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; 76""® Année № 46 ABONNEMENTS Trois Mois. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne . 0.80 Réclames 1.2 a Faits locaux 1.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers — FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI <3c LE SAMEDI RÉDACTION & ADg¥»NISTRAT»ON : 4 , PLACE DU MÂRCHÉ-NOIR Mercredi 9 Juin 1920 LE NUMÉRO 10 С mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et ^'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. A d r e s s e t é l é g r a p h i q u e : ÉCHO SAUMUR. | В1ГВС1е11Г ! A. GIROUARD Téléphone 1-95 LESA EN ÄLSÄ S n r Quand il leur fallut rendre l'Alsace, les Allemands se lamen- tèrent sur le sort réservé à la malheureuse province ! Qu'allait-elle devenir, du jour où le commerce et l'industrie ne seraient plus encouragés, soute- nus, développés pari'iniliative et l'organisation allemandes? Car c'est une vérité bien établie, par les soins de la propagande pangermaniste, que le dévelop- pement de l'Alsace pendant qua- rante ans est dû tout entier aux admirables méthodes d'outre- Rhin. Cette a vérité » apparaît plus contestable quand on lit le rap- port qu'a présenté le mai der- nier, au Congrès des Sociétés sa- vantes à Strasbourg, le professeur Arnaud. Celui-ci a montré notamment que l'extension magnifique du port de Strasbourg avait été réa- lisée presque exclusivement par les Alsaciens, ma kjré l'opposition de VAllemagne. « C'est la ville de Srasbou)-g, dit M. Arnaud, qui assura le creusement et l 'équipement des trois ports de Strasbourg, et, dans cette entreprise, elle a dû vaincre l'indifférence et l'hostilité des pouvoirs publics allemands Non seulement elle a dû racheter au fisc militaire prussien pour 2,500,000 marks de terrain néces- saire au port de Strasbourg, mais elle n'a obtenu de l'État qu'un- concoursmédiocre: sur 18,SI l ,440 marks dépensés de 1900 à 1909, l'État versa seulement 510,578 m. et la ville 17,990,682 marks. » Le port de Strasbourg, muni d'un outillage perfectionné, régi par la municipalité, et dont les caractères principaux sont ceux des ports rhénans, avait besoin, pour prospérer, que l'on perfec- tionnât les organes chargés de l'alimenter et plus particulière: ment la voie du Rhin ; car il avait été créé avant que le Rhin supé- rieur fût régularisé. C'était un bel exemple de confiance en l'avenir. Cette confian ce n e f u t pas déçue ; mais la réglementation du Rhin supérieur,|de Mannheim à Stras- bourg, ne fut conquise par Stras- bourg qu'au prix de luttes achar- nées et de sacrifices considérable?. Les négociations qui avaient commencé aussitôt après 1870 ne furent conclues qu'en 1905, et les travaux, commencés au prin- temps de 1907, ne furent terminés qu'en 1917. Il fallut abandonner le projet du canal latéral de Stras- bourg à Ludwigshafen et accepter la régalarisation du fleuve aux conditions draconiennes impo- sées par le grand-duché de Bade, « sur l'inspiration de la Prusse », malgré une longueur de rive in- férieure. L'Alsace-Lorraine dut participer aux frais dans la pro- portion de 50 0/0, et verser, en outre, une somme d'au moins 1,000,000 de marks destinée à réduire la participation de Bade de 40 à 30 O/O.i Mais cea'est pas encore suffi- sant : la lutte fut portée aussi sur le domaine de la voie ferrée, le transbordement des marchandi- ses destinées à la Suisse étant « l'épine dorsale de tout le tra- fique du Rhin supérieur » , la Chambre de commerce et la ville de Strasbourg durent faire Iront à la concurrence des chemins de fer badois qui, par des tarifs d'ex- ception, s'efforçaient de favoriser Kehl au détriment de Strasbourg. C'est ce que les journaux d'ou- tre-Rhin ont l'audace d'appeler l'effort allemand en Alsace et en Lorraine. La.communication du professeur Arnaud au Congrès des Sociétés savantes esfune ad- mirable réponse aux vantardises germaniques. (Correspondance Sociale). Grève des Services concédés Pas de grèves de fonctionnaires, donc il faut entendre par fonctionnaire tous ceux qui sont commissionnés ou attitrés pour un emploi quelconque, si modeste soit-il, se rattachant à un service de l'État. Cette interdiction 'doit-elle être éten- due aux services concédés c'est-à-dire administrés par dei concessionnaires interposés, les chemins de fer, pour les nommer ? On reconnaîtra, d'abord, que le-fait d'être concédés n'empêche pas les che- mins de fer de répondre à un besoin vital de la nation, au moins autant que les Postes, sinon plus, et on admettra tout de suite, en se rappelant les idées directrices qur-ont inspiré, dans le prin- cipe, l'octroi gracieux du droit à la grève, que la société n'a jamais pu vouloir et n'a jamais voulu courir le risque d'être condamnée, du jour au lendemain,à su- bir les dommages incalculables d'un arrêt des |,ransports. Mais dira-t-on, les cheminots sont soumis à la direction de concessionnai- res, et ceux-ci ne sont pas, comme l'État étrangers aux, considérations d'argent. C'est vrai, mais ces concessionnaires sont étroitement et constamment sur- veillés et contrôlés par l'État concédant et celui-ci, on peut en être très sûr, ne les laissera jamais exaspérer