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LF LITT02i•A .L Pi,•rre, nvnrr•hand de• p ;api•rs p,•i,A , 5 fr . dnllln• 2G nu 27 num e rus aux cochers - Léon Bit gen, colleur b• papi . rv eiuL, .i' \iy roui, la Municipalité 1 fr . - Attiré Georges, col6 tir J,• pa- l' :Ais I,>-Baies , parait il, n'a pas piers peint ., 1 fr. - Allant nu•, 1 fr, - lel ' n ' a promesse. J . Samson, 1 fr . - Augiw-m I ;ann•I, 2 fr . '-us savo)i flue le Muiiicipalité Anoovnle, 1 fr . — A . Chaunl .1rx, ~'•,•upe e_u ce, i mnenl de cette ques- 1 fr . - Énunanne'1 Agand, 5 l 'r . - J, tio11, aussi délicate qu'importante. Jadot, 2 fr . - M . MarizPt, 1 fr . - Mo- ---F4 Tel, 1 fr . - 1{ . Ccunin, 2 fr . - F . Blan- con Dlignon, 1 fr . - Vve Marius, t fr . Passa Be $niveau de la rue d'ARLi- - Miel-- Demour, route de Gra"P . 1 fr. bes . - Conformémctil A la (-viande - M . Martel, 1 fr . - Liautaud, 2 fr . - de la Nluuiripnlilé, la Cie I l E . HéLrénrd, 1 fr . - Rapbaud Antoine, pour permettre aux voitures d'éviter 1 fr . - Coun'ier Vital . 2 fr . - Anony- une trop longue attelae aux barrié- aie, 1 fr . - Nlelitoto Carlo, 2 fr .- Gay- res lorsqu'elles sont fermées, vient don, i fr . - Conaoliet, 1 fr . - A . Tais- ale faire établir, et passage i . niveau P seire, 2 fr . -- L . Calixte, 1 fer - Mar- de la rue d 'Autibes, tel nuit élevé ter, 1 fr . - lluorus, 1 fr . - Coulomb, nl lihid'l sslé u pan illorl blanc qui ser tll a e ble xt u é e( mite 5 fr . - G . T- iss-ir•, 1 fr . - Illieraour, A s~)u par le rnrrossi,•r, 3 fr. - Mnlivert, carrossier, garde lorsque les barriéresde ce pas- 2 l fr . - ('arbon•1, tnpisvier, 5 fr . - Ca- sage A niveau seront fvrluées et qui fe, 1 fr . — Siyade De ' 'niré, libraire, 1 fr . sera amené dés ieur• ouverture. - Chalut, ciné, 1 fr . -- Au loli Ernest, Ce mo sert mis eu service à dater du instituteur . 1 fer . t er octobre p',nchaiu . Le signal A ,,,aire tee seraempluyé vue pendant lejou'. NOS COCHERS Ville de Cannes.- Enrpr•a)ihdr'3 - millions en obligations 1 010 .- Emis- La mumic•ipalité est saisie eu ce lion de 1881 • moment d'une demande qui lui a étS 14 tirage du 20 septembre LR90. adressée par le Conseil d'administra- Liste (le, 22 muni?ros sortis : lion de la Chaalbre syndicale des pa- 14 345 1113 1124 1160 1161) trous (rochers de not re ville . 1501 1516 15 . 28 1551 1740 1816 a L- décisions prises par les pa- 1 241(1 •2411 2479 2528 257 . 2 2747 é tr IIv cochers ont été diL•l,•s dit lu 2x4(1 2 1 910 2937 - t - 14 o .tLl, demande eu question, parla volonté terme de sauvegarder les iutéréts du Obligations restant rembourser : Syndicat, tout en cherchait I :unélio_ 7 120 'i ira g' : 2 1371 1757 26ip, ration du service, afin de satisfaire la 12,• Tirage : 3 85 . 2 91 ;7 11 :14 Colonie étrangère, (laits les limites du 1262 1347 2861 possible, désirant que colle-ci em- 1 13e Tii ;rg- : 141 320 644 717 porte uu boit souvenu' du service des 4 :18 143x 1819 2298 2314 2405 2609 yoltures pendant sou séjour i l Can- 2676 '2859. tees• n 1 Les obligati,ms sorties seront rem- Parmi les vieux formulés par la 1 bouI, ;ibles le :il ja11Nier prochain. Chambre syndicale des patrons co- (•fiers, le plus important, sans con- tredit, est celui qui a t r ait à la dist•i_ Soixante-dix mille cailles vivan- huliou dos uurne l ruset à la !imitation tes, ont étéanpnrtéc> hier A Nlalseille du nombre de ces numéros, par le Vigrr, de- Nlc-sager•ies mari- La Chambre S y ndicale demande t)nles, venant d'Alexandrie, . C'est le que cette dist•ibulioir soit faite par premier arrivage de la saison . Ces une Comrtlission compo..ée d'un cer- I oiseaux out été pri . au filet à leur latte uoulbre de conseillers munici- arrivée eu terre d'Egypte. eaux et de membres du Svndicat; que le nombre de numéros soit réduit Une Ecole Professionnelle .- I :F- A 200, eu en opérant la distribution col, prntesslollllelle Fabre, il Aix (Boit- cri septembre, et que les derniers ne elles do- ltbime-), qui compte déjà vingt- soient délivrés qu en janvier, en doit- cinq années d'existPncP, éprend do jour ete meut la référence, à mérite é g al, P o jour une extension plus considérable, •eux cochers résidant à Calmes ; que Nous la Proni n rndOnv sint eialemnut aux les demandes formulées par les voi- jennrs gens qui veulent entrer dans IPe turiers d 'Aix-les- llailis soient conte- ad q linistrations des Ponts -et- Chaus- plètement écartées, faisant en cela séea, des enclos, de l a Marine . r acle de réciprocité . M Pér t 1arf- lion pour les Eeoles d ' Arts et llféiers, Voici pou rquoi la Chambre sy'ndi- etc. .. cale des patrons cochers de Cannes S'adresser h M . Fabre, licencié ès nie- de Fraude l'exclusion complète des thérn ;atiques, dirertelar. loueurs d'Aix les-Bains. Le ter juin 1889, Ni . le Maire d'Aix-les Bains écrivait la lettre ci- Aimez-vous 1a bouillabaisse aux dessous à Ni . le