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RechristianisationReview by: J. M.Archives de sociologie des religions, 2e Année, No. 3 (Jan. - Jun., 1957), p. 198Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30120015 .

Accessed: 16/06/2014 19:26

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ARCHIVES DB SOCIOLOGIE DES RELIGIONS

profonds du coeur, lui permet d'atteindre l'objectivit6 du savant.

J. H1.

Le ler Congres International des Ecri- vains et Artistes Noirs. Prdsence afri- caine, num.ro sp cial (juin-nov.), 1956, 408 p.

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Ce premier Congrls, tenu A la Sorbonne en septembre 1956, apparaitra comme un 6v~ne- ment d'importance A la fois par la diversitA des participants, la qualith de leurs interventions et les possibilit~s manifesties par cette ren- contre. Le thime g~nbral en a 4t6 fortement marqub par Alioune Diop dans son discours d'ouverture: si ( nos peuples repoussent l'assimilation sans pour autant vouloir s'isoler dans leur propre culture... croyants et athbes, chr~tiens ou musulmans ou communistes, nous avons en commun le sentiment d'&tre frustrbs par la culture occidentale v.

II fallait dbs lors s'attendre A ce qu'une grande place soit accordde aux considerations religieuses. Tandis que Richard Wright 4tudiait les rapports entre tradition et indus- trialisation, Paul Hazoumb pr6voyait la disparition compllte de l'animisme sous l'in- fluence moins du progrls de l'esprit scientifi- que que des monothbismes. L'acculturation africaine du christianisme 4tait abord6e d'un point de vue catholique par le R. P. Gbrard Bissainthe, d'un point de vue protestant par le Pasteur Thomas Ekollo et par Marcus James, tandis que L. T. Achille insistait sur le processus inverse: la pbndtration du chris- tianisme occidental par les negro spirituals. D'autres enfin, comme Emmanuel Paul, montraient I'importance de la

, ddcolonisa- tion n au plan scientifique lui-mime : l'Afrique, libbrde de l'emprise de l'ethnologue blanc, devenant capable de s'interprdter elle-mime et, A son tour, d'interprdter la civilisation de l'ethnologue.

Ainsi, en cessant d'etre ce monde muet livr6 A la maitrise politique et culturelle de I'etranger, l'Afrique met fin au solipsisme europben. En m~me temps elle transforme le vieux mythe fouri6riste de la civilisation qui n'est que barbarie inconsciente d'elle- mime. Il ne s'agit plus en effet d'un ddpasse- ment unilin(aire du stade present, mais de la reconciliation et de la compbnutration de deux traditions appelbes A un destin A la fois autonome et conjoint: vocation noire qui repose moins sur la nostalgic d'un passe A sauver que sur la conscience d'une force a libdrer, d'une crdativith A 6panouir, dont de nombreux participants se sont plu A affirmer le tr~fonds religieux. E. P.

Rechristianisation. Paris, Secretariat natio- nal de la Jeunesse Etudiante Chr~tienne F~mi- nine des enseignements moderne et technique, s. d. (1954), 160 p.

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Les pp. 67-119 sont consacries aux rdsultats d'une enqu~te sur la afoie des el~ves des enseignements moderne et technique f6mi- nins en France. 800.000 A 350.000 jeunes filles de 12 A 18 ans, issues gtnbralement de la classe ouvriire ou de la petite bourgeoisie, forment la population scolaire des

, collbges modernes et techniques e, des cours compl6- mentaires )) et des c collbges techniques . Cette population a 6t6 6tudi6e au moyen d'un questionnaire diffus6 A 10.000 exemplaires par la Jeunesse Etudiante Chr~tienne Fimi- nine (Moderne et Technique); 2.000 r6ponses ont it4 recueillies par les organisateurs de l'enquite, qui ont tliminb les questionnaires remplis en groupe ou par des enfants de moins de 14 ans; restent 650 r6ponses pro- venant dans leur grande majoritk de membres des sections de la J.E.C.F. (M.T.). Il est dbs lors extrimement difficile d'interpriter le d~pouillement de ces r~ponses. Ce qui est le plus intbressant, c'est que le questionnaire portait sur les contenus subjectifs individuels de la foi catholique. Une telle approche psychologique serait susceptible d'enrichir considerablement notre connaissance du non-conformisme des pratiquants eux-m~mes. Mais l'interit sociologique d'un sondage devient tris faible lorsque l'6chantillon est choisi d'une fagon aussi peu dlaborbe. Le ques- tionnaire lui-mime ne comporte aucune rubrique concernant la profession des parents, leur domicile, leur niveau de vie, la pratique religieuse, etc...; I'int~ressbe est seulement invit6e A pr~ciser son Age et le mouvement de jeunesse auquel elle appartient 6ventuelle- ment. Il est ainsi impossible de compenser les faiblesses de l'6chantillonnage par une 6tude des corrblations entre croyances et caracteris- tiques sociales.

J. M. 224

R6pertoire des travaux publi6s avec le concours du C. N. R. S. - 1954. Paris- Editions du C.N.R.S., 1956, 560 p.

Faisant suite A un premier r6pertoire, ce volume couvre la p6riode octobre 1958- ddcembre 1954 et se conforme aux rubriques du Bulletin signaldtique. Ii prbsente ainsi une vue d'ensemble de l'activite du C.N.R.S. dans les divers domaines scientifiques par ordre alphab6tique des auteurs. Les titres int~ressant la sociologie des religions sont

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