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« Etude des anisoptères et préconisations de gestion concernant les cours d’eau de la Sèvre nantaise (de Boussay à Gorges) et de la Maine (de Remouillé à Château-Thébaud) » Rapport annuel 2012 1ère année d’étude Appel à projets pluriannuels Biodiversité 2011 Pour le Groupe Naturaliste Loire-Atlantique, le 20 décembre 2012, Patrick Trécul et Thomas Cherpitel

Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

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Page 1: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

« Etude des anisoptères et préconisations de gestion concernant les cours d’eau de

la Sèvre nantaise (de Boussay à Gorges)

et de la Maine (de Remouillé à Château-Thébaud) »

Rapport annuel 2012

1ère année d’étude Appel à projets pluriannuels Biodiversité 2011

Pour le Groupe Naturaliste Loire-Atlantique, le 20 décembre 2012,

Patrick Trécul et Thomas Cherpitel

Page 2: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Sommaire :

P. 3 : Introduction

P. 4 : Mise en œuvre et participants au projet

P. 5 : Méthodologie

P. 6 et 7 : Cartographie des sections et de leurs sous-sections

P. 8 à 12 : Résultats

P. 12 : Bilan financier de l’année écoulée

P. 12 : Conclusion pour l’année 2012 et perspectives pour 2013 et 2014

P. 13 : Annexes

Page 3: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Introduction :

Les cortèges d’odonates anisoptères liés aux grands cours d’eau de la région, hormis peut-être la Loire, sont forts méconnus. Or, certains taxons présentent, à juste titre, un caractère bio-indicateur qui intéresse les établissements publics et les structures syndicales gestionnaires des cours d’eau et de leurs dépendances (ripisylves, berges…). De plus, les libellules sont des indicateurs précieux en ce qui concerne la définition des trames bleues, lesquelles font parties, depuis 2007, d’un des grands projets nationaux français issus du Grenelle de l'Environnement. Devant être déclinées au sein des documents d’urbanisme, elles devraient devenir, avec les SDAGE, un des outils majeurs de restauration écologique du territoire pour la France.

C’est à travers un programme de collectes d’exuvies, méthode d’étude souple, sans incidences sur les habitats et les peuplements, et qui permet d’obtenir une vision représentative de l’odonatofaune d’un cours d’eau, que le GNLA (Groupe Naturaliste Loire-Atlantique) avait souhaité porter un projet au titre de l’ « Appel à projets pluriannuels Biodiversité 2011 ». Cette technique permet d’attester de l’autochtonie des espèces et d’obtenir des informations sur les préférences écologiques des espèces durant leur développement larvaire.

Notre projet concerne, en Loire-Atlantique, 2 portions de cours d’eau pour un linéaire avoisinant 30 km. Du moulin de la Grossière à Boussay, jusqu’au Liveau à Gorges, la Sèvre nantaise parcourt un peu plus de 16 km et offre un profil original, très encaissé entre les coteaux granitiques et interrompu par de nombreux seuils et chaussées (22). La Maine, issue de la réunion de la Grande Maine et de la Petite Maine, est le principal affluent de la Sèvre Nantaise. De sa source aux Herbiers jusqu’à sa confluence avec la Sèvre Nantaise à St Fiacre sur Maine, elle parcourt 68 km. La portion qui nous intéresse est celle située entre Remouillé (Moulin d’Ecomard) et Château-Thébaud (Pont-Caffino) en Loire-Atlantique (14 km). Ce tronçon offre de nombreux points communs avec la Sèvre Nantaise dans sa portion d’étude : un encaissement marqué entre les coteaux granitiques, un impact important des ouvrages hydrauliques (7 seuils et chaussées) et une proximité des cortèges odonatologiques connus avant la mise en oeuvre de l’étude. Plusieurs observations d’imagos, relatives aux 7 taxons visés, étaient connues à proximité immédiate des deux cours d’eau : l’Aeschne paisible (Boyeria irene), l’Aeschne printanière (Brachytron pratense) le Gomphe vulgaire (Gomphus vulgatissimus), le Gomphe à pinces (Onychogomphus f. forcipatus), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), la Cordulie métallique (Somatochlora metallica) et la Libellule fauve (Libellula fulva). Mais ces simples observations, pour la plupart assez anciennes, ne permettent pas de rendre compte de l’utilisation des habitats par ces libellules, ne serait-ce qu’en termes de reproduction et de développement. Faute d’une prospection plus systématique et « rationnelle », ces cours d’eau restaient des plus méconnus à cet égard. Compte-tenu de l’effort de mobilisation que demande le protocole (12 personnes officiant le même jour, à deux reprises dans la saison), notre association ne pouvait assurer à elle seule la prospection et l’analyse des données (aucun appui salarié, l’association GNLA n’est composée que de bénévoles). De plus, il nous paraissait hautement préférable d’associer d’emblée plusieurs structures naturalistes, dans un souci de mutualisation de la connaissance, et dans une optique d’essaimage d’une telle opération à d’autres rivières du département et de la région. Ainsi, une autre association participe à cette opération, à savoir le GRoupe d’ETude des Invertébrés Armoricains (GRETIA). Notre projet s’inscrit d’ailleurs dans une démarche coordonnée par le GRETIA d’études simultanées des anisoptères sur plusieurs rivières de la région. Des membres de Bretagne Vivante, association porteuse d’un projet semblable sur la vallée de l’Erdre, se sont d’ailleurs joints à nos prospections.

