Se préparer efficacement aux épreuves orales

Au programme : 1. le déroulé de la semaine des oraux 2. la visite de la bibliothèque + les ouvrages que vous trouverez en bibliothèque 3. le tirage du sujet : les types de sujet et la liste des sujets donnés depuis 3 ans

les 15 mn de réflexion 4. les 30mn en bibliothèque 5. la partie scientifique 6. la transposition pédagogique 7. connaître tous les programmes (eduscol ma bible) 8. l'oral comment aborder le sujet 9. les types de plans "pratiques" par sujet 10. les questions avec le jury 11. le temps entre les 2 épreuves 12. les sujets d'oraux de géo sur mers et océans/Sp 13. Les sujets d'oraux d'antique/de contemporaine 14. Pour finir : comment travailler les oraux en groupe : les concepts, les sujets, les

entrainements

1. Le déroulé de la semaine des oraux

- J1 pour le trajet (7h de voiture au minimum) donc covoiturer si possible pour ne pas être trop

fatigués et partager les frais (remboursement 2nde classe SNCF). Attention au train retard – grève etc... et au

changement à Paris + coût même si on peut un peu réviser, c’est bcp de stress.

- J2 : visite de la bibliothèque 17h-19h se familiariser avec la disposition des ouvrages (le

plan) et les ouvrages présents. Attention : pas le droit d’avoir sa liste à cocher. On peut avoir une feuille de papier blanc

A4 et un stylo (pas d’appui). Se munir de sa CNI Passeport + convocation.

-J 3 : tirage du sujet et passage de l’oral

-J4 : repos obligatoire, balade pour se détendre

- J5 : on se remobilise pour le 2nd oral vu qu’on sait sur quoi on va tomber (révision des programmes)

- J6 passage du 2nd oral

-J7 retour en voiture le lendemain car il est dangereux de se faire 7h de voiture après une journée d’oral très

stressante et fatigante.

Pour l’oral, on est convoqué selon l’ordre alphabétique. Attendez vous à passer même

un dimanche, ou un jour férié. Organisez vous avec des collègues de la même

académie qui ont un nom proche du votre. Si vous passez en 1ier un dimanche, vous

n’aurez pas la possibilité de voir d’autres oraux ni même de connaître les noms de votre

1ier jury. Vous avez la possibilité (question qu’équité) de demander le nom des

membres de votre jury.

Anecdote : J’ai demandé à connaître les noms de mon jury. J’avais préalablement

recherché les noms après la publication de la composition des membres du jury .

CONNAITRE LES MEMBRES DU JURY

http://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98465/composition-jurys-2017.html

Visite de la BIBLIOTHEQUE J2

Couloir avec les cartes et les Doc Photo et les manuels

On saute en 1ier sur la Doc Photo, Atlas autrement + Dico de géo puis un manuel de secondaire!

Stratégie de la visite en bibliothèque

Le jour de la visite (17h30-19h15), uniquement la veille de chacun de ses oraux (J-1 et J3) donc 2 visites de 1h45. On a le droit uniquement à une feuille blanche et un stylo. C’est un peu ridicule car on finit par écrire vraiment petit … Si on est organisé, on a préparé une liste d’ouvrages de référence. On met à profit les 2 visites et on reste jusqu’au bout. On pourra comparer avec sa liste d’ouvrages de référence à l’hôtel. Ensuite, on regarde les ouvrages récents et les ouvrages qui sont sur la tranche en histoire et qu’on aura du mal à repérer le jour J. On note les plus récents. Autant vous dire que de nombreux ouvrages sont aussi vieux que moi surtout en géographie et que depuis 35 ans la géographie du monde a un peu changé. Si on s’est partagé une partie du temps avec des collègues pour noter des ouvrages dans des salles différentes, on peut échanger dessus. Cela permet d’ancrer un peu les choses en discutant dessus après.

Ce que vous trouverez en Bibliothèque Guidée par cela, et par la visite effectuée la veille, la recherche au sein du fonds documentaire des ouvrages utiles en 1 heure (max), sera facilitée. Rappelons qu’on peut alors se procurer :

1 carte murale, - 2 manuels du secondaire, - 5 ouvrages autres, - 2 dossiers de la Documentation Photographique, - des diapositives et cartes topographiques à différentes échelles. On constate cette année encore que des instruments de travail fort utiles semblent mal connus : les TDC n’y sont pas, les encyclopédies et dictionnaires spécialisés, les annuaires statistiques de l’INSEE (Tableaux de l’économie française, annuaire statistique de la France…) complètement inutilisables et vieux ou les Images économiques du monde, nécessaires pour actualiser les chiffres, les atlas (par exemple les 14 volumes de l’Atlas de France), et surtout les atlas autrement indispensables, les livres d’art… Il est exclu de fonder tout son travail sur les seuls manuels du secondaire ; les ouvrages de fond enrichissent la réflexion et comportent des documents susceptibles de nourrir tant l’exposé scientifique que la partie pédagogique. Le candidat doit éviter aussi de se perdre dans une bibliographie scientifique qu’il ne maîtriserait pas, au risque de proposer un plan alambiqué ou trop partiel. La recherche dans le fonds documentaire sera efficace si elle suit une ligne directrice méditée précédemment.

On booste son appariteur! On lui demande immédiatement les ouvrages qui ne sont plus disponibles ou les photocopies à faire si on veut les revoir avant 1h car après c’est la queue.

Faites vous préciser comment ça marche par le président du jury présent dans la salle la veille de la visite. Vous ne trouverez pas 2 personnes le jour J qui vous diront la même chose et tout va dépendre de vos qualités de persuasion et votre aplomb face à votre appariteur …

TIMING réel de l’épreuve 5h

Oh: Tirage du sujet (hors temps de préparation) Comment ça se passe quand je tire mon sujet? 15mn: Quart d’heure de réflexion en salle avec dictionnaire et programmes ORAL Le quart d’heure réflexe 40-45 mn : descente en bibliothèque, visite pour récupérer vos ouvrages et remontée en salle : essayez d’y passer le moins de temps possible ! 3h50-3h55 : temps réel de préparation pour votre partie scientifique et pédagogique ORAL Timing du travail au retour de la bibliothèque 10mn : on se rend dans le couloir ou dans l’annexe devant sa salle et on passe aux WC. On mange un bout et on boit un coup.

15′ rédaction de l’introduction avec le plus grand soin pour asseoir d’emblée l’assurance du propos. On fait de vraies phrases (ça permet d’éviter les heu…) et on découpe et agrafe les définitions qu’on a rédigé dans le quart d’heure de réflexion. 15′ choix des documents, environ un par partie, et éventuellement demande de photocopies ou de reproduction sur transparents ; 3 x 30′ pour chacune des trois parties 15′ conclusion et rédaction de la bibliographie qui sera soumise au jury (1 exemplaire suffit) Attention demander les photocopies à ce moment au plus tard. 1h’ transposition pédagogique qui pourra être éventuellement ensuite découpée et insérée dans l’exposé, ou trouver sa place à la fin.

