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Reçu en Préfecture le avec le numéro 08/10/14 056-215601212-20141002- 79331-DE-1-1 Objet de la délibération Règlement intérieur du Conseil Municipal - Approbation EXTRAIT DU REGISTRE DES DELIBERATIONS DU CONSEIL MUNICIPAL ______ Séance Publique du 2 octobre 2014 ______ La séance est ouverte à 17h10 sous la présidence de Monsieur le Maire assisté des membres du Conseil Municipal. Etaient présents : M. Norbert METAIRIE, M. Olivier LE LAMER, Mme Marie-Christine BARO, M. Jean-Paul SOLARO, Mme Emmanuelle WILLIAMSON, M. Laurent TONNERRE, Mme Karine RIGOLE, M. Yann SYZ, Mme Agathe LE GALLIC, M. Tristan DOUARD, Mme Nadyne DURIEZ, M. Chafik HBILA, Mme Annick LECUYER, M. Hubert LE GALLIC, M. Robert OLLIER, Mme Fatima RIBEIRO FERNANDES, Mme Annie RAYNAUD, Mme Marie-Christine DETRAZ, M. Jean-Paul AUCHER, M. Bruno BLANCHARD, M. Bruno JAOUEN, Mme Nathalie TREHIN, Mme Anne de PIERREPONT, Mme Janick CAURANT, M. Bertrand LE GALL, Mme Laurence CHEVREL, M. Hassan DIBESSE, Mme Gaël LE SAOUT, M. Gwendal ROUILLARD, Mme Frédérique MALLEBRERA, M. Kevin CARNEC, M. Jacques MORIN, M. Jean LE BOT, Mme Liliane PETRE, Mme Maria COLAS, M. Fabrice LOHER, Mme Gaëlle BOIS, Mme Noëlle PIRIOU, Mme Joëlle BERGERON, M. Pascal BARON, M. Paul CORNIC. Absent(s) excusé(s) ayant donné pouvoir : M. Allain LE BOUDOUIL à M. Jean-Paul AUCHER Mme Claudine LE GOFF à Mme Anne de PIERREPONT M. Franck GEFFRAY à M. Fabrice LOHER Mme Delphine ALEXANDRE à M. Paul CORNIC Arrivées de M. DIBESSE, Mme BOIS pendant l’examen de la question n° 5 – ZAC du Péristyle – Programme Crédit Agricole Immobilier Promotion – Mise à disposition de places de stationnement dans le parking public de la Place d’Armes – Avenant n° 1 à la convention d’affectation. Arrivée de M. SYZ (pouvoir donné à Mme LECUYER) pendant l’examen de la question n° 15 – Centre Nautique de Lorient – Convention d’objectifs. Départs de M. LE LAMER (pouvoir donné à M. SOLARO) et M. ROUILLARD (pouvoir donné à M. le Maire) pendant l’examen de la question n° 23 - Exposition « IANNA ANDREADIS » - Fixation du tarif du catalogue. Départ de Mme TREHIN (pouvoir donné à M. JAOUEN) lors de l’examen de la question n° 41 – SEM Lorient-Kéroman – Rapport d’administration de la SEM. Départ de M. LOHER (pouvoir donné à Mme COLAS) lors de l’examen de la question n° 44 – Coopération entre la Ville de Lorient et Lorient Agglomération : la maintenance du Patrimoine Bâti.

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Reçu en Préfecture le avec le numéro

08/10/14056-215601212-20141002-79331-DE-1-1

Objet de la délibération

Règlement intérieur du ConseilMunicipal - Approbation

EXTRAIT DU REGISTRE

DES DELIBERATIONS

DU CONSEIL MUNICIPAL______

Séance Publique du2 octobre 2014

______

La séance est ouverte à 17h10 sous la présidence de Monsieur le Maire assisté des membresdu Conseil Municipal.

Etaient présents :

M. Norbert METAIRIE, M. Olivier LE LAMER, Mme Marie-Christine BARO, M. Jean-PaulSOLARO, Mme Emmanuelle WILLIAMSON, M. Laurent TONNERRE, Mme Karine RIGOLE, M.Yann SYZ, Mme Agathe LE GALLIC, M. Tristan DOUARD, Mme Nadyne DURIEZ, M. ChafikHBILA, Mme Annick LECUYER, M. Hubert LE GALLIC, M. Robert OLLIER, Mme FatimaRIBEIRO FERNANDES, Mme Annie RAYNAUD, Mme Marie-Christine DETRAZ, M. Jean-PaulAUCHER, M. Bruno BLANCHARD, M. Bruno JAOUEN, Mme Nathalie TREHIN, Mme Anne dePIERREPONT, Mme Janick CAURANT, M. Bertrand LE GALL, Mme Laurence CHEVREL, M.Hassan DIBESSE, Mme Gaël LE SAOUT, M. Gwendal ROUILLARD, Mme FrédériqueMALLEBRERA, M. Kevin CARNEC, M. Jacques MORIN, M. Jean LE BOT, Mme LilianePETRE, Mme Maria COLAS, M. Fabrice LOHER, Mme Gaëlle BOIS, Mme Noëlle PIRIOU,Mme Joëlle BERGERON, M. Pascal BARON, M. Paul CORNIC.

Absent(s) excusé(s) ayant donné pouvoir :

M. Allain LE BOUDOUIL à M. Jean-Paul AUCHERMme Claudine LE GOFF à Mme Anne de PIERREPONTM. Franck GEFFRAY à M. Fabrice LOHERMme Delphine ALEXANDRE à M. Paul CORNIC

Arrivées de M. DIBESSE, Mme BOIS pendant l’examen de la question n° 5 – ZAC du Péristyle –Programme Crédit Agricole Immobilier Promotion – Mise à disposition de places de stationnement dans leparking public de la Place d’Armes – Avenant n° 1 à la convention d’affectation.Arrivée de M. SYZ (pouvoir donné à Mme LECUYER) pendant l’examen de la question n° 15 – CentreNautique de Lorient – Convention d’objectifs.Départs de M. LE LAMER (pouvoir donné à M. SOLARO) et M. ROUILLARD (pouvoir donné à M. leMaire) pendant l’examen de la question n° 23 - Exposition « IANNA ANDREADIS » - Fixation du tarif ducatalogue.Départ de Mme TREHIN (pouvoir donné à M. JAOUEN) lors de l’examen de la question n° 41 – SEMLorient-Kéroman – Rapport d’administration de la SEM.Départ de M. LOHER (pouvoir donné à Mme COLAS) lors de l’examen de la question n° 44 – Coopérationentre la Ville de Lorient et Lorient Agglomération : la maintenance du Patrimoine Bâti.

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Conseil Municipal Séance du 2 octobre 2014

RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL MUNICIPAL - APPROBATION

Conformément à l’article L2121-8 du Code général des collectivités territoriales, ilappartient au Conseil Municipal d’établir son règlement intérieur dans les six mois qui suivent soninstallation.

Suite à la réunion du groupe de travail les 10 juillet et 5 septembre 2014, il est proposéd’adopter le règlement intérieur du Conseil Municipal ci-joint.

LE CONSEIL MUNICIPAL, après en avoir délibéré,

Vu l’article L 2121-8 du Code général des collectivités territoriales,

Article unique : APPROUVE le règlement intérieur du Conseil Municipal

Délibération adoptée à la majorité par 33 pour, 3 contre, avec 9 abstentions. Ont voté contre : Pascal BARON, Paul CORNIC, Delphine ALEXANDRE, Se sont abstenus : Jacques MORIN,Jean LE BOT, Liliane PETRE, Maria COLAS, Fabrice LOHER, Franck GEFFRAY, Gaëlle BOIS, Noëlle PIRIOU,Joëlle BERGERON,

Le registre dûment signéPour extrait certifié conformeLe Maire,

METAIRIE Norbert

Affiché en Mairie le 09/10/2014

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VILLE DE LORIENT 1

REGLEMENT INTERIEUR

du

CONSEIL MUNICIPAL

de la

VILLE DE LORIENT

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VILLE DE LORIENT 2

Table des matières PREAMBULE .......................................................................................................................... 4

CHAPITRE 1 : REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL ................................................... 5

ARTICLE 1 : PERIODICITE ........................................................................................................ 5 ARTICLE 2 : CONVOCATION .................................................................................................... 5 ARTICLE 3 : ORDRE DU JOUR ................................................................................................... 6 ARTICLE 4 : DROIT DES ELUS AU SEIN DU CONSEIL MUNICIPAL .............................................. 6

4.1 Droit à l’information des conseillers ........................................................................... 6 4.2 Débat sur les orientations budgétaires ........................................................................ 6 4.3 Les question orales ....................................................................................................... 7

CHAPITRE 2 : TENUE DES SEANCES .............................................................................. 8

ARTICLE 5 : PRESIDENCE ......................................................................................................... 8 ARTICLE 6 : SECRETARIAT DE SEANCE ................................................................................... 8 ARTICLE 7 : POUVOIRS ............................................................................................................ 8 ARTICLE 8 : ACCES ET TENUE DU PUBLIC ................................................................................ 9 ARTICLE 9 : POUVOIR DE POLICE DU MAIRE ............................................................................ 9

CHAPITRE 3 : DEBATS ET VOTES ................................................................................. 10

ARTICLE 10 : LE QUORUM .................................................................................................... 10 ARTICLE 11 : SUSPENSION DE SEANCE .................................................................................. 10 ARTICLE 12 : DEROULEMENT DES SEANCES .......................................................................... 11 ARTICLE 13 : DROITS DES CONSEILLERS MUNICIPAUX........................................................... 11

13.1 Le droit de parole ..................................................................................................... 11 13.2 Le droit d’émettre des vœux ..................................................................................... 11 13.3 Le droit d’amendement ............................................................................................. 11

