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techniques, simples à mettre en oeuvre, permet d'effectuer ces gestes interventionnels dans des conditions de sécurité optimales. " Mots clés : Scanographie, radiologie interventionnelle COMPLICATIONS DE L'EMBOLISATION BRONCHIQUE (EB). ENQUETE NATIONALE 2003 F ICHROUCH, D HOA, JP SENAC, G GAHIDE, J TARAYRE, H VERNHET- KOVACSIK MONTPELLIER - FRANCE Objectifs : Enquête nationale sur les complications de l'embolisation bronchique. Essayer d'établir un lien de cause à effet avec les moda- lités de réalisation. Matériels et méthodes : Etude rétrospective multicentrique (n = 23) de 2200 patients ayant bénéficié d'une vaso-occlusion bronchique sur une période de 5 ans. Recueil des complications survenues, des conditions de réalisation du geste et du matériel utilisé, en tenant compte du nombre de procédures réalisées par an, centre par centre. Résultats : Le taux de complications recensées était de 1,79 %. Les AVC ischémiques constitués étaient les accidents graves les plus fré- quents (n = 4, soit 0,18 %, dont trois sont décédés), aucune ischémie médullaire définitive n'a été constatée au cours de cette étude. Cinq décès ont été rapportés (0,23 %) dont la cause est liée de façon directe ou indirecte au geste endovasculaire. Le facteur le plus déterminant dans la survenue de ces complications semble être le nombre de pro- cédures réalisées par an, reflet de l'expérience de l'équipe. Conclusion : Les complications de l'embolisation bronchique sont rares mais en général graves. C'est l'expérience de l'équipe et le nom- bre de procédures réalisés par an qui semblent être les facteurs pré- dominants. Cela souligne la nécessité de réaliser ce type de procédure dans un département de radiologie interventionnelle. " Mots clés : Artères bronchiques, radiologie interventionnelle - Artères bronchiques, complication TRAITEMENT DE CARCINOMES HEPATO-CELLULAIRES (CHC) NON OPERABLES DE MOINS DE 4 CM DE DIAMETRE PAR RADIOFREQUENCE (RF) ET INJECTION INTRA-ARTERIELLE HEPATIQUE D'UNE EMULSION CHlMlOLlPlODOLEE (CIAH) Objectifs : Donner les résultats à moyen terme d'une étude mono- centrique et prospective évaluant un traitement combiné de CHC non opérables. Matériels et méthodes : D'octobre 2002 à janvier 2005, 41 patients consécutifs porteurs de moins de 4 CHC (66 CHC au total, 1,6 CHCIpatient en moyenne) mesurant moins de 4 cm de diamètre (moyenne = 27 mm ; extrêmes = 12-38), et non opérables ont été inclus dans l'étude qui prévoyait au cours d'une même procédure une destruction tumorale par RF (Boston Scientific) et une CIAH (1 mglkg d'adriamycine) sans embolisation. Résultats : Soixante deux CHC étaient traités par RF en une ou deux (n = 5) procédures, et 4 par alcoolisation (CHC multifocal et contre indication à la RF). Au cours de l'artériographie, 4 hémorragies post RF étaient identifiées et embolisées. Des micronodules suspects non dépistés lors du bilan pré-thérapeutique étaient également notés pour 5 patients. Une complication mineure ou majeure était respectivement notée pour 7 et 2 patients. Au cours d'un suivi évolutif moyen de 482 jours (extrêmes = 905-64), on notait 2 décès (hémorragies diges- tives) et 14 % (n = 6) de récidives à distance des lésions initiales, intervenant presque toujours (n = 5) pour des patients avec un CHC multifocal et traitées efficacement pour 4 patients. Conclusion : L'association RF et CIAH permet de traiter les CHC de moins de 4 cm de diamètre, avec un très faible pourcentage de récidives à moyen terme en cas de CHC unifocal. L'association d'une CIAH à la RF doit être encore évaluée mais peut participer à une réduction des complications hémorragiques et des récidives tumora- les. "" Mots clés : Foie, radiologie interventionnelle - Radiofréquence TRAUMATISMES SPLENIQUES FERMES : SCANNER ET RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE B BESSOUD (l), AS RANGHEARD (l), A DENYS (2), T DECATHÉAUGRUE (1), Y MENU (1) (1) LE KREMLIN-BICRRE - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSE Objectifs : Proposer une revue des aspects scanographiques des trau- matismes fermés de la rate et décrire la place potentielle de l'imagerie thérapeutique dans leur prise en charge. Matériels et méthodes : A partir de notre expérience et des données de la littérature, nous décrivons les principales lésions traumatiques spléniques en TDM, leurs implications thérapeutiques potentielles et les modalités de prise en charge chirurgicales, médicales et interven- tionnelles des traumatismes fermés de la rate. Les complications et implications potentielles sur la fonction splénique des différentes techniques seront également décrites. Résultats : Les lésions traumatiques spléniques élémentaires et clas- sifications seront détaillées. Aux côtés du rationnel et du descriptif des modalités techniques d'embolisation splénique, les différents types de chirurgie conservatrice et le traitement conservateur « pur » seront décrits de même que leurs résultats, complications et limites potentielles. Conclusion : La connaissance des lésions traumatiques spléniques et de leurs modalités de prise en charge est fondamentale, en particulier pour les radiologues amenés à prendre en charge des patients trauma- tisés. " Mots clés : Rate, traumatisme - Rate, radiologie interventionnelle LESIONS VASCULAIRES POST-TRAUMATIQUES ATYPIQUES, INTERET DE L'ARTERIOGRAPHIE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE Objectifs : Montrer les localisations inhabituelles des plaies artérielles traumatiques et le rôle diagnostique et thérapeutique de l'angiographie. Matériels et méthodes : Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers de 9 patients (8 hommes et 1 femme) présentant des plaies artérielles rarement décrites dans la littérature. La cause des lésions était : un accident de la voie publique (n = 4), iatrogène (n = 4) et par arme blanche (n = 1). Résultats : L'angiographie a permis de localiser l'artère à l'origine du saignement : artère épigastrique, artère iléo-caeco-appendiculaire, artère gastro-duodénale, branche polaire de l'artère splénique, bran- che jéjunale de l'artère mésentérique supérieure, artère vaginale, l'artère sous-clavière (n = 1) et l'artère psoïque (n = 2). Une emboli- sation hémostatique a pu être réalisé chez tous les patients, stoppant l'hémorragie. Conclusion : Ces observations montrent la place de l'angiographie dans le diagnostic précis des plaies artérielles, permettant d'éviter les pièges dans les localisations atypiques et d'envisager leur traitement par voie endovasculaire avec efficacité. .~ Mots clés : Vaisseaux, traumatisme - Artères, radiologie interven- tionnelle

