Mai 2011

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Saint Julien Labrousse N°6

Bulletin Municipal Mai 2011

Crédit photos Claude Fougeirol et CCPC

Dans ce numéro:

• Mot du Maire • Budget • le 1er mai : sur les traces des chanteurs de mai • Dates à retenir • Les mots croisés labroussois • Histoire : Les Seuls les Deves • Conte : La porteuse de poisse

IPNS

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LE MOT DU MAIRE

Par la sortie de ce nouveau bulletin municipal vous trouverez un récapitulatif des finances de la Commune, ce qui a été dépensé en

2010, les prévisions pour 2011 et un petit texte vous expliquant comment cela fonctionne. Je remercie les volontaires qui nous ont aidés à l’élaboration de cette nouvelle édition. Au fil des pages vous pourrez constater qu’ils ont eu à cœur d’apporter un peu de gaieté et plus de convivialité.

Pour ceux qui souhaiteraient se joindre à nous pour les prochains numéros, n’hésitez pas à vous manifester auprès du secrétariat, vous serez les bienvenus. J’en profite pour remercier Mlle Sabrina BERTRAND, la secrétaire qui nous quitte, de son efficacité, sa bonne humeur et l’excellent service qu’elle a su mettre en œuvre tout au long de sa présence. De plus, je souhaite la bienvenue à Mme Céline VINCENT, nouvelle secrétaire qui aura du travail en perspective, mais laissons la s’installer et se former en 1er lieu.

Bonne lecture. Bien à vous.

Magali FOURET

INFORMATIONS

Retraits POINT VERT :

A titre informatif, les clients Crédit Agricole détenteurs d’une carte bancaire ont la possibilité de faire des retraits d’espèces au Brouss’ café, cela peut éviter certains déplacements.

Emplois : Des offres d’emplois de l’agence intérim ADECCO sont consultables en mairie

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Ressources des collectivités territoriales Les finances des collectivités, comme leurs compétences, sont déterminées par la loi. Toutefois, la loi doit respecter le Principe de libre administration des collectivités territoriales selon lequel "dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s'administrent librement par des conseils élus et disposent d'un pouvoir réglementaire pour l'exercice de leurs compétences". En conséquence, "Les collectivités territoriales bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement dans les conditions fixées par la loi." Les ressources des collectivités territoriales sont de trois natures : ressources propres : fiscalité locale ; dotations et subventions de l'État ; avances et emprunts les revenus du patrimoine et pour services rendus ; Les ressources propres Afin de préserver la libre administration des collectivités territoriales, "Les recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivités territoriales représentent, pour chaque catégorie de collectivités, une part déterminante de l'ensemble de leurs ressources." Les ressources propres des collectivités territoriales sont constituées du produit des impositions de toutes natures dont la loi les autorise à fixer l'assiette, le taux ou le tarif, ou dont elle détermine, par collectivité, le taux ou une part locale d'assiette, des redevances pour services rendus, des produits du domaine, des participations d'urbanisme, des produits financiers et des dons et legs. Ressources fiscales directes Elles sont constituées par les impôts locaux directs. Ressources fiscales indirectes Elles sont constituées par les impôts locaux indirects et les taxes locales. Dotations et subventions de l'État Les dotations et subventions de fonctionnement de l'État représentent environ 30 % des ressources des collectivités territoriales. Si elles permettent surtout le fonctionnement quotidien de ces collectivités à travers la dotation globale de fonctionnement (DGF), certaines d'entre elles sont consacrées à des projets d'investissement précis soumis par les communes et sélectionnés par le préfet de département. Ces dotations sont régies par le code général des collectivités territoriales (CGCT).

