Je conte l'eauJe conte l'eau

6C6C

Collège Léopold Dussaigne – JonzacCollège Léopold Dussaigne – Jonzac 2015-20162015-2016

Ce receuil de contes a été réalisé par les élèves encadrés par Mme Bégué

(professeur documentaliste) et Mme Jougier (professeur de français) dans

le cadre d'un partenariat avec la médiathèque de Jonzac autour d'un

thème de travail commun : l'eau douce...

Les illustrations sont le fruit du travail des élèves, qui ont eu la chance de

rencontrer au collège une illustratrice professionnelle.

Le Poisson et L'Oiseau

Il était une fois, unpoisson qui s’appelaitBulle et un oiseau quis'appelait Pic. Ils étaientmeilleurs amis. Près d'unpont de pierre, il y avait ungrand arbre et ses racinesplongeaient dans l'eau.Bulle habitait dans sesracines et Pic dans sesbranches. Pic avaittoujours rêvé de nager etBulle de voler.

Un jour, ils entendirentparler d'une Fée des eaux pouvant exaucer leurs vœux. Ils n'attendirentpas une seconde et se mirent en route. Pic s'envola et Bulle plongea. Sansle savoir ils partaient pour une aventure périlleuse pleine d'embûches etremplie de mystère…

En cette fin de matinée, Bulle et Pic commencèrent à avoir faim. Surleur chemin ils rencontrèrent un elfe qui les fit entrer chez lui et leurdonna à manger. En remerciement Pic lui donna une de ses plumes etBulle une de ses écailles.

Ils continuèrent leur route, il commença à faire nuit… Ils n'avaientpas d'endroit pour dormir et cherchèrent un abri. Ils trouvèrent unegrotte et décidèrent d'y passer la nuit… À l'aurore, dans l'ombre, ils virentapparaître deux gros yeux rouges… Pic (comme il était le pluscourageux) décida de jeter un œil et en découvrant deux dents pointues ildit à Bulle :

- Vite partons vers l'autre direction il y a un vampire de l'autrecôté !

Il plongea sous l'eau, Bulle fit alors une grosse bulle et il mit Pic àl'intérieur en laissant ressortir ses pattes pour l'attraper. Ce fut unelongue et terrible course poursuite. Ils finirent par trouver la sortie et seretournèrent pour voir si le « vampire » les suivait toujours…

Mais à leur grande surprise ce n'était qu'une petite chauve-souris,pas méchante du tout qui voulait partager son petit déjeuner avec eux.Les deux amis acceptèrent volontiers et s'excusèrent de l'avoir prise pourun vampire. En récompense Bulle lui donna une écaille et Pic une plumecomme pour l'elfe et ils reprirent leur route.

Sur leur chemin ils arrivèrent à un croisement où une taupe leurdemanda où ils allaient. Ils lui racontèrent toute l'histoire et elle leurindiqua la bonne direction. Selon elle il fallait traverser le marais maudit.Les deux amis la remercièrent, et partirent dans la direction indiquée.Bulle (comme il était le plus intelligent) se demanda pourquoi le maraisportait ce nom, mais il n'en fit pas part à son ami.

Il commença à pleuvoir, le ciel s’assombrit et il y eut des éclairs…Ils parlaient à haute voix de la fée des eaux et de leurs vœux. Soudain,

dans l'obscurité on vit apparaître une vieille dame qui les appela et semêla de leur conversation :

- Venez, n'ayez paspeur, je suis la Fée deseaux. Même si c'estimpoli, j'ai bien écoutévotre conversation et jepeux peut-être vousaider. Tout d’abordallez chercher les baiesrouges. Il vous suffirad'aller toujours toutdroit. Je vais vousdonner un corbeau quivous accompagnera etquand il poussera troiscris regardez autour de

vous et vous trouverez les baies rouges. Mangez-en une chacun et je vousrejoindrai là-bas.

Bulle et pic firent « oui » de la tête et partirent dans cette nouvelleexpédition en compagnie de leur corbeau.

