RESUME - CCIAD · 2017-08-01 · qualité des infrastructures au standard international conçues et réalisées par des experts sénégalais, un système financier stable, un climat

Tableau de Bord : TUNISIE 3

RESUME

Tableau de Bord : TUNISIE4

La Tunisie, le plus petit État du Maghreb, se situe au nord du continentafricain. Il est séparé de l’Europe par une distance de 140 kilomètres auniveau du canal de Sicile. Disposant d’une superficie de 163 610 km2 ,le pays est limité à l’ouest par l’Algérie avec 965 km de frontière commune, au sud-est par la Libye avec 459 km de frontière et au nord età l’est par la mer Méditerranée avec 1 298 km de côtes. Les terres cultivées représentent 4,9 millions d’hectares dont 1,6 consacré à la culture des céréales, 1,6 consacré à la culture de l’olivier et 400 000 hectares consacrés aux cultures irriguées.

Le désert du Sahara occupe une superficie comprise entre 33 % et 40 %du territoire selon qu’on le définisse d’après son aridité ou selon des caractéristiques paysagères.


En 2010, le produit intérieur brut(PIB) de la Tunisie atteint 57,17milliards de dinars (39,58 milliardsde dollars) soit une hausse de 7 %par rapport à 2009 . En 1960, celui-ci ne se montait qu’à 847 millions de dollars, passant à 1,581milliard en 1970, 8,634 milliards en1980, 12,875 milliards en 1990 et21,254 milliards en 1999 . Quant à

la population active, elle atteint3,769 millions de personnes en2010 mais la population active occupée totalise 3,277 millions depersonnes (Données sur l’emploi enTunisie (Institut national de la statistique), dont près de 30 % defemmes, ce qui représente tout demême plus du double du niveau de1980.

ECONOMIE

Tableau de Bord : TUNISIE

Depuis l’indépendance de la Tunisie,l’agriculture a enregistré des taux decroissance importants et a permis aupays d’atteindre un niveau de sécuritéalimentaire suffisant. En dépit du développement des autres secteurs del’économie nationale, l’agricultureconserve une importance sociale etéconomique : elle assure environ 12,3% du PIB et emploie 16,3 % de lamain-d’œuvre en 2006. Les principalesproductions agricoles sont les céréales(blé et orge), les olives (4e producteuret 3e exportateur mondial d’huiled’olive en 2007-2008 ), les dattes, lesagrumes et les produits de la mer. Si lagestion de l’agriculture appartient encore à des établissements publics,tels l’Office des céréales ou l’Officenational de l’huile (Établissements publics dépendant du ministère de

l’Agriculture (Observatoire national del’agriculture), le secteur agricole est deplus en plus pris en charge par desgroupes privés souvent présents dansl’industrie agroalimentaire tel legroupe Poulina, le premier groupeprivé du pays.

En matière industrielle, la Tunisie estle premier exportateur d’Afrique en valeur absolue : elle est ainsi passée devant l’Afrique du Sud en1999 (Colloque Sénat-Ubifrance sur la Tunisie - 24 juin 2004). Les secteurs dutextile et de l’agroalimentaire représen-tent 50 % de la production et 60 % del’emploi de l’industrie manufacturière.Mais, après avoir cru à un rythme annuel de 2,1 % (entre 2000 et 2005),l’industrie tunisienne fait aujourd’huiface à la concurrence étrangère. Toutefois, les exportations de produitsmécaniques et électriques se sont multipliées par cinq entre 1995 et 2005.Quatrième fournisseur de l’Union européenne en produits textiles, elleétait jusqu’en 2002 le premier fournis-seur de la France avant d’être surclas-sée par la Chine en 2003. Lesressources naturelles de la Tunisie restent quant à elles modestes, ce quicontraint le pays à importer du pétrole.