Maire de Cannes : tranches dorées? Si oui, allez dematu Bien la Charrdne Syndicale des quo au Tri.: as, Nous trous donnerez des roiheriers d ' Ain-les-Bains ait demandd la uouNel!es de celle que vous mangerez au 1{estaurant Subi. suppression ronrpl;te des nrun4ros accordes aux roituriere de Cannes et que la muni- cipalité de Cannes n ' ait pas donné des numéros à nos maîtres voituriers, notes on nous demande d•• tous côtés se avons néanmoins concédé 4 ou 5 numéros le dépôt de trouve la Luhnn rryrnératrire du D' .Nni Il qui obtient chiqua four un si grand à vos administrés ; si la saison prochaine nu•'è- pour arn % te, la chute des cheveux, vous donnez one quinzaine de numéros enlever les pellmules et rendre la chevelure à nos voituriers, noirs en donnerons de souple, abondante et soyeuse. notre rob•. 8 on 10 aux vôtres . Nous rappelons que le flacon de 3 fr . se La Municipalité de Cannes à bien trouve chez les pharmaciens, coiffeurs et parfumeurs. MAISONS RECOMMANDÉES GDF REMISE A[ :I^IBF .RT .—Four- Lr veté de P- r , e de Galles, nue d'Amibes, 82. THéphonr . - MAISON DU BON MARCHE Fondé-• en IR.1' J . C .v \160x, litre centrale. 1 et a :en f :,re• la statue de Lord Brou Fban,• DRAPERIES ET NOLIVEAUTES GIl1RALDI, TAILLEUR Le mae•asin artuellr ment rr, . d'Antrbra 28. vie transGré, à parte, dn 1"' ocu,bre, v,Ame rue, \• 4. BLANC \i D TAILLEUR se rue A'Anilfiea, roi 1•• éutt ;e . C .nnes. nrarcrm . boutes NeuvPautés ffP.ÇaiHPN et Anj ;l :u ses .— Vfaements sur mesure . —Prix mdérdc. MAISON DU PHÉNIX 32, Roc d'Amibes . Pr fars I . It- • de la tiare dea Voyageurs .— Chemin•-ne — Ganterie — Bonneterie — Meraenc et nrwies pour le DENTISTE ( ; . pOREL Amat I il, a :,- dame Amati, é tablie :t Caunes depuis 1830 .— Cabin• : spécial pour la pose des dent . .— l'nx lo, <. --- 49, rnr «'P ..t•ale — ~ ' tl lf aaPa. CHANGEMENT DE DOMICILE Les et- - d .• NI_ PIAA Ivil(INI, s ulnu•n r, a -Pler .e. t oi t r a use, a .1 uuIl r RI RENSEIGNEMENTS UTILES MUSIQUE MUNICIPALE 8 l,. à 9 b, l,' 2 du soir Service d 'été : DIf1ANl'HF ., MAam et JEUDI sur I, kioeque les Allée.. TARIF DES VOITURES DE PLACE Il ne anjeiet eu= Cerhere de dem.nder .tex I~ nnt mw dey . I— voiture. .' elle. aüendnAlre nt nd,d1— A 1•I1eure one I. conte.. TAI? IH' LA COURSE -' Re~'•I roy.gr .n~ ,e~r u,l )n.r .n A I . Coures .. .. 1 5U 2 el 2 b(1 350 A l'heure 2 50 1 3 50 3 50 4 x L. pd= de 1 . premiAre : o, e toaj mure dd tntbgrel~•mont ; le . hnuree „ante. e frsrnunn~•- runt p., ,I,urt d - haute•. 42, rite d' 'lntibe.s, 42 ~~~L11~IRf E P~O~~~DY OAN'YES (ARCULANTE Ll IPANTIN LE .MERRE, rue,. l'AI•e,n NITZ En,rl À ET CARTES DE VISITE aoarni :x b7 Pureau - Ipapeterir ber iaxe RJETS D'ART 6 DE FANTAISIE q—4 Col, d'Objet, pour Cade— se Etrenner Ili FEUILLETON U9 LIITORAL F,IJE BEMTITE7 LES CHAUFFEURS DEUYIÈNIE PARTIE Ix La Loge de la muette .~aitrl Tout léger que fût le terrible chef, peut-être n'aurait-il pu atteindre au milieu des ténèbres . à travers les ravins et les buissons, ce jeune drôle aux pieds nos à l ui ba frayeur donnait des ailes . Si le fils de Fanchette avait eu la pensée de se ca- cher en silence dans une touffe de feuillage, il eût échappé, pour lo moment du moins, à la colère du Brui-Franc :ois . Mais comme nous l ' avons dit, le Petit-Gars-d'I?tréchy était pris do vertige ; tout en courant avec une vitesse effrénée, il continuait à crier de set voix grîdo et perçants: - Ma mure, an secours! ... tna mère, au secours ! y Un a explon d ' arme à fen retentit dans l' intérieur de la forêt, et fut suivie d'un cri déchirant ; puis les appels ces- sèrent, et on n' entendit plus rien . Au milieu d ' une clairière éclairée par la lune, à une centaine de pas de la clairière principale, le Beau-François, son arme encore fumante à la main, regardait un corps inanimé étendu sur l'herbe à ses pieds. Tout à coup, une femme, les cheveux épars, les vêtements déchirés, sortit impé- tueusement du hallier, et s' écria d'une voie qui n'avait plus rien d'humain : - François, c' est - ton fils que tu viens de tuer! Et elle tomba sans mouvement sur le cadavre sanglant du Petit- Gars-d ' EtrPchy. On entendait par intervalles, dans l 'é- loignement, le violon du ménétrier qui jouait un air égrillard. TROISIPME PAI{TIE La Parure en Rubis A quelques lieues seulement des bois de la Muette était situé le château de Méré- ville, qui restait inhabité depuis le com- mencement de la révolution . Ce vieil édi- fice, autrefois le séjour de l 'opulence et de la joie, avait bien souffert, pendant ces dernières années, des injures du tempe et des injures des hommes . Le vent avait brisé les vitres des fenêtres ; la pluie avait percé le toit d'ardoises ; les chemi- nées étaient renversées, les girouettes tor- dues, les murs lézardés . Do Icur côté, les gens du pays, ne comptant plus revoir les anciens possosse•nrs,avaient usé