Author
anne-arnaud
View
220
Download
1
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Revue de presse de Serial Social d'Elise Viviand, LLL. Contacts presse : Agence Anne & Arnaud.
SERIAL SOCIALLISE VIVIAND
CONFESSIONS DUNE ASSISTANTE SOCIALE
L L L LES LIENS QUI LIBRENT
!!!"!#$"!%#&$"'(% "!%)#*#&+"!"#$%&'!()$%&'
Confessionsdunea**$*+%,+"'*()$%&"'
'!"#$%&'#(#)*+&
-'."'*/*+01"'2"'3#(+")+$(,''*()$%&"'&"'3&4*'3"#5(#1%,+'%4'1(,2"'%6"786(4*'2$+'9':'
A lheure o les &)$$#$,-$& seraient le cancer de la Rpublique, lauteur%& %./"01%& +%&lintrieur lesdrivesdu secteurdaide sociale,dunultra2"-3#$"),#4& 05& ")& 1-)"#,-&+%& ,%11)#*&cre et abrupte annihile lenthousiasme des professionnels et des usagers. Jusqulpuisemen,6&
7)*89#:1%;& -+9'DEBEFBDGBDDBEH'
&
F01,#%&O&P&)(1#"&PLKQ&
GRAZIA 04/10 AVRIL 14HebdomadaireOJD : 190414
Surface approx. (cm!) : 9226N de page : 28
Page 14/17
LIENS9355579300503/XCB/OTO/2
Elments de recherche : LLL ou Les Liens Qui Librent : uniquement les ouvrages de la maison d'dition, passages significatifs
SON COMBATQUOTIDIEN CONTRELA MISRE, ELISEVIVIAND LE RACONTEDANS SEMAL SOCIAL,LIVRE CONFESSIONET VRITABLEAPPEL AU RVEILDES INSTITUTIONS.RENCONTREAVEC UNE CROISEDE LA GNROSIT.'Par Jise ^Martin'Photo oAlexy Menardpour Grazia
GRAZIA 04/10 AVRIL 14HebdomadaireOJD : 190414
Surface approx. (cm!) : 9226N de page : 28
Page 15/17
LIENS9355579300503/XCB/OTO/2
Elments de recherche : LLL ou Les Liens Qui Librent : uniquement les ouvrages de la maison d'dition, passages significatifs
PARFOIS, ON A LIMPRESSION DE DJOUER
LE SYSTME, DE FAIRE SAUTER LES VERROUS,LES BARRIRES, ETCESTJOUTSSIF
USE V1VIAND
SERIAI SOCIAL
m(I) Serrai Social
confessions d'une
assistante sociale
(Les liens qui
librent 200 p)
et d'une depense d energie inaoyable, mas
heureusement, mon quotidien se reconnecte
parfois a mes idaux et a ma vocation Je repense
ce moment ou j al russi obtenir un appartement
thrapeutique une famille en un mois et demi
alors qu'il faut geneialement des annees C'tait un
coup du hasard j'avais tire la bonne ficelle, ftais
tombe sur Ic bon interlocuteur Dans ces moments
la, on a I impression de djouer le systeme, de faire
sauter les verrous, les barrires, et c'est jouissif
Quelles sont ces barrires dont vous parlez?
Le systeme de protection sociale actuel, qui
d'ailleurs n a plus de protecteur que le nom,
met les gens dans des cases Chaque usager
doit se couler dans la norme tre un accidente
de la vie irrprochable, correspondre a une
problmatique et donc a un dispositif d aide Mas
la lealite est bien plus complique Les personnes
qui s'adressent a nous cumulent souvent plusieuis
problmatiques, et il devient alors tres complique
de leur apportei une solution Parfois, on arrive a
des aberrations Comme de devoir dire a une femme
qui subit les violences de son man de rentrer chez
elle alors qu elle cst en danger Mon metier devrait
correspondre a un certain sens de la justice
Or devoir annoncer a ce n'est tout simplement
pas juste
Vous dnoncez le social business
qui s'est peu a peu impose en France,
suivant le modle anglo-saxon...
Depuis une dizaine d annees, le milieu associatif
est devenu une economie a part entire L'industrie
sociale rationalise ses cots, son personnel, ses
investissements immobiliers Avant des situations
hots norme pouvaient trouver des solutions
car il y avait une forme de creativite associative,
d'artisanat social, de bidouillage. Mas depuis,
on a tout norme mort, on a regroupe les
structures pour reduire les frais Alors souvent,
quand on rdige un rapport - en pesant chaque
mot pour essaver dc faire en sorte qu'il se distingue
des di?ames d'autres qui atterriront sur la mme
pile , on sait que c'est du temps perdu, mas on
le fait quand mme en esprant un miracle
Et quand le miracle ne se produit pas?