leurs su- bordonnés par des abus de pouvoir ou autres. Il saiti trop ce que les chemine de fer ont coûté de milliards à la collectivité, il sait trop combien ils sont indispensa- bles à la vie du pays, pour que sa vi- gilance puisse s'endormir. Les cheminots trouvent donc une première et efficace protection dans la surveillance incessante de l'État. Ils en ont une seconde dans l'action de leurs syndicats. Ils jouissent donc d'une situation très privilégiée au regards des autres tra- vailleurs et on ne voit pas ce qu'ils peuvent encore exiger de la société qui a droit, elle, à la vie, et qui ne saurait, sans se suicider, laisser périchter ce droit. HEURTAULT, de la Ligue civique. INFORMATIONS HOMMAGE A LA FRANCE. Dernièrement, le romancier espagnol Blasco Ibanez, a fait à Mexico une con- férence sur la France en guerre. Au banquet qui suivit, M. Blasco Ibanez, a'adressant aux membres de la colon- nie française leur dit: «Bien que je possède des propriétés eh Espagne, mon véritable domicile est à Paris et je me fais gloire d'être considéré comme un français honoraire.» LE BILAN D'UNE GRÈVE. A la suite de la grève des Cheminots, les Compagnies ont prononcé 2.636 révocations..Elles ont en outre fermé la plupart de leur ateliers. Pour le P.O. seulement le nombre des congédiés s'é- lèye à près de 10.000. Les extrémistes peuvent être fiers de leurs ouvrage. UNE GRÈVE DE BOURGEOIS. Les journaux d'Autriche rapportent quela population bourgeoise de Zellam- see pour protester contre l'arrestation de trois commerçants à la suite de ba- garres provoquées par une réunion so- cialiste, ont déclaré la grève. Toutes les boutiques ont été fermées. Les mé- decins, pharmaciens et avocats et tous les paysans des environs ont adhéré au mouvement qui n'a pris fin que lorsque les trois bourgeois ont été relâchés. PAROLES DE BON SENS. «C'est un crime contre la classe ou- vrière que de la détourner de son but en lui enseignant la paresse comme un droit, l'immoralité comme un procédé de représailles, la négation de ses devoirs comme l'usage de ses libertés ». Il nous plait d'autant plus de relever cette appréciation juste et courageuse, qu'elle est extraite d'un article de Porrot parue dans «l'Atelier »journal cégétiste auquel collaborent MM. Jouhaux, Du- moulin et Merrheim. SOCIÉTÉ NATIONALE D'ENCOURAGENENT AU BIEN La Société Nationale d'Encourage- ment au Bien, fondée en 1852 et recon- d'utilité publique, décerne chaque année des prix consistant en : Couronnes civi- ques, médailles et diplômes d'honneur, prix de fondation, prix en espèces, mé- dailles spéciales, insignes, livrets de caisse d'épargne, volumes, etc, pour récompenser les longs et dévoués servi- ces, la piété filiale, la bienfaisance, les actes de courage et le dévouement à l'humanité. Elle institue, en outre, chaque année aussi, un concours littéraire de prose et de poésie, dote de nombreux prix et récompense également les auteurs de bons livres instructifs et moraux. La Société se compose de membres honoraires perpétuels (l.OOOfr.) de membres fondateurs (200 fr.) et de membres titulaires (lOfr. par an.) Insignes et diplômes facultatifs, au prix de 10 francs. Pour tous renseignements, admission, notices, programmes des concours litté- raires de prose, poésie et livres, deman- des et récompenses, fondations de prix, etc, s'adresser à M. René Lapierre, se- crétaire général, 94, rue de la Victoire, Paris 9e. NOUVELLES EXPRESS M. Paul Bignon, sous-secréiaire aux transports et à la marine marchande, représentera le gouvernement aux fêtes qui auront lieu à Rouen en l'honneur de Jeanne d'Arc les 12 et 13 Juin. M. Venizelos s'est embarqué à destina- tion de Paris. La santé du président Wilson s'est sérieusement aggravée. ^ Les bureaux du tourisme de New-York annoncent l'arrivée de 200.000 touristes en France pour visiter les champs de batailles. A l'heure actuelle d'après les résultats, la défaite des démocrates et des socialistes mr 'oriiaires allemands est plus lourde en- re qu'on ne l'avait prévu. ^ M. Allize, actuellement ambassadeur à Berne serait envoyé en la môme qualité à Berlin. La suppression de certains tribunaux est discutée à la Chambre, elle rencontre de vives oppositions. La Conférence de Spa se réunira . . . le 5 Juillet après conférence préalable des Ministres ^alliés, à Bruxelles, les 2, 3 et 4 Juillet. Le général Pershing a demandé à se retirer de l'armée. Il poserait sa candida- ture à la présidence de la République des Etats-Unis. A la suite des élections le ministère al- lemand démissionne. BIBLIOGRAPHIE L.a Femme el l'Enrant Lire dans le no 40 de La Fetnme et VEnfant qui vient de paraître : Un premier pas vers la Justice, par J, Bertillon. — Venez en aide aux Déshérités. Les belles Familles françaises. — Conseil supérieur de la Natalité, compte rendu sommaire. — Nouvelles, de Régamey, de Guille- main, etc. — Les grandes figures de l'Humanité, par Clio.— La Vie et lesLivres,par Paiil Chauvin.—Petits travaux. — Hygiène alimentaire. — Pages rustiques.— Anglais, 30®leçon. Économie ménagère et domestique. Modes, etc. Abonnement, 24 fr. par an, 29, rue de Tournon, Paris VI®. Envoi de specimen gratuit sur demande.

