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Document à diffusion restreinte Rapport technique Réf. :RP/1 979-1980/5/10.1/03 ALBANIE Services consultatifs pour la planification, la conception, le développement et l'évaluation de systèmes et services nationaux d'information Projet d'établissement d'un centre de documentation et d'information scientifique et technique Par André Deweze de série : FMR/PGI/81/31 2 »uni Paris, 1381

Projet d'établissement d'un Centre de documentation et …unesdoc.unesco.org/images/0004/000436/043644fo.pdf · Moyens du Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques 12 3.6

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Document à diffusion restreinte Rapport technique Réf. :RP/1 979-1980/5/10.1/03 ALBANIE

Services consultatifs pour la planification, la conception, le développement et l'évaluation de systèmes et services nationaux d'information

Projet d'établissement d'un centre de documentation et d'information scientifique et technique

Par André Deweze

N ° de série : F M R / P G I / 8 1 / 3 1 2

»uni Paris, 1381

albanie

PROJET D'ÉTABLISSEMENT D ' U N C E N T R E D E D O C U M E N T A T I O N ET D ' INFORMATION SCIENTIFIQUE ET T E C H N I Q U E

par André D E W E Z E

Rapport établi à l'intention du

Gouvernement d'Albanie par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco)

U N E S C O

Rapport techniaue RP/l979-1980/5/l0.l/03 FMR/PGI/81/81/312(Deweze) le 31 mars 1981

© ;Unesco 1981 Printed in France

TABLE DES MATIERES Pages

Liste des sigles et abréviations utilisés Ill

C H A P I T R E 1 - Objectifs de la mission 1

C H A P I T R E 2 - Infrastructure économique, scientifique et technique de l'Albanie 2 2.1. Données générales 2 2.2. Répartition des principales industries de l'économie nationale en % (1979) 2 2.3- Principales productions minières (1979) 2 2.4. Répartition par activités des cadres ayant reçu une formation supérieure (1978) . . . 2 2.5- Répartition par activités des spécialistes ayant reçu un enseignement technique

professionnel 3 2.6. L'enseignement en Albanie 3 2.7. Enseignement supérieur 3

2.7.1. Université de Tirana 3 2.7.2. Instituts supérieurs 3

2.8. L'Académie des Sciences d'Albanie 4

C H A P I T R E 3 - inventaire des moyens d'information scientifique et technique 5 3.1. Principales bibliothèques visitées et consultées 5

3.1.1. Bibliothèque de l'Académie des Sciences (BAS) 5 3.1.2. Bibliothèque Nationale (BN) 6 3.1.3. Bibliothèque Universitaire (BU) 7 3.1.4. Bibliothèque de l'Institut Agro-alimentaire (BIA) 7 3.1.5. Section d'Information de l'Institut d'Etudes et de Projets Mécaniques 7

3.2. Evaluation des collections de périodiques 8 3.2.1. Revues scientifiques et techniques étrangères reçues à la Bibliothèque

Nationale , 8 3.2.2. Revues reçues à la Bibliothèque de l'Université 9 3.2.3. Collections de l'Institut d'Agriculture 9 3.2.4. Collection de l'Institut d'Etudes et de Projets Mécaniques 9

3.3. Activités bibliographiques des bibliothèques 9 3.3.1. Bibliographie de la presse albanaise 9 3.3.2. Bulletins informatifs pour la littérature étrangère 10 3.3.3. Bulletins de références (condensés) de la littérature étrangère 10 3.3.4. Bulletins de bibliographie thématiques 11 3.3.5. Adaptation de documents technologiques 11

3.4. Equipements spéciaux des bibliothèques 11 3.4.1. Collection de microfilms 11 3.4.2. Autres moyens de reprographie .' 11

3.5. Moyens du Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques 12 3.6. Conclusions sur les besoins et moyens en 1ST 13

C H A P I T R E 4 — Les composantes du système d'information et de documentation scientifique et technique 14 4.1. Origine des informations traitées 14 4.2. Caractéristiques des informations disponibles 14 4.3. Supports des informations 14 4.4. Accès aux bases de données externes informatisées 15 4.5- Schéma de principe des fonctions documentaires 17

4.6. Unité documentaire ( U D ) spécialisée 17 4.6.1. Fonctions de l ' U D spécialisée 17 4.6.2. Personnel de l ' U D spécialisée 18 4.6.3. Equipement de l ' U D spécialisée 19

4.6.3.1. Documents 19 4.6.3.2. Equipement spécialisé 19 4.6.3.3. Equipement de bureau 19 4.6.3.4. Equipement de bibliothèque 19

4.6.4. Place de l 'UD spécialisée dans le système national d'IST 20 4.6.5- Développement prioritaire de certaines U D >. 21

4.7. Le Centre National d'Information et de Documentation Scientifique et Technique (CNIDST) 21. 4.7.1. Fonctions du C N I D S T 21

4.7.1.1. Planification et développement du système national d'IST 21 4.7.1.2. Coordination du système national d'IST 22 4.7.1.3. Mémorisation et valorisation de l'expérience scientifique et

technique nationale 23 4.7.1.4. Exploitation de l'information scientifique et technique

extérieure . 23 4.7.2. Personnel du C N I D S T . . . . . ' 24

4.7.2.1. Directeur Scientifique du C N I D S T . 24 4.7.2.2. Spécialistes d'IST auprès du C N I D S T 25 4.7.2.3- Secrétaire-dactylographe 25 4.7.2.4. Aides-bibliothécaires 25 4.7.2.5. Spécialiste en reprographie

4.7.3. Equipement de base du C N I D S T 25 4.7.3.1. Documents 25 4.7.3.2. Equipement spécialisé 25 4.7.3.3. Equipement de bureau 26 4.7.3.4. Equipement de bibliothèque 26

4.7.4. Equipement informatique du C N I D S T 26 4.7.4.1. Terminaux pour ordinateur situé au Centre de Calcul de

l'Institut de Mathématiques 26 4.7.4.2. Ordinateur propre au C N I D S T 26

4.7.5. Place du C N I D S T dans le système national d'IST 27 4.7.6. Relations du C N I D S T avec les bibliothèques 27

CHAPITRE 5 - Besoins en matière de formation 30

5.1. Mission d'information de scientifiques ou d'ingénieurs albanais dans des Centres de documentation extérieurs 30

5.2. Formation des spécialistes en 1ST 30 5.3. Missions de consultants internationaux en Albanie 30

C H A P I T R E 6 - Coût du système national d'IST en Albanie 31 6.1. Frais de formation et d'études prospectives 31 6.2. Investissements initiaux en équipements 31 6.3. Budget annuel de fonctionnement du système national d'IST 33 6.4. Récapitulation générale du coût du système d'IST 33

C H A P I T R E 7 - Planification du système national d'IST 34

C H A P I T R E 8 - Recommandations proposées aux autorités albanaises 35

A N N E X E N o 1 : Line des personnalités rencontrées 36

A N N E X E N o 2 : Liste des Instituts d'Etudes et de Recherche d'Albanie 37

- Ill -

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS UTILISÉS

A S E (voir aussi E S A ) Agence Spatiale Européenne

ASME American Society of Mechanical Engineers (USA)

B N Bibliothèque Nationale (Albanie)

BOPI Bulletin Officiel de la Propriété Industrielle (France)

BU Bibliothèque Universitaire (Albanie)

CDU Classification Décimale Universelle

CNIDST Centre National d'Information et de Documentation Scientifique et Technique

CNRS Centre National de la Recherche Scientifique (France)

DIN Deutsches Institut für Normung (République Fédérale d'Allemagne)

EDF Electricité de France

E S A (voir aussi A S E ) European Space Agency

GOST Gosydartsvennyj Standart (norme d 'Eta t -URSS)

IEE Institution of Electrical Engineers (Royaume-Uni)

IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers (USA)

INSPEC Information Services for the Physics and Engineering Communities (produit par IEE)

1ST Information Scientifique et Technique

MISTRAL Logiciel d'interrogation de bases de données bibliographiques implanté sur Télésystèmes (France)

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

SPI Société pour l'Informatique (filiale de Péchiney-Ugine-Kuhlmann) (France)

SPtDEL Serveur de Documents E n Ligne, département de la SPI

STAIRS Storage and Information Retrieval System (logiciel d'interrogation produit par IBM - utilisé,, entre autres, par SPIDEL)

TRANSPAC Système de télécommunication pour l'acheminement de messages par paquets (France)

UD Unité Documentaire

- I -

Chapitre 1

OBJECTIFS DE LA MISSION

A l'occasion de la visite otficielle du Directeur Général de l'Unesco en Albanie, du 10 au 12 octobre 1980, les autorités albanaises ont souhaité recevoir l'appui de l'Unesco dans les domaines de l'information scientifique et des poli­tiques scientifiques, de m ê m e que pour la création de bourses d'études à l'étranger et l'organisation de cours spécialisés de courte durée en Albanie.

Les autorités albanaises ont également demandé l'envoi d'un spécialiste pour deux semaines, en vue d'avoir des consultations au sujet de la création d'un Centre de Documentation et d'Information Scientifique en Albanie. Le Directeur Général de l'Unseco a donné son accord pour que cette mission ait lieu le plus rapidement possible.

La mission du consultant est définie c o m m e suit:

• Conseiller les autorités albanaises, et en particulier l'Académie des

Sciences de l'Albanie, sur un projet d'établissement et de dévelop­

pement d'un nouveau Centre de Documentation et d'Information

Scientifique.

• Examiner la situation actuelle d'information scientifique et tech­

nique pour le développement du pays en identifiant les différentes

catégories d'utilisateurs d'information et en réalisant une analyse des

ressources et des services d'information existant dans le pays.

• Conseiller les autorités en se basant sur le résultat de cette étude, sur un plan d'action et d'une stratégie pour établir le nouveau Centre, en gardant présent à l'esprit la possibilité d'une aide internationale, si besoin est.

Les autorités albanaises ont été très attentives au bon déroulement de cette mission et à son développement ultérieur. Le travail du consultant a donc pu se dérouler dans d'excellentes conditions, en particulier grâce à de nombreuses conversations et réunions avec les m e m b r e s de l'Académie des Sciences.

Il convient de souligner la qualité de l'accueil et le soin avec lequel

avaient été préparées non seulement les visites à caractère technique, mais aussi les

visites de nombreux sites permettant de mieux saisir la réalité sociale, économique

et culturelle de ce. pays. Tout a été mis en œuvre pour associer le consultant à des

manifestations culturelles et historiques.

Les autorités albanaises ont facilité, dans toute la mesure du possible, le

travail d'enquête du consultant. Elles ont également approuvé l'idée d'une confé­

rence du consultant sur les problèmes d'Information Scientifique et Technique.

