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Bien vivre à Carrières-sur-Seine Les grands mensonges Le maire fait avancer à marche forcée des projets d’urbanisme sortis de nulle part. Le nouveau règlement du PLU (Plan Local d’Urbanisme), voté à la hâte durant la période des congés estivaux, porte en germe de grands bouleversements qui dessineront, demain, un Carrières bien différent de celui où vous avez choisi de vivre. Si tout est fait pour rassurer à coups de beaux discours,d’omissions délibérées et de contre-vérités patentes, c’est pourtant bien, pour notre ville, une véritable bombe à retardement qui vient d’être amorcée. PLAN LOCAL D’URBANISME DR La crainte des villes voisines Après celui de Chatou (vote du 25 septembre 2013), le conseil municipal de Houilles a émis, le 17 octobre dernier, à l’unanimité, un vote défa- vorable au projet de PLU de Carrières-sur-Seine. Les élus ovillois lui reprochent « d’augmenter la population », notamment sur « le quartier du Printemps, sans prévoir d’équipements supplé- mentaires, alors que les besoins de transports et de crèches vont augmenter». Ils relèvent aussi « une absence d’étude d’impact et de création de voiries rendues indispensables pour relier le centre ville de Carrières, ainsi que d’équipe- ments publics de proximité ». Ce qui saute au yeux des élus de tous bords ne vient même pas à l’esprit de la majorité caril- lonne ?! Association de défense du cadre de vie etdes intérêts des habitants de Carrières-sur-Seine bvacarrieres.free.fr [email protected] Tél. : 07 81 12 61 51 Bien vivre à Carrières-sur-Seine Propagande et désinformation Les contre-vérités – le mot est faible – sont omniprésentes dans les présentations et l’argumentaire du maire. Pour la seule page 20 du magazine municipal (N°66, mai-juin 2013 : « Les objectifs du PLU »), nous en avons retenu quelques-unes (parmi d’autres) faute de place. P ARAGRAPHE 3 « Sauver les équipements publics financés par l’aménageur de la ZAC A 14 : salle des fêtes, locaux pour les associations, groupe scolaire, centre d’accueil de loisirs, gymnase, crèche, résidence étudiante, établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes... » P ARAGRAPHE 4 « Préserver les espaces naturels et agricoles » « Deux secteurs agricoles sont préservés » « Deux secteurs en sites urbanisables sont rendus à l’agriculture : Printemps et les Champs Roger-Le Montoir ». P ARAGRAPHE 5 « Créer des emplois dans la boucle : [...] 65 emplois liés à l’ouverture de la maison de retraite et 200 et 250 créations ambitionnées à travers le pôle économique des Vignes Blanches […]. Issu de la loi Bosson de 1996, le code de l’urbanisme précise explici- tement qu’« il ne peut être mis à la charge des constructeurs que le coût des équipements publics à réaliser pour répondre aux besoins des futurs habi- tants dans la zone concernée ». C’est un postulat de base de tout programme d’urbanisme. Les nouveaux projets de construction ne peuvent donc financer les déficits d’hier (de la pre- mière tranche de la ZAC A 14 en l’occurrence), et la totalité des équipements publics à venir. Aucune valeur ajoutée avec ce PLU car ces secteurs étaient préservés de longue date. Respectivement de 20 et 35 hectares, ces espaces sont situés dans un périmètre de protection à vocation agricole depuis 1999 et 2004 au profit de la Région (Agence des espaces verts) qui possède déjà 9,5 ha. Là encore aucune évolution positive grâce au PLU. Ces 12 ha étaient déjà en espaces naturels et agricoles, et avaient vocation à le rester. Le maire savait pertinemment que le conseil général des Yve- lines avait rejeté la candidature de Carrières pour cette maison de retraite, au profit de celle de Montesson. Les 65 emplois annoncés avaient donc déjà dis- paru sur le territoire de la commune. Quant aux chiffres suivants, 200 et 250 créations, ils sont particulièrement fantaisistes et ne reposent sur aucune base solide et concrète. trompeur demagogique inexact En 2010, des études de sol ont révélé la forte pollution d’un terrain de 13 300 m 2 jouxtant l’usine d’incinération (SITRU) : « Du fait de la teneur en cadmium, plomb et mercure, cette terre présente un risque pour les consommateurs des végétaux qui y seraient cultivés. » Curieusement, on retrouve cette même parcelle dans le PLU, sous la rubrique “terres à cultiver”, pour gonfler artificiellement la surface des zones agricoles. Conception-rédaction : Inaperçu / Graphisme & réalisation : coribi78 - Ne pas jeter sur la voie publique FAUX DR manipulation 2008 Arnaud de Bourrousse et la nouvelle majorité municipale sont élus sur un programme précis s’appuyant très largement sur le travail des associations locales de défense du cadre de vie et de l’environnement. L’urbanisme est un sujet majeur de la campagne électorale, et le futur maire s’engage alors, devant les électeurs, à stopper le Projet Local d’Urbanisme en cours et à freiner les constructions tous azimuts, notamment dans le quartier des Vignes-Blanches. Ses tracts, les réunions publiques, ses communiqués de presse ne laissent planer aucune ambiguïté : c’est le cœur de son programme. Les électeurs infligent une sévère défaite au maire sortant et valident, de façon écrasante, ce choix d’une ville préservée, à taille humaine. 2013 De dérives successives en reniements,le maire a fini par reprendre à son compte l’essentiel du projet de son prédécesseur, et le contenu du PLU, voté en catimini fin juillet 2013, alors que bon nombre d’élus étaient absents,affiche clairement une volonté d’aller très loin dans le bétonnage de la commune. Contre toute attente, le maire demande l’intervention de l’État, pour que les terrains protégés d’une urbanisation, en l’absence d’échangeur de l’autoroute A14, deviennent constructibles. La porte vient d’être ouverte à une densification mas- sive et incontrôlée, sans infrastructures routières et transports en commun dimensionnés pour dévelop- per la ville dans de telles proportions. Contrairement à ce qui est dit, des dizaines d’hectares de terres naturelles et agricoles sont sacrifiées, les règles préservant les quartiers pavillonnaires sont sup- primées. Une véritable aubaine pour les promoteurs de tout poil. Future ZAC des Vignes-Blanches : 19 hectares, 500 logements, 160 logements sociaux (périmètre route de Saint-Germain/rue des Cailles).

