de l’orchestre et des comédiens du

CONSERVATOIRE.GOUV.QC.CA

Québec Église Saint-Roch

Montréal Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts

Trois-Rivières Salle J.-Antonio-Thompson

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Bienvenue à vous, auditeurs choyés, qui allez assister dans quelques instants à un moment unique, à une expérience de scène comme il s’en produit rarement. Des jeunes se préparent pendant des années pour maîtriser un métier difficile et captivant. En bout de course, ils se trouvent réunis, les meilleurs parmi les meilleurs, et apprennent à se connaître en travaillant d’arrache-pied pour présenter un concert et créer une soirée mémorable, faisant revivre des œuvres phares et exécutant un programme créatif. Ils se réchauffent, ils répètent, ils relèvent le défi, ils veulent arriver fin prêts au grand soir devant le public, afin d’offrir à chaque spectateur leur talent et leur énergie. Et nous sommes là, nous préparant à les voir et à les entendre, avec leur goût de donner et notre goût de recevoir. Ce soir aura donc lieu une Envolée symphonique, un événement théâtral et musical électrisant, grâce à la collaboration de tous les établissements du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec. Cette grande réunion, en plus de représenter la force d’une jeunesse rayonnante, fait renaître une belle tradition québécoise. En effet, il y a déjà eu, entre 1985 et 1996, un Orchestre du réseau du Conservatoire qui a fait salle comble en tournée. Pour souligner en beauté le retour de cette tradition, les jeunes artistes présentent entre autres une œuvre inédite et très originale, créée spécialement pour l’occasion par un compositeur et une auteure d’ici, Gilles Bellemare pour la musique et Marie-Josée Bastien pour le texte. Bon concert !

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En présentant la tournée de L’envo lée symphonique, nous sommes extrêmement fiers et heureux de partici per au rayonnement du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec et de mon-trer comment cette institution contribue à faire éclore le talent de ses élèves. Le public aura la joie de découvrir l’excel lence de leur forma-tion, la force de leur engagement, la richesse de leur sensibilité. Et tout cela, par un juste retour des efforts qu’ils ont déployés pendant leur apprentissage, grâce à une société généreuse qui mise sur sa jeunesse et qui croit à l’avenir.

Francine Grégoireprésidente du conseil d’administration

Le concert que nous offre cette an née le réseau du Conservatoire a une valeur exemplaire, non seulement pour nos élèves, mais aussi pour le public, qui a ainsi l’occasion de voir et d’entendre la relève de ses artistes parmi les plus talentueux. Ces jeunes se retrouvent main-tenant dans un véritable contexte professionnel, avec son besoin d’exactitude et ses exigences de rendement, avec la nécessité de s’adap-ter aux tournées, au stress et au trac, mais aussi avec les joies du métier, l’euphorie qui accompagne les prestations réussies, le sentiment de plénitude que révèle une communication vraie avec le public, la synergie générée par le travail en commun et l’esprit de troupe qui nourrit l’imagination artistique… Après avoir consacré des années à poursuivre des études rigoureuses, à accomplir un parcours exigeant, à pénétrer un savoir profond et vaste, ils sont prêts à redonner une partie de tout ce qu’ils ont reçu et qu’ils ont acquis par leurs efforts. Les accueillir, les écouter, les regarder, c’est assister à l’éveil qu’autorise l’art, quand le monde renaît, toujours et chaque fois comme si c’était la première fois.

Nicolas Desjardinsdirecteur général

Sans doute l’œuvre la plus jouée et la plus connue de tout le répertoire classique, le Bolero suscite toujours l’enthousiasme. Gigantesque crescendo orchestral, cette œuvre célébrant la répétition est constituée de deux thèmes mélodiques, le premier souple et arabisant, exposé d’abord à la flûte, et le second, un peu jazzé et souvent confié aux cuivres, chacun étant redit deux fois en alternance, le tout sur un ostinato rythmique qui dure deux mesures et qui est répété 169 fois, pour un total de 4 056 battements de caisse claire ! Les seuls éléments de variation sont tirés des effets d’orchestration, d’un crescendo progressif et, in extremis, d’une courte modulation en mi majeur. En réalité, cette composition est une musique de ballet, inspirée d’une danse andalouse à trois temps, écrite pour orchestre, en do majeur, et commandée par la danseuse russe Ida Rubinstein. L’œuvre fut composée et créée par sa dédicataire en 1928, dans une chorégraphie de Nijinska, la sœur du célèbre danseur Nijinski. C’est une des dernières œuvres de Maurice Ravel.

