Rapport environnement 2009

WE

LE

DA

FR

AN

CE

20

09

R A P P O R T E N V I R O N N E M E N T A L E T S O C I A L

Weleda_OK_proof 4:Mise en page 1 21/06/10 11:19 Page 1

“TRANSPARENCE 2009,RAPPORT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DE WELEDA SA -9, rue E. Jung – F 68330 Huningue.Publication : WELEDARédaction : Gilles Lematte, Martine Schmitt,Michèle Nauroy, Danielle FriedrichCréation graphique : Jacqueline Bretar, ParisCrédits Photos : archives Weleda, fotoliaImpression : Corlet, Condé-sur-Noireau (14)Imprimé avec des encres à base d’huiles végétales

sur Cyclus Print, papier 100% recyclé,issu du tri sélectif ménager.

VICTOR HUGO

2

”

C’est

une triste chose

de songer que la

nature parle et que

le genre humain

n’écoute pas.


Dès son origine, Weleda a eu à cœur de soutenir, au niveau international mais aussi au niveau local,diverses actions de protection de la nature. La responsabilité d'une entreprise "en accord avec l'Etrehumain et la Nature" la conduit aussi à considérer l'aspect social comme indissociable dudéveloppement durable. Tout changement progressif des comportements collectifs implique d'abordune action de sensibilisation individuelle...

En l’espace de quelques années, la notion de développement durable est devenue une préoccupa-tion majeure de la civilisation mondiale. C’est à dessein que nous faisons référence ici au caractèreglobal de cette préoccupation : ceux qui croient encore pouvoir se sauver seuls se trompent lourdement.Ils devront en faire l’amère expérience après avoir longuement contribué à la souffrance des autres.Aujourd’hui, nous constatons que la notion de développement durable dépasse les limites de l’écologieau sens strict du mot ou, plus exactement, débouche sur une écologie sociale. Cette évolution nousréjouit profondément sachant que Weleda s’applique depuis bientôt 90 ans à l’émergence d’une prise deconscience des conséquences de nos actes au quotidien, tantôt dans notre rapport avec la nature,tantôt dans notre rapport à autrui.

Aussi, sommes-nous plus particulièrement heureux d’évoquer cette année, au-delà des rubriquestraditionnelles, les efforts que nous faisons, aussi bien dans le domaine du commerce équitable quedans le rapport avec les personnes handicapées.

Enfin, la conciliation entre vie de famille et vie au travail est illustrée par le projet de crèche propre àWeleda qui accueillera ses premiers enfants en août 2010.

une entreprise durablement engagée

WELEDA,

��

�

3

Patrick SirdeyPrésident du directoire


4

Symbole de vie, de beauté sensuelle et de féminité, ce joli fruit coloré et gorgéde bienfaits, aux formes pleines et généreuses, vient de rejoindre le largeéventail des matières premières déjà utilisées dans les cosmétiques Weleda.

Présentation d’une nouvelle huile végétale aux vertus exceptionnelles.

SES ORIGINES :Fille du soleil, la grenade (en latin « granatus » : « abondant en grains ») est cultivée depuis l’Antiquitéen Asie occidentale et dans le bassin méditerranéen. On dit qu’elle poussait notamment dans lesmythiques jardins suspendus de Babylone. Appréciée pour son jus désaltérant et vitaminé, elle entraitdéjà dans la composition de remèdes et de préparations culinaires recherchées. Bien sûr, elle aalimenté de nombreuses légendes. Même la Bible fait référence à ce fruit hors du commun, dont ellecompare les rondeurs voluptueuses aux seins d’une femme (le Cantique des cantiques)…

Aujourd’hui encore, la grenade est recherchée tant dans la branche alimentaire que dans l’industriepharmaceutique et cosmétique pour ses composants uniques aux propriétés incomparables.

CULTURE ET RÉCOLTE :Sur les terres arides et sablonneuses d’Anatolie (sud-est de la Turquie) qui descendent des hautsplateaux baignés de lumière jusqu’au niveau de la mer, au climat plus doux, s’étendent les plantationsde grenadiers. Dans cette vallée fertile et verdoyante particulièrement propice à la culture de lagrenade, certains agriculteurs ont fait le choix de la culture biologique certifiée. C’est avec la familleGenç du petit village de Karahacih, dans les environs de la ville côtière de Mersin, que Weleda a établiun nouveau partenariat privilégié à long terme pour la fourniture d’une matière première bio de toutpremier ordre : l’huile de pépins de grenade. Remci et Ülkü exploitent, avec leur fille et leurs deuxgarçons, 25 hectares plantés essentiellement de grenadiers.

Les fruits lourds et juteux, cultivés selon des traditions ancestrales, ont longuement mûri sous le soleil.Arrivés à maturité en septembre/octobre, ils sont récoltés à la main, tôt le matin, puis acheminés dansla matinée jusqu’à l’entreprise Göknur, de Nigde, en Cappadoce, où ils sont lavés et épluchés. Avant

��

Un cadeau de la Nature et un nouvel ingrédient bio pour Weleda

la grenadebio de turquie

LES HU ILESE S S E N T I E L L E S

C H E Z W E L E D A :QUELQUES GOUTTES

POUR UN EFFET MAGIQUEOn appelle « huile essentielle » les produitsaromatiques et volatils, ou essences, extraits desvégétaux par distillation à la vapeur ou par expression.Très puissantes, les huiles essentielles sont à manipuleravec précaution. Weleda emploie des huiles essentielles depréférence bio. Elles sont mises en œuvre dans lescosmétiques autant pour leurs propriétés aromatiques quepour leurs propriétés antiseptiques en complément de l’alcool,ce qui permet d’éviter le recours à des conservateurs desynthèse. Leur concentration est adaptée à chaque type deproduit et fait l’objet de soins méticuleux pour en garantir latolérance à chaque utilisateur. Mais surtout, c’est leur noteparfumante qui séduit et fait toute la différence : essencesrares ou précieuses, senteur fraîche ou capiteuse,florale ou fruitée, note acidulée ou poudrée… Unesubtile association d’huiles essentielles, c’est latouche finale du produit, l’onde impalpablequi enveloppe pour quelques heures

de sa présence uniqueet raffinée.…


5

FATMA AKBULUTIngénieure agro-alimentaire aulaboratoire d’analyse de Göknur.


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d’être pressées, les grenades font l’objet d’un tri soigneux, puis d’un contrôle de leur pulpe par FatmaAkbulut, ingénieure agro-alimentaire au laboratoire d’analyse de Göknur. La pulpe et le jus sont recueillispour l’industrie alimentaire. Restent les graines : elles passent dans un séchoir spécialement construitpour les besoins de Weleda, puis sont envoyées en Allemagne, où elles sont pressées à froid afin d’enextraire la précieuse huile dorée qu’utilise Weleda dans sa nouvelle ligne cosmétique. Toutes ces opé-rations successives sont conduites avec une exigence constante et primordiale : la qualité.

LES COSMÉTIQUES :Nés au printemps 2009, les soins du corps à la grenade, huile de massage, crème de douche et crèmepour les mains, ont été formulés pour prévenir, accompagner et ralentir les effets du temps sur l’épi-derme, grâce aux propriétés anti-oxydantes et régénératrices de l’huile de pépins de grenade bio. Pareffet de synergie avec d’autres huiles et extraits végétaux soigneusement sélectionnés (noix de maca-damia, sésame, millet…), cette huile rare capte les radicaux libres responsables du vieillissement cutanéet stimule le renouvellement cellulaire.Les composants naturels de qualité rigoureusement contrôlée, son parfum raffiné, fruité et voluptueux,les textures agréables de cette nouvelle ligne de soins de beauté, ont été développés grâce au savoir-faire de la Recherche et Développement du groupe Weleda.La gamme est complétée en 2010 par des soins du visage à la grenade bio pour sublimer la féminité épa-nouie après quarante ans.