Elles ont été très actives pour l'organisation de cette conférence (réunion de

80 personnes environ, interprétariat, projections).

Chapitre 2

INFRASTRUCTURE ÉCONOMIQUE, SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE L'ALBANIE

2.1. DONNÉES GÉNÉRALES

Population (1978) 2.563.400 habitants

(50% de la population a moins de 20 ans et 60% de la population active est occupée dans l'agriculture)

Superficie 28.748 k m 2 (dont 22% cultivés)

P N B (1978) environ 1.800 millions de dollars'"

2.2. RÉPARTITION DES PRINCIPALES INDUSTRIES DE L'ÉCONOMIE NATIONALE EN% (1979)*

agriculture textile mécanique construction bois et papier

électricité

Production d'électricité

24,4

17.2 13,4 8,4 5,9 5,5

(1979)

chimie cuivre ferro-nickel charbon (lignite) chrome

2.990 millions de k W h

4,7 4.3 1,8 1,5 1,3

(dont 2.390 d'origine hydraulique et 600 d'origine thermique)

2.3. PRINCIPALES P R O D U C T I O N S M I N I E R E S (1979)

(en milliers de tonnes) (en tonnes)

charbon (lignite) 1.430 cuivre brut 9.700

minerai de chrome 1.015 cuivre raffiné 4.920 minerai de ferro-nickel 530 minerai de cuivre 740

2.4. RÉPARTITION PAR ACTIVITÉS DES CADRES AYANT REÇU UNE FORMATION SUPÉRIEURE (1978)

Ingénieurs Agronomes, Vétérinaires, Zootechniciens Economistes Médecins Stomatologues Pharmaciens Pédagogues

Sur un total de 40.528 (dont 30% de femmes)

8.302 5.084

4.820

3.013 725 607

12.622

* coût au long de ce rapport, la monnaie utilisée esc le dollar des Beats-Unis d'Amérique, désigné plus briève­ment par « dollar ». "" Source: «35 Vier Shqipéri Socialiste» (Tirana. 1979)(en albanais) - «35 ans d'Albanie Socialiste».

- 3 -

2.5. REPARTIT ION P A R ACTIVITÉS D E S SPÉCIALISTES A Y A N T R E Ç U U N E N S E I G N E ­

MENT TECHNIQUE PROFESSIONNEL

mécanique, électricité, électronique 20.904

agriculture, zootechnie, médecine-vétérinaire 16.952

économie 11.653

santé 6.107

Sur un total de 98.476 personnes.

2.6. L'ENSEIGNEMENT EN ALBANIE

Les divers enseignements (primaire, secondaire, supérieur) regroupent

722.000 élèves (28% de la population). Parmi ceux-ci, il y en a 143.000 dans

l'enseignement secondaire, dont:

• 29.000 élèves dans les lycées

• 114.000 élèves dans l'enseignement technique professionnel.

2.7. ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

2.7.1. Université de Tirana

Fondée en 1957, elle comprend environ 5.500 étudiants répartis dans

les facultés suivantes:

• Sciences de l'Ingénieur

• Géoloeie et Mines • Médecine

• Sciences Politiques et Juridiques

• Histoire et Philologie • Sciences Naturelles

• Economie

Elle possède une bibliothèque importante (cf. 3.1.) et publie 4 bulletins

trimestriels (en langue albanaise): • Bulletin des Sciences Naturelles

• Bulletin des Sciences Techniques

• Bulletin des Sciences-Médicales

• Collection d'études en coopération avec l'Institut de Recherches

Géologiques

2.7.2. Instituts supérieurs

Institut Supérieur d'Agriculture (fondé en 1951). Il comprend les facultés de:

• Agriculture • Sciences Vétérinaires

• Sylviculture • Agronomie

et possède une importante bibliothèque (cf. 3.1.).

Publie (en albanais): «Bulletin des Sciences Agricoles» (trimestriel).

>

- 4 -

Institut Supérieur d'Agriculture (Korcë, fondé en 1971) Bibliothèque: 12.000 volumes

Institut des Beaux-Arts (fondé en 1959) Bibliothèque: 20.000 volumes

Institut d'Éducation Physique (fondé en 1958) Bibliothèque: 25.000 volumes Publie (en abanáis): «Bulletin Culture Physique et Sports» (mensuel)

Institut Pédagogique Supérieur (Shkodër, fondé en 1957) Bibliothèque: 77.000 volumes Publication semestrielle (en albanais): «Bulletin Scientifique»

Institut Pédagogique Supérieur (Elbasan, fondé en 1971) Bibliothèque: 17.500 volumes

Institut Pédagogique Supérieur (Gjirokastër, fondé en 1971) Bibliothèque: 11.100 volumes

2.8. L'ACADÉMIE DÈS SCIENCES D'ALBANIE

Fondée en 1972, elle comprend 24 membres . L'Académie des Sciences est extrêmement désireuse de développer en Albanie un système d'information et de documentation scientifique et technique qui,

— par l'utilisation de moyens existants,

— par la création de moyens nouveaux, permette de:

• mettre en valeur l'expérience scientifique et technique acquise par les ingénieurs et chercheurs de ce pays, en particulier ceux qui travaillent dans le réseau de plus de 30 instituts d'études et de recherches*, qui dépendent de l'Académie des Sciences et de divers

? Ministères;

• mettre à la disposition des ingénieurs et chercheurs de ce pays l'information scientifique et technique élaborée ailleurs, afin d'en transférer les données pour le progrès de l'économie nationale.

* La luce de ces institues figure en Annexe 2 du présent rapport. Dans cette liste, on indique les activités, les publications et l'existence éventuelle d'une bibliothèque auprès de chacun de ces instituts.

Chapitre 3

INVENTAIRE DES MOYENS D'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

3.1. PRINCIPALES BIBLIOTHEQUES VISITÉES ET CONSULTÉES

Les principales bibliothèques visitées ou consultées, lors de rencontres avec leurs responsables, sont:

• la Bibliothèque de l'Académie des Sciences (BAS) • la Bibliothèque Nationale (BN) • la Bibliothèque Universitaire (BU) • la Bibliothèque de l'Institut Agro-alimentaire (BIA) • la Bibliothèque de l'Institut de Mécanique (BIM)

La brièveté du séjour du consultant, coïncidant avec 2 jours de fête nationale, ne lui a pas permis d'autres visites.

Bien entendu, il existe d'autres bibliothèques scientifiques et techniques, en particulier auprès des divers instituts (cf. Annexe 2, liste des bibliothèques des instituts). Il convient de signaler, par ailleurs, l'existence d'un réseau de biblio­thèques populaires qui détiennent 2.500.000 volumes, témoin de l'intérêt que portent les autorités de ce pays à la diffusion de la culture dans le peuple.

Dans ce qui suit, on ne fera qu'une brève analyse des moyens (en personnel, en collections de revues et d'ouvrages) de chacune des 5 bibliothèques citées plus haut. Leur activité bibliographique sera étudiée collectivement dans la section suivante.

Il convient de souligner l'excellent accueil reçu dans chacun de ces organismes.

3.1.1. Bibliothèque de l'Académie des Sciences (BAS)

Personnel * 16 personnes dont 11 ont reçu un enseignement supérieur

5 ont reçu un enseignement secondaire

N o m b r e d'ouvrages 75.000 environ (en tout 150.000 volumes,

y compris les revues)

N o m b r e de périodiques 250 titres (faisant partie des 1.146 recensés par la B N ) sont conservés ici.

Accroissement du fonds 6.000 à 7.000 ouvrages par an.

* Les langues généralement pratiquées par les personnels des bibliothèques ayant reçu une formation supé­rieure sont: l'anglais, le français, le russe, et dans une moindre mesure, l'allemand et l'italien.

- 6 -

Classification la C D U est généralement utilisée par toutes

les bibliothèques pour l'organisation des fi­

chiers et, par certaines, pour l'organisation

physique des ouvrages sur les rayonnages.

3.1.2. Bibliothèque Nationale (BN)

Fondée en 1922, elle détenait alors 3.000 volumes, la plupart en albanais. D e 1922 à 1939, son développement fut très limité: elle ne détenait en 1939 que 12.000 volumes (l'ensemble des bibliothèques publiques de l'Albanie, y compris la B N , ne détenait en 1939 que 24.000 volumes).

E n 1980. la B N détient plus de 800.000 volumes*. L'accroissement

annuel est de l'ordre de 25.000 volumes.

La B N est abonnée à 1146 revues étrangères. Nous examinerons la ré­partition de ces abonnements en 3.2.

La B N a des filiales dans les quartiers de Tirana. Chacune d'elles détient de 25.000 à 30.000 volumes.

E n dehors de sa mission de conservation et de prêt, la B N agit c o m m e centre bibliographique national pour l'édition du catalogue des ouvrages natio­naux et des bulletins informatifs (cf. 3.3.) et assure un rôle de formation des bibliothécaires (environ 15 personnes par an, cycle de 2 ans).

La B N assure également un système de prêt à domicile pour les habi­tants de Tirana sous certaines conditions (par l'intermédiaire d'une bibliothèque, d'une demande officielle de leur entreprise, certificat de m e m b r e de la biblio­thèque).

La B N organise également des bibliothèques volantes (dépôt d'une collection d'ouvrages pendant 6 mois) dans les instituts ou entreprises.

P E R S O N N E L D E LA BN (total 85 personnes)

45 personnes (dont 34 ont une formation supérieure) exercent une fonction de bibliothécaire spécialisé :

• 20 pour la production de bibliographies et la classification • 25 pour les autres fonctions de bibliothèque

Les fonctions des 40 autres personnes se répartissent c o m m e suit :

• administration • reliure et restauration (9 personnes)

• technique (imprimerie, reprographie, microfilm, dactylographie)

* y compris un certain nombre de collections de revues exprimées en volumes annuels.

- 7 -

Les langues pratiquées par le personnel spécialisé sont généralement le russe, le

français et l'anglais et. dans une moindre mesure, l'allemand.

3.1.3. Bibliothèque Universitaire (BU)

L a B U détient 5 0 0 . 0 0 0 volumes.

Elle est abonnée à 8 9 7 titres de revues (dont peu, selon ce qui nous a

été expliqué, feraient double emploi avec les collections de la B N ) . N o u s analyse­

rons la répartition de ces abonnements en 3 .2 .

L a B U participe avec la Bibliothèque Nationale et la Bibliothèque de

l'Institut A g r o n o m i q u e à l'élaboration de la série de Bulletins informanfs (cf.