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Le Bolerode Maurice Ravel

(1875–1937)

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Cette œuvre inédite, pour orchestre symphonique et huit comédiens, met en vedette des jeunes issus du Conservatoire. À l’occasion d’un séjour à la campagne, Thomas, jeune étudiant, fait la rencontre de sept femmes issues d’une même famille. Cette rencontre bouleversera sa vie à jamais. À l’occasion d’un décès, les souvenirs fusent et on assiste à une série de retours en arrière qui permettent de remonter jusqu’aux origines des amours de Thomas, qui ont pris naissance dans les années 50, ces années au cours desquelles le Conservatoire d’art dramatique de Québec a ouvert ses portes. Un tel retour au passé sert d’allégorie à l’anniversaire de l’institution et aux liens qui unissent les musiciens et les comédiens ! Dans cette œuvre originale, la musique soutient la trame, elle la relance, l’accompagne, la relaie et participe à sa profondeur et à sa grandeur. Comme une musique de film et comme un personnage en soi. C’est surtout, pour chacun de nous, l’occasion de vivre un moment unique.

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…et au milieu coule la rivièrede Gilles Bellemare

(né en 1952) texte de Marie-Josée Bastien

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ENTRACTE

C’est par cette symphonie en mi majeur que Bruckner a obtenu la consécration internationale, sortant enfin de l’ombre à l’âge de 60 ans. Il avait commencé à l’écrire à 57 ans, stimulé par une véritable véné-ration pour Wagner, à tel point qu’on l’intitule parfois la « symphonie wagnérienne ». Son admiration se reflète entre autres dans l’utilisation d’instruments inventés par le maître allemand, ces tubas Wagner dont le timbre sombre imprime à l’œuvre un caractère solennel. Voici comment Bruckner parle du moment où il trouva le thème du deuxième mouvement : « Je rentrais chez moi un jour, très triste ; je me disais “ il est impossible que le Maître vive encore longtemps ”. À ce moment précis, l’Adagio en ut dièse mineur me fut inspiré ». Son intuition ne le trompait pas, car Wagner mourut peu après, ce qui incita Bruckner à faire de ce mouvement une sorte d’élégie au défunt. Parfois, on appelle aussi cette œuvre monumentale la « Symphonie des trémolos » à cause d’un procédé d’écriture qui entame le premier mouvement, l’Allegro, par une longue ligne mélodique ininterrompue et énoncée avec des trémolos. Tout le travail du musicien viennois est caractérisé par des valeurs extrêmes dans les dynamiques, qui lui venaient, semble-t-il, de sa formation d’organiste : les pianissimi côtoient de violentes explosions de puissance. Ajoutons pour finir que Bruckner avait gardé de ses origines paysannes une foi profonde qui a inspiré toute son œuvre.

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La Symphonie nº 7 en mi majeurd’Anton Bruckner

(1824–1896)

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I Allegro moderato

IIAdagio : sehr feierlich und sehr langsam (très solennel et très lent)

IIIScherzo : sehr schnell (très vite)

IVFinale : bewegt, doch nicht schnell (animé mais non rapide)

