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REUNION CONJOINTE CEDEAO/FAO DE CONSULTATION SUR LA VOLATILITE ET LA FLAMBEE DES PRIX DES DENREES ALIMENTAIRES EN AFRIQUE DE L’OUEST Dakar les 6 et 7 octobre 2011 1

REUNION CONJOINTE CEDEAO/FAO DE CONSULTATION SUR LA ...€¦ · 2.2.1 - Mesures à court terme Augmentation du SMIG et SMAG; Baisse de la fiscalité sur les salaires; éduction de

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  • REUNION CONJOINTE

    CEDEAO/FAO DE

    CONSULTATION SUR LA

    VOLATILITE ET LA FLAMBEE

    DES PRIX DES DENREES

    ALIMENTAIRES EN AFRIQUE

    DE L’OUEST

    Dakar les 6 et 7 octobre 2011 1

  • LEÇONS APPRISES SUR LES POLITIQUES MISES EN ŒUVRE FACE À LA FLAMBÉE DES PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES DE 2007-2008 À

    NOS JOURS : CAS DU TOGO

    2

  • PLAN DE PRÉSENTATION

    INTRODUCTION

    I - MANIFESTATION ET EVOLUTION DE LA CRISE

    II - REPONSES APPORTEES PAR LE GOUVERNEMENT

    III - MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE RELANCE DE LA

    PRODUCTION AGRICOLE ET SON INCIDENCE SUR LA

    PRODUCTION VIVRIÈRE ET LES PRIX

    CONCLUSION

    3

  • Introduction Tout comme les autres régions du continent, l’Afrique de l’Ouest a subi de plein fouet la crise de la vie chère caractérisée par la brusque flambée des prix des biens de consommation. Le Togo n’a pas été épargné. A l’instar des autres pays, la hausse fulgurante des prix a été enregistrée dans tous les secteurs, depuis les denrées alimentaires de base jusqu’aux produits énergétiques. Face à cette situation, le Togo a naturellement souffert autant que les autres pays. Il a été surpris par l’âpreté et l’ampleur de la crise.

    4

    INTRODUCTION

  • Afin d’alléger les souffrances des populations, le

    Gouvernement a initié et mis en œuvre diverses

    mesures dont la portée et l’efficacité ont permis

    d’atténuer, tant soit peu, les effets de la crise de la

    cherté de la vie.

    Malheureusement, le cas du Togo a été singulièrement

    aggravé par des catastrophes naturelles notamment des

    inondations survenues au milieu de l’année 2008 et qui

    ont donné une nouvelle dimension à la crise.

    Dans ces circonstances, des mesures ciblées ont été

    prises pour supporter les dégâts causés et porter

    secours aux victimes des sinistres.

    5

    INTRODUCTION (SUITE)

  • I - MANIFESTATION ET EVOLUTION DE LA CRISE

    Evolution des prix à la consommation des principales denrées alimentaires importées

    18% pour le riz ;

    40% pour le blé ;

    11,6% pour les viandes ;

    5,5% pour les poissons et fruits de mer ;

    22,2% pour les huiles et graisses ;

    63,8% pour les légumes secs ;

    17,6% pour les pommes de terre,

    12,7% pour le sel, les épices et autres.

    Etc.

    6

  • Les principaux postes de dépenses ont évolué comme suit :

    Produits alimentaires et boissons non alcoolisées : + 17,7%

    Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants : + 3,4%

    Articles d’habillement et chaussures : + 0,7%

    Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles : + 1,3%

    Meubles, articles de ménage et entretien de foyer : + 2,8%

    Santé : + 1,6%

    Transports : + 0,5%

    Communications : + 1,0%

    Loisirs et culture : + 1,8%

    Enseignement : + 0,5% 7

  • La moyenne de l’indice harmonisé des prix à la

    consommation (IHPC) au titre des six premiers mois

    de l’année 2008 se chiffre à 135,0% contre 126,9% en

    2007, soit une hausse de 6,4 %.

    Cette évolution résulte de la hausse des prix dans tous

    les postes de dépense.

    8

  • Conscient de cette situation, le Gouvernement a pris des mesures en vue de permettre à toutes les couches sociales de faire face au phénomène général de la vie chère, aux difficultés liées à la flambée des prix des produits pétroliers et de premières nécessités, et aux effets induits par les inondations que le pays a connues au cours des mois de juillet et d’août 2008. Elles peuvent être classées en deux grandes catégories.

    9

    II - REPONSES APPORTEES PAR LE GOUVERNEMENT

    •Mesures tendant à réduire le prix des denrées alimentaires,

    •Mesures tendant à améliorer l’accessibilité aux denrées alimentaires par l’augmentation des revenus.