3.3.)-

La B U occupe 4 0 personnes dont 27 cadres (bibliothécaires et classi-

ficateurs).

3.1.4. Bibliothèque de l'Institut Agro-alimentaire (BIA)

L a Bibliothèque de l'IA détient environ 1 0 0 . 0 0 0 volumes (y compris

les volumes annuels représentés par les collections de revues).

L a Bibliothèaue de l'IA est abonnée à 125 revues concernant les activi-

tés agricoles. L a répartition de ces volumes et titres de revues sera analysée en 3 .2 .

L a Bibliothèque de l'IA participe avec la B N et la B U à l'élaboration de

bulletins informatifs (cf. 3.3.) . Elle produit également un b o n bulletin de conden­

sés (cf. 3 .3 .2 . ) .

L a Bibliothèque de l'IA occupe 10 personnes :

• 2 bibliographes-classificateurs

• 6 bibliothécaires

• 2 employés

Les principales langues pratiquées sont le russe, l'anglais et le français et, dans une moindre mesure, l'italien et le roumain.

3.1.5. Section d'Information de l'Institut d'Études et de Projets Mécaniques

Les travaux de cette section sont orientés vers :

• l'adaptation et la compilation de normes et de réglementations

étrangères (dans le domaine de la mécanique)

• l 'examen des bulletins de brevets étrangers dans le domaine de la

mécanique

• la création d'un fichier (actuellement environ 2000 fiches; des carac­

téristiques principales des machines projetées ou construites en Alba­

nie

- 8 -

• la creación d'un fichier (actuellement environ 5000 fiches) des m a ­

chines outils et outillages utilisés en Albanie

• la collecte des diplômes préparés dans le domaine de la mécanique

• la section rassemble également les projets sur calque (environ 1000)

effectués pour les industries nacionales

• la section détient également quelques catalogues de fabricants (l'es­

sentiel étant détenu par l'organisme Machimport).

L'Institut d'Études et de Projets Mécaniques occupe un effectif total de

50 personnes, donc une vingtaine d'ingénieurs.

La Section d'Information de l'Institut occupe trois personnes (1 ingé­

nieur. 2 techniciens). Les langues pratiquées sont le russe, le français et, dans une

moindre mesure, l'allemand.

L'Institut possède une bibliothèque qui occupe une personne. La Bi­

bliothèque détient 2300 ouvrages sur la mécanique (la majorité est en langue

russe). Elle est abonnée à une quinzaine de revues étrangères (russes, françaises).

3.2. ÉVALUATION DES COLLECTIONS DE PÉRIODIQUES

3.2.1. Revues scientifiques et techniques étrangères reçues à la Bibliothèque

Nationale

1146 abonnements

dont (à titre d'exemple)

3-4-3 pour la Santé-Médecine et Médecine-Vétérinaire (30 %)

21 pour la Chimie (< 2 %)

40 pour les Industries Minières (< 4 %)

60 pour l'Électricité et l'Électronique (< 6 %)

Parmi ces revues, 30 % environ proviennent des pays à économie socialiste. L'apport en langue anglaise et française représente un peu plus de 50 %.

O n constate que, parmi les revues d'origine occidentale, celles qui devraient être considérées c o m m e essentielles, sont souvent absentes.

O n constate également une très force disproportion de revues concer­

nant les sciences médicales et vétérinaires*.

Il y aurait donc Intérêt à définir, pour chacun des domaines, une cin­

quantaine de revues primordiales et. éventuellement, à chercher à reconstituer le

fonds pour les cinq dernières années.

" Compiler avec la répartition sectorielle de l'économie (2.2.) et la répartition des cadres par activités (2.-t.!

- 9 -

3.2.2. Revues reçues à la Bibliothèque de l'Université (BU)

La B U reçoit 897 périodiques qui ne concernent pas tous les sciences et

techniques (un assez grand nombre, non indiqué, concerne la littérature, la philo­

sophie, les sciences sociales).

Toutes disciplines confondues, la répartition des 4 langues princi­

pales dans lesquelles sont publiées ces revues est la suivante:

75 en anglais (8,3%) 140 en français (15,5%) 211 en russe (23,4%)

65 en italien (7,2%)

qui indique une disproportion considérable entre revues en langue anglaise, d'une

part, et en langue russe, d'autre part.

3.2.3. Collections de l'Institut Agro-alimentaire

Il est difficile d'en faire l'évaluation avec précision. E n effet, sur les 100.000 volumes annoncés, 80.000 concernent des numéros de revues. La moitié seulement des 20.000 volumes restants seraient en langue étrangère, ce qui signifie que l'Institut Agro-alimentaire détient un fonds important d'ouvrages et de revues qui ne concerne pas directement son domaine. Nous n'avons pas le détail sur l'origine de 125 abonnements (jusqu'en 1970 dominante russe, ensuite italienne, française, anglaise, bulgare, roumaine).

L'accroissement du fonds d'ouvrages de 300 unités par an semble faible

en fonction du niveau atteint par le fonds actuel.

3.2.4. Collection de l'Institut d'Etudes et de Projets Mécaniques

Le nombre de 15 abonnements semble notoirement insuffisant. Parmi les documents de normalisation, de réglementation, de méthodes d'essais, il n'y a ni ceux des A S M E (USA), ni ceux de DIN (RFA), ni semble-t-il ceux de G O S T

(URSS).

Les bulletins de brevets étrangers sont essentiellement ceux de la Répu­blique Démocratique Allemande ( R D A ) , de Pologne et d ' U R S S ) .

3.3. ACTIVITÉS BIBLIOGRAPHIQUES DES BIBLIOTHEQUES

3.3.1. Bibliographie de la presse albanaise

Deux bulletins bibliographiques mensuels sont produits par la B N , l'un pour les articles de la presse albanaise (mensuel), l'autre pour les ouvrages en langue albanaise (trimestriel).

- 10 -

3.3.2. Bulletins informat if s* pour la littérature étrangère

Douze fascicules mensuels sont édités par la B N , la B U et l'IA:

Bibliothèque Nationale (BN) 1. Chimie - Industries Chimiques - Industries diverses - Artisanat 2. Hydraulique - Hydrologie - Météorologie

3. Médecine 4. Construction - Architecture

5. Transports - Services sociaux - Imprimerie - Arts graphiques

Bibliothèque Universitaire (BU)

1. Mécanique, Métallurgie - Technologie des Métaux

2. Energétique - Electrotechnique - Electronique 3. Mathématiques - Astronomie - Physique 4. Biologie•- Botanique - Zoologie

5. Géologie - Paléontologie - Mines

Institut Agro-alimentaire (IA) 1. Agronomie - Zootechnie - Vétérinaire - Sylviculture

2. Bulletin de références de la littérature étrangère scientifique et tech­nique sur l'agriculture.

Chacun de ces fascicules comprend environ 250 références signalétiques obtenues grâce à l'exploitation de 25 revues environ. L'effort des bibliothèques pour établir ces bulletins est méritoire, mais nous devons nous interroger sur la représentativité de l'échantillon d'articles qui s'y trouve signalé. E n effet:

1) 242 articles ne peuvent être représentatifs d'un domaine aussi vaste que la chimie (parmi les 26 revues exploitées, 4 seulement traitent en réalité de chimie; les autres concernent le textile, le papier, le cuir, les alcools, etc.)

2) dans chacun des fascicules consultés on ne trouve que 2 ou 3 revues

de langue anglaise (aucune revue de l'IEEE dans le fascicule concer­

nant l'électrotechnique et l'électronique).

3.3.3. Bulletins de références (condensés) de la littérature étrangère

Il s'agit d'une production comparable à celle des «Ekspress-Informacii» soviétiques. Ce sont des condensés d'articles rédigés par des spécialistes. L'exploi­tation d'une vingtaine de revues donne lieu à 70 condensés.

Pour ce qui concerne les lacunes, les m ê m e s remarques que pour les

bulletins informatifs devraient être faites. Mais il faut souligner qu'il s'agit ici

d'une sélection volontaire par des spécialistes de l'Institut Agro-alimentaire qui

connaissent la question, ce qui permet ainsi de prendre connaissance de la litté-

* Auteur, titre original, références de l'article ou de l'ouvrage, titre traduit en albanais.

- 11 -

rature étrangère, souvent sans avoir à se reporter à l'article original. Ce tvpe d'activité devrait être encouragé dans les centres de documentation rattachés à des instituts spécialisés.

3.3.4. Bulletins de bibliographies thématiques

Ici on se réfère au résultat d'une bibliographie établie en 1978 sur le thème «Electrotechnique et Electronique» qui comprend environ 500 références. Quelques remarques s'imposent:

• la plupart des références ont été publiées entre 1955 et 1965 (deux sont de 1939 !)

• peu de références récentes

• 500 références pour une période de 10 ans dans un domaine aussi vaste

• la plupart des documents signalés décrivent des techniques totale­ment dépassées

• pratiquement pas de littérature en langue anglaise.

L'exploitation de bons bulletins de résumés et, éventuellement, la pho­tocopie des pages où on relève les références intéressantes, serait probablement plus efficace.

3.3.5. Adaptation de documents technologiques

Il s'agit de l'adaptation,par l'Institut d'Etudes et de Projets Mécaniques,

en langue albanaise, d'un certain nombre de documents techniques.

Ce travail extrêmement utile se heurte à deux problèmes:

• la nécessité de reproduire manuellement un certain nombre de figures, faute de moyens de photocopie appropries;

• l'absence de documents d'origine occidentale (DIN, A S M E en particulier).

3.4. EQUIPEMENTS SPÉCIAUX DES BIBLIOTHEQUES

3.4.1. Collection de microfilms

Trois bibliothèques (BN, B U , BIA) ont un certain nombre de docu­ments sous forme de microfilm 35 m m . Aucune d'elles n'est équipée d'un lecteur permettant d'obtenir l'agrandissement immédiat sur un support papier,

3.4.2. Photocopieurs électrostatiques

Deux bibliothèques seulement (BN, B A S ) en possèdent un .

3.4.3. Autres moyens de reprographie

Aucune bibliothèque ne possède de duplicateur soit à alcool, soit à stencil, soit à off-set.

- 12 -

3.5. MOYENS DU CENTRE DE CALCUL DE L'INSTITUT DE MATHÉMATIQUES

Le Centre fonctionne avec un ordinateur chinois de deuxième généra­

tion et de faible capacité. L'entrée de données se fait par ruban perforé et leur

sortie sur une imprimante de type «télex». Il n'y a qu'un seul dérouleur de bandes

à faible densité et, bien entendu, aucune unité de disques. Pour ces diverses

raisons d'accès et de capacité, cet équipement ne peut pas rendre de grands

services pour la résolution des problèmes d'information et de documentation

scientifique et technique.