SÉSAME DU MEXIQUE ET NOIX DE MACADAMIA DU KENYALe Mexique, pays contrasté à l’histoire glorieuse et mouvementée, produit chaque année 180 tonnesd’huile de sésame bio pour Weleda. L’entreprise y est partenaire d’un projet associant agriculturebiologique, développement durable et commerce équitable. L’huile de graines de sésame bio, qui entredans la composition d’une quinzaine de soins du corps : gamme bébé, huiles de massage, lait corporel,crèmes de douche et soin des mains est reconnue pour sa capacité à protéger l’épiderme des agressionsextérieures en maintenant son hydratation et en prévenant son dessèchement. Pour ses vertus incom-parables, c’est donc tout naturellement qu’elle se retrouve en bonne place dans la nouvelle ligne desoins à la grenade de Weleda.

Originaire du Kenya, l’huile de noix de macadamia, pressée à froid puis filtrée, est elle aussi de qualitébiologique. Ses petits fruits, ronds comme le soleil éclatant de leur Afrique natale et riches en acides grasinsaturés et en vitamine E, concentrent dans leur huile onctueuse aux reflets d’or toutes leurs vertus bé-néfiques. Weleda l’a choisie pour entrer dans la composition de sa nouvelle gamme de soins corporelsà la grenade.


A NOTERqu'il faut 500 kg defruits pour recueillir1 litre d’huile de pépinsde grenade. Pas moinsde 300 tonnes degrenades sont doncnécessaires pourcouvrir les besoinsannuels de Weleda(1 500 litres).

7


8

Dès 1921

weleda, naturel etbio depuis toujours

L'Huile de Massage à l'Arnica créée

en 1926 est aujourd'huilabellisée

NaTrue dans lacatégorie « cos

mé-

tique naturelle majoritairement b

io ».

C’est le produitphare de la gam

me

cosmétique, avec une augmenta

tion

de + 7% d’unités venduesen 2009 par

rapport à 2008.

L'Huile régénératrice à la Grenade,

labellisée NaTrue dans la caté

gorie

« cosmétique bio », a intégré le

groupe des 10 meilleures ventes

de

soins cosmétiques dès l’année de

son lancement en 2009.

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�

En avance sur son époque, Weleda s’inscrit dans une démarche intemporelle, avec une exi-gence prioritaire : la qualité irréprochable et contrôlée des matières premières naturelles oubio mises en œuvre, afin d’offrir à l’Etre humain la quintessence de la Nature.

LE NATUREL :tel est le mot d’ordre que s’est donné Weleda depuis sa création dès 1921 pour élaborer ses médicamentscomme ses produits cosmétiques et diététiques.

LE BIO :depuis son origine, Weleda cultive ses propres jardins de plantes médicinales et aromatiques selon les mé-thodes de l’agriculture bio-dynamique. Parce que pour soigner l’être humain tout en préservantl’environnement et la biodiversité, il est préférable de renoncer à tout engrais chimique, pesticide etproduit phytosanitaire.Aujourd’hui, Weleda cultive près de 300 espèces végétales bio sur plusieurs dizaines d’hectares. Le souci depréserver la biodiversité des milieux naturels a conduit Weleda à réduire ses prélèvement de variétés sau-vages pour les acclimater dans ses propres jardins. Au moins une nouvelle espèce sauvage par an est miseen culture dans les jardins de Weleda. Exemple déjà réalisés : Herba euphrasia, Imperatoria et Laminumalbum.A ceci s’ajoutent d’autres espèces végétales cultivées par un réseau de partenaires fiables aux quatre coinsdu monde. Priorité est donnée aux cultures biologiques et bio-dynamiques : la grenade et la rose en Turquie,l’iris et l’argousier en Toscane, le sésame au Mexique, l’aloe vera en Andalousie, le jojoba en Argentine…

UNE GRANDE MAJORITÉ D’INGRÉDIENTS VÉGÉTAUX :Parmi les quelque 700 matières premières différentes auxquelles recourt Weleda, 88% de celles utilisées parle groupe (97% par la France) proviennent du vivant et sont renouvelables. Les plantes occupent une place cen-trale :� 83% de matières premières sont d’origine végétale (91% en France) :extraits de 370 espèces végétales différentes, dont environ 40 en cosmétique, huiles et graisses végétales,huiles essentielles, glycérine d’origine végétale…� 5% des matières premières sont d’origine animale (6% en France).Il s’agit surtout de cire d’abeille et de graisse de laine, employées en cosmétique, à quoi s’ajoutent du lactoseet des souches homéopathiques spécifiques entrant dans nos médicaments.

LA PART DU BIO94% de nos plantes fraîches73% de nos plantes sèches63% de nos huiles et graisses52% de nos huiles essentielles


� 12% (3% en France) sont d’origine minérale naturelle.Il s’agit par exemple d’argile, de silice et de carbonate de calciumutilisés pour nos dentifrices et de nombreuses soucheshoméopathiques à base de minéraux, métaux et fossiles pour nosmédicaments.

LA PART DU BIO EN FORTE PROGRESSION :En 2009, Weleda a augmenté de 14% la part d’huiles végétales bio-certifiées et de 39% celle des huiles essentielles bio-certifiées utiliséesà l’échelle du groupe par rapport à 2008.� +14% d’huiles végétales bioPour ses produits cosmétiques, Weleda recourt à une vingtaine d’huilesvégétales différentes, dont la plupart sont déjà bio-certifiées : grainede rose musquée, graine et pulpe d’argousier, sésame, pépin degrenade, olive, tournesol, jojoba, argan, etc…L’huile de pépin de grenade bio, nouvel ingrédient de la Gamme de Soinsdu Corps à la Grenade lancée en 2009, a contribué à cette augmentation.

OBJECTIF PRIORITAIRE : L’HUILE D’AMANDE DOUCEDe qualité pharmaceutique, elle est très utilisée dans la gamme Weledapour sa bonne tolérance cutanée. Mais sa disponibilité sur le marché en qualité biologique ne suffit pas àcouvrir l’ensemble des besoins de Weleda, de l’ordre de 400 tonnes par an.Dans sa politique environnementale de 2009, Weleda s’était donné pour objectif de mettre en place un nouveaupartenariat permettant d’obtenir de l’huile d’amande douce de qualité biologique. Ceci a été réalisé avec unecoopérative espagnole et aura des incidences dès 2010 à travers la formulation de nouveaux produits.� + 40% d’huiles essentiellesDe nombreuses huiles essentielles sont utilisées dans la formulation des produits Weleda. Le défi résidedans le nombre important d’huiles essentielles employées, environ une centaine et dans les niveaux de qualitérequis. Cette année, les huiles essentielles de pamplemousse, d’orange sanguine, de fenouil et de lavandeont rejoint le cercle des matières premières certifiées bio.

COSMÉTIQUE NATURELLE ET BIO : LE LABEL NATRUEDepuis toujours, les produits Weleda sont formulés sans conservateur, colorant ou parfum de synthèse etsans huile minérale.Ils bénéficient de la garantie du nouveau label européen NaTrue pour la cosmétique naturelle et bio,créé en 2008.

Pour plus d’info : www.natrue-label.com

Total des matières

premières d’origine

végétale et

animale

Plantes fraîches

Plantes sèches

Huiles et graisses

Huiles essentielles

Jus et sirops

Alcool

2584 228

47 085

56 687

1 263 512

104 092

184 291

322 290

397 642

3293

1849

120 890

11 443

136 899

48 500

58,8%

94,0%

73,0%

62,7%

52,0%

99,7%

97,7%

70%

100,0%

73,9%

66,8%

46,5%

100%

100%

Groupe WELEDA WELEDA FranceGroupe WELEDA WELEDA France

2009

% bio-certifié

Poids en kg

9

��

�

NATRUE

Une certification à trois n

iveaux, selonle pourcenta

ge

d’ingrédients bio mis en

oeuvre dansun produit :

� « cosmétique naturelle »

Le produit doit être d’or

igine naturelle à 100%.