TIMING réel de l’épreuve

3. le tirage du sujet : J3 TIRAGE DU SUJET : hors décompte de votre temps de préparation La secrétaire générale vient vous chercher dans le couloir à l’entrée où vous attendez à l’heure de votre convocation avec votre copie d’écran et votre carte d’identité. Si vous êtes convoqué à 8h, vous tirez à 8h30 Elle vous réexplique comment ça va se passer et vous accueille avec une extrême bienveillance. Elle fait l’appel et vérifie pour le 1ier comme pour le 2nd passage sur quel niveau (collège ou lycée) vous serez interrogé (précisé sur votre convocation). En fonction de votre 1ier oral, on vous fera repréciser dans quelle discipline. Si vous êtes tombé en géo pour le 1ier oral, ce sera forcément histoire pour le 2nd. Vous montez tous (15 candidats environ en même temps) dans un couloir par un petit escalier. Vous attendez en rang qu’on vous appelle dans le couloir. Vous êtes divisés en 2 groupes de tirage. Là, le stress monte et on ne peut pas faire autrement… On respire!

Découverte du sujet Zen : on respire ! Vous entrez dans une salle où des personnes prennent place derrière des bureaux en U. Vous vous rangez en ligne selon l’ordre d’appel face à eux. Chaque personne derrière un bureau vous appelle par votre nom. Vous allez vous placer face à cette personne. Vous tirez un des deux papiers face à vous et vous le lisez sans tomber dans les pommes! Vous complétez la fiche navette qui sera remise à votre jury, en recopiant votre sujet. Cela permet de ne pas se planter dès le début sur l’intitulé et bien le mémoriser. Vous retournez à votre place dans le rang, avant de sortir, quand tout le monde a tiré dans votre groupe. A la sortie, on vous attribue un appariteur et vous reprenez votre sac avant de monter en salle de préparation où le décompte commence. Le dimanche, pour les 1ier candidats, c’est souvent un peu moins calé. Vous avez un appariteur pour plusieurs car tous ne sont pas rodés. Ce n’est pas grave. Faites votre vie. A eux de suivre ! Pour ceux qui n’ont pas été appelé la 1ière fois, vous entrez quand les autres montent en salle. Pour le 2nd oral, ce sera l’inverse, les 1ier tireront en dernier.

les types de sujets donnés depuis 3 ans

Liste sur polycopié des sujets donnés. Des exemples Le printemps des peuples 1848 Bismarck Le régime hitlérien Londres ville mondiale Les ressources halieutiques dans le monde Tensions et conflits liés à l’eau dans le monde

Les 15 1ières minutes de réflexion en salle

« Dans le quart d’heure qui suit le tirage, le candidat ne doit pas donner la priorité à la recension hâtive des ouvrages dont il aura besoin, mais bien plutôt à l’analyse de son sujet, de façon à sélectionner les publications utiles en fonction d’une problématique claire, sur le double plan scientifique et didactique. Quiconque aura mené dans l’année le travail décrit précédemment y parviendra aisément. » (Rapport 2006) « Le jury rappelle, enfin, que dans chaque salle de préparation le candidat dispose de dictionnaires usuels et des textes des programmes » (Rapport 2008)

Bon à savoir : en salle de préparation et en bibliothèque

En salle de préparation , il y a le Dictionnaire de géographie de Roger BRUNET qui est aussi en bibliothèque en plusieurs exemplaires. Pourquoi n’y a-t-il pas plusieurs exemplaires en salle de préparation? Je suis sûre que sachant cela personne ne l’emprunte en bibliothèque (en plus il est un peu vieux).

Il y a aussi le LEVY et LUSSAULT que je ne trouve pas du tout pratique…

Grande question : pourquoi y-a-t-il des dictionnaires de géographie et pas d’histoire ? J’aurai aimé trouver les mots de l’historien de N. OFFENSTADT au moins en salle de préparation. En revanche, en bibliothèque, vous avez en histoire l’Encyclopédie Universalis et v

Lire le sujet avant le Brain-storming

On vous fait monter l’escalier pour vous rendre en salle de préparation où pendant 15mn vous allez réfléchir à votre sujet sans ressources ou presque. Que fait-on pendant ces 15 minutes pour ne pas se planter et partir sur un hors sujet et pour préparer sa descente en bibliothèque? C’est un moment crucial qui détermine vraiment l’orientation de votre oral et sa préparation. Il faut savoir minute par minute quoi faire!

Définir CHAQUE MOT DE VOTRE SUJET. On écrit lisiblement et proprement absolument tout sans coller au bord de la feuille et en aérant. Comme cela on pourra découper les définitions et les agrafer dans son travail final dans l’introduction. On découpe en gros après 1h30 de lecture ses différents morceaux et on les place dans son plan. Ensuite, on essaye de mettre la main en géographie sur les Dictionnaires de géographie ou

Les mots de la géographie de BRUNET. S’ils sont pris, on fait savoir qu’on le veut

à son appariteur, et on fonce sur les programmes dans des pochettes près du bureau

des appariteurs et on recopie les intitulés et consignes au propre pour pouvoir les insérer plus tard dans sa transposition pédagogique. Ensuite, on fait son brainstorming …

Dans le quart d’heure qui suit le tirage, le candidat ne doit pas donner la priorité à la recension hâtive des

ouvrages dont il aura besoin, mais bien plutôt à l’analyse de son sujet, de façon à sélectionner les publications utiles en fonction d’une problématique claire, sur le

double plan scientifique et didactique. Quiconque aura mené dans l’année le travail décrit précédemment y

parviendra aisément. » (Rapport 2006)

Le quart d’heure réflexe 1ier réflexe : définir les termes : les dicos, c’est fait! Attention on définit en donnant l’acception la plus large possible : ne pas enfermer le sujet dès le début! Définir le réseau notionnel : mots associés 2ème réflexe : bornage du sujet (on le considère dans son acception la plus large possible) en histoire : penser à mettre des faits, des acteurs, des lieux, des dates en géographie : penser aux échelles, acteurs, aux lieux, espaces… Qui : les acteurs Où : l’espace, lieux, territoires, échelle Quand : chronologie, période, bornes, ruptures, dates, événements Comment Quoi Pourquoi 3ième réflexe : épistémologie -bibliographie nouvelles approches dans la recherche citations et noms d’auteurs, d’ouvrages à placer 4ème réflexe : programmes transposition pédagogique les exemples Attention: les programmes de STMG sont souvent plus détaillés en introduction donc ne pas hésiter à les consulter même si vous faites une séance en Lycée général.