La question peut se poser de savoir si l'équipement actuel peut être

utilisé pour certains travaux documentaires tels que. par exemple, la préparation

d'un catalogue collectif des périodiques étrangers reçus en Albanie (cf. 4.7.1.2.)

ou la mémorisation de l'expérience scientifique et technique nationale (cf.

4.7.1.3.). Pour les raisons évoquées dans le paragraphe précédent, cela ne semble

guère possible, ne serait-ce que eu égard aux problèmes d'impression des résultats.

Il ne semble pas davantage souhaitable d'étudier sur cet équipement la structure des fichiers à mettre en place, ni d'y développer des logiciels d'utilisa­tion qui ne seraient pas transportables sur un équipement ultérieur.

Des conversations sont actuellement en cours avec le P N U D pour doter le Centre de Calcul d'un équipement puissant et plus récent. Si cette solution aboutissait, le futur Centre National d'Information et de Documentation Scienti­fique et Technique ( C N I D S T ) pourrait utiliser une partie d.u temps d'unité cen­trale et de Pespace-disque disponible.

Les moyens informatiques du Centre de Calcul pourraient alors être utilisés par le C N I D S T de deux façons:

• traitement par lots et en différé, le C N I D S T étant alors doté d'un

équipement de saisie autonome permettant de produire, par exemple,

des disquettes pour l'entrée vers l'ordinateur central;

• traitement en conversationnel et temps partagé avec deux écrans de saisie, une ligne téléphonique, et une petite imprimante pour les impressions locales.

Dans le cas où ce projet d'équipement du Centre de Calcul avec un matériel puissant et actuel ne se réaliserait pas, il faudrait peut-être envisager de doter le C N I D S T de moyens autonomes en matière d'informatique, mais en sachant bien que cela impliquerait pour le C N I D S T de disposer, outre le personnel spécialisé en 1ST, d'un personnel capable d'assurer:

• l'analyse-programmation de l'équipement,

• l'exploitation de l'équipement,

• l'entretien préventif et le dépannage éventuel de l'équipement.

- 13 -

3.6. CONCLUSIONS SUR LES BESOINS ET MOYENS EN 1ST

D e l'invencaire qui vient d'être fait, se dégagent les traits suivants:

• il existe en Albanie une importante communauté d'utilisateurs

potentiels de haut niveau* d'un système d'IST;

• les besoins de ces utilisateurs ne peuvent être que faiblement satis­faits par les moyens actuels.

E n effet, ces moyens sont, pour l'essentiel, concentrés dans les quatre bibliothèques principales (Bibliothèque Nationale, Bibliothèque de l'Académie des Sciences, Bibliothèque Universitaire, Bibliothèque de l'Institut Agro-alimentaire). Ces bibliothèques, dont la vocation est d'effectuer les principales opérations de gestion du fonds de documents (acquisition, prêt, conservation), ne sont pas équipées pour effectuer d'autres opérations sur la chaîne documentaires

• collecte et valorisation de l'expérience technique nationale; • analyse de contenu des documents* * ;

• diffusion des informations contenues dans les documents aux utilisateurs* * ;

• recherche d'informations pour les utilisateurs, soit par l'exploitation de bulletins bibliographiques, soit par la consultation de bases de données diffusées par des serveurs extérieurs.

E n conclusion, le développement d'un système national d'IST, capable de satisfaire les besoins de la c o m m u n a u t é scientifique et technique de ce pays, nécessite la mise en place de moyens nouveaux faisant appel aux techniques docu­mentaires les plus récentes. Ces moyens vont être examinés dans le chapitre 4.

* 40.528 cadres ayant reçu une formation supérieure (cf. 2.4.). ** Les bulletins bibliographiques édités actuellement ne remplissent que très imparfaitement ces deux fonctions.

- 1 4 -

Chapitre 4

LES COMPOSANTES DU SYSTEME D'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

4.1. ORIGINE DES INFORMATIONS TRAITÉES

Les informations traitées peuvent être:

• soit d'origine interne pour la mémorisation et la valorisation de l'expérience scientifique et technique acquise par les ingénieurs et chercheurs de ce pays;

• soit ¿'origine externe afin de permettre le transfert, dans l'économie albanaise, des sciences et technologies développées ailleurs.

4.2. CARATÉRISTIQUESDES INFORMATIONS DISPONIBLES

Les informations textuelles peuvent être contenues dans des:

• documents ou sources primaires;

• bulletins bibliographiques qui sont des sources secondaires faisant

référence à des documents primaires.

L'emploi des bulletins bibliographiques renvoie l'utilisateur vers un document dans lequel il trouvera le renseignement. C'est un système de références

ou référothèque.

Les informations peuvent aussi être factuelles, dans ce cas elles donnent à l'utilisateur, non plus la référence de la source primaire dans laquelle il peut trouver le renseignement, mais le renseignement lui-même.

Ainsi, par exemple, la consultation du fichier du personnel d'une entre­prise peut donner à l'utilisateur des indications textuelles alphanumériques (e.g. l'adresse d'un employé), ou numériques (e.g. le montant du salaire d'un employé).

Les informations alphanumériques peuvent être comparées et triées. Les informations numériques peuvent être comparées ( > , < , = ) et triées, mais on peut également effectuer sur elles des opérations arithmétiques (+, —, X , : ) et autres.

4.3. SUPPORTS DES INFORMATIONS

Les informations primaires et secondaires peuvent être supportées par des documents de type classique sur papier (livres, revues, rapports), ou sur microformes (microfilms, microfiches).

Les informations peuvent également être mémorisées sur un ordinateur. Elle constituent alors des bases de données:

• bibliographiques • factuelles (alphanumériques ou numériques).

- 15 -

Les bases de données bibliographiques sont interrogeables sur des critères exprimés à l'aide de chaînes de caractères (e.g. auteurs, mots-clés) sur lesquelles on peut, en général, faire des opérations booléennes (ET. O U , S A U F ) .

Les bases de données numériques peuvent, dans certains cas, être associées à des logiciels qui permettent la recherche de résultats en fonction' du calcul avec certains paramètres.

4.4. ACCES AUX BASES DE DONNEES EXTERNES INFORMATISÉES

Les bases de données bibliographiques ou factuelles peuvent être accessibles par le réseau téléphonique c o m m u t é ou par des réseaux spécialisés ( T R A N S P A C en France. E U R O N E T ) . Les bases de données produites par divers organismes (e.g. C N R S Centre National de la Recherche Scientifique, E D F Electricité de France. I N S P E C de l'Institution of Electrical Enginers au R o y a u m e -Uni) sont diffusées par des centres serveurs (e.g. les serveurs de l'ASE Agence Spatiale Européenne, de T E L E S Y S T E M E S en France, de L O C K H E E D aux U S A , de S P I D E L Société pour l'Informatique, etc.).

Pour accéder à ces bases de données par les réseaux commutés ou spécialisés, il faut disposer d'un terminal d'interrogation (à écran, ou à impri­mante) muni d'un m o d e m (acoustique ou électrique).

L'accès à ces bases n'est toutefois c o m m o d e que si l'interrogateur peut atteindre le serveur directement depuis son cadran, sans passer par l'intermédiaire d'une opératrice ou standardiste, c'est-à-dire si son poste téléphonique peut être relié automatiquement au réseau international. Dans le cas contraire, les condi­tions de connexion au centre serveur sont souvent aléatoires.

Les postes téléphoniques de Tirana n'étant pas reliés automatiquement au réseau international, deux solutions seraient possibles:

• l'interrogateur du C N I D S T utilise un terminal (permanent au stan­dard téléphonique ou transportable) à proximité de l'opératrice du standard téléphonique, et y fait ses sessions d'interrogation (à des heures de vacations qui peuvent être déterminées à l'avance):

• le C N I D S T obtient une ligne que l'opératrice branche à la demande sur le départ international (câble vers l'Italie), et l'interrogateur du C N I D S T forme son numéro d'accès au réseau international.

Il n'est pas envisagé, dans un avenir proche, l'exploitation locale par ordinateur des bases de données bibliographiques externes, ni pour la diffusion sélective d'informations, ni pour les recherches rétrospectives. E n effet, on aurait à faire face à trois problèmes:

• l'acquisition des fichiers auprès des producteurs de bases,

• l'acquisition des logiciels appropriés (STAIRS, M I S T R A L , etc.)

permettant l'exploitation des fichiers,

• la transportabilité de ces logiciels sur un équipement dont les carac­

téristiques ne sont pas encore connues.

REVUES SPECIALISEES

FILTRAGE DE BULLETINS BIBLIOGRAPHIQUES

INDEXATION RESUME

BIBLIOTHEQUE

ACQUISITION PRET (ou PHOTOCOPIE) CONSERVATION

ANALYSE DE CONTENU

UTILISATEUR FINAL

RECHERCHE RETROSPECTIVE

BULLETINS BIBLIOGRAPHIQUES

BASES DE DONNÉES DES CENTRES SERVEURS

SCHÉMA DE PRINCIPE DES FONCTIONS DOCUMENTAIRES

- 17 -

L'acquisition des fichiers et des logiciels est extrêmemenc onéreuse, et

payable en devises convertibles. Le coût du traitement local serait donc difficile à

amortir pour une communauté relativement restreinte d'utilisaceurs. Il serait

disproportionné en comparaison des coûts de profils et d'interrogations, qui

seraient de l'ordre de 13.000 dollars par an (cf. section 6.3.).

4.5. S C H É M A D E PRINCIPE DES FONCTIONS D O C U M E N T A I R E S

Dans le schéma ci-contre (p. 16) la fonction «bibliothèque» est bien

connue et est assurée depuis longtemps dans de nombreux pays, y compris en

Albanie où le système de bibliothèques a connu un premier démarrage en 1922

et un essor considérable depuis 1944.

Les fonctions «analyse de contenu» et «recherche rétrospective» sont

en général remplies par des unités documentaires ( U D ) spécialisées qui desservent

une catégorie particulière d^utilisateurs, ou par des centres nationaux d'informa­tion et de documentation scientifique et technique ( C N I D S T ) dont la vocation est

multidisciplinaire. Certaines unités ou centres de documentation peuvent, soit

comprendre leur propre bibliothèque, soit faire appel à des bibliothèques exté­

rieures, soit encore adopter un solution mixte. Nous allons examiner les missions

et conditions de fonctionnement.

4.6. UNITÉ D O C U M E N T A I R E (UD) SPÉCIALISÉE

4.6.1. Fonctions de l 'UD spécialisée

• Collecte et met en forme (ou rédige) les rapports des ingénieurs et

chercheurs travaillant dans l'institution (institut, faculté, entreprise,

etc.).