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SECTEUR

Champ d’oliviers dans le gouvernorat de Sfax


Dans le secteur des services, le développement du tourisme remonteaux années 1960 grâce à l’action conjuguée de l’État et de groupes privés. Le secteur touristique repré-sente 6,5 % du PIB et fournit 340 000emplois dont 85 000 emplois directs,soit 11,5 % de la population active occupée avec une forte part d’emploisaisonnier. Outre le tourisme balnéairemajoritaire, le tourisme saharien (Douzet Tozeur attirant chaque année plus de250 000 touristes durant toute l’année)est en fort développement. Plus récemment, le tourisme vert, la thalassothérapie et le tourisme médicalsont apparus et croissent très rapide-

ment. Le secteur du commerce et de ladistribution, qui emploie plus de 500000 personnes et participe à 10,7 % duPIB national, se divise en deux catégo-ries (Magasin Général : En attendant laprivatisation... (Audinet Tunisie).Ainsi, le secteur se caractérise encorepar la prédominance du commerce traditionnel avec 88 % (2006) du chiffre d’affaires, l’essentiel des transactions commerciales étant réalisépar de petits commerçants. La distribu-tion moderne, qui compte pour 12 %du chiffre d’affaires global et regroupedes enseignes nationales et internatio-nales, n’est apparue que lorsque lemarché s’est libéralisé en 1999.

Hôtel Djerbien de la chaîne El Mouradi


Articles détaillés : Transport en Tunisie, Télécommunications en Tunisie et Eau potable et assainisse-ment en Tunisie.

En matière de transport, la Tunisiecompte aujourd’hui sept ports de commerce (Radès, Sfax, Bizerte,Gabès, Sousse, Zaris et La Goulette)tandis qu’un port en eaux profondes vaêtre réalisé à Enfida. Placés sous la gestion de l’Office de la marine marchande et des ports, ils assurent àeux seuls 96 % du commerce extérieurtunisien (Organisation des canaux dedistribution (La Poste Export Solu-tions)). Avec ses 550 000 passagers etses 415 000 croisiéristes enregistrés en2004, le port de La Goulette est l’unedes destinations les plus appréciéesdans l’ouest du bassin méditerranéen(même source). La Compagnie

tunisienne de navigation, société publique, est le principal armateur dupays et assure des lignes régulières reliant les deux rives de la mer Méditerranée (vers Marseille, Gênes,Livourne et Barcelone).Le pays compte également 32 aéroportsdont huit aéroports internationaux(Tunis-Carthage, Monastir-HabibBourguiba, Djerba-Zarzis, Enfidha-Hammamet, Tozeur-Nefta, Sfax-Thyna,Tabarka-Aïn Draham et Gafsa-Ksar).En 2005, 39,2 % du trafic s’effectuepar l’aéroport international de Tunis-Carthage.

Le transport ferroviaire assure plus dutiers des déplacements nationaux à travers un réseau national de 2 153 kilomètres de voies ferrées. Le réseauest exploité par la Société nationale des

INfRaSTRUCTURES

Vue aérienne du port de Radès

Terminal de l’aéroport de Tunis


chemins de fer tunisiens (SNCFT) ainsique par la Société des transports deTunis spécialisée dans le transport urbain dans la région de Tunis. Le réseau routier s’étend pour sa part sur19 300 kilomètres dont 12 655 kilomè-tres de routes goudronnées ainsi que detrois autoroutes reliant Tunis à Sfax ausud, Bizerte au nord et Oued Zarga àl’ouest. Le secteur du transport routierdomine les transports terrestres devoyageurs et de marchandises. Il estnéanmoins contrôlé par les sociétésétrangères à cause du petit nombred’entreprises tunisiennes (Statistiquesferroviaires (SNCFT)).

