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7/29/2019 recherche sur le développement durable organisationnel
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Plan
Introduction
Chapitre 1 : le développement durable et le monde économique : une culture
renouvelée du management
I. Le développement durable
A. Définition
B. Objectif
II. Le développement durable organisationnel
A. Définition
B. La culture organisationnelle du développement durable
C. Le paradigme compétitivité et environnement
D. Les enjeux du management environnemental
Chapitre2 : Le développement durable et la mesure de la performance
globale
I. Définition de La performance globale
II. Mesure de La performance globale
a. Le cadre normatif et réglementaire actuel
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Introduction
Les organisations lancent régulièrement des initiatives visant le changement de leur
culture. En fait, bon nombre d’entre elles sont soumises à de multiples initiatives de
changement simultanément. Il existe un grand nombre de travaux de recherche sur
l’application de la gestion de la qualité totale, la création de cultures de la santé et
de la sécurité ou encore de la conformité. Même si les leçons tirées de ces
changements de culture peuvent s’avérer utiles, l’orientation vers une culture du
développement durable peut représenter des défis uniques en son genre.
L’engagement des entreprises dans le développement durable consiste à conjuguer
performance et responsabilité. La performance financière ne suffit plus à
apprécier la performance d’une entreprise. Dès lors, les entreprises doivent
mesurer leurs progrès à partir d’une performance plus globale incluant, en
dehors de la dimension économique, des dimensions sociale et environnementale.
A présent, comment mesurer cette performance globale ? Existe-il des outils de
mesure globale de la performance ?
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Chapitre 1 : Le développement durable et le monde économique :une culture
renouvelée du management
I. Le Développement Durable :
a. Définition du Développement Durable :
Le développement durable se veut un processus de développement qui concilie
l'écologique, l'économique et le social et établit un cercle vertueux entre ces trois
pôles : c'est un développement, économiquement efficace, socialement équitable et
écologiquement soutenable. Il est respectueux des ressources naturelles et des
écosystèmes, support de vie sur Terre, qui garantit l'efficacité économique, sans
perdre de vue les finalités sociales du développement que sont la lutte contre la
pauvreté, contre les inégalités, contre l'exclusion et la recherche de l'équité.
b. Objectifs du Développement Durable :
Figure 1 Schéma du développement durable
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Ces trois aspects doivent pouvoir répondre à l’objectif de construire le
développement durable aussi bien pour les collectivités que pour les entreprises.
Autrement dit, ce schéma devrait répondre aux caractéristiques suivantes :
• Le développement durable ou soutenable : l’être humain est au centre des
préoccupations économiques, sociales et environnementales. Lui seul est capable
d’agir sur ces tenants et permettre ainsi la pérennité de notre planète.
• Le développement vivable : il s’agit de prendre en compte les facteurs
environnementaux et sociaux, c’est-à-dire d’assurer un cadre de vie acceptable.
Cela revient notamment à l’idée de réduire les inégalités entre les pays du Nord et
du Sud.
• Le développement viable : cela signifie que les facteurs économiques et
environnementaux doivent être pris en compte ensemble, c’est á dire permettre à
long terme et de façon autosuffisante une croissance économique basée sur les
ressources renouvelables.
• Le développement équitable : l’objectif est d’allier la croissance économique tout
en respectant les droits de l’homme, de parvenir à une plus grande équité
notamment dans le commerce mondial.
II. Le Développement Durable organisationnel:
a. Définition :
Le développement durable en entreprise signifie la gestion du « triple bilan
», qui comprend les risques, les obligations et les occasions à saisir d’un
point de vue financier, social et environnemental.
Les entreprises viables sont résilientes, elles contribuent à créer de la valeur, des
écosystèmes en santé et des communautés solides. Elles perdurent sur le long
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terme, car elles sont étroitement liées à des systèmes économiques, sociaux et
environnementaux sains.
b. La culture organisationnelle du développement durable1
Il s’agit d’une culture au sein de laquelle les membres de l’organisation partagent
les mêmes positions et croyances relativement à l’importance d’équilibrer
l’efficacité économique, l’équité sociale et la responsabilisation environnementale.
Les organisations qui ont une forte culture du développement durable s’efforcent
de promouvoir un environnement sain et d’améliorer la vie des autres tout en
menant à bien et à long terme leurs activités.
c. Le paradigme compétitivité / environnement :2
Le développement durable s’intéresse à la progression des comportements des
entreprises les plus en avance dans ce domaine et tente de transférer vers
l’ensemble des entreprises leurs modèles de comportements. Ces derniers reposent
sur un nouveau contrat où la compétitivité rejoint la durabilité. Robert Verrue,
1
« Ancrer l développement durable dans la culture organisationnelle »,
2Christian Brodhag, Entreprises et Développement durable
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directeur général de la DG XII informatique, à Bruxelles, énonce quatre éléments
conditionnant la compétitivité européenne, autant de nécessités pour un
développement durable :
• l’aptitude des entreprises à globaliser la prestation tout en la personnalisant – la
production de masse fait place à la production sur mesure.
• le passage d’une logique de propriété à une logique d’usage, où il s’agit
d’accompagner et d’assister le client durant la durée de vie du produit ou service.