• Transmet ces rapports au C N I D S T .

• Satisfait les besoins des ingénieurs en matière d'information scienti­

fique et technique, en particulier:

— par la réalisation de bibliographies sélectives, soit par abonnement

à des profils standards, soit par repérage dans des bulletins biblio­

graphiques;

— par le choix et l'entretien d'une collection appropriée de revues, de

bulletins bibliographiques et d'ouvrages spécialisés qui doivent être

à la disposition permanente des utilisateurs de l'institution.

• L ' U D spécialisée fait connaître ses besoins au C N I D S T , en particulier

pour:

— des recherches éventuelles dans des bases de données informatisées;

— l'acquisition à l'étranger d'ouvrages, de rapports, d'actes de

congrès, de photocopies d'articles mentionnés dans les résultats de

recherches bibliographiques.

• L ' U D spécialisée emprunte aux bibliothèques les ouvrages ou revues

ne faisant pas partie de ses collections spécialisées.

• L ' U D spécialisée envoie, sur leur demande, au C N I D S T , aux biblio­

thèques, aux centres U D spécialisés, la photocopie des articles ou

documents contenus dans ses collections spécialisées.

>

- 18 -

N . B . : Il ne sera pas traité ici du problème de l'archivage des plans, rapports, etc.

des instituts spécialisés; problème pour lequel existent des solutions classiques en

matière d'organisation.

4.6.2. Personnel de l 'UD spécialisée

Selon l'importance du nombre d'ingénieurs et chercheurs de l'institu­

tion que dessert l ' U D , on peut avoir:

Personnel 50 ingénieurs 100 ingénieurs

de l'institution ou chercheurs ou chercheurs

Spécialiste en 1ST 1 2

Secrétaire-Dactylo 1 1

Aide-Bibliothécaire — 1

Effectifs de l ' U D spécialisée 2 4

Le Spécialiste en 1ST doit avoir le profil suivant:

• formation supérieure scientifique ou technique dans le domaine

d'activités de l'institution;

• formation post-universitaire (par exemple dans le cadre des cours

post-universitaires Unesco) dans le domaine de l'information scienti­

fique et technique et, en particulier, des connaissances de base pour

l'utilisation des ordinateurs et de la télématique;

• lecture aisée de deux langues étrangères (dont au moins l'anglais ou le

français).

Ses fonctions principales seront:

• l'enquête sur les besoins des utilisateurs de son institution;

• la satisfaction de ces besoins;

• la collecte et la mise en forme de l'information interne de l'insti­

tution;

• la transmission de cette information au C N I D S T ;

• l'examen avec le C N I D S T de tous les problèmes nécessitant l'inter­

vention de ce dernier (en particulier, l'accès aux bases de données

étrangères).

La Secrétaire-Dactylo devra pratiquer au m i n i m u m une langue étrangère (anglais

ou français). Ses fonctions principales seront:

•• la frappe et la copie des rapports d'activité technique de l'institution;

• la réception, le prêt et le classement des revues et ouvrages à l'inté­

rieur de l'institution;

• la photocopie d'articles demandés par les organismes extérieurs;

• l'emprunt ou le prêt d'ouvrages à des bibliothèques ou unités docu­

mentaires extérieures;

• la rédaction des commandes pour l'étranger (à transmettre au

C N I D S T ) .

Dans les Unités de 4 personnes, Y Aide-Bibliothécaire assurera:

• le rangement et le classement des documents;

- 19 -

• les photocopies des articles;

• le montage des bibliographies extraites des bulletins bibliographiques; • les demandes de prêt auprès des autres bibliothèques du pays.

Il pourrait être intéressant" d'affecter à ce poste une personne ayant déjà travaillé dans une grande bibliothèques, de façon à favoriser l'harmonisation du réseau des U D spécialisées avec le réseau de bibliothèques.

4.63. Equipement de l'UO spécialisée

4.63.1 . Documents

• Abonnement à environ 50 revues spécialisée (y compris les bulletins bibliographiques).

• Acquisition de 100 ouvrages par an. • Fonds initial d'ouvrages de base: environ 250 volumes.

4.63 .2 . Equipement spécialisé

• U n photocopieur électrostatique sur papier ordinaire (format A 4 , A 3 , réduction 0,7).

• U n lecteur de microformes (microfiches ou microfilms). «

R E M A R Q U E : O n devra étudier le choix entre les deux présentations de micro­formes: • microfilm en bandes de 16 m m (avec, éventuellement, des cassettes)

• microfiches 128 ou 64 vues (105 x 148 m m ) sachant que:

— un certain nombre de collections de documents sont fournies sur des films de 16 m m ;

— un assez grand nombre de documents sont fournis sous forme de microfiches par les agences internationales;

— il est toujours possible d'utiliser un lecteur-reproducteur de microfiches pour agrandir des vues d'un film 16 m m sur papier (en revanche cette double possi­bilité n'existe pas pour un lecteur-reproducteur limité au film 16 m m ) ;

— les prises de vues en film 16 m m peuvent être montées sous jaquette en matière plastique pour constituer des microfiches de format 105 x 148 m m à 5 canaux de 13 vues (soit 64 vues utiles par jaquette, une vue étant consacrée au repérage du contenu).

4.6.3.3. Equipement de bureau

• machine à écrire, sièges, tables, etc.

4.6.3.4. Equipement de bibliothèque

• fichiers • rayonnages (croissance de 12 m par an).

- 20 -

4.6.4. Place de l 'UD spécialisée dans le système national d'IST

C N I D S T

R É S E A U D E BIBLIOTHEQUES

iL UD

SPÉCIALISÉE

Direct ^dmin

Ingénieurs et

Chercheurs

I N S T I T U T I O N

Les liaisons de l 'UD spécialisée avec le système national d'IST sont

représentées dans le schéma ci-dessus, selon lequel:

• l 'UD spécialisée est localisée dans l'institution (institut, faculté,

entreprise, etc.) pour laquelle elle travaille; • le personnel de l 'UD spécialisée a des liaisons fonctionnelles avec les

spécialistes d'IST du C N I D S T ;

• le personnel de l 'UD spécialisée a des liaisons fonctionnelles avec les ingénieurs et chercheurs de l'institution (en collectant et en mettant en forme l'information produite par eux, en leur apportant l'infor­mation extérieure qui leur est nécessaire);

• le rattachement du personnel de l 'UD spécialisée peut se concevoir de deux façons dont les autorités apprécieront celle qui convient le mieux: — rattachement administratif au directeur de l'institution,

1 — rattachement direct au C N I D S T .

La première solution peut paraître intéressante pour homogénéiser le statut du personnel de l 'UD avec celui des autres-membres de l'insti­tution. La seconde solution est intéressante si le C N I D S T veut appuyer de tous ses moyens et de son autorité l'action des U D spécia­lisées dans les institutions et éviter que, dans celles-ci, les spécialistes d'IST ne soient détournés de leur mission initiale.

-21 -

4.6.5. Développement prioritaire de certaines U D

Pour des raisons de planificación qui seront abordées plus loin, les autorités albanaises seront amenées à faire des choix prioritaires pour le dévelop­pement initial de quelques U D spécialisées.

Les autorités albanaises consultées, particulièrement celles de l'Acadé­

mie des Sciences, indiquent la priorité pour les trois secteurs suivants:

• Agriculture • Pétrole • Géologie - Mines

O n devra veiller à ce que chacun de ces domaines n'englobe pas un secteur trop vaste au cours de la première phase. Ainsi, pour utiliser au mieux les moyens dis­ponibles en documents, on ne devrait peut-être pas chercher à traiter tous les domaines connexes de l'agriculture (médecine-vétérinaire, zootechnie, pisciculture etc.). En revanche, une spécialisation des U D ne doit pas faire oublier qu'il existe des instituts qui, tout en n'étant pas strictement inclus dans le domaine, peuvent lui apporter une contribution importante. Ainsi, par exemple, l'Institut de Phy­sique Nucléaire traite un grand nombre de problèmes qui intéressent l'agriculture et la géologie. Il conviendrait de le doter d'une collection d'une vingtaine de revues orientées vers ces applications et de lui permettre d'acquérir, chaque année, une cinquantaine de volumes reflétant les progrès dans son domaine (un renforce­ment des contacts avec l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) devrait être recommandé) .

4.7. LE CENTRE NATIONAL D'INFORMATION ET DE DOCUMENTATION

SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (CNIDST)

4.7.1. Fonctions du CNIDST

Les principales fonctions du C N I D S T peuvent être regroupées de la

façon suivante:

• planification et développement du système national d'IST,

• coordination du système national d'IST,

• mémorisation et valorisation de l'expérience scientifique et technique

nationale, • exploitation de l'information scientifique et technique extérieure.

Pour assurer ces fonctions, le C N I D S T devra, dans les divers domaines, développer un certain nombre d'actions dont nous donnons ci-dessous une liste non exhaustive.

4.7.1.1. Planification et développement du système national d'IST

Le C N I D S T devra, en particulier:

• déterminer avec les autorités supérieures les besoins de développe­ment ultérieur du système national d'IST;

• préparer la voie aux futures U D spécialisées ainsi déterminées.

- 22 -

Cette action préparatoire pourra avoir lieu, par exemple:

• en commençant à constituer des collections de périodiques et d'ouvrages dans le domaine des U D spécialisées, à développer ultérieurement;

• en produisant des bibliographies sélectives (si besoin est, en coopéra­tion avec les bibliothèques qui effectuent déjà un travail analogue) dans les domaines choisis, différents de ceux des U D spécialisées déjà en place; ,

• préparer (au besoin avec l'assistance d'un expert international pendant une période de 4 à 6 semaines) la mémorisation de l'expé­rience scientifique et technique nationale et sa recherche rétrospec­tive par ordinateur.

Pour cela, il devra en particulier:

• effectuer (avec, si besoin est, un expert international) l'étude fonc­tionnelle d'un système de mémorisation et d'interrogation;

• étudier les possibilités d'implantation d'IST en fonction de l'ordi­nateur disponible;

• étudier les outillages linguistiques nécessaires à l'interrogation par descripteurs (macro-thésaurus des sciences et techniques, par exemple);

• étudier un plan de formation permanente des divers spécialistes concernés par l'IST (ingénieurs, documentalistes, bibliothécaires) aux techniques rapidement évolutives dans ce domaine (informatique documentaire, télématique).