� « cosmétique naturelle majoritairement bio »


igine naturelle à 100% avec

au moins 70% d’ingrédien

ts bio.

� « cosmétique bio »


igine naturelle à 100% avec

au moins 95% d’ingrédien

ts bio.

PRINCIPALES MATIÈRES PREMIÈRES UTILISÉES

PAR WELEDA FRANCE ET LE GROUPE WELEDA

Les données ci-dessus rendent compte des matièrespremières bio-certifiables (hors matières minérales et eau)entrant dans les produits cosmétiques, diététiques etpharmaceutiques fabriqués sur les trois sites principaux dugroupe Weleda : en Allemagne, France et Suisse. Cesproductions ont été réparties en fonction des matériels etcapacités de production de chaque unité. Ceci entraîne unerépartition inégale des matières premières consommées etdonc du pourcentage de matières bio dans les différents pays.


UNE RÉGION RICHE EN EAUL’eau est omniprésente dans le Sud de l’Alsace, où est implanté Weleda. Le Rhin coule à quelquescentaines de mètres du laboratoire, dans la commune de Huningue. Et les nombreux affluents provenantdes sommets vosgiens viennent grossir ses flots, surtout au printemps, lors de la fonte des neiges.La région bénéficie aussi de l’une des plus grandes nappes phréatiques d’Europe.Il y a plus d’un siècle, le canal d’Alsace et la rectification du tracé du Rhin ont permis de dompterce grand fleuve européen qui traçait de vastes méandres et changeait son cours de façon imprévisible.Ce canal alimente la réserve naturelle de la Petite Camargue Alsacienne et plusieurs centraleshydro-électriques. La commune de Huningue y a aménagé le Parc des Eaux Vives, dédié à la pratique ducanoë-kayak.

Dans ce contexte d’abondance, notre défi réside moins dans la réduction de notre consommation en eauque dans la qualité des eaux usées, rejetées dans l’environnement via le réseau public.

UNE CONSOMMATION D’EAU MAÎTRISÉEPour la deuxième année consécutive, en 2009, Weleda a réduit de 4 % la quantité d’eau utilisée par kilode produit fabriqué, toutes catégories confondues (produits pharmaceutiques, diététiques et cosmé-tiques). Ceci malgré une légère hausse de + 1 % de la consommation globale en eau, qui a été de

21983 m3 en 2009.

UNE PRIORITÉ : LA QUALITÉ DES EAUX USÉESAu-delà de la maîtrise de la quantité d’eau consommée, les efforts ont surtout porté sur la

qualité des eaux usées rejetées dans le réseau public.A cet effet, en 2009, Weleda a finalisé la Convention Spéciale de Déversement dans le réseaud’assainissement de la communauté de communes des Trois-Frontières : une conventiontripartite qui lie Weleda à la commune et à l’exploitant du réseau.

Cette convention fixant les seuils maximum de pollution,Weleda s’engage à :-réaliser un auto-contrôle de ses effluents chaque année et à en communiquer les résultatsà ses partenaires.- réaliser des travaux d’amélioration de son réseau d’assainissement.

Réduire et assainir les eaux souillées

l’eau

�

10

Weleda utilise de l'eau de pluie pour arroser ses jardinsde plantes médicinales ou pour brumiser despréparations bio-dynamiques à base de minéraux

�

Les rejets d’eauxusées de Weleda peuvent

être comparés à ceux de 208habitants selon une analyseréalisée par un organismeindépendant en novembre

2009.

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LA PETITE CAMARGUEALSACIENNE904 hectares de réserve naturellehumide reconquis par des pas-sionnés de nature sur le territoiretrès urbanisé et industrialisé destrois frontières (Allemagne,Suisse, France) en sud Alsace.

11

PHILIPPE KNIBIELYDIRECTEUR DE LA PETITE CARMARGUEALSACIENNE

« Les démarches engagéesenrichissent mutuellementnos structures et à traversdes exemples de réalisationsréussies elles créent uneémulation. C’est une grandefierté pour notre organismequi préserve un des fleuronsde la biodiversité de travailleravec une société dont laqualité des produits et laproximité avec la nature estpatente. Puisse cepartenariat perdurer etse développer encore. »


Sur le site de Huningue, la dernière fosse septique encore en fonctionnement sur le plus ancien desbâtiments a été comblée en 2009.Quatre exutoires d'eaux usées ont également été réunis pour répondre aux recommandations desautorités.Par ailleurs, une réflexion globale sur la façon de traiter les effluents a été menée dans le cadre destravaux d'extension en cours sur le site.2010 devrait voir l’apparition d’un dispositif d’homogénéisation des effluents permettant de garantir desniveaux de température et pH des rejets conformes 24h sur 24.

MOINS D’EAUX SOUILLÉES…Les exigences d’hygiène et de propreté imposées par les « Bonnes Pratiques de Fabrication » (GMP,Good Manufacturing Practices) en vigueur dans le cadre de l’activité du laboratoire, nécessitent le recoursà de grandes quantités d’eau.La fabrication d’un produit cosmétique, même 100% naturel, génère des déchets qui souillent l’eau lorsdu nettoyage des matériels de production. C’est tout particulièrement le cas pour des produits ayant laconsistance d’un lait ou d’une crème, donc contenant des corps gras.En 2009, les efforts de Weleda se sont portés sur la réduction de cette source de pollution des eaux enrationnalisant davantage le process de nettoyage.

A chaque étape de la production, l’ensemble des matériels employés doit être nettoyé avec de l’eauchaude pressurisée pendant 15 à 30 minutes avant d’être réutilisé pour une autre fabrication. Lescuves seront ensuite stérilisées avec de l’eau purifiée chauffée à 100°C. Le petit matériel en inox estlui aussi nettoyé au savon, à l’eau purifiée et à l’alcool. Les pompes, tuyaux et autres accessoiresde conditionnement sont nettoyés à la vapeur. Ces opérations nécessitent le recours à de grandesmasses d’eau.

… GRÂCE À DES CUVES JETABLESLe recours à des poches de polyéthylène au lieu de cuves en inox a permis d'économiser des

opérations de nettoyage gourmandes en eau. Ceci a permis, en 2009, une économie de 90m3 d’eaucourante et de 5 tonnes de vapeur.De plus, l’utilisation d’une essoreuse de poches plastique a réduit les pertes de produits finis de plus de40%.

… ET DES SÉPARATEURS DE GRAISSEAprès nettoyage des installations, le recours à des séparateurs de graisse permet de récupérer (pardécantation) les masses grasses présentes dans l’eau avant qu’elle ne parte dans le réseau. Ils sontrégulièrement vidés et nettoyés. L’eau souillée ainsi récupérée est ensuite dirigée par camion vers unestation d’épuration qui assainit l’eau par voie biologique.

Alevins de saumonélevés par les spécialistes

de la Petite Camargue Alsacienneen vue de leur réintroductiondans le Rhin.

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�


… POUR PRÉSERVER LES MILIEUX NATURELSLa vigilance reste de mise par rapport à tout type de rejet dans l’intérêt de la collectivité, tant pourpréserver les milieux naturels que les installations publiques.En effet, après avoir été acheminée par des canalisations jusqu’à la station d’épuration, les eaux uséessont traitées puis rejetées aumilieu naturel. Or les stations ne constituent pas des barrières hermétiquesà tous les éléments qui peuvent être présents dans l’eau, en solution ou en suspension.

LA SENSIBILISATION DU PERSONNELLors de la semaine du développement durable du 1er au 7 avril 2009, le personnel de Weleda a bénéfi-cié d’une sensibilisation à l’eau, grâce au concours des relais environnement de l’entreprise. L’objectifprincipal était d’expliquer les enjeux de la préservation de la qualité de l’eau et donner des idéesconcrètes d’actions possibles.Les économies au quotidien, les zones naturelles humides, la réduction de la pollution domestique, laqualité de l’eau et sa valeur en tant que source de vie ont été abordés à travers des affichages, différentsateliers et un concours photo sur le thème de l’eau.