Le chemin fut long, mais, après trois jours d'aventure, le corbeaupoussa enfin ses trois cris. Les deux amis sautèrent de joie et se mirent àregarder autour d'eux et le corbeau les aida. Ils trouvèrent enfin les baies

et en cueillirent une. Pic l'avala en premier et Bulle le suivit. À peine leseurent-ils mangées qu'ils tombèrent dans un profond sommeil...

À leur réveil, ils étaient attachés à un poteau. En retrouvant leursesprits ils reconnurent la taupe et la virent préparer une grande marmited'eau chaude au dessus d'un immense feu aux couleurs bleutées. Un riresardonique se fit entendre et les tira de leurs pensées : c'était la vielledame qui était là aussi.

- Hi hi hi hi ! Je vous ai bien eus chers petits, car je ne suis pas la Féedes eaux, mais la plus cruelle des sorcières de ce monde. J'ai de la chancece soir au menu il y a poisson et oiseau, lequel va aller goûter l'eau de mamarmite en premier ? Je vous laisse le temps de vous décider et aussi devous dire au revoir ! Niarc niarc niarc !

Les deux amis terrorisés se regardèrent, quand la taupe prit laparole :

- J'espère qu'elle m'en laissera un bout, car j'ai hâte de vous goûter !Après une heure d'attente, la taupe les mit dans l'eau bouillante, tous

les deux attachés.- Ahhh !!!! Mes plumes brûlent ! hurla Pic.

- Moi je me sens très bien, on dirait un jacuzzi ! répliqua Bulle.Et tout d'un coup, ils entendirent un bruit de clochette suivit d'une

douce voix, qui leur dit :- Ne vous inquiétez pas, je vais vous aider, je suis la vrai Fée des

eaux, cette maudite sorcière est ma sœur.Et soudain, dans un tourbillon de lumière ils se retrouvèrent

détachés et hors de la marmite.

- Oh merci madame la fée, que devons-nous faire maintenant pourque nos vœux soient exaucés ?- Vous devez récupérer le pendentif que la sorcière porte autour du cou.Et une fois cela fait, vous pourrez descendre la cascade de la mort sansvous noyer et sans vous faire dévorer par les piranhas féroces et géants.Au pied de la cascade vous trouverez les baies en or, et quand vous lesmangerez, alors votre vœu sera exaucé.

Et ce soirlà, la sorcière,voulant voir sison repas étaitprêt,découvrit avecstupeur que lataupe dans lamarmite avaitremplacé sonfutur festin.

Soudain,Pic se jeta surelle pour luiarracher son pendentif, et elle hurla :

- Je vous aurai ! Je vous aurai !Les deux amis s'enfuirent protégés des dangers par le pendentif et

tout se passa comme la fée l'avait prédit : ils n’eurent pas de mal à

descendre la cascade, trouvèrent facilement les baies en or et lesmangèrent.

Ils furent alors entourés d'une lueur jaune et Pic devint un martin-pêcheur et Bulle un poisson volant. Ils hurlèrent de joie :

- Merci, madame la fée !Depuis ce jour les deux amis vivent très heureux, mais d'après-vous

qu'est devenue la sorcière ?

BROSSET ColineGAROT Jeanne

PICQ Flavie

La Maison de l'eau de lavie

Il était une fois Vincent II, un roi qui rêvait d'être invincible. Il rêvaitaussi de rencontrer l'amour.

Un jour il décida d'aller se promener. Il découvrit un fleuve etdécida d'aller se baigner. Et d'un coup un tourbillon apparut et l'emportadans les vagues.

Tout au fond, il y avait une maison. Il la regarda de plus près. Il yavait écrit :

- Si vous entrez dans la maison, vous découvrirez le pouvoir del'eau magique !

Il entra et découvrit l'eau magique, dont le pouvoir était de rendreinvincible. Vincent II était heureux : il avait l'opportunité de réaliser unde ses rêves !