Les gens sont en colere contre nous, et jc Ic
comprends Nous sommes, a nouveau le premier
guichet, face a leur rage et leur incomprhension
ils voient que cles dispositifs existent, que des lois
des sigles les encadrent, ils voient qu'on se dmen
mas qu'au final, rien ne vient Parce que ces
dispositifs (comme le Dalo poui le logement
ou la loi sur les femmes victimes de violences)
sont totalement figs parce que la question des
moyens pour les rendre effectifs n'a jamais
ete pense Contrairement a ce que I on crot,
ll n y a pas beaucoup de generosite dans
le systeme d'aide sociale II y a surtout une
succession d'obstacles infranchissables, de dossiers
gares d'impratifs administratifs a remplir
Dans le livre, vous racontez aussi ces (f petits
moments de grce qui vous font tenir...
J'ai tres souvent eu envie de tout laisser tomber
Mas il y a toujours un joli moment, une petite
victoire qui vous fait repartir Les femmes,
notamment, que je rencontre chaque jour et
qui pourtant naviguent souvent sans perspective
d'avenir, sont dsarmantes Mme si trop souvent,
je dois balayer mon dsir de faire des miracles
elles me rappellent pourquoi j'ai choisi ce metier
04/04/14 16:10Serial Social, tmoignage dune assistante sociale dsabuse - 20minutes.fr
Page 1 sur 3http://www.20minutes.fr/societe/1342881-serial-social-le-temoignage-d-une-assistante-sociale-desabusee
INTERVIEW - Elise Viviand, assistante sociale depuis dix ans,
raconte son quotidien dans Serial Social (Ed. Les Liens qui
Librent), pointant des moyens inexistants, des politiques
dlirantes, les lourdeurs et les aberrations administratives
auxquelles elle est confronte...
Comment dfiniriez-vous votre mtier?
Dans limaginaire collectif, lassistante sociale est une voleuse denfants, ou quelquun qui
narrive pas les protger. Elle aurait aussi le pouvoir de trouver un logement.
Habituellement, le travail social est voqu sur ces dysfonctionnements, notamment
propos de la protection de lenfance, mais sans aborder lessentiel du travail dans toute sa
complexit, et les rouages administratifs.
Or, les services sociaux ne sont quun maillon dans lensemble du dispositif. On a un
pouvoir restreint. Cest un mtier humain avant tout, on est dans la rencontre avec des
personnes et on fait avec ce quon est nous-mmes. Mais notre individualit est soumise
la ralit sociale et administrative existant dans le pays.
A quels obstacles tes-vous le plus souvent
confronte?
Lorsque les administrations modifient leurs exigences: nouveaux papiers fournir,
nouvelles normes respecter, nouveaux dcrets a ralentit normment la machine,
rajoute de la paperasse et aboutit parfois des aberrations, par exemple lorsque la scurit
sociale demande des preuves de ressources des personnes qui ne peuvent pas en avoir
parce quelles nont pas le droit de travailler en France.
Lautre obstacle important ce sont les dlais de traitement, trs longs.
Vous voquez la poudrire que constitue la
conjonction de la diminution de moyens,
laugmentation des besoins et la crise identitaire
Serial Social, tmoignage dune assistante sociale
dsabuse
Cr le 04/04/2014 11h36 -- Mis jour le 04/04/2014 12h23
Elise Viviand, assistante sociale, auteur de Serial Social DR
04/04/14 16:10Serial Social, tmoignage dune assistante sociale dsabuse - 20minutes.fr
Page 2 sur 3http://www.20minutes.fr/societe/1342881-serial-social-le-temoignage-d-une-assistante-sociale-desabusee
Le contexte est trs tendu en France. De plus en plus de gens sont en situation de
souffrance et de prcarit et ont besoin daide sociale. Or cette augmentation des besoins
saccompagne dune rduction des moyens. La dimension humaine de notre mtier est
mise mal. On a de plus en plus de gens mais de moins en moins de temps.
A cela sajoute la dfiance croissante envers les usagers, stigmatiss et perus comme
des assists. Les populations en difficult sont vues comme celles qui vont peut-tre
prendre de largent leur voisin. a alimente la dfiance et le repli sur soi.
A ce sujet, vous dites que lassistante sociale est
parfois perue comme naidant que les trangers,
alimentant un discours xnophobe
Quand on parle dtrangers, de quoi parle-t-on? Tout le monde est mis dans le mme
sac: Roms, personnes en situation irrgulire, personnes issues de limmigration qui se sont
intgres et participent la vie publique et les finances Ce mlange des genres alimente
des fausses reprsentations.