ARTICLE 14 : LE VOTE DES DELIBERATIONS .......................................................................... 12 14.1 Le scrutin public ....................................................................................................... 12 14.2 Le scrutin secret ....................................................................................................... 12

ARTICLE 15 : CLOTURE DES DEBATS ..................................................................................... 13

CHAPITRE 4 : COMPTES-RENDUS DES DEBATS ET DES DECISIONS ................. 14

ARTICLE 16 : LES DELIBERATIONS ........................................................................................ 14 ARTICLE 17 : LES COMPTES-RENDUS ..................................................................................... 14 ARTICLE 18 : LE RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS ......................................................... 14

CHAPITRE 5 : LES COMMISSIONS ET LES COMITES CONSULTATIFS ............. 16

ARTICLE 19 : LES COMMISSIONS MUNICIPALES ..................................................................... 16 ARTICLE 20 : CONVOCATION DES COMMISSIONS MUNICIPALES ............................................. 16 ARTICLE 21 : PRESIDENCE DES COMMISSIONS MUNICIPALES ................................................. 16 ARTICLE 22 : COMPOSITION DES COMMISSIONS MUNICIPALES .............................................. 17 ARTICLE 23 : ORDRE DU JOUR DES COMMISSIONS MUNICIPALES ........................................... 17 ARTICLE 24 : SECRETARIAT DES COMMISSIONS MUNICIPALES ............................................... 17 ARTICLE 25 : FONCTIONNEMENT DES COMMISSIONS MUNICIPALES ....................................... 17 ARTICLE 26 : TRAVAUX ET MOYENS DES COMMISSIONS MUNICIPALES……………………...17 ARTICLE 27 : MISSIONS D’INFORMATION ET D’EVALUATION ................................................ 19 ARTICLE 28 : COMMISSION CONSULTATIVE DES SERVICES PUBLICS LOCAUX ........................ 19 ARTICLE 29 : COMITES CONSULTATIFS .................................................................................. 19

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VILLE DE LORIENT 3

CHAPITRE 6 : DISPOSITIONS DIVERSES ..................................................................... 21

ARTICLE 30 : EXPRESSION DES MEMBRES DU CONSEIL MUNICIPAL DANS LE MAGAZINE MUNICIPAL ............................................................................................................................ 21

ARTICLE 31 : MISE A DISPOSITION DE LOCAUX AUX CONSEILLERS MUNICIPAUX… ….. …. 22 ARTICLE 32 : DROIT A LA FORMATION DES ELUS LOCAUX…………………………………. 22

ARTICLE 33 : MODIFICATION DU REGLEMENT INTERIEUR ..................................................... 22 ARTICLE 34 : APPLICATION DU REGLEMENT INTERIEUR ....................................................... 22

ANNEXE 1 : LISTE ET COMPOSITION DES COMMISSIONS MUNICIPALES PERMANENTES ........... 25

ANNEXE 2 : EXERCICE DES FONCTIONS DE CONSEILLER MUNICIPAL ......... 25

LA LIMITATION DU CUMUL DES MANDATS ............................................................................. 26 LA DEMISSION VOLONTAIRE D’UN CONSEILLER MUNICIPAL .................................................. 27 DEMISSION D’OFFICE POUR REFUS DE REMPLIR UNE FONCTION ............................................. 28 INELIGIBILITE OU INCOMPATIBILITE POSTERIEURE A L’ELECTION .......................................... 30

ANNEXE 3 : STATUT DES ELUS LOCAUX .................................................................... 31

L’ORDRE DU TABLEAU .......................................................................................................... 32 LES AUTORISATIONS D’ABSENCE ET CREDITS D’HEURES ....................................................... 33 LA REPARATION DES DOMMAGES ACCIDENTELS .................................................................... 35 INFORMATION SUR LES SITUATIONS DE CONFLITS D’INTERETS ............................................... 35

ANNEXE 4 : LE DROITS DES HABITANTS ................................................................... 39

LE DROIT A L’INFORMATION DES HABITANTS ........................................................................ 40 LE REFERENDUM LOCAL ........................................................................................................ 41 LA CONSULTATION DES ELECTEURS ...................................................................................... 42

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VILLE DE LORIENT 4

Préambule L2121-8 CGCT : « Dans les communes de 3.500 habitants et plus, le Conseil Municipal établit son règlement intérieur dans les six mois qui suivent son installation. Le règlement intérieur peut être déféré au Tribunal Administratif. » Le présent règlement a pour objet le fonctionnement du Conseil Municipal et de ses Commissions. L’adoption de ce règlement, proposé par M. le Maire, donne lieu à une délibération du Conseil Municipal. Le règlement comporte des rappels des textes en vigueur dans le Code Général des Collectivités Territoriales au moment de son adoption.

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VILLE DE LORIENT 5

Chapitre 1 : Réunion du Conseil Municipal « Le Conseil Municipal règle par ses délibérations les affaires de la Commune. Il donne son avis toutes les fois que cet avis est requis par les lois et règlements, ou qu’il est demandé par le représentant de l’Etat dans le département. Lorsque le Conseil Municipal, à ce régulièrement requis et convoqué, refuse ou néglige de donner son avis, il peut être passé outre.» L2121-29 CGCT

Article 1 : Périodicité (L2121-7, L2121-9 CGCT) En principe, le Conseil Municipal de Lorient se réunit environ 8 fois par an. Le Maire peut réunir le Conseil Municipal chaque fois qu’il le juge utile. Il est tenu de le convoquer dans un délai maximum de 30 jours quand la demande motivée lui en est faite par le représentant de l’Etat dans le département ou par le tiers au moins des membres du Conseil Municipal. En cas d'urgence, le représentant de l'Etat dans le département peut abréger ce délai.

Article 2 : Convocation (L2121-10, L2121-12 CGCT) La convocation, faite par le Maire 5 jours francs avant la tenue de la réunion, est adressée par écrit, sous quelle que forme que ce soit, au domicile des conseillers municipaux, sauf s’ils font le choix d’une autre adresse. Elle est mentionnée au registre des délibérations et affichée ou publiée. En cas d’urgence, le délai de convocation peut être abrégé par le Maire dans la limite de 1 jour franc. Dans ce cas, il en rend compte dès l’ouverture de la séance au Conseil Municipal, qui se prononce sur l’urgence et peut décider le renvoi de la discussion, pour tout ou partie, à l’ordre du jour d’une séance ultérieure. Cette convocation comporte l’ensemble des questions inscrites à l’ordre du jour. Elle précise aussi la date, l’heure et le lieu de la réunion qui se tient en principe en Mairie. Une note explicative de synthèse (à savoir le rapport constituant le projet de délibération) sur les affaires soumises à délibération est adressée avec la convocation aux membres du Conseil Municipal. L’envoi dématérialisé de la convocation et des dossiers l’accompagnant pourra être mis en œuvre lorsque les adaptations techniques le permettront.

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VILLE DE LORIENT 6

Article 3 : Ordre du jour L’ordre du jour du Conseil Municipal est fixé par le Maire. Un premier ordre du jour provisoire est établi par le Maire en vue de la préparation et de la tenue des commissions, cet ordre du jour ainsi que les rapports correspondant aux questions traitées sont envoyés à l’ensemble des conseillers. (Voir article 23) L’ordre du jour définitif, également arrêté par le Maire, comportant les avis des commissions spécialisées et de la Commission Ressources est adressé aux conseillers municipaux 5 jours francs avant la réunion du Conseil Municipal. Y sont joints les éventuels rapports complémentaires examinés par les Commissions spécialisées, mais n’ayant pas pu être joints au premier envoi. Tout conseiller municipal peut solliciter auprès du Maire l’inscription d’une affaire à l’ordre du jour du Conseil Municipal, avant la réunion de la première commission.

Article 4 : Droit des élus au sein du Conseil Municipal

4.1 Droit à l’information des conseillers : (L2121-13, L2121-13-1, L1411-7 CGCT) Tout membre du conseil municipal a le droit, dans le cadre de sa fonction, d'être informé des affaires de la commune qui font l'objet d'une délibération. La commune assure l’information auprès de ses membres par les moyens matériels qu’elle juge les plus appropriés. Les projets de contrats ou de marchés sont consultables sur demande dans les locaux de la Mairie à la Direction des Instances et des Affaires Juridiques ainsi qu’à la Direction des Finances et de la Commande Publique. Dans le cadre de la procédure d’attribution d’une délégation de service public, l’Assemblée délibérante doit se prononcer sur le choix du délégataire et le contrat de délégation. Les documents sur lesquels se prononce l’Assemblée délibérante doivent lui être transmis 15 jours avant sa délibération.

4.2 Débat sur les orientations budgétaires : (L2312-1 CGCT) Un débat sur les orientations budgétaires aura lieu dans un délai de 2 mois précédant l’examen du budget. Ce débat est régi par les mêmes règles que les séances du Conseil Municipal. Un document préparatoire contenant des données synthétiques sur la situation financière de la commune (orientations générales du budget de l’exercice, engagements pluriannuels envisagées et caractéristiques de l’endettement communal) est établi pour servir de support au débat et est remis à tous les membres du Conseil Municipal lors de la remise des dossiers accompagnant la convocation.

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VILLE DE LORIENT 7

4.3 Les question orales : (L2121-19 CGCT) Les conseillers municipaux ont le droit d’exposer en séance du Conseil des questions orales ayant trait aux affaires de la commune. Le texte des questions doit être déposé en Mairie au plus tard 48 heures avant le début de la séance du Conseil Municipal. Les questions seront exposées par son auteur en fin de séance. Le Maire, l’Adjoint ou le Conseiller délégué concerné répond. Ces questions ne donnent pas lieu à débat.