RÉDACTION & ADg¥»NISTRAT»O : 4N, PLAC DE U MÂRCHÉ-NOIR …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · 76""® Année — № 46 ABONNEMENTS Trois

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Page 1: RÉDACTION & ADg¥»NISTRAT»O : 4N, PLAC DE U MÂRCHÉ-NOIR …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · 76""® Année — № 46 ABONNEMENTS Trois

;

76""® Année — № 46

ABONNEMENTS

Trois Mois. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5 . 5 0 Un An. . . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne . 0.80 Réclames — 1.2 a Faits locaux — 1 .50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

— FONDÉ EN 1841 — PARAISSANT LE MERCREDI <3c LE SAMEDI

R É D A C T I O N & ADg¥»NISTRAT»ON : 4 , PLACE DU M Â R C H É - N O I R

Mercredi 9 Juin 1920

LE NUMÉRO

1 0 С m e s

Les Abonnements sont payables d ' a -vance et ^ 'accepta t ion de t ro is n u -m é r o s engage pou r une année .

La qui t tance est p ré sen tée à l ' abonné sans dé rangement pour lui.

A d r e s s e t é l é g r a p h i q u e : É C H O S A U M U R . | В1ГВС1е11Г ! A. GIROUARD T é l é p h o n e 1 - 9 5

L E S A EN ÄLSÄ

S n r

Quand il leur fallut rendre l'Alsace, les Allemands se lamen-tèrent sur le sort réservé à la malheureuse province !

Qu'allait-elle devenir, du jour où le commerce et l 'industrie ne seraient plus encouragés, soute-nus, développés pari ' iniliative et l'organisation allemandes?

Car c'est une vérité bien établie, par les soins de la propagande pangermaniste, que le dévelop-pement de l'Alsace pendant qua-rante ans est dû tout entier aux admirables méthodes d'outre-Rhin.

Cette a vérité » apparaît plus contestable quand on lit le rap-port qu'a présenté le mai der-nier, au Congrès des Sociétés sa-vantes à Strasbourg, le professeur Arnaud.

Celui-ci a montré notamment que l'extension magnifique du port de Strasbourg avait été réa-lisée presque exclusivement par les Alsaciens, ma kjré l'opposition de VAllemagne.

« C'est la ville de Srasbou)-g, dit M. Arnaud, qui assura le creusement et l 'équipement des trois ports de Strasbourg, et, dans cette entreprise, elle a dû vaincre l'indifférence et l'hostilité des pouvoirs publics allemands Non seulement elle a dû racheter au fisc militaire prussien pour 2,500,000 marks de terrain néces-saire au port de Strasbourg, mais elle n'a obtenu de l'État qu'un-concoursmédiocre: sur 18,SI l ,440 marks dépensés de 1900 à 1909, l'État versa seulement 510,578 m. et la ville 17,990,682 marks. »

Le port de Strasbourg, muni d'un outillage perfectionné, régi par la municipalité, et dont les caractères principaux sont ceux des ports rhénans, avait besoin, pour prospérer, que l'on perfec-tionnât les organes chargés de l'alimenter et plus particulière: ment la voie du Rhin ; car il avait été créé avant que le Rhin supé-rieur fût régularisé. C'était un bel exemple de confiance en l'avenir.

Cette con fia n ce n e f u t pas déçue ;

mais la réglementation du Rhin supérieur,|de Mannheim à Stras-bourg, ne fut conquise par Stras-bourg qu'au prix de luttes achar-nées et de sacrifices considérable?.

Les négociations qui avaient commencé aussitôt après 1870 ne furent conclues qu'en 1905, et les travaux, commencés au prin-temps de 1907, ne furent terminés qu'en 1917. Il fallut abandonner le projet du canal latéral de Stras-bourg à Ludwigshafen et accepter la régalarisation du fleuve aux conditions draconiennes impo-sées par le grand-duché de Bade, « sur l'inspiration de la Prusse », malgré une longueur de rive in-férieure. L'Alsace-Lorraine dut participer aux frais dans la pro-portion de 50 0/0, et verser, en outre, une somme d'au moins 1,000,000 de marks destinée à réduire la participation de Bade de 40 à 30 O/O.i

Mais cea 'es t pas encore suffi-sant : la lutte fut portée aussi sur le domaine de la voie ferrée, le transbordement des marchandi-ses destinées à la Suisse étant « l'épine dorsale de tout le tra-fique du Rhin supérieur » , la Chambre de commerce et la ville de Strasbourg durent faire Iront à la concurrence des chemins de fer badois qui, par des tarifs d'ex-ception, s'efforçaient de favoriser Kehl au détriment de Strasbourg.

C'est ce que les journaux d'ou-tre-Rhin ont l'audace d'appeler l'effort allemand en Alsace et en Lorraine. La.communication du professeur Arnaud au Congrès des Sociétés savantes e s f u n e ad-mirable réponse aux vantardises germaniques.

(Correspondance Sociale).

Grève des Services concédés

Pas de grèves de fonctionnaires, donc

il faut entendre par fonctionnaire tous

ceux qui sont commissionnés ou attitrés

pour un emploi quelconque, si modeste

soit-il, se rattachant à un service de

l 'État .

Cette interdiction 'doit-elle être éten-

due aux services concédés c'est-à-dire

administrés par dei concessionnaires

interposés, les chemins de fer, pour les

nommer ? On reconnaîtra, d'abord, que le-fait

d'être concédés n'empêche pas les che-

mins de fer de répondre à un besoin

vital de la nation, au moins autant que

les Postes, sinon plus, et on admettra

tout de suite, en se rappelant les idées

directrices qur-ont inspiré, dans le prin-

cipe, l'octroi gracieux du droit à la grève,

que la société n'a jamais pu vouloir et

n'a jamais voulu courir le risque d'être

condamnée, du jour au lendemain,à su-

bir les dommages incalculables d'un

arrêt des |,ransports.

Mais dira-t-on, les cheminots sont

soumis à la direction de concessionnai-

res, et ceux-ci ne sont pas, comme l 'État

étrangers aux, considérations d'argent.

C'est vrai, mais ces concessionnaires

sont étroitement et constamment sur-

veillés et contrôlés par l 'État concédant

et celui-ci, on peut en être très sûr, ne

les laissera jamais exaspérer leurs su-

bordonnés par des abus de pouvoir ou

autres.

Il saiti trop ce que les chemine de fer

ont coûté de milliards à la collectivité,

il sait trop combien ils sont indispensa-

bles à la vie du pays, pour que sa vi-

gilance puisse s'endormir.

Les cheminots trouvent donc une

première et efficace protection dans la

surveillance incessante de l 'État.

Ils en ont une seconde dans l'action

de leurs syndicats.

Ils jouissent donc d'une situation très

privilégiée au regards des autres tra-

vailleurs et on ne voit pas ce qu'ils

peuvent encore exiger de la société qui

a droit, elle, à la vie, et qui ne saurait,

sans se suicider, laisser périchter ce

droit.

