussy, musette, jazz et musiques tziganes.

27/07 : Nuages L’âge d’or du swing manouche - avec Simba Baumgartner (arrière petit-fils de Django)

28/07 : Anouman Mythologie, électricité et bebop – avec Sébastien Félix.

En sus des thèmes de Django correspondant aux trois époques respectives, chaque soirée inclura des extraits de trois des albums de Wrembel « The Django Experiments I, II, et III ».

Stephane Wrembel : guitare David Gastine : guitare Philippe Henner : basse Simba Baumgartner (27 juillet) : guitare Sébastien Felix (28 juillet) : guitare

20

C 4 trio Cuatros

vénézuéliens

30 juillet 1er août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Le cuatro est l’instrument national du Venezuela – une petite guitare de 4 cordes qui puise ses origines dans la famille des guitares espagnoles. Elle est surtout utilisée dans la musica llanera, la musique traditionnelle des plaines. Si le cuatro était jusqu’à présent associé à des contextes folkloriques, une jeune génération de cuatristes s’est récemment réappropriée l’instrument en étendant sa pratique à la musique classique, au jazz et à toutes les musiques contemporaines. Les 3 cuartistes du trio C 4 possèdent une connaissance passionnée du répertoire traditionnel – et en particulier des joropos – genre emblématique aux racines africaines, européennes et indigènes. C4 a également su introduire un nouveau vocabulaire musical transformant le cuatro en un instrument polyvalent

et contemporain, capable de figurer dans tous les contextes musicaux imaginables. Depuis leur Grammy en 2014, le groupe s’est produit dans le monde entier – et se produit pour la première fois en France.

Jorge Glem : cuatro Hector Molina : cuatro Edward Ramírez : cuatro Gustavo Marquez : basse

21

SUPER- GOMBO

Afrofunk

2 4 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Enfant superlatif du brassage culturel à la française, l’afrofunk de Supergombo descend aussi probablement du Tout-Puissant Orchestre Poly-Rythmo et des Headhunters. Nourri de mbalax sénégalais, de soukous congolais, de funk us et de jazz mondial, Supergombo fait tranquillement son supermarché de Bamako à Ouaga, avec détour obligatoire par la Guillotière, quartier lyonnais connu pour sa mixité. Des rythmes bikutsi (Faraphonium) aux gammes mandingues (Nâ Kuima), Supergombo orchestre une suite africaine qui lorgne sans complexe à l’ouest comme à l’est, du côté des Antilles ou de l’Extrême-Orient – sans oublier les clins d’œil au cinéma : films de la Blaxploitation, cinéma de Bruce Lee, BO de blockbusters façon Lalo Schiffrin… La musique s’épanouit dans la répétition

inlassable et tutoie parfois en cela les transes électroniques – mais n’oublie jamais le double objectif que s’est fixé Supergombo : faire voyager et danser les foules.

Etienne Kermarc : basse Riad Klai : guitares David Doris : percussions Aurélien Joly : trompette Jérôme Bartolome : saxophone Romain Nassini : claviers Wendlavim Zabsonre : batterie

22

LadamaNuevo folk

Panaméricain

6 8 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

LADAMA, ce sont 4 femmes des Amériques du Nord et du Sud (Brésil, Colombie, Venezuela et États-Unis) qui utilisent leur alliance panaméricaine comme point de départ d’une aventure musicale, humaine et sociale. Musiciennes et pédagogues, elles réinventent une manière de jouer et de communiquer qui fait fi des frontières et tient sa force de leurs histoires individuelles. Leur musique ré-imagine des styles régionaux tels que la cumbia, le maracatu, la onda nueva ou le joropo, sans rechercher ni l’authenticité ni une fusion révolutionnaire. Toutes quatre sont virtuoses d’instruments ancrés dans de très fortes traditions régionales – que ce soit la bandola llanera du Venezuela, le tambor alegre de Colombie ou le pandeiro du nordeste brésilien –

mais toutes privilégient et le plaisir de jouer et les compositions personnelles. Leur style, pourtant ambitieux, s’est développé de manière organique et sans prétention et Ladama a appris à communiquer avec tous les publics, que ce soit un club new-yorkais, un atelier de jeunes filles colombiennes ou un grand festival européen.

