Hiver 2012rtft.com

Numéro 04Pour les employés de Rio Tinto, Fer et Titane

l’ilménite

revueLa Solution d’affaires de Rio Tinto :une initiative d’amélioration continue

Rio Tinto, Fer et Titane, un partenaire majeur pour la communauté de Havre-Saint-Pierre

Présentation d’un secteur :Transport, logistique et magasin

040618

Dernière heureRio Tinto, Fer et Titane, investit plus de 107 millions en projets d’amélioration environnementale

Implication des employés dans noscommunautés d’accueil

P.P. No 40026274. Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au : 1625, route Marie-Victorin, Sorel-Tracy (Québec) J3R 1M6

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RTFT confirme des projets pour améliorersa performance environnementaleDix-huit mois se sont écoulés depuis l’annonce des investissements Tio2050 de 800 millions qui s’échelonnera sur cinq ans. Des projets totalisant près de 200 millions ont déjà été amorcés, incluant la création de 81 nouveaux emplois à Havre-Saint-Pierre.

Lors de ces annonces, nous nous étions engagésà améliorer notre performance environnementale.Le 6 décembre dernier, nous l’avons démontré en annonçant un projet totalisant 107 millions de dollars visant à réduire les émissions de dioxyde de soufre (SO2) dans l’atmosphère et améliorer la captation des émissions atmosphériques, c’est-à-dire les poussières.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour RTFT. J’aimerais profiter de l’occasion pour remercier les employés qui s’impliquent et travaillent sans relâche à la concrétisation de ces projets. Il faut parfois retourner à nos tables à dessins et revenir avec des alternatives.

RTFT : une équipe mobilisée et des employés engagésJe suis très reconnaissant envers tous les employés, dans chacun des secteurs de RTFT, qui relève les défis, petits et grands. C’est en travaillant ensemble que nous assurons la pérennité de Rio Tinto, Fer et Titane, en plus d’ajouter des pages à sa longue histoire.

Je vous souhaite une bonne lecture et rendez-vous en 2013 pour une autre année remplie de défis à relever.

Hiver 2012Revue l’ilméniteMot du président

Dominique Bouchard Président Rio Tinto, Fer et Titane

Convention de la poste publication No 40026274. Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au : 1625, route Marie-Victorin, Sorel-Tracy (Québec) J3R 1M6

Par souci de développement durable,je profite de l’envoi de la revue l’ilménite pour vous formuler à chacun et à chacune mes vœux de Noël.

Au nom du comité exécutif et en mon nom personnel, j’offre à tous et à toutes nos vœux les plus sincères pour cette période des fêtes. Profitez de ce Noël pour célébrer avec tous ceux et celles que vous aimez. En effet, cette période de l’année est un moment privilégié pour se retrouver avec nos proches.

Le temps des fêtes est aussi un moment pour prendre un peu de repos. Pour ceux qui travaillent durant cette période, je vous invite à demeurer sécuritaire.

Pour l’année 2013, je nous souhaite l’énergie et l’audace de relever les défis qui nous attendent.

Je souhaite à chacun et à chacuneune année 2013 remplie de bonheur,de santé et de prospérité, et ce,en toute sécurité.

Vœux de Noël

Photo de la page couverture Rio Tinto, Fer et Titane, la nuit – Une photo de Marc Ross, dessinateur projeteur à l’usine UGS, à l’Aciérie et à l’Usine des Poudres

Revue l’ilméniteMot de la rédactrice

SommaireHiver 2012

Un service des communications au cœur des opérationsL’équipe des communications est de plus en plus présente du point de vue des opérations. C’est en étant au cœur des opérations que nous pouvons améliorer les communications internes. Voilà ma vision du service des communications de RTFT et nos objectifs pour l’année qui vient.

L’équipe en place fait preuve d’écoute et de polyvalence, et ce, en faisant preuve de flexibilité. Notre rôle consiste, entre autres, à proposer des stratégies de communication et d’impliquer les personnes concernées pour ainsi assurer une cascade de communication efficace.

Par exemple, cette année, nous avons réalisé un projet ceinture verte à Havre-Saint-Pierre. Le projet avait pour objectif de proposer une structure de communication entre les surintendants et les superviseurs.

Afin de se rapprocher de la réalité des usines, nous avons en place un comité de communication et de gestion de changement, composé de surintendants, de directeurs et de chefs de service. Les membres du comité ont la responsabilité de valider l’efficacité de certains processus de communication. Cette équipe dynamique permet aussi de proposer des stratégies de communication pour certains projets. Je suis très fière de leur implication et de leur entière collaboration pour l’amélioration des enjeux de communication.

Dès le début de l’année, une ressource d’expérience aura comme mandat stratégique de contribuer à améliorer les communications internes à Havre-Saint-Pierre, tout en faisant partie de l’équipe des communications de RTFT. Cette personne assurera un lien entre les projets et les opérations.

Au nom de l’équipe des communications, je vous souhaite de joyeuses fêtes.

02 Mot du président

03 Mot de l’éditrice

04 La Solution d’affaires de Rio Tinto : une initiative d’amélioration continue

06 Rio Tinto, Fer et Titane, un partenaire majeur dans la communauté de Havre-Saint-Pierre

08 Suivi des investissements à Sorel-Tracy

10 Succès d’un projet ceinture verte Lean Six Sigma

11 Un effort collectif pour soutenir les opérations de RTFT

12 Le tableau de bord, un véritable outil vivant !

12 Un bilan des activités entourant le 15e anniversaire de l’usine UGS

13 L’heure du mérite

13 Zéro blessure par choix : une culture commune

14 Implication et engagement des employés dans leur communauté

18 Présentation du secteur : Transport, logistique et magasin

20 Profil employé

22 Campagne d’informations sur l’usage du tabac chez RTFT

23 Les athlètes RTFT : un choix de vie, un choix santé !

Nathalie LeMay Chef de service, Communications Nathalie.lemay@riotinto.com

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Les membres du comité de communicationet de gestion de changement :

Julie Traversy, conseillère aux communications internes, Daniel Horth, surintendant, Usine d’enrichissement, Robert Caron, surintendant, Usine de réduction, Hugo Domaine, chef de service, Aciérie, Sébastien Gagnon, surintendant, Usine UGS, Gilles Garand, chef de service, Usine des poudres, Hervé Turgeon, directeur comptabilité financière, Finances, Alain Trudel, conseiller Lean, Amélioration des affaires et Luc Guèvremont, conseiller Ressources humaines.

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Hiver 2012

Une révolutionMais pourquoi appeler ce changement une révolution ? Parce que nous perdons nos repères. Nous devons développer de nouvelles connaissances et méthodes de travail et apprendre à utiliser un nouveau système intégré assez complexe.

Les systèmes tels que ERP pour la gestion des poudres métalliques et Maximo pour les demandes d’approvisionnement, la création de bons de travail et la gestion des données de la maintenance disparaissent. Une clarification est toutefois de mise :les systèmes experts soutenant les procédés et les opérations demeurent intacts de même que le systèmede gestion du temps pour le personnel syndiqué(son déploiement est prévu en 2014).

Des exemples de changementsEn plus des changements généraux, l’alignement de nos processus d’affaires aux processus de la Solution d’affaires exigera une réorganisation des tâches. Ces changements plus spécifiques à différents processus représentent des changements majeurs pour plusieurs secteurs de l’organisation. Voici quelques exemples :

• Un nouveau concept d’ordre de production est introduit pour chacun des processus de transformation. L’ordre de production sera utilisé pour le cumulatif des activités de production et des coûts.

• Un nouveau processus de planification des travaux de tous types, soit mécaniques, électriques et des opérations. L’intégration de tous les travaux améliorera la planification et l’allocation des coûts.

• Les codes des articles magasins ainsi que plusieurs descriptions seront modifiés suivant une nouvelle nomenclature. Ils seront inclus dans un catalogue mondial Rio Tinto.