H E U R T A U L T ,

de la Ligue civique.

INFORMATIONS HOMMAGE A LA FRANCE.

Dernièrement, le romancier espagnol

Blasco Ibanez, a fait à Mexico une con-

férence sur la France en guerre. Au

banquet qui suivit, M. Blasco Ibanez,

a'adressant aux membres de la colon-

nie française leur dit: «Bien que je

possède des propriétés eh Espagne,

mon véritable domicile est à Paris et

je me fais gloire d'être considéré comme

un français honoraire.»

LE BILAN D'UNE GRÈVE.

A la suite de la grève des Cheminots,

les Compagnies ont prononcé 2.636

révocations..Elles ont en outre fermé

la plupart de leur ateliers. Pour le P.O.

seulement le nombre des congédiés s'é-

lèye à près de 10.000.

Les extrémistes peuvent être fiers de

leurs ouvrage.

UNE GRÈVE DE BOURGEOIS.

Les journaux d'Autriche rapportent

quela population bourgeoise de Zellam-

see pour protester contre l'arrestation

de trois commerçants à la suite de ba-

garres provoquées par une réunion so-

cialiste, ont déclaré la grève. Toutes

les boutiques ont été fermées. Les mé-

decins, pharmaciens et avocats et tous

les paysans des environs ont adhéré au

mouvement qui n'a pris fin que lorsque

les trois bourgeois ont été relâchés.

PAROLES DE BON SENS.

«C'est un crime contre la classe ou-

vrière que de la détourner de son but

en lui enseignant la paresse comme un

droit, l'immoralité comme un procédé

de représailles, la négation de ses devoirs

comme l'usage de ses libertés ».

Il nous plait d'autant plus de relever

cette appréciation juste et courageuse,

qu'elle est extraite d'un article de Porrot

parue dans «l'Atelier »journal cégétiste

auquel collaborent MM. Jouhaux, Du-

moulin et Merrheim.

SOCIÉTÉ NATIONALE

D ' E N C O U R A G E N E N T AU B I E N

La Société Nationale d'Encourage-ment au Bien, fondée en 1852 et recon-d'utilité publique, décerne chaque année des prix consistant en : Couronnes civi-ques, médailles et diplômes d'honneur, prix de fondation, prix en espèces, mé-dailles spéciales, insignes, livrets de caisse d'épargne, volumes, etc, pour récompenser les longs et dévoués servi-ces, la piété filiale, la bienfaisance, les actes de courage et le dévouement à l'humanité.

Elle institue, en outre, chaque année aussi, un concours littéraire de prose et de poésie, dote de nombreux prix et récompense également les auteurs de bons livres instructifs et moraux.

La Société se compose de membres honoraires perpétuels (l.OOOfr.) de membres fondateurs (200 fr.) et de membres titulaires (lOfr. par an.)

Insignes et diplômes facultatifs, au prix de 10 francs.

Pour tous renseignements, admission, notices, programmes des concours litté-raires de prose, poésie et livres, deman-des et récompenses, fondations de prix, etc, s'adresser à M. René Lapierre, se-crétaire général, 94, rue de la Victoire, Paris 9e.

NOUVELLES EXPRESS

M. Paul Bignon, sous-secréiaire aux transports et à la marine marchande, représentera le gouvernement aux fêtes qui auront lieu à Rouen en l'honneur de Jeanne d'Arc les 12 et 13 Juin.

M. Venizelos s'est embarqué à destina-tion de Paris.

La santé du président Wilson s'est sérieusement aggravée. ^

Les bureaux du tourisme de New-York annoncent l'arrivée de 200.000 touristes en France pour visiter les champs de batailles.

A l'heure actuelle d'après les résultats, la défaite des démocrates et des socialistes mr 'oriiaires allemands est plus lourde en-

re qu'on ne l'avait prévu. ^

M. Allize, actuellement ambassadeur à Berne serait envoyé en la môme qualité à Berlin.

La suppression de certains tribunaux est discutée à la Chambre, elle rencontre de vives oppositions.

La Conférence de Spa se réunira . . . le 5 Juillet après conférence préalable des Ministres ^alliés, à Bruxelles, les 2, 3 et 4 Juillet.

Le général Pershing a demandé à se retirer de l'armée. Il poserait sa candida-ture à la présidence de la République des Etats-Unis.

A la suite des élections le ministère al-lemand démissionne.

B I B L I O G R A P H I E

L.a Femme el l'Enrant

Lire dans le no 40 de La Fetnme et VEnfant qui vient de paraître :

Un premier pas vers la Justice, par J , Bertillon. — Venez en aide aux Déshérités. — Les belles Familles françaises. — Conseil supérieur de la Natalité, compte rendu sommaire. — Nouvelles, de Régamey, de Guille-main, etc. — Les grandes figures de l'Humanité, par Cl io .— La Vie et lesLivres,par Paiil Chauvin.—Petits travaux. — Hygiène alimentaire. — Pages rustiques.— Anglais, 30®leçon. Économie ménagère et domestique. Modes, etc.

Abonnement, 24 fr. par an, 29, rue de Tournon, Paris VI®. — Envoi de specimen gratuit sur demande.

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L3 Relèvement Social La Ligue delà Moralité Publique de

Saumur informe les amîs de la Ligue qpe le dernier n" de son organe « Le Relèvement Social » portant la date de mai, vient de paraître,en s'exeusant du retard apporté à la publication de ce n".

Lire dans ce numéro : Deux démocraties, par Louis Comte ; Expérience concluante,par C. ; Louresy ; l 'État de la Moralité ; Publique ; la Pomographie littéraire ; La Femme doit voter. La Mission ; Louresy, la prohibition aux États-

Unis, etc. En vente au bureau de tabac de la

rue Balzac. Dix centimes le numéro.

suivie et si grandement encourageante.