4.7.1.2. Coordination du système national d'IST

Pour remplir son rôle de coordination, le C N I D S T devra:

• s'assurer que les méthodes et moyens utilisés dans les divers orga­nismes de documentation et d'information (bibliothèques, U D spé-lisées) sont compatibles;

• étudier (au besoin avec l'assistance d'un expert international pendant une durée de 4 à 6 semaines) la réalisation d'un fichier informatique des périodiques et livres acquis à l'étranger.* Ce fichier devra permettre en particulier:

— de regrouper et rationaliser l'ensemble des c o m m a n d e s ou échanges

— de produire un catalogue collectif des périodiques étrangers avec leur localisation, — de produire un bulletin signalétique mensuel des livres acquis,

— de produire des index cumulatifs des livres acquis (ou la possibilité d'interroger le fichier avec un terminal).

* Cet expert pourrait également être chargé de l'étude de la mémorisation de l'expérience scientifique et technique nationale, mentionnée en 4.7.1.1.

- 23 -

• fournir aux utilisateurs divers (bibliothèques, instituts, entreprises, U D spécialisées) les renseignements dont ils peuvent avoir besoin, renseignements qui peuvent se trouver dans des manuels de base, des tables, des répertoires, etc., et de façon générale répondre dans le cas contraire à toutes les questions non traitées par les U D spécialisées, ou répercuter les demandes vers les U D spécialisées;

• assurer la coordination des U D spécialisées, en particulier par les actions suivantes: — collecte des rapports élaborés ou mis en forme par les U D spécia­lisées (cf. également 4.7.1.3.), — assistance aux U D pour l'interrogation des bases de données étran­gères (cf. 4.7.1.4.),

— assistance aux U D pour l'exploitation des bibliographies spécialisées,

— c o m m a n d e de documents spéciaux (rapports, congrès, etc.) à l'étranger (cf. 4.7.1.4.) .

4.7.1.3. Mémorisation et valorisation de l'expérience scientifique et technique nationale

Ces fonctions devront être assurées en particulier par les actions suivantes:

• collecte (déjà mentionnée) des rapports élaborés ou mis en forme par les U D spécialisées;

• collecte d'informations dans les divers instituts et entreprises (par exemple les fichiers élaborés à l'Institut d'Etudes et de Projets Mécaniques);

• constitution d'un fichier national des études et réalisations;

• diffusion des informations de ce fichier auprès des organismes intéressés;

» possibilité d'effectuer des recherches rétrospectives sur le contenu de ce fichier.

4.7.1.4. Exploitation de l'information scientifique et technique extérieure

Cette fonction devra être assurée, en particulier, par les actions suivantes:

• collecte des publications bibliographiques étrangères (différentes de celles exploitées par les U D spécialisées déjà en place) (par exemple Referativnyj Zhurnal, Bulletin Signalétique C N R S , Physics Abstracts, Chemical Abstracts, etc.;

• collecte des publications étrangères concernant les brevets (par ex. Patentblact, B O P I , Derwent, etc.);

• collecte des catalogues d'éditeurs;

• collecte des répertoires de périodiques (en particulier le Ulrich's International);

• collecte des catalogues de constructeurs; • choix et approvisionnement des profils documentaires;

« diffusion sélective du contenu de ces diverses sources auprès des diverses institutions intéressées (à l'exception de celles où existe déjà une U D spécialisée);

- 24 -

. • interrogation des bases de données diffusées par des centres serveurs

à l'étranger (ASE, Télésystèmes, par exemple, et de façon générale,

toutes les bases de données des serveurs accessibles par E U R O N E T -

D I A N E ) .

4.7.2. Personnel du CNIDST

Le personnel du C N I D S T devra comprendre:

• un directeur scientifique,

• deux ou trois spécialistes 1ST, • un(e) secrétaire-dactylographe, • un(e) ou-deux aides-bibliothécaires, • un spécialiste en reprographie.

Il devra comprendre, en outre:

• un(e) ou deux opérateurs(rices) pour la saisie des données,

et, selon les solutions informatiques qui auront été adoptées à l'échelon national:

• un analyste-programmeur,

• un technicien supérieur chargé de l'entretien préventif et du dépan­nage de l'équipemenc informatique.

Ces deux personnes sont nécessaires si on s'achemine, en l'absence d'un ordinateur puissant disponible au Centre National de Calcul, vers l'utilisation particulière par le C N I D S T d'une configuration de puissance moyenne .

Dans le cas où le Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques serait

doté d'un ordinateur suffisamment puissant que le C N I D S T pourrait utiliser, soit

en traitement par lots en différé, soit en conversationnel à l'aide de terminaux

connectés, il ne serait pas nécessaire que le C N I D S T dispose de ces deux

personnes.

4.7.2.1. Directeur Scientifique du CNIOST

Le Directeur Scientifique du C N I D S T devra:

• être une personnalité scientifique de premier plan au niveau national et reconnue c o m m e telle par toute la communauté scientifique et technique du pays;

• avoir une activité au sein d'organismes où s'élabore la politique scien­tifique et technique du pays, l'Académie des Sciences par exemple;

• avoir, si possible, des relations suivies avec l'Université, dans le cadre d'un enseignement par exemple;

• dépendre directement d'une instance gouvernementale à l'échelon le plus élevé.

- 25 -

4.7.2.2. Spécialistes d'IST auprès du C N I O S T

Ces spécialistes auront le profil de formation défini au 4.6.2. pour le personnel de P U D spécialisée. La formación scientifique de base de ces spécialistes devra être choisie de telle façon qu'elle corresponde aux U D spécialisées que l'on prévoit de mettre en place dans une deuxième phase. Ainsi sera assurée, dès la mise en place des premières U D spécialisées et du C N I D S T , une couverture aussi large que possible d'un ensemble de sciences et techniques.

4.7.2.3. Secrétaire-dactylographe

Les fonctions et qualifications de cette personne ont été définies en 4.6.2.

4.7.2.4. Aides-bibliothécaires

Les fonctions, qualifications et origine professionnelle des aides-bibliothécaires ont été définies en 4.6.2-

4.7.2.5. Spécialiste en reprographie

C e spécialiste devra être capable:

• d'utiliser les principaux équipements de reprographie (photocopieur électrostatique, lecteur-reproducteur de microformes, appareil pour la fabrication de microfiches sous jaquettes* off-set de bureau, etc.);

• d'assurer l'entretien préventif de ces appareils;

• d'effectuer sur ces appareils des réparations électromécaniques de première urgence.

Il assurera l'entretien et le dépannage des équipements du C N I D S T et des U D

spécialisées.

4.7.3. Equipement de base du CNIDST

4.7.3.1. Documents

• abonnements à environ 150 revues spécialisées,

• acquisition de 250 ouvrages par an,

• fonds initial de base: environ 600 ouvrages (y compris les outils bibliographiques).

4.7.3.2. Equipement spécialisé

L'équipement spécialisé du C N I D S T devra comprendre:

• un ou deux photocopieurs électrostatiques (le deuxième pouvant servir de dépannage pour le réseau d'IST; Cet équipement pourrait éventuellement être complété par une off-set de bureau (avec plaques électrostatiques).

• un lecteur-reproducteur de microformes (de préférence un lecteur de microfiches pour les raisons exposées en 4.6.3.) avec une optique permettant deux agrandissements différents;

• un équipement pour la production de microfiches sous jaquettes, c'est-à-dire:

- 26 -

— une caméra statique 16 m m ,

— un introducteur de bandes -de film de 16 m m sous jaquette

plastique;

• un terminal d'interrogation des bases de données informatiques (si les

conditions de connexion au réseau international évoquées en 4.4.

peuvent être remplies).

4.7.3.3. Equipement de bureau

• machines à écrire, sièges, tables, etc.

4.7.3.4. Equipement de bibliothèque

• fichiers, rayonnages, etc.

4.7.4. Equipement informatique du CNIDST

Si les pourparlers actuellement en cours entre les autorités albanaises et le P N U D aboutissent, le Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques pourra être doté d'un équipement suffisamment puissant.

Dans ce cas, il suffirait que le C N I D S T dispose, selon les solutions

adoptées (traitement en conversationnel ou traitement par lots en différé) des

terminaux appropriés.

4.7.4.1. Terminaux pour ordinateur situé au Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques

Variante en conversationnel:

• 2 claviers-écrans avec m o d e m s et ligne téléphonique, • 1 imprimante 160 caractères/seconde.

Variante en traitement par lots en différé:

• petit équipement autonome:

— 6 4 . 0 0 0 octets,

— 2 x 2 stations de disques souples (floppy-disks),

— 2 claviers-écrans (avec configuration extensible à 4 claviers-écrans),

— 1 imprimante 160 car/sec, — disque fixe de 3 Millions d'octets.

4.7.4.2. Ordinateur propre au C N I D S T

• configuration de puissance m o y e n n e :

— 128.000 octets ou 256.000 octets (extensible à 512.000 octets),

— 2 claviers-écrans (extensibles à 4 claviers-écrans),

— 2 imprimantes 160 car/sec, — disque de 32 Millions d'octets (extensible à 96 Millions d'octets).

Outre les inconvénients déjà signalés pour la solution d'un ordinateur propre au

C N I D S T (analyse-programmation, maintenance), il faut souligner que la configu­

ration moyenne décrite ici supporterait difficilement l'implantation des logiciels

- 27 -

destinés aux grands ordinateurs tels que CDS/ISIS de l'Unesco. Il existe cependant d'autres logiciels tels que le M I L O R français et MINISIS du Centre de Recherches pour le développement International (Canada), qui sont adaptés spécifiquement aux mini-ordinateurs.

4.7.5. Place d u C N I D S T dans le système national d' IST

La place du C N I D S T dans le système national d'IST est clairement

représentée dans le schéma page 28 ci-après.

U n e recommandation importante s'impose, elle corrobore d'ailleurs ce qui a été dit en 4.7.2.1. à propos du rôle et de la position du Directeur Scien­tifique du C N I D S T .

Le C N I D S T doit être rattaché à l'organe le plus élevé en matière de direction de la politique scientifique et technique du pays, ceci en particulier parce que:

• le C N I D S T doit pouvoir servir au mieux les intérêts de la nation pour son développement économique;

• le C N I D S T doit, grâce à cette efficacité, avoir un rayonnement important dans tous les organismes de la nation qu'il dessert;

• le C N I D S T doit être doté de tous les moyens conformes à sa mission, en particulier pour l'accès aux sources d'information extérieure.

4.7.6. Relations du C N I D S T avec les bibliothèques

Le rôle de coordination du C N I D S T a été défini en 4.7.1.2. Pour ce qui concerne les positions respectives du C N I D S T et des U D spécialisées, d'une part, et les bibliothèques, d'autre part, il convient de souligner le rôle spécifique des bibliothèques déjà signalé en 3.6.