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BUDGET Compte administratif 2010

Désignation Taux d’imposition Bases d’imposition

Produit correspondant

Taxe d’habitation (TH)

8,00 278 400 22 272

Foncier bâti (FB)

19,38

192 900 37 384

Foncier non bâti (FNB)

95,88 11 600 11 122

Total 70 778

Les taxes communales ne subissent aucune augmentation cette année. Budget 2011

BALANCE GENERALE DU BUDGET 2011

Dépenses Recettes

Fonctionnement 432 547.17 432 547.17

Investissement 419 888.50 419 888.50

Total 852 435.67 852 435.67

FONCTIONNEMENT INVESTISSEMENT

ENSEMBLE

LIBELLES DEPENSES OU DEFICIT

RECETTES OU EXCEDENT

DEPENSES OU DEFICIT

RECETTES OU EXCEDENT

DEPENSES OU DEFICIT

RECETTES OU EXCEDENT

Résultats reportés 252 047.68 138 771.02 138 771.02 252 047.68 Opérations de l'exercice

225 165.56 279 266.54 177 097.69 192 016.22 402 263.25 471 282.76

Totaux 225 165.56 531 341.22 315 868.71 192 016.22 541 034.27 723 330.44

Résultat de clôture - 306 148.66 123 852.49 -

- 182 296.17

Taxes communales 2011

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RECETTES DE FONCTIONNEMENT

Produits des services

3 971.00 €

Atténuations des charges

2 300.00 €

Opération d'ordre de transfert7 000.00 €

Impôts et taxes 71 00000 €Autres produits de

gestion courante 45 000.00 €

Dotations, subventions et participations 135 980 €

DEPENSES FONCTIONNEMENT

Atténuations de produits

9 498.91 €

Autres charges de gestion courante

32 260.25 €

Charges f inancières 6 410.00 €

Charges exceptionnelles

400.00 €

Charges de personnel et frais

assimilés 63 580.00€

Dépenses imprévues 2 000.00 €

Charges à caractère général

115 534.10€

Opération d'ordre de transfert 3 224.37 €

Virement à la section

d'investissement 199 026.59 €

DEPENSES D'INVESTISSEMENT

Immobilisations corporelles

140 230.60 €

Immobilisations en cours

72 000.00 €

Subventions d'équipement

versées3 065.44 €

Immobilisations incorporelles

500.00 €

Emprunts et dettes

assimilées 10 250.00 €

Emprunts et dettes

assimilées (équipement)

8250.00 €

Dépenses imprévues 6 491.23 €

RECETTES D'INVESTISSEMENT

Dépôts et cautionnement

s reçus 1 000.00 €

Dotations, fonds divers et réserves

156 824.49 €

Subventions d'investisseme

nt reçues 59 200.00 €

Opérations d'ordre entre

sections 3 837.42 €

Virement de la section de

fonctionnement 199 026.59 €

Liste des projets de la section d’investissement 2011

Coûts prévus Subventions attendues

Translation et aménagement ancien cimetière Terrain agrandissement nouveau cimetière

72 000.00 €

6 000.00 €

40 000.00 €

Défibrillateur 2 456.58 € 1 200.00 € Travaux bâtiments communaux 48 143.76 € Travaux construction mur 5 000.00 € Plantations d’arbres 8 079.00 € Participation travaux SDIS Chalencon 15 000.00 € Outillage technique 2 500.00 € Mobilier 2 300.00 € Zones humides 10 000.00 € 8 000.00 € Voirie 86 000.00 € 13 956.00 €

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1er MAI : SUR LES TRACES DES CHANTEURS DE MAI

Un soleil radieux inondait le village et, dès 7h30, les bénévoles et les premiers randonneurs investissaient la salle des fêtes et les parcs à voitures.

Stylos et fonds de caisses pour les uns, sac à dos et crème solaire pour les autres, tous étaient prêts pour profiter de cette belle journée de marche et de découverte des superbes paysages boutièrois.

6-10-13-14-17 et 21 kms, soit 6 « circuits » bien balisés, offraient un large panel propre à satisfaire les plus entraînés comme les sages contemplatifs.