  • 2.1 – MESURES TENDANT À RÉDUIRE LE PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES

    10

  • 2.1.1 - Mesures à court terme

    Subventions des prix au consommateur des produits énergétiques (électricité, gaz butane, carburant pour véhicules) et de l’eau;

    Maîtrise des coûts de transport des biens et des personnes;

    Lutte contre la fraude et la spéculation sur les denrées alimentaires;

    Contrôle des prix et maintien des prix des produits sensibles;

    Interdiction d’exporter les produits vivriers locaux;

    Mise sur le marché de stocks de régulation ou de sécurité;

    Transformation de l’Observatoire de la Sécurité Alimentaire du Togo (OSAT) en Agence Nationale de Sécurité Alimentaire du Togo (ANSAT).

    11

  • 2.1.2 - MESURES À MOYEN TERME INDIRECTEMENT À TRAVERS UNE AUGMENTATION ET UNE STABILISATION DE L’OFFRE

    Mise en place de stocks de stabilisation/régulation et de sécurité;

    Mise à disposition des producteurs des intrants;

    Transformation du service des engrais en centrale d’approvisionnement et de gestion des intrants agricoles;

    Appel à l’assistance et accompagnement des partenaires au développement (FAO, BOAD, BIDC, BAD, BM, France, ONG, etc.)

    12

  • 2.1.3 - MESURES À LONG TERME INDIRECTEMENT À TRAVERS UNE AUGMENTATION ET UNE STABILISATION DE L’OFFRE

    Création de la centrale d’approvisionnement et de gestion des

    intrants agricoles ;

    Appui à la mise en place de banques de produits agricoles;

    Renforcement du système d’information sur les marchés;

    Adaptation de l’offre de vulgarisation et de recherche agricoles à la

    demande;

    Opération maïs destinée à produire 10 000 tonnes de maïs en vue de

    renforcer le stock de sécurité alimentaire du pays;

    Appui à la production de semences améliorées;

    Appui à la mécanisation agricole (160 tracteurs);

    Renforcement des infrastructures et des systèmes de production

    (irrigation, mécanisation,);

    Renforcement des infrastructures de stockage et de communication.

    13

  • 2.2 – MESURES TENDANT À AMÉLIORER L’ACCESSIBILITÉ AUX DENRÉES ALIMENTAIRES PAR L’AUGMENTATION DES REVENUS

    14

  • 2.2.1 - Mesures à court terme

    Augmentation du SMIG et SMAG;

    Baisse de la fiscalité sur les salaires;

    Réduction de l’impôt sur les sociétés ;

    Augmentation du volume d’aide alimentaire et autres appuis spécifiques (en nature ou en cash) destinée aux couches les plus vulnérables ;

    Renforcement de la sécurité sociale des groupes vulnérables ;

    Paiement d’indemnités de transport aux agents de l’Etat.

    15

  • 2.2.2 – Mesures à moyen et long termes

    Accélération du processus d’élaboration du DSRP-Complet, point d’achèvement de l’initiative PPTE et de pouvoir bénéficier de l’allègement de dette ;

    Adoption en conseil des ministres d’un document de stratégie de relance de la production agricole-plan d’actions d’Urgence, période 2008-2010.

    16

  • III – MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE DE

    RELANCE DE LA PRODUCTION AGRICOLE

    ET SON INCIDENCE SUR LA PRODUCTION VIVRIERE

    ET LES PRIX

    17

  • 3.1 – CONTEXTE ET DES OBJECTIFS DE LA SRPA

    18

    3.1.1 – Contexte

    En réponse à la lutte contre la vie chère et à l’insécurité alimentaire au Togo, le Gouvernement a initié et mis en œuvre une stratégie triennale de relance de la production agricole assortie de plan d’actions d’urgence axé prioritairement sur l’accroissement de la production agricole, et plus spécifiquement celle des céréales (maïs, sorgho et riz), afin de couvrir les besoins alimentaires du pays et dégager des excédents substantiels exportables.

  • 3.1.2 – OBJECTIFS DE LA SRPA

    19

    15 % en moyenne la production céréalière ;

    25 % en moyenne les productions fruitières;

    10 %, 3 % et 35 % les productions de café,

    cacao et coton;

    2 % et 6 % le cheptel bovin, ovin et caprin;

    4% la production halieutique.