• Le modèle de coûts sera représentatif des étapes de transformation du minerai jusqu’aux produits finis. L’identification des coûts du produit à chaque étape suivra les coûts engagés et permettra une seule vérité

sur les données. Le modèle financier uniformisé à celui de Rio Tinto.

L’appropriation du changementCes quelques exemples démontrent plus qu’une évolution des systèmes, mais bien une révolution dans nos processus de gestion. Maintenant, la question qui se pose est comment parvenir à s’approprier le changement ?

« Nous débuterons avec des sessions d’information par secteur sur les différents processus à harmoniser et les impacts que ces changements produiront. Ces sessions d’information précéderont les formations sur l’apprentissage des nouveaux outils – qui débuteront trois semaines avant l’implantation et se poursuivront jusqu’à six semaines après. Au même moment, diverses mesures de stabilisation seront mises sur pied comme la présence d’utilisateurs-clés pour soutenir les employés lors de l’implantation ainsi que de la formation continue, car la Solution d’affaires est un processus dynamique qui s’inscrit dans une initiative d’amélioration continue », explique Daniel Côté, coordonnateur pour la gestion du changement.

Les bénéfices de l’implantation « La Solution d’affaires aura de nombreux bénéfices pour les employés de RTFT et l’organisation. Elle représenteune occasion de répondre à un besoin urgent de moderniser les systèmes actuels et d’adopter les meilleures pratiques d’affaires au sein de RTFT. L’intégration des différents domaines permettra d’obtenir une transparence et une disponibilité de l’information en temps réel. Enfin, durant le projet et par la suite comme utilisateurs, nous bénéficierons d’une communication bien plus efficace entre les secteurs », explique Gildas Inisan, directeur exécutif, Finances et responsable de la Solution d’affaires pour Rio Tinto Iron & Titanium.

Le succès repose sur chacun de nousLes gestionnaires-clés auront un rôle important à jouer ; que ce soit au niveau de la cascade d’information ou du soutien auprès de leurs employés. Pour chacun d’entre nous, il sera important de s’investir pour comprendre les changements et rester informés.

Revue l’ilméniteSolution d’affaires Rio Tinto

La Solution d’affaires de Rio Tinto :une initiative d’amélioration continue

La Solution d’affaires Rio Tinto représente non seulement une évolution, mais une révolution des processus d’affaires et de certains systèmes informatiques utilisés au quotidien par les employés de RTFT.

Secteurdes opérations

Secteurde la maintenance 

Secteur des approvisionnements 

Secteurdes finances 

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Hiver 2012

« En tant que gestionnaire, les avantages d’une solution intégrée comme SAP sont nombreux ; que ce soit pour la recherche d’information ou l’analyse de rapport. Tout est plus précis et rapide. »

« L’information est accessible à tous et en temps réel. Non seulement nous avons la possibilité d’en avoir plus, mais d’une meilleure qualité également. C’est très puissant. » -Nicolas Behm, Ceinture noire, amélioration des affaires, Rio Tinto, Fer et Titane

« Au cours de ma carrière, j’ai eu l’opportunité de travailler comme contrôleur d’usine au sein d’une entreprise multinationale qui utilisait le progiciel de gestion intégré SAP, sur lequel repose en grande partie la Solution d’affaires. Ce que j’ai apprécié le plus de ce progiciel et de cet environnement de travail, c’était d’avoir accès à toute l’information dont j’avais besoin, quand j’en avais besoin. »

« Les utilisateurs de différents métiers pouvaient travailler dans un environnement applicatif identique reposant sur une base de données unique. »

« Le fait de savoir que je consultais les mêmes renseignements que tout le monde renforçait le processus décisionnel. L’information était facile d’accès et pouvait être analysée selon différents points de vue. On pouvait repérer les problématiques beaucoup plus vite. L’information était fiable, précise et sans équivoque. »

« En fin de compte, les décisions fondées sur de l’information exacte, obtenue en temps opportun, permet à l’entreprise d’investir davantage de temps dans la prise de décision et moins dans la cueillette d’information, ce qui permet d’améliorer le processus décisionnel et d’effectuer de meilleurs choix. » -Pascal Mailloux, Chef de service - Conformité, Rio Tinto, Fer et Titane

Saviez-vous que… « La Solution d’affaires permettra d’avoir accès à des informations rapides et pratiques en quelques clics : les gestionnaires auront un seul endroit pour gérer les données de son équipe. »

-Guylaine Proulx Chef d’équipe pour MP – Gestion des personnes

« La Solution d’affaires donnera accès à de l’information plus fiable en temps réel. De nouveaux rapports seront disponbiles et offriront un accès facile aux détails des coûts et des variances. De plus, le nouveau modèle de coûts

vous donnera une vision intégrée des affaires de RTFT. »

-Marc VincentChef d’équipe pour PAM-Planification et gestion

Pour en connaître davantage, n’hésitez pas à visiterla communauté RTBS sur le portail de RTFT.Cette page renferme divers éléments intéressants et utiles sur la Solution d’affaires qui contribueront à comprendre la portée de ce projet et à suivre les avancements.

« La Solution d’affaires permettra de mieux suivre les équipements pour mieux relever les défis opérationnels. Avec une seule base de données, vous pourrez chercher plus facilement les pièces de rechange des équipements et par le fait même

obtenir les instructions de maintenance. L’application de ces meilleures pratiques vous permettront d’atteindre les objectifs de production à moindre coût. »

-Mario BlackburnChef d’équipe pour MPA - Gestion des actifs

Revue l’ilméniteSolution d’affaires Rio Tinto

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Le programme d’investissement de TiO2050 annoncé en 2011 a permis de renforcer notre présence dans la communauté. « L’approche privilégiée est de développer des partenariats avec nos parties prenantes », affirme la conseillère aux relations communautaires et externes de Havre-Saint-Pierre, Candace Ramcharan, engagée pour réaliser ce défi et pour augmenter la visibilité de l’entreprise.

CommunicationsAfin d’améliorer les liens de communication avec la communauté, RTFT a implanté une ligne téléphonique. Ainsi, les citoyens peuvent communiquer avec l’entreprise pour poser des questions liées aux opérations en plus d’émettre leurs commentaires et suggestions. RTFT a aussi tenu des rencontres formelles avec les voisins, visant non seulement à les informer des activités de l’entreprise, mais aussi à créer un échange entre les deux parties. Depuis l’annonce des investissements, RTFT publie

régulièrement le feuillet d’information, le ComExpress. Cette communication est envoyée à l’intention de ses employés et du grand public. Ces informations se retrouvent donc entre les mains des employés en plus d’être publiées à la radio et la télévision communautaire. En plus du ComExpress, il arrive que d’autres communications soient publiées via ces deux médias. Lorsque des événements sont réalisés par RTFT, celle-ci

souhaite aviser la population par le biais de ces médias, autant pour la population que pour les employés de RTFT. Plus récemment, on n’a qu’à penser à la venue de Pierre Lavoie, qui a offert des conférences à près de 900 personnes lors de son passage à Havre-Saint-Pierre les 7 et 8 novembre derniers.

Contributions de RTFT Par son programme de contributions aux communautés, RTFT aspire à créer de la valeur ajoutée, à transformer sa présence en un élément positif pour la communauté. Le programme reflète la volonté de RTFT de contribuer au bien-être des communautés avoisinantes.

Le programme de contribution de RTFT s’articule autour de quatre orientations stratégiques, à savoir :1) le développement sociocommunautaire ;2) le développement économique ;3) l’éducation ;4) l’environnement.

Hiver 2012Revue l’ilméniteHavre-Saint-Pierre

Rio Tinto, Fer et Titane, un partenaire majeur dans la communauté de Havre-Saint-Pierre

L’entreprise augmente sa présence dans la communauté, entre autres, par la tenue de divers événements.

