1 Agence Côte d’Ivoire PME 2018

Espace PME Nº2

Espace PME nº2 du 30 juillet au 13 août 2018

Ivoirien de la diaspora, Salimou Bamba a répondu à l’appel du pays et est aujourd’hui Directeur général de l’Agence Côte d’Ivoire PME à la suite d’un recrutement international. Cela fait 17 ans que ce diplômé de l’Uni-versité de Sherbrooke au Canada et de l’Université de Paris 1 Sorbonne en France, accompagne les organi-sations du secteur public et privé dans le développement et la mise en œuvre de stratégies de croissance et de création de valeurs. Ancien Conseiller nancier en développement économique et industriel pour le compte de deux ministères au Québec et ancien Expert chargé de la politique industrielle et du développement des petites et moyennes entreprises à la Commission de l’Union africaine en Ethiopie, il veut mettre désormais son expertise au service de la cause des PME en Côte d’Ivoire.

Salimou Bamba, Directeur général de l’Agence Côte d’Ivoire PME :« La ques on des PME est un sujet transversal qui doit

être au centre de toutes les poli ques publiques »

Salimou Bamba, Directeur général de l’Agence Côte d’Ivoire PME

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Espace PME Nº2

Espace PME : Monsieur Salimou Bamba, pouvez-vous présenter aux lecteurs l’Agence Côte d’Ivoire PME que vous dirigez depuis le 30 octobre 2017 ?

Salimou Bamba : La créa on de l’Agence Côte d’Ivoire PME (Agence CI PME) est intervenue par la loi nº2014-140 du 24 mars 2014 portant orienta on de la poli que na onales de promo on des Pe tes et Moyennes Entreprises (PME). Dans le cadre de la mise en œuvre des reformes, il était prévu la créa on d’un organisme qui serait en charge de fédérer l’ensemble des interven ons de l’Etat en faveur des PME de sorte à rendre l’ac on publique beaucoup plus e cace. Comme vous le savez, depuis les indépendances, il y a eu beaucoup d’ini a ves et de programmes d’accom-pagnement des PME. Aujourd’hui, à l’instar des pays comme le Maroc, le Rwanda, la Malaisie et Singapour, entre autre, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé d’op miser son ac on publique pour ce qui concerne les PME. Il s’agit de centraliser, d’orienter, au sein d’une seule en- té, l’ensemble des interven ons pour favoriser le suc-

cès des programmes qui sont mis en place. C’est cela

l’origine de l’Agence Côte d’Ivoire PME. En décembre 2016, un décret portant dé ni on des a ribu ons, de l’organisa on et du fonc onnement de l’Agence a été pris et en 2017, il a été procédé au recrutement du Directeur général que je suis.

L’Agence CI PME est une agence d’exécu on. Elle est placée sous la tutelle technique du Ministère et du Secrétariat d’Etat en charge de la Promo on des PME et sous la tutelle nancière du Ministère en charge du Portefeuille de l’Etat. Selon le décret de décembre 2016, l’Agence CI PME a pour mission de faire la pro-mo on des PME ivoiriennes et de contribuer à la mise en œuvre opéra onnelle de la Stratégie de dévelop-pement des PME. Les axes d’interven on de l’Agence concernent, bien sûr, l’accès aux nancements et aux marchés, la ques on du renforcement des capacités techniques et managériales des entrepreneurs et des chefs d’entreprises, la ques on de l’améliora on du climat des a aires et la ques on de l’innova on et de l’entrepreneuriat. Ce sont les quatre piliers sur les-quels nous travaillons.

Espace PME : Quelle est votre analyse de la situa on des PME ivoiriennes aujourd’hui ?

S.B. : Lorsque nous avons pris fonc on, la première chose que nous avons eu à faire en n 2017, c’était de réa-liser une revue de la documenta on. Bien sûr, cela nous a permis de faire la revue du contexte dans lequel les PME évoluent. On peut con nuer à faire beaucoup d’études mais la réalité est têtue, elle est toujours la même. Des ques ons sont aujourd’hui récurrentes. Il s’agit de l’accès aux nancements et aux marchés, de l’environne-ment des a aires, de l’entrepreneuriat et de l’innova on et, bien sûr, la ques on du renforcement des capacités des PME et de leurs dirigeants. Les problèmes sont toujours là. Le plus important aujourd’hui pour nous, c’est de travailler à apporter des solu ons qui puissent résoudre ces problèmes.

Le Directeur général de l’Agence, Salimou Bamba, lors d’une rencontre avec les PME vertes à Abidjan

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Espace PME : Aujourd’hui, l’on parle beaucoup de croissance. Mais comment rendre ce e croissance in-clusive ?