Photo : Bénévole studieux lors de la journée de formation (P. Trécul)

Photo : Exuvies de Gomphus pulchellus (P. Trécul)

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Page 4: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Mise en œuvre et participants au projet :

Hiver 2012 : Réunions et échanges préparatoires entre le GRETIA

et le GNLA

19 avril 2012 : Journée de formation commune pour les participants aux deux projets « odonates » de Loire-Atlantique

(projet Sèvre et Maine et projet Erdre)

27 mai 2012 : 1ère journée de récolte d’exuvies sur la Sèvre Nantaise

1er juillet 2012 :

2ème journée de récolte d’exuvies sur les mêmes tronçons de la Sèvre Nantaise

Mai à août 2012 : Détermination des exuvies

Décembre 2012 :

Rédaction du rapport de la 1ère année d’étude

Participants au projet « Odonates Sèvre et Maine"

Nom Structure Présent

journée de formation

Récolte 27 mai 2012

Récolte 01 juillet

2012 Détermination des exuvies

Participation au rapport

TRECUL Patrick GNLA oui X X X X BAUZA Laurent GNLA oui X X X

LIVOIR Brice GNLA oui X X X VIAUD Alexis BV / GNLA oui X X X

GOURAUD Clément GNLA oui X X OUVRARD Patrice GNLA oui X X X MARTIN Charles BV / GNLA oui X X

STEVANT François GNLA non X HERBRECHT Franck GRETIA oui X X X BOUREAU Anthony GNLA non X

CHERPITEL Thomas GRETIA oui X X X X ANGOT Dorian GNLA non X

HOUALET Caroline GNLA non X THAL Freddy GNLA non X X

Photo : Lots d’exuvies stockés avant analyse (P. Trécul)

Photo : Quelques bénévoles au départ d’une session de récolte (P. Trécul)

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Page 5: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Méthodologie :

Les deux sections de cours d’eau considérées représentant un linéaire cumulé d’environ 30 km, nous proposions à l’origine du projet, de prospecter de façon exhaustive la totalité de ce linéaire. Considérant qu’une distance de 4 km pouvait être couverte par jour et par canoë (recherche d’exuvies sur les deux rives), la prospection nécessitait d’organiser une opération avec 3 canoës (et deux naturalistes dans chaque canoë) œuvrant simultanément sur le linéaire attribué. De cette manière, il était possible de prospecter chaque année environ 10 km de linéaire (soit un tiers du linéaire total concerné sur les deux cours d’eau). Sur 3 années, nous aurions pu prospecter ainsi les 30 km de cours d’eau sur leurs deux rives, et ce à deux reprises chaque année. Compte tenu de la phénologie propre aux espèces considérées, deux opérations successives de collecte d’exuvies doivent s’organiser au cours d’une même saison.