Tournoi de hockey à Havre-Saint-Pierre

ComExpress

Chantal Petitclerc

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PartenariatsRTFT siège sur différents comités et conseils d’administration tels que le comité de garderie, le comité de logement et la Corporation de l’île aux Perroquets. RTFT développe également un partenariat avec l’Association des gens d’affaires de la Minganie dans le but de se rapprocher davantage de ses fournisseurs et de pouvoir contribuer positivement au développement économique de la région.

« Notre approche est de développer des partenariats avec la communauté pour travailler conjointement sur des enjeux qui lui sont prioritaires, tels que les enjeux de garderies, de logements et de développement économique », précise Candace Ramcharan.

Dans le cadre de ce programme, RTFT contribue à des événements régionaux tels que le Festival de la famille, le tournoi de quilles Centraide, Le grand Défi Minganie Bouge, et plusieurs autres.

Depuis un an et demi, RTFT a offert des conférences dynamiques et intéressantes, autant à la communauté qu’aux employés. En effet, en mai 2011, Chantal Petitclerc est venue faire des conférences qui s’adressaient aux élèves de Havre-Saint-Pierre, à la communauté et aux employés de RTFT. Elle a ainsi rencontré près de 500 personnes lors de son passage. En mai 2012, c’est le docteur Serge Marquis qui s’est rendu dans la Minganie pour présenter sa conférence sur la gestion du stress. Plus récemment, Pierre Lavoie, qui prône les saines habitudes de vie, a offert des conférences aux élèves de la Minganie, à la communauté et aux employés de RTFT. Inspirés par la visite de Pierre Lavoie, RTFT et Minganie en forme ont uni leurs forces et créé « Le grand Défi Minganie Bouge ». Avec comme objectif de promouvoir l’activité physique en Minganie, près de 301 personnes ont participé à l’événement qui s’est tenu le 4 novembre dernier et les participants ont cumulé 1 667 kilomètres.

Course dans le cadre du Festival de la famille à Havre-Saint-Pierre

Conférence de Serge Marquis à Havre-Saint-Pierre

Conférence de Pierre Lavoie auprès des jeunes

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« Je suis heureux de voir que nous avons été énormément consultés pour ce projet. On nous a invités à donner notre avis pour chacune des modifications qui ont été apportées au projet, autant chez les gestionnaires que pour les employés horaires » -Éric Lefebvre, superviseur mécanique, Usine de réduction

« C’est une bonne nouvelle car cela permet de prolonger la vie de l’Usine. C’est sécurisant pour les travailleurs. » - Michaël Guay, mécanicien d’usine, Usine de réduction

Réfection du système de filtrationd’eau à l’AciérieLe nouveau système de filtration d’eau permettra d’améliorer la qualité de l’eau utilisée pour refroidir les équipements et les billettes d’acier produites par l’Usine.

« On peut considérer le système de filtration de l’eau dans une aciérie comme celui des reins pour le corps humain, puisqu’il permet d’enlever toutes les impuretés, générées par le procédé, présentes dans l’eau », explique le chef de service de l’Aciérie, Hugo Domaine.

Le système en place, qui date de l’année de fondation de l’Aciérie en 1986, est aujourd’hui désuet et a atteint sa durée de vie.

Actuellement, le projet en est à la phase des travaux d’ingénierie de détail et de validation du concept avec les employés de l’Usine. Les travaux d’implantation débuteront au printemps 2013.

Hiver 2012Revue l’ilméniteInvestissements

Retour sur les investissementsà Sorel-Tracy

Voici un bref portrait des projets majeurs acceptés cette année dans le cadre des investissements de 600 M$ annoncés en 2011.

La reconstruction du four No 5 à l’Usine de réduction : un projet stratégique« Au coût de 48 M$, il s’agit de l’un des projets majeurs du programme d’investissements », déclare Yves Langlois, directeur exécutif Usine de Réduction.

Le principal défi sera de pouvoir opérer avec ce four en moins durant la dizaine de mois que dureront les travaux. « Nous allons passer de neuf à huit fours. C’est le moteur de RTFT et ça aura des répercussions sur la production », précise M. Langlois.

Les travaux devraient débuter en début d’août 2013 et le nouveau four aura une capacité de production plus élevée, ce qui permettra de hausser sa capacité globale et la puissance électrique.

Selon Denis Martineau, ingénieur et chargé de projetchez RFTF, cette reconstruction était devenue nécessaire, car le four actuel est en fin de vie.

Actuellement, l’équipe en charge prépare une stratégie de développement et de réparation des fours. Son défi est de réussir à trouver des méthodes de construction qui diminuera l’échéancier de reconstruction.

Par ailleurs, la voûte actuelle du four constitue un problème. Le deuxième défi est donc de refaire la conception du toit du four. Les méthodes qui ont été utilisées à l’usine de Richard’s Bay Minerals sont actuellement analysées. Cela pourrait aider à mieux planifier les arrêts et les travaux d’entretien.

« Nous partons de problèmes concrets pour trouver des solutions, en collaboration avec les gens de l’Usine, et on en profite pour effectuer des percées technologiques », conclut M. Martineau.

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demande sera très forte en 2013. Ce sera un beau travail impliquant toutes les équipes dans le suivi de l’augmentation de capacité à travers nos indicateurs lean. C’est un beau défi que nous réussirons », conclut Gilles Garand , chef de service à l’Usine des poudres.

«Au nom du département des Ventes et Marketing, j’aimerais remercier toutes les équipes impliquées lors des diverses phases de notre projet d’expansion, pour leurs contributions indispensables. Nous appuyons également les efforts de l’équipe de production pour livrer le volume de poudre prévu au budget pour 2013, car le succès de notre stratégie d’affaires à moyen et à long terme en dépend. » - Carlo Coscia, directeur, Ventes et Marketing

« L’idée de hausser la production rassure beaucoup les travailleurs. Ils sont très fiers de ça. Nous avons vécu des périodes difficiles et la réalisation d’un projet d’expansion comme celui de l’Usine des poudres, ça fait du bien ! » - Frédéric Paradis, président du Syndicat des Métallos, local 7493

Avec ce projet, RTFT compte réduire les bris d’équipements et améliorer la qualité des billettes. « À la sortie du moule, au moment où la billette en acier se forme, on utilise des jets d’eau pour durcir et refroidir sa surface. De l’eau plus propre évitera le bouchage de ces jets pour ainsi nous donner un meilleur contrôle sur le refroidissement de nos billettes », précise M. Domaine.

Le nouveau système sera beaucoup plus performant que le système actuel permettant ainsi une réduction de la consommation d’eau d’appoint et une réduction des rejets d’eau usée. Le nouveau système est doté des toutes dernières technologies informatiques. Ces nouveautés permettront de faire le suivi en continu des paramètres de fonctionnement du système pour ainsi nous assurer d’une qualité d’eau digne des meilleures aciéries.

Le projet d’expansionde l’Usine des poudres,maintenant presque complété !« Le projet d’expansion de l’Usine des poudres, qui a nécessité un investissement de 30 M$ pour la

modernisation des équipements, est maintenant presque complété », se réjouit la directrice exécutive de l’Usine des poudres et de l’Aciérie, Marie Lapointe.

L’objectif de ce projet vise une augmentation de plus de 20 % de la capacité de l’Usine, ce qui permettra de mieux répondre aux besoins croissants de la clientèle à l’échelle mondiale, notamment le marché de l’automobile.

« Je suis très fière de toute l’équipe, car le projet a été réalisé sans aucun accident », fait valoir Mme Lapointe.« Cette réussite est tout à l’honneur de l’équipe d’ingénierie et attribuable, également, à la collaboration de tous les employés de l’Usine. »

« Tous devront contribuer afin que ce projet devienne concrètement une réussite dans le rythme de production requis pour répondre au besoin des clients, car la

Opérateur à l’atomisation acier prenant une température dans le panier de coulée.

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Le projet mis de l’avant par l’ingénieur junior au développement des procédés, Samuel Lapointe, s’avère un réel succès. Ayant pour mandat de réduire de façon significative les matières en suspension dans l’eau traitée durant l’arrêt d’un des deux décanteurs du complexe métallurgique, lui et son équipe ont non seulement atteint l’objectif visé de 40 %, mais ils l’ont largement dépassé, obtenant une amélioration de 1 100 % !