Plus de 950 participants (un record) ont foulé cette année les sentiers entre St Julien Labrousse et Chalencon et fait la queue pour déguster à leur tour « l’omelette », amoureusement concoctée et servie par « les galériens des cuisines », parmi lesquels Mr le Maire des Nonières au cassage des œufs (3000), André au fourneau avec les haricots et « le maître de cérémonie » infatigable et à nouveau papa depuis quelques jours, j’ai nommé, Christophe qui fit dorer à la poêle avec une rare dextérité quelques centaines d’omelettes.

Une joyeuse bande de gais lurons ont assuré le service et les tâches les plus ingrates avec une bonne humeur communicative. Merci à tous.

Maurice MERME

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DATES À RETENIR

BROUSS’CAFE :

Une soirée concert sera organisée le samedi 21 mai au Brouss’café. Ce sera POLO qui rendra hommage à la chanson française en interprétant des œuvres de Brel, Aznavour, Brassens, Nougaro…. Venez nombreux !

11 juillet : Le pot de bienvenue aura lieu à 18h00 suivi du cinéma plein air à partir de 21h30 au stade ou à la salle des fêtes selon la météo. Horaires et dates à confirmer.

Représentation théâtrale : Le Club des Bruyères organise une représentation théâtrale le dimanche 15 mai. Renseignements auprès de Monsieur Jean SERILLON.

Le marché dans l’assiette : Le Rucher d’Alizarine communique Pour la troisième année, le Rucher d’Alizarine propose sur son exploitation le marché dans l’assiette en vous invitant à partager un moment convivial et festif. Visite de la ferme, produits du terroir, assiette, spectacle… le 22 juillet à partir de 18h00. Pour plus de renseignement me contacter au 06 07 25 01 24 Au plaisir de vous recevoir. Mireille

FESTIVAL

Le festival des articulés aura lieu le 11 août à la place du Lavoir.

Vide grenier :

Le comité des fêtes organise son 3ème vide grenier annuel le dimanche 07 août au stade de 06h30 à 18h00. 5€ les 3 mètres linéaires. Buvette et sandwicherie sur place. Rens : Mme Claire ALLEGRE 06 26 86 39 14

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Mots croisés Labroussois

HORIZONTALEMENT : A - On y passe avec le car de Vernoux. B - Fine, elle permet la réception d’un message oral.- Il réunit le 14 juillet ou le 31 décembre. C - Ce qui arrive aux chaussures après des kilomètres de marche. - Hurla. D - Nos chasseurs le font et…espèrent. E - Petites îles. - Pris connaissance. F - Chassé, bien qu’assis depuis 30 ans sur son Siège. G - Redire abrégé. - le Haut ou le Bas ? H - Quand on cherche ses mots (onomatopée) - produit préparé par nos fermiers ou nos charcutiers. - On n’en trouve pas à Saint Julien, ou alors il est bien caché ! I - Abrégé du synonyme de « deuxième ». J - Elle tire sa légitimité du peuple. – Comme « pais » et « vis » dans l’hymne ardéchois. VERTICALEMENT : 1 - Sa radio nous retransmet les voix de Gégé et Berthe régulièrement. 2 - Argile. - Un des meilleurs cueilleurs de champignons labroussois. 3 - Aux commandes labroussoises à partir de 2010. 4 - Il court. - Il en faut plusieurs pour assembler un abri de bois.5 - Ils habillent certaines personnes, dit-on. - Comme l’herbe après la coupe. 6 - Point cardinal bégayé. - Homme démuni. 7 - Excavatrice. 8 - Café réouvert le 14 juillet 2010. 9 - Trait de lumière. - Mesure de résistance électrique. 10 - Hameau labroussois.