Le Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de la Petite Camargue Alsacienne, s’est associéà Weleda pour cette opération de sensibilisation. Réserve naturelle proche de l’entreprise, elle a aussipour mission la réintroduction du saumon dans le Rhin et dispose, pour cela, d’une pisciculture.Pendant une journée, les personnes intéressées ont ainsi pu découvrir l’intérêt d’une zone humidecomme la Petite Camargue, l’importance de sa faune (salamandres, grenouilles, libellules, tortues,oiseaux…) pour la diversité biologique, la croissance des œufs et des alevins de saumon au microscopeet donc l’impact de la qualité de l’eau sur ce milieu vivant.

13

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LE LAIT DYNAMISANTÀ L’ARGOUSIER« eau dans huile ». C’est lemélange d’une phase grasse,composée d’huiles végétales desésame et de graine d’argou-sier, et d’une phase aqueuse,constituée d’eau purifiée et degommes végétales. Pour obte-nir une émulsion homogène,ces deux phases sont préparéesséparément selon divers paliersthermiques, avant d’être mélan-gées à température égale.Les opérations de chauffage etde refroidissement des mé-langes font appel à de l’eau,sous forme de vapeur indus-trielle ou d’eau courante.

2009 29,7 LITRES D'EAU PAR KGDE PRODUIT FABRIQUÉ

2008 31 LITRES D'EAU PAR KG DE PRODUITFABRIQUÉ

2007 32,6 LITRES D'EAU PAR KG DE PRODUITFABRIQUÉ

- 4% par kilode produit fabr

iqué

RÉDUCTIONde la consommation d’eau

en 2009 :


La gestiondes risquesest une ap-proche clas-sique pour touteentreprise, pourgarantir la sécuritédes biens et despersonnes. Elle faitappel à des procéduresprécises et codifiéespermettant d’identifier,d’évaluer, de hiérarchiser etd’anticiper les risques indus-triels, naturels ou financiers etd’ordonner des plans d’actions.Weleda y intègre les risques envi-ronnementaux, sachant qu’ilsconstituent un facteur déterminantpour la pérennité de l’entreprise.

le managementdes risques,

Protection de l’environnementet sécurité des personnes

14


Les principaux axes de travail deWeleda enmatière de prévention des risques depuis plusieurs annéessont les suivants :

� le maintien de la biodiversitéAvec plus de 95% de matières premières d’origine végétale et animale, Weleda est largement tributairede la biodiversité. Assurer la durabilité des ressources à travers la culture et l’achat de plantesmédicinales et aromatiques est une nécessité pour Weleda. Priorité est donnée aux plantes d’originebio-certifiée.

� la réduction des gaz à effet de serreSuite au bilan carbone réalisé pour les trois entités principales du groupe Weleda, et présenté dans lerapport environnement 2008, il s'agit de poursuivre les efforts entrepris pour réduire les émissions degaz à effets de serre.Depuis 2009, le recours aux énergies vertes doit permettre de réduire la dépendance aux énergiesfossiles, et donc de limiter le risque lié à leur raréfaction à plus ou moins long terme. (cf « L’énergie »en page 18 de ce rapport).

� la qualité des rejets d’eaux uséesWeleda étant situé dans une région riche sur le plan hydrique, le risque pour l’entreprise porte plus surla qualité de l’eau disponible que sur sa quantité. La priorité est donnée à la limitation et au traitementdes déchets générés par l’entreprise et pouvant présenter des risques de pollution des milieux aqua-tiques (cf « L’eau » en page 10 de ce rapport).

� le transport des matières à risqueL’éthanol constitue la principale matière dangereuse utilisée par Weleda, hormis les réactifs de labora-toire. Bien qu’il s’agisse d’alcool de blé biologique, son déversement accidentel présente un risque pourl’environnement. En 2009, Weleda s’est doté d’une organisation performante pour prévenir les risquesliés au transport routier de ce type de marchandise.

� le transport des personnesLe risque lié au transport des collaborateurs porte aussi bien sur leur sécurité que sur la disponibilitéet le coût des carburants fossiles. En 2009, par la poursuite du programme Ecosur, inauguré en 2007,Weleda concentre ses efforts sur les comportements des collaborateurs au volant et sur le développe-ment des moyens de transports publics.

Le programmeEcoSurencourageles collaborateursde Weledaà utiliserles transportsen commun. 15

�

ISABELLE MICHALAKCONSEILLER

SÉCURITÉ POURLE TRANSPORTDES MATIÈRESDANGEREUSES


LE TRANSPORT DES MATIÈRES À RISQUEEn 2009, Weleda a réceptionné 337 tonnes et expédié 39 tonnes de marchandises classées dangereuses(TMD) toutes classes de dangers confondues. Hormis les réactifs utilisés au laboratoire de contrôle,c’est l’éthanol qui constitue la principale matière dangereuse à laquelle recourt Weleda. Il s’agit d’alcoolde blé utilisé pour la fabrication de nombreux médicaments et produits cosmétiques. Quoique venant à100% de cultures biologiques, il constitue un risque pour l’environnement de par son caractère trèsinflammable. Un déversement accidentel dans les eaux pluviales provoquerait une pollution du milieunaturel.

La prévention des risques industriels liés au transport routier des ma-tières dites dangereuses a conduit Weleda à nommer, en 2008, unconseiller sécurité entièrement dédié à cette activité . En 2009, l’entre-prise s’est dotée d’une organisation performante de la gestion de cesrisques, avec le souci d’inculquer une véritable culture de la sécuritéà l’ensemble des intervenants de la chaîne logistique.

ECOSUR : conduite sécurisée et transports publicsLe risque lié au transport des collaborateurs est double : sécuritaireet économique. Dans les deux cas, il a une incidence sur la bonnemarche de l’entreprise.Pendant leurs déplacements du domicile vers le lieu de travail eten cours de mission, les collaborateurs sont exposés aux dangersde la route. En même temps, la menace qui pèse sur la disponibi-lité et le coût des carburants fossiles peut, à plus ou moins longterme, entraîner une gêne de l’activité.En 2009, Weleda a poursuivi le programme pluriannuel EcoSurconçu en 2007 pour améliorer la sécurité des collaborateurs pen-dant les transports et réduire l’ empreinte écologique.

LES EFFORTS, EN 2009, ONT PORTÉ SUR :

- la modification du comportement des collaborateurs auvolant pour réduire le risque routier- le développement des moyens de transports publics.Le recours aux transports publics contribue aussi àréduire l’exposition au risque routier comme le soulignela CRAM Alsace-Moselle (Caisse Régionale d’AssuranceMaladie) qui soutient ce programme.

�

”

STÉPHANE DUMASRESPONSABLE

DES LIGNES TERSUD ALSACE

“Notre préoccupation était detrouver pour chacun des

salariés venus à notre rencontredes solutions de transport

performantes, tant en terme detemps de parcours et de

complémentarité qu'en termede coût et de services.

TER Alsace, c’est chaquejour 670 trains et 250 carsqui sillonnent la région,

soit 60 000 déplacementsquotidiens. Et pour répondre

à la demande croissante,nous avons augmentéle nombre de trains de

26% en 3 ans.

Weleda participeactivement à ce succès

par la prise en compte etl'accompagnement des

déplacements deses salariés.