Nous ne voulons point oublier ici le

geste louable et spontané de plusieurs

habitants de la rue de la Tonnelle et

du quai de Limoges qui ornèrent ou

pavoisèrent leurs maisons. Retenons

surtout le bel exemple donné par le

quartier de Fenet, oii les décorations

se succédaient variées et multiples.

Souhaitons q^e tous y prennent un

enseignement et s'inspirent de leur

acte de foi. A G.

I

ET RËGIOyALE

L e s F ê t . s - D i e u Dimanche dernier, les solennités de

la Fête-Dieu se sont déroulées dans les

différentes paroisses de la ville avec

tout l'éclat d'avant-guerre. Une foule

nombreuse se pressait dans les églises

aux divers offices, particulièrement à

Saint-Pierre, où la grand'messe était

célébrée par un nouveau prêtre, enfant

de la paroisse, M. l'abbé Aubeux.

Le soir, à quatre heures, les quatre

paroisses se réunirent à l'église Saint-

Pierre d'où partait le long cortège pour

se rendre à N.-D. des Ardilliers. Le

défilé des" enfants, des pensions, des

Sociétés était imposant ; une masse

d'hommes escortait le dais,ainsi qu'une

foule nombreuse. Les quais étaient

noirs de monde, et la chapelle ne put

contenir qu'une partie des assistants.

La foule resta massée sur la place, où

la bénédiction lui fut donnée, à la suite

de la première, pour ceux qui avaient

pu pénétrer dans le pieux sanctuaire.

Au retour, une dernière bénédiction

dans l'église Saint-Pierre clôtura cette

majestueuse cérémonie si pieusement

FEUILLETON DE L'Echo Saumurois N«61. — 5 Juin.

y I l l ï E l i ^ î E Grand Roman inédit du temps de Guerre,

Par J u l e s de G A S T Y N E

(suite)

TROISIÈME P A R T I E LA R E V E N A N T E

I Quittant avec précipitation les sou-

terrains de la maison de Meudon, le comte s'enfuit en hâte.

Sa tête était en feu, ses idées s'entre-choquaient. Devant lui apparaissait maintenant nette la situation.

Tout serait découvert. L'image de M'ne Durtal lui revient à la mémoire, et aussitôt il pensa à Hélène, à celle qu'ir-rémédiablement il entraînerait dans sa ruine.

Sans perdre de temps, il se fait con-duire immédiatement chez Hélène Dur-tal qui le reçoit aussitôt.

Sans autre préambule, il pria la jeune femme de l'écouter. Celle-ci émue à la vue du comte et de son air bouleversé, ne peut que le suivredans le petit salon.

Hélène appréhendant quelque mal-heur allait ouvrir la bouche lorsque le comte Trani lui dit à brûle pourpoint.

^ Vous savez que je vous ai parlé

* * •»

Dans les communes voisines, les

processions du Sacre furent également

suivies par de nombreux fidèles.

Partout de grâcieux reposoirs, élevés

• par des mains pieuses, ajoutaient en-

core, dans les sites enchanteurs de

' notre pittoresque Saumurois, au su-

! bhme et à la grandeur des hommages

rendus au Très-Haut.

Fédérat ion de s Muti lés t t V e u v e s de Guerre

Les membres de l'Association des Mutilés et Veuves de Guerre de l'Ar-rondissement de Saumur se réuniront dimanche prochain, à 14 heures, à la I,\[airie, salle des Mariages.

de projections cinématographiques d'actualité.

Des places réservées seront données aux membres de la Ligue Française sur présentation de leurcarte de sociétaire.

L E C O M I T É .

Fêtes f'u Cheval de Guerre ET C H A M P I O N N A T D U C H E V A L D ' A R M E S

f f 4 JuiLk'L et. 4 Août) Un Comité pour l'organisation des

Fêtes du Cheval de Guerre vient de se

constituer à Saumur sur l'initiative de

la Mutualité.

Trois commissions ont élé nommées

qui recueilleront tous renseignements

utiles :

Première Commission. — Logement des étrangers.

Deuxième Commission. — Logement des chevaux.

Troisième Commission. — Moyens de transports.

Les personnes ayant des chambres,

écuries, boxes à louer sont priées de

vouloir bien s'adresser à la mairie

(salle des adjudications), où une per-

manence est établie tous les jours,

sauf le dimanche, de 17 à 18 heures,

pour prendre note de toutes proposi-

tions.

¡Exctirsioa La Société des Lettres, Sciences et

Arts et le Syndicat d'Initiative de Sau-mur organisent une excursion à Gennes sous la direction de M. le Colonel Picard dimanche prochain 1 3 juin.

Départ par Autobus à 14 heures ; retour à 19 heures. Prix 10 francs.

Se faire inscrire avant Samedi midi, chez M. Jules Coutard, 31 , rue d'Orlé-ans.

Comità Saumurois de la Ligue Française

Une conférence sur l'Union Civique, faite par M. Agoulon, président du Co-mité Saumurois, aura heu le Mercredi 16 juin, à 20 h. 30, à la Salle Carnot. Entrée gratuite.

La conférence sera précédée et suivie

souvent de cette maison de Meudon ?... — Où je suis allée quelquefois ? — C'est vrai. Vous y êtes venue. C'est

i le siège, vous le savez, de notre section I d'espionnage. Elle a été aménagée pour ; servir de base aux canons lourds que

nous devions y placer pour bombarder Paris ?

— Oui Eh! bien ? — Quelqu'un y a pénétré lanuit der-

nière. Qui ? Je ne sais pas. Notre enne-mi peut-être,

— Ce policier ? — Oui, et d'autres. Ils étaient plu-

sieurs. Ils ont dû tout visiter, guidés par le gardien que je soupçonne de nous

- avoir trahis. Je les ai surpris,ils étaient dans le souterrain où est enfermée M™® DurtaL

— Elle vit donc encore ? — Elle vivait, car maintenant... — Elle était enfermée dans cette

maison ? — Oui. — Vous ne me l'avez jamais dit.