Ces estimations se sont avérées trop optimistes. Il s’est avéré qu’un équipage ne pouvait collecter des exuvies, exhaustivement, sur une journée entière, que sur un linéaire d’environ 1,5 km et sur une berge seulement. La mobilisation des bénévoles, plus importante que prévue, a permis de constituer 6 équipages au lieu de 3 et a permis de pallier en partie à cette surestimation. Pour cette première année, ce sont donc environ 4,5 km linéaires de cours d’eau qui ont pu être prospectés (sur les deux berges). Nous devons nous rendre à l’évidence, sur les trois années d’études, la prospection exhaustive ne pourra couvrir que 50% de ce qui avait été envisagé. Après réflexion, cette remise en cause reste mineure puisque l’intérêt majeur de l’étude ne repose pas sur la « quantité » de linéaire prospecté, mais sur la « qualité » du relevé, l’analyse multicritère future étant réalisée à l’échelle cumulée de toutes les études régionales coordonnées par le GRETIA. Ainsi, pour cette première année d’étude, six sections ont été étudiées : le terme de « section » correspondant au linéaire parcouru sur une berge par un équipage en canoë (soit environ 1,5 km). Une fiche d’inventaire a été dressée lors des réunions préparatoires (cf. annexes). Les récolteurs d’exuvies ont rempli une fiche par sous-section homogène parcourue (en termes d’ombrage, de ripisylve, de conformation des berges, de granulométrie sédimentaire, de nature de la végétation aquatique…). Les lots d’exuvies récoltés seront individualisés et référencés sur la base de cette nouvelle découpe en sous-sections.

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Page 6: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Cartographie des sections et de leurs sous-sections :

Section 3 : 11 sous-sections

Section 4 : 11 sous-sections

Section 1 : 15 sous-sections

Section 2 : 15 sous-sections

Boussay

Boussay

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Page 7: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Section 5 : 11 sous-sections

Section 6 : 16 sous-sections

Gétigné

Photos : Boyeria irene, une des espèces recherchées et herbier de nénuphars sur la Sèvre à Boussay (P. Trécul, B. Livoir)- 7 -

Page 8: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Résultats :   27/05/12  01/07/12  Total deux sessions 

Espèces  Nb exuvies  %  Nb exuvies  %  Nb exuvies  % 

Gomphus pulchellus   1176 99,07 826 81,62  2002 91,04

Onychogomphus forcipatus forcipatus   0 0 84 8,30  84 3,82

Boyeria irene   0 0 77 7,61  77 3,50

Somatochlora metallica metallica   0 0 14 1,38  14 0,64

Gomphus vulgatissimus   5 0,42 2 0,20  7 0,32

Orthetrum cancellatum   0 0 7 0,69  7 0,32

Libellula fulva   1 0,08 0 0  1 0,05

Anax imperator Leach  0 0 1 0,10  1 0,05

Espèce indéterminée  5 0,42 1 0,10  6 0,27

Total  1187 100 1012 100  2199 100

La figure ci-dessous permet de se rendre compte plus facilement de la répartition temporelle des exuvies récoltées, et de la très nette dominance de G. pulchellus, quelque soit la section concernée au cours des deux sessions. D’un cortège composé quasiment uniquement de cette espèce au cours de la première session (3 espèces en tout), on passe à un cortège toujours dominé par G. pulchellus mais composé de 7 espèces lors du second passage. Le cortège d’espèces qui se dessine est celui d’un cours d’eau plutôt lent. G. pulchellus est présent en très grande quantité et les espèces plus rhéophiles telles que G. vulgatissimus, O. forcipatus et B. irene sont présents en faible quantité.

Plusieurs individus adultes de Libellula fulva ont été observés, contre une seule exuvie récoltée. Ce problème est redondant dans les prospections exuvies en canoë (F. Herbrecht, comm. pers.). L’espèce affectionne certainement les herbiers d’hélophytes denses pour émerger, ce qui rend la découverte de ses exuvies beaucoup plus difficile. Une information intéressante est l’absence d’exuvies d’Oxygastra curtisii et de Brachytron pratense, qui représentaient deux espèces « phares » de la recherche de par leurs statuts nationaux et régionaux et du fait d’observations répétées d’imagos les années précédentes. La question de leur autochtonie sur la Sèvre Nantaise dans les sections étudiées est donc posée. Les adultes observés viendraient peut-être d’ailleurs...