« Le jury rappelle, enfin, que dans chaque salle de préparation le candidat dispose de dictionnaires usuels et des textes des programmes » (Rapport 2008)

Descente à la bibliothèque 15-55mn

30-40 minutes maximum pour ne pas perdre de temps dans sa préparation. Vous n ’aurez jamais le temps de lire les ouvrages emprunté! En bibliothèque, il y a le Dictionnaire de géographie de BAUD, BOURGEAT et BRAS mais pas assez d’exemplaires si vous passez après 7h donc prendre un bouquin en moins dans votre liste et le faire inscrire pour l’emprunter à quelqu’un dans votre salle. Il y a aussi l’Encyclopédie Universalis . Faire photocopier les pages qui vous intéresse ! Insister !!! Vous avez le droit à ce qu’on vous photocopie tout l’article sinon prenez l’ouvrage entier en emprunt. Tant pis pour les autres qui devront le demander. Comme c’est ingérable pour les appariteurs ils vous font la photocopie!

Moins de temps vous y passerez plus vous aurez de temps de travail.

Imposer son rythme à l’appariteur et pas le contraire!

Il faut descendre 2 étages donc ne trainer pas même si votre appariteur vous

dit que vous avez le temps.

Ce n’est pas lui qui passe! Filez, il suivra!

Si vous souhaiter remonter, personne ne peut vous obliger à attendre

mais vous devez toujours être accompagné.

Descente à la bibliothèque 15-55mn

une carte murale, deux manuels du secondaire cinq ouvrages, deux dossiers de la Documentation Photographique,

des diapositives et cartes topographiques à différentes échelles

15′ rédaction de l’introduction avec le plus grand soin pour asseoir d’emblée l’assurance du propos. On fait de vraies phrases (ça permet d’éviter les heu…) et on découpe et agrafe les définitions qu’on a rédigé dans le quart d’heure de réflexion. •Accroche •Définitions des mots clés : on colle celles qu’on a recopié pendant son brainstorming. •Problématique : intégrative avec tous les mots du sujet •Annonce du plan Parties : Réserver 1 page par sous-partie (I.1 = 1 page. I.2 = 1page). Ca permet d’aérer, d’agrafer sans stress. Éviter d’utiliser le verso des feuilles. On recopie les grands titres en haut de chaque feuille et on numérote les pages qu’on agrafe pour éviter de se perdre. Ensuite on découpe ce qu’on a recopié de ses lectures-notes-exemples et on agrafe dans les différentes parties. 40 mn max par partie

BROUILLONS

Votre bibliographie On rédige sur une feuille de brouillon et on demande une photocopie sur transparent 1 h avant la fin de la préparation. On classe les ouvrages par type et on préfère indiquer ceux qu’on connaît mais on peut aussi se servir d’une bibliographie à la fin de la Doc Photo pour rédiger la sienne. Personnellement, je n’ai pas eu le temps d’ouvrir un seul de ces ouvrages à part la Doc Photo et 2 cartes de l’Atlas Autrement.

Présentation de la bibliographie Parfois oubliée par les candidats, la présentation de la bibliographie est très souvent mal établie. 2 moments pour présenter sa bibliographie : - en intro quand on présente les enjeux scientifiques - après la conclusion si on sens qu’on ne va pas tenir le temps, on délaye.

Rappelons qu’une fiche bibliographique se doit d’être organisée. On prendra donc soin de distinguer : -les outils (dictionnaires/atlas par exemple), -les ouvrages généraux (de type manuel de l’enseignement supérieur), -les ouvrages spécialisés et les revues.

Une référence bibliographique correctement présentée comporte les prénom et NOM (ce dernier en capitale) de l’auteur, le titre de l’ouvrage(souligné), l’éditeur et la date de publication. Les numéros de revue doivent apparaître, avec les mois et année de publication. La reprise peut ainsi débuter par l’examen critique de la bibliographie. On ne saurait trop conseiller à cet égard aux candidats de se tenir au courant du renouvellement scientifique de leurs disciplines. La lecture régulière de comptes-rendus dans les revues scientifiques ou de vulgarisation suffirait pourtant à combler bien des lacunes.

Stratégie de préparation des brouillons

Voici comment j’ai disposé mes brouillons sur ma table au moment du passage : Intro avec au fluo les choses importantes : 2 pages agrafées I. partie au fluo rose : 2 pages agrafées II. partie au fluo vert : 2 pages agrafées III. partie au fluo jaune : 2pages agrafées Transposition didactique fluo violet: 2 pages agrafées Face à moi dessus : plan de mon exposé et photocopie sur transparent de mon plan pour le jury + biblio sur une page donné au jury au début de l’exposé + photocopie sur transparent de cette biblio pour le jury sur rétroprojecteur

Plan Le casse tête du plan… Ne pas y perdre trop de temps. Il faut qu’il soit lisible, cohérent, que votre démonstration progresse. Essayez de reprendre les termes du sujet, pour éviter le hors-sujet justement, et de les articuler avec un concept. Après c’est la façon de l’écrire qui va changer les choses. On reprend toujours l’intitulé qu’on articule avec un concept. Veillez aux transitions, à la problématisation de chacune de vos parties, qui doit poser un enjeu. Pour systématiser la chose, je repose une petite question dans l’accroche de chacune de mes grandes parties. Voici les plans « bateau » que je conseille à mes élèves et autour desquels j’ai brodé dans toutes mes copies. En histoire : le chronologico-thématique reste la base donc identifier les grandes ruptures, préparer vos justifications mais essayez aussi à l’intérieur de chaque partie de trouver un thème fort qui tendra votre démonstration et lui donnera du sens. En géo : on peut envisager le plan par échelle mais il ne faut pas oublier les acteurs ! La géographie ce n’est pas que de l’espace… je suis géographe donc je me sens plus légitime pour en parler qu’en histoire… Voilà ce que j’ai adopté dans toutes mes copies et je pense que ça marche (évaluation entre 13 et 19 en entrainement comme en épreuve). I. Spatialisation : le phénomène à toutes les échelles du local au global II. Facteurs explicatifs du phénomène : enjeux économiques, sociaux-culturels, environnementaux, politiques (grille du développement durable) III. Problèmes et résolutions par les acteurs à différentes échelles

Plan de votre exposé (partie scientifique et pédagogique) à rédiger sur un brouillon et demander la photocopie sur transparent 1 h avant la fin.