Il rentra chez lui et alla le raconter à ses parents qui lui dirent :- Ce n'est pas possible car tu sais bien que si ça l'était tout le monde

le saurait !Et il répondit :- Mais si je te vous dis c'est que c'est vrai ! Suivez-moi et vous

verrez !

Alors ses parents le suivirent devant la petite maison, et ils virent deleurs yeux ce qu'il y avait d'écrit :

- Si vous entrez dans la maison, vous découvrirez le pouvoir del'eau magique !

Et ils comprirent enfin que ce que disait Vincent était vrai.Vincent II se voyait déjà comme un héros, qui sauverait des vies et

apparaîtrait à la une des journaux. Un soir en regardant les infos, il vitque dans une maison en flammes de son royaume se trouvait une jeunefemme ravissante qui était en danger. Vincent se dit que ce seraitl'occasion rêvée pour accomplir un exploit.

Il alla donc à l'endroit tout proche où la jeune femme était endanger. En quelques minutes il arriva sur les lieux de l'incendie.

Alors il prit son courage à deux mains et fonça dans les flammes. Il

découvrit la jeune femme évanouie et la sortit à l'air libre : elle étaitsauvée !

Julie, c'était son nom, le remercia. Ils tombèrent amoureux et semarièrent.

LINA AliciaLORENZI Kassandra

La Fée Juliette et le lavoir

Il était une fois, une fée des eaux qui s’appelait Juliette et qui vivaitdans le lavoir. Juliette était une fée laveuse, car dans son monde toutes lesfées étaient des laveuses. Son rêve était de sortir de son monde féeriquepour explorer le monde en grand ! Mais le petit problème c'est que lesfées n'ont pas le droit de sortir car elles ont interdiction de s'approcherdes humains qui leur font peur, et aussi qu'il faut être humain pourrespirer l'air de leur monde.

Mais une autre raison était que la porte magique qui permettaitd'accéder au monde des humains était fermée à clé. La première chose à

faire était de prendre la clé de la porte magique.Mais cette clé, c'était la reine des fées qui la gardaitprécieusement...

Pendant la nuit, Juliette sortit de son nid et allaessayer de prendre la clé chez la reine. Elle la trouvaet la prit discrètement… Puis elle rentra chez elle etse coucha.

Le lendemain, elle fit ses réserves de nourriturepour partir. Pendant la journée, elle lava beaucoupde linge. La nuit arriva… et la fée sortit discrètement,ouvrit la porte du village et chercha le chemin pouraller à la maison hantée d'une sorcière… Oui car à

présent qu'elle pouvait accéder au monde des hommes, il fallait qu'elledevienne une femme à son tour !

Quand elle sonna à sa porte, la sorcière sorcière marmonna :

- Qui cela peut-être ?

La fée répondit :

- C'est moi, la fée Juliette ! J'ai besoin de la potion !

- La potion, la potion ! Mais laquelle ?

- Celle pour devenir humaine.

Quand elle eut enfin compris, la sorcière donna à Juliette la bonnepotion. Mais elle la mit en garde :

- Tu dois faire attention, car les effets de la potion ne durent quevingt-quatre heures !

Mais la fée était tellement pressée de découvrir le monde qu'elle neprit pas le temps d'écouter ce que lui disait la sorcière : elle était déjàpartie ! Et il lui manquait une information importante...

La fée arriva à un croisement mais elle ne savait pas le cheminqu'elle devait prendre. Elle se dit : « Mais, je prends le chemin de droite oude gauche ? ». Après avoir réfléchi, elle se dit : « Je vais prendre le cheminde droite ». Elle l'emprunta donc quand tout à coup, elle rencontra unogre, au milieu du passage. La fée lui demanda gentiment :

- Peux-tu me laisser passer, monsieur l'ogre ? ».

- Non. Je ne te laisserai passer que si tu retrouves mon coussin car je

l'ai perdu dans la forêt.

La fée ne savait pas trop quoi chercher. À un moment donné elleaperçut quelque chose de blanc… ce n'était pas ça. Puis quelque chose dejaune. C'était la coussin ! Il était juste très sale… La fée le lava donc avantde le rapporter à l'ogre.