sans façon des terres et de l'habitation comte'• rit, biens leur appartenant . L ' un avait obtenu de la commune l'ant(nisation lie loger ses bostiaux dans les , tcuriea, un autre de serrer ses recoltesdans les pièces du rez- de-chanesée . L'administration locale, sous lo Directoire, avait fait en partie disparaitre ces abus :ruais le mal était ar. rivé à son comble, et l'aristocratique de- meure se trouvait dans le plus complet délabrement. Aussi quel avait était l ' étonnement générnl, quand tout à coup une lettre du chef-lieu du département était ventre ap- prendre au maire de la commune qu ' un décret du pouvoir central avait restitué la terre et le château de la vrnvr , et à la fille du ci-devant marquis de Néréville? On ne pouvait croire d ' abord à cette nou- velle, qui réjouissait les uns et consternait les autres . Mais on ne douta plus, quand on vit sortir d'un coin inconnu de cette vaste habitation un vieux domestique de confiance qui s'était caché là pendant les mauvais ,jours, vivant on ne savait de quoi et attendant un changement qui pa- raissait impuasiLle . Ce brave homme, qui, malgré le danger de Pareilles relations, n ' avait jamais cessé d ' être en correspon- dance secrète avec la marquise, se pro- mena, revêtu d'une antique livrée, dans tout le village et confirma la grande nou- velle . Il annonça qu ' il avait reçu lui- même des ordres ; que ses maltresses 1 A Causa : Ph:,nnar,rC,mtralP , 21, rue Cen- trah• : parnamene Gunit, 1, rue(, ,h .baud. neanolselle lmssédaul ses deux brevets d, s~rP dmtemr d- leçons chez elle eu a do- pendant I, s vacances, au brsoio, prI- I :n •fan au= ,nuu,•ns. S adn+sscr i la Librairie RObsud Y. MUSIQUE MUNICIPALE IBN, It ~'I('Fti IJ'eti'l'l~: Dimanche 21 septembre, de 8 Il à 911 .112 ses Lr : x4,tittl:e UF.N Ltaes 1 La Roberts :ue, all a m- . . SPIIP, .ick 2 La Conforme d'Or, ouv . Biot :3 Lie Fille du Tambour- NIaJor, fantaisie Offenbach 4 La Vallée d'Ossau, v' alse Beouist 5 1{igolelto, movaïquP .. . Verdi t ; LaM q llede•sIi)des,galop ii G. iimothe ÉTAT CIVIL da 18 au 19 septembre 1890 NAIaeA ~, 'eH ; Grisa Louise Albertine, — ldemante Rose Clair, Louise . — Cogne Jale . Uommiq tee. m AamaaxN Niant . eécàa: Niant. BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE DE CANNES l'er ;riwnAre, uptloien rue d Annhee . 24 19 Srp : ee/.re M11 mis m .U• xt idi . h . .o Bar„In :.tn• riduit de .0 S 7 .L(1 7il .0 ThorniniJ•trP `11 .0 21 .rt 23 .m fl':4rnw : .trr 7 m :,s .0 59 Il haut .. •t,. . , W,-ns : 16 Il — Maxuna : 25 .4 üan erndtre au ;ounlhui samedi, ! N heure. .1 •I, station . TLPrmom Fr« 2 : ;,0, Mot de la fin . . — LJm examen de titi d'aimée. — (llu'est ce que le Congo, mou jeune aloi ? C'est un pays bien heureux, Nl'sicur, où il n'y a pas encore d'exa- Iuily~nteur . y, C~i~cw'.sa ~~ 11rCe--77 Nouvelles .--Ainsi quejevou, l'ai an- noncé, le C~ul~eil municipal se réunit ce matin en >éauce extraordinaire. L'ordre du jour porte : Adjudication dit Ça-ino. A propos du Casino, ou affirme 11'1111 pourvoi cri Conseil d'Etat a été rlépo :c filer, au nom de M . Teissier, par àl' Sabatier, avocat à la Cour d'appel de l'arts. - Avortement Ou s'entretient beaucoup, depuis hier soir, d'une grave affaire d'avortement dans la- quelle une sage femme de notre ville serait compromise Ou dit même que cette sage femme n'en serait pas à son coup d'essai. — Hier, un ouvrier menuisier oc- cupé â placer des boiseries au fuite de la salle de l'Athén ;eum, subite- ment pris de vertige, est tombé d'une hauteur d'environ 20 métres . Ce ma- lheureux a été immédiatement trans- porté dans une pharmacie où les prennie•s soies lui ont été donnés. ParUll hasard providentiel, il ne s'est fait que quelques contusions peu gra ,% es aux reins, allaient enfin revenir, plus riche que ,jamais, dans leurs domaines . Il menaça les uns de sa colère, promit sa protection aux autres, et finit par se griser à crédit dans le cabaret du bourg, en l'honneur de ,twéne nrent prochain. Un fait plus significatif encore que les vanteries 'do redire Comtois (ainsi s'ap- pelait lo domestique) fut l'arrivée subite de Daniel Ladrange à Méréville, deux jours après les dépêches reçues par l'au- torité municipale . Daniel était bien connu dans le pays, et ses hautes fonctionsju- diciaires lui donnaient une importance nouvelle . Après terre courte visite au maire, pour justifier des pleins pouvoirs dont sa tante l'avait chargé, il se rendit au château, où le vieux Comtois, pleu- rant d'allégresse, lui montra tiens le plus grand détail ce qui restait de l'antique demeure des marquis de Méréville . Daniel frit trtvs-affligé de l'état de dégradation oit il la trouva ; il eût fallu beaucoup de temps et des sommes considérables pour la réparer complètement . Toutefois, su con- formant à ses instructions, il annonça l'intention de l'aire commencer immédia- tement