Les types de plan en histoire ACTEUR

Un acteur : Alexandre, César, Auguste, Trajan, Caracalla, Théodose, Jésus, Justinien, De Vinci, Calvin, Mazarin, Newton, Louis XVI, Jacques-Louis DAVID, Ferry, Bismarck, Staline, Hitler, De Gaulle, Mitterrand, Chirac I. L’historien étudie un acteur Comment l’historien travaille-t-il les sources ? 1. Sources et discours de l’acteur sur lui-même /biographie 2. Vision des contemporains 3. Un homme dans un réseau d’acteur II. Une figure multiple Comment faire apparaitre les multiples dimensions du personnage? 1. Idéaux 2. Enjeux et réalisations 3. Contradictions III. Postérité et mythe 1. La construction du mythe : vision des contemporains 2. Le personnage et ses traces dans la postérité 3. Débats

Le régime HITLERIEN 12/20

Les types de plan en histoire UN GROUPE SOCIAL

I. Un groupe multiple dans sa composition II. Enjeu du groupe dans la société : incarnation III. Evolution du groupe Int-Ext

I. Un groupe exclu II. Combat d’un groupe pour s’intégrer, s’inclure III. Intégration du groupe

I. Un lieu plongé dans un contexte élargi : macro histoire II. Vivre dans un lieu : la vision des contemporains et la micro histoire III. Un lieu pour la postérité reflet d’un contexte supérieur

Les types de plan en histoire LIEU I. Un lieu d’histoire singulier 1. Sources multiples 2. Un lieu multidimensionnel 3. Un lieu singulier dans l’histoire II. Un lieu vu par ses contemporains 1. Un lieu matrice 2. Acteurs du lieu 3. Pratiques du lieu III. Mémoires et histoire d’un lieu

pour la postérité 1. Conflictuelles 2. Réconciliation et partage 3. Débats d’historiens

Les types de plan en histoire OBJET

I. Condition de production II. Médiation : acteurs et lieux III. Réception : vecteur de diffusion

Les types de plan HISTOIRE ET MEMOIRES

I. Confusion M et H 1. Image d’Epinal 2. Qui, où, comment? 3. Evénement fondateur II. Cautionner 1. Justification 2. Echos-mémoires 3. Récupération III. Redonner sa place 1. Construction 2. Acte pour refonder 3. Lieu de mémoire

I. Emergence des mémoires dans un contexte 1. De l’événement à la mémoire douloureuse 2. De l’Oubli aux mémoires plurielles 3. Mythe fondateur II. Des mémoires à l’histoire et à l’enseignement 1. Division de la société 2. Mythe et nostalgie 3. Pb des sources pour la vérité III. Une leçon d’histoire n’est pas un tribunal 1. Connaissances 2. Etude de cas 3. Débats historiographiques

I. Héritages : ce qui continue. II. Rupture : ce qui change III. Contextualisation spatiale /temporelle

Les types de plan PERIODE EVENEMENT

I. Un événement 1. Pluriel 2. Localisé 3. Des acteurs II. Des mémoires 1. Sources 2. Concurrentes 3. Partagées III. Une histoire 1. L’indicible 2. Rupture 3. Débats

Les types de plan en géo PAYSAGE

I. Qu’est-ce qu’un paysage? 1. Approches scientifiques 2. Application dans un paysage singulier 3. Photo : analyse et croquis pour la TP II. Le paysage ne dit pas l’invisible 1. Géosystème (G. BERTRAND)et environnement/milieu/cadre de vie 2. Sources multiples pour situer : carte, diagramme, texte 3. Schéma systémique : rapport des Hommes au milieu-aménagement III. Contextualisation et organisation de l’espace 1. Paysage singulier n’est pas symbolique de tous les paysages 2. Le paysage ne dit pas le changement d’échelle (mondiale) 3. Débats épistémologiques sur le paysage

Les types de plan en géo LIEU Plan par échelle Je déconseille mais ça marche parfois TB. I. Echelle locale II. Echelle régionale III. Echelle mondiale

Les types de plan en géo HABITER

I. Habiter un lieu singulier 1. Contextualisation à une échelle supérieure 2. Image du lieu – représentations 3. Co-habiter avec d’autres acteurs II. Habiter, c’est pratiquer 1. Résider 2. Travailler 3. Visiter-loisir III. Habiter, c’est gouverner 1. Mobilités 2. DD 3. Gouvernance

I. Habiter c’est transformer l’espace se l’approprier

1. Points : s’implanter 2. Lignes : frontières et circulations 3. Aires : territorialisation II. Habiter c’est pratiquer l’espace selon

différents enjeux 1. Economiques 2. Sociaux et politiques 3. Environnementaux III. Habiter, c’est gérer dans un espace inséré à

des échelles supérieures : jeux d’acteurs 1. Mondialisation 2. DD 3. Gouvernance nouvelle

Le timing de son oral Même si la plupart des candidats gèrent relativement bien le temps qui leur est imparti, certains n’utilisent pas la totalité des 40 minutes auxquelles ils ont droit. Le jury propose souvent au candidat d’utiliser le temps restant pour revenir de manière détaillée sur un point de l’exposé scientifique ou du prolongement didactique. La gestion du temps doit pourtant constituer une compétence parfaitement maîtrisée par l’enseignant. Il convient donc, sur ce point comme sur les autres, de s’entraîner en conditions réelles et de proposer aux examinateurs un ensemble équilibré où la partie pédagogique prenne toute sa place.

40 mn : il faut aller au bout sinon pas la moyenne (2mn - ou + ok)

Partie scientifique : 30 mn maximum Transposition pédagogique : 10 mn minimum

Il convient de consacrer une part significative de la durée de l’exposé oral, environ un quart à un tiers de l’exercice, à la transposition didactique. Elle ne doit en aucun cas être tronquée.

Oral : Les routes maritimes du commerce mondial. N. BOUSCARAT 13-15/20 - Entrainement Montpellier

Intro : JL. Etienne évoquant font de la glace au pôle = + d'appétits nvelle routes + courtes Définition Mondialisation CARROUE DOLFFUS Croissance circulation sur espace maritime support flux - Echanges voies communication contrôle centre impulsion Façades, détroits Maritimisation des éco donc place centrale - PAPON "6eme continent" Renouvellement enjeux = libre circulation, sécurité contrôle stratégies des acteurs, passage de représentations esp maritimes anomiques à seepolitik (conflits/régulation). Dans quelle mesure les routes maritimes du commerce mondial participent-elles dans un contexte de mondialisation à la redéfinition des enjeux du « 6° continent » ?