�

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TRANSPORTS PUBLICS : DES ACTIONS CONCRÈTESGrâce à une collaboration étroite avec la communauté de communes des Trois-Frontières, l’exploitantdu réseau d’autobus local et certaines entreprises de Huningue, le service de desserte de l’entreprise àpartir de la gare SNCF de Saint Louis a été amélioré.Ceci a entraîné une augmentation importante de l’utilisation de ce mode de transport.Globalement, un doublement du recours aux alternatives à l’autosolisme (transport en commun, vélos,marche à pied, covoiturage) a été constaté. De ce fait, les émissions de gaz à effet de serre liées aux tra-jets entre juin 2007 et juin 2009 ont diminué de 7%.

� La semaine de la mobilité et de la sécurité routièreEn septembre 2009, lors de la semaine de la mobilité et de la sécurité routière,le Ministère du Développement Durable invitait les Français à repenser leursmodes de déplacements en faveur d’une mobilité plus durable et plus sécu-risée. A cette occasion, Weleda a accueilli les deux entreprises de transportSNCF et Distribus, le réseau de bus de la communauté de communes desTrois Frontières, en vue de répondre aux questions des collaborateurs et leurproposer des solutions individualisées.

� Journée sécurité avec l’Automobile-ClubPour la deuxième année consécutive, Weleda a invité l’Automobile-Clubd’Alsace (ACA) à animer une journée dédiée à la sécurité routière sur sonsite. A l’aide de jeux, de photos, de vidéos et de situations vécues, l’experta sensibilisé les collaborateurs au respect des distances de sécurité et àla vitesse.Le véhicule ACA de contrôle des pneus, phares, freins et rejets atmo-sphériques a permis à une vingtaine de salariés de faire le point sur leurvéhicule (pollution hors norme, liquide de frein moins performant, am-poule défectueuse ou roue de secours manquante sont quelques unesdes anomalies relevées).

� Formation à la conduite pour les itinérantsD’autre part, pour les salariés itinérants − délégués commerciaux etvisiteursmédicaux répartis sur l’ensemble de lamétropole −, un pro-gramme de formation à la conduite sécurisée et à l’éco-conduite aété élaboré sur quatre années. Il a démarré en 2009 avec une ses-sionde sensibilisation et formation sur simulateur de conduite. Cesinterventionsprennent place lors des séminaires organisésdurantl’année, démontrant combien cet aspect de leur travail est im-portant. Dans ce contexte, conduire est un acte professionnel.

�

17

c’est la moyenne des émissions

de CO2 de la flotte de véhicules

de service de Weleda.

Objectif2011:120

132 gCO2/km


L’électricitérenouvelable, aussi appelée

ÉLECTRICITÉ VERTE ou ÉLECTRICITÉPROPRE, est produite uniquement à

partir des sources d’énergie renouvelablesrespectueuses de l’environnement : l’éolien,le solaire photovoltaïque, l’héliothermodyna-mique, la géothermie, la biomasse solide

et notamment le bois, le biogaz,l’hydraulique, les énergies

marines et lesdéchets.

Le risque avéré en matière énergétique repose sur la raréfac-tion des ressources fossiles. Il s’agit donc d’anticiper à la fois unrisque d’ordre financier, avec une augmentation possible des prix,et un problème de disponibilité de ces ressources.Pour aborder ce problème et réduire notre recours aux énergies fossiles,nous avons retenu les 3 axes suivants, à partir d’une grille de lectureproposée par des associations environnementales : agir sur les comporte-ments des personnes, améliorer l’efficacité des installations et recourir auxénergies renouvelables.

Les comportements des personnes : apprendre la sobriété,Sensibiliser le personnel aux bons gestes à adopter au quotidien pour réduire la consommationd’énergie : tel a été l’objectif poursuivi pendant toute l’année par une équipe de quinze référentsenvironnement. Afin qu’éteindre les lumières et les ordinateurs en cas d’absence devienne unréflexe pour chacun, dans tous les services de l’entreprise.

Et sachant qu’une fois acquises sur le lieu de travail, ces habitudes sont transposa-bles dans d’autres milieux de vie, au domicile ou en vacances.

L’efficacité des installations : chasser le gaspiSelon une expression des années 80, « chasser le gaspi » c’est s’attaquer

aux sources du gaspillage. Pour Weleda, cela veut dire utiliser la meilleure tech-nologie disponible pour améliorer l’efficacité des équipements. En 2009, la récu-pération des condensats en chaufferie a permis de récupérer l’énergiethermique pour la réinjecter dans les cycles de production.Ce type de progrès, souvent coûteux et peu visible, s’avère pourtant trèsefficace en termes d’économies d’énergie.Ainsi, en 2009, les efforts réalisés ont eu pour effet de réduire une nou-velle fois la consommation énergétique (gaz et électricité) de plus de10% par rapport à l’année précédente, à production égale.

18

l’énergieSobriété et énergie verte

consommationd’énergie (MWh) total

consommationd’électricité (MWhE)

consommation degaz naturel (MWhT)

Énergie consommée(KWh) par kg deproduit fabriqué

5 408, 57

2 132, 89

3 275, 68

8, 37

5 081, 78

2 080, 27

3 001, 51

7, 25

4 785, 70

2 117, 41

2 668, 29

6, 47

-5,8%

+1,8%

-11,1%

-10,8%

2007 2008 2009 % 2009/2008ENERGIE

ÉVOLUTION DE LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE WELEDA FRANCE

�

�


19

Gaz et électricité : une consommation maîtriséeMalgré une augmentation de la production, des effectifs,

et du matériel électrique mis à disposition, l’augmentation de laconsommation électrique de Weleda en 2009 a été contenue à +1,8%.

La consommation de gaz, utilisé pour le chauffage des locaux et la productionde vapeur industrielle, a reculé de plus de 11% en 2009 par rapport à 2008, dans la

continuité des efforts déjà réalisés au cours de l’année précédente.

Le recours aux énergies renouvelables : les contrats RECSEn février 2009, Weleda a conclu un accord avec Hunélec, distributeur d’électricité de la ville

de Huningue (68) pour bénéficier d’électricité « verte » sur son site alsacien.S’appuyant sur son partenaire industriel Electricité de Strasbourg, énergéticien régional et seconddistributeur d’électricité français, Hunélec propose des certificats d’énergie certifiée RECS (RenewableEnergy Certificate System).Pour couvrir la totalité de sa consommation électrique annuelle sur son site de Huningue, Weleda aacquis un nombre de certificats correspondant à la consommation de 500 foyers.

RECS est un système européen de traçabilité de l’électricité d’origine renouvelable, depuisson point d’injection sur le réseau électrique jusqu’à sa consommation par le client final.Les certificats verts servent à garantir la provenance renouvelable de cette électricité quitransite par le réseau.Observ’ER est l’institut français d’émission des certificats verts, dans le cadre du systèmeeuropéen RECS, auquel adhèrent 19 pays. Il assure la traçabilité de l’électricité et garantitl’honnêteté et l’authenticité du système.http://www.energies-renouvelables.org/

Par l’acquisition de certificats d’énergie verte, Weleda contribue à l’expansion des énergies renouvelables.

Ainsi, les fonds collectés permettent de soutenir la capacité d’investissements du partenaire Hunelec. Cetteannée, par exemple, 645m² de panneaux solaires photovoltaïques ont été installés sur les toits de lamaisondes sports de la ville de Huningue pour une puissance maximale instantanée de 81,9 kW et un volumeannuel estimé de 80 MWh, soit l’équivalent de la consommation de 25 foyers.

L’AVENIRLes programmes d’extension deslocaux de Weleda laissent augurerune augmentation sensible desconsommations énergétiques pourles prochaines années. Toutel’attention des architectes et desbureaux d’étude s’est donc portéesur la recherche de solutions basseconsommation pour la conceptiondu nouveau bâtiment actuellementen cours de construction. Lesmesures prises seront décritesdans un prochain rapport.