RI15 Traitement de carcinomes hepato-cellulaires (CHC) non operables de moins de 4 cm de diametre par radiofrequence (RF) et injection intra-arterielle hepatique d’une emulsion chimiolipiodolee

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Page 1: RI15 Traitement de carcinomes hepato-cellulaires (CHC) non operables de moins de 4 cm de diametre par radiofrequence (RF) et injection intra-arterielle hepatique d’une emulsion chimiolipiodolee

techniques, simples à mettre en œuvre, permet d'effectuer ces gestes interventionnels dans des conditions de sécurité optimales.

" Mots clés : Scanographie, radiologie interventionnelle

COMPLICATIONS DE L'EMBOLISATION BRONCHIQUE (EB). ENQUETE NATIONALE 2003 F ICHROUCH, D HOA, JP SENAC, G GAHIDE, J TARAYRE, H VERNHET- KOVACSIK MONTPELLIER - FRANCE

Objectifs : Enquête nationale sur les complications de l'embolisation bronchique. Essayer d'établir un lien de cause à effet avec les moda- lités de réalisation. Matériels et méthodes : Etude rétrospective multicentrique (n = 23) de 2200 patients ayant bénéficié d'une vaso-occlusion bronchique sur une période de 5 ans. Recueil des complications survenues, des conditions de réalisation du geste et du matériel utilisé, en tenant compte du nombre de procédures réalisées par an, centre par centre. Résultats : Le taux de complications recensées était de 1,79 %. Les AVC ischémiques constitués étaient les accidents graves les plus fré- quents (n = 4, soit 0,18 %, dont trois sont décédés), aucune ischémie médullaire définitive n'a été constatée au cours de cette étude. Cinq décès ont été rapportés (0,23 %) dont la cause est liée de façon directe ou indirecte au geste endovasculaire. Le facteur le plus déterminant dans la survenue de ces complications semble être le nombre de pro- cédures réalisées par an, reflet de l'expérience de l'équipe. Conclusion : Les complications de l'embolisation bronchique sont rares mais en général graves. C'est l'expérience de l'équipe et le nom- bre de procédures réalisés par an qui semblent être les facteurs pré- dominants. Cela souligne la nécessité de réaliser ce type de procédure dans un département de radiologie interventionnelle.