En tant que chef de cet orchestre uni que en son genre, j’ai choisi un programme qui permet au public d’entendre des œuvres d’envergure qu’aucun conservatoire, pris individuellement, n’aurait pu monter. Une grande œuvre est comme un cadeau à l’humanité, elle permet à chacun de grandir, aussi bien les musiciens qui l’interprètent que les auditeurs qui la reçoivent. Le fait de donner vie aux œuvres oblige les jeunes musiciens à travailler fort ! Par exemple, le répertoire qui forme ce programme fait appel à toutes les ressources d’un véritable orchestre symphonique. Le Bolero de Ravel est joué dans son intégralité. Il en va de même pour la symphonie de Bruckner, c’est une œuvre maîtresse, complète, exigeante, dans laquelle les cuivres et les cordes sont très sollicités. Et en tournée, cela demande beaucoup, car il faut savoir rester concentré même si on passe la journée dans un autobus ! Voilà la vraie vie de musicien, elle demande une énorme capacité de concen-tration et les élèves qui forment l’orchestre et la troupe du grand réseau des neuf établissements du Conservatoire en sont capables. Je suis convaincu que le public québécois sera galvanisé de constater ce qui se passe dans ses écoles.

Raffi Armenianchef d’orchestre

La Fédération a été créée en 2007 par les élèves, conjointement avec le Conservatoire lui-même. Sa mission consiste à représenter les élèves et les associations d’élèves membres, afin de promouvoir et de défendre leurs droits et leurs intérêts. La Fédération est dirigée par un Conseil composé de neuf membres élus par leurs pairs et qui se réunissent entre quatre et cinq fois par année, pour discuter des sujets qui touchent les élèves et pour mettre sur pied divers projets. Depuis sa création, la Fédération a contribué à mettre en place plusieurs événe-ments concernant directement ses membres, par exemple le plan de développement durable, le renouvellement des bibliothèques et le projet de L’envolée symphonique. C’est donc avec un grand plaisir que nous assisterons aujourd’hui à la concrétisation de cette aventure se déployant désormais sur scène.

Guillaume Dumais-Lévesqueprésident de la Fédération des associations d’élèves du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec

Flûtespiccolo Myriam Beaulieu –Ariane Brisson –Jeffrey Stonehouse

Hautbois Éric Dufour –Julie Durette –Annie Fortin –Gabriel Lemieux

clarinettesMélanie Bourassa –Marie-Andrée Robitaille–Hubert Tanguay-Labrosse

saxopHone sopranoSarah Marcoux

saxopHone ténorGuillaume Turcot

bassonsJulia Harguindey–Katerine Rousseau

contre­bassonGabriel Massicotte-Rochon

corsÉmilie de Maisonneuve–Benoît Fortier–Xavier Fortin–MorganSara Gregory–Alice Lane Lépine –Laurence Latreille-Gagné–Marianne Martel-Turcot–Isabelle Vachon

tubas Wagner Xavier Fortin–Émilie de Maisonneuve–Alice Lane Lépine–Marianne Martel-Turcot

trompettesStéfany Breton–Frédéric Payant–Simon Tremblay

trombonesMadeleine Doyon-Robitaille–Jean-Mathieu Royer–Simon Tétreault

tubaGuillaume Garant-Rousseau

HarpeAntoine Malette-Chénier

célestaGuillaume St-Cyr

percussionsGaël Chabot-Leclerc–Charles-Alexis Côté–Stéphane Lebrun–Mathieu Pouliot

Violons Janik Aubin-Martin–Geneviève Beaudoin–Stéphanie Beauparlant–Karine Bouchard–Clara Chartré–Étienne Chénard–Véronika Cherniak–Benoit Constant–Katia Darisio–Cendrine Despax–Jean Despax–Jessy Dubé–Laurie Dubeau–Andrei Feher–Jérémie Girard–Virginie Laliberté-Bouchard–Mathias Larivière –Caroline Laurent–Bénédicte Lauzière–Caroline Lemieux–Kate Maloney–Marie-Ève Poupart, violon-solo dans Bruckner

Simon Rivard–Simon Riverin–Laurence Roy–Élizabeth St-Cyr, violon-solo dans Ravel–Jean-Frédéric Tixier, violon-solo dans Bellemare–Marie-Élyse Tremblay-Noël–Ryan Truby–Marie-Aude Turcotte

altosMarie-Élyse Badeau–Mariam Chartrand-Guled–Maxime Despax–Valérie Dubuc–Denis Lessard-Echeverria–Christophe Marois–Sandrine Masse-Savard

contre­bassesJoël Girard–Pierre-Alexandre Maranda–Jessica Melançon–Caroline Peach–Hugo Rinfret-Paquet–Baptiste Royer–Marie-Claude Tardif