Mafer Bandola (Venezuela) : bandola llanera, voix Lara Klaus (Brésil) : percussions, voix Daniela Serna (Colombie) : percussions, voix Sara Lucas (États-Unis) : guitare, voix Pat Swoboda (États-Unis) : basse

Photographie © Sea Robin Studios

23

TéLAMURéTarentella

Roots

9 11 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Télamuré, ce sont trois musiciens du mezzogiorno italien : les frères Francesco et Giovanni Semeraro, originaires de la région des Pouilles et le calabrais Francesco Rosa. Baignés dans la tradition musicale de leurs terres d’origine, leurs chemins se croisent à Paris, dans les cafés des quartiers de Belleville, Ménilmontant et Montreuil. La culture musicale, transmise de première main par les gens de leurs villages ou apprise dans leurs propres familles constitue le noyau autour duquel les trois musiciens tissent, au fil des ans, le répertoire du groupe.Télamuré a su développer un style original qui, tout en respectant les racines des musiciens, se traduit par un son à la fois ancien et actuel. Le groupe valorise le côté « vivant » de cette

musique pour en conserver la spontanéité et la fraîcheur et leurs spectacles, riches en couleurs, respirent la passion et l’ivresse qui caractérisent les fêtes populaires de l’Italie du Sud.

Francesco Rosa :  chitarra battente, zampogna, percussions, chant Giovanni Semeraro : doubles flûtes, clarinette, percussions, chant Francesco Semeraro : accordéons diatoniques, castagnola, percussions, chant

24

WATCHDOG Duo

instrumental

13 15 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Il est possible que Watchdog ne corresponde pas exactement à l’idée que vous vous faites d’un groupe de jazz, de rock instrumental, ou d’un duo de musique contemporaine. Et c’est tant mieux. Watchdog s’intéresse de près aux musiques qui l’inspirent, mais sans souci aucun de s’inscrire dans un style identifiable. Leur approche est celle d’omnivores musicaux qui ont su recréer leur propre univers de manière apparemment nonchalante. Le duo augmenté est composé des claviers tous acabits de Anne Quillier, des clarinettes de Pierre Horckmans et assisté en coulisses d’Adrian Bourget – ingénieur trafiquant en sons et artifices. Leur musique est originale, composée avec une part d’improvisation, une très grande attention aux

détails de textures, d’ambiances sonores et une palette de références, pas toujours reconnaissables. Sur leur dernier album – le magnifique Can of Worms, chaque morceau est sculpté de manière si précise, si méticuleuse, que le disque s’apparente presque à un disque de pop – sans artifices précieux. Une très belle réussite.

Anne Quillier : piano, Fender Rhodes, Moog, voix Pierre Horckmans : clarinettes Bb, alto et basse, effets Adrian Bourget : ingénieur du son artificier

25

Carina Salvado

Fado moderno

16 18 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Française de naissance, Carina Salvado a été bercée par la langue portugaise qu’elle parlait avec sa famille. Son parcours musical la mène du rock au jazz, à la pop, mais à l’âge de vingt ans elle redécouvre le fado de ses parents. Très rapidement, elle s’empare des classiques du répertoire en rendant hommage, entre autres, à la grande Amalia Rodrigues. Au cours de deux albums, Fado Orgânico et Fado d’abril, elle affine une vision personnelle du fado qui intègre son parcours de lisboète hors du temps et des repères géographiques…

Avec son nouveau trio, Carina Salvado explore un univers plus personnel encore et affirme sa maturité de fadista. Elle privilégie des compositions originales, toutes imprégnées d’une saudade

résolument moderne. Ce nouveau répertoire est probablement l’expression parfaite de ce semi-exil culturel nourrit de nostalgie et d’un puissant présent artistique.