Saint-Julien-Labrousse, Les Seuls-Les Deves

Lat/long/alt : (N 44°53'53 ; E 04°29'38 ; 560 m) Période d'exploitation attestée : Epoque médiévale Description du site : Dans la commune de Saint Julien Labrousse, le ruisseau du Merle, petit affluent de l'Eyrieux, à creusé un ravin très encaissé. C'est en bordure de celui-ci, à proximité du hameau « Les Seuls », sous le lieu-dit Les Devès que se trouve un chaos rocheux dans lequel se trouve une alvéole d'extraction de meule de 70 cm de diamètre, profonde de 30 cm. A côté se trouve une autre cavité de 30 cm de diamètre. Plus bas une série d'emboitures témoignent de la taille d'un bloc de pierre dont la forme évoque une ébauche de demi-meule d'un mètre de diamètre. La roche est ici un granit à grain moyen relativement homogène.

Pétrographie Famille de roche : plutonique Nature de la roche : granit Type de meules produites : meules rotatives manuelles ; meules de moulins en quartiers Production : 2 ou 3 pièces Aire de diffusion de la production : locale Protection du site, mise en valeur, conditions de visite : Pas de protection. Accès : se renseigner auprès du propriétaire Auteur de la fiche : Colette Veron. Source : http://meuliere.ish-lyon.cnrs.fr

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Conte de Frédérique MAISONNEUVE

LA PORTEUSE DE POISSE

Une masure sans feu, qui avait commencé sa ruine, bien loin du bonheur des dimanches… Voilà ce qu’elle

était, parcourue de branches grimpantes qui la broyaient. Croulante sous sa toiture crevée, avec ses

fenêtres brisées, et sa porte toute en l’air qui giflait le vent. Et tandis que les ronces s’agrippaient aux

lézardes de ses murs, dans de sourds gémissements d’éboulis, elle perdait une à une ses pierres. Comme la

Sabine avait perdue ses dents, sous les coups, cette nuit-là…

Face au village, recroquevillées le jour à l’ombre du talus, et dressées la nuit juste à l’orée du bois, la

Sabine et sa bicoque veillaient. Un peu clocharde, un peu sorcière avec ses herbes, elle les narguait encore

du haut de ce qu’avait été sa liberté, son mépris de l’ordre et de l’autorité ; quand à l’époque, elle faisait

virevolter ses jupons en mendiant sa pitance aux villageois qui la lui cédaient par superstition, terreur ou

désir. La nuit, à force d’avoir chuchoté ses peines aux pierres et aux ronces, le diable ne lui avait–il pas

donné le pouvoir d’empoisonner les sources, de ruiner les récoltes, d’ensorceler les bêtes et de rendre les

hommes nerveux ?

Au bourg, les groupes de femmes bavardes du matin, qui faisaient leurs courses, leurs lessives au lavoir,

ou puisaient l’eau de la fontaine, se ramassaient les jours de novembre où la Sabine traversait la place du

marché, pour monter jusqu’au cimetière. On se taisait, pour mieux la regarder s’avancer, passer et

s’éloigner. Jamais on ne la saluait, même de plaisanteries. Non ! on ne la saluait jamais…. On la suivait

simplement d’un regard méfiant, jusqu’à ce que sa silhouette grelottante disparaisse dans la ruelle du

fournil, et que son ombre s’entremêle et se cramponne à celles des croix. A chaque fois, on suivait son pas

d’ange déchu qui raclait la brume qui, du fond de l’Eyrieux, montait sur ses talons. Passée, elle faisait

causer dru. Le cimetière ! Pour y prier quoi derrière ses yeux de chat qui prenaient la couleur des larmes ?

La brume qui arrivait avec elle… c’était bien la preuve qu’elle avait fait alliance avec le diable.

Pendant ce temps, au café Bernard, Chez Bancel ou chez Fayard, les hommes, le canon de leur dernière

tournée à la main plaisantaient. Certains disaient même l’avoir vue, à croupetons dans le bois, juste au-

dessus du cimetière, les jupons relevés sur son derrière, blanc comme un navet. C’était bien la preuve

qu’elle avait le vice dans la peau, tout en se foutant du qu’en-dira-t-on….