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VILLE DE LORIENT 8

Chapitre 2 : Tenue des séances

Article 5 : Présidence (L2121-14, R2121-8 CGCT) Le conseil municipal est présidé par le Maire et, à défaut, par celui qui le remplace. Dans les séances où le compte administratif du maire est débattu, le Conseil Municipal élit son président. Dans ce cas, le Maire peut, même s'il n'est plus en fonction, assister à la discussion ; mais il doit se retirer au moment du vote. La délibération relative au compte administratif du maire est transmise par le président de séance au préfet ou au sous-préfet. Le Président vérifie le quorum et la validité des pouvoirs, ouvre les séances, dirige les débats, accorde et retire la parole, rappelle les orateurs à la question, met aux voix les propositions et les délibérations, fait procéder au dépouillement des scrutins, juge conjointement avec le secrétaire les épreuves des votes, en proclame les résultats. Il prononce la suspension des débats et y met fin et prononce la clôture des séances après épuisement de l’ordre du jour.

Article 6 : Secrétariat de séance (L2121-15 CGCT) Au début de chaque séance, le Conseil Municipal nomme un ou plusieurs de ses membres pour remplir les fonctions de secrétaire. Il peut adjoindre à ce ou ces secrétaires des auxiliaires, pris en dehors de ses membres, qui assistent aux séances mais sans participer aux délibérations. Le secrétaire assiste le Président pour vérification du quorum et celle de la validité des pouvoirs et dans la constatation des votes et le dépouillement des scrutins.

Article 7 : Pouvoirs (L2121-20 CGCT) Un conseiller municipal empêché d'assister à une séance peut donner à un collègue de son choix pouvoir écrit de voter en son nom. Un même conseiller municipal ne peut être porteur que d'un seul pouvoir. Le pouvoir est toujours révocable. Sauf cas de maladie dûment constatée, il ne peut être valable pour plus de trois séances consécutives. Le mandataire remet la délégation de vote ou mandat au président de séance. La délégation de vote peut être établie au cours d’une séance à laquelle participe un conseiller obligé de se retirer avant la fin de la séance.

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VILLE DE LORIENT 9

Afin d’éviter toute contestation sur leur participation au vote, les conseillers municipaux qui se retirent de la salle des délibérations doivent faire connaître au Président de séance leur intention ou leur souhait de se faire représenter.

Article 8 : Accès et tenue du public (L2121-18 CGCT) Les séances du Conseil Municipal sont publiques. Cependant, sur demande de 3 membres ou du Maire, le Conseil Municipal peut décider, sans débat, à la majorité absolue des membres présents ou représentés, qu’il se réunit à huis-clos. Sans préjudice des pouvoirs que le maire tient de l’article L2121-16, ces séances peuvent être retransmises par les moyens de communication audiovisuelle. Durant toute la séance, le public présent doit se tenir assis, aux places qui lui sont réservées, et garder le silence : toutes marques d'approbation ou de désapprobation sont interdites. Un emplacement spécial est réservé aux représentants de la presse.

Article 9 : Pouvoir de police du Maire (L2121-16 CGCT) Le Maire a seul la police de l’assemblée. Il peut faire expulser de l’auditoire ou arrêter tout individu qui trouble l’ordre. En cas de crime ou de délit, il en dresse un procès-verbal et le Procureur de la République en est immédiatement saisi. Il appartient au Maire ou à celui qui le remplace de faire observer le présent règlement.

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VILLE DE LORIENT 10

Chapitre 3 : Débats et votes

Article 10 : Le Quorum (L2121-17 C.G.C.T) Le Conseil Municipal ne délibère valablement que lorsque la majorité de ses membres en exercice est présente. Si, après une première convocation régulièrement faite selon les dispositions des articles L. 2121-10 à L. 2121-12, ce quorum n'est pas atteint, le conseil municipal est à nouveau convoqué à trois jours au moins d'intervalle. Il délibère alors valablement sans condition de quorum. Le quorum doit être atteint à l’ouverture de la séance mais aussi lors de la mise en discussion de toute question soumise à délibération. Ainsi, si un conseiller municipal s’absente pendant la séance, cette dernière ne peut se poursuivre que si le quorum reste atteint malgré ce départ. Si le quorum n’est pas atteint à l’occasion de l’examen d’un point de l’ordre du jour soumis à délibération, le Maire lève la séance et renvoie la suite des affaires une date ultérieure. Les pouvoirs donnés par les conseillers absents n’entrent pas en compte dans le calcul du quorum.

Article 11 : Suspension de séance Tout conseiller municipal peut demander au Maire ou Président de séance une suspension de séance à propos d’une question inscrite à l’ordre du jour. Le Maire ou le Président de séance peut mettre aux voix toute demande de suspension émanant d’un conseiller municipal. La durée de suspension est décidée par le Maire. Article 12 : Déroulement des séances Le Maire ou le Président de séance procède à l’ouverture de séance, constate le quorum, cite les pouvoirs reçus. Il fait approuver le compte-rendu de la séance précédente et prend note des demandes de rectification éventuelles. Il demande au Conseil Municipal de nommer le secrétaire de séance. Il rend compte des décisions qu’il a prises en vertu de la délégation de Conseil Municipal, conformément aux dispositions de l’article L 2122-23 du C.G.C.T. Le Maire ou le Président de séance appelle ensuite les affaires inscrites à l’ordre du jour, seules celles-ci peuvent faire l’objet d’une délibération. Il peut aussi soumettre au Conseil Municipal des questions diverses de nature informative. Si toutefois l’une de ces questions doit faire l’objet d’une délibération, elle devra en tant que telle être inscrite à l’ordre du jour. Le Maire ou le Président de séance appelle ensuite les affaires inscrites à l’ordre du jour.

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VILLE DE LORIENT 11

Chaque affaire fait l’objet d’une présentation sommaire par les rapporteurs désignés par le Maire. Cette présentation peut être précédée ou suivie d’une intervention du Maire ou de l’Adjoint compétent.

Article 13 : Droits des conseillers municipaux

13.1 Le droit de parole :

La parole est accordée par le Maire ou le Président de séance aux membres du Conseil Municipal qui la demandent. Aucun membre du Conseil Municipal ne peut prendre la parole sans l’avoir obtenue du Maire ou du Président de séance. Lorsqu’un membre du Conseil Municipal s’écarte de la question traitée ou qu’il trouble le bon déroulement de la séance, la parole peut lui être retirée par le Maire ou le Président de séance qui peut alors faire, le cas échéant, application de ses pouvoirs de police. (Article 9) Toute attaque personnelle, toute interpellation de conseiller municipal à conseiller municipal, toute manifestation ou interruption troublant l’ordre public sont interdites. Le Maire ou le Président de séance accorde la parole suivant l’ordre des demandes. Il peut toutefois accorder la priorité au rapporteur. Le Maire, les adjoints et les conseillers délégués présentent les affaires soumises aux délibérations du Conseil. Les interventions des conseillers municipaux ne peuvent avoir lieu qu’après l’exposé de l’affaire par le rapporteur. Ces interventions doivent porter sur le sujet dont il est alors question. Aucune intervention n’est possible pendant le vote d’une affaire soumise à délibération.

13.2 Le droit d’émettre des vœux : (L2121-29 CGCT) Le Conseil Municipal émet des vœux sur tous les sujets d’intérêt local. Seuls sont recevables les vœux ayant un lien direct avec des sujets d’intérêt local. Le texte des vœux doit être déposé en Mairie 48 heures avant le début de la séance du Conseil Municipal. Le Maire peut déposer un vœu en séance. Les vœux sont mis en œuvre dans le respect des pouvoirs qui sont conférés au Maire. 13.3 Le droit d’amendement : Tout membre du Conseil peut présenter un amendement à une délibération soumise au vote du Conseil. Toute proposition d’amendement doit être présentée par écrit, signée, motivée et préciser le texte du rapport auquel elle se rapporte.

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VILLE DE LORIENT 12

Conformément à l’article 25, toute proposition d’amendement est examinée par la commission compétente préalable au Conseil Municipal. Tout amendement proposé après la date de ladite commission devra être adressé au Maire (Adresse mail : [email protected]) sous les mêmes conditions de forme, 48 heures avant la séance du Conseil.

Article 14 : Le vote des délibérations (L2121-20, L2121-21 CGCT) Le Conseil Municipal vote de l’une des trois manières suivantes :

- Main levée - Scrutin public par appel nominal - Scrutin secret

Le mode de votation ordinaire est le vote à main levée. Il est constaté par le Président de séance et le secrétaire qui comptent le nombre de votants et le nombre de votants contre. Les délibérations sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés. Lorsqu’il y a partage égal des voix et sauf cas de scrutin secret, la voix du Président est prépondérante.

14.1 Le scrutin public :

Le vote a lieu au scrutin public à la demande du quart des membres présents. Le registre des délibérations ainsi que le procès-verbal comportent le nom des votants et l’indication du sens de leur vote.

14.2 Le scrutin secret :

Il est voté au scrutin secret lorsque : 1) Un tiers des membres présents le réclame 2) Il y a lieu de procéder à une nomination ou à une présentation

Dans ces derniers cas, si aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue après 2 tours de scrutin secret, il est procédé à un 3ème tour de scrutin et l’élection a lieu à la majorité relative ; à égalité de voix, l’élection est acquise au plus âgé. Le Conseil Municipal peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret aux nominations ou aux présentations, sauf dispositions législative ou réglementaire prévoyant expressément ce mode de scrutin.

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Article 15 : Clôture des débats Lorsqu’une délibération a été adoptée, aucune autre intervention n’est plus acceptée au cours de la même réunion sur le même sujet. Après l’intervention du Maire ou du rapporteur, tous les conseillers municipaux qui le souhaitent peuvent intervenir pour une brève explication de vote. La clôture du débat appartient au Maire ou au Président de séance Nul ne peut prendre la parole après la clôture du débat.