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lesdéchets

Un tri performant desmatières plastiques

L’activité industrielle de Weleda engendrediverses sortes de déchets : déchets banals enmélange, emballages (carton, verre, plastique,bois…), rebuts de fabrication, matières grassesissues des eaux usées, résidus végétaux, dilu-

tions hydroalcooliques, réactifs usagésissus des laboratoires de contrôle,équipements obsolètes ou horsservice…

20


35 FILIÈRES DE TRI SÉLECTIF ET 87% DE DÉCHETS VALORISÉSL’ensemble de ces déchets fait l’objet d’un tri dans 35 filières de tri sélectif. Une large part(87%) de ces déchets est valorisée par recyclage (valorisation matière) ou par récupéra-tion de chaleur (valorisation énergétique). Parmi les déchets d’emballages, un effort sup-plémentaire a permis d’améliorer le tri du plastique.

AMÉLIORATION DU TRI DES PLASTIQUES MALGRÉ LA BAISSE DES COURSCette année encore, Weleda s'est tout particulièrement attaché au captage des déchetsde plastique issus des emballages tertiaires : housses et films polyéthylène basse den-sité (PELD)… Malgré la baisse des cours des matières premières qui gommait l’intérêtéconomique de cette démarche, il était jugé important de poursuivre cet effort bénéfiquepour l’environnement. Le résultat : une augmentation de la fraction récupérée tout à faitencourageante : +37%.

DES MESURES CONCRÈTES CONTRE L’AUGMENTATION DES DÉCHETS PLASTIQUESL’augmentation de la masse des déchets plastiques s’explique par une augmentation de la productionmais aussi et surtout par l’effort des opérateurs pour le tri sélectif et de nouvelles presses placées auplus près des lignes d’embouteillage.

� Réduction des films plastiques étirablesSoucieux de réduire la consommation de plastique, et donc les déchets, Weleda a entrepris, dès fin 2009,de supprimer les films plastiques étirables entourant les palettes des cosmétiques. Elles sont àprésent cerclées en fin de chaînes de conditionnement.

L’augmentation de la masse globale des déchets (+13%) en2009 provient d’incidents de fabrication imprévus et qui nedevraient plus se produire en 2010 grâce à l’amélioration dela qualité des fabrications. La réutilisation d’emballagestertiaires (nécessaires au transport des marchandises) estun autre levier de réduction.

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Plastiques recyclés (kg)

KG

16 000

14 000

12 000

0

8 000

10 000

6 000

4 000

2 000

2004 20092008200720062005

4 340

7 020

9 60610 725

0

14 721

2007

252,98

153,99

66,21

28,80

3,50

0,392

masse déchets (tonnes)

valorisation matière (t)

valorisation énergétique (t)

Traitement (t)

Enfouissement (t)

Ratio déchets / masse produite

%

100%

61,7%

25,2%

11,3%

1,8%

2009

289,58

178,67

73,09

32,66

5,16

0,391

2008

257,02

157,06

75,91

21,12

2,58

0,366

Devenir de la masse globale de nos déchets

21


Un stand éco-conçu

salonplanète durable

Du 2 au 5 avril 2009, Weleda répondait présent au salon Planète Durable à Paris. Premier salon dudéveloppement durable en France, dédié à l’innovation au service de la qualité de vie, l’éco-consom-mation et la sobriété énergétique, il accueillait Weleda pour la deuxième année consécutive, soitdepuis sa création.Bio depuis toujours, partisan du développement durable, Weleda se devait d’y accueillir les visiteurssur un stand éco-conçu.

Des matériaux naturels et écologiquesDéployé sur une surface de 60 m² couverte d’un revêtementen Seagrass (jonc de mer), le stand Weleda arborait sonmur végétal emblématique, rappelant l’esprit design del’Espace Weleda de Paris. Une source d’oxygène dans cetunivers clos et urbain.

Des meubles en panneaux de fibre moyenne densité (MDF)structuraient l’espace. Aucun recours n’a été fait auxmélaminés, source de composés organiques volatils (COV)relargués par les colles. Seuls des vernis et peintureséco-labellisés ont été utilisés. Et des bâches en textilesrecyclables imprimées recto/verso avec des encresécologiques habillaient le stand. Une décoration réussie,mise en lumière par des lampes iodure ou fluo-compactes,et par LED (diodes électroluminescentes) dans les vitrines.

Par son nouveau stand éco-conçu, Weleda a démontré qu’écologie peut rimer avec esthétique.

LUC BURGETEST ARRIVÉ CHEZ WELEDALE 11 JANVIER 1988AU SERVICE GRANULESEN QUALITÉ D’EMPLOYÉ DE PRODUCTION.LUC SIGNE "OUI"

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22


L’accueil des personnes handicapées est une question très présente dans le quotidien de Weleda.Au cours de l’année 2009, c’est tout particulièrement aux personnes atteintes de surdité que Weledaa consacré un projet nommé « A Deux Mains ».

Luc Burget et Laurent Renard ont intégré Weleda respectivement en 1988 et 1991. Depuis cette date, untraducteur en langage des signes est présent lors des réunions de services ou destinées à l’ensemble dupersonnel.Le développement des partenariats de Weleda avec des organismes et associations extérieurs tels quel’AGEFIPH, l’Urapeda, Action et Compétence ou encore « Des Mains Pour le Dire » a permis de mettre enœuvre un projet novateur.

Dans un premier temps en 2008, une action de sensibilisation au langage des signes a été déployée dansl’ensemble du site de Huningue. La participation à ces sessions a reposé sur la base du volontariat.110 collaborateurs ont répondu présent et se sont intéressés au langage des signes. Par la suite, unetrentaine de collaborateurs, proches des besoins conversationnels de Luc et Laurent ont bénéficié d’unedemi-journée d’approfondissement pour mieux percevoir le monde des sourds et le langage des signes.L’animatrice de cette session était elle-même sourde et muette.

En avril 2009, l’action de sensibilisation passe à la vitesse supérieure avec dix collaborateurs volontaires,issus de services différents, les services de Luc et Laurent, mais aussi les services proches de ceux deLuc et Laurent et les ressources humaines, pour entamer une session de formation de 60 heures. A cejour les participants ont bénéficié de 36 heures de formation. Cette action est intégrée dans le cadre duplan de formation annuel de Weleda.

Le projet a également été relayé par une campagne d’affichage pendant plusieurs semaines. Lespanneaux représentaient Luc et Laurent exprimant quelques signes courants de la langue des signesfrançaise.

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23

LAURENT RENARDEST ARRIVÉ LE

23 SEPTEMBRE 1991 AUSERVICE CONDITIONNEMENT

EN QUALITÉ D’EMPLOYÉDE CONDITIONNEMENT,

DEPUIS LE 12 NOVEMBRE2001 IL EST CARISTE

AU MAGASIN.IL A PASSÉ SON CACES*LE 9 NOVEMBRE 2001.*CACES : CERTIFICAT

D'APTITUDE À LA CONDUITEEN SÉCURITÉ

LAURENT SIGNE "BONJOUR"

et le projet "A Deux Mains"

l’accueildes personnes

handicapées

Une formation à destination de Luc et

Laurent sur le fonctio

nnement de basede

l’entreprise a également débuté

.

Qu’il s’agisse de dével

oppementdurable ou

de management des

risques, laprise de

conscienceet les actio

ns de sensibilisation

collectivessont certa

inement lepoint de

départ de toute chose

.

L’ensemblede ce proje

t a notamment été

présenté par Luc et L

aurent lorsdes der-

niers Salons Planète D

urable. Lesrésultats

sont déjà visibles dan

s le quotidien de Luc

et Laurentqui se sent

ent plus àl’aise sur

leur lieu detravail et m

oins isolés.

La communication entre entendants

et

sourds devient plus fr

équente.


Répondre aux besoins profonds et réels des enfants, voilà un des aspects de ce projet en totalecohérence avec la culture de l’entreprise. Les choix de Weleda de mettre à la disposition du patientet du consommateur des produits naturels et bio lui permettant de recouvrer santé et bien-êtretrouvent une juste correspondance dans les choix architecturaux, environnementaux et pédagogiquesdu projet «Coeur d’enfants ». Un projet d’envergure et une démarche inédite sur le plan régional.