Vous racontez aussi avoir t dsabuse face
limpuissance des services sociaux dans certaines
situations
Quand votre sensibilit et votre conception de ce qui est juste entrent en collision avec ce
qui est rellement possible, a fait mal parce quon a limpression de participer quelque
chose de contraire son thique. On nest pas l pour distribuer du rve, mais parfois les
contraintes et les dlais taient tels que javais limpression de prolonger encore la
souffrance des gens.
Pourquoi continuez-vous malgr tout?
On continue parce que tout nest pas noir. On sattache aux gens. On apprend grer la
frustration des usagers et la ntre. Et on se raccroche des petits moments de victoire,
lorsquau bout de deux ou cinq ans de travail, on obtient quelque chose, avec limpression
davoir conquis le saint-graal. Parce que si on regarde dans lensemble, il y a de quoi
dsesprer.
Mais mon livre est dabord une dmarche personnelle. Je ne prtends pas parler de
lensemble de la profession ni affirmer des vrits absolues. Certains seront daccord,
dautres non.
Propos recueillis par Faustine Vincent
Le reste de l'actualit Socit en vido
Rixe Echirolles: lareconstitution du
Sida: un vaccinprventif anti-VIH
Le Soir BFM:cotaxe: Sgolne
Ecotaxe: SgolneRoyal favorable
Remaniement: larforme des rythmes
Franois Rebsamenau ministre du
L'co du soir:Comment Sgolne
1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT92856 RUEIL MALMAISON CEDEX - 0 825 300 302
AVRIL 14Mensuel
OJD : 18916
Surface approx. (cm!) : 63N de page : 80
Page 1/1
LIENS0928479300509/XTO/AMR/3
Elments de recherche : LLL ou Les Liens Qui Librent : uniquement les ouvrages de la maison d'dition, passages significatifs
v *f
^^^^jjL^^S^g
TEMOIGNAGE
Mission schizo-phrniqueInutile de chercher ici unplaidoyer pro-assistantessociales Ce n'est pasle propos d'liseViviandjmalgr dix ans / // / /,passs entre un centrepour toxicomaneset une structure ddieaux mres en galreNon, elle nous dvoilela schizophrnie de TASUne figure de tousles fantasmes. justicirersolvant tous lesproblmes ou dilapida-trice de l'argent publicUne employe jonglantentre les lois et l'admi-nistration Une femme,surtout, cartele entresa volont d'agir et lacertitude, trop souvent,de son impuissance.Un tmoignage percutantet superbement crit
I Sriai social: confessions" -ie assistante sociale,lise Viviane!. ditionsLes Liens qui librent.200 pages, 14,90 euros.
1 RUE EUGENE ET ARMAND PEUGEOT92856 RUEIL MALMAISON CEDEX - 0 825 300 302
28 MARS 14Hebdomadaire
OJD : 33038
Surface approx. (cm!) : 243N de page : 35
Page 1/1
LIENS5872969300508/GNK/AJR/3
Elments de recherche : LLL ou Les Liens Qui Librent : uniquement les ouvrages de la maison d'dition, passages significatifs
tmoignage
Le paradoxe cle PASschizophrne
Avant mme de se lancer dans lestudes, Elise Viviand avait legot des situations inextricables . atombe bien, elle deviendra assistantede service social ! Dans son livre-tmoignage Sriai social, elle qualifie letravail social d'activit paradoxale,assez proche d'un tat schizophr
nique. Et n'a de cesse, au fil despages, d'essayer d'expliquer ses mis-sions - toujours avec ironie, voirecynisme. D'abord, elle tient a reca-drer une assistante sociale n'est pascette vieille fille blase capable de dni-cher un appartement ; ce n'est pas nonplus une personne qui dilapide l'argentdu contribuable pour entretenir deshordes d'assists ! Non, c'est uneprofessionnelle, trop souvent unefemme, dborde, les traits fatigues et
les cheveux dcoiffs, qui coute mas
ne donne jamais la rponse attendue
pendant des jours, des mois, voire des
annes. Elle, de toutefaon, n'a pas choisicette profession pour dis-
tribuer du rve. Parfois,pourtant, elle aimeraitbien. A la place, elleecoute, fait le tri, avise aumieux Entre les lignes,elle dcrie ceux qui pr-tendent que le travailsocial est d'une facilitdconcertante, qui y vontde leurs conseils et s'ton-nent des dlais ou de ceque l'on ne peut pas faire.