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VILLE DE LORIENT 14

Chapitre 4 : Comptes-rendus des débats et des décisions

ARTICLE 16 : Les délibérations (L2121-23, R2121-9 CGCT) Les délibérations sont inscrites par ordre de date. Elles sont signées par tous les membres présents à la séance, ou mention est faite de la cause qui les a empêchés de signer. Les délibérations du Conseil Municipal sont inscrites sur un registre coté et paraphé par le Maire, quel que soit le mode de transmission de ces délibérations au préfet. Les affaires venant en délibération au cours d’une même séance reçoivent un numéro d’ordre à l’intérieur de la séance. Chaque feuillet clôturant une séance rappelle les numéros d’ordre des délibérations prises et comporte la liste des membres présents avec, en regard, une place pour la signature de chacun d’eux ou, éventuellement, la mention de la cause qui les a empêchés de signer. Les feuillets sur lesquels sont transcris les délibérations portent mention du nom de la commune de la date de la séance du Conseil Municipal. Ils sont numérotés. L’utilisation du papier permanent pour les feuillets destinés à l’inscription des délibérations est requise. L’encre d’impression doit être stable dans le temps et neutre. Tout collage est prohibé. Les feuillets mobiles numérotés et paraphés sont reliés au plus tard en fin d’année, dans des conditions assurant la lisibilité des délibérations. Le registre ainsi constitué comprend une table par date et une table par objet des délibérations intervenues. La tenue des registres peut également être organisée à titre complémentaire sur support numérique. L’exemplaire sur support numérique a alors une valeur de copie.

ARTICLE 17 : Les comptes-rendus (L2121-25 CGCT) Le compte rendu de la séance est affiché dans la huitaine en Mairie. Il présente une synthèse sommaire des délibérations et des décisions du Conseil Municipal. Les séances publiques du Conseil Municipal sont enregistrées et donnent lieu à l’établissement du compte-rendu des débats. Les interventions hors micro ne sont pas, si elles sont inaudibles, retranscrites aux comptes-rendus Chaque compte rendu analytique est diffusé aux élus et mis aux voix pour adoption lors de la séance qui suit son établissement. Il comporte toutes les délibérations et relate les débats. Ces comptes-rendus, reliés à l’année, forment le registre des délibérations.

ARTICLE 18 : Le recueil des actes administratifs (R2121-10 CGCT) Sont publiés au recueil des actes administratifs : Le dispositif des délibérations du Conseil Municipal. (L2121-24 CGCT) Les arrêtés du Maire à caractère règlementaire. (L2122-29 CGCT)

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VILLE DE LORIENT 15

Ce recueil est mis à la disposition du public à la Mairie. Le public est informé dans les 24 heures que le recueil est mis à sa disposition par affichage aux lieux habituels de l’affichage officiel. La diffusion du recueil peut être effectuée à titre gratuit ou par vente au numéro ou par l’abonnement.

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VILLE DE LORIENT 16

Chapitre 5 : Les commissions et comités consultatifs La liste des commissions permanentes créées par le Conseil Municipal ainsi que leur composition sont annexées au présent règlement. Les articles 19 à 26 concernent exclusivement ces trois commissions permanentes Article 19 les commissions municipales (L2121-22 CGCT) Le Conseil Municipal peut former, au cours de chaque séance, des commissions, chargées d’étudier les questions soumises au Conseil, soit par l’administration, soit à l’initiative d’un de ses membres.

Article 20 Convocation des commissions municipales (L2121-22 CGCT) Elles sont convoquées par le Maire, qui en est le Président de droit dans les 8 jours qui suivent leur nomination, ou à plus bref délai sur la demande de la majorité des membres qui les composent. Les convocations sont adressées à tous les membres, au Maire et aux services municipaux intéressés.

Article 21 : Présidence des commissions municipales Le Maire est Président de droit de chaque commission. Toutefois, et sans faire obstacle à cette disposition, chaque commission désigne un vice-président qui, si le Maire n’y procède pas lui-même, arrête l’ordre du jour de chaque réunion, convoque les conseillers et préside la séance. Le Maire peut se faire représenter à toute réunion de commission par un adjoint ou un conseiller municipal de son choix.

Article 22 : Composition des commissions municipales (L2121-21 - L2121-22 CGCT) La composition des différentes commissions, y compris les commissions d’appel d’offres, doit respecter le principe de la représentation proportionnelle pour permettre l’expression pluraliste des élus au sein de l’assemblée communale. Si une seule candidature a été déposée pour chaque poste à pourvoir au sein des commissions municipales ou dans les organismes extérieurs, ou si une seule liste a été présentée après appel de candidatures, les nominations prennent effet immédiatement, dans l'ordre de la liste le cas échéant, et il en est donné lecture par le maire. A titre exceptionnel, un membre d’une commission empêché peut se faire remplacer par un autre conseiller municipal.

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VILLE DE LORIENT 17

Article 23 : Ordre du jour des commissions municipales Un premier ordre du jour provisoire du Conseil Municipal est établi par le Maire avant la tenue des Commissions. Il est adressé aux conseillers municipaux en même temps que les convocations aux commissions et accompagné des rapports. Chaque conseiller est destinataire de l’ensemble des rapports.

Article 24 : Secrétariat des commissions municipales Le secrétariat des commissions est assuré par la Direction Générale des Services.

Article 25 : Fonctionnement des commissions municipales Les commissions se réunissent au moins une fois entre deux réunions ordinaires du Conseil Municipal, sauf si la nécessité ne s’en fait pas sentir. Les séances des commissions ne sont pas publiques. Les commissions disposent de la possibilité de présenter un amendement au projet de délibération qui sera soumis au vote du Conseil. Les commissions doivent alimenter régulièrement les travaux du Conseil Municipal et, sauf exception justifiée par l’urgence ou le caractère courant dont la nature n’impose pas manifestement un examen en commission, aucun dossier ne doit être présenté en séance publique s’il n’a pas été examiné par une commission municipale. Les commissions peuvent-être consultées et informées sur des sujets qui ne nécessiteront pas, ultérieurement, de décision du Conseil Municipal. Les commissions n’ont pas de pouvoir de décisions. Elles émettent des avis ou des propositions. Si nécessaire, l’avis d’une commission peut être adopté à la majorité de ses membres présents. Lorsque les projets étudiés par une commission comportent des conséquences financières, la commission doit saisir pour avis la Commission Ressources.

Article 26 : Travaux et moyens des commissions municipales Les commissions ont vocation à examiner tous les points inscrits à l’ordre du jour d’une séance du Conseil Municipal en donnant ainsi la possibilité à l’ensemble des conseillers municipaux de prendre connaissance préalablement des dossiers et ce de manière détaillée afin d’en permettre une présentation plus synthétique lors de la réunion du Conseil Municipal.

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VILLE DE LORIENT 18

A cet effet, les commissions peuvent entendre toute personne compétente pour une affaire soumise à leur examen ou se rendre sur place pour leur information. Elles peuvent également solliciter la présentation de documents complémentaires de nature à éclairer leurs travaux. Le (ou la) vice-présidente dispose des services municipaux pour instruire les affaires soumises aux commissions après accord de la Direction générale des services.

Article 27 : Missions d’information et d’évaluation (L2121-22-1 CGCT) Lorsqu’un sixième de ses membres le demande, le Conseil Municipal délibère de la création d’une mission d’information et d’évaluation, chargée de recueillir des éléments d’information sur une question d’intérêt communal ou de procéder à l’évaluation d’un service communal. Un même conseiller municipal ne peut s’associer à une telle demande plus d’une fois par an. Aucune mission ne peut être créée à partir du 1er janvier de l’année civile qui précède l’année du renouvellement général des conseils municipaux. Le règlement intérieur fixe les règles de présentation et d’examen de la demande de constitution de la mission, ses modalités de fonctionnement, les modalités de sa composition dans le respect du principe de la représentation proportionnelle, de la durée de la mission, qui ne peut excéder six mois à compter de la date de la délibération qui l’a créée, ainsi que les conditions dans lesquelles elle remet son rapport aux membres du Conseil Municipal. La demande est transmise au plus tard 5 jours francs avant la date de la réunion de la 1ere commission permanente qui précède la séance du conseil municipal. Elle devra indiquer précisément l’objet de la mission sollicitée. Le sujet en est inscrit à l’ordre du jour de la commission concernée. Cette dernière dispose d’un délai de 2 mois pour l’étudier et apporter des éléments de réponse. Au-delà de ce délai, et si la demande est maintenue, la proposition de création de la mission sera inscrite à l’ordre du jour du prochain conseil municipal. Il appartient au Conseil Municipal une fois saisi de se prononcer sur l’opportunité de la création de la mission d’information et d’évaluation. La composition de la mission respecte le principe de la représentation proportionnelle des élus du Conseil Municipal. La mission est présidée par le Maire ou le conseiller municipal qu’il désigne. Lors de la première réunion, chaque mission définira ses modalités de fonctionnement, étant précisé que les réunions de la mission ne sont pas publiques. Ces missions pourront toutefois inviter des personnes qualifiées extérieures au Conseil Municipal dont l’audition sera utile au travail réalisé. Les rapports issus de la mission d’information et d’évaluation seront remis au Maire dans le mois qui suit le terme de la mission. Ils seront communiqués aux conseillers municipaux au moins quinze jours avant la séance du conseil municipal suivant. Les rapports remis par la mission d’information et d’évaluation ne sauraient en aucun cas lier le conseil municipal.

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Article 28 : Commission consultative des services publics locaux (L1413-1 CGCT) Conformément à l'article 1413-1 du CGCT, la Ville crée une commission consultative des services publics locaux pour l'ensemble des services publics qu'elle confie à un tiers par convention de délégation de service public ou qu'elle exploite en régie dotée de l'autonomie financière.