Les infrastructures de télécommunicationssont largement développées : le réseau

téléphonique compte environ sept millions d’abonnés en 2006 dont sixmillions d’abonnés mobiles et environ12,5 % de la population a accès à Internet en février 2007. L’opérateurpublic, Tunisie Télécom, a longtempsété le seul fournisseur de la téléphoniefixe alors que trois opérateurs se partagent à ce jour le marché de la téléphonie mobile : Tunisie Télécom,Orascom Telecom avec sa marque Tunisiana et Orange Tunisie. L’Agencetunisienne d'Internet gère le réseauWeb au plan national qui compte douzefournisseurs d’accès (sept publics etcinq privés). Par ailleurs, 281 publinets(accès publics à Internet) sont répartissur l’ensemble du territoire (Télécomet Internet en Tunisie (Medibtikar)).

Un pays à la pointede la Technologie


Le monde des affaires en Tunisie estriche. La stabilité de l’économie tunisienne, la paix interne (avant la révolution) et les relations respec-tueuses avec l’étranger fait de la Tunisie un pôle d’affaires éclairassent.L’éclaircissement de la Tunisie estcombiné avec son excellent emplace-ment géographique au cœur de la méditerrané, ouvert à l’Europe, lemonde arabe et l’Afrique.

Tous ces avantages poussent les investissements et les affaires en Tunisie vers la prospérité continue. Investir en Tunisie apporte aux entre-preneurs nationaux et internationauxun espace économique et commercialesain.

Pour un pays arabe non riche qui possède des ressources naturelles réduites, la Tunisie a réalisé des succèséconomiques respectueux. Ces succèsont démontré la compétitivité économique de la Tunisie et ont renforcé son rayonnement économiqueinternational.

L’intelligence de la politique tunisiennea influencé le développement, la diversification et les succès des affaires

en Tunisie. Tout ceci a permis à la Tunisie de toucher un rang économiqueparticulièrement satisfaisant.

La multiplicité des domaines d’inves-tissement, des industries et des secteursen Tunisie enrichie et augmente lespossibilités d’investissement en Tunisie. Aussi, le développement et laconscience des citoyens tunisiens et laforte émergence des notions deconsommation en Tunisie ont influencéle monde des affaires en Tunisie. Enfait, à part les investisseurs tunisiens qui ne cessent pas d’innover et d’enrichir leurs affaires en Tunisie, plusieurs investisseurs internationauxont trouvé en Tunisie un environne-ment sain pour lancer leurs affaires.La situation économique et sociale enTunisie favorise l’émergence des nouveaux modèles d’affaires. Ces der-nières années, la franchise commenceà émerger en Tunisie surtout avec l’organisation de la première édition desalon de la franchise : Tunis Med franchise show.

Tunisie franchise vous aide à dévelop-per vos notions de franchisage, à lancervotre réseau de franchises ou à commencer votre propre affaire en tant

LE MONDE DES affaIRES EN TUNISIE


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solutions, les recommandations et lesaxes principales afin de vous assisterdans le modèle d’affaires de franchiseen Tunisie.Tunisie franchise est un cabinet deconseil et de consultation spécialisédans la promotion de modèle d’affairesappelé la franchise en Tunisie.

OBSERVATOIRE ECONOMIQUE DE LA

CHAMBRE DE COMMERCE D’INDUSTRIE ET D’AGRICULTURE DE DAKAR (CCIAD)

141, MOUSSE DIOP X JULES FERRY – TEL / FAX : +221 33 842 70 87

EMAIL : [email protected] - SITE WEB : www.obseco-cciad.org

EQUIPE DE LA REDACTION

M. Mbaye Chimère NDIaYE : Directeur

M. Yaya MBODJ : Responsable du Pôle Statistique

Mlle Caroline GaSSaMa : assistante de Direction

M. Papa Codé NDOYE : Montage & Infographie


Dans ses colonnes, le Financial Times(dans sa livraison du 2 février 2005)vante les mérites du Sénégal commeétant un pays ouvert, avec des avantages multiples, doté d’un portpermettant l’accès aux pays del’Afrique de l`Ouest, une grande qualité des infrastructures au standardinternational conçues et réalisées pardes experts sénégalais, un système financier stable, un climat favorablepour les affaires, une stratégie d’accé-lération de la croissance économique,le tout dans un programme : Sénégal2015.