les réparations les plus urgentes, Pt, en effet, grâce à son activité, archi- tectes et ouvriers étaient à l'enivre de's le lendemain ; on travaillait nuit et jour pour mettre le château en état de recevoir dans le plus bref délai ses légitimes proprié- taires. On devine la cause de cette excessive précipitation ; la marquise, rentrée enfin par le cré~'it de non neveu dans la pro- priété de ce domaine de famille, éprouvait LA MORT DE M . ADOLPHE SICARD Hier soir, on apprenait à Nice que M . Adolphe Sicard, ancien direc- teur de la Caisse de Crédit de Nice, avait été trouvé mort dans sa villa de Saint-Jean, prés Villefranche. D'aucuns assuraient que NI . Sicard avait mis volontairement lin A ses jours, d'autres affirmaient au con- traire qu'il avait succombé aux sui- tes d'une attaque d'apoplexie. Voici le récit des journaux de Ni- ce au sujet de la mort de l'ancien di- recteur de la Caisse de Crédit de Nice : LP Phare : Noua apprenons le déeèi de NI . Sicard, an .•ien directeur de la Caisse de Crédit de, Nice, mort hier ma- tin dance sa villa de St-Jean de Villefran- che, d'une attaque d'apoplexie fon- drovante,. È . Peta Nifois : LP bruit s'était ré- pandu hier en ville que M . Sicard s'était suicidé dane sa villa de St-Jean. Un de nos collaborateurs se rendait iinmédiatPment à St Jean et voici les renseignement3 qu'il recueillait Ni . A . Sicard ,'•tait parti depuis trois jour, s^nb•mem .1e sa villa de Cimiez pour s'iustdlPr dans sx mag•tifigoe villa de Ste-Jean . Les habitants de hameau l'avaient ver deux on trois fois seulement et avaient remarqué sur sa ph,isionontie des traces de soucis : il était taciturne et n'adraissait la parole à personne. Ilier matin, n 8 heures, le jardinier de la villa incerta dans la chambre do M . Si- eur.] pour lui porter set collation habituelle. La porte de cette chambre était fermée cmrtrairernent n l'habitude . Surpris et inquiet, le jardinier frappa doucement d'ahord, joli ., plis fort, et à plusieurs re- prises . Personne m, répondit et pris d'un funèbre pressentiment, il s'empressa de faire partde . sec ingniédldos à M . Mali- vert,juge de paix de Villefranche, lequel se transports immédiatement sur les lieux et fit ouvrir la porte de la chambre. Ilélas ! ce qu'on redoutait n'était que trop vrai. Sur le lit était étendre le cadavre de M. Sicard, Un médecin requis en toute hâte, a déclaré que le décès remontait à quel- gtlea heurta . C'est pendant la nuit que le malheureux avait accompli son suicide. Uri réchaud de charbon était éteint au milieude la chambre. Le docteur a constaté qu'avant de se coucher pour laisser faire son centre à l'acide carbonique, M . Sicard s'était fait plusieurs piqûres de morphine pour s'en- dormir. Prés du lit, bien en vue, sur la table de nuit, on a trouvé trois lettres, deux cachetées qui ont été saisies par M . le juge de paix . La troisième était ouverte, et d'une main fébrile, 111 . Sicard y avait écrit quelques lignes, priant de prévenir sa femme. Madame Sicard se trouve actuellement à vichy. Prévenue par 1épéchela pauvre veuve est atten'ftie aulourd'hun. Le j :ag, de paix, après avoir procédé à une enquête minutieuse, a apposé les scellés sur la villa. L'Felairiur : NI . 5 .. . qui a occupé il y a quelques années une haute situation financière à Nice, a été trouvé mort, hier matin, à 10 heures, dans une villa qu'il possédait aux environs de notre ville. Mme 5 . .,, qui se trouve en ce moment dans une ville d'eaux, a été prévenue té- une mortelle impatience de quitter la pe file maison de Saint-Maurice, pour venir s'installer dans cette maison où elle avait été si heureuse. Un mois, disait-on, était nécessaire pqur l'achèvement des travaux les plus prPssants ;mais la marquise n'eut pas la force d'attendre que lo mois fût expiré . En apprenant gn'enfin un apfar- tentent était à peu pri.•s habitable et à peu près meublé, elle ne put tarder davantage. Elle monta dans une voiture de poste avec Maria et Daniel, et elle arriva inopi- nément à Méréville, au milieu des rnoel- lon .c et des échafaudages qui semblaient devoir Foudre le château inabordable pour longtemps encore. Ce retour était donc prématuré ; les dames, habituées au bien-être, allaient être déplorablement logées pour passer un hiver qui s'annonçait déjà comme ri- goureux . Mais la marquise, dans sajoie, avait réponse à toutes les plaintes, s'ac- commodait de tout . Les mars du parc et du jardin avaient de larges brèches qui livraient passage aux rôdeurs et aux ani- maux errants ; on fermerait provisoire- ment ces bnvches avec des épines . Les ap- partements étaient humides : on couperait du bois et l'on ferait de grands f•ux pour combattre le froid et l'humidité . Les mou- bles étaient vieux, vermoulus, peu com- modes : Comtois, devenu maintenant un factotum affairé, promettait d'y pourvoir. (La mite d demainj