• le passage d’une relation marchande à une relation plus complexe, où la
transaction devient de plus en plus générique, où la confiance a une importance
accrue.
• le respect du paradigme compétitivité / environnement dans le cadre du
développement durable. Il s’agit de l’idée de lier progressivement la fiscalité à
l’utilisation des ressources naturelles.
d. Les enjeux du management environnemental :3
L’intégration du développement durable dans les modes de fonctionnement des
entreprises présente des avantages de différentes natures. En effet, outre une
meilleure maîtrise de leurs charges, elles peuvent notamment y trouver des
éléments positifs en termes d’organisation ou de gestion du personnel.
Les principes :
L’environnement est devenu un enjeu vital et une source d’obligations pour
l’entreprise ;
La responsabilité pénale des dirigeants est de plus en plus souvent engagée. Les
sanctions (amendes, peines de prison, mises en demeure) trouvent le plus souvent
leur origine dans un non-respect de la législation sécurité et environnement.
3 Ce que développement durable veut dire © Éditions d’Organisation, 2004
ISBN : 2-7081-2975-9 ENSAM
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Un organisme (privé ou public) dispose de différents moyens pour intégrer
l’environnement dans son système de production ou de gestion. Les systèmes de
gestion de l’environnement les plus simples consistent à effectuer des diagnostics
ou des analyses environnementales. Ceux-ci permettent, par exemple, d’éta blir un premier bilan des impacts d’un site ou d’une activité sur l’environnement et donc
D’organiser leur gestion. D’autres systèmes de management de l’environnement
(SME) sont plus complexes puisqu’ils impliquent un audit externe et une
certification par un organisme accrédité. Ces systèmes ne visent pas à remplacer les
règlements et les lois régissant la performance environnementale mais à maîtriser
leurs contraintes et à faire la démonstration de leur efficacité.
L’entreprise est directement intéressée car la mise en œuvre d’un système de
management de l’environnement influe sur l’amélioration de sa rentabilité, de son
image et de la gestion de ses risques.
L’amélioration des performances :
La prise en compte de l’environnement contribue à l’accroissement de la
compétitivité et à la réduction des coûts. Les avantages sont tant internes
qu’externes à l’organisme :
La gestion rationnelle des matières premières, de l’énergie, des déchets et de
la pollution permet de réduire les investissements et les frais généraux
(redevances, taxes, etc.) ; La gestion efficace des risques diminue les pertes et permet d’obtenir
notamment des garanties vis-à-vis des assurances (diminution des primes) et
des banques. Certaines compagnies d’assurances imposent une analyse
environnementale du site industriel comme condition préalable à
l’établissement d’un contrat ;
Le coût de traitement de la pollution est souvent supérieur au coût de sa
prévention ;
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l’anticipation de la réglementation permet de payer moins de taxes et
amendes ;
l’amélioration des systèmes de gestion par l’introduction de plus de rigueur
et de formalisme permet une meilleure efficacité dans la prise de décisionainsi que dans les processus de gestion et de production ;
le personnel est motivé, sensibilisé et impliqué, donc plus efficace ;
l’amélioration de l’image de l’entreprise est un atout commercial.
L’amélioration de l’image de l’entreprise et la réponse aux attentes des
interlocuteurs :
La gestion de l’environnement apporte une image de fiabilité mais répond
également à la demande des parties prenantes avec :
• l’amélioration et la simplification des relations avec les clients, les
partenaires, la communauté et ’administration ;
• le respect, voire l’anticipation, par rapport à la réglementation place l’organisme en position de force pour négocier des accords avec
l’administration ;
• la reconnaissance et l’appui des milieux institutionnels et associatifs ;
• le positionnement par rapport à l’export (la prise en compte de l’écologie
est incontournable dans beaucoup de pays) et à la concurrence ;
Le développement d’un climat de confiance avec le public, les associations
et les riverains.
De plus en plus, l’acheteur d’un produit ou d’une prestation prend en
considération l’aspect environnemental.
Avantages environnementaux :
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Les enjeux des systèmes de management par rapport à la préservation de
l’environnement peuvent être directs dans la mesure où ils impliquent la
maîtrise des rejets et des émissions de polluants ; la prévention des risques et
des situations d’urgence ; la diminution de la quantité de déchets produitsgrâce au recyclage ou à un traitement approprié ; la diminution des
prélèvements de ressources naturelles et d’énergie ; la surveillance de
l’impact sur l’environnement dans la fabrication des produits.
De façon indirecte, ils permettent d’accroître l’efficacité des actions de
protection de l’environnement dans la mesure où elles découlent de la responsabilisation individuelle et du volontariat. La circulation de
l’information et la prise de conscience sont en outre améliorées étant donné
le nombre croissant d’acteurs économiques sensibilisés à la protection de
l’environnement.
Chapitre 2 : Le développement durable organisationnel et la mesure
de la performance globale
La performance globale est multidimensionnelle. Elle résulte de l’interaction
entre les trois dimensions du développement durable à l’échelle des entreprises.En raison de sa complexité, aucune entreprise n’est parvenue à mesurer, ni le
degré d’intégr ation des trois dimensions du développement durable, ni son
retour sur investissement. Pour le moment, les entreprises se contentent de
mesurer cette performance à partir d’outils déjà existants.