Emploi et croissanceLe statut de laboratoire pharmaceutique, les activités médicale et cosmétique et la croissance de cesdernières années permettent à Weleda de recevoir des collaborateurs venant de différents secteursgéographiques, national et international. La capacité d’une entreprise à répondre aux nombreux besoinsdes nouveaux arrivés est un élément motivant pour convaincre un potentiel de collaborateurs, à franchirle cap du changement de région. En entretien, le thème de la crèche est abordé plus fréquemmentdepuis que la date d’ouverture de la crèche est connue, le jeudi 26 août 2010. Weleda étant connu pourses valeurs d’entreprise, le laboratoire a souhaité mettre en avant des valeurs similaires au sein de lacrèche.

Etre parent et collaborateur70% des effectifs sont féminins. Résoudre l’équation de la garde des enfants reste toujours difficile pourles femmes. Les hommes ne sont pas en reste, nombreux sont ceux intéressés par la crèche d’entre-prise pour leur(s) enfant(s).L’engouement de l’ensemble des collaborateurs pour ce projet a d’ailleurs été très représentatif. Al’issue d’une enquête obligatoire intitulée « Etude des besoins en termes de garde d’enfants en bas âge »,imposée par la Caisse d’Allocation Familiale, 60% de l’effectif du site de Huningue s’est prononcé enfaveur de ce projet. 72% des répondants sont des femmes, 79% des répondants sont des couples,95% des répondants vivent dans le Haut-Rhin et 45% des répondants ont plus de 5 années d’anciennetédans l’entreprise.

Les grands principes de départC’est pour répondre à cette réalité : emploi, croissance et sérénité des collaborateurs au travail, qu’estné en 2005 le projet de construire une crèche d’entreprise. Les choses auraient pu en rester là commedans beaucoup d’entreprises, il aurait été possible de confier l’intégralité de la gestion de ce dossier à

La crèche, un projet d’entreprise

« cœur d’enfants »

24

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�

MARTINE SCHMITTDIRECTRICEDES RESSOURCESHUMAINES

“WELEDA oeuvre pour ledéveloppement personneldes collaborateurs dansleur milieu professionnel.”


25

FACADE NORD

“MATTHIEU WINTER & CLAUDE RUDLER”

Quelle fabuleuse chance pour des architectes

d’accompagner les tout-petits dans la découverte

du monde : voir, sentir, toucher...

Quelle immense responsabilité aussi.

Chaque pièce est un monde,

chaque circulation est un parcours

et chaque enfant est un univers.

LA DIRECTION DU LABORA

TOIREWELEDA

portait ce projet

depuis au moins

10 ans

quand les loisde 2004

ont permis qu’il

deviennejuridique

ment possible.

C’est

en 2005 que Weleda Frances’est lan

cé

en compagnie de CrècheAttitude

dans

l’aventure de la c

onstruction d’une

crèche

de 25 places.


26

DU CŒUR A L'OUVRAGEChaque corps de métiera tenu à laisser une empreinteen s'attachant aux moindresdétails comme ces personnagesqui agrémentent les gouttières.

un prestataire extérieur, mais le souhait de Weleda a été de s’engager jusqu’au bout dans une démarcheglobale.Pour Weleda, crèche d’entreprise, rime avec éthique, respect de l’enfant et de ses rythmes de vie. C’estpourquoi des principes de la pédagogie Waldorf y seront développés. Par ailleurs, la construction d’unenvironnement harmonieux passe par une structure adaptée aux besoins des enfants, une sélectionrigoureuse des matériaux utilisés, et la prise en compte du respect des professionnels amenés à ytravailler…

Les enfants, la vieWeleda est une entreprise soucieuse du développement personnel des collaborateurs sur leur lieu detravail et souhaite décliner ces principes vis-à-vis des futurs occupants de la crèche d’entreprise : lesvoir grandir, évoluer pendant les premières années de leur vie tout en faisant l’acquisition de basessaines et solides pour affronter le monde actuel en toute confiance.

Le choix des collaborateurs de la future crèche sera prépondérant.Si son cœur bat au rythme des enfants, la crèche, à la fois lieu de vie, de travail et de développementprofessionnel, sera animée par le savoir-faire et le savoir-être des adultes qui y travailleront.Weleda retrouve dans les qualités de sa future Directrice, ses principes de vie en entreprise, principesqui poussent les parents des enfants à faire le choix de la crèche Weleda pour une vraie sérénité.

Un autre métier, savoir s’entourerS’agissant d’un nouveaumétier, Weleda a choisi de s’entourer de professionnels de la petite enfance, tousbénévoles, un groupe nommé « le cercle des amis de la crèche ». Ce cercle est composé de Directricesde structures, d’une Auxiliaire de puériculture et d’un Responsable de structure, rattaché à la ville deHuningue.C’est bien en amont du projet que les premières rencontres du cercle ont eu lieu. Le fait d’être sollici-tées au commencement d’un projet de construction d’une crèche était pour l’ensemble de ces personnesune grande nouveauté. Et pourtant, c’est avec elles que Weleda a pensé à construire la crèche autourde l’enfant en leur soumettant les premiers plans, en discutant des matériaux utilisés, en abordant lethème délicat de la pédagogie, en acceptant leurs critiques tout en restant décisionnaire en dernier res-sort.L’architecte Mathieu Winter et le Maître d’oeuvre Claude Rudler ont assisté à ces riches et chaleureusesrencontres trimestrielles en prenant part aux débats.Le partenaire Crèche Attitude qui gère actuellement un parc d’une cinquantaine de crèches d’entre-prises en France a également apporté sa connaissance et son expérience du monde de la petiteenfance.Weleda a reçu une écoute attentive de la part des interlocutrices de Crèche Attitude désireuses derépondre au mieux aux attentes de leur partenaire si souvent proches des leurs.

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VUE DU DESSUS DE LA CRÈCHEUn toit en forme de coeur


La vie de la crècheLorsque l’on évoque la construction de la crèche « autour de l’enfant », il faut entendre par là la concep-tion et la mise en œuvre d’une «enveloppe chaleureuse et protectrice » favorisant le développement del’enfant à chaque âge.Une organisation de la vie de la crèche selon la vision de l’enfant envisagée par Weleda, humaniste voirespirituelle plutôt que matérialiste et financière.L’organisation de la structure est une façon de faire passer dans le concret ces idéaux.

AINSI WELEDA ADÉFINI TROIS GROUPESDE VIE, POURMIEUX RÉPONDRE AUX BESOINS DE L’ENFANT :- le groupe des petits : de 10 semaines jusqu’à ce que l’enfant ait acquis une petite autonomie

lui permettant notamment de marcher,- le groupe des moyens : d’environ 12 à 18 mois jusqu’à 24 mois (toujours approximatif),- le groupe des grands : jusqu’à leur entrée à l’école maternelle.

La mise en œuvre de ces différents groupes est essentielle pour permettre le respect des rythmes desdifférents âges : temps de sieste, heures de repas, type de repas, type d’activité, etc.

L’ORGANISATION DE LA CRÈCHE SERA DÉCOMPOSÉE EN QUATRE DOMAINES :- l’accueil des parents,- l’éveil des enfants,- l’ambiance de travail et le rythme de l’enfant,- l'équipe de spécialistes.

La future Directrice aura pour mission de transmettre l’ensemble de ces valeurs à son équipe.Pour se garantir du respect de ces conditions de vie et d’évolution, Weleda gardera une juste place ausein de la direction de la crèche.