Chaque foi» que je vous ai interrogé sur son compte vous avez refusé de me ré-pondre,

— A quoi cela vous eùt-il avancée de savoir ce qu'elle était devenue ?

Elle ne vous gênait plus. C'était le principal.

Donc, j 'ai surpris nos envahisseurs pendant qu'ils étaient auprès d'elle.

Et savez-vous ce que j'ait fait ?

C O N S E I L M U N I C I P â L DE S A U M U R Séance du Mardi 8 Juin 1920.

Le Conseil Municipal s'est réuni hier

au soir, au lieu habituel de ses séances.

Étaient présents : M. Astié, maire,

entouré de MM. Vidal et Moreau, ad-

joints, et de MM. Roger-Brunet, Des-

champs, Francis Poisson, Girard-Amiot,

docteur Petit, BoutiUier-Saint-André,

Mayaud, GaUais, Balme, Goblet-Ma-

houdeau, Fournier, Dutour, Voisine ,

Perrein, Guibert, docteur Peton, docteur

Gandar, Allard, Nau, Torse et Pichard.

M. Gallais est nommé secrétaire de

la séance.

M. Nau donne lecture de plusieurs

procès-verbaux qui sont adoptés.

• — Non. Í — J 'ai fermé sur eux la porte du

souterrain, une porte de fer recouverte de maçonnerie qu'aucune force humaine ne pourra ouvrir ni faire mouvoir.

— Et alors ? j — Tous ceux qui étaient là se trou-

vent murés dans le souterrain comme dans une tombe, et ils vont y mourir de faim, sûrement.

— Madame Durtal ? — Madame Durtal avec eux. — Mais c'est effroyable. — Je le sais bien. Et depuis je me

fais horreur à moi-même. Je vais, je viens, je suis comme un çtre qui a perdu la raison.

Dois-je les laisser périr ? Dois-je les délivrer ? Je ne sais à quoi me résoudre. Si je les déhvre, c'est moi, c'est nous,

c'est nos amis que je perds. Si je les laisse périr de cetta mort

horrible, il me semble que j'entendrai toujours leurs cris de détresse.

Ils sont plusieurs. J 'aurai plusieurs morts sur la conscience.

Mais que faire maintenant ? Que faira? Tuer où .être tué, voilà le dilem-me ! Et je ne veux pas mourir 1

Je suis dans un état !... En effet, le comte.de mise si correcte,

au visage si froid, avait le col de sa chemise froissé, sa cravate arrachée.

Il [avait les yeux hagards, le front

Au cours de l'exposé des comptes

administratifs de l'année 1919 par M. le

Maire, plusieurs articles soulèvent des

observations, entre autres la question

de la guérite d'octroi sur la route des'

Moulins est en contradiction de bien

des points de vue, mais rien n'est dé-

cidé.

Des réclamations sont faites par plu-

sieurs conseillers au sujet de l'eau trou-

ble dans divers quartiers.

Des améliorations seront apportées

dans la canalisation.

M® Voisine pose deux questions au

Conseil : 1 ° Certains employés d'octroi

qui n'ont pas touché leur traitement

par suite du bénéfice de l'allocation

seront-ils traités de la même façon que

ceux qui ont perçu et le traitement et

l'allocation ?

Le Conseil renvoie à la Commission

des finances:

2° L'indemnité de 15 fr. pour charges

de famille accordée avant l'augmenta-

tion des traitements est-elle maintenue ?

M. le Maire répond immédiatement

que le Conseil est toujours d'avis de

verser cette somme aux intéressés.

— La question balayage reste tou-

jours sur le statu quo ante.

— Le Di' Peton demande si la Com-

mission d'hygiène est toujours consti-

tuée. M. le Maire répond que l'étude en

sera faite.

Mais M® Voisine et le D^ Petit font

judicieusement remarquer que cette

commission existe pour la forme

puisqu'elle n'a aucuns moyens de' î'anc-

tions ; que le mieux serait pour la

ville de racheter les vieilles masures ou

les logements insalubres pour les dé-

molir, vendre les matériaux et faire

profit du terrain libre.

— Une dernière question posée par

le D' Peton, au sujet de la mare près

du Jardin des plantes dont on avait

envisage la suppression et dont l'état

trempé de sueur. La nuit était tout à fait venue. Hélène tourna le commutateur. Et la lumière électrique éclaira tout

ce désordre. Elle ne put retenir un~cri de stupeur. La vue du comte Feffrayait plus en-

core que tout ce qu'elle venait d'enten-dre.

— Oui, répéta le comte: tué ou être tué,il n'y a pas d'autre solution.

\ Et si je devais périr seul,si ma mort ne devait pas entraîner de terribles con-séquences pour vons, pour les nôtres, je pourrais encore me sacrifier.

Mais des intérêts énormes reposent sur ma tête, sans compter votre liberté à vous et à votre fils et peut-être votre vie.

\ Alors je dois laisser aller les choses, la mort fait son œuvre, et c'est épou-vantable!

Depuis un instant Hélène refléchissait. Et elle dit tout à coup : — M. Raucoux y est peut-être... — M. Raucoux ? — L'ami de mon mari, celui que vous

m'aviez recommandé d'aller voir. — Qui vous fait supposer cela ? — Je suis allée au « Grand Jour-

nal » pour le voir. Il n'était pas arrivé. J ' y suis retournée ! Alors on m'a dit qu'il n'était pas rentré chez lui la nuit dernière et qu'on ne savait pas ce qu'il était devenu.

actuel sera maintenu, clôt les discus sions du budget.

Les comptes administratifs s'élèvent

pour l'année 1919 :

Recettes 1.749.157 fr. 17

Dépenses 1.493^445 14

Exc. en recettes 255.712 fr. 03

M. Goblet-Mahoudeau doyen d'âge

éoumet à l'approbation du Conseil le

compte administratif qui est adopté à

l'unanimité. M. le Maire donne ensuite

lecture du Budget additionnel pour

1920 qui se boucle par une balance

de 321.548 fr. 53.