Propagande et désinformation Bien vivre à Carrières-sur-Seinebvacarrieres.free.fr/documents/pos_A5_TRACT_171113.pdfcommunes à déjà respecter,au plus près,le quota de logements

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Bien vivre à Carrières-sur-Seine

Les grands mensongesLe maire fait avancer à marche forcée des projets d’urbanisme sortis de nulle part.Le nouveau règlement du PLU (Plan Local d’Urbanisme), voté à la hâte durant lapériode des congés estivaux, porte en germe de grands bouleversements qui dessineront, demain, un Carrières bien différent de celui où vous avez choisi de vivre.Si tout est fait pour rassurer à coups de beaux discours, d’omissions délibérées etde contre-vérités patentes, c’est pourtant bien, pour notre ville, une véritable bombeà retardement qui vient d’être amorcée.

PLAN LOCAL D’URBANISME

DR

La crainte des villes voisinesAprès celui de Chatou (vote du 25 septembre2013), le conseil municipal de Houilles a émis, le17 octobre dernier, à l’unanimité, un vote défa-vorable au projet de PLU de Carrières-sur-Seine.Les élus ovillois lui reprochent « d’augmenter la population », notamment sur « le quartier duPrintemps, sans prévoir d’équipements supplé-mentaires, alors que les besoins de transports etde crèches vont augmenter». Ils relèvent aussi « une absence d’étude d’impact et de créationde voiries rendues indispensables pour relier le centre ville de Carrières, ainsi que d’équipe-ments publics de proximité ».

Ce qui saute au yeux des élus de tous bords nevient même pas à l’esprit de la majorité caril-lonne ?!

Association de défense du cadre de vie et des intérêts des habitants de Carrières-sur-Seinebvacarrieres.free.fr • [email protected] • Tél. : 07 81 12 61 51

Bien vivre à Carrières-sur-Seine

Propagande et désinformationLes contre-vérités – le mot est faible – sont omniprésentes dans les présentations et l’argumentaire dumaire. Pour la seule page 20 du magazine municipal (N°66, mai-juin 2013 : « Les objectifs du PLU »), nousen avons retenu quelques-unes (parmi d’autres) faute de place.

PARAGRAPHE 3« Sauver les équipements publics financéspar l’aménageur de la ZAC A 14 : salle desfêtes, locaux pour les associations, groupescolaire, centre d’accueil de loisirs, gymnase,crèche, résidence étudiante, établissementd’hébergement pour personnes âgéesdépendantes... »

PARAGRAPHE 4« Préserver les espaces naturels et agricoles »« Deux secteurs agricoles sont préservés »

« Deux secteurs en sites urbanisables sontrendus à l’agriculture : Printemps et lesChamps Roger-Le Montoir ».

PARAGRAPHE 5« Créer des emplois dans la boucle : [...] 65 emplois liés à l’ouverture de la maison deretraite et 200 et 250 créations ambitionnéesà travers le pôle économique des VignesBlanches […].