La spécificité des grandes bibliothèques (en Albanie, c o m m e ailleurs) réside en ce que:

elles ont été créées bien avant les récents développements tech­niques dans le domaine de l'IST; cette antériorité fait qu'ont été mises en place des méthodes (l'utili­sation de la C D U par exemple) qui ne sont pas toujours appropriées au traitement par ordinateur de l'information documentaire; l'importance du fonds de documents est telle qu'il ne serait possible de lui appliquer que très progressivement d'autres méthodes et ce, en partant des'années récentes pour remonter vers les années anciennes; la formation des personnels de bibliothèque est adaptée aux condi­tions de fonctionnement des bibliothèques;

les grandes bibliothèques sont encyclopédiques et, par conséquent, non orientées vers une activité scientifique technique spécialisée prioritaire; le fonds documentaire des bibliothèques est davantage constitué par des livres que par des publications périodiques. Or, c'est le plus souvent ces derniers qui rendent le plus rapidement compte des évolutions technologiques.

CENTRE DE CALCUL

INST. MATH

ORGANE DE DIRECTION DE LA POLITIQUE SCIENTIFIQUE ET

TECHNIQUE DU PAYS

ACADÉMIE DES SCIENCES

NATIONALE

UNIVERSITÉ

INSTITUTS

PÉTROLE

MATIERES PREMIERES

documents primaires bulletins bibliographiques bases de données infor­matisées

PRODUCTIONS

répertoire national des m o y e n s d'IST

. collecte et valorisation de l'expérience technique nationale recherche de l'informa­tion extérieure

AGRICULTURE

— m —

GÉOLOGIE MINES

U D SPECIALISEES

INSTITUTS - E N T R E P R I S E S - etc.

rapports mémorisation de l'expérience technique T info:

prov (revi

rmation spécialisée de provenance extérieure revues, livres, recherches rétrospectives)

SCHÉMA DE SYSTEME D'IST PROJETÉ POUR L'ALBANIE

29 -

C'est pourquoi, dans le schéma de système d*IST (fig. page 28) les liaisons des bibliothèques avec le système national d'IST ont été indiquées à Taide de traits pointillés*. Ces traits pointillés signifient qu'il existe entre les biblio­thèques, d'une part, les U D spécialisées et le C N I D S T , d'autre part, les relations fonctionnelles suivantes:

• les U D spécialisées peuvent emprunter ou prêter aux bibliothèques les documents dont les unes ou les autres peuvent avoir besoin;

• les U D spécialisées peuvent effectuer des recherches bibliographiques à la demande des bibliothèques;

• le C N I D S T pilote la réalisation et la mise à jour du catalogue collectif des ouvrages et périodiques étrangers;

• le C N I D S T définit avec les bibliothèques et les U D spécialisées les acquisitions de documents à l'étranger;

• le C N I D S T se charge de ces acquisitions.

Le fait de savoir si les responsables des bibliothèques devraient être rattachés hiérarchiquement au C N I D S T n'a pas été examiné avec les autorités albanaises lors du séjour du consultant.

" Pour ne pas alourdir le schéma, on n'a pas représenté toutes les liaisons possibles.

- 30 -

Chapitre 5

BESOINS EN MATIERE DE FORMATION

5.1. MISSION D'INFORMATION DE SCIENTIFIQUES OU D'INGÉNIEURS ALBANAIS DANS DES CENTRES DE DOCUMENTATION EXTÉRIEURS

Pour faire suite à l'information sur les centres de documentation que nous avons pu donner au cours de notre mission, il serait intéressant que deux ou trois scientifiques ou ingénieurs albanais puissent visiter, au cours d'une mission de deux mois, quelques centres de documentation spécialisés dans les domaines déterminés c o m m e prioritaires. D e tels centres existent, en France par exemple (tels ceux du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, de l'Institut Français du Pétrole, de l'Institut National de Recherches Agronomiques, etc.*).

Le coût de cette mission serait de l'ordre de 15.000 dollars pour

trois personnes pendant deux mois.

5.2. FORMATION DE SPÉCIALISTES EN 1ST

U n e telle formation est donnée dans les cours post-universitaires, par exemple le cours donné chaque année à Grenoble et L y o n en France avec le concours de l'Unesco. Il serait souhaitable que les autorités albanaises puissent y envoyer deux étudiants pour huit mois en 1981-82, et deux autres en 1982-83.

Le coût de formation par étudiant se décompose, en général, c o m m e

suit: • frais d'enseignement • bourse pour les frais de séjour.

O n envisage, ici, que le coût de formation d'un étudiant participant au cours post­universitaire Unesco en France, sera de l'ordre de 10.000 dollars (soit 40.000 dol­lars pour 4 étudiants) qui pourrait être couvert par des arrangements bilatéraux ou internationaux.

5.3. MISSIONS DE CONSULTANTS INTERNATIONAUX EN ALBANIE

D e telles missions (deux de 4 à 6 semaines) pourraient compléter utilement les deux types de formation énoncés ci-dessus. Elles pourraient être orientées:

• soit vers une consultation spécialisée (participation à l'étude fonc­tionnelle informatique du C N I D S T , par exemple);

• soit vers un cours d'un mois avec travaux pratiques, destiné à l'ensemble des personnes appartenant au système d'IST du pays.

Chacune de ces missions pourrait coûter environ 10.000 dollars.

* Cotées ici à titre d'exemple, sans préjuger de la suite qui, de part et d'autre, peut être donnée à cette information.

- 31 -

Chapitre 6

COUT DU SYSTEME NATIONAL D'IST EN ALBANIE

Le coût du système d'IST est examiné selon le découpage suivant:

• Frais de formation et d'études prospectives

• Investissements initiaux en équipement

» Budget annuel de fonctionnement du système national d'IST

6.1. FRAIS DE FORMATION ET D'ETUDES PROSPECTIVES

Ces frais se répartissent c o m m e suit:

• Mission de 3 scientifiques ou ingénieurs albanais dans des centres de documentation extérieurs

• Formation de 4 spécialistes en 1ST

• Deux missions de consultant pour une durée

de 4 à 6 semaines chacune

T O T A L FRAIS F O R M A T I O N

E T ETUDES PROSPECTIVES 75-000 dollars

6.2. INVESTISSEMENTS INITIAUX EN ÉQUIPEMENTS

L'évaluation est faite, ici, en supposant que le Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques puisse être doté d'un équipement utilisable, entre autres, par le C N I D S T .

Si le C N I D S T devait disposer de moyens informatiques autonomes, c'est-à-dire d'une configuration moyenne comprenant:

• unité centrale de 128.000 ou 256.000 octets (extensible à 512.000 octets)

• unité de disques de 32 Millions d'octets (extensible à 96 Millions d'octets)

soit un supplément de 100.000 dollars environ par rapport à la solution A (conversationnel) chiffrée dans le tableau de la page 32 ci-après.

Les investissements en équipements se monteraient alors à 270.000 dollars.

15.000 dollars

40.000 dollars

20.000 dollars

- 32 -

INVESTISSEMENTS INITIAUX EN ÉQUIPEMENTS

(EN DOLLARS DES ÉTATS-UNIS)

ÉQUIPEMENT D ' U N E U D SPECIALISEE

— Photocopieur électrostatique

— Lecteur de microfiches

— Bibliothèque de base (250 vol.)

Soit pour 3 U D spécialisées

ÉQUIPEMENT D U CNIDST

Équipements spéciaux

— Photocopieur électrostatique

— Lecteur-reproducteur de microformes

— Terminal d'interrogation

— Equipement de production de

microfiches (jaquettes)

— Off-set de bureau

Bibliothèque de base

— 600 volumes (y compris les outils

bibliographiques)

Equipement informatique

(avec ordinateur au Centre de Calcul

de l'Institut de Mathématiques)

A . Conversationnel

— 2 claviers écrans

— 1 imprimante 160 car/sec

B . Traitement par lots m ê m e matériel que ci-dessus, plus:

— unité centrale 64.000 octets

— 2 stations de disques souples

— disque fixe 3 Millions d'octets

7.500

4.000

10.000

21.500

7.500

5.000

4.000

5.000

21.500

8.000

4.000

12.000

-

OPTIONS

MINIMALES

64.500

21.500

24.000

12.000

122.000

SUPPLÉM.

12.000

36.000

48.000

TOTAL

170.000

- 33 -

6.3. BUDGET ANNUEL DE FONCTIONNEMENT DU SYSTEME NATIONAL D'IST

Les frais examinés ci-dessous concernent uniquement les acquisitions

à l'extérieur. Ils ne comprennent donc ni les frais de personnels, ni les acquisitions

de documents produits en Albanie.

B U D G E T D E F O N C T I O N N E M E N T D ' U N E U D SPECIALISEE

— 50 abonnements

— 100 ouvrages nouveaux

2.500

4.000

6.500

SOIT P O U R 3 U D SPECIALISEES 19.500 dollars

B U D G E T D E F O N C T I O N N E M E N T D U CNIDST

— 150 abonnements

— 250 ouvrages nouveaux

— 50 profils documentaires

— 150 interrogations

de bases informatisées

— fournitures consommables

— maintenance équipements

7.500

10.000

3.000

10.000

2.500

7.500

40.500 40.500 dollars

B U D G E T A N N U E L D E F O N C T I O N N E M E N T D U SYSTEME D'IST 60.000 dollars

6.4. RÉCAPITULATION GÉNÉRALE DU COUT DU SYSTEME D'IST

(en dollars)

A . INVESTISSEMENTS INITIAUX

— Frais formation et études prospectives

— Equipements*

Total investissements initiaux

MINI

55.000

122.000

MAXI

75.000

170.000

177.000 245.000

B. BUDGET ANNUEL DE FONCTIONNEMENT 60.000 60.000

* Avec une solution informatique au niveau du Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques.

- 34 -

Chapitre 7

PLANIFICATION DU SYSTEME NATIONAL D'IST

Dans le graphique suivant, on envisage que le plan triennal de mise en place de la première phase du système d'IST c o m m e n c e immédiatement après le dépôt du présent rapport. Il est, bien entendu, susceptible de subir un certain décalage au départ. Il convient toutefois d'attirer l'attention sur le fait que ce décalage ne peut être supérieur à quelques mois, car le déroulement convenable du plan est subordonné à la formation de spécialistes en 1ST pour laquelle il existe des délais impératifs de dépôt de candidature.

01

02

03

04

05

1981 ° 6

07

08

09

10

11

12

01

02

03

04

05

08

09

10

11

12

01

02

03

04

05

1983 °¿ 07

08

09

10

11

12

Examen approfondi du rapport par les autorités albanaises.

