RETEX 11 Grle

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Juillet 2013 N11

Moyens engags au dpart : FPT ARTENAY

VTU ASCHERES

VCG PITHIVIERS

1er message du chef de groupe 10h53 : Aprs reconnaissance, une vingtaine de toitures impactes. Le Maire de la commune procde actuellement au recensement. Dbordement dune mare avec transformateur EDF proximit, non impact. Je poursuis les reconnaissances dans lattente dun recensement plus prcis.

17 juin 2013 : Episode grleux Tivernon

Le 17 juin partir de 9h00 de nombreux appels parviennent au CTA 45 pour des toitures fortement endommages sur la commune de Tivernon sur le Groupement Est. Cette commune du Loiret est normalement dfendue par les sapeurs-pompiers du SDIS 28. Monopoliss sur dautres interventions lies aux vnements climatiques, ce sont donc les sapeurs-pompiers du Loiret qui se rendent sur les lieux afin de prendre en compte la situation.

Le FPT Artenay, premier engin sur les lieux fait une 1re reconnaissance dans la rue principale de la commune et se rend vite compte de lampleur de lintervention. En effet, partis pour une toiture endommage une adresse bien prcise, les secours sont en fait confronts de multiples toitures fortement endommages par des grlons, pour certains plus gros que des balles de golf.

Avec larrive du chef de groupe, les reconnaissances sont compltes conjointement avec le maire de la commune dans les rues principales afin didentifier, dimensionner et prioriser les actions.

Rapidement pris partie par les habitants demandant tous lassistance des sapeurs-pompiers, ces derniers subissent une forte pression de la part de la population et prennent conscience que si une toiture est bche, elles devront toutes ltre !

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Juillet 2013 N11

1er message du chef de colonne :

-Je suis : Commune de Tivernon -Je vois : Suite pisode grleux sommes en prsence de plusieurs dizaines de btiments impacts. -Je fais : 2 btiments bchs, une vingtaine bcher. -Je demande : 5 VTU supplmentaires avec lots bchage, une EPA une CELOG et un soutien sanitaire.

La monte en puissance du dispositif de secours (J1) : A 12h30, dans un second message le COS (VCG Pithiviers), demande des quipes supplmentaires pour une trentaine de pavillons impacts par la grle. Tandis que les oprations de bchage dbutent sur le terrain, la monte en puissance du dispositif se fait petit petit :

13h50 : engagement de 5 VTU supplmentaires

14h15 : Information de lofficier CODIS par le chef de salle

14h27 : engagement du chef de colonne

14h35 information du chef de site

14h39 : prfecture informe

15h15 : arrive de lofficier CODIS au CTA

15h40 :

16h20 : activation de la salle CODIS

17h15 : activation du PC

Jusqu 21h30 les oprations de bchage se poursuivent. Au rythme dun message par heure le chef de colonne rend compte au CODIS de lavance des oprations (interventions termines/en cours/en attente) et ajuste les moyens ncessaires (VCG, RCAR, lots bchage).

21h30 : Opration suspendue jusquau lendemain matin en raison de la nuit

tombante et de violentes rafales de vent mettant en danger le personnel.

J2 et J3 : Le lendemain et le surlendemain les engins de secours sont dclenchs ds 7h30 et le PC activ partir de 8h30 afin de poursuivre les actions entreprises la veille. Le dispositif de secours dcroitra jusqu la fin de lopration le mercredi 19 juin 14h30.

Voir bilan des 3 jours en page 5

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Lintervention en images :

Diffrentes bches (plastique, poliane, tissu) ont t utilises aux qualits ingales (poids, rsistance, impermabilit). Le retour dexprience a permis de prendre en compte les remarques et danticiper sur les prochains achats de bches. Le PC, la CELOG et le soutien sanitaires constituent des appuis oprationnels indispensables quil convient de demander ds que possible ds lors que lintervention le ncessite (nombre de SP, dure dintervention, conditions mtorologiques, type de sinistre,). La rgle du travail en binme a t respecte et mme optimise : en effet afin de travailler en scurit et de manire plus efficace le bchage dune toiture tait ralis par 2 binmes, cette fin la demande de FPT afin davoir personnel, LSPCC et chelles peut savrer pertinent.