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Page 9: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Les deux prochaines années d’étude, en aval sur la Sèvre et sur la Maine, nous apporteront des éléments de compréhension. A l’issue de cette seule première année, le travail d’analyses multifactorielles n’a pas été commencé, il ne prendra de sens qu’en effectuant un travail statistique au niveau régional, à l’issue des trois années d’étude, avec les très nombreuses données que cela représentera. Voici le tableau et les cartes présentant la densité d’exuvies par sous-section homogène. Ils démontrent clairement une attractivité plus forte pour certaines d’entre elles, et au contraire une désaffection de certaines autres :

Sous-section Nb exuvies Longueur de la sous-section (mètres) Densité (nb exuvies/100 m)

1.1 13 37 35,13513514 1.2 17 42 40,47619048 1.3 21 79 26,58227848 1.4 47 120 39,16666667 1.5 10 50 20 1.6 105 250 42 1.7 7 125 5,6 1.8 8 40 20 1.9 21 165 12,72727273 1.10 3 105 2,857142857 1.11 0 38 0 1.12 12 79 15,18987342 1.13 32 222 14,41441441 1.14 42 406 10,34482759 1.15 32 161 19,8757764 2.1 32 29 110,3448276 2.2 32 75 42,66666667 2.3 11 77 14,28571429 2.4 71 41 173,1707317 2.5 21 44 47,72727273 2.6 67 81 82,71604938 2.7 33 101 32,67326733 2.8 30 234 12,82051282 2.9 29 269 10,78066914 2.10 10 185 5,405405405 2.11 9 77 11,68831169 2.12 32 109 29,35779817 2.13 40 66 60,60606061 2.14 41 104 39,42307692 2.15 3 224 1,339285714 3.1 8 79 10,12658228 3.10 48 206 23,30097087 3.11 34 192 17,70833333 3.2 4 55 7,272727273 3.3 36 75 48 3.4 19 21 90,47619048 3.5 6 112 5,357142857 3.6 141 622 22,66881029 3.7 0 41 0 3.8 2 56 3,571428571 3.9 7 89 7,865168539 3.10 48 206 23,30097087 3.11 34 192 17,70833333 4.1 2 41 4,87804878 4.2 38 24 158,3333333 4.3 16 60 26,66666667 4.4 36 96 37,5 4.5 5 16 31,25

Page 10: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Sous-section Nb exuvies Longueur de la sous-section (mètres) Densité (nb exuvies/100 m)

4.6 178 720 24,72222222 4.7 5 25 20 4.8 3 89 3,370786517 4.9 143 333 42,94294294 4.10 139 140 99,28571429 4.11 39 53 73,58490566 5.1 2 214 0,934579439 5.2 20 101 19,8019802 5.3 7 230 3,043478261 5.4 7 135 5,185185185 5.5 18 608 2,960526316 5.6 24 198 12,12121212 5.7 9 217 4,147465438 5.8 15 185 8,108108108 5.9 9 197 4,568527919 5.10 27 141 19,14893617 5.11 16 278 5,755395683 6.1 5 166 3,012048193 6.2 12 124 9,677419355 6.3 11 198 5,555555556 6.4 24 248 9,677419355 6.5 6 43 13,95348837 6.6 20 57 35,0877193 6.7 6 110 5,454545455 6.8 4 226 1,769911504 6.9 6 100 6 6.10 35 295 11,86440678 6.11 40 89 44,94382022 6.12 24 128 18,75 6.13 31 399 7,769423559 6.14 31 211 14,69194313 6.15 33 129 25,58139535 6.16 17 150 11,33333333

On remarque que les sections 3 et 4 possèdent les plus grosses densités d’exuvies (souvent entre 20 et 48 exuvies récoltées tous les 100 mètres par sous-section), et dans une moindre mesure la section 2.

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Page 11: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

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Page 12: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Du point de vue statistique, une corrélation des variables devrait permettre de savoir quelles sont celles qui sont les plus significatives et corrélées dans l’agencement des communautés, en fonction des sous-sections et des sections. En effet, les variations de distributions pourraient être significativement expliquées par les changements de sous-sections qui sont conditionnés par deux variables principales : structure de la berge et conformation de la ripisylve. Les analyses concernant la structure de la berge vont nous renseigner sur le fait que la communauté d’anisoptères soit influencée ou non par la pente de la berge. L’analyse de la nature des sédiments apportera aussi des renseignements car la majorité des espèces cibles sont fouisseuses à l’état larvaire. A noter que le degré d’envasement et la texture des sédiments sont eux-mêmes des conséquences de nombreux paramètres (géologie, érosion en amont, régime du cours d’eau, conformation locale des berges, gestion,…). Les analyses sur la structure de la ripisylve nous renseigneront sur le fait que certaines espèces végétales jouent ou non un rôle sur la composition de la communauté, aussi bien au niveau spécifique qu’au niveau de leur abondance et densité relatives. L’ombragement du cours d’eau peut évidemment avoir aussi une influence sur la communauté et/ou certains taxons (taux d’ensoleillement, température de l’eau,…). Par exemple, pour illustrer deux des variables précédentes, Oxygastra curtisii, une espèce non observée dans ce cadre sur la Sèvre Nantaise, affectionne les cours d’eau ombragés (Heidemann et Seidenbusch, 2002). Les exuvies étant très majoritairement ramassées sur les aulnes (Doucet, 2009 ; Douillard et al., 2004), cette essence jouerait vraisemblablement un rôle pour le développement d’O. curtisii. D’autres facteurs nous apporteront peut-être des surprises, tels que les supports d’émergences disponibles, ou les pratiques de gestion des berges. L’objectif final étant de pouvoir communiquer les résultats de ces analyses aux gestionnaires afin qu’ils puissent en tenir compte dans leurs pratiques de gestion.