I. La mondialisat° consacre les routes maritimes comme les 1ères routes commerciales A- Volume et produits transportés. Jean GUELLEC Atlas de l’esp maritime : 85% tonnage du commerce mondial. Artères vitales de l’éco mondiale dont le poids ne cesse d’augmenter *2 en 30 ans -Svt des pondéreux : pas valeur ajoutée mais transport aérien pas valable 3MT/10 - Présentation des prod transportés : ydrocarbures : 3MT/10 + marchandises diverses avec conteneurs pour transport bien de conso manufacturés 9M T en 2012 contre 1M en 1960. 2M T / 10 + Céréales : mat 1ière B-Libéralisation des échanges et espaces hors-contrôle. (zones de haute-mer) Pas de législation universelle, liberté en hte mer et détroits hors 24 miles sinon transit soumis taxes Présentation terre-mer territoriale-Zone contigüe-ZEE-extension-Hate mer C- Le développement des moyens techniques. Transporter + vite+loin+ quantité (Différents types de bateaux géants Porte-conteneur, vraquier, pétrolier, métanier) donc adaptation nécessaire des ports.

II. Les routes maritimes du commerce mondial dessinent un monde hiérarchisé et en réseau. Certains Etats enclavés comme Bolivie mais d’autres centres d’impulsion A- Ports, qui s’adaptent à la révolution technique et deviennent des centres d'impulsion de l'AMM (O. Dolfuss) ; notion d' « exclave » développée par R. Brunet : port plus en lien avec le reste du monde qu'avec son hinterland (ex : ports coloniaux) Traduction locale = terre-plein. Espaces stratégique = détroits et canaux 3 internationaux Kiel, Suez, Panama B- Des façades maritimes, interfaces polarisées par les flux. Northern Range Façade ouest + est USA, façade Japon C-Un monde en réseau et des territoires enclavés. Océans = 6ème continent = grandes routes = USA UE UE Asie Asie USA = triade émerger les centres et hiérarchies avec routes secondaires Nord-sud et DIT avec mat 1ières au sud et prod au Nord CCL Réseau et polarisation mais aussi enjeux passages stratégiques

III. Les routes maritimes du commerce mondial au cœur de la « seapolitik » et des stratégies d'acteurs. A- Acteurs, représentations et stratégies. Nouvelle frontière selon Agence de développement française 2011 : front pionnier cf Stratégie Russie drapeau sous le pôle et ouverture par l’OMi des négociations pour demandes extension ZEE 350 miles selon plateau continental. Représentation d’un espace de liberté de trafic, piraterie. Pas de régulation mondiale car zone internationale et espace plus grands que les Etats. B- Enjeux, conflits et débats : accès droits, sécurité, risques. Bolivie : pas d’accès à la mer donc conflit avec Pérou et Chili. 2 traités pour panama 1901 et 1903 + Convention de Constantinople pour Suez, Traité de Versailles pour Kiel. Territorialisation avec extension ZEE et droit douane et transit. Sécurité et libre échange face piraterie : Militarisation ocean shields Capacité de projection des Etats avec porte avion : France, Usa, Ru et Chine Envt = risques liés aux hydrocarbures en cas d’(accident renforce enjeu et ? sur route Nord-Ouest en Arctique Marée noire/ pavillon complaisance C- Les régulations transnationales : OMI (droit et territoires), OMC (commerce, round pour déterminer tarifs), ONG, (Greenpeace)… CCL : Un monde en réseau hiérarchisé par les routes du commerce maritime mondial et une nvelle territorialisation des espaces maritimes. Nvx enjeux DD et enjeux puissance : A.T MAHAN La supériorité des puissances maritimes

Partie pédagogique : Pourquoi étudier ce thèmes en terminal ? Percevoir monde complexe, traduction spatiale du phénomène de mondialisation et nouveaux enjeux Année entrée dans la majorité donc acteurs politiques actifs par le vote. Sensibilisation interaction décision globale et impact local ou inverse dans système monde cher à Olivier Dollfuss. Clé de lecture d'un monde complexe. 2ème thème de l’année : LES DYNAMIQUES DE LA MONDIALISATION Chapitre 1 : La mondialisation en fonctionnement 10h Processus, acteurs, débats ou sur Mobilités, flux, réseaux = explosion trafic maritime avec polarisation et organisation du monde en réseau ou après avoir sensibilisé les élèves sur l’importance des routes maritimes, traiter le Chapitre 2 Les territoires dans la mondialisation : 1.EDC 1 ville monde, 2. Territoires plus ou moins intégrés et enfin 3. Les espaces maritimes. -Séance développée dans le thème 1 (des enjeux éco majeurs des espaces maritimes renouvelés par la W°) Shangai, un port-hub dans la M Accroche : confrontation représentations globe planète bleue pacifique, espace maritime vide, neutre / Une de Diplomatie : géopolitique et géostratégie des mers et des océans p115 Magnard Pbtq : Comment les routes maritimes du commerce mondial placent-elles les espaces maritimes au cœur des enjeux des acteurs de la mondialisation ? Plan leçon : I. Des enjeux éco majeurs II. Enjeux politiques et multiplication des conflits III. Contrôle stratégique et militarisation des espaces maritimes Quelle carte la mieux adaptée ? Vision polaire car territoires des continents égaux Chgt échelle : planisphère p 19 Magnard : observer point-ligne-aire du réseau maritime sélectif Repérer et localiser les détroits et passages stratégique Proposer une définition de détroit Apport doc texte La corne de l’Afrique : insécurité sur la terre entraine pb en mer + photo de la projection stratégique Schéma d’un détroit avec légende organisée présentant les différents enjeux Détroit = espace de circulation du commerce maritime mondial Enjeux - Régulation -Evaluation : construction d'une légende organisée du schéma « le passage du nord-ouest, une nouvelle route maritime du commerce mondial ? » I- Une nouvelle route possible II- Une route territorialisée par les Etats voisins III-Des enjeux renouvelés. -Commente sa bibliographie

Exemple de sujet réussi : Une métropole dans l’espace mondialisé : Londres 18/20

Exemple de sujet réussi : Les ressources halieutiques dans le monde

17/20

Sujet UN TERRITOIRE DE L'INNOVATION EN FRANCE (Lycée , 1ère)

Problématique : Dans quelle mesure la mondialisation participe-t-elle à la

recomposition des territoires productif contraint d’innover pour rester compétitifs? I. Le processus de mondialisation qui transforme le territoire national

- métropoles en réseau et hiérarchisées : réticularité

- pôles de compétitivité et influence régionale : un maillage aréolaire

- technopôles : un développement ponctuel

II. Différentes facettes de l’innovation : quels sont les différents domaines d’innovation?

- innovation industrielle et technologique

- culturelle et scientifique

- logements et espaces verts

III. Une innovation impossible sans la présence d'acteurs en coopération ou conflits à

différentes échelles.

