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Pour les cliniciens des thérapies cognitives etomportementales (TCC), il montrera une autre facette de’analyse fonctionnelle, en dehors d’un processus psycho-hérapeutique, lorsque l’on veut aménager l’environnemente nos patients (en classe, à la maison, etc.), en particulierorsqu’il y a peu de langage.
Céline ClémentIUFM de l’Université de Strasbourg, 141, avenue deColmar, BP 40102, 67024 Strasbourg cedex, France
Adresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 22 mai 2012
oi:10.1016/j.jtcc.2012.04.005
’arrête de lutter avec mon corps. Votrehérapie par l’action, J.-C. Seznec. PUF, Paris2011). 288 pp.
L’ouvrage de notre confrère, le Dr Jean-Christopheeznec, est destiné à tout public, patients, professionnelse santé et toute personne qui entretient un rapport deutte avec son corps (régimes alimentaires, sport intensif,hirurgie esthétique, etc.).
Cet ouvrage original par sa démarche, est très vivant,iche en vignettes cliniques, exemples et citations. Directe-ent inspiré de la thérapie d’acceptation et d’engagement
Acceptance and Commitment Therapy [ACT]), il proposeu lecteur un cheminement progressif, qui lui permete mieux comprendre son fonctionnement, d’apprendre àieux « jouer » avec son corps, retrouver calme et harmo-
ie.Les outils développés dans ce livre pour « Être mieux »,
rocèdent d’une démarche intégrative, principalement issuses modèles comportementaux et cognitifs, mais aussimpruntant certaines notions aux modèles psychanaly-iques, systémiques ou encore philosophiques.
Comment prendre soin de soi sans maltraiter son corps,i le pousser en dehors de ses limites, c’est le message prin-ipal de cet ouvrage, car le corps est devenu un terrain deutte existentielle dans nos sociétés. Nous sommes surtoutn lutte contre nous-mêmes, avec notre corps, comme ins-rument et terrain de bataille. Nous le malmenons ainsi auuotidien à travers divers comportements tels que : fairees régimes, se restreindre ou tenter de contrôler ; fumer,oire ; se ronger les ongles, se faire tatouer, porter desiercings. . .
L’auteur explique comment le traitement que nous infli-eons à notre corps ne fait qu’aggraver la situation : nousimons encore moins notre silhouette, nous culpabilisons etotre estime de nous-mêmes s’affaiblit.
Pour être bien avec son corps et pour ne plus se martyri-er, ou pour ne plus vouloir le transformer, il est nécessaire’être en paix avec soi-même en se libérant d’émotionsénibles telles que l’anxiété, la culpabilité, etc., et ainsi
etrouver une liberté d’actions.S’occuper de soi avec bienveillance, accepter ses émo-ions et développer une attitude « zen » en sont les grandeserspectives. d
Revues de livres
Christine Mirabel-SarronCMS-Sainte-Anne-CMME, 100, rue de la Santé, 75014 Paris,
FranceAdresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 29 mai 2012
oi:10.1016/j.jtcc.2012.04.004
’alliance thérapeutique. Fondements et misen œuvre, É. Collot (dir.). Dunod, Paris (2011).56 pp.
Dirigé par Édouard Collot, psychiatre responsableédical de l’Institut francais d’hypnose, cet ouvrage
omporte 15 chapitres, rédigés par 15 auteurs vraisem-lablement tous impliqués à différents niveaux dans laratique de l’hypnothérapie traditionnelle ou de l’hypnosericksonienne.
Pour donner le ton sur ce livre, il n’y a — selon moi —u’un seul chapitre qui corresponde vraiment au titre duivre et qui porte vraiment sur l’alliance thérapeutique ensychothérapie, et c’est le premier chapitre. Rédigé parves de Roten, psychologue-chercheur suisse qui enseignel’université de Lausanne, ce chapitre intègre des déve-
oppements récents de la recherche en psychothérapiet, contrairement à la majorité des autres chapitres duivre, il ne donne pas l’impression d’utiliser le thème de’alliance thérapeutique comme prétexte pour parler en faite l’hypnose, ses fondements historiques et certaines de sespplications. Cet intérêt est légitime mais ne correspond niu titre ni à la description de l’ouvrage.
Les 14 autres chapitres sont de qualité très inégale, avece très nombreux retours historiques sur Mesmer, Janet,reud et Erickson. Nous passons de « L’oubli de la dimen-ion relationnelle en hypnose », au chapitre 2, à « La mainymbole de l’alliance thérapeutique ou véhicule d’un pou-oir magnétique », au chapitre 14, en étant instruits duien entre la théorie quantique et l’hypnose, au chapitre. . . Pour la grande majorité d’entre eux, les auteurs neemblent pas intéressés à nous faire partager la littéra-ure scientifique portant sur l’alliance thérapeutique qui estarue au cours des 20 dernières années. Il se dégage de cetuvrage l’impression d’un recueil de textes qui manquente profondeur et de cohérence quant au thème de l’alliancehérapeutique et qui ne proposent surtout pas, comme il estcrit en quatrième de couverture, « un inventaire critiqueomplet enrichi par la clinique de ce concept central de lasychothérapie ».
J’aurais plutôt tendance à recommander cet ouvrage àeux et celles qui sont intéressés(es) par la réflexion deraticiens de l’hypnose sur leur pratique psychothérapique.
Pierre LamyRoute de Toulouse, 31700 Cornebarrieu, France
Adresse e-mail : [email protected]
Disponible sur Internet le 17 mai 2012
oi:10.1016/j.jtcc.2012.04.003