Issu de la loi Bosson de 1996, le code de l’urbanisme précise explici-tement qu’« il ne peut être mis à la charge des constructeurs que le coût deséquipements publics à réaliser pour répondre aux besoins des futurs habi-tants dans la zone concernée ».C’est un postulat de base de tout programme d’urbanisme. Les nouveauxprojets de construction ne peuvent donc financer les déficits d’hier (de la pre-mière tranche de la ZAC A 14 en l’occurrence), et la totalité des équipementspublics à venir.

Aucune valeur ajoutée avec ce PLU car ces secteurs étaientpréservés de longue date.Respectivement de 20 et 35 hectares,ces espaces sontsitués dans un périmètre de protection à vocation agricole depuis 1999 et 2004au profit de la Région (Agence des espaces verts) qui possède déjà 9,5 ha.

Là encore aucune évolution positive grâce au PLU.Ces 12 ha étaientdéjà en espaces naturels et agricoles, et avaient vocation à le rester.

Le maire savait pertinemment que le conseil général des Yve-lines avait rejeté la candidature de Carrières pour cette maison de retraite, auprofit de celle de Montesson. Les 65 emplois annoncés avaient donc déjà dis-paru sur le territoire de la commune.Quant aux chiffres suivants, 200 et 250 créations, ils sont particulièrementfantaisistes et ne reposent sur aucune base solide et concrète.

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� En 2010, des études de sol ont révélé la forte pollution d’un terrain de 13 300 m2 jouxtant l’usine d’incinération (SITRU) : « Du fait de lateneur en cadmium, plomb et mercure, cette terre présente un risquepour les consommateurs des végétaux qui y seraient cultivés. »Curieusement, on retrouve cette même parcelle dans le PLU, sous larubrique “terres à cultiver”, pour gonfler artificiellement la surfacedes zones agricoles.

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2008Arnaud de Bourrousse et la nouvelle majorité municipale sont élus sur un programme précis s’appuyanttrès largement sur le travail des associations locales de défense du cadre de vie et de l’environnement.L’urbanisme est un sujet majeur de la campagne électorale, et le futur maire s’engage alors, devant lesélecteurs, à stopper le Projet Local d’Urbanisme en cours et à freiner les constructions tous azimuts,notamment dans le quartier des Vignes-Blanches. Ses tracts, les réunions publiques, ses communiquésde presse ne laissent planer aucune ambiguïté : c’est le cœur de son programme.Les électeurs infligent une sévère défaite au maire sortant et valident,de façon écrasante,ce choix d’uneville préservée, à taille humaine.

2013De dérives successives en reniements, le maire a fini par reprendre à son compte l’essentiel du projet deson prédécesseur, et le contenu du PLU, voté en catimini fin juillet 2013, alors que bon nombre d’élusétaient absents, affiche clairement une volonté d’aller très loin dans le bétonnage de la commune.Contre toute attente, le maire demande l’intervention de l’État, pour que les terrains protégés d’uneurbanisation, en l’absence d’échangeur de l’autoroute A14, deviennent constructibles.La porte vient d’être ouverte à une densification mas-sive et incontrôlée, sans infrastructures routières ettransports en commun dimensionnés pour dévelop-per la ville dans de telles proportions.Contrairement à ce qui est dit, des dizaines d’hectaresde terres naturelles et agricoles sont sacrifiées, lesrègles préservant les quartiers pavillonnaires sont sup-primées.Une véritable aubaine pour les promoteurs de tout poil.

� Future ZAC des Vignes-Blanches : 19 hectares, 500 logements, 160 logements sociaux (périmètre route de Saint-Germain/rue des Cailles).

« Notre ville n’est pas un jeu de Monopoly »

Entretien avec Martine Degrott,présidente de l’association Bien Vivre à Carrières (depuis 2001), premier maireadjoint déléguée à l’urbanisme (2008-2012), et membre de la Communauté deCommunes* (aménagement du territoire, urbanisme/environnement).

Vous vous êtes opposée à certains projets du maire et plus encore,très tôt et avec véhémence, à l’actuel projet de PLU, pourquoi ?

Martine Degrott : Je me suis battue en effet contre certains projets loufoques de l’actuel maire.Ils ne respectaient pas nos promesses électorales, ils nuisaient à la crédibilité de la ville vis-à-vis des partenaires et des institutions, ils ont coûté cher en frais d’études et monopolisé des fonctionnairespour rien, et ceci en pleine période de crise. Mais ils se heurtaient généralement à des refus et uneimpossibilité légale, technique ou financière,de réalisation. Leur liste est déjà longue*,mais concernantle projet de PLU, c’est bien différent.

Ce PLU vous inquiète vraiment ?

M. D. : Effectivement. La majorité municipale estmaître à bord, et bafouant tous ses engagementsinitiaux, elle engage la ville, pour de longuesannées, dans une urbanisation incontrôlée et denouvelles charges financières très lourdes.Il y a maintenant un véritable danger.

Quels sont vraiment les risques ?