Carina Salvado : voix Patrick Maradan : contrebasse Benoit Richou : guitare et invité spécial Antony Gatta : percussions

Photographie © Peris Photo

26

BezzibBalkan

de chambre

20 22 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

L’instrumentation relativement atypique de Bezzib résume leur démarche. En incorporant des instruments plutôt associés aux musiques de chambre occidentales qu’aux ensembles des Balkans, les musiciens se donnent une gageure digne d’un défi oulipien. Bezzib oppose les brocarts et les velours du basson et de la clarinette aux dentelles du violon et du violoncelle. En quelque sorte, Bezzib mélange les crapauds et les grenouilles. Leur musique n’est en rien authentique ou « ethnique» – elle emprunte une grande partie de son vocabulaire aux musiques des Balkans, mais en réarrange la syntaxe en y mêlant des règles musicales issues des musiques classiques européennes, du jazz et des musiques improvisées.

Comme les musiciens de Bezzib l’affirment eux-mêmes, leur volonté est d’écrire « un nouveau patrimoine musical fantasmé. »

Léo Delay : batterie Manon Morell : violon Marceau Beyer : violoncelle Nicolas Canavaggia : contrebasse Nicolas Mary : basson Quention Degeorges : clarinette

En partenariat avec le Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes

Bezzib fait partie de la Sélection régionale des musiques du monde 2018 du CMTRA. Le CMTRA œuvre à la reconnaissance de la diversité des patrimoines musicaux à l’échelle régionale.

Photographie © Michael Leviton

27

Le Bugala Quartet

Hommage à Didier

Lockwood

23 25 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Caroline Bugala, dans le désordre, est violoniste, virtuose et lyonnaise. Elle a suivi une formation classique au conservatoire régional de Lyon, d’où elle est sortie, médaillée d’or, à 17 ans. Très vite, elle s’est passionnée pour le jazz et les musiques d’outre-Rhône – les musiques slaves, latines, africaines, le jazz manouche. À 20 ans, elle rencontre le violoniste Didier Lockwood et c’est le coup de foudre musical. Celui-ci devient son mentor. Elle s’installe à Paris pendant plusieurs années pour pouvoir suivre son enseignement au CMDL (le Centre des Musiques Didier Lockwood). Il lui transmet sa passion de l’improvisation et Caroline se lance dans une carrière de violoniste de jazz. Depuis, elle a collaboré avec une panoplie de musiciens de tous bords

notamment des grands du jazz manouche tels que Stochelo Rosenberg et Romane. Elle s’est produite un peu partout en Europe et dans le reste du monde – de Dubaï à Montréal, Copenhague, New York.Au cours de trois soirées, le Bugala quartet rendra hommage à son mentor qui nous a quitté brutalement cet hiver.

Caroline Bugala : violon Tom Moretti : batterie Gaël Rouilhac : guitare Laurent Salzard : basse

28

JOAO SELVA

Tropical brésilien

27 29 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Fils d’un pasteur d’Ipanema, le carioca Jonathan Da Silva a grandi dans une communauté d’anciens prisonniers et d’artistes convertis. C’est sous le regard bienveillant de Wanda Sa – une des icônes de la bossa nova – qu’enfant, il égrène ses premières notes de guitare. Influencé par son père, mélomane et collectionneur de disques en tout genre, il se plonge dans la pratique des musiques brésiliennes – capoeira angola, maracatu, samba de roda, coco de roda – et à l’âge de 18 ans débute une carrière d’artiste itinérant qui le mènera à Lyon, bien des années plus tard. Son nouveau projet, Joao Selva est le fruit d’une collaboration avec le bassiste et producteur Bruno « Patchworks » Hovart : une plongée dans l’univers tropicaliste des années 70 qui mêle

samba, soul, disco et funk vintage. Leur premier album, Natureza, a des échos de Jorge Ben et Gilberto Gil, sans un brin de nostalgie mal placée.

