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REVUEDEPRESSE
«Renouvellementdelaforêtdansl’AisneFransylvaaaccueillilepréfetsurunchantierdetravaux
forestiers»
MARS2017
Ohwood
AISNE
Date : 15/03/2017Heure : 20:16:22
www.lunion.frPays : FranceDynamisme : 0
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les forestiers privés s’accrochent aux branches dans le ChaunoisLa Neuville-en-Beine
Les forêts privées représentent près de 75 % des bois de l’Aisne. Dans le Chaunois, les propriétaires résistentà la crise en exportant leurs bois toujours plus loin.
René Lempire (à droite) a fait visiter une partie de sa forêt au préfet. Avec d’autres membres du syndicat desforestiers de l’Aisne, il espère obtenir l’appui des services d’État pour dynamiser la filière bois.F aire vivre une forêt n’est pas de tout repos. Dans le Chaunois, nombreux sont les propriétaires qui seregroupent pour continuer à entretenir leur terrain et à vendre leurs bois à des prix convenables. Mais la filièresouffre, comme d’autres secteurs, de la crise depuis plusieurs années mais aussi du changement climatique.Or derrière la forêt se cachent de nombreux emplois : pépiniéristes, bûcherons, techniciens forestiers…
René Lempire, lui, a commencé jeune dans ce métier. Aujourd’hui, il est propriétaire de plusieurs hectaresdu côté de La Neuville-en-Beine et Gui...
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Tous droits réservés à l'éditeur FRANSYLVA 290784572
COURRIER PICARDDate : 16 MARS 17Périodicité : Quotidien
OJD : 58038 Journaliste : Virginie Guennec
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FRANSYLVA 5870280500508Tous droits réservés à l'éditeur
Les forestiers privés résistent à la crise
Faire vivre une forêt n'est pas de tout repos. Dansle Chaunois, nombreux sont les propriétaires qui seregroupent pour continuer à entretenir leur terrain età vendre leurs bois à des prix convenables. Mais lafilière souffre, comme d'autres secteurs, de la crisedepuis plusieurs années ainsi que du changementclimatique. Or derrière la forêt se cachent de nombreuxemplois: pépiniéristes, bûcherons, techniciens forestiers-René Lempire, lui, a commencé jeune dans ce métier.Aujourd'hui, il est propriétaire de plusieurs hectaresdu côté de La Neuville-en-Beine et Guivry. Il estaussi président du syndicat des forestiers privés del'Aisne. «C'est un drame pour certains propriétaires, ilspeuvent mettre 25% d'une parcelle par terre en unenuit.» René Lempire, président du syndicat des forestiersprivés de l'Aisne Hier, il accueillait le préfet pour luiprésenter son activité et lui faire part de ses inquiétudes.L'arrivée des grands cervidés dans les environs lepréoccupe particulièrement. «C'est un drame pour certainspropriétaires, ils peuvent mettre 25% d'une parcelle parterre en une nuit. Pour le moment, je n'en ai pas chezmoi, mais ils ne sont pas loin», assure-t-il. Son syndicatdemande une meilleure régulation des cervidés, car, selonlui, ils «menacent les efforts de régénération entrepris ausein des forêts privées». L'effort de régénération, c'est une
chose qui tient à cour à René Lempire. Lui qui bichonneses peupliers et ses châtaigniers à longueur d'années -comptez 20 ans pour un peuplier, 50 pour un châtaignier.Un travail au quotidien pour élaguer, couper, protéger,préparer les jeunes pousses. Tout est planifié pour que saforêt ne recule jamais, mais au contraire s'accroisse.
La majorité des troncs partent à l'étranger
«On ne fait pas ce que l'on veut dans une forêt. Lespropriétaires ont l'obligation d'avoir un plan simple degestion. Il faut planifier les coupes sur 20 ans», explique-t-il. Et tout ce travail finit par payer. Dans quèlquesjours, u vendra avec d'autres associés un nouveau lot depeupliers pour 30 à 45 euros du mètre cube en moyenne.L'aboutissement de 22 ans d'efforts. René Lempire possèdeaussi des châtaigniers qui eux se vendent entre 70 et200 euros le mètre cube. Seul problème, ce n'est pas laFrance qui en profitera. La majorité des troncs partent àl'étranger. «Nous sommes le pays le plus boisé d'Europe,mais la valorisation du bois se fait hors de France»,reconnaît le préfet. «C'est le maillon faible de la filière.Il y a quèlques scieurs locaux mais de moins en moins.On manque d'industriels», souffle René Lempire. Lui rêved'une grosse entreprise de fabrication de meubles ou decageots qui s'installerait non loin. Virginie Guennec
Coucy-le-Château 11JEUDI 16 MARS 2017 AISNE NOUVELLE
ACHA04.