S.B. : Pour rendre la croissance beaucoup plus inclu-sive, il faut que le secteur privé na onal joue davan-tage de rôles. Cela n’est possible qu’en travaillant plus intensément pour que nos PME puissent créer plus de richesses. Lorsqu’on parle des PME, tout le monde a le regard tourné vers le Ministère en charge des PME. Mais il s’agit d’un sujet transversal et le Ministère a besoin du sou en de tous. Pour renforcer le rôle des PME dans l’économie na onale, il est important que nous tra-vaillions de façon transversale, main dans la main avec l’ensemble des structures de l’Etat. Dans ce processus de collabora on, l’Agence travaille à lever les obstacles qui empêchent une plus grande par cipa on des PME à l’économie na onale.

L’Agence Côte d’Ivoire PME se trouve au con uent de l’ensemble des interven ons de ces di érents acteurs. Notre rôle aujourd’hui, c’est de démontrer clairement à l’ensemble des acteurs éta ques que nous sommes là pour les aider ; nous sommes là pour faciliter ce e transversalité et faire en sorte que les PME puissent être au centre de toutes les poli ques publiques.

Espace PME : En quoi votre expérience canadienne vous aide dans votre tâche au quo dien au sein de l’Agence ?

S.B. : L’expérience que nous avons acquise à l’inter-na onal nous sert dans la ges on quo dienne de l’Agence. Cependant, nous sommes conscient de ce que les environnements ne sont pas les mêmes. On ne peut pas simplement aller prendre les poli ques et pra ques en Amérique du nord et les transplanter ici,sans aucune adapta on. Mais il est certain que l’en-semble de ce que nous essayons de dé nir comme le futur pour les entreprises ivoiriennes est déjà une ré-alité dans les pays développés où nous avons travaillé. De même, le fait d’avoir travaillé à l’interna onal nous permet d’avoir un réseau interna onal de partenaires. Nous avons un réseau sur lequel nous pouvons nous appuyer pour a eindre nos objec fs, tant au niveau technique qu’en ma ère de mobilisa on des res-sources. L’argent, c’est le nerf de la guerre et le plus important aujourd’hui, c’est de pouvoir mobiliser des ressources. L’Etat fait sa part d’e ort, mais notre rôle en tant que Directeur général, c’est de travailler au-jourd’hui avec des partenaires techniques et nan-ciers, tant en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur, pour mobi-liser su samment de ressources et d’exper ses pour me re en œuvre la Stratégie de développement des pe tes et moyennes entreprises ivoiriennes.

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Conformément à la Loi d’orienta on de la poli que ivoirienne de promo on des Pe tes et moyennesentreprises (PME), promulguée le 24 mars 2014 par le Président de la République, la Pe te etmoyenne entreprise (PME) désigne toute en-treprise productrice de biens et/ou de servicesmarchands, qui emploie en permanence moins de deux cents personnes et qui réalise un chi red’a aires annuel hors taxes n’excédant pas un milliard de Francs CFA. Il s’agit d’une entreprisetotalement autonome, légalement cons tuée et te-nant une comptabilité régulière. Elle peut exercerune ac vité économique à tre individuel ou fami-lial, être une société de personnes ou de capitaux.

La no on de PME qui inclut celle de Pe te et moyenne industrie (PMI) comprend trois typesd’entreprises : on parle de Micro entreprise lorsque la PME emploie en moyenne moins de dixpersonnes, réalise un chi re d’a aires n’excé-dant pas trente millions de FCFA et ent unecomptabilité allégée de trésorerie. Par contre, la Pe- te entreprise emploie en permanence moins de

50 personnes et a un chi re d’a aires de moins de cent cinquante millions de FCFA. Elle a pourpar cularité de tenir une comptabilité soit en in-terne, soit par le biais d’un Centre de ges on agréé.

Quant à la Moyenne entreprise, elle emploie moins de 200 personnes de façon permanente etréalise un chi re d’a aires supérieur à cent cin-quante millions de FCFA et inférieur à un milliard deFCFA. Elle ent une comptabilité selon le système nor-mal.

Il peut arriver qu’une entreprise perde sa quali-té de PME lorsqu’elle ne remplit plus les condi onsdécrites ci-haut. Une PME peut également passer d’une catégorie à une autre lorsqu’elle réunit lescritères dis nc fs exigés pour ce e nouvelle caté-gorie pendant au moins deux exercices comptablessuccessifs.

En Côte d’Ivoire, les PME sont d’une grande impor-tance et cons tuent, selon les termes du Ministreen charge du Commerce, de l’Industrie et de la Pro-mo on des PME, Souleymane Diarrassouba, « lemoteur de la croissance économique. Elles repré-sentent à peu près de 80% des entreprises recensées.Les PME génèrent en moyenne 20% du Produit in-térieur brut (PIB), emploient 23% de la popula onac ve et réalisent 17% à 18% de la valeur ajoutée ».