Bilan financier de l’année écoulée : Le budget prévu pour 2012 était de 8930 €. L’essentiel de l’opération est financé par la valorisation de notre bénévolat (4800 €), l’autre moitié est financée par la subvention de la Région Pays de Loire de 13020 €, dont 4130 € ont été validés pour l’année 2012 du projet. A ce jour 50% de cette subvention nous est parvenu soit 2065 €. (cf tableau budgétaire en annexe) - 80 € ont été dépensés pour des locations de canoë - 365,44 € ont été dépensées dans l’achat de matériel d’étude (flacons, piluliers, …). Ce budget dépasse largement les estimations que nous en avions faites, mais il sera à relativiser à l’issue des trois ans car le matériel acheté servira pour les 3 années d’étude. - 3670 € restent à verser au GRETIA pour payer 8,5 jours de travail de leur salarié Franck Herbrecht et les frais occasionnés pour l’opération. Nous attendons le second versement de la subvention de la Région Pays de Loire pour pouvoir payer le GRETIA. - 14,56 € vont donc rester disponible sur le budget de l’opération 2012. Des remboursements de frais de déplacements avaient été envisagés pour les bénévoles dans le budget prévisionnel, ce petit pécule ne sera pas suffisant, il sera réinvesti dans le projet sur l’année 2013.

Conclusion pour l’année 2012 et perspectives pour 2013 et 2014 : Une opération de cette ampleur est une première au GNLA et les objectifs fixés pour 2012 sont quasiment tous atteints (le seul bémol concernant la surestimation de linéaire de rivière sur lequel nous pouvions récolter les exuvies chaque année – 4,5 km au lieu de 10 km -, nous sommes contraints à anticiper des réductions du même ordre de grandeur pour les années suivantes). Forts de cette première année d’expérience, nous sommes sereins pour les deux années à venir. La mobilisation du bénévolat est suffisante, les compétences de ces mêmes bénévoles sont bien au rendez-vous. Les phases de récolte et d’identification des exuvies, qui représentent la plus grosse part de l’étude, ne poseront donc pas de problème. Le budget prévisionnel n’était visiblement pas tout à fait juste mais en réaménageant les lignes budgétaires, nous réussirons à mener à bien l’étude avec les sommes à disposition. La partie du travail qui reste encore à découvrir est celle de la mise en relation avec les autres études régionales, mais la collaboration avec le GRETIA, très fructueuse jusqu’ici, nous permet d’envisager cela en toute confiance.

En 2013 les sections d’étude envisagées seront donc :

- Pour la Sèvre Nantaise : sur les communes de Clisson et Gorges - Pour la Maine : sur les communes de Remouillé/St Lumine de Clisson.

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Page 13: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Annexes :

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Page 14: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

La fiche de terrain :

Page 15: Rapport annuel 2012 1ère année d’étude

Budget 2012 :

Dépenses Recettes

Location des canoës 80 € 1er versement de la subvention régionale (déjà versée)

2065 €

Rémunération du travail de salarié du GRETIA

3670 € 2nd versement de la subvention régionale (attendu)

2065 €

Investissement humain (2 journées d’étude x 12 personnes)

5000 € Bénévolat valorisé 5000 €

Achats divers (flacons, pilulaires, …) 365,44 €

Réinvestissement pour la 2ème année de projet

14,56 €

TOTAL = 9170 € TOTAL = 9170 €