Il s’agit d’un travail d’équipe, souligne M. Lapointe, qui a agi comme porteur du projet. Il a formé l’équipe ceinture verte Lean Six Sigma regroupant des opérateurs, superviseurs, techniciens et mécaniciens et planificateurs.

Tous les deux ans, durant l’entretien qui dure entre dix jours et trois semaines, l’eau doit passer dans un seul décanteur. Ceci diminue la qualité de l’eau traitée. Le débit normal d’un décanteur est de 3 860 m³/h. Lors d’un arrêt, ce débit augmente jusqu’à 8 400 m³/h.

Le projet a débuté le 10 janvier 2012. L’équipe a suivi une démarche DMAIC utilisée dans le cadre de projets Lean Six Sigma pour améliorer la performance opérationnelle des processus que l’on peut résumer ainsi : Définir, Mesurer, Analyser, Innover et Contrôler.

La tâche était importante : la totalité de l’eau ne pouvait même pas entrer dans le décanteur. Des modifications novatrices du système de dégrillage à l’entrée du décanteur ont permis une augmentation de 30 %de la capacité maximale d’entrée d’eaudans les décanteurs. L’équipe a aussi travaillé une hypothèse à partir des propriétésphysico-chimiques de l’eau. La mise en application de cette hypothèse a permis d’atteindre l’objectif de qualité, mais la fiabilité des équipements fut un des enjeux importants du projet.

Pour Samuel Lapointe, il s’agit d’un rêve qui se réalise : « Étant donné qu’on contrôle la qualité de l’eau, on pourra diminuer notre trace environnementale, diminuer la quantité d’eau pompée du fleuve et garantir la qualité de l’eau lors de la recirculation de l’eau traitée vers la station de pompage ». C’est emballant de réaliser et d’entrevoir les possibilités qui s’offrent à nous et les nombreuses opportunités pour l’avenir ! »

Hiver 2012

Succès d’un projetceinture verte Lean Six SigmaTraitement de l’eau : une amélioration de qualité de 1 100 % !

Les membres de l’équipe présents sur la photo (de gauche à droite) : Donald Laflamme, Jean Dumas, Daniel Horth (commanditaire), Anne Laganière (commanditaire), Alain Massicotte, Samuel Lapointe (responsable du projet Ceinture verte Lean Six Sigma), Jean-François Bibeau, Jean-Guy Levasseur, Mario Dionne, Claude Chrétien, Mario Cournoyer. Membres de l’équipe absents de la photo: Patrice Berger, Louis Lacouture, Richard Robinson, Luc Martel, Christine Émond (coach), Gérald Tremblay, Jean-Noël Gilles Bertrand, Mike Boudreau, Nicolas Lalancette, Charles Laroche.

Revue l’ilméniteLean Six Sigma

Chute de l’eau traitée à la sortie du seul décanteur en fonction durant l’arrêt de l’autre décanteur

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En tant qu’ancien promoteur des pratiques de maintenance (Programme IPT) ayant effectué des audits à travers le monde, Steeve Laliberté, à titre de chef d’équipe, a réuni une dizaine de gestionnaires provenant des différents secteurs de RTFT à Sorel-Tracy – planificateurs, superviseurs, coachs – qui ont accepté de partir pour Havre-Saint-Pierre, et ce, pour une période minimalede trois mois.

« Cela faisait environ un an et demi que le poste permanent de surintendant de maintenance n’était pas comblé à Havre-Saint-Pierre », a fait remarquer M. Laliberté. On constatait également un important mouvement de personnel qui a constamment réduit la stabilité de la gestion du garage. La jeune équipe en place, pleine de bonne volonté, avait besoin de soutien pour établir une gestion adéquate du garage. Ceci a permis d’assurer le transport efficace du minerai de la mine jusqu’au quai afin qu’il soit acheminé au complexede Sorel-Tracy.

« J’ai procédé à l’évaluation de la situation et établi un plan de match avec des objectifs à atteindre et des tâches à effectuer. J’ai soutenu l’ensemble de mon équipequi a procédé à la formation du personnel. »

Plusieurs membres de l’équipe qui ont quitté Sorel-Tracy le 21 mai dernier ont prolongé leur séjour bien au-delà des trois mois initialement prévus. M. Laliberté et Richard Robinson, un de ses collègues superviseurs, terminent tout juste leur mandat en cette fin de décembre. « Les gens de Havre-Saint-Pierre souhaitaient qu’on reste un peu plus longtemps », conclut M. Laliberté, pour qui ce défi a permis à l’équipe en place de prendre plus d’autonomie.

« Ça a amené beaucoup plus de profondeur dans notre travail. À la suite de l’intervention de l’équipe de Sorel-Tracy, ça nous a permis d’apporter de nombreux changements organisationnels. Auparavant, on manquait de stabilité, de formation et de suivi. Ce sont des gens d’expérience qui nous ont amenés à effectuer une meilleure planification et une meilleure supervision et, surtout, à de meilleures pratiques de maintenance. »- Claude Fournier, coordonnateur à la maintenance,Havre-Saint-Pierre

Un effort collectif pour soutenirles opérations de RTFTAu printemps dernier, à la demande du directeur exécutif de l’Usine d’enrichissement François Godin, le surintendant Steeve Laliberté a reçu le mandat de se rendre à Havre-Saint-Pierre afin de partager les bonnes pratiques de maintenance de gestion au garage de la mine.

Revue l’ilméniteÉquipe de soutien à Havre-Saint-Pierre

Un apercu de la mine Tio

Les membres de l’équipe de soutien :Mario Lussier, Claude Boland, Daniel Côté,Marc Magnan, Richard Robinson, Laval Villeneuve, Denis Courchesne, Réal Coudé et Richard Duguay

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« Chaque écart ou perte de production indique qu’on aurait pu faire quelque chose de mieux. On prend notedes nouvelles façons de faire. Les problèmes rapportéspar les employés, on va les régler », résume Éric Lambert.

Le tableau de bord, niveau 3, pour toutes les équipes de travail de l’Usine, est actuellement en processus d’implantation.

« L’objectif global de l’approche Lean vise le développement d’une mentalité d’amélioration continue qui exige un changement dans les habitudes de travail des employés. Le tableau de bord est un outil pour y arriver car il permet à une équipe de débuter la journée en se mobilisant autour d’objectifs communs. Une des conditions gagnantes de l’approche Lean est la motivation de chaque personne à avoir cette vision commune », conclut Sammir Abdelmegid, conseiller facilitateur Lean.

Le tout se terminait par un concours au cours duquelun prix de présence était remis à deux participantsqui avaient répondu correctement à une questionportant sur l’histoire de l’usine.

Enfin, un parapluie-souvenir avec le logo des 15 ans d’UGS a été remis à chaque invité. En résumé, un événement réussi qui a su rappeler à tous les succès de l’usine !

« Le tableau représente l’état de l’usine aujourd’hui.Un code de couleurs nous permet de suivre rapidement les priorités du jour », relate Éric Lambert, superviseurde production UGS.

Une équipe d’une dizaine de personnes se réunit tousles matins durant une quinzaine de minutes et regroupe les surintendants et les superviseurs de la production,de l’entretien ainsi que les ingénieurs de procédé.

« C’est un 15 minutes payant ! » croit Sébastien Gagnon, surintendant production UGS. On regarde les résultats des dernières 24 heures, on se préoccupe des risques du jour et, s’il y a lieu, on désigne quelqu’un pour s’occuper d’un problème en particulier. On établit la priorité après avoir révisé les problématiques en cours. »

Quelque 180 personnes – employés actifs et retraités, ainsi que quelques invités – ont accepté l’invitation qui leur avait été faite au début septembre. Elles sont venues participer à un repas organisé sous un chapiteau afinde commémorer le 15e anniversaire de l’Usine UGSet de souligner les nombreuses réalisations effectuées durant cette période.