Qu’est-ce qu’une PME ?

Une PME peut exercer une ac vité économique à tre individuel

Une PME est une entreprise totalement autonome, légalement cons tuée et tenant une comptabilité régulière.

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Espace PME : En 2014, vous avez mis au point une startup : la table e Qelasy. Qu’est-ce qui vous a mo vé à créer ce e table e ?

Thierry N’Doufou : En tant que cadre d’une mul -na onale des télécommunica ons en Afrique, nous avions constaté l’appé t grandissant des Africains pour le numérique. La téléphonie mobile connaissait des taux de croissance ver gineux, près de 3600% de taux de croissance des abonnés Internet entre 2000 et 2012. Toutefois, l’éduca on restait le parent pauvre de ce e évolu on technologique en Afrique. Nous nous sommes donné donc le pari de me re le nu-mérique au service d’une éduca on de qualité pour tous en Afrique, en perme ant, grâce à la dématé-rialisa on du contenu scolaire, une di usion, jusque dans les endroits les plus reculés du con nent, d’une table e éduca ve comportant du contenu scolaire et parascolaire ainsi que des ou ls de sou en scolaire pour tous les élèves, en commençant par le primaire.

Espace PME : La table e Qelasy est appelée la pre-mière table e éduca ve africaine : en quoi ce e table e est-elle d’abord éduca ve puis africaine ?

T. N. : La table e Qelasy est éduca ve parce qu’elle consacre toutes ses applica ons et tout son conte-nu à l’éduca on. Elle embarque des ou ls qui per-me ent aux enseignants de mieux gérer la di usion de leurs cours à leurs élèves équipés et donne la pos-sibilité d’évalua on en temps réel de l’appropria on des connaissances enseignées. Qelasy permet ainsi de, non seulement s’assurer du bon niveau de leurs élèves mais aussi de réduire le stress lié à la correc- on d’un volume pléthorique de copies de devoirs.

Pour l’élève, la table e Qelasy permet d’accéder à du contenu de sou en scolaire donné par des ensei-gnants choisis pour leurs compétences avérées, à des manuels scolaires numériques fournis par nos parte-

Thierry N’Doufou est un entrepreneur de 40 ans, spé-cialiste du développement de produits et services innovants dans les TIC*. De na onalité ivoirienne, il est le concepteur de Qelasy, la première table e éduca ve africaine, conçue pour répondre aux ob-jec fs de développement durable par la numérisa- on de l’école africaine a n de me re l’éduca on

sur le con nent en adéqua on avec son époque.

Dans ce e interview accordée à Espace PME, Thierry N’Doufou revient, entre autres, sur la genèse de la ta-ble e Qelasy, les di cultés rencontrées sur le terrain et les perspec ves de son entreprise. Il parle également de ses a entes concernant l’Agence Côte d’Ivoire PME.

Thierry N’Doufou: concepteur de la table e Qelasy

Thierry N’Doufou, DG de Qelasy : « Notre pari: me re le numérique au service d’une éduca on de

qualité pour tous en Afrique ».

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La tablette Qelasy permet la dématérialisation du contenu scolaire

*TIC : Technologies de l’informa on et de la communica on

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naires éditeurs ; ceci pour leur perme re d’étudier d’une façon conforme aux réalités de leur époque.Qelasy est africaine parce qu’elle a été conçue avec amour en Afrique, précisément à Abidjan, dans la commune de Cocody. Toute l’ingénierie de concep on, l’aspect de la table e et le contenu scolaire numérisé ont été faits ici en Côte d’Ivoire. L’assemblage, quant à lui, s’est fait en Asie, là où toutes les grandes marques mondiales assemblent leurs téléphones et table es.

Espace PME: Décrivez-nous votre produit s’il vous plait.

T. N. : Pour les écoles et autres ins tu ons éduca- ves, Qelasy est, avant tout, une solu on intégrée

d’éduca on numérique, c’est-à-dire qu’elle fournit aux Etats, aux ins tu ons éduca ves, écoles et uni-versités, une solu on clé en main pour dématérialiser le contenu didac que, le di user auprès des appre-nants, les évaluer et leur apporter le sou en éduca- f nécessaire à leur réussite. Elle est composée, dans

ce cas-là, de table es, d’applica ons éduca ves, de livres numériques, de vidéos et exercices pour le sou en scolaire. Au cas échéant, la solu on est aussi fournie avec des valises de rangement et de rechar-gement, accompagnées de systèmes d’énergie solaire.Pour les élèves, Qelasy est une table e embarquant des applica ons et du contenu pour se former de façon conviviale et e cace. Pour les parents, Qelasy ‘’pa-rental control center’’ permet de dé nir les modalités d’usage de la table e de leur enfant a n d’éviter tout abus et garan r l’intégrité physique et morale de l’enfant.