- L'Etat (de la DATAR au CIEGT + pacte de compétitivité)

- Les collectivités territoriales

- Les entreprises Partie pédagogique:

Classe de 1ères : Thème 2 "Aménager et développer le territoire français", chapitre 3 "Les dynamiques des espaces productifs dans la mondialisation" (après

""Valoriser et ménager les milieux" puis "La France en villes") avec comme étude de cas proposée: "Les territoires de l'innovation"

Notions: mondialisation, innovation, compétitivité

Vocabulaire: clusters, pôles de compétitivité

Partir d'une étude de cas: ici "Minalogic et l'aire grenobloise" (un schéma, un texte de l'INSEE sur les acteurs et une présentation du site tirés du manuel de géo

Belin 1ères L,ES,S p.144-145 ) + carte de France après pour situer la place de "Minalogic" en France.

Evaluation

Exemple de sujet “Armée et Nation

1789-1914”

19/20

Exemple de sujet complètement raté : Le printemps des peuples 1848 2/20

Introduction :1848 SORIEU peint la république universelle, démocratique et sociale « peuple formez une sainte alliance et donnez-vous la main » : mouvement du tableau donne l’impression d’un élan qu’on appellera par la suite « Printemps » des peuples de l’Europe unis sous leurs bannières respectives. Printemps : avènement de quelque chose de nouveau 1ier période des 4 saisons donc début de quelque chose : nation, libertés, république Succède à l’hiver : domination des princes et dirigeants Jeune âge = période d’épanouissement politique et sociale 1848 date rupture ou charnière avec quoi ? Fin de quoi en Europe ? France monarchie de juillet abdication Louis Philippe Sur le tableau de SORIEU Michelet s’interroge sur peuple supérieur au gouvernement et évolution rôle d’acteurs Les peuples au pluriel de toute l’Europe sont unis mais pourtant c’est dans l’affrontement à l’altérité qu’ils se sont unis et définis. Mythe république universelle démocratique et sociale et différentes temporalités et échelles 1792 Valmy soldats combattent au cri de vive la Nation Au nom de la Nation, de Madrid à Moscou, des peuples se dressent contre Napoléon en 1815 : Peuple refus de personnification selon Max Weber (RENAN Nation = théorie idéaliste de Nation) Peuples du latin « populus » ensemble des êtres humains vivants en société, habitant un territoire défini et ayant en commun un certain nombre de coutumes, institutions Peuples ne sont pas souverains en 1848 et partagent une commune domination par des souverains contre qui ils vont lutter et s’unir derrière des revendications communes. L’année 1848 doit s’inscrire dans un temps long, celui des héritages de la RF de 1789 et ses conséquences en Europe mais aussi dans le prolongement des répercussions des révolutions qui vont fleurir en cascade en Europe à cette date. En effet, 1848 c’est une date charnière avec la diffusion d’un mouvement révolutionnaire selon des temporalités et des spatialités différentes qui va chercher à renverser les pouvoirs en place pour terminer la Révolution française en affirmant ses grands principes mais aussi fonder la construction lutte des peuples en nation France, Italie, Prusse, Autriche de multiples territoires sont touchés. Si aujourd’hui les recherches ne privilégient plus l’entrée diffusionniste pour analyser les révolutions de 1848, elles invitent cependant à analyser la France dans un contexte large et les circulations des idées relevant des histoires connectées. APRILE / L’histoire de France ne peut être saisie sans l’intégrer à une histoire européenne et encore plus globale Thème politisation supérieur à l’interprétation diffusionniste Concept à différentes échelles : pas mouvement seulement du haut vers le bas Construction Opinion publique : adhésion-refus Pbtq : En quoi l’année 1848 est-elle révélatrice des aspirations communes des peuples d’Europe et de l’avènement des nationalismes ? En quoi l’année 1848 en Europe est-elle à la fois un avènement de quelque chose de nouveau et l’épanouissement politique d’idées en germe ? Comment l’année 1848 va être révélatrice des aspirations communes des peuples d’Europe à plus de liberté contre leur dirigeant tout en marquant l’avènement des Nations qui se divise par la suite plonge l’Europe dans la Guerre ? Quelles bornes retenir pour achever ce printemps des peuples ? La fin ou l’échec des mouvements révolutionnaires avec des temporalités différentes selon les pays ? Echec des principes ou souveraineté ?

plan

I. Terminer la révolution française : affirmation et diffusion des principes libéraux – les peuples aspirent à un idéal Diffusion dans le temps et l’espace des Révolutions de Paris, vers le reste de la France et l’Europe La circulation des idées, idéaux et principes S’unir derrière une même revendication et dans un même contexte de crise II. Les peuples d’Europe se construisent en nation contre leurs souverains Une Nation contre son souverain pour la souveraineté : le rejet de 1815 : découpage des territoires Qui sont ces peuples ? Fraternels, multiples, divisé ? III. Bilan : La fin du printemps des peuples ? Répression et retour à l’ordre Des principes affirmés par une courte République en France 1848-1851: abolition esclavage et Des Nations constituées pour s’opposer Conclusion : Echec du printemps des peuples car les Nations ne peuvent se constituer sans gouvernement mais création de nouveaux Etats et du libéralisme Avènement des peuples en Nation : Succès partiel car pas de coïncidence entre peuple et Etat Epanouissement des principes de la révolution et du libéralisme Unité nationales ne peuvent se construire sans l’action des gouvernements malgré le rôle des grands Hommes comme Cavour ou Bismark 1848 participe à la construction du roman national, du consensus avec l’instrumentalisation des historiens