Cette commission, présidée par le Maire ou son représentant, comprend des membres de l'assemblée délibérante désignés dans le respect du principe de la représentation proportionnelle, et des représentants d'associations locales, nommés par l'assemblée délibérante. En fonction de l'ordre du jour, la commission peut, sur proposition de son président, inviter à participer à ses travaux, avec voix consultative, toute personne dont l'audition lui parait utile. La majorité des membres de la commission peut demander l’inscription à l’ordre du jour de toute proposition relative à l’amélioration des services publics locaux. La commission examine chaque année sur le rapport de son président : Le rapport mentionné à l’article L1411-3, établi par le délégataire de service public. Les rapports sur le prix et la qualité du service d’assainissement des eaux pluviales. Un bilan d’activité des services exploités en régie dotée de l’autonomie financière. Le rapport mentionné à l’article L1414-14 établi par le cocontractant d’un contrat de

partenariat. Elle est consultée pour avis par l’assemblée délibérante sur : Tout projet de délégation de service public, avant que l’assemblée délibérante se

prononce dans les conditions prévues par l’article L1411-4, Tout projet de création d’une régie dotée de l’autonomie financière, avant la décision

portant création de la régie. Tout projet de partenariat avant que l’assemblée délibérante ne se prononce dans les

conditions prévues à l’article L1414-2. Tout projet de participation du service de l'assainissement des eaux pluviales à un

programme de recherche et de développement, avant la décision d'y engager le service.

Le président de la commission consultative des services publics locaux présente à son assemblée délibérante ou à son organe délibérant, avant le 1er juillet de chaque année, un état des travaux réalisés par cette commission au cours de l'année précédente.

Dans les conditions qu'ils fixent, l'assemblée délibérante ou l'organe délibérant peuvent charger, par délégation, l'organe exécutif de saisir pour avis la commission des projets précités.

Article 29 : Comités consultatifs (L2143-2 CGCT) Le Conseil Municipal peut créer des Comités Consultatifs sur tout problème d’intérêt communal concernant tout ou partie du territoire de la commune.

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Ces comités comprennent des personnes qui peuvent ne pas appartenir au Conseil, notamment des représentants des associations locales. Sur proposition du Maire, il en fixe la composition pour une durée qui ne peut excéder celle du mandat municipal en cours. Chaque comité est présidé par un membre du Conseil Municipal, désigné par le Maire.

Les comités peuvent être consultés par le maire sur toute question ou projet intéressant les services publics et équipements de proximité et entrant dans le domaine d'activité des associations membres du comité. Ils peuvent par ailleurs transmettre au maire toute proposition concernant tout problème d'intérêt communal pour lequel ils ont été institués.

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VILLE DE LORIENT 21

Chapitre 6 : Dispositions diverses

Article 30 : Expression des membres du Conseil Municipal dans le Magazine municipal (L2121-27-1 CGCT) Il est réservé à l’expression des membres du Conseil Municipal n’appartenant pas à la majorité municipale une page dans le bulletin d’information municipal «Lorient Mag». Cet espace est réparti entre les conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale de la manière suivante :

• Un quart de page pour les listes ayant obtenu moins de 25% des suffrages exprimés • Une demi-page pour les listes ayant obtenu 25% ou plus des suffrages exprimés.

Dans l’espace attribué, sont inclus le nom de la liste, le titre de l’article, le nom et la photo du signataire. Suite au renouvellement du Conseil Municipal, cette mesure a été appliquée à compter de la parution du numéro d’avril 2014. Le droit d’expression des conseillers municipaux est lié aux sujets d’intérêt local, et s’exerce dans le cadre des dispositions de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ainsi que dans le cadre des dispositions du Code électoral encadrant le droit de la communication institutionnelle en période électorale, en application desquelles les auteurs des textes doivent s’abstenir de propos diffamatoires, injurieux ou insultant et/ou prises de positions électoralistes. L’expression des élus n’appartenant pas à la majorité municipale répondant à une obligation légale, le contenu des articles publiés dans ce cadre n’engage que la responsabilité de leurs auteurs ; celle du Maire, directeur de la publication ne pouvant être retenue. Tout texte constitutif d’une infraction au regard des lois précitées et du présent règlement pourra faire l’objet d’une demande de modification par le Maire directeur de la publication, voire, si les élus concernés refusent une nouvelle rédaction, d’une décision de ne pas publier. Le texte à publier devra parvenir à la Direction de la Communication avant une date limite qui sera précisée par cette dernière. En cas de non-respect des délais, l’espace sera laissé vide à l’exception de la mention « texte non parvenu dans les délais impartis ». Le nombre de signes du texte devra permettre la mise en page, prévue et assurée par la direction de la communication, dans le respect de la Charte graphique du bulletin municipal. Dans la rubrique « Conseil municipal » du site internet de la ville de Lorient, sera ajouté un onglet « expression des listes», sous lequel chaque liste disposera d’une page dans le respect de la charte graphique du site. Cette page reprendra intégralement et exclusivement les éléments publiés dans le Lorient Mag du mois. Aucun lien hypertexte ne sera admis.

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VILLE DE LORIENT 22

Article 31 : Mise à disposition de locaux au conseillers municipaux (L2121-27 D 2121-12 du CGCT)

Dans les communes de plus de 3500 habitants, les conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale qui en font la demande peuvent disposer sans frais du prêt d’un local commun. Dans les communes de 10.000 habitants et plus, les conseillers municipaux concernés peuvent, à leur demande, disposer d’un local administratif permanent.

Article 32 : Droit à la formation des élus locaux

Les élus locaux bénéficient d’un droit de suivre une formation adaptée à leurs fonctions.

Chaque liste bénéficie d’un droit à la formation dont le montant est calculé proportionnellement à la représentation de la liste au sein du Conseil Municipal.

Article 33 : Modification du règlement intérieur La modification du présent règlement intérieur peut à tout moment être soumise au Conseil Municipal à la demande et sur proposition Maire ou d’un tiers des membres en exercice de l’assemblée communale. La proposition modificative est reçue par le Maire qui désigne pour l’examiner une commission du règlement représentative de la composition du Conseil Municipal. Le rapport du groupe de travail du règlement intérieur est transmis aux Conseillers Municipaux et soumis à la délibération du Conseil Municipal dans les mêmes conditions que les affaires ordinaires.

Article 34 : Application du règlement

Le présent règlement est applicable dès que la délibération l’approuvant est devenue exécutoire.

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VILLE DE LORIENT 23

Annexe 1 : Composition des Commissions Permanentes créées par le Conseil Municipal

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VILLE DE LORIENT 24

C O M M I S S I O N S M U N I C I P A L E S

AMENAGEMENT URBAIN

POLITIQUES PUBLIQUES

RESSOURCES

Urbanisme / Aménagement / Espace Public / Voirie / Déplacements / Parcs et

Jardins / Habitat / Maintenance et Gestion de l’Espace Public de Proximité / Sécurité publique / Environnement et

transition énergétique / Prévention de la délinquance / Politique de la Ville

Culture / Education / Politique Sportive / Petite Enfance et Parentalité / Jeunesse / Vie Etudiante / Santé / Vie Associative / Participation Citoyenne /

Action Sociale / Solidarité / Accessibilité

Finances / Ressources Humaines / Patrimoine Bâti / Coopération Internationale / Evaluation des

Politiques Publiques / Développement Economique / Attractivité

Commerciale / Aménagement Numérique / Administration Générale

/ Coopération Intercommunale |

Jean-Paul Aucher Bruno Blanchard Chafik Hbila Allain Le Boudouil Annick Lecuyer Hubert Le Gallic Olivier Le Lamer Frédérique Mallebrera Gwendal Rouillard Bob Ollier Yann Syz Laurent Tonnerre Maria Colas Jacques Morin Noëlle Piriou Paul Cornic

Marie-Christine Baro Kevin Carnec Laurence Chevrel Hassan Dibesse Agathe Le Gallic Claudine Le Goff Anne de Pierrepont Annie Raynaud Fatima Ribeiro Fernandes Karine Rigole Yann Syz Emmanuelle Williamson Gaëlle Bois Liliane Petre Pascal Baron Delphine Alexandre

Janick Caurant Marie-Christine Detraz Tristan Douard Nadyne Duriez Bruno Jaouën Allain Le Boudouil Annick Lecuyer Bertrand Le Gall Olivier Le Lamer Gaël Le Saout Jean-Paul Solaro Nathalie Tréhin Franck Geffray Jean Le Bot Fabrice Loher Joëlle Bergeron Paul Cornic

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VILLE DE LORIENT 25

Annexe 2 : Exercice des fonctions de

Conseiller Municipal

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VILLE DE LORIENT 26

La limitation du cumul des mandats Dans le cadre des dispositions législatives en vigueur1 , les élus locaux sont tenus au respect strict des règles suivantes de cumul des mandats :

1. Incompatibilités applicables aux parlementaires. (LO137-1, LO141 , LO151, L0297 Code Electoral)

Un parlementaire ne peut exercer en plus de ses fonctions nationales qu’un seul de ces mandats locaux : • Conseiller régional • Conseil général • Conseiller municipal (commune d’au moins 1.000 habitants) Un parlementaire qui se placerait en situation d’incompatibilité dispose de 30 jours pour choisir le mandat qu’il souhaite conserver. Ce délai de 30 jours commence à courir à partir de la date de l’élection plaçant l’élu en situation d’incompatibilité.

2. Incompatibilités entre mandats locaux et représentant au parlement européen.

Un représentant au Parlement européen ne peut pas cumuler plus d’un mandat local dont notamment : • Conseiller régional • Conseil général • Conseiller municipal (commune d’au moins 1.000 habitants et plus) Dans le cas où l’élu se mettrait en situation d’incompatibilité, il dispose de 30 jours pour choisir quel mandat il souhaite conserver.