Celui-ci fut si reconnaissant qu'il lui promis de lui rendre tous lesservices qu'elle voudrait. Juliette réfléchit.

Le lendemain elle vécut une journée formidable : elle joua, courut,rencontra, dansa. Mais… les vingt-quatre heures écoulées, elle necomprit pas tout de suite ce qui lui arrivait quand elle commença àétouffer !

Paniquée, elle appela à l'aide.L'ogre a pparut alors par magie,la porta et la ramena bien vite dansl'eau.

Elle eut si peur que depuis ellen'a jamais essayé de voler denouveau la clé !

COUPERNOT Léa

GERBEAU Audrey

Le Jeune Pêcheur et la petite maisonau bord de l'eau

Il était une fois une petite maisonau bord de l'eau. C'était Tom, un jeunepêcheur, qui avait trouvé cet endroit.Émerveillé par la douceur de l'eau ilpensa que c'était son ange gardien quiavait créé cette merveilleuse maisonrien que pour lui. C'était une petitecabane en pierre cachée dans lesarbres.

Un beau jour d’été, pendant que lepetit pêcheur se baignait les pieds,Poséidon surgit de l'eau et dit :

- Que faites-vous sur mes terres ? - Euh ! Je ne savais pas que ça

vous…- Assez ! Interrompit le terrible dieu, tu vas subir le même sort que

les autres !- Oh non pitié pardonnez-moi !Mais aussitôt dit aussi tôt fait : il le transforma en canard... et il

n'était pas le premier à subir ce sort !Un beau jour une sirène apparut à la surface de l'eau et entendit ces

pauvres canards se plaindre. Elle n'avait pas l’habitude d'entendre descanards parler et elle décida d'aller prévenir le magicien des océans.

- Il saura sûrement quoi faire ! Pensa-t-elle.En effet, il devina tout de suite que s'était un vilain sorcier qui les

avait transformés, et tous deux préparèrent une potion. Les canardcomprirent qu'ils voulaient les aider. Ils burent la potion et redevinrenthumains. Ils étaient très fiers de pouvoir de nouveaux danser !

Quand au sorcier Poséidon, on ne le revit plus jamais.

BELOT CamilleCHARTIER Clara

La source à la callitriche

Il était une fois…. Jonzac ! Mais pas Jonzac comme vous laconnaissez, avec ses supermarchés et son style du XXIème siècle, Jonzacau temps du Moyen-Age. Les habitants y vivaient heureux, dans la paix etla sérénité.

Mais un jour, deux frères sorciers malintentionnés leur voulurentdu mal. Ils se déguisèrent en paysans pour explorer la ville – car lessorciers étaient brûlés vifs à cette époque-là : c'est d'ailleurs pour cela queles sorciers n'existent plus. Ils remarquèrent qu'il n'y avait pas un grand

nombre de puits et décidèrent de les étudier. Après quelques recherchesils s'aperçurent que tous les puits était reliés à une seule et uniquesource : « la Source enchantée ».

Ils voulurent voir à quoi elle ressemblait mais en chemin leshabitants les mirent en garde. Ils leur dirent de ne pas mettre en colère lafée de la source sinon ils le regretteraient. Ils allèrent donc jusqu'à lasource, qui était en fait assez petite mais dont l'eau était si claire que l'onvoyait à travers…

Ils entendirent une voix très effrayante qui leur disait : «Retournez chez vous ou vous en paierez les conséquences ». Ils prirentpeur et décampèrent à toute allure.

Ils revinrent quelques mois plus tard avec un puissant poison pourse débarrasser de la fée qui leur avait fait peur. Ils s'approchèrentdiscrètement de la source et commencèrent un puissant rituel. L'un vidaitle mélange tout en remuant l'eau de la source avec une cuillère d'un boisinconnu pendant que l'autre marmonnait des paroles incompréhensiblesautour de la source. Mais la fée les surprit et se transforma alors encallitriche qui purifia l'eau et qui absorba les pouvoirs des sorciers. La fée,elle, comme sa transformation avait puisé énormément d'énergie ne put,après, se transformer à nouveau en fée...