GIl1RALDI, TAILLEUR BLANCarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1890/Jx5_Littoral... · ndicale demande t)nles, venant d'Alexandrie, . C'est le que cette dist•ibulioir

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LF LITT02i•A.L

Pi,•rre,

nvnrr•hand

de• p ;api•rs p,•i,A ,

5 fr . dnllln• 2G nu 27 num e rus aux cochers- Léon Bit gen, colleur b• papi . rv

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roui, la

Municipalité1 fr . -

Attiré

Georges, col6 tir J,• pa- l' :Ais I,>-Baies ,parait il,

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peint., 1 fr. - Allant nu•, 1

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- lel ' n ' a promesse.J . Samson,

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Chaunl .1rx, ~'•,•upe e_u ce, i

mnenl de cette ques-1 fr . -

Énunanne'1

Agand, 5 l 'r .

- J, tio11, aussi délicate qu'importante.Jadot, 2 fr . - M . MarizPt, 1 fr . - Mo- ---F4Tel, 1 fr . - 1{ . Ccunin, 2 fr . - F . Blan-con Dlignon, 1 fr . -

Vve Marius, t fr . Passa Be $niveau de la rue d'ARLi-- Miel-- Demour, route de Gra"P . 1 fr. bes . - Conformémctil A la (-viande- M. Martel, 1 fr . - Liautaud, 2 fr .

- de

la

Nluuiripnlilé,

la

Cie I lE . HéLrénrd, 1 fr . - Rapbaud Antoine, pour permettre aux voitures

d'éviter1 fr . - Coun'ier Vital . 2 fr . - Anony-

une trop longue attelae

aux

barrié-aie, 1 fr . - Nlelitoto Carlo, 2 fr .-

Gay-res lorsqu'elles

sont

fermées,

vientdon,

i fr . - Conaoliet,

1 fr . - A . Tais- ale faire établir, et

passage i.niveauPseire, 2 fr .

--

L . Calixte, 1 fer

- Mar- de la rue d 'Autibes,

tel

nuit

élevé

ter, 1 fr . - lluorus, 1 fr . -

Coulomb, nl

lihid'lsslé

u pan illorl

blanc

quiser

tlla

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e(mite5 fr . - G . T- iss-ir•, 1 fr .

-

Illieraour, A

s~)u

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lernrrossi,•r,

3 fr.

-

Mnlivert,

carrossier, garde lorsque les barriéresde ce pas-

2l fr . - ('arbon•1, tnpisvier, 5

fr . - Ca- sage A niveau seront fvrluées et quife,

1 fr . — Siyade De ''niré, libraire, 1 fr. sera amené dés ieur• ouverture.- Chalut, ciné, 1 fr . -- Au loli Ernest, Ce mo sert mis eu service à dater

duinstituteur .

1

fer . t er octobre

p',nchaiu .

Le

signalA

,,,aire tee seraempluyé vue pendant lejou'.

NOS COCHERS Ville de Cannes.- Enrpr•a)ihdr'3- millions en obligations 1 010 .- Emis-

La mumic•ipalité est

saisie

eu

ce lion de 1881 •moment d'une demande qui lui a étS 14 tirage du 20 septembre LR90.adressée par le Conseil d'administra- Liste (le, 22 muni?ros sortis :lion de la Chaalbre syndicale des pa- 14

345

1113

1124

1160

1161)trous

(rochers de

notre ville . 1501

1516

15 .281551

1740

1816a L- décisions prises par les pa- 1

241(1

•2411

2479

2528

257 .2

2747étr

IIv cochers ont été diL•l,•s

dit lu 2x4(1

21 910

2937

- t -14

o.tLl,demande eu question, parla volontéterme de sauvegarder les iutéréts du Obligations restant

rembourser :Syndicat, tout en cherchait I :unélio_

7120 'i ira g' • :

2

1371

1757

26ip,ration du service, afin de satisfaire la 12,•

Tirage :

3

85 .291 ;7

11 :14Colonie étrangère, (laits les limites du 1262

1347

2861possible,

désirant

que

colle-ci

em- 1

13e

Tii ;rg-

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717porte uu boit souvenu' du service des 4:18

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1819 2298 2314 2405 2609yoltures pendant sou séjour il Can- 2676

'2859.tees• n 1

Les obligati,ms sorties seront rem-Parmi les vieux formulés par la 1

bouI, ;ibles le :il ja11Nier prochain.Chambre syndicale des patrons co-(•fiers, le plus

important,

sans

con-tredit, est celui qui a t r ait à la dist•i_ Soixante-dix

mille cailles vivan-huliou dos uurnel ruset à la !imitation tes, ont étéanpnrtéc> hier A

Nlalseilledu nombre de ces numéros, par le Vigrr, de- Nlc-sager•ies

mari-La Chambre

Syndicale demande t)nles,

venant d'Alexandrie, . C'est leque

cette dist•ibulioir

soit

faite par premier arrivage de la

saison .