Boris Pokora : voix, sax, flûte Bruno «Patchworks» Hovart : voix, basse Jonathan Da Silva : voix, guitare Nico Taité : voix, batterie Paul Charnay : voix, clavier

En partenariat avec le Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes

Photographie © Siegfried Marque

29

BUREK Balkan

électrique

30 31 août19h, 20h15 et 22h

Gratuit

Après avoir baigné pendant dix ans dans l’univers des fanfares de Macédoine, notamment avec les musiciens du Mahala de Koçani, Burek s’est transformé en un quintet électrique. Dans l’esprit d’un groupe de rock plutôt 60’s qui passerait du bal au psychédélisme, le groupe joue un répertoire ancré dans les Balkans et le Moyen-Orient nourri d’imaginaire cinématographique et de rock’n’roll vintage. En opposant des instruments électriques – guitare, basse et orgue – à des instruments acoustiques – accordéon, saxophone et clarinette – Burek se permet de passer de la démesure à l’introspection, de l’exubérance d’un mariage macédonien aux expérimentations jubilatoires d’un UFO club balkanique.

Guillaume Le Guern : clarinette et saxophone alto Jérôme Soulas : accordéons farfisa et acoustique Lionel Mauguen : guitare électrique Manu Martres : basse électrique Yves-Marie Berthou : batterie

30

Ti’kaniki est un collectif lyonnais composé pour moitié de Réunionnais et moitié de Métropolitains d’origines diverses qui tous partagent une passion pour le maloya, la musique traditionnelle de la Réunion popularisée, entre autres par Danyel Waro. Le maloya a ses origines dans l’histoire complexe et souvent douloureuse de l’île – fruit de l’esclavage, il fut longtemps cantonné à des fêtes clandestines où les esclaves affirmaient leur désir d’indépendance. Les Kabars – ces bals où le maloya est à l’honneur – sont longtemps demeurés clandestins et les autorités coloniales françaises iront même jusqu’à interdire le maloya à la fin des années 50, espérant enrayer les aspirations d’indépendance du peuple réunionnais.

Il faut attendre les années 70 pour que le maloya se transforme en symbole d’expression nationale et en 2009, il est déclaré patrimoine culturel de l’humanité.

Gäel Champion : kayamb, chant Margaux Delatour : sati, chant David Doris : congas, sati, chant Océane Gado : sati, chant Luc Moindranzé : roulèr, congas, chant Cindy Pooch : triangle, chant Hadrien Santos Da Silva : sati, bobre, chant Jonathan Volson : roulèr, congas, chant

Photographie © Renaud Alouche

Ti’ kaniki 

Collectif Maloya

1er Septembre19h, 20h15 et 22h

Gratuit

La terrasse du Péristyle

de 8h30 à 23h

Déjeuner

de 12h à 14h

Une petite brise outre-atlantique souffle sur la carte du Péristyle et porte à vous les senteurs gourmandes

et authentiques du Nouveau Monde. En résonnance avec la programmation

de l’Opéra Underground notre chef cuisine pour vous les meilleurs produits de nos artisans

lyonnais infusés à l’air New-Yorkais

Avec en guest stars :

LES MERVEILLEUX DONUTS DE DORODI PASTRY

LE PASTRAMI DE SIBILIA

LES VIANDES EXCEPTIONNELLES

RIGOUREUSEMENT SÉLECTIONNÉES PAR FRANCE ET JEAN DE LA BOUCHERIE

DU MARCHÉ À LA CROIX-ROUSSE

ET LES LÉGUMES CUEILLIS DU JOUR DE FRANCOIS ET COLETTE DES LÉGUMES DE BUYON

Et bien sur toujours :

LES BIÈRES DÉLICIEUSEMENT RAFRAICHISSANTES

DE LA BRASSERIE DU PILAT,

UNE SÉLECTION DE VINS POUR TOUS LES GOÛTS

ET LES JUS DE FRUIT PATRICK FONT

L’Opéra Underground est sur Facebook

événements, vidéos, playlists et photos de festival @ operaunderground

opera-lyon.com

L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture, la Ville de Lyon,

la Région Auvergne - Rhône-Alpes et la Métropole de Lyon