Lors de l’activité, le directeur exécutif de l’usine,Éric Planque, souhaitait la bienvenue aux participantset présentait les salutations sur vidéo des deux premiers directeurs de l’UGS : Pat Fiore, maintenant basé en Australie, et Jean-François Turgeon actuellementen poste à Londres.

Par la suite, Pierre Racine, ingénieur spécialiste à UGS, relatait quelques-uns des faits marquants de la courte mais riche histoire de l’usine, le tout accompagné de photos rappelant certains des événements importants.« À l’écoute de la présentation de Pierre, j’ai compris pourquoi il y avait autant de fierté dans le regard des employés. UGS est de toute évidence un succès d’équipe dont nous pouvons être fiers ! » mentionne le directeur exécutif d’UGS, Éric Planque.

Hiver 2012

Le tableau de bord,un véritable outil vivant !

Un bilan des activités entourantle 15e anniversaire de l’Usine UGS

L’implantation du tableau de bord, niveau 2, à l’usine UGS, permet de régler les problèmes rapidement et efficacement. Cette démarche Lean Six Sigma a été implantée en octobre dernier.

Les membres de l’équipe qui a organisé la célébration des 15 ans de UGS. De gauche à droite : Paul Éthier, planificateur, Ghislain Bélanger, formateur, Maryelle Dutremble, secrétaire, Pierre Racine, ingénieur spécialiste et Réjean Lamarche, électrotechnicien. Étaient absents lors de la photo : Yves Berger, opérateur, Marie-France Daigneault, communications et Julie Traversy, communications

Revue l’ilméniteUsine UGS

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Hiver 2012

« J’ai été surpris de l’implication des gars au sein des ateliers. J’ai senti beaucoup d’intérêt de leur part. Je suis convaincu que ça va apporter des changements de comportement. Déjà, lorsqu’il y a un incident, les gens sont plus conscients du fait que toute blessure est évitable. » - Éric Lefebvre, superviseur mécanique, Usine de réduction

« Dès le départ, j’ai eu une attitude positive face à cet atelier parce que j’ai vu comment on pouvait être capable d’approfondir tous ensemble les sujets traités et de trouver des solutions faciles pour éviter les blessures. » - Michaël Guay, mécanicien d’usine, Usine de réduction

Cet événement se veut une célébration annuelle de tous les employés ayant atteint 10, 15 et 20 années de service chez RTFT. Par cette soirée, nous désirons valoriser l’expertise et le travail des employés, et nous travaillerons fort en ce sens pour les années à venir.

À ce jour, plus de 450 employés de l’Usine d’enrichissement et de l’Usine de réduction ont participé à cet atelier qui met l’accent sur les comportements et non sur les systèmes pour prévenir les blessures. Au cours de l’année 2013, tous les employés horaires participeront à cette activité.

Cet atelier, coanimé par le supérieur immédiat, a pour objectif d’expliquer les fondements visant à augmenter les comportements santé-sécurité-environnement (SSE) attendus et les raisons pour lesquelles les interactionsen personne sont essentielles à l’atteinte d’une culture zéro blessure par choix. À la fin de l’atelier, l’équipe élabore un plan d’action, qui sera présenté par les superviseurs, au directeur exécutif de l’usine concernée.

L’activité a rassemblé, pour sa première édition, une quarantaine de personnes toutes réunies pour souligner cet événement spécial. Sous le thème de « L’heure du mérite », les personnes présentes se sont vues accueillies par le président et leur directeur exécutif respectif,pour leurs efforts et leur persévérance au travailau cours de ces dernières années.

Zéro blessure par choix :une culture commune

L’heure du mérite

Sous la direction de Sylvain Paul-Hus, en mai 2012, une nouvelle initiative de l’équipe zéro blessure par choix est déployée, visant à mobiliser ses employés horaires.

Dans le cadre de la nouvelle démarche de reconnaissance déployée chez RTFT, l’ensemble du comité de direction a célébré, le 25 septembre dernier, les employés ayant atteint 10, 15 et 20 années de service au sein de l’entreprise.

Revue l’ilméniteReconnaissance et mobilisation

Près de 40 personnes ont participé au 5 à 7

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Revue l’ilméniteImplication des employés

Hiver 2012

Implication et engagement des employés dans leur communauté

Voici quelques exemples d’implications des employés à Sorel-Tracy et à Havre-Saint-Pierre.

Yvan ArseneaultLe scoutisme pour développer l’autonomiechez les jeunesYvan Arseneault, électrotechnicien à l’Usine de réduction, s’implique comme bénévole dans le milieu du scoutisme depuis maintenant six ans.

Président du Groupe scout de Sorel-Tracy, M. Arseneault est aussi animateur dans le groupe, entraîneur pour de futurs animateurs, et formateur technique pour l’activité de camping d’hiver lourd.

La vie est joyeuse !Yvan Arseneault a fait sienne l’idéologie scoute, celle d’avoir une mentalité positive face à la vie, être de bonne humeur et de stimuler son entourage. « Le principe scout est de donner au suivant. Il faut éviter de stagner. C’est pourquoi on bouge le plus possible. On ne s’ennuie pas dans le mouvement scout ! »

Le scoutisme est essentiellement basé sur des activités physiques et ludiques. Les jeunes bougent, font des sorties extérieures, apprennent à se servir d’une carte et d’une boussole, à intégrer des notions de sécurité, à résoudre certains problèmes, à travailler en équipe.

« Nous diversifions les activités car on souhaite que les jeunes acquièrent davantage d’autonomie. Comme animateur, j’utilise mes propres connaissances en les adaptant pour les enfants. Nous pouvons autant leur montrer comment fabriquer une boîte à savon (véhicule) avec un cadre de bicyclette que leur montrer comment prendre soin de leur santé. Les jeunes doivent bouger et mettre en pratique ce qu’ils apprennent. »

Mais il ne faut pas se le cacher, le succès d’une telle organisation nécessite davantage de bénévolat de la part des adultes et des parents. Il faut assurer la continuité du mouvement, croit M. Arseneault. Actuellement, le mouvement scout de Sorel-Tracy réunit 70 jeunes garçons et filles, alors que l’année dernière, ils étaient plus d’une centaine d’enfants. « Nous avons manqué de bénévoles en début d’année et ça a affecté les inscriptions. » Être bénévole pour un mouvement comme le scoutisme est pourtant très stimulant : « Ça nous rend fier de voir les jeunes apprendre à se débrouiller. » Le scoutisme met de l’avant une progression personnelle et les jeunes n’évoluent pas constamment dans un contexte de performance individuelle mais de travail d’équipe.

Pour Yvan Arseneault : « L’important ce n’est pas de réussir mais de faire son possible. Et, en général, si tu fais ton possible, eh bien, tu réussis ! »

La réussite n’étant pas nécessairement être le meilleur mais bien se dépasser soi-même.

Yvan Arseneault, électrotechnicien à l’Usine de réduction, entouré de membres du Groupe scout de Sorel-Tracy

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Marc Ross, président du Club de photo Sorel-Tracy« Apprendre et partager ses connaissances »Marc Ross, dessinateur projeteur à l’usine UGS, à l’Aciérie et à l’Usine des Poudres, fait partie du Club de photo Sorel-Tracy depuis sa création il y a quelques années. Aujourd’hui, il est président de cet organisme qui compte 35 membres.

M. Ross a toujours fait de la photo. Il a adhéré au club parce qu’il aime apprendre et partager ses connaissances.

Au sein de l’organisme, les membres participentà des sorties de groupe avec des thématiques variées.Les formations diversifiées, surtout pour apprendre à travailler avec leur appareil numérique, sont très populaires et attirent bon nombre de membres à chaque fois. Ces formations sont données par des entreprises spécialisées telles L.L. Lozeau de Montréal ou par un

des membres du club, dont M. Ross à l’occasion. Après la période des fêtes, une des formations portera sur les logiciels informatiques.