Elise Viviand a d'abord exerc pen-dant six ans dans un centre de soins pourtoxicomanes - ces derniers maillons dela misre. Elle voque quelques-unesdes personnes qu'elle a suivies, surtoutcelles qui l'ont marque au point qu'elley pense de l'hpital au mtro, du mtroa chez moi, de chez moi mon ht. Ellesne sont pas toujours nommes, mas leurparcours est racont avec precision. Ellesn'ont pas non plus toujours une bellefin. Elles prouvent a l'assistante socialequ'elle n'est pas toute-puissante.
Novice, on se dit que de grandes choses
sont encore possibles. Une fois aguerrie,
on admet que de grandes choses sont
effectivement possibles si l'on considre
que qulques ppites ramasses en trois
ans ont la valeur d'un lingot d'or , crit-elle. Epuise par cette exprience, saoulede la souffrance et de l'inertie des toxi-cos, elle est ensuite alle voir du ct du"social tout court", mas a parlaittrop de RMI et de CM U . Alors elle pos-tule du ct des dtenus, mas a parlait trop juge, rapport et obligations.
Enfin, cette fille d'une institutrice et d'unducateur spcialis trouve sa place ausem d'un hpital parent-enfant, et unnouveau dfi relever : reloger des jeunesmeres en grande difficult dans des mai-sons bienveillantes.
Un jour - trop concerne, noyejusqu'au cou -, arrive le burn-out. EliseViviand voque les quinze jours de curede sommeil qui s'ensuivent comme un
salut ncessaire pour que
son corps et son esprit se
regonflent. Elle se sou-vient alors qu'elle n'imagi-nait pas le mtier d'assis-tante sociale comme unecarrire, mas rvait dedevenir scnariste, degagner une renomme. Dixans plus tard, elle seretrouve enferme dans unquotidien qui l'loign deses aspirations. Mas elle adcouvert que le social taitsa vocation, mme si elle
envisage une volution Etre chef,s'loigner de la souffrance abrupte enten-
due tous les jours, partager son savoir-
faire avec les petits jeunes. En rien EliseViviant n'a perdu sa fabre artistique : ellevient de transformer son exprience pro-fessionnelle en une uvre littraire d'unegrande qualit. ** . v.
Sria social Confession
d'une assistante socialeElise Viviand -
Ed. Les liens qui librent -14,90 !
02/04/14 16:19SERIAL SOCIAL - lise VIVIAND - BLABLABLAMIA
Page 2 sur 3http://blablablamia.canalblog.com/archives/2014/04/02/29449640.html
Jack se Livre
Le Petit Carr Jaune
Les Facties de Lucie
Les lectures du hibou
Les livres sont nos maisons de papier
Librairie du Thtre Lydie Zannini
L'insatiable
L'Ivre de Lire
L'Or Rouge
Meellylit
Sophie Lit
Flux RSS des messages
Flux RSS des commentaires
Contactez l'auteur
Suivre Suivre @[email protected]
Retrouvez blablablamia sur Hellocoton
Pages
Derniers messages
SERIAL SOCIAL - lise VIVIAND
L O LA TERRE EST ROUGE - Thomas DIETRICH
NOUS TIONS UNE HISTOIRE - Olivia ELKAM
L'ESCALIER DE MES DSILLUSIONS - Gary VICTOR
MALADIE D'AMOUR - Nathalie RHEIMS
UN GARON AU POIL - Jeromeuh (lecture communemre/fille).
LES O'BRIEN - Peter BEHRENS
NOS MRES - Antoine WAUTERS
LA BLANCHEUR QU'ON CROYAIT TERNELLE -Virginie CARTON
LES THERMES DU PARADIS - Akli TADJER
ETIENNE REGRETTE - Antoine SNANQUE
BOY - Richard MORGIEVE
GRAND CHASSEUR BLANC - Denis PARENT
UN HOMME, A NE PLEURE PAS - Faza GUNE
LE BONHEUR ILLICITE DES AUTRES - ManuJOSEPH
Voici le premier tmoignage d'une assistante sociale en France. Elle montre travers des anecdotes
et de nombreux tmoignages les aberrations d'un systme qui se mord la queue et qui n'aurait plus
de protecteur que le nom. S'appuyant sur son parcours professionnel, sa pratique et ses rencontres,
l'auteure essaie de donner des mots, des visages et du concret notre systme de protection
sociale.
L'ambition des ditions Les liens qui librent, cres en association avec Actes Sud, est "dinterroger
la question de la crise des liens dans nos socits occidentales".
Et ici, l'interrogation sociale est forte... comme ce tmoignage.