Aujourd'hui encore vous pouvez allez admirer la magnifique plantedans sa source limpide….

BROSSET Yanis

HO-YOU-FAT Jonas

George et Paulette et le bâtonimmortel

Il était une fois George et Paulette, un couple d'ogres malheureux,qui vivait dans une clairière au fin fond de la forêt de Jonzac, près d' unepetite rivière.

Un jour ils allèrent en ville pour faire des courses pour leur petitdéjeuner et ils entendirent la légende du bâton qui rend immortel. Ilsdemandèrent à des commerçants s'ils connaissaient la légende du bâton

qui rend immortel. Puis ils allèrent à la bibliothèque se renseigner parrapport à la légende.

Une fois les renseignements obtenus ils filèrent en direction de laforêt de Jonzac, ils longèrent la rivière pendent très longtemps...

Ils arrivèrent au bâton et crurent qu'il était facilement accessible,mais ils durent reculer car un troll et un donjon plein d'obstaclesapparurent d'un seul coup ! Ils furent enfermés dans le donjon mais ytrouvèrent un portable qui leur servit pour appeler des amis humains quiles délivrèrent. Ils les remercièrent et les ogres repartirent à leur quêtequi était de retrouver le bâton.

Pendant qu'ils longeaient la rivière, un bourgeois passa avec unbateau à vapeur. Les ogres demandèrent au bourgeois s'ils pouvaientmonter dans le bateau à vapeur. Il accepta et ils traversèrent la rivière àbord. Une fois descendus sur l'autre rive, ils marchèrent jour et nuitjusqu'à arriver à un village où des personnes parlaient de la légende dubâton. Ils étaient enfin au bon endroit ! Mais malheureusement il restaitdes obstacles à passer : des trolls, des gobelins, des lames tranchantes etdes rayon lasers !

Ils se disaient : « mais comment va-t-on passer ? On n'y arriverajamais ! »

Mais ils avaient besoin de ce bâtons : il ne fallait pas qu'ils meurentmême s'ils étaient très vieux car cela ferait du mal à leurs amis humainsde perdre des êtres proches.

Quand soudain ils virent le bâton de loin ! Ils évitèrent cette fois letroll, et virent alors une lumière très belle et se dirent : « Enfin, on voit le

bâton pour de vrai ! » Ils le prirent et ils vécurent longtemps, firent letour du monde et se firent plein de nouveaux amis !

LEGER-PLAIRE JulesPAIN Winona

PICQ Adel

Les Mystérieux Magiciens

Il était une fois deux « jeunes » magiciens qui étaient frères. Le plusvieux s'appelait Homnimus et avait quatre-cent-cinquante-quatre ans, etle plus jeune, Gargamelle, était âgé de seulement deux-cent-soixante-treize ans.

Un jour de décembre, Gargamelle retrouva par hasard dans uncoffre fermé à clé la baguette magique perdue de sa mère, morte depuislongtemps. Il la prit mais la fit tomber et… en un rien de temps… iltransforma l'hiver en été !

Homnimus, jaloux, réalisa que son frère avait de grands pouvoirs etdepuis ce jour-là, les deux frères se détestèrent.

Bien des années plus tard, ils se marièrent et eurent chacun unenfant. Ces deux enfants étaient très gentils, agréables, aimables. MaisHomnimus qui était méchant aurait voulu avoir un enfant désagréablecomme lui ! Il avait honte que son fils soit gentil ! Si bien qu'un jour depluie il le mit à la porte de chez lui. Gargamelle, son oncle donc, letrouva ce soir-là prés de la Seugne tout trempé. Il l'accueillit chez lui.

Homnimus regretta d'avoir chassé son fils parce qu'au fond ill'aimait. Il alla donc le réclamer à son frère.

Gargamelle lui répondit :- Je ne t’ai pas volé ton fils ! Je l'ai trouvé tout seul au bord de la

Seugne ! Il était tout trempé je l'ai recueilli. Il m'a tout raconté et il a ditqu tu l'avais mis à la porte.