L’ère de l’appareil photo traditionnel (procédé argentique) est bel et bien finie, croit M. Ross. « Avec le numérique, le monde évolue plus rapidement. Cela permet de pratiquer davantage et on peut vérifier rapidement les résultats », remarque-t-il.

Au-delà du plaisir de prendre des photos, il y a du travail derrière ce loisir.

« J’ai besoin de faire de la photo toutes les semaines. J’aime les paysages et la faune, je fais aussi du portrait. Chaque thème a ses particularités. Il faut être patient, par exemple, pour prendre des photos d’animaux. »

Marc Ross, dessinateur projeteur à l’usine UGS, à l’Aciérie et à l’Usine des Poudres, en pleine action

L’Accalmie. Situé à Baie St-Paul dans Charlevoix, son propriétaire voudrait en faire un restaurant. Photo prise par Marc Ross

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Louis Lacouture« Je m’assure que les jeunes améliorent leur potentiel »Louis Lacouture, superviseur électrotechnicien à l’Usine d’enrichissement, a entraîné durant plusieurs années une équipe de baseball mineur dans laquelle évoluait son fils.

Mais cette année, son fils ayant accédé à un calibre supérieur inexistant à Sorel-Tracy, M. Lacouture organise dorénavant des camps de perfectionnement en baseball d’une durée de six semaines, à raison d’une rencontrepar semaine. Ces camps s’adressent aux jeunes âgésentre 10 et 17 ans et ont lieu durant l’année scolaire.

« J’organise le camp et je donne la technique, mais surtout, je m’assure que les jeunes apprennent quelque chose et qu’ils améliorent leur potentiel », fait valoirM. Lacouture.

Le baseball, c’est un beau sport et le bénévolat permetà M. Lacouture de montrer quelque chose aux jeunes.« C’est une école de vie. On apprend autant dansle succès que dans la défaite. » Cela dit, M. Lacouturetrouve important d’y intégrer une notion de plaisir pour que les jeunes puissent atteindre leur but dans la vie.

« Je ne suis pas entraîneur seulement pour gagner. Pour moi, c’est important de donner du temps et de la qualité aux jeunes qui participent au camp. Je dois livrer la marchandise. »

S’il a un message à faire passer, c’est celui-ci : « Le bénévolat, c’est payant autant pour nous que pour les jeunes. Plus vieux, ils se souviennent de ceux qui leur ont appris. Nous devenons des gens significatifs pour eux et c’est ça notre récompense ! »

À l’instar de son collègue Yvan Arseneault, Louis Lacouture invite les gens à faire du bénévolat : « On en a besoin dans n’importe quel sport, car les jeunes ne peuvent pas faire d’activités sportives s’il manque de bénévoles. »

Geneviève Cormier« Le bénévolat fait partie de ma vie ! »Les implications bénévoles de Geneviève Cormier, commis administrative à la mine de Havre-Saint-Pierre, sont nombreuses.

Tout d’abord, depuis plus de trois ans, elle est membre du conseil d’administration du Comité de spectacles, diffuseur culturel pour la région. Elle s’occupe plus particulièrement de la publicité et du secrétariat, en plus de préparer la programmation et de s’occuper de l’organisation des spectacles avec les autres membres du comité.

« Je m’implique pour le développement de la culture », indique-t-elle. L’organisme présente annuellement de 20 à 30 spectacles en musique, chansons, humour et spectacles pour enfants. Cet automne, on a notamment présenté Kaïn, Alain-François, Bodh’Aktan, Mike Ward, ainsi qu’Arthur L’Aventurier et le Théâtre des Petites Âmes.

Geneviève Cormier a par ailleurs déjà fait du patinage artistique lorsqu’elle était plus jeune. Quand elle est revenue travailler dans sa région natale, elle s’est proposée comme entraîneure au sein du Club de patinage artistique. Aujourd’hui, elle entraîne un groupe de débutants, garçons et filles.

Louis Lacouture, superviseur électrotechnicien à l’Usine d’enrichissement, entouré de jeunes joueurs de baseball

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Revue l’ilméniteImplication dans la communauté

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Enfin, elle est très impliquée au sein d’Opération Enfant Soleil. « C’est une longue histoire ! À la suite d’une maladie de ma sœur, ma mère a commencé à organiser des campagnes de financement pour Opération Enfant Soleil, alors que j’étais toute jeune (un an). Maintenant, c’est le Club Optimiste qui en est responsable, mais chaque année, nous participons toujours activement au téléthon. »

Geneviève Cormier s’implique aussi dans des campagnes de financement pour le Relais pour la vie (Société canadienne du cancer), pour la Course à la vie CIBC (cancer du sein) ainsi que ponctuellement au sein d’autres organismes tels que les artisans de la Minganie, lorsque l’occasion se présente.

« Globalement, j’ai la satisfaction et le sentiment d’aider les gens. Ça fait partie de ma vie, ça va de soi ! J’ai la chance d’être en santé, alors je fais ce que je peux pour aider ceux qui n’ont pas cette chance. »

Sylvain Cormier« Développer de bonnes habitudesde vie chez les jeunes »Sylvain Cormier, représentant prévention pour le Syndicat des Métallos à la mine de Havre-Saint-Pierre, multiplie ses interventions en tant que bénévole. Il est membre du Club Optimiste, entraîneur au hockey et au baseball, ainsi qu’aide-entraîneur au soccer.

Au Club Optimiste, il est maintenant simple membre après en avoir été le président. Il s’agit pour lui d’une organisation importante pour les jeunes de la communauté, qui bénéficient ainsi de différentes activités dont le concours L’art de s’exprimer, Opti-jeu ainsi que des cours de sécurité Internet, entre autres. Selon M. Cormier, c’est le Club Optimiste où la moyenne d’âge des membres adultes est la plus jeune au Québec !

Par ailleurs, les raisons pour lesquelles il est actif dans le domaine sportif sont évidentes : d’une part, il est lui-même sportif et joue au hockey. « Et je veux suivre mon fils ! », déclare ce père de famille.

« C’est important l’implication dans une petite communauté », croit M. Cormier. « Il n’y a pas beaucoup d’infrastructures, alors ça prend davantage d’implication de la part des adultes. Havre-Saint-Pierre est une communauté tissée serrée. »

Seulement au hockey, Sylvain Cormier participe à trois pratiques par semaine, en plus des matches à l’extérieur. À Havre-Saint-Pierre, la municipalité la plus proche est située à deux heures de route, ce qui signifie un minimum de quatre heures seulement pour le transport.

« Mais il faut occuper nos jeunes. S’il n’y a pas de bénévoles, il n’y a pas d’activités pour eux. Il faut favoriser la pratique d’activités saines et sportives et développer chez les jeunes de bonnes habitudes de vie plutôt que de les voir faire des mauvais coups à cause de l’oisiveté. »

Geneviève Cormier, commis administrative à la mine de Havre-Saint-Pierre

Sylvain Cormier, représentant prévention pour le Syndicat des Métallos à la mine de Havre-Saint-Pierre, s’implique pour assurer une bonne santé des jeunes

Faites-nous part de votre implicationdans la communauté en écrivant à :julie.traversy@riotinto.com.

Vous pourriez faire partie de la prochaine édition de la revue !

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Hiver 2012

Transport, logistique et magasin :un secteur qui couvre l’ensemble des opérations de RTFT

Cet article est consacré à ce secteur qui couvre l’ensemble des opérations de RTFT. Au cours des prochaines parutions, nous vous ferons connaître d’autres secteurs qui œuvrent au sein de RTFT.

L’équipe du secteur transport, logistique et magasin étend ses opérations à l’ensemble de RTFT. Elle couvre tout ce qui se rattache au transport, que ce soit maritime, ferroviaire ou routier, la réception et la distribution des marchandises aux différents utilisateurs ainsi que la logistique reliée à l’entreposage.