Après le vote de la suppression du

crédit pour l'octroi de la gare de l'Etat,

le bugdet additionnel est voté à l'una-

nimité.

Une suspension de quelques minutes

est accordée et de nouveau le Conseil

aborde plusieurs questions diverses. •

* *

— Les prestaticns seront remplacées

par une taxe vicinale.

—A la suite de la liquidation judiciaire

de la C® des Tramways de Saumur et

extension, et devant le refus de rachat

par d'autres Compagnies, le Conseil

municipal émet le vopu de voir l 'État

racheter ce réseau pour en faire l'ex-

ploitation directe ou le rétrocéder.

— M. le Maire est autorisé à prendre

avoué pour la défense des intérêts de

la ville daris le procès intenté par

les propriétaires d'immeubles dans la Grand'Rue.

— Le budget de l'Hospice est adopté.

— Une subven.ion de 250 fr. est ac-

cordée au Moto-Vélo, de même qu'une

de 500 fr. à la Société des Pêcheurs à

la ligne.

— Les demandes du capitaine des

pompiers pour l'installation d'un quai

rue de l'Abattoir, et d'un séchoir pour

les tuyaux sont accordées.

L a demande du généralThureau pour

les modifications aux bouches d'eau à

On commençait à être inquiet. — Vous voyez bien, fit le comte, qu'il

n'y a pas une minute à perdre.] — Pourquoi faire ? — Mais pour fuir. — Moi ? •— Vous, moi et votre fils. — Je ne puis quitter Paris ainsi, — Préférez-vous rester, être arrêtée

et fusillée comme une espionne ? — Fusillée! s'écria Hélène,livide. — C'est ce qui vous pend au nez,

comme à moi, ma chère amie, si on dé-couvre le pot-aux-roses,et on ne man-quera pas de le découvrir maintenant.

Si M. Raucoux se trouve parmi les disparus, les journaux vont s'emparer de l'afTaire, cela fera un hruit énorme. Tous les limiers de la préfecture vont être lancés après nos chausses. Je ne croyais pas encore le péril si grand et si rapproché.

Cela devient effrayant.il faut partir ce soir, ce soir même !

— Des papiers? — J 'ai tout ce qu'il faut. Vous voya-

gerez comme comtessa Trani. — Et mon mari ? — Il ne reviendra peut-être jamais. — Et mon fils ? — n sera notre fils à tous les deux,

et ce qui n'est encore qu'une fiction peut devenir plus tard une belle et bon-ne réalité, dont pour ma part je suis ravi, suivre]

Page 3: RÉDACTION & ADg¥»NISTRAT»O : 4N, PLAC DE U MÂRCHÉ-NOIR …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · 76""® Année — № 46 ABONNEMENTS Trois

l'École de Cavalerie est également ac-

cordée.

500 fr. sont votés comme subvention

aux Pupilles de la Nation.

— La Ville sera obligée de verser

3,000 fr. au lieu de 1,000 votés pour

le corroi de la Levée.

— Le loyer des locaux des Tabacs

est porté à 3,500 fr.

— Les forains établis sur la grande

voirie paieront un droit d'3 place.

— Le Conseil approuve les décisions

de la Commission de la voirie au sujet

de la question des compteurs d'eau

soulevée par le Syndicat des proprié-

taires.

— Le nettoyage de la rue de l'An-

cienne-Gare sera demandé à la C ® d'Or-

léans.

— L'affaire d'insalubrité de la rue

de l'Ile-Neuve est renvoyée à la Com-

mission d'hygiène.

Le Conseil se réunit en comité secret.

11 est onze heures et demie.

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Le 8. — Armand Derré, pâtissier, a épousé Germaùie Lenain, journalière, tous deux à Saumur.

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T R I B U N A L C O R R E C T I O N N E L

Audience da 5 Juin i<JW Lait mouillé. — Huit jours de prison

avec sursis et 500 francs d'amende au

nommé Jules Sinet pour avoir mouillé

son lait à 35 %. Le Tribunal ordonne

en outre l'insertion du jugement dans

les trois journaux de Saumur (chaque

insertion ne devant pas dépasser 40 fr.)

et à l'aiFichage au domicile du fraudeur,

rue de Lorraine, ainsi qu'à la porte de

la mairie.

Escroquerie. — Le fameux escroc,

Michel Laubie, 55 ans, qui se faisait

expédier, sans solder, des paniers de

mousseux de différentes maisons de

Saumur, est tjondamné à deux ans de

prison. Il avait été arrêté à Beaupréau

par des agents de la brigade mobile.

Vols. — Alfred Clavard, 25 ans, cui-

sinier, est condamné à un mois de pri-

son pour vol de deux bicyclettes à

Lyon. Ce cuistot est actuellement à

Fontevrault, où il purge une peine de

vingt ans de prison pour voies de fait

à un supérieur, alors qu'il était mili-

taire.

— Trois inculpés : les époux Chol et

leur complice Toullerastel, qui avaient

volé quatorze fiàts à M. Sanzay, maire

de Souzay, sont assis sur les bancs de

la correctionnelle. Jugement à huitaine.

— Quinze jours de prison avec sursis

à Marie Oger, pour vols au café Bau-

dry, rue Nationale.

Affichage. — Edmond Canard, mar-

chand des quatre-saisons à Doué, est

condamné à 16 fr. d'amende pour dé-

faut d'affichage.

Coups et blessures. — Quinze jours de

prison et 100 fr. d'amende à René

Boutet, 43 ans, journalier àSt-Lambert,

pour avoir frappé ses voisins, Simon

père et fils, sous prétexte qu'ils pas-

saient sur son terrain. Sursis accordé

pour la prison.

— Auguste Ruelle et son cousin

Gustave ont frappé le nommé Verneau^

de La Breille, à la sortie d'un bal à

Recouvrance, en même temps que volé

de 25 fr., prétend-il. 25 fr. d'amende

avec sursis.