Homnimus mentit :- Je ne l'ai pas mis à la porte, il est parti tout seul !- Non ce n'est pas ce qu'il ma dit, répliqua Gargamelle.Les deux frères se fâchèrent et le fils d'Homninus tenta de les

arrêter. Gargamelle voulut jeter un sort sur Homnimus mais celui-ci luiarracha sa baguette et la jeta de l'autre côté dans la Seugne. Il jeta alorsun sort à son propre frère et le tua.

Bien des années plus tard, le petit-fils de Gargamelle, en jouant àson arbre préféré, trouva sa baguette qu'il voyait d'en haut. Comme ilsavait où son grand -père était enterré, il décida d'aller la poser sur sa

tombe.C'est alors que Gargamelle apparut par magie en face de lui : en

récupérant sa baguette, il avait retrouvé ses pouvoirs magiques et étaitrevenu à la vie !

Il retrouva alors le fils d'Homninus qui le croyait mort. Gargamelle,lui et son fils vécurent alors heureux jusqu'à la fin des temps.

COUTURIER TiffanieGENTIL Lola

Le Monde de l'eauIl était une fois, dans un misérable village, une jeune paysanne du

nom de Claire. Un jour alors qu'elle était au lavoir, elle vit un bâton qui lui sembla magnifique.

Elle l' arracha de l'eau et l’emporta chez elle. Le soir-même, pendant qu'elle dormait, Claire fut réveillée par une

grande lumière : c'était le bâton qui brillait. Intriguée, elle se leva pour le toucher. C'est alors qu'elle se retrouva transportée dans une rivière peuplée de sirènes et de poissons. Elle se demanda ce qui lui arrivait mais elle n’eut pas le temps de réfléchir, car des gardes tritons couraient vers elle en criant :

- Princesse Neiphera !- Princesse Neiphera !Claire eut beau leur dire que ce

n'était pas elle, qu'elle ne connaissait personne de ce nom, les gardes tritons ne l'écoutaient pas et ils l’amenèrent au château du monde aquatique. Dès qu'il fut au courant de son arrivée, le roi demanda à la voir dans la salle du trône.Face à elle, il prit la parole :

- Bonjour ma fille. Que faisais-tu si tôt dehors ? Je t'avais pourtant interdit de sortir ! Gardes ! Enfermez-la dans sa chambre ! Neiphera sortira quand je l'aurai décidé.

Une fois seule, elle pleura tant qu'elle décida de s'enfuir. Pour cela, ilfallait qu'elle s'échappe par la fenêtre.

Après être sortie du château, elle partit se réfugier dans le jardin royal où elle surprit le roi et le fou du roi.

Ils l'attrapèrent pour la renfermer dans sa chambre mais la mère du roi perturba cette action, car elle demanda à voir son fils au plus vite. Le roi emmena Claire avec lui. Une fois arrivés à la salle du trône, la mère courut vers le roi l'air embarrassé. Le roi dit :

- Qu'as tu mère ? - Je crois que ce que Neiphera nous dit est la vérité.- Comment cela ?- Car un des gardes a retrouvé la vraie Neiphera.

- Comment t'appelles-tu fausse Neiphera ?

- Je m'appelle Claire.- Excuse moi Claire,

nous allons t'aider à rentrerchez toi. Tu habites où ?

- J'habite dans lemonde des humains.

- Moi et mon fou allonst'emmener au pont du gardeFlorentin. C'est là que tutrouveras le passagemagique pour rentrer cheztoi.

Une fois laconversation terminée, le roiemmena Claire au pontcomme prévu.

Elle dit au revoir à la famille royale, et d'un pas ferme passa le trou.Depuis ce jour Claire sut que la famille comptait plus que la

richesse.

SENILLON LolaSUIRE Maéline

François le futur roi

Il était une fois, un jeune prince qui s'appelait François. À sanaissance, sa marraine la fée Marilola lui avait fait don du charme, de lagentillesse, de la politesse et du courage. Il vivait dans un château avec sesparents, le roi et la reine. Il y avait aussi le jardinier qui s'appelait Jacques.