Revue l’ilménitePrésentation d’un secteur :Transport, logistique et magasin

La soixantaine d’employés transport, logistique et magasin a plusieurs mandats à réaliser, tels que :

• Planification et coordination du transport des matières premières vers les installations de RTFT en tenant compte des niveaux d’inventaire des fournisseurs et de nos installations ;

• Planification et coordination du transport des produits finis vers les entrepôts de RTFT et vers les clients (Amérique et outre-mer), en collaboration avec le groupe Ventes et Marketing ;

•  Gestion des différents entrepôts ou sites utilisés pour l’entreposage des matières premières et des produits finis ;

•  Planification des opérations au quai pour minimiser les coûts d’opération, en collaboration avec le groupe Entreposage et Expédition ;

• S’assurer de la sécurité des opérations au quai en partenariat avec le groupe Entreposage et Expédition ;

• Gestion du processus de douanes reliées aux importations et exportations ;

• Réception et distribution des marchandises pour les différents utilisateurs dans le complexe.

Le transport maritime constitue une des principales activités et représente le volume le plus important au niveau du transport de marchandise :

• De 250 et 275 bateaux par année se présentent aux quais de RTFT ;

• Entre 4 et 5 millions de tonnes/année sont reçus ou expédiés par année ;

• Les réceptions touchent les matières premières nécessaires à la production soit l’ilménite de Havre-Saint-Pierre, l’ilménite de Madagascar et différents types de charbon ;

• Au niveau des expéditions, on parle plus précisément de produits finis comme la fonte, les scories Sorelslag, UGS, RTCS et la scorie C.

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Le transport routier représente de son côté plus de8 000 camions par année que ce soit pour la réception de marchandise ou l’expédition de produits finis. Il couvre aussi la gestion des mouvements de pièces surdimensionnées telles que les transformateurs, les locomotives.

Les magasins de RTFT et QMP reçoivent toutes les marchandises, équipements, fournitures, additifs et alliages nécessaires aux différents utilisateurs à travers le complexe. Ils voient aussi à effectuer une bonne gestion des inventaires. Ils traitent également les commandes pour les équipements réparables et doivent également procéder à la distribution du courrier pour tous les secteurs des usines et bureaux. Le personnel du magasin est aussi responsable du parc des machines distributrices (EPI) et il coordonne les activités avec les fournisseurs.

Par ailleurs, l’équipe de l’expédition et le magasin des Poudres desservent spécifiquement cette usine, ainsi que l’Aciérie. Ils participent à la gestion des inventaires mondiaux des produits finis et s’occupent de la gestion du transport vers les clients.

Cette année, plus de 60 % des expéditions des poudres métalliques se feront par camions en Amérique du Nord, ce qui totalisera plus de 3 000 voyages par voie terrestre. La balance des autres expéditions se feront par bateau via le port de Montréal et Vancouver pour l’Europe et l’Asie, et totaliseront 2 800 conteneurs.

Plusieurs objectifs sont actuellement en cours de réalisation :• Sensibilisation en matière santé-sécurité

(interactions entre chariots élévateurs et piétons)• Maintien des tableaux de bord visuels

dans une approche Lean• Participation au mandat de la direction

pour la réduction des coûts

En conclusion, le travail d’équipe et la participation de tous les membres du groupe Transport, logistique et magasin permettent l’atteinte des objectifs et de remplir les différents mandats. C’est avec beaucoup de fierté que Gilles Beauchemin souligne le dynamisme, la flexibilité et la polyvalence de toute son équipe.

Photo aérienne des installations portuaires et de l’Usine d’enrichissement cour et services, été 2012

Un aperçu des équipes transport et logistique

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C’est un malheureux accident de travail qui a mené Benoît Laplante à la conciergerie il y a sept ans, alors qu’il était opérateur à l’usine d’enrichissement.

« La conciergerie est le département qui m’a permis de continuer à travailler pour RTFT tout en conservant mes classes. Je n’ai pas atterri ici par choix, mais je suis bien content de continuer à travailler pour l’entreprise. »

De 16 h à minuit, tous les jours, Benoît Laplante arrive au Centre de technologie, au moment où les autres employés du service quittent leur lieu de travail.

Son défi de tous les jours : la propreté. « Le concierge est là pour aider les gens à garder les endroits de travail propres. Nous ne faisons pas partie des secteurs de la production ou de la réparation, mais nous sommes toujours en opération après que tout le monde soit parti. »

« Notre plus gros défi est de sensibiliser les gens à l’importance de la propreté, car un endroit propre, c’est un endroit sécuritaire. Le concierge est un collègue qui les aide à garder leur lieu de travail propre. »

Parfois, Benoît Laplante aimerait que les gens soient plus sensibles à l’impact de certains détails anodins – comme celui de ramasser des papiers qui sont par terre.

« Les gens ont tendance à croire que ce n’est pas grave, puisqu’ils ne sont pas chez eux. Chez nous, on ne jette pas nos papiers à côté de la poubelle ! »

Cela dit, le service de la conciergerie s’est amélioré, croit-il. « Nous avons un super superviseur, un gars qui s’occupe de son équipe. C’est positif, ce qui se passe à la conciergerie en ce moment !

Gérald Tremblay est ce super superviseur qui, depuis deux ans, gère une équipe de 25 concierges œuvrant sur l’ensemble du site, en plus de traiter avec différents sous-traitants en entretien ménager, lavage de vêtements, services d’entretien de cafétéria, extermination, entretien mécanique, etc.

Les employés sont autonomes le plus possible et interagissent dans leurs départements respectifs avec le personnel en place. « Je privilégie toujours le dialogue », conclut M. Tremblay.

Profil employé

Hiver 2012Revue l’ilméniteProfil employé

Benoît Laplante

Benoît Laplante, concierge « Un endroit propre = un endroit sécuritaire. »

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En septembre 2011, Katerina Fleury était embauchée par Rio Tinto, Fer et Titane, à Havre-Saint-Pierre. Pour la jeune femme, il s’agissait d’un premier emploi à la suite de ses études en génie géologique de l’Université Laval à Québec.

Originaire de la ville de Québec, Katerina s’attendait déjà à devoir sortir de la ville, compte tenu de la nature du travail de géologue. C’est pourquoi elle a accepté de déménager à Havre-Saint-Pierre, car travailler chez RTFT constituait pour elle une excellente opportunité.

S’il lui a fallu s’adapter – le plus difficile étant l’éloignement de sa famille et de ses amis – Havre-Saint-Pierre constitue un bel endroit où vivre, assure-t-elle. « Les gens sont sympathiques et accueillants. La municipalité possède une belle plage. »

C’est la première fois que RTFT embauche un géologue basé à la mine de façon permanente, laisse-t-elle savoir. Depuis son entrée en fonction, Katerina Fleury s’occupe de plusieurs projets en lien avec la géologie, dont, entre autres, la gestion de la stabilité de terrain. Le travail a pour but de mieux comprendre la roche et de s’assurer de la stabilité des parois de la mine, même si, admet-elle, il est impossible d’assurer à 100 %. Sans toutefois s’y limiter, d’autres projets concernent la réconciliation minière, le contrôle de qualité du minerai et la mise au niveau pour le respect de certains standards Rio Tinto.

Le travail varie énormément autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Sur le terrain, Katerina Fleury effectue un suivi hebdomadaire de la stabilité géotechnique dans la mine et émet des rapports pour communiquer les sources de danger potentielles aux autres. Sinon, de façon moins régulière, elle peut être appelée à faire de la cartographie sur le terrain aux alentours de la mine, de travailler à la carothèque, ou encore, de faire le suivi d’un projet donné, tel qu’une campagne de forage.

Au bureau, elle doit écrire des rapports, traiter des données et organiser divers projets avec des contractuels.

« La gestion du temps demeure le défi de tous les jours car je dois gérer plusieurs projets simultanément», précise-t-elle.