M. D. : En quelques lignes :- une densification générale ;- des divisions successives des terrains constructibles ;- des constructions d’immeubles beaucoup trop hauts en zones pavillonnaires : jusqu’à 5 étages mini-

mum + combles, par exemple, dans le quartier des Vignes-Blanches. Dans le quartier du Printemps oule secteur Maurice-Berteaux/Aristide Briand, des immeubles de 2 étages + combles, voire plus…

- la suppression de nombreux espaces verts rendus constructibles, comme dans le quartier du Prin-temps ou avec la disparition du stade des terrasses, qui jouxte la salle des fêtes ;

- la construction anticipée de nombreux logements sociaux, bien supérieure à nos obligations légales ;- la mise en péril de l’équilibre des exploitations maraîchères, symboliques et indissociables de notre

commune, rognées de toutes parts.

Donc des conséquences très concrètes pour tous ?

M. D. : Oui assurément. Et le corollaire de tout ceci, c’est :- la réduction progressive des jardins et des espaces verts, et la disparition d’une partie de notre patri-

moine végétal et architectural, ce qui portera une atteinte irréversible à l’aspect village de Carrières ;- la suppression des garde-fous juridiques protégeant la ville et les propriétaires, et à terme, une déva-

luation inévitable des biens immobiliers ;- enfin,une hausse des impôts prévisible pour financer les équipements que l’aménageur seul ne pren-

dra pas à sa charge.

* CCBS, Communauté de Communes de la Boucle de la Seine (Carrières-sur-Seine, Chatou, Croissy-sur-Seine, Houilles, Le Vésinet, Montesson, Sartrouville).** Projet d’implanter Roland-Garros à Carrières ; projet de construction d’un stade de 80 000 personnes, aussi grand que le Stade-de-France avec un échangeur

autoroutier en sus ; pour n’en citer que deux.

Comme le prétend le maire depuis desmois, la ville était-elle en danger immédiat face aux pressions de l’État ?

M. D. : Absolument pas. Dès 2008, à peineélue, j’ai négocié avec la CCBS** le Plan localde l’habitat (PLH) pour la période 2010-2015,en faisant valoir que Carrières avait un argu-ment de poids : avec la première tranche de la ZAC A 14, la ville a connu une des plusfortes évolutions de logements des Yvelines(+1110). Ceci étant admis par tous,une urba-nisation beaucoup plus limitée a été entéri-née, puis officialisée par l’État le 21 juin 2010,soit l’abandon de 800 logements collectifs.Dès lors, il nous suffisait de remplir nos nou-veaux engagements : 172 maisons indivi-duelles et 5 logements sociaux sur 6 ans.

Mais avec la loi Duflot votée en janvier 2013, la donne a changé ?

M. D. : La situation n’est pas si compliquée à Carrières, qui, comme Sartrouville, est une des rarescommunes à déjà respecter, au plus près, le quota de logements sociaux. La ville ne devra produire que38 logements sociaux supplémentaires, d’ici fin 2016, pour être conforme avec la nouvelle loi. Aussi,sortir d’un chapeau des centaines de logements n’a aucun sens. Mais, jouer avec les peurs est un clas-sique en politique : cela permet d’imposer des projets très contestables.

Vous semblez en colère ?

M. D. : Naturellement. Notre ville n’est pas un jeu de Monopoly où les dés sont lancés par des élus irres-ponsables et les gagnants des promoteurs. Depuis plus de douze ans, j’ai déployé tellement d’énergiepour défendre notre ville (bvacarrieres.free.fr), qu’à la moindre véritable menace de l’État, je serais lapremière à réagir.Mais pour l’heure, je le redis, aucun élément objectif ne confirme ces propos alarmistes.

� Figure bien connue de tous, le stade des Terrasses est amené, avec le PLU,à disparaître au profit d’immeubles (plus de 120 logements dont 30 % à vocation sociale). Ici, côté rue Aristide Briand.

DR

DR

HOUILLESMONTESSON

La plaine deMontesson

CARRIÈRES-SUR-SEINE

Quartier duPrintemps

La Plaine dudessus de l’eau

EXTRAIT DU SCHÉMA DIRECTEUR DE LA RÉGION ILE-DE-FRANCE (MAI 2013)� Le SDRIF est un document

d’urbanisme et d’aménagementdu territoire qui s’impose à tous :départements, intercommunalités et villes. À Carrières-sur-Seine,des zones inconstructibles sontclairement répertoriées.En s’adressant au préfet, puis à laRégion, le maire essaye par tous lesmoyens de faire sauter ces verrous.

Zones préservées inconstructibles

Vous avez des interrogations,des souhaits d’éclaircissements ?

N’hésitez pas à consulter notre sitebvacarrieres.free.fr pour poser vos

questions à l’association. Aussi :

PAR [email protected]

PAR TÉLÉPHONE07 81 12 61 51

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