3. Incompatibilités entre mandats locaux et entre fonctions exécutives locales. (L46-1

Code Electoral -article L 2122-4 C.G.C.T)

Un élu local, y compris l’exécutif local, ne peut cumuler plus de 2 mandats dont notamment : • Conseiller régional • Conseiller général • Conseiller municipal (quelle que soit la taille de la Commune) Les fonctions exécutives locales sont strictement incompatibles entre elles. L’incompatibilité est automatique et prend fin dès l’élection plaçant la personne dans cette situation, sans condition de délai.

Les structures intercommunales ne sont pas prises en compte dans le dispositif de cumul des mandats en vigueur actuellement. 1 Un projet de loi prévoit l’interdiction du cumul des mandats entre un mandat d’exécutif local et de Parlementaire applicable à partir de 2017

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VILLE DE LORIENT 27

La démission volontaire d’un conseiller municipal

« Les démissions des membres du Conseil Municipal sont adressés au Maire. La démission est définitive dès sa réception par le Maire, qui en informe immédiatement le représentant de l’Etat dans le département » L2121-4 CGCT La démission doit être exprimée dans un document écrit, daté et signé. Sa rédaction ne doit pas laisser de place au doute sur les intentions de son auteur. Si aucunes règles de formes n’est imposée par la loi ou le règlement, il est préférable pour le conseiller démissionnaire de se ménager une preuve de l’envoi et de la réception de la lettre, notamment par l’usage de la lettre recommandé avec accusé de réception. Dès réception, le Maire doit transmettre la lettre au préfet. Le Maire doit s’assurer de la validité matérielle de la lettre de démission, de sa portée. En cas de doute, il peut demander au conseiller de confirmer expressément son intention avant de constater officiellement la réception de la lettre. Dans le cas d’un scrutin de liste, le conseiller démissionnaire est remplacé par le candidat venant immédiatement après le dernier élu de la même liste. La date de prise d’effet de la lettre de démission peut être au jour de sa réception ou à une date ultérieure si le conseiller démissionnaire en décide ainsi.

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VILLE DE LORIENT 28

Démission d’office pour refus de remplir une fonction « Tout membre d’un Conseil Municipal qui, sans excuse valable, a refusé de remplir une des fonctions qui lui sont dévolues par les lois, est déclaré démissionnaire par le Tribunal Administratif. Le refus résulte, soit d’une déclaration expresse adressée à qui de droit ou rendue publique par son auteur, soit de l’abstention persistante après avertissement de l’autorité chargée de la convocation. Le membre démissionnaire ne peut être réélu avant le délai d’un an. » L2121-5 CGCT

1. Les conditions de la démission. Fonction dévolue par les lois : Il s’agit de fonctions prévues par un texte législatif ou règlementaire. A titre d’exemple, il découle implicitement de la jurisprudence que le refus d’accepter un poste d’adjoint pourrait être considéré comme un refus de remplir une fonction dévolue par la loi. Le refus de remplir une fonction ne peut être constaté que dans deux cas prévus par le texte :

• Déclaration expresse de refus : La déclaration doit être adressée à l’autorité compétente pour demander à un conseiller de remplir la fonction en cause. Le plus souvent, le Maire. Elle peut aussi être rendue publique, c’est-à-dire portée à la connaissance des habitants d’une commune.

• Abstention persistante après avertissement : L’avertissement doit être formulé par l’autorité chargée de la convocation. En l’absence d’avertissement, l’abstention persistante même constatée ne pourrait pas donner lieu à une démission d’office.

Validité de l’excuse : L’appréciation par le juge se fait au cas par cas. Il convient cependant pour le conseiller municipal de prévenir le plus tôt possible l’autorité compétente et de fournir, dans la mesure du possible, des justificatifs

2. La procédure et les effets de la démission d’office. « Dans les cas prévus à l’article L2121-5, la démission d’office des membres des conseils municipaux est prononcé par le Tribunal Administratif. Le Maire, après refus constaté dans les conditions prévues par l’article L2121-5, saisit dans le délai d’un mois, à peine de déchéance, le Tribunal Administratif. Faute d’avoir statué dans le délai fixé par l’alinéa précédent, le Tribunal Administratif est dessaisi. Le greffier en chef en informe le Maire en lui faisant connaître qu’il a un délai d’un mois, à peine de déchéance, pour saisir la Cour Administrative d’Appel. Lorsque le tribunal Administratif prononce la démission d’un conseiller municipal, le greffier en chef en informe l’intéressé en lui faisant connaître qu’il a un délai d’un mois pour se pourvoir devant la Cour Administrative d’Appel. La contestation est instruite et jugée sans frais par la Cour Administrative d’Appel dans le délai de 3 mois. » R2121-5 CGCT Le Maire décide seule de l’opportunité de saisir le juge administratif. Ce n’est pas une action intentée au nom de la commune. Il dispose d’un mois à partir de la constatation du refus, soit par déclaration expresse de refus soit après avoir constaté la persistance de l’abstention après avertissement.

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Si le tribunal prononce la démission d’office, le conseiller en cause dispose d’un mois pour faire appel. Le délai de 3 mois laissé à la Cour administrative d’appel pour juger n’est pas sanctionné. Ce contentieux est un contentieux de pleine juridiction non rattaché au contentieux des élections municipales. Comme la démission volontaire, la démission d’office crée une vacance dans l’effectif du Conseil Municipal. Le conseiller « démissionnaire d’office » ne peut plus siéger aux séances du Conseil dès la notification du jugement. La démission d’office s’accompagne d’une période d’inéligibilité d’un an.

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Inéligibilité ou incompatibilité postérieure à l’élection « Tout conseiller municipal qui, pour une cause survenue postérieurement à son élection, se trouve dans un des cas d'inéligibilité prévus par les articles L. 230, L. 231 et L. 232 est immédiatement déclaré démissionnaire par le préfet, sauf réclamation au tribunal administratif dans les dix jours de la notification, et sauf recours au Conseil d'État, conformément aux articles L. 249 et L. 250. Lorsqu'un conseiller municipal est déclaré démissionnaire d'office à la suite d'une condamnation pénale définitive prononcée à son encontre et entraînant de ce fait la perte de ses droits civiques et électoraux, le recours éventuel contre l'acte de notification du préfet n'est pas suspensif. » L236 Code Electoral « Tout conseiller municipal qui, pour une cause survenue postérieurement à son élection, se trouve dans un des cas d'incompatibilité prévus par les articles L. 46, L. 237, L. 237-1 et L. 238, est immédiatement déclaré démissionnaire par le préfet, sauf réclamation au tribunal administratif dans les dix jours de la notification, et sauf recours au Conseil d'Etat, conformément aux articles L. 249 et L. 250. Toutefois, l'élu qui se trouvera dans un des cas d'incompatibilité prévus au quatrième alinéa de l'article L. 238 ci-dessus occupera ses fonctions jusqu'au renouvellement du conseil intéressé. » L239 Code Electoral

1. Conditions de fond. Cause survenue postérieurement : Les causes survenues antérieurement à l’élection ne sont pas prises en compte par le juge administratif et relèvent uniquement du juge électoral. Dans le cas où le conseiller a fait l’objet d’une condamnation pénale ayant pour conséquence de le rendre inéligible, la date retenue est la date à laquelle la condamnation a été prononcée. Lorsque l’inéligibilité ou l’incompatibilité résulte de circonstances de faits, celles-ci doivent être bien établies. Lorsqu’elle résulte d’un jugement, celui doit avoir un caractère définitif. Causes d’inéligibilité ou d’incompatibilité : il s’agit des causes prévues par le code électoral. Certaines causes ne concernent que le Maire et les adjoints et ne peuvent pas être étendues à l’ensemble des conseillers municipaux. Par ailleurs, les articles du code ne présentent pas un caractère limitatif. Toute cause d’inéligibilité donne lieu à démission d’office même si elle ne figure pas dans le Code Electoral. Exemple de causes d’inéligibilité :

• Individus privés de droits civils (L230 Code Electoral) • Majeurs protégés sous tutelle ou curatelle (L230 Code Electoral)

Exemple de cause d’incompatibilité :

• Exercer des fonctions de préfet (L237 Code Electoral) • Etre salarié du CCAS de la commune où le conseiller est élu. (L237-1 Code

Electoral) Rôle du préfet : Quand une inéligibilité résulte d’une condamnation pénale, le préfet prononce la démission dès lors que le juge pénal a prononcé la peine. Selon une jurisprudence constante du Conseil d’Etat, lorsque l’inéligibilité découle de plein droit de la condamnation principe, le préfet a seulement à prendre acte de la condamnation pour en déduire que l’inéligibilité existe et prononcer la démission d’office. C’est donc une compétence liée.

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VILLE DE LORIENT 31

Annexe 3 : Statut des élus locaux

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VILLE DE LORIENT 32

L’ordre du tableau « Après le maire, prennent rang, dans l'ordre du tableau, les adjoints puis les conseillers municipaux.

Sous réserve du dernier alinéa de l'article L. 2122-10, les adjoints prennent rang selon l'ordre de leur élection et, entre adjoints élus sur la même liste, selon l'ordre de présentation sur la liste.

En ce qui concerne les conseillers municipaux, l'ordre du tableau est déterminé, même quand il y a des sections électorales :

1° Par ancienneté de leur élection, depuis le dernier renouvellement intégral du conseil municipal ;

2° Entre conseillers élus le même jour, par le plus grand nombre de suffrages obtenus ;

3° Et, à égalité de voix, par priorité d'âge» L2121-1 CGCT

L’ordre du tableau établit le rang dans lequel les adjoints doivent siéger au Conseil Municipal Il a aussi pour rôle de déterminer quel adjoint doit assurer la suppléance du Maire en cas d’absence ou d’empêchement de ce dernier. L’ordre du tableau résulte de l’ordre chronologique de la nomination des adjoints c’est à dire des scrutins successifs par lesquels le Conseil Municipal vote pour les élire. Les conseillers municipaux et les adjoints ne figurent pas sur le même tableau et bénéficient d’un régime particulier en cas de vacance.