Enfin, Katerina Fleury ne se sent pas isolée ou différente en tant que femme. « Je n’ai jamais senti aucune discrimination au travail. De plus, j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de femmes dans le métier, je ne suis pas seule ! »

Profil employée

Hiver 2012Revue l’ilméniteProfil employée

Katerina Fleury

Katerina Fleury, ingénieure géologue à Havre-Saint-Pierre : un travail de terrain !

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Hiver 2012

À la suite de l’audit CRA (Critical Risk Assesment) en septembre dernier, Rio Tinto, Fer et Titane a reçu une non-conformité « Mandatory ». Lors de leur tournée d’inspection, les auditeurs ont constaté la présence de mégots de cigarettes dans plusieurs endroits à risque comme les salles électriques, les chambres contenant des réserves d’huile et de graisse ainsi que dans les locaux techniques. La situation est généralisée à l’ensemble du site et est jugée inacceptable et hors de contrôle par les auditeurs. Selon la loi provinciale, depuis 2005, il est formellement interdit de fumer à l’intérieur de bâtiments. La politique sur l’usage du tabac à RTFT stipule qu’il est formellement interdit de fumer à l’intérieur des bâtiments et aux endroits à risque. Par exemple : usines, vestiaires, abris temporaires, salles de repos, toits et à l’intérieur des équipements mobiles et stationnaires ou encore à l’extérieur près des réservoirs de combustibles. Cette politique s’applique à toutes les installations qui appartiennent ou sont louées par RTFT de Sorel-Tracy et Havre-Saint-Pierre. Elle s’applique également à toute roulotte d’entrepreneur installée sur le site de RTFT.

Une personne prise à fumer à un endroit interdit s’expose à des mesures disciplinaires prévues au PACT (Programme d’amélioration du comportement au travail).

Pour obetnir plus d’informations, vous n’avez qu’à communiquer avec votre supérieur immédiat ou votre conseiller en ressources humaines de votre secteur.

Campagne d’informations sur l’usage du tabac chez RTFTRTFT rappelle que l’usage du tabac à l’intérieur des bâtiments est interdit par la loi depuis 2005. C’est pourquoi RTFT met tout en œuvre pour que cette politique soit respectée.

Revue l’ilménitePolitique sur l’usage du tabac

Il est formellement interdit de fumer à l’intérieur des bâtiments et aux endroits à risque.

Les personnes qui fument ont le droit de le faire seulement à l’extérieur des bâtiments aux endroits sécuritaires.

Des affiches comme celle-ci seront installées à Sorel-Tracy et à Havre-Saint-Pierre

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Hiver 2012Revue l’ilménite Profils employés

L’apnée du sommeil amène Jonathan Raîche à modifier ses habitudes de vieUn accident d’automobile survenu en 2005 a mis en lumière l’apnée du sommeil dont souffrait, sans le savoir, Jonathan Raîche, superviseur mécanique à l’Usine de réduction.

« Quand j’ai connu le diagnostic, j’ai commencé à faire attention à ma nourriture. En décembre 2005, j’avais perdu quelques livres et c’est alors que j’ai commencé à m’entraîner. Au bout du compte, j’ai perdu 110 livres. »

En 2010, il a passé de nouveaux tests concernant son apnée du sommeil, qui ont confirmé une augmentation significative de sa capacité pulmonaire ainsi qu’un rythme cardiaque bas, validant ainsi les bons choix santé qu’il a faits pour sa vie.

« Mon style d’entraînement a beaucoup changé. Maintenant, c’est la forme physique que je préconise au lieu de la force physique. Lever des charges excessives n’est pas mieux. Je recherche l’équilibre entre la force et la bonne forme physique. »

Ancien fumeur, Denis Simard pratique l’activité physique au quotidienDenis Simard, directeur marketing, préfère marcher pour se déplacer dans le cadre de son travail.

Il y a une vingtaine d’années, alors qu’il était fumeur, Denis Simard a pris conscience des effets nocifs du tabagisme et

de la sédentarité. Il a donc décidé d’arrêter de fumer et utilisé toutes les occasions pour marcher et bouger.Peut-être est-ce pour compenser un travail de bureau sédentaire qu’il aime marcher tous les jours. « Ça me prend une échappatoire dans mon travail. Le midi, je vais aussi m’entraîner régulièrement. »

Denis Simard pratique la randonnée de montagne, le vélo et le ski alpin. « Nous ne sommes pas maniaques, mais ce n’est pas une corvée pour nous de faire de l’activité physique. »

Âgé de 56 ans aujourd’hui, Denis Simard veut arriver en forme lorsqu’il prendra sa retraite. « On veut devenir des beaux vieux ! »

À 48 ans, Luc Côté se sent en forme plus que jamais !Il y a quatre ans, Luc Côté, électrotechnicien à l’usine UGS, a décidé de prendre sa santé en main. Il a d’abord suivi un régime qui lui a permis de perdre 25 livres. Puis, comme il ne voulait pas être à la diète toute sa vie, il a décidé de faire de l’exercice. « Il y a quatre ans, je n’étais pas sportif. Quand j’ai décidé de faire de l’exercice, j’ai opté pour le vélo de route. Et j’ai perdu 25 livres supplémentaires ! »

L’été, Luc Côté pratique son sport cinq fois par semaine. Il est membre du club de Vélo 2HP et roule entre 5 000 et 7 000 kilomètres chaque année. L’hiver, avec un groupe de l’usine, il fait du vélo stationnaire (spinning) dans un centre de la région.

« Faire de l’exercice et garder ma forme physique, c’est ma priorité. J’ai déjà participé à quelques défis, vélo ou course à pied, et c’est pour moi une grande motivation dans l’atteinte de mes objectifs en santé physique. Mon prochain but sera de participer au Grand Défi Pierre Lavoie. »

Les athlètes RTFT :un choix de vie, un choix santé !Pour diverses raisons, plusieurs employés de Rio Tinto, Fer et Titane, ont fait un véritable choix de vie pour ces personnes qui se sentent aujourd’hui mieux dans leur peau. Voici quelques témoignages :

Denis Simard,directeur marketing

Luc Côté, électrotechnicienà l’usine UGS

Jonathan Raîche, superviseur mécanique à l’Usine de réduction

Conception et impression :Cournoyer communication marketingÉdition :Nathalie LeMayRédaction :Hélène Goulet et Julie TraversyCoordination et révision :Julie TraversyCorrection :Mireille CharbonneauPhotographes :NathB, Xavier Dachez, Dominic Gouin et Marc Ross.Un merci spécial aux collaborateurs :Sammir Abdelmegid, Yvan Arseneault, Gilles Beauchemin, Nicolas Behm, Dominique Bouchard, Geneviève Cormier, Sylvain Cormier, Carlo Coscia, Daniel Côté, Luc Côté, Marie-France Daigneault, Rémi Dallaire, Hugo Domaine, Maryelle Dutremble, Paul Éthier, Katerina Fleury, Claude Fournier, Sébastien Gagnon, Jocelyn Gingras, Michaël Guay, Gildas Inisan, Louis Lacouture, Steeve Laliberté, Éric Lambert, Réjean Lamarche, Yves Langlois, Benoît Laplante, Marie Lapointe, Samuel Lapointe, Éric Lefebvre, Nathalie LeMay, Pascal Mailloux, Denis Martineau, Frédéric Paradis, Sylvain Paulhus, Amélie Piché, Éric Planque, Pierre Racine, Jonathan Raîche, Candace Ramcharan, Marc Ross, Denis Simard, Julie Traversy, Gérald Tremblay et Jacques Trempe.

ISSN : 1925-9891 Revue l’ilménite

Rio Tinto, Fer et TitaneMine et terminal951, rue de l’EscaleHavre-Saint-Pierre(Québec) G0G 1P0

T + 1 418 538 2400F + 1 418 538 2796

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Rio Tinto, Fer et TitaneComplexe métallurgique1625, route Marie-VictorinSorel-Tracy(Québec) J3R 1M6

T + 1 450 746 3000F + 1 450 746 4438

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