VioloncellesDavid Bouchard–Édith Corriveau-Parenteau–David Croteau–Valérie Despax–Viviane Gosselin–William Larivière–Andréanne Poupart–Camille Roberge–Tomohisa Toriumi

acteursCaroline Boucher-Boudreau–Claude Breton-Potvin–Danièle Gagné-Belley–Jeanne Gionet-Lavigne–Simon Lacroix–Mary-Lee Picknell-Tremblay –Érika Soucy-Simoneau–Cynthia Trudel

répétiteursJosée Aidans violons 2Johanne Arelviolons 1 et altosGuy Carmichael ventsJohanne Perron violoncelles et contrebasses

mise en scÈne …et au milieu coule la rivière Marie-Josée Bastien metteure en scène et auteureJoëlle Bondassistante à la mise en scèneDominic Thibault scénographe Harold Rhéaumecollaborateur aux mouvements

Direction De tournéePhilippe Dunnigandirecteur de tournéeSonia Guidotti,Nathalie Pedneaultassistantes à la direction de tournéeAndré Langevindirecteur technique

Directionresponsable Des participantsJean St-Julesdirecteur responsable des élèvesHélène Guilbertassistante Simon HenryStéphane Lebrun Simon Rivardaides de camp

FonDation Du conserVatoire —La Fondation du Conservatoire ne date pas d’hier, loin de là ! Créée en 1983, on l’a d’abord connue sous le nom de Fondation Wilfrid Pelletier, honorant ce grand musicien québé-cois qui, après avoir travaillé avec les plus illustres maîtres de la tradition européenne, a voulu faire profiter les jeunes d’ici de la riche culture à laquelle il avait eu accès. C’est ainsi qu’il déploya ses énergies et usa de sa notoriété internationale pour doter le Québec, dès le début des années 1940, d’un Conservatoire de musique, puis d’art dramatique.

—Cette année, l’organisation vit une étape importante et remplie de promesses : on l’appelle désormais la Fondation du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec, bien que le souvenir de Wilfrid Pelletier reste attaché à la Fondation, car elle maintient un fonds de bourses à son nom pour les étudiants en musique. Par sa nouvelle identité, la Fondation se rapproche du Conservatoire, de ses élèves et de ses professeurs, et surtout, elle marque son appar-tenance en favorisant l’engagement de tous dans la recherche de fonds.—Plus clairement que jamais, elle veut offrir des bourses d’études aux élèves, afin de leur permettre de poursuivre leur formation en toute quiétude. Les entreprises québécoises, ainsi que les parti cu-liers, peuvent soutenir ces jeunes, les accompagner et créer avec eux des liens solides qui les intégreront dans leur société et en feront demain la fierté. Même de modestes contributions peuvent faire toute la différence ! À commencer par les concerts de L’envolée symphonique dont tous les profits seront versés à la Fondation.

—Pour faire un don ou en savoir Plus sur la fondation : www.conservatoire.gouv.qc.ca418.380.2327, poste 7229

raFFi armenian —Raffi Armenian est né en Égypte où il a donné son premier concert comme pianiste avec l’Orchestre symphonique du Caire. Ses études à l’Académie de musique de Vienne l’amènent à travailler avec les grands maîtres. Aujourd’hui, sa discographie compte plus d’une vingtaine d’enregistrements et il poursuit toujours une carrière de chef invité et de directeur musical, au cours de laquelle il a notamment dirigé l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo et le Festival de Stratford. Monsieur Armenian est bien connu des élèves du Conservatoire, puis qu’il est chef de l’Orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal et y enseigne la direction d’orchestre depuis 25 ans. Il acceptait, en avril 2008, d’en devenir le directeur.