Les financeursLe projet de crèche « Cœur d’enfants » ne pèse pas moins de 1,2 million d’euros.LES DIFFÉRENTS FINANCEURS SONT :

- Le Laboratoire Weleda en tout premier lieu : indépendamment du coût d’investissementprécité, il faut compter 2€ par heure de garde et par enfant de frais de fonctionnement. Ces fraisde fonctionnement représentent le coût annuel pour l’entreprise. On peut aussi parler de« subvention d’équilibre ».- La Caisse d’Allocations Familiales est partie prenante dans le projet :• en termes d’investissement• en termes de cofinancement du mode de garde en complétant la participation financière desparents.- Les parents règlent la prestation en fonction de leur quotient familial établi selon le nombre depersonnes à charge et le niveau de revenus, exactement comme dans une autre crèche.

"La salle d'expressionde l'étage est coifféed'une charpente dont lasouple ondulation faitécho à une relation ou-verte sur l'extérieur"

27

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La crèche d’entreprise “Coeur d’enfants” a été conçue pour répondre aux exigences d’un bâtimentbasse consommation mais également dans le respect des contraintes fixées notamment par la Pro-tection Maternelle Infantile.

HARMONISER LES VOLUMES ET LES ASPECTS CLIMATIQUESLa volumétrie assez basse de la construction et l’aménagement paysager permettent d’intégrer lebâtiment dans le tissu urbain pavillonnaire environnant. Les espaces techniques, livraisons et office sontconstruits côté nord en maçonnerie épaisse, tandis que les espaces dédiés aux enfants et au personnelsont contenus dans un grand cœur réalisé en ossature bois bardé de mélèze brut et largement ouvertvers le jardin au sud.

UN STYLE ARCHITECTURAL “ORGANIQUE”Pour créer ce bâtiment, l’architecte Matthieu Winter a longuement écouté les concepteurs du projet. Ila regardé, ressenti, puis il a proposé des formes et une implantation complètement orientées vers lesbesoins du jeune enfant et de ses accompagnatrices. Par exemple, le bâti sépare une zone accessibleaux parents (côté cour), d’une zone accessible aux enfants encadrés par les professionnels. Le modelagedes espaces extérieurs permet une sortie directe de l’étage vers le jardin.

LE CHOIX DE MATÉRIAUX NATURELSLes matériaux ont été sélectionnés selon des critères de recyclabilité, leur caractère non polluant etleur bilan énergétique (fabrication et transport). Ils sont en grande majorité d’origine naturelle telle quela brique Bisotherm composée de pierre volcanique très poreuse ce qui lui confère un fort pouvoir isolant.Aucune essence exotique de bois n’a été utilisée mais plutôt du mélèze, du sapin ou du chêne. Même leplâtre a été choisi pour sa particularité d’absorber et d’éliminer les composés organiques volatils.Les divers revêtements de sol participant à la création d’ambiances différentes stimulent l’éveil desenfants. Ils sont en carrelage, bois huilé, caoutchouc ou linoléum naturels.

de la crèche "Cœur d'enfants"

architecturebio-climatique

28

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�

LA CHARTE« CHANTIER VERT »DE WELEDAPendant la construction,toutes les entreprisesont respecté la chartede chantier vert visant àlimiter les nuisances etconserver un bon état depropreté du chantier.

Quelques chiffres clé

pour

390 m2 de surface habitable

� 12 tonnes de matériau

x isolants pour un

bâtiment sur-isolé :

- 13 cm de panneaux rigides

en liège

dans le sol

- 27 cm de ouate de cellulose

(papier

recyclé) dans les mur

s

- 40 cm en toiture

� 3 tuyaux en grès enfouis à 2m de

profondeursur 40m de longueur

alimententun puits ca

nadien enair neuf

pré-conditionné

� 7 m2 de capteurs solaires pour la

productiond’eau chau

de sanitaire

� 37 kwh/m2 de besoin e

n chauffage sont

estimés pour une ann

ée


29

UN TRAITEMENTÉNERGÉTIQUE EFFICACELa grande inertiethermique dubâtiment est duenon seulement à saforme et à son orientationmais aussi à l’isolation de l’enveloppe. La densité et l’épaisseur des isolants (voir encadré page 28), lechoix du triple vitrage ainsi que la qualité de traitement des ponts thermiques ont permis une étanchéitéparfaite à l’air, confirmée par un test dit “blower door” (mise en surpression du bâtiment pour détecterles fuites éventuelles). Le renouvellement d’air est assuré par une ventilation double-flux associée à unpuits canadien permettant de récupérer les calories de l’air vicié. Ce dispositif contribue également à lafraîcheur en été.

�

FAÇADE SUD


Depuis bien longtemps Weleda apris conscience que son activitédoit enrichir le patrimoinecommun et servir les intérêtsdu plus grand nombre.Cette vision organique dela société humainese traduit dans ledéveloppement deproduits conçus pourla santé et le bien-être des personnese t s e re t ro u veégalement dansles projets menéspar l'entrepriseavec les acteurslocaux. C'est pour-quoi , f in 2009,Weleda France ainvité des représen-tants d’associationsécologistes : Colibris(mouvement pour laterre et l’humanisme),l’ARIENA*, la PetiteCamargue Alsacienne,mais aussi des pouvoirspublics avec la Région Alsaceet l’ADEME** et des employésde Weleda à échanger sur leurperception de l’entreprise en matièrede protection de l’environnement. Ledialogue a non seulement permis de nouerdes liens avec les parties prenantes extérieuresmais aussi d’écouter leurs attentes en matièred’information et d’actions concrètes.

30

rencontre avecles parties p

�

PROGRAMME DE MANAGEMENTENVIRONNEMENTAL 2010Biodiversité

� Mettre en valeur les espaces verts en favo-

risant la biodiversitéClimat

� Améliorer l’isolation des bâtiments faisant

l’objet de réhabilitation

� Inciter et soutenir les collaborateurs à

utiliser des modes de transport douxDéchets

� Collecter, trier et éliminer les déchets de

chantier d’une manière sélectiveEau

� Etudier et aménager un bassin d’homogé-

néisation des effluents aqueuxSensibilisation

� Mettre en place une organisation interne

permettant l’élaboration d’un rapport selon

des normes internationales et en intégrant les

attentes des parties intéressées

� Renforcer nos actions d’éducation à l’en-

vironnement des collaborateurs

� Développer des partenariats avec la sphère

associative

COLIBRIS

ARIENA

PETITE CAMARGUE ALSACIENNE

La prise en compte de ces rencontres estd'ores et déjà visible dans ce rapport ainsique dans le programme de management

environnemental 2010.


31

Lors de cette rencontre animéepar un consultant DNV***,chacun a pu s’exprimer libre-ment. Même si chaqueporteur d’enjeu a une visiondifférente des impacts del’entreprise, leursattentes n’en sont pasmoins complémen-taires etintéressantes. Suiteà cette rencontre,une analyse despriorités environ-nementales de l’en-treprise ainsi quedes éléments d’in-formation a étéengagée. Elle sepoursuit en 2010 àl’échelle du groupeWeleda dans unedimension élargieà ce que l’on appellela responsabilité sociétale

des entreprises.

La prise en compte de ces élé-ments est d’ores et déjà visible

dans ce rapport ainsi que dans leprogramme de management environ-nemental 2010.

* Association Régionale pour l’Initiation à l’Environnement et à la Nature en Alsace.**Agence de l’Environnement et la Maîtrise de l’Energie.*** Det Norske Veritas, fondation norvégienne certifiant notre système de management de l'environnement selon la norme ISO 14001.

ecs prenantes

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GILLES LEMATTERESPONSABLEENVIRONNEMENT

“L’échange avec les autressphères de la société estextrêmement enrichissant.La remarquabledisponibilité des acteursa facilité l'organisationde cette rencontre.Que chacun en soit iciremercié."

ADEME

REGION ALSACE


managementde l’environnement

DNVest l’organisme tiers

choisi parWeleda Francepour cert i f ier son système de

a été attribuée à Weleda pour son siège àHuningue et son agence de Villeneuve-le-Roi.

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Documents

Rapport environnement 2009