Et plus elle faisait causer dru, et plus elle faisait bouillir la haine, avec toutes ses façons et ses jupons…

« Sabine porte la poisse » qu’on l’avait surnommée. « Sabine porte la poisse qui mendie son pain ».

Un jour l’une de ces femmes, sans cesse rouspétant, qu’elle en avait plein le dos d’en baver de toutes ces

sueurs accumulées et des privations de tous les jours, aurait osé : un peu de poison dans ce pain que cette

traînée revendiquait… Tandis que les hommes qui la couvaient du regard en avaient tous rêvé, un peu de

leur poison brûlant, dans les entrailles de cette garce qui les faisait si bien baver eux aussi. Ca aussi elle

l’aurait bien mérité, à force de s’afficher dans ses jupons trop légers !

Mais à présent, même six pieds sous terre, celle qui avait porté la poisse au village, continuait à les agacer

tous. Et particulièrement celui-là même, qui avait été dans le coup, et s’était tu avec les chiens, quand tout

le village était venu la fossoyer…

Elle…, putain… Putain… Pardi ! Rompue sous leurs efforts, dont on disait que les nuits de frissons, l’ombre

de ses jupons déchirés de buissons rôdait aux alentours du cimetière.

Une nuit de burle et de ciel grinçant, pareille à celle où une meute de brutes avait dévasté le ventre de sa

maison ; du village on entendit dans la mansarde des cliquetis de verres, mêlés de rires stridents, et de

hurlements d’effroi. On crut d’abord que c’était les jeunes qui se livraient à l’une de leurs pantomines.

Mais les nuits suivantes, pareil boucan se perpétra. Jugeant du nombre qu’ils devaient être, par l’intensité

du vacarme, on alla chercher les gendarmes du Cheylard. Lorsqu’ils pénétrèrent au petit matin dans la

maison, ils ne trouvèrent rien. Le soleil du point du jour avait dissipé les rumeurs. Toute la journée l’on fit

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des recherches, jusque dans les moindres recoins de la cave, puis l’on supputa que tout ce fracas venait de

dessous la maison. La nuit tomba, et les bruits reprirent plus fort que jamais. Cette fois tous se firent de

la bile, et rechignèrent à redescendre à la cave, parce qu’il était évident qu’il n’y avait rien sous la maison.

Les femmes du village se signèrent, brûlèrent des cierges, et demandèrent des messes et des prières au

père curé, qui en direction de la maison de la Sabine aspergeait le parvis de l’église d’eau bénite. Si l’on

avait pu, on aurait exigé la venue du pape en personne. De leur côté, le maire et son conseil demandèrent la

venue de messieurs de Privas, pour étudier l’étrangeté de ce raffut de tous les diables. Et avant la saint

Glin-glin ! s’impatientèrent certains, inquiets pour l’ordre public.

Pendant tout l’hiver, les ragots allèrent bon train. Le dimanche et les jours de foire, quantité de badauds

venus de Créas, De l’Albouret, des Seuls, des Buis, de La Vialle, de Bastier et d’ailleurs… grimpaient en

direction du bourg pour savoir. Mais quelle était donc cette rumeur lancinante qui frappait au-dessus de

Saint-Julien ? Les uns après les autres, les badauds s’effrayaient des dernières nouvelles de la ruine en

pleine magie.

Redescendant avec la bise avant la tombée de la nuit, tous se barricadaient, à l’idée d’entendre pareil

fracas jusqu’à chez eux…

A suivre… Solutions des mots croisés

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A B O F F R E S

B O O U I E B A L

C U S U R E C R I A

D T I R E N T O L

E I L E T S L U L

F E T H O S N I

G R D C R E A S E

H E E L A R D O R

I S D O S E E H

J E L U E R I M E