• Les adjoints : Si un adjoint démissionne ou que le Conseil Municipal n’est pas complet, il est procédé à une nouvelle élection par un scrutin uninominal. (L2122-8) En vertu de l’article L2122-10, le Conseil Municipal peut décider que le nouvel adjoint prendra place au rang occupé par son prédécesseur. A défaut, il se placera à la fin du tableau.

• Les conseillers municipaux : Le suivant de liste est appelé à venir siéger comme conseiller.

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VILLE DE LORIENT 33

Les Autorisations d’absence et crédits d’heures

1. Les autorisations d’absence. « L'employeur est tenu de laisser à tout salarié de son entreprise membre d'un conseil municipal le temps nécessaire pour se rendre et participer :

1° Aux séances plénières de ce conseil ; 2° Aux réunions de commissions dont il est membre et instituées par une délibération du conseil municipal ; 3° Aux réunions des assemblées délibérantes et des bureaux des organismes où il a été désigné pour représenter la commune.

Selon des modalités fixées par un décret en Conseil d'Etat, l'élu municipal doit informer l'employeur de la date de la séance ou de la réunion dès qu'il en a connaissance. L'employeur n'est pas tenu de payer comme temps de travail le temps passé par l'élu aux séances et réunions précitées. » L2123-1 CGCT Ces dispositions sont applicables dans la mesure où le conseiller municipal ne peut pas bénéficier de dispositions plus favorables. Le bureau municipal a été assimilé à une commission par la Cour de cassation. « Afin de bénéficier du temps nécessaire pour se rendre et participer aux séances et réunions visées à l'article L. 2123-1, l'élu membre d'un conseil municipal, qui a la qualité de salarié, informe son employeur par écrit, dès qu'il en a connaissance, de la date et de la durée de la ou des absences envisagées. » R2123-1 CGCT Les dispositions de l'article R. 2123-1 sont applicables, lorsqu'ils ne bénéficient pas de dispositions plus favorables, aux fonctionnaires régis par les titres Ier à IV du statut général de la fonction publique, ainsi qu'aux agents contractuels de l'Etat, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics administratifs qui exercent des fonctions publiques électives R2123-2 CGCT L’obligation d’information posée par l’article R2123-1 est une formalité indispensable.

2. Le crédit d’heures. « Indépendamment des autorisations d'absence dont ils bénéficient dans les conditions prévues à l'article L. 2123-1, les maires, les adjoints et les conseillers municipaux ont droit à un crédit d'heures leur permettant de disposer du temps nécessaire à l'administration de la commune ou de l'organisme auprès duquel ils la représentent et à la préparation des réunions des instances où ils siègent. » L2123-2 al.1 Comme pour les autorisations d’absence, ces dispositions ne s’appliquent que si l’élu ne bénéficie pas de dispositions plus favorables. Le crédit d’heures forfaitaire et trimestriel est fixé par référence à la durée hebdomadaire légale du travail et varie en fonction du nombre d’habitants de la Commune. En l’état actuel des textes en vigueur, ce crédit d’heures par trimestre, pour la Ville de Lorient, est de 140

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VILLE DE LORIENT 34

heures pour le Maire, les adjoints et conseillers délégués et de 35 heures pour les Conseillers municipaux. Dans des cas précis énumérés par l’article L2123-22 du CGCT, une majoration du crédit d’heures est possible dans la limite de 30% par élu. Elle doit être votée par le Conseil Municipal. Les heures non utilisées ne sont pas reportables. En cas de travail à temps partiel, le crédit d’heures est réduit au prorata du rapport entre les horaires inscrits au contrat de travail et la durée légale du travail. « Afin de bénéficier du crédit d'heures prévu à l'article L. 2123-2, l'élu membre d'un conseil municipal informe son employeur par écrit trois jours au moins avant son absence en précisant la date et la durée de l'absence envisagée ainsi que la durée du crédit d'heures à laquelle il a encore droit au titre du trimestre en cours. » R2123-3 CGCT Des aménagements particuliers sont prévus par les textes pour les enseignants. Le temps global utilisé ne peut pas dépasser la moitié de la durée légale du travail pour une année civile.

3. Protection des élus. « Aucun licenciement ni déclassement professionnel, aucune sanction disciplinaire ne peuvent être prononcés en raison des absences résultant de l'application des dispositions des articles L. 2123-1, L. 2123-2 et L. 2123-4 sous peine de nullité et de dommages et intérêts au profit de l'élu. La réintégration ou le reclassement dans l'emploi est de droit. Il est interdit à tout employeur de prendre en considération les absences visées à l'alinéa précédent pour arrêter ses décisions en ce qui concerne l'embauche, la formation professionnelle, l'avancement, la rémunération et l'octroi d'avantages sociaux. » L2123-8 CGCT Le temps d’absence est assimilé à une durée de travail effective pour la détermination de la durée de congés payés et au regard de tous les droits découlant de l’ancienneté. (L2123-7 CGCT)

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La réparation des dommages accidentels « Les communes sont responsables des dommages résultant des accidents subis par les maires, les adjoints et les présidents de délégation spéciale dans l'exercice de leurs fonctions. » L2123-31 CGCT « Les communes sont responsables des dommages subis par les conseillers municipaux et les délégués spéciaux lorsqu'ils sont victimes d'accidents survenus soit à l'occasion de séances des conseils municipaux ou de réunions de commissions et des conseils d'administration des centres communaux d'action sociale dont ils sont membres, soit au cours de l'exécution d'un mandat spécial. » L2123-33 CGCT

1. Les conditions de la responsabilité. « Dans l’exercice de leurs fonctions » : L’activité de l’élu doit correspondre à une mission mise à sa charge par la loi. L’accident ne doit pas être lié à un fait personnel détachable de l’exercice des fonctions. Les accidents dits « de trajet » entre le domicile et le lieu de travail ont été rattaché à la notion d’exercice des fonctions. Cependant, le Conseil d’Etat a posé quelques conditions :

• L’accident doit s’est produit sur un trajet direct. • Le déplacement doit présenter un caractère nécessaire. • Aucune affaire personnelle ne doit avoir été traitée durant le trajet.

Les conseillers municipaux : La Collectivité qu’ils représentent est responsable des dommages qu’ils peuvent subir lorsqu’ils sont victimes d’accident survenus soit à l’occasion des séances du Conseil Municipal ou de réunion de Commission dont ils sont membres, soit au cour de l’exécution d’un mandat spécial. Dans le cas des séances du Conseil ou de Commission, le conseiller doit avoir été convoqué. Par ailleurs, il doit être personnellement membre de la Commission. Dans le cas du mandat spécial, il faudra établir la preuve de l’existence du mandat et le lien direct entre le mandat et l’accident. La faute de la victime : Les règles de la responsabilité sans faute de l’administration sont appliquées. Ainsi, la faute de la victime peut exonérer la Collectivité de toute ou partie de sa responsabilité.

2. Le dommage réparé. Sont applicables les règles générales de la responsabilité de la puissance publique relatives aux modalités de la réparation. Ne sont réparés que les préjudices ayant un lien direct et nécessaire avec l’exercice des fonctions.

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Information sur les situations de conflits d’intérêts 1/ LE CONFLIT D’INTERÊTS, une nouvelle notion Le décret n°2014-90 du 31 janvier 2014 est venu définir les conditions d’application de l’article 2 de la loi du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique qui dispose que : Constitue un conflit d'intérêts toute situation d'interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer l'exercice indépendant, impartial et objectif d'une fonction. S’agissant des titulaires de fonctions électives locales, le décret distingue selon que l’intéressé est l’exécutif local ou qu’il a reçu délégation d’attributions : - S’agissant des élus à la tête d’un exécutif local, lorsqu’ils estiment se trouver en situation de conflit d’intérêts, qu’ils agissent en vertu de leurs pouvoirs propres ou par délégation de l’organe délibérant, ils doivent prendre un arrêté mentionnant la teneur des questions pour lesquelles ils estiment de ne pas faire usage de leurs attributions et désignent la personne chargée de les suppléer pour le traitement de l’affaire. Dans ce cas précis, les élus ne peuvent adresser aucune instruction à leur délégataire. - S’agissant des élus ayant reçu délégation d’attributions, lorsqu’ils estiment se trouver en situation de conflit d’intérêts, ils doivent en informer par écrit le délégant et préciser la teneur des questions pour lesquelles ils estiment ne pas devoir exercer leurs compétences. Un arrêté du délégant détermine en conséquence les questions pour lesquelles la personne intéressée doit s’abstenir d’exercer ses compétences. L'établissement et la publication d'une déclaration d'intérêt constituent également l'élément central du nouveau dispositif de prévention des conflits d'intérêts. La loi n°2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique a instauré de nouvelles obligations pour les élus. Au cœur de la loi sur la transparence de la vie publique, l’obligation de transmettre une déclaration d’intérêt et une autre de patrimoine, est entrée en vigueur le 28 décembre 2013 (cf. décret n° 2013-1212 du 23 décembre 2013). En ce qui concerne les communes, sont notamment concernés par cette obligation :

- Le maire d’une commune de plus de 20 000 habitants - Les présidents ou directeurs généraux des sociétés et autres personnes morales, quel que soit

leur statut juridique, dont le chiffre d'affaires annuel, au titre du dernier exercice clos avant la date de nomination des intéressés, dépasse 750 000 €, dans lesquelles une collectivité territoriale détient, directement ou indirectement, plus de la moitié du capital social.

Les modèles de déclaration sont présentés aux annexes du décret n° 2013-1212 du 23 décembre 2013.