7 raisons pour faire des affairesau Sénégal

- Une économe saine et compétitive ;- Un pays stable et ouvert ;- Des infrastructures modernes et performantes ;- Des ressources humaines de qualitéet à bon marché ;- Un accès privilégié aux marchés régionaux et internationaux ;- Un cadre juridique et fiscal rénové ;- Une qualité de vie exceptionnelle.

La Stratégie de Croissance Accélérée (SCA)

La Stratégie de Croissance Accélérée

devait permettre d’impulser une dynamique gagnante et un mouvementd’ensemble, décidés et cadencés versl’émergence économique. A cette fin, ils’agissait d’initier un processus de diversification et de transformation del’économie sénégalaise à travers le renforcement de la culture de la compétitivité au Sénégal.

Pour ce faire, la stratégie proposée pourl’accélération de la croissance et unpartage plus équitable des fruits decette croissance cible trois objectifs :

- proposer une vision claire et partagéedes fondements et enjeux de la produc-tivité et de la création de richesses dansune économie mondialisée ;- renforcer les capacités du secteurprivé, notamment dans les secteursstratégiques, à formuler et à mettre enœuvre des stratégies commerciales intégrant les véritables facteurs clé deréussite ;- identifier et développer un certainnombre de biens et services pour lesquels le Sénégal pourra disposerd’avantages compétitifs sur les marchés ciblés.

Les grappes de croissance

LE MONDE DES affaIRES aU SENEGaL


La SCA est articulée autour de cinqgroupes de grappes :

* Agriculture et Agro-industries* Produits de la mer et Aquaculture* Tourisme, Industries culturelles et artisanat d’art* Textile et Habillement* TIC et Téléservices

Le dispositif d’appui aux entreprises dela Chambre de Commerce, d’Industrieet d’Agriculture de Dakar :

INfORMaTIONS ECONOMIQUES

Collecter et publier les informations àcaractères économiques intéressant lesressortissants et relayer les activités desacteurs économiques ;

fORMaTION CONSULaIRE

Le Centre de Formation Consulaire estné de la volonté d’aider les entreprisesà renforcer les capacités de leurs agentsainsi que les opérateurs économiques ;

LE CENTRE DE fORMaLITES

DES ENTREPRISES (CfE)

Le Centre de Formalités des Entre-prises (CFE) de la CCIAD a été créé enjanvier 2005 pour offrir un guichetunique aux entreprises et leur éviter lestracasseries dues aux démarches à ef-fectuer auprès d'une multitude d'inter-locuteurs ;

ESPaCE DU CREaTEUR

D’ENTREPRISE

Accompagner les porteurs de projets del’idée à la concrétisation de celle-ci etFournir des informations économiquespertinentes sur les créneaux porteurs etles grappes de la stratégie de croissanceaccélérée (SCA) Concevoir des études de projets et Former les porteurs de projet aux meilleures pratiques du managementd’entreprise

LE SERVICE DEVELOPPEMENT

DES ENTREPRISES ET aPPUI a

L’INTERNaTIONaL (SDEaI)

Faciliter la tenue de manifestationscommerciales étrangères au Sénégal etaccompagner les acteurs économiquesSénégalais à participer à des évène-ments à l’extérieur.

CENTRE D’aRBITRaGE, DE

MEDIaTION ET DE CONCILIaTION

Promouvoir la culture des modes alternatifs de règlements des litiges (arbitrage, conciliation et médiation) ense fondant sur le traité de l’OHADA etles principes fondamentaux de la procédure civile et commerciale.

CENTRE DE GESTION aGREE

Aider à la tenue de la comptabilité, auxdéclarations fiscales, à la recherche definancement et à la formation des entreprises issues du secteur informel.


ECHaNGES COMMERCIaUX ENTRE

LE SENEGaL ET La TUNISIE


Documents

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