    Accroître de :

  • 3.2 – RESULTATS OBTENUS

    20

  • 3.2.1 – SUPERFICIES, PRODUCTIONS ET BILANS VIVRIERS

    21

    Graphique 1: Evolution des superficies de céréales

    0

    100000

    200000

    300000

    400000

    500000

    600000

    2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11

    Sup

    erf

    icie

    (H

    a)

    Maïs Sorgho-Mil Riz paddy Linéaire (Maïs)

  • 22

    Graphique 2: Evolution des superficies de tubercules

    0

    20000

    40000

    60000

    80000

    100000

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    140000

    160000

    2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11

    Su

    pe

    rfic

    ie (

    Ha

    )

    Igname Manioc

  • 23

    0

    50000

    100000

    150000

    200000

    250000

    2000/01 2001/02 2002/03 2003/04 2004/05 2005/06 2006/07 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11

    Su

    pe

    rfi

    cie

    (H

    a)

    Haricot Arachide

    Graphique 3: Evolution des superficies légumineuses

  • 24

    520000

    540000

    560000

    580000

    600000

    620000

    640000

    660000

    2008-2009 2009-2010 2010-2011

    Ton

    ne

    s

    Prévisions Réalisations

    Graphique 4: Evolution de la production de maïs

    • Maïs: 590 105 T en 2008 à 638 129 T en 2010, soit un accroissement de 19%;

  • 25

    190000

    200000

    210000

    220000

    230000

    240000

    250000

    Tonn

    es

    2008-2009 2009-2010 2010-2011

    Prévisions Réalisations

    Graphique 5: Evolution de la production de sorgho/mil

    • Sorgho/mil: 258658 T en 2008 à 295938 T en 2010, soit un accroissement de 18 %;

  • 26

    0

    20000

    40000

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    80000

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    140000

    Ton

    ne

    s

    2008-2009 2009-2010 2010-2011

    Prévisions Réalisations

    Graphique 6: Evolution de la production de riz

    • Riz : 34 000 T entre 2008 et 110 109 T en2010, soit 34% d’accroissement.

  • 27

    Graphique 7 : Evolution du bilan céréalier de 2004 à 2010

    -40 000

    -20 000

    0

    20 000

    40 000

    60 000

    80 000

    100 000

    120 000

    TO

    NN

    E

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

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    0

    100 000

    200 000

    300 000

    400 000

    500 000

    600 000

    700 000

    TON

    NE

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Graphique 8 : Evolution du bilan des tubercules de 2004 à 2010

  • 29

    0

    5 000

    10 000

    15 000

    20 000

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    35 000

    40 000

    45 000

    TO

    NN

    E

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Graphique 9 : Evolution du bilan des légumineuses de 2004 à 2010

  • 30

    0

    50

    100

    150

    200

    250

    300

    jan

    v-07

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    07ju

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    7ja

    nv-

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    oct

    -08

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    09ju

    il-0

    9o

    ct-0

    9ja

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    10av

    r-10

    juil-

    10

    oct

    -10

    FCFA

    /KG

    Graphique 7 : Evolution des prix du maïs de janvier 2007 à décembre 2010

    3.2.2 - INFLUENCE SUR LES PRIX DES PRODUITS VIVRIERS: CAS DU MAIS

  • 31

    0

    50

    100

    150

    200

    250

    300

    Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc

    FCFA

    /KG

    2007 2008 2009 2010

    INFLUENCE SUR LES PRIX DES PRODUITS VIVRIERS: CAS DU MAIS

    Graphique 8 : Evolution des prix mensuels du maïs de 2007 à 2010

  • 0

    50

    100

    150

    200

    250

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Années

    Pri

    x

    SORGHO MIL

    INFLUENCE SUR LES PRIX DES PRODUITS VIVRIERS: CAS DU SORGHO ET DU MIL

    Graphique 9 : Evolution des prix annuels du mil et du sorgho de 2004 à

    2010

    32

  • 0

    50

    100

    150

    200

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    350

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    450

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Années

    Prix

    RIZ PADDY RIZ DECORT RIZ IMPORTE

    INFLUENCE SUR LES PRIX DES PRODUITS VIVRIERS: CAS DU RIZ

    Graphique 10 : Evolution des prix annuels du mil et du sorgho de 2004 à

    2010

    33

  • 0

    20

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    200

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Années

    Prix

    IGNAME MANIOC FRAIS

    INFLUENCE SUR LES PRIX DES PRODUITS VIVRIERS: CAS DES TUBERCULES

    Graphique 11 : Evolution des prix annuels des tubercules de 2004 à 2010

    34

  • 0

    50

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    500

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Années

    Prix

    HARICOT BLANC ARACHIDE DECORT

    INFLUENCE SUR LES PRIX DES PRODUITS VIVRIERS: CAS DE L’ARACHIDE ET DU HARICOT

    Graphique 12 : Evolution des prix annuels des oléagineux et des légumineuses de

    2004 à 2010

    35

  • 36

    Graphique 15 : Evolution des ressources allouées au secteur

    agricole

    de 2004 à 2010

    3.2.3 – MOYENS MOBILISES ET ACTIONS MENEES

    0

    10000

    20000

    30000

    40000

    50000

    60000

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Fonctionnement Investissement Total