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2/ LA NOTION DE CONSEILLER INTERESSE La notion de conseiller intéressé est définie par l'article L 2131-11 du code général des collectivités territoriales (CGCT). Cette notion renvoie à la question de la légalité de la délibération du conseil municipal. Ainsi « sont illégales les délibérations auxquelles ont pris part un ou plusieurs membres du conseil intéressés à l'affaire qui en fait l'objet, soit en leur nom personnel, soit comme mandataires ». La simple présence du conseiller municipal ne suffit pas à remettre en cause la légalité de la délibération du conseil municipal. Le juge administratif vérifie si la participation de l'élu a été de nature à lui permettre d'exercer une influence sur le résultat du vote. Les précautions à prendre pour éviter l’illégalité des délibérations auxquelles un conseiller est intéressé.

Il est au moins conseillé à l’élu possédant un intérêt à l’affaire : - de sortir de la salle au moment du vote de la délibération, afin de ne pas influencer les autres conseillers, - de ne pas prendre une part active aux réunions préparatoires à la délibération, - de ne pas être rapporteur du projet qui va donner lieu à la délibération. S’agissant des élus mandataires des Collectivités Territoriales au sein des Sociétés d’Economie Mixtes Locales, il convient toutefois de préciser que l’article L1524-5 du CGCT prévoit que « les élus locaux agissant en tant que mandataires des collectivités territoriales ou de leurs groupements au sein du conseil d'administration ou de surveillance des sociétés d'économie mixte locales et exerçant les fonctions de membre ou de président du conseil d'administration, de président-directeur général ou de membre ou de président du conseil de surveillance, ne sont pas considérés comme étant intéressés à l'affaire, au sens de l'article L. 2131-11, lorsque la collectivité ou le groupement délibère sur ses relations avec la société d'économie mixte locale. Toutefois, ils ne peuvent pas participer aux commissions d'appel d'offres ou aux commissions d'attribution de délégations de service public de la collectivité territoriale ou du groupement lorsque la société d'économie mixte locale est candidate à l'attribution d'un marché public ou d'une délégation de service public»

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3/ LA PRISE ILLEGALE D’INTERÊTS La prise illégale d’intérêt est le fait, pour une personne investie d’un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver, directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement. Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende (cf. article 432-12 du code pénal) Le juge pénal n'examine pas la légalité de la délibération mais l'existence des éléments matériel et moral constitutifs de l'infraction : • L'élément intentionnel Le caractère intentionnel de la prise illégale d'intérêt est caractérisé dès lors que l'auteur a accompli sciemment l'élément matériel du délit. • L’élément matériel du délit

Cet élément repose sur deux notions distinctes :

- celle, de surveillance, d’administration, de liquidation ou de paiement d’une entreprise ou opération, qui vise tant les personnes disposant d’un pouvoir de décision que celles qui ne disposent que d’un pouvoir d’influer sur le contenu de la décision à prendre. La surveillance peut consister, pour des élus, dans le cadre de leurs attributions, en de simples pouvoirs de préparation, proposition ou présentation de rapports ou d’avis en vue de la prise de décisions par d’autres personnes.

- celle, de « l’intérêt quelconque » pris, reçu ou conservé dans l’opération ou l’entreprise concernée, qui peut être direct ou indirect. Il peut s’agir d’un bénéfice matériel, c’est-à-dire de la perception directe ou indirecte d’avantages pécuniaires ou matériels, telle par exemple que des travaux confiés à une entreprise dans laquelle l’élu local est actionnaire et comptable (CA Toulouse, 7 oct. 1999,). Mais il peut aussi s’agir d’un bénéfice d’ordre moral qu’un élu tirerait, pour son image ou sa carrière, d’une délibération attribuant une subvention à une association dans laquelle il assume un pouvoir particulier (Crim. 5 nov. 1998 et 29 septembre 1999). Par conséquent, en l’état actuel des textes et de la jurisprudence, le simple fait pour un élu de présider, non pas à titre personnel mais ès qualités, une association remplissant des missions d’intérêt général, suffit à constituer le délit de prise illégale d’intérêts dès lors qu’il a participé directement ou indirectement, que ce soit par une procuration en blanc ou simple avis, à la préparation ou au vote d’une délibération lui accordant une quelconque aide matérielle. De la même manière, en l’absence de précision par le juge pénal, il semble prudent pour les élus mandataires d’une Société d’Economie Mixte Locale de ne pas prendre part à la délibération attribuant un marché ou une Délégation de Service Public à un SEML.

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VILLE DE LORIENT 39

Annexe 4 : Le droits des habitants

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VILLE DE LORIENT 40

Le droit à l’information des habitants

Article L2141-1 du CGCT :

« Le droit des habitants de la commune à être informés des affaires de celle-ci et à être consultés sur les décisions qui les concernent, indissociable de la libre administration des collectivités territoriales, est un principe essentiel de la démocratie locale. Il s'exerce sans préjudice des dispositions en vigueur relatives notamment à la publicité des actes des autorités territoriales ainsi qu'à la liberté d'accès aux documents administratifs »

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VILLE DE LORIENT 41

Le référendum local

1. Initiative et objet du référendum. « L’assemblée délibérante d’une collectivité territoriale peut soumettre à référendum local tout projet de délibération tendant à régler une affaire de la compétence de la collectivité ». LO1112-1 CGCT « L’exécutif d’une collectivité territoriale peut seul proposer à l’assemblée délibérante de cette collectivité de soumettre à référendum local tout projet d’acte relevant des attributions qu’il exerce au nom de la collectivité, à l’exception des projets d’acte individuel. » LO1112-2 CGCT Le référendum ne vise pas les compétences exercées au nom de l’Etat. Aux termes de l’article L1112-3, l’assemblée doit adopter dans une même délibération les modalités d’organisation du référendum, fixer le jour du scrutin et convoquer les électeurs.

2. Les limites du référendum. L’article L1112-3 pose de nombreux délais pour encadrer l’usage du référendum. Une fois la délibération fixant les modalités d’organisation et de tenue du scrutin adoptées, la délibération doit être transmise sous 8 jours au représentant de l’Etat. Ce dernier dispose de 10 jours pour exercer son déféré. Il peut assortir son recours d’une demande de suspension de la délibération. Le Président du Tribunal Administratif statue en premier et dernier ressort dans un délai de 1 mois sur la demande du préfet. Si la délibération est susceptible de compromettre l’exercice d’une liberté publique, le juge statue dans un délai de 48 heures. La consultation doit intervenir au moins 2 mois après la transmission au représentant de l’Etat. Par ailleurs, il n’est pas possible d’organiser un référendum dans les 6 mois qui précèdent le renouvellement des membres de l’assemblée délibérante de la collectivité. Il est aussi interdit d’organiser un référendum en période de campagne électorale nationale ou locale. Deux référendums locaux ne peuvent être organisés dans un délai inférieur à 1 an. L’article L1112-6 prévoit que la délibération est caduque en cas de dissolution de l’assemblée délibérante, de démission de tous ses membres ou d’annulation de l’élection.

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La consultation des électeurs « Les électeurs d'une collectivité territoriale peuvent être consultés sur les décisions que les autorités de cette collectivité envisagent de prendre pour régler les affaires relevant de la compétence de celle-ci. La consultation peut être limitée aux électeurs d'une partie du ressort de la collectivité, pour les affaires intéressant spécialement cette partie de la collectivité.» L1112-15 CGCT « Dans une commune, un cinquième des électeurs inscrits sur les listes électorales …peuvent demander à ce que soit inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée délibérante de la collectivité l'organisation d'une consultation sur toute affaire relevant de la décision de cette assemblée. » L1112-16 CGCT

1. L’initiative et l’objet de la consultation. L’initiative relève de la seule assemblée délibérante. Si l’article L1112-16 permet à un cinquième des électeurs de demander à ce que soit inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée l’organisation d’une consultation, seule l’assemblée décide. L’objet de la consultation doit entrer dans le champ des compétences de la commune. Il doit correspondre à une véritable décision que peut prendre la commune. La commune ne peut pas consulter les électeurs sur quelque chose impactant son territoire mais sur lequel elle n’aurait aucun pouvoir de décision. Il n’est pas non plus possible de consulter les électeurs sur une décision qui aurait déjà été prise.

2. L’organisation et le financement de la consultation. De nombreuses dispositions spécifiques au référendum local ont été étendues aux consultations. Dans l’année, un électeur ne peut signer qu’une seule demande tendant à l’organisation d’une consultation par collectivité territoriale. Comme pour les référendums locaux, il n’est pas possible d’organiser une consultation dans les 6 mois qui précèdent le renouvellement de l’assemblée délibérante. Il n’est pas possible d’organiser une consultation qui interfèrerait avec une élection ou une autre consultation locale ou nationale. « L’assemblée délibérante de la collectivité territoriale arrête le principe et les modalités d’organisation de la consultation. Sa délibération indique expressément que cette consultation n’est qu’une demande d’avis. Elle fixe le jour du scrutin et convoque les électeurs.» L1112-17 CGCT La délibération doit être transmise au représentant de l’Etat 2 mois au moins avant la date du scrutin. Celui-ci disposera d’un délai de 10 jours pour saisir le tribunal administratif dans le cas où il jugerait la délibération illégale. (L1112-17 CGCT)

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S’agissant du financement de cette consultation, les dépenses liées à l’organisation de la consultation des électeurs constituent une dépense obligatoire de la collectivité territoriale qui l’a décidée.

3. Les résultats de la consultation.

« Les électeurs font connaître par oui ou par non s'ils approuvent le projet de délibération ou d'acte qui leur est présenté. Après avoir pris connaissance du résultat de la consultation, l'autorité compétente de la collectivité territoriale arrête sa décision sur l'affaire qui en a fait l'objet. » (L1112-20 CGCT)