Prés du château il y avait un grand pont de pierres précieuses. Unerivière coulait sous ce célèbre pont, dans laquelle François adorait nager,même si ses parents le lui interdisaient : il était tellement têtu et impatientqu'il leur désobéissait!

Un jour, il voulut sauter du grand pont. Il monta sur la rambarde etsauta. Il sentit autour de lui des algues, des brindilles, il ouvrit les yeux eten s'enfonçant encore il vit des poissons et tout au fond, une pierre quibrillait étrangement.

Il la toucha et eut une étrange sensation. Son cœur se mit à battre deplus en plus fort ! Il commença à voir flou alors il sortit de l'eau. Il seposa sur la berge pour s'éclaircir les idées et s'endormit.

Quand il se réveilla quelques minutes après, il se sentit toujoursbizarre. Il voulut se relever mais il n'arrivait plus à bouger ! Il baissa lesyeux et au lieu de voir ses pieds, il découvrit des racines : il étaitdevenu… un arbre !

Incapable de se déplacer, il appela au secours. Jacques, le jardinier,l'entendit alors qu'il arrosait les plantes. Suivant les cris il se dirigea versla rivière. Comme il avait cru reconnaître la voix de François, il lechercha, l'appela mais personne ne répondit. C'est alors qu'il se retournaet vit cet immense arbre. Il se dit à voix haute :

- Mais... il n’était pas là cet arbre !

C'est alors que l’arbre lui répondit :

- Mais c'est moi, François, le futur roi.

- François ?

- Oui Jacques c'est moi.

- Mais comment avez-vous atterri là ?

- Bah, en fait j'ai désobéi...

- Ah je vois. Descendez de là.

- Mais Jacques je suis l’arbre !

- Comment ?

- Je vais t’expliquer…

Et il lui raconta toute l'histoire.

- Ah bah bien, François ! Comment on fait maintenant ?

- Bah heu… Jacques, j’ai une idée.

- Ah bon laquelle ?

- Et si on appelait Marilola la bonne fée.

- Ah oui bonne idée François.

Quelques heures plus tard, Jacques prévint les parents de Françoisde la mésaventure de leur fils et leur dit qu'il fallait demander l'aide deMarilola. Quand elle fut au courant, elle accepta avec joie de rendreservice au jeune prince.

Ils se rendirent tous auprès de François et, avec sa baguette magiqueelle dit :

-Abracadabra François te revoilà !

Le futur roi, libéré de son calvaire, retrouva alors son corps etl'arbre disparut. Il était très heureux de redevenir humain. Ses parentsétaient tellement soulagés qu'ils lui organisèrent un bal au cours duquelson père lui transmit son royaume.

TRICHARD Lola

ZIEGLER Marina

Le Bâton et l'eau magique

Il était une fois un jeune sorcier qui s’appelait Zangalph. Un jour ilalla visiter les rivières de la ville de Jonzac. Au bord de l'eau, il trouva unbâton et devina très vite qu'il était magique. Il alla demander à un sorcierconfirmé comment on s'en servait.

Le vieux sorcier l'étudia, lut plusieurs livres magiques, se rendit làoù le bâton avait été trouvé, analysa des cartes, et au bout de plusieursmois lui apprit qu'il s'agissait d'une sorte de clé permettant d'accéder àune source d'eau magique.

Il confia une carte à Zangalph qui partit à l'aventure. Son cheminétait plein de dangers : sables mouvants, plantes qui crachaient du venin,et même un serpent mutant ! Pourtant, grâce à ses pouvoirs et à sa ruse, il

réussit à surmonter tous les obstacles. Pouratteindre sa quête, il marcha des jours et desjours puis il arriva enfin. Il n'avait ni mangéni bu tout le long de son voyage. Il avaitbesoin de boire, de manger et de se reposer.

