Upload
francois
View
214
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
es
rset-,
198 Revue de livr
chapitre 4 qui, pour être exempt de toute critique, devraitconstituer un ouvrage à lui seul, agréable à lire avec desexemples parlants, assez complet quant à la présentationdes types d’apprentissage, passionnant enfin quand il abordeles différents champs de recherche et d’applications, c’est
démontre l’évanescence et l’immatérialité du moi au coud’une existence humaine, Jean-Louis Monestès nous proposd’abandonner cette conception aliénante du moi concreet statique pour adopter une conception, certes iconoclaste mais libératrice, du moi comme un processus continu
un ouvrage que je recommande aux étudiants mais aussi àtous ceux qui ne se sont plus documentés sur la questiondepuis quelques années.
Marc HautekeeteDisponible sur Internet le 9 novembre 2013
,i,
e :icétses
si
laséisrr
is
ei-er.-
sts,,
rte-te
lela.
las
comme un ensemble de comportements en somme. Il invitechacun d’entre nous à percevoir son contexte intérieur, soncontexte extérieur et les liens qui les unissent, tout en sedétachant des propos des commentateurs et de ses proprescommentaires.
Libéré de soi ! Se réinventer au fil des jours de Jean-e-nste
us
lair
e
,is.
t,a-
ex.s.esétnsx
al,-nne
6)s
http://dx.doi.org/10.1016/j.jtcc.2013.09.002
Libéré de soi ! Se réinventer au fil des joursJ.L. Monestès. Collection Expériences de SoArmand Colin, Paris (2013). 189 pp.
Quand j’ai découvert l’illustration sur la couverture dLibéré de soi ! Se réinventer au fil des jours, j’ai pensé« Ah ! Jean-Louis Monestès a écrit un bouquin pour un publféminin ! ». Je l’ai quand même feuilleté un peu par curiositet parce que j’avais bien aimé ses deux ouvrages précédenFaire la paix avec son passé publié en 2009 et Changer grâcà Darwin publié en 2010. À la lecture de quelques passagebutinés au hasard, ce nouvel opus semblait s’adresser ausà un public masculin. Je l’ai acheté et lu.
Je n’ai pas été décu. Comme d’habitude, le fond et
forme sont au rendez-vous avec toujours quelques zested’humour. Après s’être intéressé aux souvenirs et à l’utilitd’apprendre à les accepter, puis au changement par le biad’actions guidées par les valeurs, cette fois-ci, l’auteucontinue son exploration de la flexibilité psychologique pounous proposer une perspective différente, iconoclaste maémancipatrice sur le concept du moi.
L’être humain aime les histoires. Pour peu qu’il s’identifiau personnage principal, son intérêt augmente. Alors imagnez combien il peut être captivé lorsqu’il est le personnagcentral d’un récit sur lui-même, dont il est le narrateuIl consacre un temps considérable à cette activité psychologique et à en défendre le résultat. Cette histoire, c’eson histoire, son identité, sa personnalité, son moi. Alorgare à ceux et celles qui viendraient le remettre en causey compris lui-même.
Jean-Louis Monestès part d’un constat : pour la plupad’entre eux, les êtres humains, sous leur propre influencet celle de la société, croient à l’existence d’un moi profondément enfoui, à l’obligation de le connaître parfaitemenpour agir et décider, pour être au quotidien, à la nécessité dle défendre quitte à s’y épuiser. La recherche expérimentasoutient plusieurs explications. La peur d’être noyé dans
masse qui implique la défense de la singularité de chacunLa conviction qu’une fois la connaissance de soi acquise,
paix psychologique apparaîtra. Pourtant, malgré le temp
et l’énergie consacrés, le Saint-Graal tant espéré est rare-ment, voire jamais, au rendez-vous ou alors de manière trèsfugace. Quelle déception !Et si le moi n’était qu’une illusion ? Une illusion ver-bale réductrice masquant l’étendue de ce que nous sommesvraiment ? S’appuyant sur la recherche expérimentale qui
Louis Monestès est un livre à lire pour la nouveauté dcette approche du concept du soi sérieusement documentée. C’est un livre à relire pour s’en imprégner. C’est ulivre à abandonner pour mieux en méditer le contenu. C’eun livre pour apprendre à s’éloigner de soi pour mieux sréconcilier avec soi.
Enfin et surtout, c’est un livre à offrir ou à prêter oà donner. . . À ceux que nous aimons. . . À ceux que nouaidons. . . Et aux autres aussi. . .
Je terminerai quand même par un reproche à cause de
dernière page. J’aurais aimé qu’il n’y en ait pas et pouvome dire : « Chouette, ca continue ! ».
Francois Delahay
http://dx.doi.org/10.1016/j.jtcc.2013.09.003
La mécanique sexuelle des hommes, C. SolanoP. de Sutter, E.R. Griffor. Robert Laffont, Par(2011). 264 pp., Rééd. Éd. Pocket, 2012, 254 p
Le titre de cet ouvrage peut induire en erreur. En effeil y est essentiellement question des éjaculations problémtiques.
L’éjaculation rapide est le fonctionnement naturel dbase, observable chez la grande majorité des animauChez les singes, le coït n’excède pas dix secondeIl n’est pas du tout étonnant qu’un homme jeunet inexpérimenté éjacule très vite. La majorité dehommes apprend progressivement à contrôler l’intensitde l’excitation qui précède l’éjaculation (celle-ci étande nature réflexe quand un certain niveau d’excitatioest atteint), mais environ 30 % des hommes (statistiquefrancaises) n’y arrivent guère (ils éjaculent en moins de deuminutes).
Cette situation, souvent très mal vécue, est le principmotif de consultation sexologique. La théorie freudiennecentrée sur la sexualité, n’a pas fourni de traitement efficace ni même d’explications convaincantes (l’éjaculatioprématurée serait le symptôme de la peur de la castratioou de la peur du « vagin denté », ou encore une forme dsadisme à l’égard de la femme). Masters et Johnson (196ont été parmi les premiers à trouver des stratégies efficace
(en particulier la technique du « squeeze », le serrage dugland à sa base, au moment où s’annonce l’éjaculation).Depuis lors, la sexologie cognitivo-comportementale a faitdes progrès considérables, à telle enseigne que 90 % desproblèmes d’éjaculation prématurée peuvent à présentse résoudre avec l’aide d’un thérapeute spécialisé et