Cesune Comrtlission compo..ée d'un cer- I oiseaux out

été

pri .

au

filet à

leurlatte

uoulbre

de conseillers munici- arrivée eu terre d'Egypte.

eaux et de membres du Svndicat;que le nombre de numéros soit réduit Une Ecole Professionnelle .- I:F-A 200, eu en

opérant la

distribution col,

prntesslollllelle

Fabre, il Aix

(Boit-cri septembre, et que les derniers ne elles do- ltbime-),

qui

compte déjà vingt-soient délivrés qu en janvier, en doit- cinq années d'existPncP, éprend

do jour etemeut la

référence, à

mérite

é g al,P

o jour

une

extension

plus

considérable,•eux cochers résidant à Calmes ; que Nous la

Proni n rndOnv

sint eialemnut auxles demandes formulées par les voi- jennrs gens qui

veulent

entrer dans IPeturiers

d 'Aix-les- llailis

soient

conte- ad q linistrations

des

Ponts -et- Chaus-plètement

écartées,

faisant en cela séea, des enclos, de l a Marine .

racle de réciprocité .

MPért 1arf-lion

pour les

Eeoles

d ' Arts

et llféiers,Voici pou rquoi la Chambre sy'ndi- etc. ..

cale des patrons cochers de Cannes S'adresser h M . Fabre, licencié ès nie-de Fraude

l'exclusion

complète

des thérn ;atiques, dirertelar.loueurs d'Aix les-Bains.

Le

ter juin

1889,

Ni .

le

Maired'Aix-les Bains

écrivait

la

lettre ci- Aimez-vous 1a bouillabaisse

auxdessous à Ni . le Maire de Cannes : tranches dorées? Si oui, allez dematu

Bien

la

Charrdne

Syndicale desquoau Tri.: as, Nous trous donnerez des

roiheriers d' Ain-les-Bains ait demandd lauouNel!es de celle que vous mangerezau 1{estaurant Subi.

suppression ronrpl;te des nrun4ros accordesaux roituriere de Cannes et que la muni-cipalité

de Cannes n ' ait

pas donné

desnuméros

à nos

maîtres

voituriers,

notes on

nous

demande d••

tous

côtés

seavons néanmoins concédé 4 ou 5 numéros

le dépôt detrouve

la Luhnn rryrnératrire duD' .Nni Il qui obtient chiqua four

un si grandà vos administrés ; si la saison

prochaine nu•'è-

pour

arn% te,

la

chute

des cheveux,vous donnez one

quinzaine de numéros enlever les pellmules et rendre la

chevelureà

nos

voituriers,

noirs en donnerons de souple, abondante et soyeuse.notre rob•. 8 on 10 aux vôtres . Nous rappelons

que

le

flacon de 3 fr . se

La Municipalité de Cannes à bientrouve

chez

les

pharmaciens,

coiffeurs

etparfumeurs.

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RJETS D'ART 6 DE FANTAISIEq—4 Col, d'Objet, pour Cade— se Etrenner

Ili

FEUILLETON U9 LIITORAL

F,IJE BEMTITE7

LES CHAUFFEURS

DEUYIÈNIE PARTIE

Ix

La Loge de la muette.~aitrl

Tout léger que fût le terrible chef,peut-être n'aurait-il pu atteindre au milieudes ténèbres . à travers les ravins et lesbuissons, ce jeune drôle aux pieds nos à

lui ba frayeur donnait des ailes . Si le fils

de Fanchette avait eu la pensée de se ca-cher en silence dans une touffe de feuillage,il eût échappé, pour lo moment du moins,à la colère du Brui-Franc:ois . Mais commenous l 'avons dit, le Petit-Gars-d'I?tréchyétait pris do vertige ; tout en courantavec une vitesse effrénée, il continuait àcrier de set voix grîdo et perçants:

- Ma mure, an secours! . . . tna mère,au secours !

y Una

explon d 'arme à fen retentit

dans l' intérieur de la forêt, et fut suivied'un cri déchirant ; puis les appels ces-sèrent, et on n' entendit plus rien .

Au milieu d ' une clairière éclairée par lalune, à une centaine de pas de la clairièreprincipale, le Beau-François, son armeencore fumante à la main, regardait uncorps inanimé étendu sur l'herbe à sespieds.

Tout à coup, une femme, les cheveuxépars, les vêtements déchirés, sortit impé-tueusement du hallier, et s' écria d'unevoie qui n'avait plus rien d'humain :

- François, c' est - ton fils que tu viensde tuer!

Et elle tomba sans mouvement sur lecadavre sanglant du Petit- Gars-d ' EtrPchy.

On entendait par intervalles, dans l 'é-loignement, le violon du ménétrier quijouait un air égrillard.