Enfin il vit une petite maison. Il allafrapper à la porte et une jeune fille sortit.Zangalph lui demanda :

- C'est par où la source de l'eaumagique ?

La jeune fille lui répondit :

- C'est par là mais vous êtes encore loin et le soir tombe. Voulez-vous passer la nuit ici ?

Zangalph accepta avec plaisir. Le lendemain matin il reprit sa quêteaprès avoir passé une bonne nuit. Il partit à l'aube et poursuivit sonchemin.

Soudain, il aperçut un puits, il y alla en courant. Il prit une pleinegourde de cette eau, puis il rebroussa chemin. Il s’arrêta chez la jeunefille qu'il vit en train ramasser des pâquerettes. Il lui dit :

- Bonjour, merci de m'avoir dit où se trouvait la source de l'eaumagique.

La jeune fille lui demanda :- Où allez vous ensuite ?

- Chez moi pourquoi ?- Puis-je venir avecvous ?Zangalph accepta avecplaisir :- Ça me fera de lacompagnie.Puis bien sûr ils vécurentheureux et eurent pleind'enfants…

RENOLLEAU-PERRIERNattan

ROUIL Timothé

L'Esprit de la rivière

Il était une fois un vieil homme qui s'appelait Ernold et qui vivaitpaisiblement dans le village de Jonzac.

Un jour, il trouva des enfants en train de saccager les plantes de sonchamp, ce qui le mit tellement en rage qu'il tapa les enfants et se fitbannir du village. Il dut donc s'en aller dans une petite cabane en forêt.

Deux ans plus tard Ernold qui se reposait, se fit réveiller par desbruits venant de sa toiture. Il se leva donc et alla voir dans sa cuisine poursavoir ce qui se passait.

D'un coup la toiture se cassa et il vit des enfants tomber avec celle-ci. Les enfants décampèrent avec beaucoup de mal. Comme Ernold étaitâgé il trébucha et tomba dans la rivière. Deux jours plus tard il se réveillasur la berge en face de sa maison avec un bâton qu'il avait cassé d'und'arbre dans sa chute.

Il alla dans sa maison, il leva le bâton pour l'examiner, et un rayonde lumière en sortit. Il se dit «Je suis un grand mage !»

Ernold alla au village pour se venger des enfants qui lui avaientdétruit sa cabane dans la forêt.

Ernold hurla qu'il allait détruire tous les enfants. Les parents direntà leur enfants de fuir dans la forêt. Ernold n'ayant pas trouvé d'enfants au

village retourna chez lui et explosa sa maison sans contrôler son rayonmagique. Une pierre tomba sur un tas d’herbe, dévoilant les enfants quis'étaient cachés... chez lui ! De rage Ernold envoya un rayon magiquetellement puissant que ça le propulsa et le coinça au fond de la rivière.

Il se noya et devint l'esprit de la rivière... Maintenant dès quequelqu'un s'approche de la rivière il l'hypnotise pour qu'il emprisonnedes enfants lui aussi !

COUILLAUD ValentinRAHÉ Nicolas

Sommaire

Le Poisson et l'Oiseau / BROSSET Coline - GAROT Jeanne - PICQ Flavie

La Maison de l'eau de la vie / LINA Alicia - LORENZI Kassandra

La Fée Juliette et le lavoir / COUPERNOT Léa - GERBEAU Audrey

Le Jeune Pêcheur et la petite maison au bord de l'eau / BELOT Camille -

CHARTIER Clara

La source à la callitriche / BROSSET Yanis - HO-YOU-FAT Jonas

George et Paulette et le bâton immortel / LEGER-PLAIRE Jules -

PAIN Winona - PICQ Adel

Les Mystérieux Magiciens / COUTURIER Tiffanie - GENTIL Lola

Le Monde de l'eau / SENILLON Lola - SUIRE Maéline

François le futur roi / TRICHARD Lola - ZIEGLER Marina

Le Bâton et l'eau magique / RENOLLEAU-PERRIER Nattan -

ROUIL Timothé

L'Esprit de la rivière / COUILLAUD Valentin - RAHÉ Nicolas