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La scurit :

Le port des EPI rglementaires associ Lutilisation des chelles (ariennes, coulisses, de toit) et des LSPCC permet de travailler en scurit sur des interventions en hauteur. Sur un sinistre tendu dans le temps et dans lespace il convient dinformer lensemble des intervenants de la localisation de la zone de repos/restauration/soutien sanitaire ( matrialiser sur la SITAC au VPC). Dans lattente de la formalisation de la fonction sur intervention de lofficier scurit et de sa prise deffet au sein du SDIS 45, il est tout fait envisageable pour le COS de confier un officier la responsabilit dun secteur fonctionnel LOG/SECU.

Les grlons se forment dans un cumulonimbus, nuage d'orage, des altitudes o la temprature est

Source : www.ide.fr

Les grlons se forment dans un cumulonimbus, nuage d'orage, des altitudes o la temprature est largement ngative et o les gouttelettes de pluie sont geles. Les petits grains de glace commencent par tomber, mais ils sont repris par un courant ascendant au cur des turbulences de l'orage. Ils remontent donc dans la zone suprieure du nuage o ils sont enrobs d'une nouvelle couche de glace. Ils reprennent ensuite leur chute et le processus se rpte jusqu' ce qu'ils soient enfin assez lourds pour tomber jusqu'au sol. La grle tombe sous forme d'averses, les grlons s'tant forms des altitudes o la temprature est nettement plus froide mais au sol la temprature peut tre suprieure bien entendu zro. Elle s'observe habituellement au cours de forts orages, principalement dans les climats temprs.

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Une SITAC volutive durant 3 jours

Bilan (incluant la commune de Lion en Beauce)

-Personnel : J1 = 69 SP (11/20/38), J2 = 40 SP (7/13/20), J3 = 25 SP (4/8/13) -Matriel roulant : au plus fort de lintervention auront t sur les lieux simultanment : 17 VTU/VIP, 3 VCG, 1 EPA, 1 VCC, 1 VPC, 1 FPT, 1VSAV, 1 VLSM, 1 CELOG, 1 RCAR. -Petit matriel : 22 lots bchage + la rserve dpartementale -Oprationnel : 58 maisons bches (J1 = 27, J2 = 19, J3 = 12)

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Juillet 2013 N11

Pour en savoir plus :

Fiche matriel Lot Bchage

Diaporama Bchage (programme FMA INC/DIV 2011)

Article Giro du 24/06/2013

-NDSO-12-22 Logistique

_____________________ COS successifs (J1) : ADC Patrice DOUCET Ltn Joris BRAU Cdt Paul MALASSIGNE Chef de salle (J1) : ADC Bruno RATOIN Officier CODIS (J1) : Cdt Sandrine COUTELAN Analyse oprationnelle : LTN Simon MARYvent

Ce quil faut retenir :

-Les premiers intervenants, en prenant toute la mesure de lampleur du sinistre par une reconnaissance globale, sont le point de dpart de la monte en puissance que ncessite ce type dintervention. La reconnaissance et le message dambiance doivent permettre de dimensionner les moyens ncessaires et de prioriser les actions. -Il sagit dune intervention exceptionnelle localise, dont le caractre non-urgent relatif et ltendue dans le temps et dans lespace, doivent inciter la vigilance de tous (scurit, EPI,).

Elments favorables

-Cartographie schmatique ralise avec laide de la factrice du village prsente sur les lieux disposant dune connaissance prcise du secteur (adresses, occupants,) -Intervention au mois de juin : coucher du soleil tardif -Appui trs efficace de la CELOG -Prsence immdiate du maire de la commune qui, par un point de situation ralis avec les riverains, a permis de mettre un terme aux interpellations nombreuses et rptes des habitants et de dresser un listing recensant les habitations sinistres. -Renfort progressif de couvreurs pour les oprations de bchage. -Implication de la population (disponibilit, mise disposition de bches) -Mobilisation massive de moyens de bchage sur un point localis du dpartement sans rupture dapprovisionnement pendant 3 jours. -Utilisation des moyens informatiques du VPC pour grer les interventions (RDV, bilans oprationnels,)

Elments dfavorables :

-Cette mme matine environ 25 interventions ont lieu sur le secteur de Patay pour des locaux inonds (simultanit). -Le besoin dun officier scurit sest particulirement fait ressentir sur ce type dintervention (travail en hauteur, conditions climatiques, dure). -Sinistre dampleur tal gographiquement, dont il est difficile de prendre toute la mesure pour les 1ers intervenants. -Faible nombre de primo-intervenants au regard du nombre de sollicitations (1 habitation au dpart 58 au final). -Intervention longue et difficile car les actions mettre en uvre sont dangereuses et fatigantes.

Protocole ISP Soutien Sanitaire