Espace PME : Parlez-nous de votre public cible : à qui est des née ce e table e ? Est-elle accessible en ma ère de coût? Comment votre produit se comporte-t-il sur le marché?

T. N. : La table e s’adresse premièrement aux écoles

puis à l’élève. Nous avons, à ce jour, déployé nos table es dans des établissements privés et publics en Côte d’Ivoire, au Burkina, au Sénégal, au Cameroun, au Congo et au Maroc, tant dans les systèmes na onaux que français, dans ces di érents pays. Il s’agit, majoritaire-ment, de pilotes mis en place, avec l’aide d’organismes interna onaux, et nous espérons un passage à l’échelle supérieures pour les prochaines rentrées scolaires.

Espace PME : Après la créa on de Qelasy, quelles sont les perspec ves de votre entreprise?

T. N. : Nos perspec ves sont très prome euses. La GSM Associa on, organisme interna onal d’autori-té, reconnue mondialement dans le secteur des te-lecoms prévoit, d’ici 2020, près de 220 millions de smartphones, seulement pour l’Afrique de l’Ouest. Sans dévoiler nos plans, c’est un fait que nous comp-tons bien exploiter pour di user l’éduca on nu-mérique bien au-delà de nos limites actuelles et perme re un appren ssage tout au long de la vie.

Espace PME : Quelles sont les di cul-tés que vous rencontrez sur le terrain ?

T. N. : Les premières di cultés ont été d’abord d’ordre ins tu onnel. Pour accéder aux salles de classe avec notre table e, il nous fallait l’approba on des autori-tés de tutelle. Nous avons ni par obtenir le sou en de nos autorités na onales. Ensuite, les réalités écono-miques nous ont, des fois, conduit à plus di user nos table es auprès des écoles privées et interna onales, là où il y a un pouvoir d’achat avéré et où la culture du numérique dans l’éduca on existait sous d’autres formes. Heureusement, grâce au sou en de quelques organismes interna onaux, nous avons pu me re en place des classes numériques dans des zones rurales et dans des quar ers peu favorisés en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Congo.Le poten el pour l’Afrique est énorme, reste à mobiliser les fonds nécessaires pour apporter ces solu ons d’améliora on de l’éduca on en Afrique par le numérique.

La table e Qelasy est, avant tout, une solu on intégrée d’éduca on numérique.

La table e Qelasy consacre toutes ses applica ons à l’éduca on.

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Espace PME : L’entreprise Qelasy est une PME et l’Agence Côte d’Ivoire PME a été créée par le Gouver-nement ivoirien pour accompagner justement des en-treprises comme la vôtre. Qu’a endez-vous de ce e Agence?

T. N. : L’Agence Côte d’Ivoire PME est la bienvenue dans l’écosystème et nous en félicitons le Gouver-nement. Nous espérons que l’Agence nous accom-pagne dans la promo on de nos services et produits, tant au plan na onal qu’interna onal mais aussi qu’elle mobilise des opportunités de nancement pour la conquête et la consolida on de nos marchés. Comme la France a ses compagnies comme Airbus, Areva, ses startups comme Blablacar et Leboncoin qu’elle a che et accompagne dans une diploma- e économique e cace, nous a endons des struc-

tures d’accompagnement en Côte d’Ivoire qu’elles nous emportent dans leurs bagages partout où elles iront pour faire la promo on du savoir-faire ivoirien.

Espace PME : Vous êtes un modèle en Côte d’Ivoire en tant qu’entrepreneur. Quels conseils

pouvez-vous donner à ceux qui, comme vous, souhaitent entreprendre et innover?

T. N. : Entreprendre et innover en Afrique signi e ai-mer les problèmes, non pour s’en plaindre mais pour les résoudre de façon intelligente et pragma que. Il faut donc s’armer de beaucoup de courage et d’ab-néga on, sacri er des fois son confort et se me re en danger pour aider le plus grand nombre possible d’Africains qui n’a endent rien d’autre que des so-lu ons à leurs problèmes quo diens. Et comme il semble y avoir beaucoup de problèmes, cela fait aussi un nombre équivalent d’opportunités d’avoir de l’impact, de créer de la valeur et de la richesse à partager. Tout le monde à la n gagnera: l’entrepre-neur, l’Etat, les usagers de nos produits et services.Courage donc aux aspirants entrepreneurs ! Préférez le travail au plaisir immédiat ! Voyez dans tous les pro-blèmes du con nent l’opportunité d’apporter une aide signi ca ve pour lesquels les gens accepteront de payer et surtout armez-vous des valeurs d’intégrité et de foi inébranlable pour faire émerger notre con nent.

Pour l’élève, la table e Qelasy permet d’accéder à du contenu de sou en scolaire