TROISIPME PAI{TIE

La Parure en Rubis

A quelques lieues seulement des bois dela Muette était situé le château de Méré-ville, qui restait inhabité depuis le com-mencement de la révolution . Ce vieil édi-fice, autrefois le séjour de l 'opulence et dela joie, avait bien souffert, pendant cesdernières années, des injures du tempe etdes injures des hommes . Le vent avaitbrisé les vitres des fenêtres ; la pluieavait percé le toit d'ardoises ; les chemi-

nées étaient renversées, les girouettes tor-dues, les murs lézardés . Do Icur côté, lesgens du pays, ne comptant plus revoir lesanciens possosse•nrs,avaient usé sans façondes terres et de l'habitation comte'• rit,biens leur appartenant . L ' un avait obtenude la commune l'ant(nisation lie logerses bostiaux dans les , tcuriea, un autre deserrer ses recoltesdans les pièces du rez-de-chanesée . L'administration locale,sous lo Directoire, avait fait en partiedisparaitre ces abus :ruais le mal était ar.rivé à son comble, et l'aristocratique de-meure se trouvait dans le plus completdélabrement.

Aussi quel avait était l ' étonnementgénérnl, quand tout à coup une lettre duchef-lieu du département était ventre ap-prendre au maire de la commune qu ' undécret du pouvoir central avait restituéla terre et le château de la vrnvr, et à lafille du ci-devant marquis de Néréville?On ne pouvait croire d ' abord à cette nou-velle, qui réjouissait les uns et consternaitles autres . Mais on ne douta plus, quandon vit sortir d'un coin inconnu de cettevaste habitation un vieux domestique deconfiance qui s'était caché là pendant lesmauvais ,jours, vivant on ne savait dequoi et attendant un changement qui pa-raissait impuasiLle . Ce brave homme, qui,malgré le danger de Pareilles relations,n ' avait jamais cessé d 'être en correspon-dance secrète avec la marquise, se pro-mena, revêtu d'une antique livrée, danstout le village et confirma la grande nou-velle . Il annonça qu ' il avait reçu lui-même des ordres ; que ses maltresses

1 A Causa : Ph:,nnar,rC,mtralP, 21, rue Cen-trah• : parnamene Gunit, 1, rue(,,h .baud.

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1

La Roberts :ue, all a m- . . SPIIP, .ick2

La Conforme d'Or, ouv . Biot:3

Lie

Fille

du

Tambour-NIaJor,

fantaisie Offenbach4

La Vallée d'Ossau, v' alse Beouist5

1{igolelto,

movaïquP . . . Verdit ;

LaM q llede•sIi)des,galopii

G. iimothe

ÉTAT CIVIL da 18 au 19 septembre 1890NAIaeA ~, 'eH ;

Grisa Louise Albertine, — ldemante RoseClair, Louise . — Cogne Jale . Uommiq tee.

m AamaaxNNiant .

eécàa:Niant.

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE DE CANNESl'er ♦ ;riwnAre, uptloien rue d Annhee . 24

19 Srp : ee/.re M11

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—W,-ns : 16 Il — Maxuna : 25 .4

üan erndtre au;ounlhui samedi, ! N heure..1 •I, station . TLPrmom Fr« 2: ;,0,

Mot de la fin .. — LJm examen detiti d'aimée.

— (llu'est ce que le Congo, moujeune aloi ?

C'est un pays bien heureux,Nl'sicur, où il n'y a pas encore d'exa-Iuily~nteur .

y,C~i~cw'.sa ~~ 11rCe--77

Nouvelles.--Ainsi quejevou, l'ai an-noncé, le C~ul~eil municipal se réunitce matin en >éauce extraordinaire.L'ordre du jour porte : Adjudicationdit Ça-ino.

A propos du Casino, ou affirme11'1111 pourvoi cri Conseil d'Etat a été

rlépo :c filer, au nom de M . Teissier,par àl' Sabatier, avocat à la Courd'appel de l'arts.

- Avortement Ou s'entretientbeaucoup, depuis hier soir, d'unegrave affaire d'avortement dans la-quelle une sage femme de notre villeserait compromise Ou dit même quecette sage femme n'en serait pas àson coup d'essai.

— Hier, un ouvrier menuisier oc-cupé â placer des boiseries au fuitede la salle de l'Athén ;eum, subite-ment pris de vertige, est tombé d'unehauteur d'environ 20 métres . Ce ma-lheureux a été immédiatement trans-porté dans une pharmacie où lesprennie•s soies lui ont été donnés.ParUll hasard providentiel, il ne s'estfait que quelques contusions peugra,% es aux reins,

allaient enfin revenir, plus riche que,jamais, dans leurs domaines . Il menaçales uns de sa colère, promit sa protectionaux autres, et finit par se griser à créditdans le cabaret du bourg, en l'honneur de,twéne nrent prochain.

Un fait plus significatif encore que lesvanteries 'do redire Comtois (ainsi s'ap-pelait lo domestique) fut l'arrivée subitede Daniel Ladrange à Méréville, deuxjours après les dépêches reçues par l'au-torité municipale . Daniel était bien connudans le pays, et ses hautes fonctionsju-diciaires lui donnaient une importancenouvelle . Après terre courte visite aumaire, pour justifier des pleins pouvoirsdont sa tante l'avait chargé, il se renditau château, où le vieux Comtois, pleu-rant d'allégresse, lui montra tiens le plusgrand détail ce qui restait de l'antiquedemeure des marquis de Méréville . Danielfrit trtvs-affligé de l'état de dégradationoit il la trouva ; il eût fallu beaucoup detemps et des sommes considérables pour laréparer complètement . Toutefois, su con-formant à ses instructions, il annonçal'intention de l'aire commencer immédia-tement les réparations les plus urgentes,Pt, en effet, grâce à son activité, archi-tectes et ouvriers étaient à l'enivre de's lelendemain ; on travaillait nuit et jour pourmettre le château en état de recevoir dansle plus bref délai ses légitimes proprié-taires.