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L’Association de mise en valeur duchâteau de Coucy et le Centre desmonuments nationaux, en collabora-tion avec des associations locales,proposent un grand événement afin defaire renaître Coucy et son château.Rendez-vous les samedi 18, dimanche19 et lundi 20 mars à Coucy, pourcélébrer le centenaire du dynamitagedu donjon par les Allemands lors de laPremière Guerre mondiale.
EN BREF
Il y a la forêt domaniale, géréepar l’ONF, mais également celledes propriétaires privés. Dansl’Aisne, la superficie de la forêtcouvre 140 000 hectares dont prèsde 70 % versent dans le domaineprivé avec un taux de boisementde 20 %. René Lempire, présidentdu syndicat regroupant 800 pro-priétaires dans l’Aisne, pour plusde 35 000 hectares, a emmené lepréfet Nicolas Basselier pourmieux comprendre la gestion de laforêt en visitant une parcelle depeupleraie, une exploitation et va-lorisation d’un taillis de châtai-gniers, et une nouvelle plantationde mélèze qui s’installe dans lepaysage axonais.
Le mélèze aurait, semble-t-il, saplace dans le département, plusparticulièrement dans le contexted’une sylviculture intensive etd’une gestion résolument axée surla plurifonctionnalité de la forêt. Savitesse de croissance, la qualité ex-ceptionnelle de son bois, son at-trait environnemental (paysage) etson rôle écologique (biodiversité,qualité de la fane) en font une es-sence potentiellement très inté-ressante.
« En raison du climat qui évolue,expliquent en chœur René Lem-pire et Guillaume Cousseau, la syl-viculture évolue et nous devons nousprojeter sur l’avenir. Seulement voi-là, on reboise beaucoup moins, en-tendez par là que le capital sur piedest en régression surtout au niveaudes peupleraies. Pourtant, notre dé-partement est probablement le pre-mier producteur en France. »
Les polaégo, trichobel et autreskoster, des races de peupliers, pro-lifèrent sur les versants de la col-
line de La Neuville-en-Beine.« L’activité forestière est importanteet draine de nombreux emplois,notent les responsables. On a le la-bel PFC (gestion durable) et lescoupes d’arbres sont planifiées surun document régalien sur plusieursannées car il y a un code de la forêttrès réglementé. »
Du côté de Guivry, le châtaignierest de grande qualité sur le Montdes Pierres. « Peut-être trop, cartoute notre production part en Italieou au Portugal », souligne RenéLempire, également propriétaire.« Voilà où le bât blesse, termine lepréfet. La France et l’Aisne pro-duisent du bois de qualité et cetteproduction part à l’étranger pour yêtre transformée. »
Le but poursuivi serait doncd’améliorer ce secteur, comme lagestion des sylves, pour optimiserla rentabilité économique, dans lerespect des différentes compo-santes de l’écosystème.
PIERRE HALLADE
LA NEUVILLE-EN-BEINE
Inquiétude chez lespropriétaires de forêts privéesHier après-midi, René Lempire, président des forestiers de l’Aisne, adressé un état exhaustif des forêts privées et tire la sonnette d’alarme.
De gauche à droite, MM. Basselier, préfet, Lempire, président des forestiers privés de l’Aisne, Cousseau, co-directeur Coforaisne.
Le mélèze est trempé dans un jus de graisse de mouton qui éloigne les che-vreuils. Autour des jeunes peupliers, un grillage protège le tronc puisque lescerfs et autres biches raffolent de l’écorce riche en calcium. « Sur une planta-tion, en une nuit, ces grands animaux peuvent engendrer d’importants de dégâtssur une belle parcelle, notent René Lempire et Guillaume Cousseau. Il est bon designaler que le cerf et autres animaux prolifèrent dans le massif forestier et il fau-drait mieux encadrer cette propagation. » Les activités forestières sont saison-nières et suivent le cycle de la nature. En hiver, on analyse la forêt et on élaborele plan de gestion. Au printemps, l’inventaire puis le martelage, ou le mar-quage des coupes. Une vente à l’enveloppe pour de châtaignier est prévue pro-chainement à côté de Reims. « Il y a la passion et aussi la raison », explique RenéLempire au préfet. Il termine : « Le syndicat des forestiers de l’Aisne compte800 adhérents, mais d’autres propriétaires privés peuvent encore nous rejoindrepour être informés, guidés grâce à la coopérative Coforaine. »
Trop de grands cervidésLe mélèze prend de l’importance.
Le sujet a également été diffusé en flash info surN'RadioetEchoFM.