Recherche des contributions U N E S C O , P N U D , AIEA, F A O , etc.

Dépôt des candidatures pour tes cours post-universitaires Unesco.

Mission scientifique et technique albanaise dans des Centres de documentation extérieurs.

!;:| Marge de 3 mois. '^¿S^^^^^^Ê^^^^MM^^^Ê^^^Ê^^^^iÊiÊ^M

Formation de deux spécialistes 1ST*

^ ^ • • ^ • S

Formation de deux spécialistes 1ST**

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Mise en place du CNIDST

— Études générales (catalogues collectifs, informatisation, etc.)

— Service de recherches bibliographiques

— Préparation de la mise en place de 2 Ü D spécialisées.

Mise en place de deux U D spécialisées

|¡JÍ|¡||S|R¡ji

Plage d'intervention éventuelle d'un expert international

^ ^ ^ ^ s

Plage d'intervention éventuelle d'un expert international

* Formation supérieure dans la technique de base utilisée d'abord dans le C N I D S T m ê m e , puis dans les deux premières U D spécialisées mises en place en 1983. "" Ces deux spécialistes remplaceront les deux premiers au C N I D S T , leur formation supérieure devra donc correspondre à la technique de base utilisée dans les deux U D spécialisées qui seront mises en place en 1984.

PHASES D'ÉTUDE ET DE MISE EN PLACE DU SYSTEME D'IST

- 35 -

Chapitre 8

RECOMMANDATIONS PROPOSÉES AUX AUTORITÉS ALBANAISES

Afin de leur permettre le développemenc du système d'IST et en particulier la recherche du financement des investissements initiaux correspondant aux dépenses ci-dessous:

MINI MAXI • Frais d'études prospectives,

de formation et de consultants*

éventuels 55.000 / 75.000 dollars

• Equipement du C N I D S T et de 3 U D spécialisées** 122.000 / 170.000 dollars

les recommandations suivantes sont suggérées aux autorités albanaises:

Recommandation n° 1

Les autorités gouvernementales albanaises sont invitées à mettre en place, dans les meilleurs délais, un organisme ou comité de planification et de réalisation du système national d'IST, désigné ci-après «Le Comité», système qui est proposé dans ce rapport, et qui comprend un Centre National d'Information et de Docu­mentation Scientifique et Technique (CNIDST) et plusieurs Unités Documentaires (UD) spécialisées.

Recommandation n° 2

Le Comité est invité à veiller, en s'assurant du concours de la Commission Nationale Albanaise pour l'Unesco, à ce que les candidatures pour les cours post­universitaires Unesco des années académiques 1981-82 et 1982-83 soient déposées en temps voulu.

Recommandation n" 3

Le Comité est invité à étudier avec l'Unesco les possibilités de participation finan­cière dans le domaine de la formation et d'études prospectives, notamment dans le cadre des programmes ordinaire et de participation de l'Organisation.

Recommandation n° 4***

Le Comité est invité à rechercher la contribution du Programme des Nations Unies pour le Développement ( P N U D ) pour l'équipement initial du C N I D S T et des U D spécialisées.

Recommandation n° 5**-*

Le Comité 'est invité à étudier avec les autorités albanaises déjà engagées dans des contacts avec le P N U D le renforcement de ces derniers, particulièrement en vue d'accélérer les possibilités d'implantation au Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques d'un ordinateur utilisable par le C N I D S T .

* Voir détail en 6.1. " Voir détail en ó.2. " " Les recommandations n° 4 et n° 5 ne pourront être exécutées avant qu'un accord de base Albanie/PNUD soit signé.

36 -

A N N E X E n° 1

LISTE DES PERSONNALITÉS RENCONTRÉES

COMMISSION NATIONALE POUR L'UNESCO

S.Exc.Javer M A L O Président de la Commission Nationale pour l'Unesco

Président du Comité pour les Relations Amicales et Culturelles avec l'Etranger.

ACADÉMIE DES SCIENCES

Prof. Aleks B U D A

Prof. Kolë P O P A

Prof. Luan O M A R I

Dr. Bardhyl G O L E M I

Doc. Mina N A Q O

Président

Vice-Président

M e m b r e du Presidium

Secrétaire chargé des Sciences Techniques

Secrétaire chargé des Sciences Naturelles

UNIVERSITÉ DE TIRANA

Prof. Muharrem F R A S H E R 1 Faculté des Sciences Naturelles

INSTITUTS

Doc. Kristian B U K U R O S H I Directeur du Centre de Calcul de l'Institut de Mathématiques

Doc. Pétrit S K E N D I Vice-Directeur de l'Institut de Physique Nucléaire

BIBLIOTHEQUES

M m e Afërdita B U D O

M m e Marika V O G L I

M . Zihni R E S O

M . Goni D O G O N I

M . Ilia M A N O

Directrice de la Bibliothèque de l'Académie des Sciences

Directrice de la Bibliothèque Nationale

Directeur de la Bibliothèque Universitaire

Directeur de la Bibliothèque- de l'Institut Agro­alimentaire

Ingénieur à la Section d'Information de l'Institut d'Etudes et de Projets Mécaniques.

- 37 -

A N N E X E n° 2

LISTE DES INSTITUTS D'ÉTUDES ET DE RECHERCHE D'ALBANIE

Dans cette liste on indique les activités, les publications et l'existence

éventuelle d'une bibliothèque auprès de chacun de ces instituts. La mention «bi­

bliothèque» qui accompagne un Institut signifie qu'il existe une bibliothèque

gérée par un ou plusieurs bibliothécaires. Les autres Instituts disposent, éventuel­

lement, d'un fonds d'ouvrages.

Institut de Linguistique et de Littérature (Tirana, fondé en 1974) — publication trimestrielle: «Studia Alba-nica» (en français) — publication bimensuelle: «Etudes de Philologie« (en français) — bibliothèque

Institut d'Histoire (Tirana, fondé en 1947) — publication bimensuelle: «Etudes histo­riques» (en albanais) — bibliothèque

Institut de Culture Populaire (Tirana, fondé en 1947) — publication irrégulière: «Ethnographie albanaise» (en albanais) — bibliothèque

Institut d'Etudes Economiques (Tirana, fondé en 1969) — publication mensuelle: «Problèmes éco­nomiques» (en albanais)

Centre de Recherches Archéologiques (Tirana, fondé en 1948) — publication irrégulière: «lllyrie» (en albanais)

Institut d'Hydrométéoroiogie (Tirana, fondé en 1949) — publication mensuelle et annuelle: «Bulle­tin d'hydrométéorologie» (en albanais) — publication irrégulière: «Etudes météoro­logiques et hydrologiques» (en albanais) — bibliothèque

Institut de Physique Nucléaire (Tirana, fondé en 1971)

Centre de Mathématiques et de Calcul (Tirana, fondé en 1971)

Centre de Recherche Biologique (Tirana, fondé en 1978)

Centre de Séismoiogie (Tirana, fondé en 1972) — publication : «Bulletin séismologique» (en albanais et en anglais)

Laboratoire de Recherche Hydraulique (Tirana, fondé en 1972)

Bibliothèque Scientifique de l'Académie des Sciences (Tirana, fondée en 1972) (cf 3.1.1.) — 150 .000 volumes

Institut d'Etudes Marxistes • Léninistes (Tirana, fondé en 1956) — publication irrégulière: «Collections d'Etudes» (en albanais) — bibliothèque

Institut d'Etudes et de Projets en Métallurgie (Elbasan, fondé en 1978)

Institut de Géologie, Pétrole et Gaz (Fier, fondé en 1956) — publication bimensuelle: «Pétrole et Gaz» (en albanais) — bibliothèque

Institut d'Etudes et de Projets pour la Géologie et les Mines (Tirana, fondé en 1963) — publication irrégulière: «Collections d'Etudes» (en albanais) — bibliothèque

Institut d'Etudes et de Projets en Techno­logie et Minéralogie (Tirana, fondé en 1962) — bibliothèque

Institut d'Etudes et de Projets en Mécanique (Tirana, fondé en 1970) — bibliothèque

Institut de Recherche Agricole* (Lushnjë, fondé en 1947) — publication trimestrielle: «Protection des cultures» (en albanais) — bibliothèque * Stations spécialisées rattachées à cet Institut: maïs, riz. légumes, pommes de terre, alimentation du bétail, betteraves, tabac, protection des plantes.

institut de Recherches Vétérinaires* (Tirana, fondé en 1928) — publication trimestrielle: «Sciences zoo­techniques et vétérinaires» (en albanais) — bibliothèque * Stations rattachées à cet Institut: zootechnie, m ou cons, abeilles, vers à soie.

Institut d'Etudes des Sols (Tirana, fondé en 1969) — publication trimestrielle: «La terre agri­cole» (en albanais) — bibliothèque

Institut d'Etudes et de Projets d'Irrigation et de Drainage (Tirana, fondé en 1970) — bibliothèque

- 3 8 -<

Institut d'Etudes et de Projets en Urbanisa­tion et Architecture (Tirana, fondé en 1966) — bibliochèque

Institut d'Etudes et de Projets pour les Routes et Chemins de 1er (Tirana, fondé en 1966)

Institut d'Etudes et de Projets de Centrales Hydroélectriques (Tirana, fondé en 1966) — bibliothèque

Institut d'Etudes de Projets Industriels (Tirana, fondé en 1966) — bibliothèque

Institut d'Etudes de Technologie du Bâti­ment (Tirana, fondé en 1966) — bibliothèque

Centre d'Etudes en Géologie et Ingénierie (Tirana, fondé en 1966) — bibliothèque

Institut d'Etudes Pédagogiques (Tirana, fondé en 1970) — publication trimestrielle: «Journal péda­gogique» (en albanais) — bulletins irréguliers sur l'enseignement des

Mathématiques, de la Physique, des Lan­gues, etc. (en albanais) — bibliothèque

Institut des Monuments Culturels (Tirana, fondé en 1965) — publication semestrielle: «Monuments» (en albanais) — bibliothèque

Institut de Médecine Populaire (Tirana, i fondé en 1974) — publication irrégulière: «Collections d'Etudes» (en albanais)

Institut de Produits d'Hygiène - Epidemio­logie • Immunobiologie (Tirana, fondé en 1969) — publication semestrielle: «Bulletin d 'Hy­giène et ¿'Epidemiologie» (en albanais) — bibliothèque

Institut de Recherches Chimique et Techno­logique de l'Alimentation et de l'Industrie Légère (Tirana, fondé en 1962) — publication irrégulière: «Collections d'Etudes» (en albanais) — bibliothèque

Station de Recherche et Pisciculture (Durrës. fondée en 1960)