" Mots clés : Artères bronchiques, radiologie interventionnelle - Artères bronchiques, complication

TRAITEMENT DE CARCINOMES HEPATO-CELLULAIRES (CHC) NON OPERABLES DE MOINS DE 4 CM DE DIAMETRE PAR RADIOFREQUENCE (RF) ET INJECTION INTRA-ARTERIELLE HEPATIQUE D'UNE EMULSION CHlMlOLlPlODOLEE (CIAH)

Objectifs : Donner les résultats à moyen terme d'une étude mono- centrique et prospective évaluant un traitement combiné de CHC non opérables. Matériels et méthodes : D'octobre 2002 à janvier 2005, 41 patients consécutifs porteurs de moins de 4 CHC (66 CHC au total, 1,6 CHCIpatient en moyenne) mesurant moins de 4 cm de diamètre (moyenne = 27 mm ; extrêmes = 12-38), et non opérables ont été inclus dans l'étude qui prévoyait au cours d'une même procédure une destruction tumorale par RF (Boston Scientific) et une CIAH (1 mglkg d'adriamycine) sans embolisation. Résultats : Soixante deux CHC étaient traités par RF en une ou deux (n = 5) procédures, et 4 par alcoolisation (CHC multifocal et contre indication à la RF). Au cours de l'artériographie, 4 hémorragies post RF étaient identifiées et embolisées. Des micronodules suspects non dépistés lors du bilan pré-thérapeutique étaient également notés pour 5 patients. Une complication mineure ou majeure était respectivement notée pour 7 et 2 patients. Au cours d'un suivi évolutif moyen de 482 jours (extrêmes = 905-64), on notait 2 décès (hémorragies diges- tives) et 14 % (n = 6) de récidives à distance des lésions initiales, intervenant presque toujours (n = 5) pour des patients avec un CHC multifocal et traitées efficacement pour 4 patients.

Conclusion : L'association RF et CIAH permet de traiter les CHC de moins de 4 cm de diamètre, avec un très faible pourcentage de récidives à moyen terme en cas de CHC unifocal. L'association d'une CIAH à la RF doit être encore évaluée mais peut participer à une réduction des complications hémorragiques et des récidives tumora- les.

" " Mots clés : Foie, radiologie interventionnelle - Radiofréquence

TRAUMATISMES SPLENIQUES FERMES : SCANNER ET RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE B BESSOUD (l), AS RANGHEARD (l), A DENYS (2), T DECATHÉAUGRUE (1), Y MENU (1) (1) LE KREMLIN-BICRRE - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSE

Objectifs : Proposer une revue des aspects scanographiques des trau- matismes fermés de la rate et décrire la place potentielle de l'imagerie thérapeutique dans leur prise en charge. Matériels et méthodes : A partir de notre expérience et des données de la littérature, nous décrivons les principales lésions traumatiques spléniques en TDM, leurs implications thérapeutiques potentielles et les modalités de prise en charge chirurgicales, médicales et interven- tionnelles des traumatismes fermés de la rate. Les complications et implications potentielles sur la fonction splénique des différentes techniques seront également décrites. Résultats : Les lésions traumatiques spléniques élémentaires et clas- sifications seront détaillées. Aux côtés du rationnel et du descriptif des modalités techniques d'embolisation splénique, les différents types de chirurgie conservatrice et le traitement conservateur « pur » seront décrits de même que leurs résultats, complications et limites potentielles. Conclusion : La connaissance des lésions traumatiques spléniques et de leurs modalités de prise en charge est fondamentale, en particulier pour les radiologues amenés à prendre en charge des patients trauma- tisés.

" Mots clés : Rate, traumatisme - Rate, radiologie interventionnelle

LESIONS VASCULAIRES POST-TRAUMATIQUES ATYPIQUES, INTERET DE L'ARTERIOGRAPHIE DIAGNOSTIQUE ET THERAPEUTIQUE

Objectifs : Montrer les localisations inhabituelles des plaies artérielles traumatiques et le rôle diagnostique et thérapeutique de l'angiographie. Matériels et méthodes : Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers de 9 patients (8 hommes et 1 femme) présentant des plaies artérielles rarement décrites dans la littérature. La cause des lésions était : un accident de la voie publique (n = 4), iatrogène (n = 4) et par arme blanche (n = 1). Résultats : L'angiographie a permis de localiser l'artère à l'origine du saignement : artère épigastrique, artère iléo-caeco-appendiculaire, artère gastro-duodénale, branche polaire de l'artère splénique, bran- che jéjunale de l'artère mésentérique supérieure, artère vaginale, l'artère sous-clavière (n = 1) et l'artère psoïque (n = 2). Une emboli- sation hémostatique a pu être réalisé chez tous les patients, stoppant l'hémorragie. Conclusion : Ces observations montrent la place de l'angiographie dans le diagnostic précis des plaies artérielles, permettant d'éviter les pièges dans les localisations atypiques et d'envisager leur traitement par voie endovasculaire avec efficacité.

.~ Mots clés : Vaisseaux, traumatisme - Artères, radiologie interven- tionnelle