On devine la cause de cette excessiveprécipitation ; la marquise, rentrée enfinpar le cré~'it de non neveu dans la pro-priété de ce domaine de famille, éprouvait

LA MORT DE M . ADOLPHE SICARD

Hier soir, on apprenait à Nice queM . Adolphe Sicard, ancien direc-teur de la Caisse de Crédit de Nice,avait été trouvé mort dans sa villade Saint-Jean, prés Villefranche.D'aucuns assuraient que NI . Sicardavait mis volontairement lin A sesjours, d'autres affirmaient au con-traire qu'il avait succombé aux sui-tes d'une attaque d'apoplexie.

Voici le récit des journaux de Ni-ce au sujet de la mort de l'ancien di-recteur de la Caisse de Crédit deNice :

LP Phare : Noua apprenons le déeèide NI . Sicard, an .•ien directeur de laCaisse de Crédit de, Nice, mort hier ma-tin dance sa villa de St-Jean de Villefran-che, d'une attaque d'apoplexie fon-drovante,.

È . Peta Nifois : LP bruit s'était ré-pandu hier en ville que M . Sicard s'étaitsuicidé dane sa villa de St-Jean.

Un de nos collaborateurs se rendaitiinmédiatPment à St Jean et voici lesrenseignement3 qu'il recueillait

Ni . A . Sicard ,'•tait parti depuis troisjour, s^nb•mem .1e sa villa de Cimiezpour s'iustdlPr dans sx mag•tifigoe villade Ste-Jean . Les habitants de hameaul'avaient ver deux on trois fois seulementet avaient remarqué sur sa ph,isionontiedes traces de soucis : il était taciturne etn'adraissait la parole à personne.

Ilier matin, n 8 heures, le jardinier dela villa incerta dans la chambre do M . Si-eur.] pour lui porter set collation habituelle.La porte de cette chambre était ferméecmrtrairernent n l'habitude . Surpris etinquiet, le jardinier frappa doucementd'ahord, joli ., plis fort, et à plusieurs re-prises . Personne m, répondit et pris d'unfunèbre pressentiment, il s'empressa defaire partde. sec ingniédldos à M . Mali-vert,juge de paix de Villefranche, lequelse transports immédiatement sur les lieuxet fit ouvrir la porte de la chambre.

Ilélas ! ce qu'on redoutait n'était quetrop vrai.

Sur le lit était étendre le cadavre de M.Sicard, Un médecin requis en toute hâte,a déclaré que le décès remontait à quel-gtlea heurta . C'est pendant la nuit que lemalheureux avait accompli son suicide.

Uri réchaud de charbon était éteint aumilieude la chambre.

Le docteur a constaté qu'avant de secoucher pour laisser faire son centre àl'acide carbonique, M . Sicard s'était faitplusieurs piqûres de morphine pour s'en-dormir.

Prés du lit, bien en vue, sur la tablede nuit, on a trouvé trois lettres, deuxcachetées qui ont été saisies par M . lejuge de paix . La troisième était ouverte,et d'une main fébrile, 111 . Sicard y avaitécrit quelques lignes, priant de prévenirsa femme.

Madame Sicard se trouve actuellementà vichy.

Prévenue par 1épéchela pauvre veuveest atten'ftie aulourd'hun.

Le j :ag, de paix, après avoir procédé àune enquête minutieuse, a apposé lesscellés sur la villa.

L'Felairiur : NI . 5 . . . qui a occupé il ya quelques années une haute situationfinancière à Nice, a été trouvé mort, hiermatin, à 10 heures, dans une villa qu'ilpossédait aux environs de notre ville.

Mme 5 . .,, qui se trouve en ce momentdans une ville d'eaux, a été prévenue té-

une mortelle impatience de quitter la pefile maison de Saint-Maurice, pour venirs'installer dans cette maison où elle avaitété si heureuse. Un mois, disait-on, étaitnécessaire pqur l'achèvement des travauxles plus prPssants ;mais la marquise n'eutpas la force d'attendre que lo mois fûtexpiré . En apprenant gn'enfin un apfar-tentent était à peu pri.•s habitable et à peuprès meublé, elle ne put tarder davantage.Elle monta dans une voiture de posteavec Maria et Daniel, et elle arriva inopi-nément à Méréville, au milieu des rnoel-lon .c et des échafaudages qui semblaientdevoir Foudre le château inabordable pourlongtemps encore.

Ce retour était donc prématuré ; lesdames, habituées au bien-être, allaientêtre déplorablement logées pour passerun hiver qui s'annonçait déjà comme ri-goureux . Mais la marquise, dans sajoie,avait réponse à toutes les plaintes, s'ac-commodait de tout . Les mars du parc etdu jardin avaient de larges brèches quilivraient passage aux rôdeurs et aux ani-maux errants ; on fermerait provisoire-ment ces bnvches avec des épines . Les ap-partements étaient humides : on couperaitdu bois et l'on ferait de grands f•ux pourcombattre le froid et l'humidité . Les mou-bles étaient vieux, vermoulus, peu com-modes : Comtois, devenu maintenant unfactotum affairé, promettait d'y pourvoir.

(La mite d demainj