Farine panifiable. — Pour emploi

franduleux de farine panifiable, sont

condamnés suivant le nombre d'infrac-

tions : Charles Penneret, de St-Macair£,

1000 fr. d'amende ; Victor Charrier, de

Somloire, 50 fr. ; Jean Baranger, de

Vihiers, 100 fr.; Henri Fonteneau, de

L a Plaine, 900 ir. ; François Viaux, de

La Plaine, 300 fr. ; Arthur Borien, de

Montsoreaù, 300 fr. ; Turpault Henri,

de Coron, 1000 fr., et la femme Pinson-

Brossier, d'Ambillou, 1000 fr.

Fausse déclaration. — Une amende

ce 300 fr. est infligée à Beaufils Raphaël,

propriétaire à Varennes, pour fausse

déclaration de son stock de farine.

F a i t s ( le S a i i r n u r e l [ • i i \ i r o i i s

G R A V E ACÇIDENT

Dimanche matin, un jeune onvrier boulanger de Chacé, André Renard, était trouvé évanoui sous un hangar appar-tenant à M. Boucher, au lieudit le Clos-Hamard,route de Saumoussay.

Le pauvre garçon qui revenait de cette dernière locahté pour rentrer chez son patron M. Guilbaud, avait fait une chute malheureuse par suite de la rup-ture de la fourche de la machine.

Du reste on retrouva les débris de celle-ci sur la chaussés au milieu d'une mare de sang, d'oîi le pauvre blessé s'é-tait traîné jusqu'à l'abri oii on le re-trouva. A ce moment du re te, le blessé ne put donner aucune expHcation affai-bli qu'il était encore par la terrible chute.

M. Guilbaud prévenu ramena le blessé à son domicile où il lui fit donner tous les soins nécessaires.

D É L I T S D E P Ê O H E

Le nommé Henri Foucault, qui pé-

chait au cordeau , au pont des Sept-

Voies, a été gratifié d'un procès-verbal

des gendarmes de Saumur.

Procès-verbal également à Blondel

René, qui péchait dans le Thouet, près

la levée de Nantiily.

A R R E S T A T I O N En vertu d'un extrait de jugement,

la nommée Marie Anis, bergèreàMeigné-sous-Douéa été arrêtée et écrouée à Sau-mur, comme suite à une condamnation correctionnelle pour le déht de garde à vue.

B R Û L É E V I V E

Une septuagénaire du Vaudelnay-Rillé a été trouvée entièrement carbo-nisée dans le foyer de sa cheminée.

Le D" Gaudrez, mandé ne put que constater le décès de la pauvre femme qui, sujette à de fréquents étourdisse-ments dut tomber au cours d'un de ces accidents.

L a veuve Lallier âgée de 77 ans, vi-vait seule.

D l S P A l t l T i O N

Étant allé à Doué-la-Fontaine le 31

mai dernier, le nommé Quignon Jean,

69 ans, propriétaire à Igné, commune

de Cizay-la-Madeleine, n'a pas reparu

depuis à son domicile.

On suppose qu'affecté par une vente

aux enchères que devait faire chez lui

M® Boisseau, huissier à Doué, Guignon

aurait mis fin à ses jours.

Des recherches ont été faites, sans

succès jusqu'ici, dans les étangs et les

bois des environs.

Signalement du disparu : taille 1™70,

cheveux et moustache grisonnants, vi-

sage maigre, gros nez. Était vétu d'un

complet de velours marron, casquette

même couleur, bottines usagées.

L E P A C A G E

Contravention des gendarmes d'Al-

lonnes contre Clémentine Meuray, fer-

mière à la Chaussée de Brain, qui faisait

pacager cinqvaches sur les accotements

de la route.

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auront lieu aux dates ci-après dans l'arrondissement :

Vendredi 18 juin, Vihiers (à l'école de filles).

Mercredi 23 juin, Montreuil-Bellay.

Lundi 21 juin, Gennes.

Samedi 26 juin, Saumur N. E. et écoles des Ponts, à l'école des Ponts.

Lundi 28 juin, Doué-la-Fontaine.

MercrediSO juin, Saumur N.-O., écoles du quai de Limoges et de St Hilaire St Florent, à l'école de la rue Cendrière.

Samedi3 juillet, Saumur-Sud, à l'école des Récollets.

Mardi 6 juillet, Saumur (filles), à l'école de la rue du Prêche.

Vendredi 9 juillet, Saumur (garçons), à l'école des Récollets.

Appel à 7 h. 45.

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Avis de Cession Suivant acte sous seings privés, en

date du 25 mai 1920, Mme Gourdon, épicière à Saumur , Grand 'Rue, 45,

A cédé aux époux Pècheux-Potet , demeurant à Saumur , le londs de commerce d'épicerie qu'elle exploitait à Saumur , Grand'Rue, 45.

Domicile est élu, pour les opposi-tions, au lieu où s'exploite le fonds de commerce. Elles devront être s i -gnifiées avant les dix jours de la p ré -sente insertion.

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B. — Tours , Villandry , Azay-le-Rideau , Chinon, Ussé, Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Tour s. Prix par place : 35 fr-. Dépari à 9 h. Retour vers 18 h. 30.

G. — Tours , Chenonceaux (par la vallée du Cher), Amboi-^e (par la pagode de Chan-teloup). Tours. Prix par place : 25 i r . Départ à 13 h. Retour vers 18 h . 30.

D. — Tour's, Villandry, Azay-le-Rideau, Langeais, Cinq-Mars , Luynes, f o u r s . Prix par place : 20 fr . Départ à 13 h. Retour vers 18 h. 30.

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£11 principe, les t ra ins mixtes de voyageurs et de marchandises du réseau An jou n ' é t an t pas a t tendus dans les gares de jonction par les t ra ins de v o y a -geurs des réseaux voisins, en cas de relard de ces t rains mixtes la correspondance n 'est pas garant ie L.| correspondance n'est pas non plus garan t ie pour les tr.ilns mixtes cor respondants au -de l à des délais d 'a t tenie prescrits par l ' adminis t ra t ion départeraen-lale.

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