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I. Définition de la performance globale :4
Cette performance consistait à réaliser la rentabilité souhaitée par les
actionnaires avec le chiffre d’affaires et la part de marché qui
préservaient la pérennité de l’entreprise. Mais depuis quelques années,
on est schématiquement passé d’une représentation financièr e de la
performance à des approches plus globales incluant des dimensions sociale
et environnementale.
La performance globale, définit comme « l’agrégation des performances
économiques, sociales et environnementales » (Baret, 2006), La
performance d’entreprise est une notion centrale en sciences de gestion.
Depuis les années 80, de nombreux chercheurs se sont attachés à la définir
(Bouquin, 1986 ; Bescos et al.1993 ; Bourguignon, 1995 ; Lebas, 1995 ;
Bessire, 1999 …) et plus récemment cette notion est mobilisée dans la
littérature managériale pour évaluer la mise en œuvre par l’entreprise
des stratégies annoncées de développement durable (Capron et Quairel,
2005).
II. Le cadre normatif et réglementaire actuel 5
Il existe une pluralité d’outils de mesure des progrès d’une entr eprise vers le
développement durable. Mais, ils ne traitent pas tous des trois problématiques
du développement durable. Dans notre étude, nous retiendrons uniquement les
outils qui fournissent le mieux une vision globale de la performance car
ceux-ci couvrent les trois dimensions du développement durable même si
celles – ci sont encore séparées.
4Selon Baret, 2006, Bouquin, 1986 ; Bescos et al.1993 ; Bourguignon, 1995 ;
Lebas, 1995 ; Bessire, 19995
« Mesure de la performance globale des entreprises » pdf
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a. Les normes :
La certification n’est pas une fin en soi et aucune norme n’encadre actuellement le
management du développement durable. La certification d’un site industriel ne met
d’ailleurs pas à l’abri de catastrophes ou de pollutions chroniques. En revanche,
l’élaboration de systèmes d’évaluation, de suivi, de contrôle et de communication
des impacts environnementaux et sociaux, contribue à construire une culture
d’approche systémique et de transparence, inhérente à toute stratégie de
développement durable.
Les normes de certification environnementale :
La norme ISO (International Standard Organisation) 14 001 décrit le système de
management environnemental qui permet à l’entreprise d’être en conformité avec
les réglementations en vigueur et de limiter ses impacts sur l’environnement, selon
une boucle d’amélioration continue. Ce système passe par la réalisation d’un
diagnostic environnemental, par l’élaboration d’une politique environnementale, la
mise au point d’un plan d’action et d’évaluation, sur la base d’indicateurs de
performance.
Le système EMAS (Environment Management and Audit System), appelé aussi
Eco-audit, est entré en vigueur dans les États membres en 1995. Elle va au delà de
la norme ISO 14 001, dont elle intègre d’ailleurs les différentes phases, en
imposant la publication, la diffusion et l’audit externe des impacts
environnementaux et des résultats acquis, permettant ainsi aux parties prenantes
d’être en mesure de suivre l’évolution des progrès environnementaux.
Les normes sociales :
La norme SA (Social Accountability) 8 000 a été élaborée en 1997 par le Council
for Economic Priorities, une ONG américaine, en partenariat avec des entreprises,
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des syndicats et des experts. La norme est gérée par le Council for Economic
Priorities Accreditation Agency, qui accrédite les organismes chargés des audits de
certification. Elle s’appuie sur les Conventions de l’Organisation Internationale du
Travail, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et la Convention des Nations Unies sur les Droits de l’Enfant et couvre neuf domaines essentiels :
le travail des enfants
le travail forcé
l’hygiène et la sécurité
la liberté syndicale et le droit de négociation collective la discrimination
Les pratiques disciplinaires
le temps de travail et les rémunérations.
Les normes comptables :
Les scandales financiers mettent en évidence la responsabilité des experts-comptables et des organismes chargés de réaliser les audits des bilans. Deux
normes comptables dominent. L’un américain est édicté par le Financial
Accounting Standard Board (FASB). L’autre international, par l’International
Accounting Standards Committee (ASC) ; son adoption a été rendue obligatoire
par le Parlement Européen pour les sociétés cotées à partir de 2005.
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Conclusion
Un nombre croissant d’entreprises veulent souscrire à l’idéologie de
développement durable en essayer de concilier à la fois la croissance économique
et la sauvegarde des ressources humaines et naturelles. L’ entreprise qui s’engage
en faveur du développement durable porte un soin particulier aux effets de ses
actions et doit œuvrer pour que celles-ci restent compatibles avec les principes de
croissance de développement durable
La stratégie de développement durable sur des valeurs universelles nécessite un
partage au travers d’un apprentissage des valeurs de développement durable. Cetapprentissage concerne le „savoir apprendre“ par rapport au savoir qui consiste
simplement à modifier son comportement, ARGYRIS (1995).. Il s‘agit de l‘une
des clés du développement durable