gilles bellemare —Compositeur, pédagogue et chef régulièrement invité à diriger des orchestres au Canada, en Europe, au Japon et en Amérique du Sud, Gilles Bellemare a le souci de rendre accessible la musique classique à un large public. Il a ainsi signé les arrangements et les orchestrations de pièces issues du répertoire de géants de la chanson tels Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Richard Desjardins, Jacques Brel et Édith Piaf. Ces dernières années, il a aussi réédité les œuvres majeures pour piano et orchestre du compositeur André Mathieu. Gilles Bellemare est à l’origine de la fondation de l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières où il a assumé les fonctions de directeur artistique et de chef attitré durant 27 années.—À propos De …et au milieu coule la rivière Ce fut pour moi une aventure très stimulante que de travailler avec une auteure pendant la conception même de l’œuvre. Il s’agissait d’intégrer la trame dramatique et la musique, de laisser de la place aux comédiens, à leurs dialogues et aux interactions entre leurs personnages, et d’offrir à la musique un rôle de choix au milieu de tout ça, d’en faire un écrin pour mettre en valeur l’histoire, un soutien pour faire vibrer les émotions. Bref, il s’agit d’une musique de scène qui s’ouvre à tous les registres, du plus flamboyant au plus intime, dans un langage parfois très actuel, mais d’une modernité accessible qui fourmille d’images sonores.

marie­Josée bastien —Marie-Josée Bastien est éclectique, polyvalente et inclassable. À la fois comédienne, metteure en scène et auteure, elle est membre de la compagnie Niveau Parking et directrice artistique de la compagnie Les Enfants Terribles. Ces deux compagnies présentaient, en 2006, On achève bien les chevaux, un texte qu’elle a écrit, librement inspirée par le roman d’Horace McCoy. Elle a aussi dirigé trois de ses pièces : Carpe diem, Mignonne et Impromptu qui lui a valu un prix pour la mise en scène. Dernièrement, comme comédienne, on l’a vue dans L’asile et la pureté, Regards-9, Body and Soul et Lentement la beauté. —À propos De …et au milieu coule la rivière Gilles Bellemare et moi, nous avons commencé par trouver un terrain d’entente, par bribes : je lui envoyais des bouts de scènes, il me faisait écouter des extraits de ses œuvres et, petit à petit, la trame s’est présentée. J’ai eu envie de placer l’action dans un milieu naturel, près de l’eau, dans un endroit qui ressemble à celui où j’ai grandi. Et puis j’ai voulu écrire pour des filles parce que c’est un monde dans lequel je me plais. Ici, il s’agit de filles des bois, qui vivent un bonheur simple comme la vie. Sur scène, j’ai exploité la pantomime, le théâtre gestuel. Il y a des scènes jouées sans musique, d’autres avec musique, mais sans paroles, et d’autres encore qui sont des duos musique et paroles.

le Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec tient à remercier sincèrement ses partenaires et commanditaires, qui ont contribué à rendre possible cette tournée :

le CamP musiCal des laurentidesMerci monsieur Raymond Dessaints, directeur, et toute l’équipe—merCi la CaPitale grouPe finanCier

—merCi loto-QuébeC

—l’envolée sYmPHoniQueNicolas Desjardinsdirecteur général du Conservatoire de musique et d’art dramatiqueClaude Duchesneau, Richard Chevalier, Darren Lowe, Jean St-Julescomité de L’envolée symphoniquePierre Plantebibliothécaire en chefNancy Bélangerdirectrice des communicationsJocelyne Bouchardagente d’informationorangetangoconception graphiqueMonique Désy Proulxrédactrice

Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec225, Grande Allée EstBloc C, 3e étageQuébec (Québec) G1R 5G5418.380.2327info@conservatoire.gouv.qc.caconservatoire.gouv.qc.ca

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de l’orchestre et des comédiens du

CONSERVATOIRE.GOUV.QC.CA

Québec Église Saint-Roch

Montréal Salle Wilfrid-Pelletier, Place des Arts

Trois-Rivières Salle J.-Antonio-Thompson

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