Bon, ce n'est pas qu'on ne s'en doute pas, que a se passe pas super bien, dans les locaux (et dans
la hirarchie) des services sociaux (et si y'avait que l...)... C'est pas faute d'entendre
rgulirement parler de galre sans nom du ct des "usagers", comme celui des employs... ou
d'entendre parler de drames qui "auraient pu tre vits" si...
Si quoi en fait??
S'il n'y avait pas tant de btons mis dans les roues des personnes qui humainement voudraient
avancer en tandem avec les personnes qu'elles reoivent.
S'il n'y avait pas une telle inertie, une telle lourdeur administrative, un tel manque de moyens.
Mais aussi s'il n'y avait pas tant de clichs dbits en srie, lieux communs vhiculs par de faux
dogmes, dsignant de faux (et faciles) coupables (aaaah les "assists")...
Elise Viviand, assistante sociale depuis 10 ans, nous emmne avec elle donc dans son/ses
bureau(x).
Et nous parle sans faux semblants de ses dbuts, bourrs d'enthousiasme et de feu sacr, l'lan
ralenti, mais la volont toujours prsente, jusqu' son - quasi invitable - burn out.
On reste bien loin de l'image de "Pause-Caf" qui m'avait d'ailleurs donn envie de m'intresser ce mtier
(que je n'ai finalement pas fait...) faiseuse de miracles en un pisode/limite Josphine ange gardien.
Mai en vrai, non (...), les assistantes sociales ne sont pas des fes (ou alors, leurs baguettes sont
en carafe...), et elles ne peuvent solutionner en un claquement de doigt le manque d'effectif,
l'entassement des dossiers, les lenteurs, les absurdits qui enfoncent tout le monde du talon, dans
l'espoir non-dit que les "usagers" baissent les bras, parfois...
Attention, Elise Viviand prcise bien qu'elle crit en son nom, et que certaines collgues ne
partagent pas ncessairement son point de vue, plutt tranch.
Elle donne "simplement" et sincrement son sentiment, tir de sa propre exprience, et partage
avec nous anecdotes ou souvenirs marquants... oui certains de ses propos bousculent, car ils vont
02/04/14 16:19SERIAL SOCIAL - lise VIVIAND - BLABLABLAMIA
Page 3 sur 3http://blablablamia.canalblog.com/archives/2014/04/02/29449640.html
parfois contre courant de certains idaux, ils portent notre connaissance des lments d'analyse
que moi, perso, je n'avais pas.
A la fin de cette lecture, on comprend encore mieux son ras-le-bol, ayant partag ce quotidien, les
inepties qu'elle se voit dans l'obligation d'appliquer, le contact avec le public aux immenses espoirs
et attentes, les injustices, et toute la psychologie et la patience dont elle doit faire preuve. Les
colres qui la brlent, l'impuissance, la dualit, son dcouragement, ses envies d'ailleurs...
Ce rcit n'est pas qu'un utile (et argument) cri de lassitude et de colre (qui calme bien les rleries
personnelles pendant quelques jours), il tmoigne aussi d'un bel engagement/lutte auprs des
dmunis (au nombre desquels nous pouvons tous compter un moment ou un autre), et de
l'espoir de voir encore les choses voluer dans le bon sens...
"Contrairement ce que peut imaginer linconscient populaire ou le lgislateur qui juge
par les chiffres, il ny pas beaucoup de gnrosit dans le systme daide sociale. Il y a
une succession dobstacles infranchissables, de dossiers gars, dimpratifs
administratifs remplir et de normes satisfaire. Le systme lui-mme vit dans la peur
et labore des stratgies pour trier, vincer et sauto-satisfaire que oui, il est gnreux
mais dans la limite de ce quil a choisi de faire."
Post par sevandthekidz 15:46 - Parlons Peu Parlons Livres - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : Elise Viviand, Les liens qui librent, Serial Social
0TweetTweet 1 0
Vous aimerez peut-tre :
PrevNext
Commentaires sur SERIAL SOCIAL - lise VIVIAND
Nouveau commentaire
Annuler la rponse
Recevoir un email lorsqu'un commentaire est publi sur ce message.
Publier
Blog hberg par CanalBlog | Plan du site | Blog Littrature et Posie cr le 22/08/2012 | Contacter l'auteur | Signaler un abus
8JaimeJaime
La petite cloche au son Ne lache pas ma main -
michel bussi
Grands boulevards - tonie
behar
L'escalier de mes
dsillusions - gary victor
La blancheur qu'on croyait
ternelle - virginie carton
Confession d'un
hypocondriaque -
christophe ruaults
Nostalgie, quand tu nous
tues - rodolphe fontaine
Double jeu - jean-philippe
blondel en lecture croise
mre-fille