  • 37

    Influence des investissements sur la relance de la production agricole : cas des céréales

    0

    100000

    200000

    300000

    400000

    500000

    600000

    2007 2008 2009 2010

    Ressources allouées Productions de céréales

    ACTIONS MENEES ET MOYENS MOBILISES

  • 38

    APPROVISIONNEMENT ET GESTION DES ENGRAIS

    Années 2008 2009 2010

    Quantités d ’engrais

    Prévus (Tonnes)

    Réalisés (Tonnes)

    Prévus (Tonnes)

    Réalisés (Tonnes)

    Prévus (Tonnes)

    Réalisés (Tonnes)

    14 618 16 760 20 000 30 000 25 000 30 000

    Tableau 3: Evolution comparée des besoins en engrais et des réalisations.

    Taux de réalisation : - 114 % en 2008; - 150 % en 2009; - 120 % en 2010.

    MOYENS MOBILISES ET ACTIONS MENEES

  • 39

    PROMOTION DE LA MÉCANISATION

    PRODUCTIONS MARAÎCHÈRES

    -9.500 maraîchers sont appuyés. -Taux de réalisation de 190%.

    MOYENS MOBILISES ET ACTIONS MENEES

    Appui à la promotion de la traction animale

    Déploiement et gestion des tracteurs et motoculteurs.

  • PROMOTION DE LA MAITRISE DE L’EAU POUR L’AGRICULTURE

    Projet d’aménagement hydro agricole de la Basse

    Vallée du fleuve Mono (PBVM);

    Projet d’Aménagement et de réhabilitation des terres

    agricoles dans la zone de Mission-Tové (PARTAM);

    Le projet de la plaine du Mô;

    Etc.

    STRUCTURATION DU MONDE RURAL ET APPUI AU DÉVELOPPEMENT COOPÉRATIF le nombre d’organisations producteurs recensées est passé de 5 118 en 2009 à 6536 fin 2010 soit une progression de 21,70 %.

    40

  • PROMOTION DE LA PRODUCTION DES SEMENCES

    Dans le cadre du rachat des semences produites au cours de la campagne 2008-2009 un total de 304.882,5 tonnes dont 209.422,5 tonnes de maïs, 94.460 tonnes de riz et 1.000 tonnes de sorgho ont été rachetées et mise la disposition des producteurs bénéficiaires du programme PDC.

    RENFORCEMENT DE LA FORMATION AGRICOLE ET INSTALLATION DES JEUNES RURAUX

    PRODUCTION DES STATISTIQUES AGRICOLES, INFORMATION ET COMMUNICATION AGRICOLE

    41

  • ELABORATION DE POLITIQUES ET PROGRAMMES

    •Le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) est élaboré, approuvé en Conseil des ministres et soumis au vote par l’Assemblée nationale.

    •Une table ronde des bailleurs de fonds est organisée en juillet 2009.

    •Le PASA, le PADAT, le WAAPP ont été élaborés en adéquation avec le PNIASA. •Le MAEP a adopté un cadre des dépenses à moyen terme sectoriel pour la planification, la programmation, la budgétisation et le suivi-évaluation des actions du secteur. 42

  • RENFORCEMENT DU CADRE LEGAL ET INSTITUTIONNEL

    Les réformes entreprises dans le secteur agricole ont permis au plan institutionnel, la création de nouvelles structures en adéquation avec les activités menées par le secteur. Ainsi, certaines structures ont vu leurs statuts juridiques modifiés en vue de rendre les interventions du département plus efficaces.

    43

  • CONCLUSION

    44

    1 – Les mesures prises par le gouvernement du Togo pour faire face à la flambée des prix des denrées alimentaires ont porté leurs fruits. les prix des principales denrées alimentaires sont à la baisse; L’accessibilité aux produits vivriers et l’augmentation des revenus sont améliorées pour l’ensemble de la population. 2 – Dans le secteur de l’agriculture, les investissements consentis ont contribué à une augmentation de l’offre des productions végétales, surtout céréalières, qui s’est répercuté sur les prix.

  • 45

    Merci