Transposition didactique Place dans le programme : Classe de 4ième Du siècle des Lumières à l’âge industriel Enjeux : Ecole 1 : RF abordée histoire nationale : ici ouverture sur l’espace européen. Révolutions au centre du programme de 4 : XVIII-XIX : ruptures décisives dans l’ordre politique, social, économique et par l’accélération de l’histoire. Les élèves vont poursuivre l’acquisition des repères et des méthodes sur le travail des sources à confronter et la production à l’écrit ou la prise de parole. III. XIX : 50% du temps soit 20h - Chapitre 1 : l’âge industriel - Chapitre 2 qui nous intéresse L’évolution politique de la France 1815-1914 Succession rapide de régimes politiques jusqu’à 1870 avec multiples ruptures, révolutions, coup d’Etat, guerre Victoire des Républicains vers 1880 enracine la III république Démarches : caractériser les régimes politiques Donner su sens aux révolutions de 1830 et 1848 Etablissement du suffrage universel + abolition de l’esclavage Sens de la Commune Accent ensuite dans la 2ième partie sur adhésion à cette république et son œuvre = pb cas Franco français donc Choix Chapitre 3 L’affirmation des nationalismes 4h Revendications nationales font surgir de nouvelles puissances, bouleversent la carte de l’Europe et font naitre des tensions EDC Unité allemande ou italienne ou question des Balkans Démarches = œuvre artistique, biographie d’un personnage emblématique Comparaison carte Europe 1848 1914 Décrire et expliquer les conséquences des revendications nationales Accroche tableau de Sorieu (idée union) paradoxe avec tableau Bismarck (idée Division) Pourquoi les peuples d’Europe unis dans la lutte pour les mêmes idéaux vont-ils se diviser en 1914 ? Capacité : lire et pratiquer différents langage Approche inductive : proposer une définition de la Nation et d’un mouvement national = lutte pour libérer une Nation d’une domination ou réaliser l’unité nationale Qui sont les personnages ? Apparaissent-ils unis ? Comment le vois-tu ? Contre quoi combattent-ils ? Pour quoi ? Idéal ? Pré-requis ? Etude RF donc symbolique déjà vu Tableau Bismarck : pas d’union des peuples Travail par groupe division de la classe en 2 : unité et lutte en Allemagne et en France 2 conception de la Nation : Allemagne langue et culture (unification source de tension et travail sur Bismarck) / France vivre ensemble Comparaison cartes 1848-1914 : Carte 1914 permet-elle d’affirmer que le printemps des peuple a échoué ou réussi ? En quoi le printemps des peuples a permis l’unité des peuples au sein des Etats mais en quoi elle favorise la division et les tensions en Europe ? Union des peuples en Nation + qlqs républiques Division des peuples en Europe + empire allemand Evaluation : Décrire et expliquer par un court récit les conséquences des revendications libérales et de l’avènement des nations en Europe Capacité : culture humaniste = situer dans le temps et espaces. Lire et pratiquer différents langages

Questions : Comment définissez vous le peuple?

1848 naissance des nations ? Non construction progressive selon analyse constructiviste dans la lutte et la prise de cs de soi Date antérieure ? Valmy 1792 assaut au cri de vive la Nation : se battre pour soi et non pour le souverain Autres ? Guerres de conquête MA = rencontre avec l’altérité Quel est le titre qu’on donne à Louis-Philippe ? Roi des français Revenir sur le terme de libéralisme ? eco (libre échanges Adam Smith) et politique (libertés) La pape part. Pouvez-vous citer un nom ? Qui le remplace et le fait partir ? Garibaldi Pouvez-vous citer un nom autre que Lamartine d’artiste engagé ? G. Sand. Un autre ? Hugo Quel est le contexte ? Crise 1846 cad ? Famine disette hiver froid chômage avec RI + luddisme Vous avez parlé des ateliers nationaux : quel est leur rôle ? Etat garantit travail

Bibliographie :

Ouvrages généraux : APRILE S., 1815-1870 La révolution inachevée, Belin, 2010 (récupéré en cours de préparation par un autre candidat) AGULHON M., 1848 ou l’apprentissage de la république (pas disponible) APRILE S., HUARD R. LEVEQUE P, MULLER JY, La révolution de 1848 en France et en Europe, Paris, édition sociales, 1998 (pas disponible) DUVEAU G. 1848, Paris Gallimard, 1965 (pas disponible) RECONIO F., Naissance et affirmation d’une culture nationale, La France de 1815 à 1880, édition Seuil, Paris, 1998 (pas disponible) WINOCK M., Qu’est-ce qu’une Nation ? (pas disponible) Ouvrages de vulgarisation : OFFERLE M., Un homme, une voix ? Histoire du suffrage universel, Découverte Gallimard Revues : L’Histoire, l’Italie, 150 ans d’une Nation. De Garibaldi à la ligue du Nord, janvier 2011, N°50 L’Histoire, l’explosion des nationalismes de Valmy à Maastricht, juillet 1996, N°201 La Documentation Photographique, Etats et nationalités dans l’Europe du XIXième, N°6069, 1987 La Documentation Photographique, 1848, 1957 déjà emprunté Outils : DELACROIX C. DOSSE F. GARCIA P. et OFFENSTADT Historiographies concepts et débats, Folio histoire, Gallimard, 2010

TRANSPOSITION PEDAGOGIQUE

Plan et copie de mon transparent Pourquoi étudier ce thème : enjeux Place dans les programmes Problématique scientifique Séquence Séance Corpus documentaire Accroche Concepts Conflit cognitif Problématique pédagogique Plan de la leçon Travail des élèves Compétences Evaluation

« le candidat situe un thème donné dans une progression d’ensemble, précise ses objectifs, détermine le contenu scientifique et en fait l’inventaire, expose sa problématique, choisit ses documents…prévoit leurs techniques de présentation et leur exploitation, conçoit des travaux pour les élèves et des exercices d’évaluation…. ». (Rapport 2006)

« le thème donné dans une progression d'ensemble »... c’est-à-dire, montrer l’articulation entre les leçons du programme dans une même classe ou d’une classe à l’autre

Les BO (n°32 de septembre 1988 et n°30 du 28 juillet 1994) indiquent que le candidat ... « choisit ses documents ... prévoit leurs techniques de présentation et leur exploitation, conçoit des travaux pour les élèves et des exercices d'évaluation... ». Elle ne doit pas non plus être artificielle : elle forme un ensemble avec la partie scientifique et ne peut pas se résumer à une liste d’activités proposées aux élèves. L’important pour le jury n’est pas de savoir que les élèves souligneront en rouge ou en vert tel ou tel extrait de texte mais quel sera, pour eux, le sens de la leçon dispensée. L’essentiel est donc de s’interroger sur la manière dont un exposé scientifique est transposé pour une classe donnée. Quel est le but poursuivi ? Quels savoirs sont à construire et quelles compétences intellectuelles ? L’exercice est l’occasion pour le candidat non pas de simuler un cours mais d’expliquer à haute voix ses choix et sa démarche.

TRANSPOSITION PEDAGOGIQUE

TRANSPOSITION PEDAGOGIQUE

Présentation des documents : « Les meilleures prestations exploitent souvent dans la séquence pédagogique les documents qui ont servi de support à la réflexion scientifique. » -On a repéré ses documents par des marques-page de la même couleur que les titres de ces parties. Au dos d’un post-it on rédige 3 lignes de présentation et d’analyse qu’on pourra lire pendant qu’on présente le document au jury en le collant au dos du livre. - Un par partie maximum -On le présente (auteur, date,etc.) et on l’analyse de façon synthétique - On s’avance et on le montre au jury (voir on lui laisse mais attention, il va falloir le récupérer…) -On évite les textes (pas le temps, illisible au rétro) -Le jury apprécie la construction d’un schéma au fur et à mesure de la présentation orale qui débouche sur un travail de synthèse respectant la méthodologie. - On prend une carte topo même si on ne sait pas ce qu’on va en faire et une carte murale

Questions avec le jury 15 mn

Personnellement je n’ai toujours pas compris toutes les questions qui m’ont été posée. Prenez le temps de réfléchir avant de répondre : cela évite les questions en rafale. Plus les questions sont pointues plus la note monte. Si on vous demande de redonner la définition d’un mot du sujet ce n’est pas très bon, cela veut dire que vous ne l’avez pas fait en introduction. N’hésitez pas à reformuler la question sous forme affirmative ce qui permettra au jury de reposer sa question si vous n’avez pas bien compris le sens de la question Mieux vaut ne pas répondre que répondre n’import quoi : tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous ! Vous pouvez formuler des hypothèses ou montrer que si vous ne savez pas vous savez où trouver l’information pour y répondre.

QUESTIONS ACTUALITES / REFERENCES CULTURELLES

Enfin, l’actualité récente est souvent négligée par les candidats alors qu’elle peut souvent être convoquée pour illustrer un développement en géographie et jouer sur les effets de mémoire en histoire. Ainsi, l’exemple du séisme en Haïti aurait pu parfaitement compléter une leçon sur « Villes et risques dans le monde ». Tout agrégatif doit donc continuer à lire la presse, à fréquenter musées, théâtres, expositions... Répondre à une question sur le chantage gazier exercé par Moscou à l’encontre de l’Ukraine en décembre 2005 par un «vous comprenez, je préparais l’agrégation, je n’ai pas eu le temps de suivre l’actualité », c’est méconnaître la finalité intellectuelle de notre enseignement : éclairer le présent en mobilisant dans l’espace et le temps les éléments qui le rendent intelligible… De même, le jury apprécie la mobilisation de références culturelles dans les leçons d’histoire ou de géographie. Il est ainsi, difficile, de proposer une leçon sur le sentiment national en Europe dans la première moitié du XIXe siècle, sans être capable de citer une référence littéraire, ni musicale.

Si la reprise donne parfois l’occasion au jury de mettre à jour de graves lacunes scientifiques qu’un exposé avait su dissimuler par une certaine aisance rhétorique (ça c’est moi !!!) , elle peut aussi permettre à un candidat de rattraper des imprécisions et même des erreurs. Étant donné que la réussite à l’agrégation interne peut parfois se jouer à quelques dixièmes de points, il est toujours préférable de rester mobilisé jusqu’à la fin.

Se préparer en groupe -Tirer les rapports de jury si ce n’est pas fait. Faire une liste de tous les sujets tombés. Se répartir le travail : chacun peut recopier la correction d’un sujet pour se l’approprier et le fouiller au niveau références et enjeux scientifiques. Noter les citations, les accroches, les problématiques, les plans, les auteurs de référence. Ensuite vous vous les échangez. - Bosser les concepts clés par niveau : connaitre les définitions, doc Photo, débats historiographiques. Choisissez chacun un concept à bosser et faites vous passer vos fiches! - Connaitre les auteurs et ouvrages de références pour chaque période et espace, ainsi que les débats épistémologiques.

- S’entrainer devant un jury dans le temps imparti et enchainer des plans à la chaine pour acquérir des automatismes

L’oral à l’agrégation interne d’histoire et géographie doit refléter une pratique enseignante de qualité articulant maîtrise scientifique et réflexion didactique. Le réussir ne dépend cependant pas uniquement d’une expérience professionnelle, aussi riche soit-elle, mais nécessite une préparation spécifique à des épreuves de haut niveau : le jury souhaite en préciser les exigences, dans leur fonctionnement et leurs contenus. » (Rapport 2006)

Travail de groupe fichage

NOM - Prénom Année du Rapport de jury AGREG INTERNE-EXTERNE-H ou G ou

INTERNE

Titre du Sujet

Les types de plan en histoire ACTEUR

Un acteur : Alexandre, César, Auguste, Trajan, Caracalla, Théodose, Jésus, Justinien, De Vinci, Calvin, Mazarin, Newton, Louis XVI, Jacques-Louis DAVID, Ferry, Bismarck, Staline, Hitler, De Gaulle, Mitterrand, Chirac I. L’historien étudie un acteur Comment l’historien travaille-t-il les sources ? 1. Sources et discours de l’acteur sur lui-même /biographie 2. Vision des contemporains 3. Un homme dans un réseau d’acteur II. Une figure multiple Comment faire apparaitre les multiples dimensions du personnage? 1. Idéaux 2. Enjeux et réalisations 3. Contradictions III. Postérité et mythe 1. La construction du mythe : vision des contemporains 2. Le personnage et ses traces dans la postérité 3. débats

Les types de plan en histoire UN GROUPE SOCIAL

I. Un groupe multiple dans sa composition II. Enjeu du groupe dans la société : incarnation III. Evolution du groupe Int-Ext

I. Un groupe exclu II. Combat d’un groupe pour s’intégrer, s’inclure III. Intégration du groupe

I. Un lieu plongé dans un contexte élargi : macro histoire II. Vivre dans un lieu : la vision des contemporains et la micro histoire III. Un lieu pour la postérité reflet d’un contexte supérieur

Les types de plan en histoire LIEU I. Un lieu d’histoire singulier 1. Sources multiples 2. Un lieu multidimensionnel 3. Un lieu singulier dans l’histoire II. Un lieu vu par ses contemporains 1. Un lieu matrice 2. Acteurs du lieu 3. Pratiques du lieu III. Mémoires et histoire d’un lieu

pour la postérité 1. Conflictuelles 2. Réconciliation et partage 3. Débats d’historiens

Les types de plan en histoire OBJET

I. Condition de production II. Médiation : acteurs et lieux III. Réception : vecteur de diffusion

Les types de plan HISTOIRE ET MEMOIRES

I. Confusion M et H 1. Image d’Epinal 2. Qui, où, comment? 3. Evénement fondateur II. Cautionner 1. Justification 2. Echos-mémoires 3. Récupération III. Redonner sa place 1. Construction 2. Acte pour refonder 3. Lieu de mémoire

I. Emergence des mémoires dans un contexte 1. De l’événement à la mémoire douloureuse 2. De l’Oubli aux mémoires plurielles 3. Mythe fondateur II. Des mémoires à l’histoire et à l’enseignement 1. Division de la société 2. Mythe et nostalgie 3. Pb des sources pour la vérité III. Une leçon d’histoire n’est pas un tribunal 1. Connaissances 2. Etude de cas 3. Débats historiographiques

I. Héritages : ce qui continue. II. Rupture : ce qui change III. Contextualisation spatiale /temporelle

Les types de plan PERIODE EVENEMENT

I. Un événement 1. Pluriel 2. Localisé 3. Des acteurs II. Des mémoires 1. Sources 2. Concurrentes 3. Partagées III. Une histoire 1. L’indicible 2. Rupture 3. Débats